Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

L’Office des Céréales investit 6 millions de dinars dans la digitalisation de la collecte des céréales

L’Office des Céréales consacrera un investissement de 6 millions de dinars (MD) pour la digitalisation de l’opération de collecte, afin de faciliter la connexion entre l’Office et ses quelque 200 centres de collecte, a annoncé Salwa Ben Hadid Zouari, Présidente Directrice Générale de l’Office des Céréales.

La digitalisation de cette opération s’inscrit dans le cadre du programme ambitieux de modernisation de la filière céréalière tunisienne. Ce projet vise à améliorer l’efficacité de la collecte et à renforcer la gestion des données, selon la responsable qui s’exprimait lors d’une interview accordée à l’agence TAP.

La modernisation comprend également la réhabilitation des centres de collecte. À ce propos, Ben Hadid Zouari a rappelé la récente mesure gouvernementale, qui a ajouté un nouvel article à l’arrêté conjoint du 21 juin 2023, signé par les ministres de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, de l’Économie et de la Planification, et du Commerce et du Développement des Exportations. Cet article prolonge de deux à cinq ans le délai accordé aux centres de collecte pour se conformer aux nouvelles normes prévues dans le cahier des charges de l’activité de collecte des céréales.

Cette extension de délai permettra aux centres de collecte de réhabiliter leurs installations et de respecter les conditions exigées par la réglementation, garantissant ainsi leur fonctionnement conforme aux textes législatifs et contractuels. Après l’expiration du délai de cinq ans, toute non-conformité entraînera l’arrêt de l’activité du centre concerné, sur décision du ministre de l’Agriculture, suite à un rapport des autorités compétentes de l’Office des Céréales.

Parallèlement, l’Office prévoit l’acquisition de 60 nouveaux wagons, pour lesquels un appel d’offres sera lancé prochainement. Il envisage également la réhabilitation des embranchements ferroviaires des silos de Radés, Bizerte, Gabès et Bir El Kassâa, pour un montant total de 5,37 millions de dinars, soit environ 1,6 million d’euros.

L’Office des Céréales a également prévu la création d’une unité de tararage, avec un investissement de 12,361 millions de dinars (environ 4 millions de dollars), incluant une chambre frigorifique. Cette unité jouera un rôle crucial dans les préparatifs de la saison des semis, a précisé la responsable.

Dans un autre registre, l’Office des Céréales mène actuellement une étude approfondie sur la consommation de céréales en Tunisie, afin d’évaluer les besoins réels du pays en la matière.

Le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec le ministère du Commerce, programme également la numérisation complète de la filière céréalière, de la production à la consommation, avec un investissement estimé à 2,5 millions de dollars.

Un recensement général agricole est par ailleurs en cours pour collecter des données précises, permettant ainsi de mieux orienter les projets de développement agricoles. La mise à jour de la carte agricole du pays est également une priorité, afin d’identifier les zones les plus adaptées à la culture des céréales, particulièrement face aux enjeux liés aux changements climatiques.

Ben Hadid Zouari a souligné l’importance de renforcer la recherche scientifique pour développer des variétés de céréales adaptées au climat tunisien, capables de résister au stress hydrique, afin d’améliorer la productivité et la production. À cet égard, un partenariat pourrait être envisagé avec la Russie et l’Institut National de Recherche Agronomique de Tunisie (INRAT) pour la création de semences plus résistantes à la sécheresse.

Enfin, la responsable a évoqué la nécessité d’encourager les grandes cultures, en soutenant les agriculteurs, notamment en réévaluant les superficies allouées aux grandes cultures, qui ont diminué de 1 400 hectares à 1 000 hectares actuellement.

L’article L’Office des Céréales investit 6 millions de dinars dans la digitalisation de la collecte des céréales est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Foot – Qualifs-Mondial 2026 (Zone Afrique) : résultats des matchs de la 5e journée joués mercredi

Résultats des matchs de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde-2026 de football, joués mercredi.

