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FARK : Mohamed Raouf MEDDEB

Son épouse Marlyse Weiss

Ses enfants,

Amel, son époux Dr Raouf Garnaoui et leurs enfants Nabil, Amine et Karim

Mourad, son épouse Hayla Kekhia et leurs filles May et Lina

Senda, son époux Mourad Jaafar et leurs enfants Imene et Mahdi

Sofiane, son épouse Maha Akrout et leurs enfants Lydia et Malek

Son frère Abdessatar Meddeb, son épouse Raoudha Bey et leurs enfants

Sa sœur Hassiba (Moufida) Meddeb, son époux Mohamed Chebeane et leurs enfants

Les enfants de sa défunte sœur Hosn el oujoud et ses enfants Chamakh

Sa belle-sœur Traki Bey veuve Mohamed el Hachmi Meddeb et ses enfants

Les enfants de sa défunte sœur Raja Meddeb Oueslati

Sa nièce Jaouida Ben Miled, son époux Hedi Toumi et leurs enfants

Ses cousins et cousines paternels:

Les enfants de feu Haj Abdelatif Meddeb

Les enfants de feu Mongia Ben Zakour

Les enfants de feu Hallouma Benabdessalem

Les enfants de feu Douja Tej

Ses cousins et cousines maternels:

Les enfants de feu Dr Chedly Khateche

Les enfants de feu Mohamed Khateche

Les enfants de feu Dalila Ben Othman

Les enfants de feu Douja Belkhodja

Les enfants de feu Souad Ennaifer

Les enfants de feu Hallouma Darghouth

Les enfants de feu Hend Terzi

Les familles parentes et alliées Meddeb, Weiss, Khateche, Garnaoui, Kekhia, Jaafar, Akrout, Chebeane, Oueslati, Toumi, Bey, Chamakh , Ben Miled, Bassoum, Mouelhi, Guizani, Tnani, Kchir, Khalfallah, Mokaddem, Gtari, Belhaj, Boureghda, Ben Moussa, Ben Amor, Ben Abdelkader, Kortbi, Thameur, Soua, Farah, Seddik, Jaïet, Hajri

Ont l’immense douleur de faire part du décès de leur cher et regretté

Mohamed Raouf MEDDEB

Fils des regrettés Mohamed El Hedi Meddeb et Habiba Bent Mohamed Salah Khateche.

Survenu le 17 mars 2025 et annoncent que la cérémonie du Fark se tiendra aujourd’hui jeudi 20 mars, après la rupture du jeûne, au domicile du défunt au 6, rue Emna Bent Wahb, El Menzah 6.

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Biben El Medina : Un voyage interactif au cœur de la mémoire et de la modernité

La médina de Tunis s’est parée d’une lumière exceptionnelle dans la soirée du mercredi 19 mars 2025, inaugurant la troisième édition de « Biben El Medina », une expérience immersive où la technologie réinvente l’histoire et où l’industrie créative revisite la mémoire, offrant un regard artistique contemporain sur la ville ancienne.

L’événement a été officiellement inauguré par la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, à Dar Hussein, siège de l’Institut national du patrimoine (INP), ainsi que dans plusieurs monuments et édifices historiques de la médina de Tunis. Organisée par le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE), en collaboration avec l’Institut national du patrimoine, cette manifestation en sons et en lumières se poursuivra jusqu’au 23 mars 2025.

Suivant le parcours interactif, la ministre a assisté à un spectacle du hakawati (conteur) avant de se rendre au « Marché des startups », où plusieurs projets numériques innovants mettant en valeur le patrimoine culturel national ont été présentés.

Elle s’est ensuite rendue sur la place de la mosquée El Ksar, où elle a découvert l’expérience du laboratoire créatif itinérant « Madad », avant de visiter « Dar el-sfaksia », qui abrite « Légendes de la Médina », une exposition de photographies générées par intelligence artificielle.

A l’Institut national du patrimoine -Dar Hussein-, le spectacle musical interactif « Electro Koufi » a proposé un voyage à travers l’histoire et l’évolution de l’écriture, où la lettre et la calligraphie deviennent un guide à travers le temps.

Elle a également assisté à des projections numériques et à une présentation sur l’histoire de Tunis et de ses portes emblématiques donnée par l’historien Abdessattar Amamou.

A Dar El Haddad, -siège de la division muséographique- a été présenté le projet « Alissa » revisitant les légendes mythologiques en réalité augmentée.

Dans une déclaration à la presse, la ministre a souligné l’importance de telles initiatives pour sensibiliser les jeunes générations à la richesse historique et civilisationnelle du pays, en s’appuyant sur les nouvelles technologies. Elle a également mis l’accent sur le soutien apporté aux startups culturelles, qui participent activement à la valorisation du patrimoine à travers des expériences numériques immersives, contribuant ainsi à mettre en valeur la médina et ses monuments de manière pédagogique et innovante.

Pendant cinq soirées ramadanesques, les visiteurs sont invités à parcourir un itinéraire interactif à travers des sites emblématiques, où projections, mapping, spectacles, vibrations et expériences numériques et sonores offrent un regard nouveau sur des lieux chargés d’histoire. De la coupole Abdallah at-Tarjuman à la Tombe du Soldat inconnu, de la Kasbah à Bab Bhar…autant de symboles d’histoire et d’architecture, se métamorphosent sous l’effet des jeux d’ombres, de lumières et de sons, offrant une odyssée immersive au cœur de la médina de Tunis.

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528 détenus bénéficient de la libération conditionnelle à l’occasion du 20 mars

La ministre de la Justice, Leila Jaffel, a décidé, mercredi, d’accorder la libération conditionnelle à 528 détenus ayant rempli les conditions légales requises.

Cette mesure, prise sur avis de la commission de la libération conditionnelle, permettra la remise en liberté des prisonniers concernés, précise le ministère dans un communiqué.

Ces décisions interviennent à l’occasion de la fête de l’Indépendance, célébrée chaque année le 20 mars.

Elles s’inscrivent également dans le cadre des programmes de réforme et de réhabilitation des détenus condamnés, visant à faciliter leur réinsertion sociale après avoir purgé une partie de leur peine.

 

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Rue d’Espagne : Un conducteur perd le contrôle après un malaise

La direction générale de la sûreté nationale a démenti les informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles un individu aurait volontairement percuté des passants avec son véhicule dans le secteur de rue d’Espagne, à Tunis.

Selon les autorités, le conducteur en question souffre de diabète et a été victime d’une chute brutale du taux de sucre dans le sang, ce qui lui a fait perdre le contrôle de son véhicule. L’incident a entraîné une collision avec deux piétonnes, dont l’une a été transportée par les secours vers un hôpital de la région.

Après avoir reçu les premiers soins, l’automobiliste a été conduit dans un poste de police pour les procédures légales nécessaires.

 

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Musique : « Rai Roots-Hommage à Ahmed Zergui »

Deux soirées à l’Institut français de Tunis et au Théâtre municipal de Sousse sont une invitation à découvrir l’univers d’Ahmed Zergui, artiste qui n’a pas eu la reconnaissance qu’il  mérite et dont le style reste encore trop méconnu du grand public. 

Le projet «Rai Roots-Hommage à Ahmed Zergui», porté par le chanteur et guitariste algérien Jamel Reffes, sera donné le 24 mars 2025 (22h00) à l’Institut français de Tunis (IFT) et le 25 mars (21h00) au Théâtre municipal de Sousse. Réunissant divers musiciens, notamment de l’Orchestre national de Barbès, le projet, ayant vu le jour lors d’une résidence et un concert de restitution à la Cité de la musique de Marseille, dans le cadre du festival «Semaine du Rai» en mars 2022, est un hommage au «Rai Old School», et au rai algérien en général, inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco en 2022.

Les deux soirées sont une invitation à découvrir l’univers d’Ahmed Zergui, de son vrai nom Hammam Mohamed, artiste qui n’a pas eu la reconnaissance qu’il mérite et dont le style reste encore trop méconnu du grand public.Auteur compositeur-interprète algérien, né en 1948 à Sidi Bel Abbès, Ahmed Zergui, considéré comme l’un des pionniers du rai «électrique», a introduit les premières guitares électriques et l’usage de la pédale «Wah Wah» au moment où cette musique populaire algérienne se modernisait en intégrant de nouveaux instruments comme l’accordéon ou la trompette. 

Sa carrière s’arrêta brusquement en 1983, par un tragique accident de la circulation. Il laissa une discographie riche et des morceaux qui furent repris par la suite par de nombreux artistes rai comme Cheb Khaled qui chantait ses fameux «Ya Chaba» ou «Delali ha delali». Avant les deux concerts de Tunis et de Sousse, sera projeté le film documentaire «A Little for my heart a little for my god» (1994) de la Suédoise Brita Landoff, qui raconte l’histoire d’un orchestre de femmes algériennes à Oran durant la guerre civile des années 90.

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On nous écrit : Trop de pub ? Je zappe

Par Brahim LETAIEF* 

Une publicité bien dosée est efficace. Trop de pub tue la pub … et le feuilleton avec. L’excès de coupures publicitaires nuit à l’engagement du public, à la fluidité du récit et à la qualité des productions télévisées, particulièrement durant le mois de Ramadan, où les feuilletons connaissent un pic d’audience en Tunisie.

Chaque année, plus de 80 % des investissements publicitaires sont concentrés sur cette période, entraînant une multiplication des interruptions sans véritable stratégie de la part des planificateurs médias et des chaînes de télévision, qu’il s’agisse de la télé, de la radio ou du digital. Cela a un impact direct sur le récit et l’expérience du spectateur et cause une rupture du rythme narratif, car un feuilleton repose sur une continuité émotionnelle. Des coupures trop fréquentes brisent l’immersion du spectateur et rendent les transitions moins fluides.

Perte de tension dramatique

Ces multiples interruptions entraînent aussi  une perte de tension dramatique : une publicité placée en plein suspense ou avant une révélation diminue l’impact émotionnel de la scène. Le désengagement du public est aussi une conséquence de ces interruptions répétées qui frustrent les téléspectateurs, et qui finissent par décrocher, zapper ou se détourner du programme. Il s’agit aussi d’altération de la perception du contenu, lorsque l’histoire est sans cesse interrompue par des messages commerciaux, le spectateur peine à s’investir dans l’intrigue et les personnages. Et cela entraîne  une modification artificielle de la structure du feuilleton, quand l’excès de coupures force un montage spécifique qui peut nuire à la narration originale.

Et, enfin, la  réduction du temps réel de l’épisode, avec une diffusion entrecoupée de trop de publicités qui diminue la durée effective consacrée à l’histoire, rend l’expérience moins satisfaisante.Par ailleurs, quand un acteur devient omniprésent c’est un autre effet secondaire de cette «orgie publicitaire» qui réside dans la surexposition des comédiens. Lorsqu’un acteur est à la fois au cœur d’un feuilleton et d’une campagne publicitaire diffusée dans le même créneau, cela peut perturber le spectateur. Nous parlons ici de rupture de l’illusion narrative. Voir un personnage intense dans une scène dramatique, puis le retrouver immédiatement après dans une publicité humoristique casse l’immersion. Avec cette confusion des rôles, le spectateur vit une  association inconsciente entre le personnage du feuilleton et l’image véhiculée par la publicité et cela  peut brouiller sa perception. Nous pouvons même parler de saturation visuelle, car trop de visibilité entraîne un effet de lassitude, surtout si l’acteur apparaît dans plusieurs spots publicitaires. Nous pouvons également évoquer une perte de crédibilité quand  un comédien trop associé à une marque ou à un spot caricatural peut voir son image fictionnelle affaiblie.