Résultats des matchs du 19 mars:

Groupe H : Libéria – Tunisie 0-1

Groupe D : Eswatini – Cameroun 0-0

Groupe I : République Centrafricaine – Madagascar 1-4

Programme des matchs de Jeudi 20 mars:

Groupe G : Mozambique – Ouganda (17h00)

Groupe C : Zimbabwe – Bénin (17h00)

Groupe A : Sierra Leone – Guinée-Bissau (17h00)

Groupe D : Cap-Vert – Maurice (17h00)

Libye – Angola (20h00)

Groupe H : Malawi – Namibie (17h00)

Groupe F : Gabon – Seychelles (20h00)

Gambie – Kenya (20h00)

Groupe I : Comores – Mali (20h00)

Vendredi 21 mars:

Groupe G : Botswana – Algérie (14h00)

Guinée – Somalie (22h00)

Groupe H : Guinée équatoriale – Sao Tomé et Principe (14h00)

Groupe C : Rwanda – Nigeria (14h00)

Afrique du Sud – Lesotho (17h00)

Groupe A : Burkina Faso – Djibouti (17h00)

Ethiopie – Egypte (20h00)

Groupe B : RD Congo – Soudan du Sud (17h00)

Groupe I : Ghana – Tchad (20h00)

Groupe F : Burundi – Côte d’Ivoire (20h00)

Groupe E : Niger – Maroc (22h30)

Samedi 22 mars:

Groupe B : Togo – Mauritanie (17h00)

Soudan – Sénégal (20h00)

Tanzanie – Congo (annulé en raison de la suspension de la fédération congolaise par la FIFA)

L’article Foot – Qualifs-Mondial 2026 (Zone Afrique) : résultats des matchs de la 5e journée joués mercredi est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Biben El Medina : Un voyage interactif au cœur de la mémoire et de la modernité

La médina de Tunis s’est parée d’une lumière exceptionnelle dans la soirée du mercredi 19 mars 2025, inaugurant la troisième édition de « Biben El Medina », une expérience immersive où la technologie réinvente l’histoire et où l’industrie créative revisite la mémoire, offrant un regard artistique contemporain sur la ville ancienne.

L’événement a été officiellement inauguré par la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, à Dar Hussein, siège de l’Institut national du patrimoine (INP), ainsi que dans plusieurs monuments et édifices historiques de la médina de Tunis. Organisée par le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE), en collaboration avec l’Institut national du patrimoine, cette manifestation en sons et en lumières se poursuivra jusqu’au 23 mars 2025.

Suivant le parcours interactif, la ministre a assisté à un spectacle du hakawati (conteur) avant de se rendre au « Marché des startups », où plusieurs projets numériques innovants mettant en valeur le patrimoine culturel national ont été présentés.

Elle s’est ensuite rendue sur la place de la mosquée El Ksar, où elle a découvert l’expérience du laboratoire créatif itinérant « Madad », avant de visiter « Dar el-sfaksia », qui abrite « Légendes de la Médina », une exposition de photographies générées par intelligence artificielle.

A l’Institut national du patrimoine -Dar Hussein-, le spectacle musical interactif « Electro Koufi » a proposé un voyage à travers l’histoire et l’évolution de l’écriture, où la lettre et la calligraphie deviennent un guide à travers le temps.

Elle a également assisté à des projections numériques et à une présentation sur l’histoire de Tunis et de ses portes emblématiques donnée par l’historien Abdessattar Amamou.

A Dar El Haddad, -siège de la division muséographique- a été présenté le projet « Alissa » revisitant les légendes mythologiques en réalité augmentée.

Dans une déclaration à la presse, la ministre a souligné l’importance de telles initiatives pour sensibiliser les jeunes générations à la richesse historique et civilisationnelle du pays, en s’appuyant sur les nouvelles technologies. Elle a également mis l’accent sur le soutien apporté aux startups culturelles, qui participent activement à la valorisation du patrimoine à travers des expériences numériques immersives, contribuant ainsi à mettre en valeur la médina et ses monuments de manière pédagogique et innovante.

Pendant cinq soirées ramadanesques, les visiteurs sont invités à parcourir un itinéraire interactif à travers des sites emblématiques, où projections, mapping, spectacles, vibrations et expériences numériques et sonores offrent un regard nouveau sur des lieux chargés d’histoire. De la coupole Abdallah at-Tarjuman à la Tombe du Soldat inconnu, de la Kasbah à Bab Bhar…autant de symboles d’histoire et d’architecture, se métamorphosent sous l’effet des jeux d’ombres, de lumières et de sons, offrant une odyssée immersive au cœur de la médina de Tunis.

L’article Biben El Medina : Un voyage interactif au cœur de la mémoire et de la modernité est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Musique : « Rai Roots-Hommage à Ahmed Zergui »

Deux soirées à l’Institut français de Tunis et au Théâtre municipal de Sousse sont une invitation à découvrir l’univers d’Ahmed Zergui, artiste qui n’a pas eu la reconnaissance qu’il  mérite et dont le style reste encore trop méconnu du grand public. 

Le projet «Rai Roots-Hommage à Ahmed Zergui», porté par le chanteur et guitariste algérien Jamel Reffes, sera donné le 24 mars 2025 (22h00) à l’Institut français de Tunis (IFT) et le 25 mars (21h00) au Théâtre municipal de Sousse. Réunissant divers musiciens, notamment de l’Orchestre national de Barbès, le projet, ayant vu le jour lors d’une résidence et un concert de restitution à la Cité de la musique de Marseille, dans le cadre du festival «Semaine du Rai» en mars 2022, est un hommage au «Rai Old School», et au rai algérien en général, inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco en 2022.

Les deux soirées sont une invitation à découvrir l’univers d’Ahmed Zergui, de son vrai nom Hammam Mohamed, artiste qui n’a pas eu la reconnaissance qu’il mérite et dont le style reste encore trop méconnu du grand public.Auteur compositeur-interprète algérien, né en 1948 à Sidi Bel Abbès, Ahmed Zergui, considéré comme l’un des pionniers du rai «électrique», a introduit les premières guitares électriques et l’usage de la pédale «Wah Wah» au moment où cette musique populaire algérienne se modernisait en intégrant de nouveaux instruments comme l’accordéon ou la trompette. 

Sa carrière s’arrêta brusquement en 1983, par un tragique accident de la circulation. Il laissa une discographie riche et des morceaux qui furent repris par la suite par de nombreux artistes rai comme Cheb Khaled qui chantait ses fameux «Ya Chaba» ou «Delali ha delali». Avant les deux concerts de Tunis et de Sousse, sera projeté le film documentaire «A Little for my heart a little for my god» (1994) de la Suédoise Brita Landoff, qui raconte l’histoire d’un orchestre de femmes algériennes à Oran durant la guerre civile des années 90.

L’article Musique : « Rai Roots-Hommage à Ahmed Zergui » est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

La situation du criquet pèlerin en Tunisie sous contrôle, selon le ministère de l’Agriculture

La propagation du criquet pèlerin en Tunisie est actuellement “sous contrôle”, a indiqué Mouna Mhafdhi, ingénieur principal à la direction phytosanitaire et du contrôle des intrants agricoles au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Selon elle, ce ravageur est présent dans plusieurs régions, notamment à Tataouine (entre Remada et Dehiba), dans le parc national de Sidi Toui et ses environs, à Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine), ainsi qu’à Rjim Maâtoug dans le gouvernorat de Kébili.

Lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère pour faire le point sur la situation, Mhafdhi a précisé que 204,5 hectares dans les régions de Dehiba et Remada, dans le gouvernorat de Tataouine, ont été traités par voie terrestre, tandis que la Société nationale de la protection des végétaux a traité 50 hectares à Remada à l’aide d’hélicoptères. À la date du 18 mars 2025, ces traitements ont permis de limiter la propagation du ravageur.

Dans le cadre des efforts déployés, 14 hectares ont été traités à proximité du parc de Sidi Toui, en plus d’un programme de traitement biologique au sein du parc de la délégation de Ben Guerdane. Quatre hectares ont également été traités dans la délégation de Rjim Maâtoug, dans le gouvernorat de Kébili.

Mhafdhi a souligné que le ministère de l’Agriculture et les parties concernées poursuivent leurs efforts pour stopper la prolifération des criquets et maximiser l’efficacité des traitements, en privilégiant les pulvérisations de nuit ou au petit matin, moments où les criquets attendent la levée du soleil pour se déplacer.

La lutte contre ce fléau a été qualifiée de mission nationale par la responsable, qui a précisé que le Conseil suprême de lutte contre les criquets inclut la participation de plusieurs ministères, à savoir la Défense, l’Intérieur, les Affaires étrangères, l’Agriculture, l’Environnement, l’Économie, le Transport, les Finances et la Santé.

Mhafdhi a également expliqué que les criquets ne se reproduisent pas en Tunisie, mais proviennent principalement des pays voisins, notamment la Libye et l’Algérie, du fait des vents forts récents. Elle a précisé que la prolifération des criquets en Libye et en Algérie est actuellement confinée aux zones du sud et du centre, et qu’ils ne représentent pas un risque immédiat pour les régions du nord de la Tunisie, en particulier en prévision de la saison céréalière 2025.