Un bon dosage est essentiel

Trouver l’équilibre entre publicité et contenu est crucial pour garantir une expérience de visionnage agréable. Voici quelques principes pour éviter l’effet « trop de pub, je zappe»:

d’abord, limiter le nombre de coupures. Pour un feuilleton de 45 minutes, 3 à 4 pauses suffisent. Pour un format plus court (25-30 min), 1 à 2 coupures sont recommandées. Ensuite, espacer intelligemment les interruptions  avec une pause toutes les 15 minutes permet de préserver le rythme narratif sans frustrer le spectateur. Placer les publicités aux bons moments. Idéalement, elles doivent apparaître à des transitions naturelles (changement de décor ou de scène) et non en plein milieu d’un dialogue crucial. Réduire la durée des coupures avec une pause publicitaire ne devrait pas excéder 2 à 3 minutes pour éviter la lassitude. Et, enfin, tenir compte des nouveaux modes de consommation. À l’ère du streaming et du replay, une diffusion trop envahie de publicités peut pousser les téléspectateurs vers des plateformes sans interruptions. Et pour finir, une publicité bien dosée est efficace. Trop de pub tue la pub… et le feuilleton avec.

B.L.

* Réalisateur et producteur de cinéma

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Eliminatoires coupe du monde 2026-Liberia- Tunisie (0-1): La bonne affaire 

Grâce à un but prématuré de Mastouri à la 4′ après un assist de Abdi, l’équipe de Tunisie a ramené trois précieux points de Manrovia. Mastouri, qui a repris la balle instantanément et tiré ras de terre pour ouvrir le score, aurait pu doubler la marque en fin de première mi temps mais son tir est passé haut. Même si l’équipe nationale a subi trop le jeu et à eu des moments chauds, elle a résisté grâce à la superbe forme de Dahmen qui a sauvé deux buts. L’humidité et la fatigue n’ont pas empêché les équipiers de laidouni de tenir. Belle victoire qui permet aux Tunisiens de totaliser 13 points et de conserver leur leadership au classement.

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Tribune – Guerre d’indépendance de l’algérie : Protection de nos frontières et contribution au maintien de la paix dans le monde (1ère partie)

Par le Colonel ® Boubaker BENKRAIEM *

Le 20 mars 1956, la France reconnaît solennellement l’indépendance de la Tunisie et l’abrogation des protocoles du protectorat de 1881 et 1883 qui sont devenus caducs. Le texte stipulait que la Tunisie a accédé à l’indépendance dans le cadre de l’interdépendance avec la France, ce dernier terme a été ajouté à la déclaration avec l’accord du Leader Bourguiba, dans le but de calmer et les faucons de Paris et les colons français de Tunis. Cette indépendance a été obtenue malgré le déchirement sanglant, au sein du parti du Néo-Destour, entre le Combattant Suprême Habib Bourguiba et son secrétaire général, le grand leader Salah Ben Youssef, déchirement relatif à l’acceptation par Bourguiba de la « politique des étapes » qui s’est, d’ailleurs, avérée juste puisque moins sanglante.  

Et aussitôt, la Tunisie s’est mise au travail. Il fallait rapidement mettre sur pied les composantes d’un Etat indépendant: une administration nationale et régionale, des forces de sécurité intérieure, une diplomatie, une justice et une armée. En ce qui concerne la création de l’armée, deux actions ont été prises simultanément :

1 : une demande à la France pour le transfert des militaires tunisiens servant dans l’armée française et volontaires pour servir dans la jeune armée tunisienne,

2: l’organisation d’un concours pour le recrutement d’une centaine de jeunes tunisiens destinés à être formés en France comme officiers à l’Ecole spéciale militaire Inter-Armes de St Cyr Coëtquidan et devant composer les futurs cadres de l’armée.

D’abord, je voudrais rappeler que normalement, lorsqu’un pays acquiert son indépendance, il demande au pays colonisateur de lui fournir des conseillers pour l’aider à créer son armée. Cela ne s’est pas passé ainsi pour notre pays pour une double raison : 

1- d’une part, la guerre d’Algérie entamant bien, en 1956, sa deuxième année, il était absolument normal que la Tunisie accueille, aussitôt, et les réfugiés algériens et les combattants de l’ALN, 

2- d’autre part, l’armée française était encore présente dans la plupart de nos villes et son évacuation n’interviendra que dans deux ans, et Bizerte ne le sera que plus tard encore, en 1963.

Il y a lieu de rappeler que la création de l’armée tunisienne débuta par l’intégration des mille cinq cents militaires tunisiens dont vingt- six officiers servant dans l’Armée française et qui ont été volontaires pour servir dans la jeune armée nationale tunisienne. Ces effectifs qui ont défilé le 24 juin 1956 sur l’avenue Gambetta, devenue avenue Mohamed-V, ont constitué le 1er régiment interarmes composé de trois compagnies d’infanterie, d’une compagnie de chars, d’une compagnie d’artillerie et de quelques éléments d’armes de commandement et de soutien (transmissions, génie, transport, etc.). Il va s’en dire que ces officiers, à l’exception de trois ou quatre, et du fait de leur origine, n’ont pas suivi la formation d’officiers et sont donc issus du rang. D’ailleurs, le plus haut gradé d’entre eux avait le grade de commandant (feu le Commandant Habib Tabib) et il était, donc, le seul officier supérieur du groupe.

Près de deux cents «militaires» de la garde beylicale (ils n’avaient de militaire que le nom, à l’exception de deux ou trois officiers dont feu le Commandant Abdelaziz Ferchiou, responsable de l’intendance habillement et subsistances pendant une quinzaine d’années qui a été remarquable de compétence, de sérieux, d’honnêteté et de dévouement), se sont joints au contingent provenant de l’armée française et dont les grades ont été revus à la baisse. Et c’est à ces trois dizaines d’officiers qu’est revenue la tâche dure, difficile et certainement compliquée mais exaltante, de penser, imaginer, concevoir, organiser et mettre sur pied les composantes d’une armée avec son état-major, ses organes de commandement, ses services de soutien, ses centres d’instruction et ses écoles, ainsi que ses unités de combat.

D’autre part, et compte tenu des suites de la guerre de libération de l’Algérie, les réfugiés algériens affluèrent en Tunisie par centaines et par milliers dès la proclamation de notre indépendance pour fuir les combats, les exactions, les arrestations, les brimades, les emprisonnements que leur faisaient subir les troupes françaises. Des camps de toile ont été montés non loin des frontières pour les accueillir dans les meilleures conditions possibles. 