Le plan national d’urgence contre les criquets concerne toutes les régions du pays, tant au nord qu’au sud, et prévoit plusieurs scénarios de lutte en fonction de l’évolution de la situation. Mhafdhi a rappelé que des mécanismes de diagnostic et de suivi continu sont en place, avec la publication de bulletins mensuels pour suivre les mouvements des criquets et l’évolution de la situation dans les pays voisins, notamment la Libye, qui fait face à des essaims anormaux depuis octobre 2024.

Le ministère s’attache également à organiser des cycles de formation sur la lutte contre les criquets, principalement dans les régions du sud et du centre, telles que Médenine, Tataouine, Gabès, Kébili et Tozeur, qui sont les premières et deuxièmes lignes de défense contre ce fléau.

L’article La situation du criquet pèlerin en Tunisie sous contrôle, selon le ministère de l’Agriculture est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Quand les musées réveillent les mythes : Une ode au féminin intemporel dans l’écrin du Bardo

Sur les traces d’Aphrodite, Isis, Cybèle et autres déesses de la fécondité, de la puissance et de la sagesse, Le Bardo a célébré la femme à travers les âges dans un voyage immersif et sensoriel où les sculptures en marbre et les récits mythologiques ont pris une résonance contemporaine.

Sous les voûtes chargées d’histoire, où résonnent les échos des civilisations passées, le Musée national du Bardo a ouvert ses portes, le temps d’une soirée, à un événement d’exception consacré aux figures féminines mythologiques. Préparée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, l’exposition artistique «Isis, Aphrodite, Cybèle et les autres…» a été inaugurée samedi soir par la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, en présence de nombreuses personnalités du monde artistique, culturel et des médias.

Le musée s’est ainsi transformé en un véritable théâtre de mémoire et de création, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’héritage des grandes figures féminines de l’Antiquité.

Sur les traces d’Aphrodite, Isis, Cybèle et autres déesses de la fécondité, de la puissance et de la sagesse, Le Bardo a célébré la femme à travers les âges dans un voyage immersif et sensoriel où les sculptures en marbre et les récits mythologiques ont pris une résonance contemporaine.

A l’image des grands musées dans le monde, qui accueillent régulièrement des performances artistiques et des défilés de mode, le Musée du Bardo a rejoint cette tradition en offrant à l’assistance un moment où les arts, l’histoire et la mode ont dialogué dans un écrin unique.

Les déesses intemporelles : entre mythe et héritage

Dans l’espace d’exposition du musée, les sculptures en marbre, qui se dressaient comme autant de témoins du passé, lançaient l’invitation à redécouvrir des figures féminines mythiques ayant marqué les civilisations antiques. Phéniciennes, Grecques, Romaines, Phrygiennes, Carthaginoises, Libyques… Isis, Aphrodite, Cybèle, Fortuna, Déméter… autant de noms qui évoquent la force, la beauté et le pouvoir des femmes à travers les âges. Parmi elles, Aphrodite-Vénus, muse de l’amour et de la beauté, Tyché chez les Grecs, Fortuna chez les Romains, Cybèle à Carthage, déesse de la prospérité et du destin, souvent représentée avec les ailes de la Victoire, la couronne crénelée d’une cité, la corne d’abondance et le bouclier de Méduse.

Dans l’armée romaine, elle prenait une forme plus martiale, incarnée dans une statue d’or offerte au premier soldat ayant franchi une muraille ennemie. Cette figure de la force féminine ayant trouvé un écho dans les récits des prêtresses carthaginoises, drapées dans une palla couvrant le corps, évoquant le traditionnel «sefseri» tunisien, meuble un riche parcours muséal qui met en lumière l’importance de la femme dans la transmission des savoirs et des traditions, témoignant d’un héritage qui dépasse les frontières et les époques dans un hommage vibrant à toutes les femmes hier, aujourd’hui et demain.

L’élégance antique et le raffinement moderne au cœur d’un défilé

Outre l’exposition commissariée par l’archéologue Hajer Krimi, dont la scénographie a été confiée à Leila Daami, l’un des moments forts de la soirée a été un défilé de mode d’exception, où l’héritage vestimentaire des impératrices romaines et des figures féminines carthaginoises a pris vie. Orchestré par la créatrice tunisienne Fatma Ben Abdallah, ce spectacle a puisé dans les trésors du passé pour offrir une collection où les coupes fluides et majestueuses se mêlaient à des broderies dorées, évoquant l’opulence des civilisations phénicienne, romaine et carthaginoise.