Toutefois, des actes de provocation, des incursions et des accrochages le long de nos frontières sont devenus monnaie courante. En effet, quelques mois seulement après l’indépendance, un violent accrochage opposa, le 16 octobre 1956, une compagnie de l’armée française à un groupe de résistants algériens dirigés par Si Abbes, entre Bouchebka et Kasserine, près de Thélepte.

Le bilan de l’accrochage a été très lourd pour l’unité française qui eut seize morts et dix-huit blessés pour cinq morts du côté de l’ALN. Les troupes françaises, appelées en renfort se livrèrent  en territoire tunisien à un ratissage systématique des cheikhats de Fej Hassine et de Hydra et exercèrent des représailles contre la population. Des femmes ont été blessées, des hommes ont été arrêtés et conduits en prison, des gourbis ont été incendiés et beaucoup de monde a été contraint à fuir.

Dans son discours du 19 octobre 1956, le Premier ministre Bourguiba remet en question le statut de la présence des troupes françaises en Tunisie et pose le problème de leur évacuation et rappelle que « les autorités françaises doivent comprendre qu’elles sont tenues de respecter dans chaque Algérien qui se trouve dans ce pays l’autorité tunisienne, que la Tunisie ne permettra pas que la France se serve de notre pays comme base de départ dans la guerre qu’elle mène en Algérie. La France doit savoir que l’armée française stationnée en Tunisie ne doit être en aucune manière articulée sur l’armée française qui opère en Algérie ». En outre, il donne l’ordre à l’armée tunisienne, en formation, de protéger les frontières et de résister, au besoin, aux troupes françaises. 

Aussi, du fait de l’arrivée des katibas de l’ALN et de leur renforcement, d’office, par les jeunes algériens réfugiés avec leurs familles en Tunisie, en ce lieu sûr leur permettant de s’organiser, de s’équiper, de s’entraîner et de repartir combattre en Algérie, l’armée nationale s’est organisée pour être présente le long de la frontière pour la protéger des incursions françaises et permettre aux combattants de l’ALN d’être rassurés quant à leur sécurité. C’est pour cela que quelques semaines seulement après le transfert du régiment inter-armes composé de Tunisiens volontaires, le service militaire d’une durée d’une année a été instauré pour les jeunes Tunisiens âgés de vingt ans.

De plus, devant le besoin urgent en encadrement, il a été fait appel aux réservistes, les anciens engagés dans l’armée française et qui étaient encore relativement jeunes. Les besoins de défense de la frontière tuniso-algérienne nécessitèrent, aussitôt, la mise sur pied, et même avant la fin de l’année 1956, de plusieurs bataillons d’infanterie qui ont été implantés comme suit : le 1er bataillon d’infanterie couvrant les gouvernorats de Gabès et Gafsa avec poste de commandement à Gabès sous la conduite du Commandant Mohamed Missaoui, le 2e bataillon d’infanterie couvrant les gouvernorats de Souk Larbaa  (Jendouba) et Le Kef avec poste de commandement à Aïn Draham et dirigé par le Commandant Lasmar Bouzaiane, le 3e Bataillon d’infanterie couvrant le gouvernorat de Kasserine avec poste de commandement à Kasserine et sous la houlette du Commandant Ahmed El Abed. 

Pour ce faire, des postes frontaliers, dont le niveau varie, selon le terrain et l’importance de la position, entre un groupe de combat (11 hommes) et une section (31 hommes) ont été implantés le long de la frontière dans des conditions parfois difficiles. Leurs positions dépendaient, essentiellement, du terrain et certains étaient à quelques centaines de mètres de la frontière alors que d’autres, étaient implantés à seulement quelques kilomètres.

En effet, la plupart des postes ont été installés, au départ, dans des guitounes et au fur et à mesure des possibilités et des opportunités, les militaires ont occupé soit des constructions abandonnées que les soldats eux-mêmes ont rafistolées, réparées ou agrandies et badigeonnées, soit ils ont construit eux-mêmes leur poste utilisant les matériaux trouvés sur place ( la pierre, le mortier composé de terre et de paille, les branchages  d’arbres pour la toiture) ; pour un petit nombre, ils ont utilisé les fermes des colons français qui ont été nationalisées avant terme du fait de leur proximité de la frontière; en fait, soixante postes partant de la mer Méditerranée, au nord et allant au sud, jusqu’au Grand Erg Oriental, à Bordj El Khadhra, veillaient jour et nuit, été comme hiver, sur nos frontières ;  c’étaient les postes suivants:

1-Secteur du 2e Bataillon (gouvernorat de Jendouba) :

1- Ain Baccouch, 2- Ain Saïda, 3-Fej el Kahla (Babouch), 4-Adissa, 5-Rouii,

6-Ain Sarouia, 7-Sidi Kaddour 8-BouDhalaa ; 9-Souk Halima, 10-El Ghorra,

11-Ain Soltane,  12-El Faija, 13-El Gueliaa,14-Sraia,15-Giani Zini,16-Ferme Dubois.

2 – Secteur du 8° Bataillon (gouvernorat du Kef):

17-Ain Zana, 18-Oued Zitoun,19-Ain Oum Jera, 20-Sakiet Sidi Youssef, 21-Ain Kerma, 22-Oued El Malah, 23-El Biar (sidi Rabah), 24-El Gouaten (il s’agit d’un poste composé de quelques guitounes et installé au pied du jebel Sidi Ahmed auquel cette appellation a été donnée), 25-Sidi Ahmed, 26-Bou-ghanem, 27-El Felta, 28-Bir Hamida, 29-Bou Jabeur, 30- Jerissa, 31-Kalaa Jerdaa( Kalaa Khasba).

3 – Secteur du 3e Bataillon (gouvernorat de Kasserine) :

32-Loubira, 33-Sraï, 34-Hydra, 35-Remila,36-AinBouderias, 37-Bouchebka,

38-Tamesmida, 39-Dernaya, 40-Kchem el Kelb, 41-Telept, 42-Bordj oum Ali,

43-Feriana.

4 – Secteur du 4e Bataillon (gouvernorat de Gafsa) :

44-Om el Ksab, 45-Foum el Khanga, 46-Midès, 47-Tamerza,48-Chbika,

49-Redeyef, 50-Métlaoui, 51-Hazoua,

5- Secteur des Unités sahariennes (gouvernorats de Gabès et de Médenine): à partir de juillet 1958:

52-Rjim Maatoug, 53-Bir El Gonna, 54-Bir Aouine, 55-Garaat Sabeur,56-Tiaret,

57-Mchiguig, 58-Bordj Leboeuf (Bordj Bourguiba), 59-Fort Saint (Bordj El Khadra), 60- Remada.

Ces postes qui ont été maintenus jusqu’en 1962, date de l’indépendance de l’Algérie, ont été, avec le temps, agrandis et aménagés. Bien sûr, ils ont tous fait l’objet de travaux d’organisation de terrain avec des tranchées de protection et de circulation entre les casemates et les positions de tir et pour la protection contre les tirs d’artillerie ou de mortiers venant de l’autre côté de la frontière, à titre de provocation ou d’intimidation.

Ces postes, étant donné leur importance, devraient être commandés par des officiers. Cela ne fut guère possible du fait du manque d’encadrement des officiers et nous étions heureux de trouver des sous-officiers pour le faire. Certains postes ont même été confiés à des caporaux qui, en situation régulière, ne devraient commander que des équipes de quatre ou cinq hommes. Les conditions de vie étaient dures mais les soldats avaient quand même des lits de camp en toile. Les soldats recevaient, régulièrement, le ravitaillement et les produits frais étaient fournis tous les trois jours lorsque les moyens de transport étaient disponibles.

Le grand problème auquel les autorités politiques devaient faire face était le manque d’armement pour équiper les personnels des unités créées car les pays occidentaux, par solidarité avec la France, ont décidé de ne pas nous vendre les armes dont nous avions besoin, sous prétexte que cet armement pourrait être délivré à l’ALN algérienne. Heureusement que le Président Nasseur d’Egypte nous a fourni un bateau de fusils «Hakim» avec leurs munitions. Plus tard le Président Tito, de Yougoslavie, nous a délivré des fusils * mauser*, des lance-roquettes et des mortiers. 

Les activités quotidiennes au poste étaient très bien agencées : une partie de l’effectif s’occupait des aménagements de la position, de l’amélioration des postes de combat et de l’instruction, une autre partie effectuait des patrouilles, sur la piste longeant la frontière pour vérifier les poses de mines par les harkis et pistait d’éventuelles infiltrations. Les patrouilles quotidiennes étaient effectuées à pied et étaient d’environ sept à dix kilomètres à l’aller et au retour.

Les congés étaient rares mais le moral était toujours élevé et il n’y a jamais eu de désertion ou d’absence illégale. Un fait important est digne d’être signalé : le contingent de la classe 1958/1 qui a été appelé pour  une année de service, a été maintenu, par nécessité, pendant deux ans, ce qui fait qu’il a effectué trois ans de service en continuant à être payé sous le régime d’appelé. Et le fait important digne d’intérêt est qu’il n’y a pas eu de protestations, de réclamations, de manifestations ou de désertions, à tel point que  ce contingent a marqué de son empreinte l’histoire de l’armée nationale et était, souvent, cité en exemple.

Tous ces jeunes ont fait preuve d’un nationalisme et d’un amour pour la patrie remarquables. Nous, les  jeunes officiers, de retour au pays, début 1958, après avoir terminé notre formation à l’Ecole militaire de St Cyr, avons eu l’honneur de commander des soldats de ce contingent qui, à deux ou trois ans près, avaient le même âge que nous. Une grande complicité était née avec ces jeunes soldats et indépendamment du grand respect qu’ils nous portaient, ils étaient très proches de nous et pendant les moments de repos, il nous arrivait de jouer ensemble au foot, et nous prenions ensemble et régulièrement le même repas, ce qui nous rapprochait les uns des autres, et cela était excellent pour le moral et pour le bon accomplissement de la mission.

J’ai eu la chance de faire partie du groupe d’officiers, composé de sept fantassins et d’un officier du génie qui  a été désigné pour servir au 2e bataillon d’Aïn Draham couvrant les gouvernorats de Souk Larbaa devenue Jendouba et du Kef, avec des compagnies implantées à Aïn Draham, à Ghardimaou, à Souk Larbaa,  au Kef, à Sakiet Sidi Youssef, à Boujabeur ( une mine de plomb désaffectée située à un km de la frontière et à six km de Kalaat Senam),  et un remarquable Centre d’instruction à Tabarka ; celui-ci occupe une très belle caserne qui surplombe la ville et sa plage.

Je me souviens que notre Commandant de Bataillon, le Commandant Lasmar Bouzaiane, chef remarquable et très proche de ses hommes, a eu l’intelligence et la pédagogie nécessaires pour nous détacher, durant quatre mois, au Centre d’instruction, pour nous permettre, comme il l’avait dit lui-même, de nous familiariser avec le commandement en arabe d’une part et d’autre part avec les cadres sous-officiers que nous côtoyons pour la première fois de notre vie. Son idée, ingénieuse, a été très intéressante puisqu’elle nous facilita, énormément, la tâche.

Je n’oublierai jamais que dans ce Centre d’instruction et pour pallier le manque de l’armement adéquat, dans les exercices de combat, le tir du fusil mitrailleur ou de la mitrailleuse était remplacé par le sifflet d’arbitre qui, en ronronnant, faisait un bruit représentant le tir des rafales !

(A suivre)

B.B.

(*) Ancien sous-chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien Officier adjoint  du Commandant du contingent tunisien de l’ONUC (Katanga), ancien gouverneur.

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

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30 % d’augmentation des déchets collectés à Tunis pendant le Ramadan

Les quantités de déchets ménagers collectées dans les gouvernorats du Grand Tunis et acheminées vers la décharge de Borj Chakir ont augmenté de 30 % depuis le début du mois de Ramadan, par rapport au rythme normal de collecte, a déclaré mercredi le ministre de l’Environnement, Habib Abid.

Lors de sa visite dans le gouvernorat de la Manouba, le ministre a souligné dans une déclaration à l’agence TAP que cette augmentation nécessite un renforcement des efforts de la part des municipalités et des structures concernées pour améliorer la gestion des déchets et la situation environnementale du pays.

Il a également exprimé l’engagement du ministère de l’Environnement à fournir le soutien nécessaire aux municipalités, en particulier celles récemment créées, en coordination avec le ministère de l’Intérieur. Il a précisé que l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED) a été autorisée à intervenir pour aider la municipalité de la Manouba à éliminer la décharge illégale située près du complexe sportif. Les préparatifs pour l’aménagement d’un centre de gestion des déchets seront également engagés une fois les démarches foncières nécessaires complétées.

Le ministre s’est ensuite rendu à Ezzeouitina (El Battan) et à Messadine (Borj El Amri), deux des cinq zones du gouvernorat de la Manouba qui ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement. Dans ces zones, les eaux usées sont collectées dans des réservoirs collectifs. Il a annoncé que ces zones seront intégrées au programme de réhabilitation des quartiers populaires.

Abid a, par ailleurs, indiqué que le parc de Borj El Amri sera transformé en espace vert, en plus de la réhabilitation du parc de Jebel Mayana à Tebourba.

Il a également visité le centre de transformation des déchets de Tebourba, où il a pris connaissance des problèmes de déversement des déchets devant le centre, source de nuisances pour les habitants. Il a salué les efforts municipaux visant à résoudre ce problème environnemental.

Enfin, le ministre a rencontré des agriculteurs à Ezzeouitina, qui ont exprimé leurs préoccupations concernant les fuites d’eaux usées affectant leurs exploitations. Il leur a assuré qu’une intervention régulière sera mise en place pour limiter ces fuites provenant du réservoir collectif, en attendant le raccordement de la région au réseau d’assainissement.

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Saisie de 56 tonnes de produits impropres à la consommation

L’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA) a annoncé la saisie de 56 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation à la suite d’opérations de contrôle menées dans plusieurs régions du pays. Cette intervention s’inscrit dans le cadre du renforcement des inspections sanitaires à l’approche du mois de Ramadan, période marquée par une hausse de la consommation et un risque accru d’infractions aux normes de sécurité alimentaire. Les produits saisis comprennent des viandes avariées, des produits laitiers périmés, ainsi que diverses denrées alimentaires non conformes aux réglementations en vigueur. Selon les premiers éléments communiqués par l’Instance, les contrôles ont été effectués en coordination avec les services du ministère du Commerce et les autorités locales, ciblant notamment les marchés, les entrepôts de stockage et certains établissements de distribution. Les autorités ont rappelé l’importance du respect des normes sanitaires pour garantir la sécurité des consommateurs, soulignant que des poursuites judiciaires seront engagées contre les contrevenants. L’Instance nationale de la sécurité sanitaire appelle également les citoyens à faire preuve de vigilance et à signaler toute suspicion de produits non conformes afin d’éviter les risques pour la santé publique.

 

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La consommation de produits pétroliers grimpe en janvier 2025, portée par la production d’électricité

En janvier 2025, la Tunisie a observé une petite hausse de 1 % de la consommation de produits pétroliers par rapport à l’année dernière. Ce léger bond est en grande partie dû à la croissance de la production d’électricité, qui a progressé de 4 % sur l’année.

L’essence, qui affiche une hausse de 3 %, et le gaz de pétrole liquéfié (GPL), qui a augmenté de 11 %, tirent cette tendance à la hausse. Mais c’est surtout le kérosène qui a frappé fort, avec un bond de 22 %, un signe évident de reprise dans le secteur aérien après une période difficile. En revanche, le gasoil et le fuel connaissent un repli, enregistrant des baisses respectives de 4 % et 3 %.

Ce mouvement se reflète également dans les chiffres de la production d’électricité, qui a atteint 1 499 GWh en janvier 2025. Cette hausse de 4 % par rapport à l’an passé repose presque exclusivement sur le gaz naturel, qui alimente plus de 96 % de la production. Et si les importations d’électricité en provenance d’Algérie ont augmenté, elles n’ont encore couvert que 14 % des besoins nationaux.

Derrière ces chiffres, la consommation de gaz naturel a également grimpé de 4 %, représentant désormais 61 % de la demande totale. Sur l’ensemble de l’année, l’utilisation du gaz naturel a progressé de 8 %.

Ces évolutions mettent en lumière un paradoxe : alors que la production d’électricité continue de croître, stimulant la demande en énergie, certains segments de consommation, comme le gasoil et le fuel, marquent le pas, témoignant de tendances opposées au sein du secteur énergétique.

 

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Le Centre International d’Astronomie annonce l’impossibilité de voir le croissant de l’Aïd al-Fitr le 29 mars 2025

Le Centre International d’Astronomie a précisé aujourd’hui que l’observation du croissant de lune marquant l’entrée du mois de Chawwal et l’Aïd al-Fitr 2025, prévue pour le 29 mars, est impossible, en raison de circonstances astronomiques particulières.

Dans un communiqué officiel, le Centre a expliqué que pour les pays qui exigent une observation visuelle confirmée du croissant, la durée du mois de Ramadan devrait être de 30 jours. En conséquence, l’Aïd al-Fitr serait célébré le lundi 31 mars dans ces pays.

Cependant, une conjonction lunaire se produira le samedi 29 mars, avant le coucher du soleil. Le Centre a précisé que le coucher de la lune se fera après celui du soleil dans les régions centrales et occidentales du monde islamique. Une telle configuration conduit généralement certains pays à annoncer le début du mois de Shawwal le jour suivant. Ainsi, il n’est pas exclu que l’Aïd al-Fitr soit observé dans certains pays le dimanche 30 mars.

L’institution a souligné qu’il est scientifiquement impossible de voir le croissant de lune le samedi 29 mars, même avec les technologies les plus avancées d’observation astronomique. L’une de ces technologies est la caméra CCD (Charge-Coupled Device), capable de capturer des images du croissant même en plein jour grâce à sa haute résolution. Le Centre a indiqué que la distance entre la lune et le soleil au coucher du soleil le 29 mars sera de 1,5 degré à l’est du monde arabe, et d’environ 3 degrés à l’ouest. Ces valeurs rendent toute observation impossible, même avec cette technologie de pointe. À l’œil nu, aucune observation confirmée du croissant n’a jamais été effectuée lorsque la distance entre la lune et le soleil était inférieure à 7,6 degrés. L’utilisation de télescopes ne permettrait pas non plus de voir le croissant à moins de 6,0 degrés.

En outre, pour illustrer l’impossibilité d’observer le croissant, le Centre a rappelé que la Terre connaîtra une éclipse solaire partielle le samedi 29 mars, qui sera visible dans certaines régions de l’ouest du monde arabe, telles que la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Une éclipse solaire est un phénomène visible à l’œil nu qui sert de preuve supplémentaire que le croissant de lune ne pourra pas être observé à ce moment-là.

Le Centre a également mis en garde contre les témoignages erronés qui pourraient circuler le 29 mars concernant des observations fictives du croissant de lune. Il a précisé que toute déclaration à ce sujet serait une erreur manifeste, soulignant l’importance de s’appuyer sur des observations scientifiques rigoureuses.

 

La Presse avec Agences

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La situation du criquet pèlerin en Tunisie sous contrôle, selon le ministère de l’Agriculture

La propagation du criquet pèlerin en Tunisie est actuellement “sous contrôle”, a indiqué Mouna Mhafdhi, ingénieur principal à la direction phytosanitaire et du contrôle des intrants agricoles au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Selon elle, ce ravageur est présent dans plusieurs régions, notamment à Tataouine (entre Remada et Dehiba), dans le parc national de Sidi Toui et ses environs, à Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine), ainsi qu’à Rjim Maâtoug dans le gouvernorat de Kébili.

Lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère pour faire le point sur la situation, Mhafdhi a précisé que 204,5 hectares dans les régions de Dehiba et Remada, dans le gouvernorat de Tataouine, ont été traités par voie terrestre, tandis que la Société nationale de la protection des végétaux a traité 50 hectares à Remada à l’aide d’hélicoptères. À la date du 18 mars 2025, ces traitements ont permis de limiter la propagation du ravageur.

Dans le cadre des efforts déployés, 14 hectares ont été traités à proximité du parc de Sidi Toui, en plus d’un programme de traitement biologique au sein du parc de la délégation de Ben Guerdane. Quatre hectares ont également été traités dans la délégation de Rjim Maâtoug, dans le gouvernorat de Kébili.

Mhafdhi a souligné que le ministère de l’Agriculture et les parties concernées poursuivent leurs efforts pour stopper la prolifération des criquets et maximiser l’efficacité des traitements, en privilégiant les pulvérisations de nuit ou au petit matin, moments où les criquets attendent la levée du soleil pour se déplacer.

La lutte contre ce fléau a été qualifiée de mission nationale par la responsable, qui a précisé que le Conseil suprême de lutte contre les criquets inclut la participation de plusieurs ministères, à savoir la Défense, l’Intérieur, les Affaires étrangères, l’Agriculture, l’Environnement, l’Économie, le Transport, les Finances et la Santé.

Mhafdhi a également expliqué que les criquets ne se reproduisent pas en Tunisie, mais proviennent principalement des pays voisins, notamment la Libye et l’Algérie, du fait des vents forts récents. Elle a précisé que la prolifération des criquets en Libye et en Algérie est actuellement confinée aux zones du sud et du centre, et qu’ils ne représentent pas un risque immédiat pour les régions du nord de la Tunisie, en particulier en prévision de la saison céréalière 2025.

Le plan national d’urgence contre les criquets concerne toutes les régions du pays, tant au nord qu’au sud, et prévoit plusieurs scénarios de lutte en fonction de l’évolution de la situation. Mhafdhi a rappelé que des mécanismes de diagnostic et de suivi continu sont en place, avec la publication de bulletins mensuels pour suivre les mouvements des criquets et l’évolution de la situation dans les pays voisins, notamment la Libye, qui fait face à des essaims anormaux depuis octobre 2024.

Le ministère s’attache également à organiser des cycles de formation sur la lutte contre les criquets, principalement dans les régions du sud et du centre, telles que Médenine, Tataouine, Gabès, Kébili et Tozeur, qui sont les premières et deuxièmes lignes de défense contre ce fléau.

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Mahdia : Le projet Sebkha Ben Ghayadha démarre en 2027

Les travaux du projet d’aménagement de la Sebkha Ben Ghayadha, dans le gouvernorat de Mahdia, devraient débuter au début de l’année 2027, a annoncé la ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Sara Zaafrani Zenzri, lors d’une séance plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ce mardi, en réponse à une question posée par le député Ahmed Ben Nour (Bloc des Libres).

L’appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation de ce projet sera lancé en avril 2026. Les résultats de cet appel seront publiés en août 2026, a précisé la ministre, en ajoutant que le bureau d’études débutera ses travaux dès avril 2025.

L’objectif principal de ce projet est d’améliorer l’assainissement et de favoriser le développement social et économique de la ville de Mahdia. Il prévoit la création d’une nouvelle cité touristique respectueuse de l’environnement, située sur la côte sud-ouest de la ville, à proximité de la Sebkha.

En octobre 2023, la commission supérieure pour l’accélération des projets publics a donné son aval pour que ce projet soit éligible à l’investissement, et a pris les mesures nécessaires pour sélectionner rapidement les investisseurs afin d’entamer les travaux dans les meilleurs délais.

Dans le cadre de ce projet, l’Instance Générale de Partenariat Public-Privé (IGPPP) a mandaté, en janvier 2025, un bureau d’expertise pour sélectionner une banque d’affaires ou un consortium de bureaux d’études. L’objectif est d’accompagner l’État tunisien dans le choix d’un partenaire stratégique pour la réalisation du projet en partenariat public-privé. L’instance a lancé l’appel d’offres le 24 février dernier, avec une date limite de soumission des offres fixée au 11 avril 2025.

S’étendant sur une superficie de 142 hectares, le projet d’aménagement de la Sebkha Ben Ghayadha a pour ambition de nettoyer une lagune d’eau stagnante saumâtre, de préparer le terrain pour l’aménagement urbain, et de créer une nouvelle zone touristique intégrée autour d’une lagune de 26 hectares.

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Lancement de projets : L’ONE invite les diplômés à adhérer au programme Waad

L’Organisation Nationale des Entrepreneurs (ONE) a invité les diplômés des universités et des centres de formation professionnelle à rejoindre la première promotion du programme « Waad » qui vise à accompagner les jeunes dans le lancement de projets innovants.  

L’association a expliqué sur sa page officielle que ce programme est un parcours intégré qui combine formation, mentorat et financement et qui s’étend sur cinq mois. Des ateliers de formation pratique en gestion d’entreprise, marketing, finance et autres sont prévus. 

 Ce programme prévoit un accompagnement des jeunes  diplômés à chaque étape de leur projet qui seront assistés par des experts et des spécialistes. Outre leur apprentissage des procédures légales qu’ils doivent suivre,  ils bénéficieront également d’opportunités de financement, de mise en réseau avec des investisseurs et des partenaires, ainsi que d’un suivi après le lancement de leurs projets .

 Il convient de noter que l’Organisation nationale des entrepreneurs avait lancé, la semaine dernière, le programme « Waad » pour soutenir les jeunes entrepreneurs en Tunisie, en présence d’un groupe de personnalités actives dans le domaine de l’entrepreneuriat en Tunisie, telles que certains responsables d’universités publiques et privées, des investisseurs, des représentants d’un certain nombre d’institutions publiques, ainsi qu’un certain nombre d’ambassadeurs et de représentants de missions diplomatiques.

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Kasserine-assassinat de Haroun Dhibi , âgé de quatre ans : le principal suspect risque la peine capitale

« L’assassinat du petit Haroun Dhibi, âgé de quatre ans, qualifié de meurtre avec préméditation, conformément aux articles 201 et 202 du Code pénal, est passible de la peine de mort s’il est prouvé que l’auteur était sain d’esprit, mais si le contraire est prouvé, il sera placé dans un hôpital spécialisé dans les maladies mentales et psychologiques jusqu’à sa guérison », a déclaré Imed Amri, premier substitut du procureur de la République et porte-parole des tribunaux de Kasserine.

Dans une déclaration à la TAP mercredi, Amri a indiqué que deux personnes ont été arrêtées dans cette affaire et déférées devant le juge d’instruction, qui a délivré un mandat de dépôt pour l’auteur du crime âgé de 21 ans, tandis que son complice, un enfant mineur de 13 ans, a été maintenu en liberté, après que l’agresseur soit revenu sur sa déclaration, avouant qu’il a commis ce crime sans complices.

Il a ajouté que le juge d’instruction a eu recours à un certain nombre de tests pour déterminer si le suspect avait consommé des stupéfiants au moment de commettre son acte odieux, en raison de ses déclarations contradictoires et peu claires.

L’agresseur est titulaire d’une carte d’handicap délivrée par les Affaires Sociales, et une enquête est actuellement en cours pour vérifier son authenticité ainsi la manière dont elle a été délivrée, en plus de soumettre le principal suspect à une commission médicale au sein de l’hôpital universitaire Hédi Chaker à Sfax afin de déterminer son état mental Le premier substitut du procureur a noté que le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Kasserine poursuit l’examen de l’affaire, en attendant les résultats des analyses du rapport médical sur l’état de santé du suspect.

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Nabeul : début de la récolte des fleurs d’oranger bigaradier, la production estimée à 2000 tonnes

Depuis environ une semaine, la récolte et la distillation des fleurs d’oranger bigaradier ont commencé dans la plupart des villes de la région de Nabeul, qui connaît, avec l’arrivée du printemps, une activité intense, accompagnée de l’odeur enivrante des fleurs.

Selon les estimations de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche maritime de Nabeul, la production de cette saison, lancée à la mi-mars et qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois d’avril, pourrait atteindre 2000 tonnes. Cette prévision représente une augmentation d’environ 10 % par rapport à l’année précédente.

Cependant, malgré cette dynamique de production, les producteurs de fleurs d’oranger bigaradier continuent de faire face à de nombreuses difficultés qui se répètent chaque saison. L’une des préoccupations majeures demeure l’augmentation des coûts de production, alors que les prix de vente stagnent. Au cours des cinq dernières saisons, le prix de vente n’a pas dépassé 18 dinars pour une charge de 4 kg, et dans certains cas, il est même descendu à 12 dinars.

Dans ce contexte, les agriculteurs appellent à l’instauration d’un prix minimum prenant en compte l’augmentation continue des coûts de production. Ils soulignent également la nécessité de trouver des solutions aux problèmes structurels du secteur, qui reste un pilier économique et culturel de la région. Les surfaces cultivées en fleurs d’oranger bigaradier dépassent les 400 hectares, principalement dans les délégations de Bouargoub, Beni Khiar, Dar Chaâbane El Fehri et Nabeul.

Les producteurs réclament également des mesures concrètes de la part des autorités compétentes pour organiser et structurer le secteur. Ils insistent sur la nécessité de limiter l’influence des propriétaires des unités de transformation, de lutter contre la spéculation et de garantir une régulation du marché. À cet égard, ils demandent la multiplication des points de vente et l’instauration d’une tarification qui couvre les coûts de production.

Les producteurs de fleurs d’oranger bigaradier espèrent ainsi que des solutions seront trouvées pour préserver la compétitivité de ce secteur clé, tout en garantissant une rémunération équitable des agriculteurs.

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