Les modèles, parées de diadèmes scintillants, drapées dans des étoffes aux reflets chatoyants, ont traversé la salle de Carthage avec une grâce souveraine, celle des reines, déesses, prêtresses ou tout simplement femmes du monde. Entre colonnes antiques et fresques mosaïques millénaires, elles ont offert aux spectateurs une immersion fascinante, à mi-chemin entre la réalité et la légende.

«Depuis des années, je rêvais de voir un défilé de mode au sein d’un musée tunisien, à l’image de ce qui se fait dans les plus grandes capitales du monde. Ce soir, nous avons prouvé que notre patrimoine est un écrin idéal pour raconter des histoires à travers l’art et la mode», confie, avec grande émotion, la créatrice Fatma Ben Abdallah.

A travers cette soirée enchantée par les notes envoûtantes du violon de Yasmine Azaiez, Le Bardo s’est métamorphosé en un lieu où les statues des déesses antiques semblaient s’éveiller, frémissant sous les lumières douces et mystérieuses du musée. Dans cette ambiance magique, Le Bardo a rappelé que les musées ne sont pas de simples gardiens du passé, mais des espaces vivants où l’histoire se réécrit sans cesse, s’épanouissant au rythme du temps et des âmes qui les traversent.

 Sarra Belguith

L’article Quand les musées réveillent les mythes : Une ode au féminin intemporel dans l’écrin du Bardo est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Février 2025 : un mois plus chaud et plus pluvieux que la normale en Tunisie

La température moyenne en Tunisie a atteint 13 °C en février 2025, marquant une hausse de 1,1 °C par rapport à la moyenne de référence de 11,9 °C, selon l’Institut National de la Météorologie (INM) dans un bulletin climatique récent.

Le cumul pluviométrique total du mois s’est élevé à 1 165,1 mm, alors que la normale pour les mêmes stations est de 914,8 mm, soit une augmentation de 127,4 % par rapport à la moyenne mensuelle. À titre de comparaison, le mois de février 2024 avait enregistré un déficit de 20 %, avec un total de 728,3 mm, selon l’INM.

Des températures en hausse sur tout le territoire

Les températures moyennes en février 2025 ont varié entre 8,1 °C à Thala et 15,3 °C à Djerba. La température moyenne nationale, calculée sur 27 stations principales, s’est établie à 13 °C, dépassant de 1,1 °C la moyenne de référence (11,9 °C).

Les températures maximales moyennes ont oscillé entre 11,8 °C à Thala et 20,1 °C à Médenine et El Borma. La température maximale moyenne nationale a atteint 17,9 °C, soit 0,8 °C au-dessus de la normale (17,1 °C).

La température la plus élevée du mois a été enregistrée le 28 février à Médenine, avec 25,1 °C.

Des précipitations records dans plusieurs régions

D’importantes quantités de précipitations ont été enregistrées dans plusieurs régions du pays, à l’exception de l’extrême sud, notamment Remada, Tataouine, El Borma et Médenine, où les cumuls sont restés faibles (généralement inférieurs à 10 mm).

La station la plus arrosée du mois a été Monastir, avec 71,8 mm de précipitations.

À Tozeur, un nouveau record pluviométrique quotidien a été établi le 7 février, avec 52,4 mm, surpassant l’ancien record de 37,4 mm, enregistré le 21 février 2015. Le cumul pluviométrique mensuel de la station a également battu un record, atteignant 64,8 mm, contre 64,3 mm en 2015.

Le même jour, un autre record pluviométrique quotidien a été battu à Matmata, avec 57,6 mm, dépassant largement l’ancien record de 20,2 mm, établi le 8 février 2023. De plus, son précédent record mensuel de février, qui datait de 1993 (36 mm), a été pulvérisé avec un nouveau total de 61,4 mm.

 

L’article Février 2025 : un mois plus chaud et plus pluvieux que la normale en Tunisie est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

L’Office des Céréales programme la construction de nouveaux silos pour le stockage de 120 000 tonnes de céréales

L’Office des Céréales prévoit la construction, d’ici 2027, de nouveaux silos pour le stockage des céréales (blé tendre, blé dur et orge) d’une capacité totale d’environ 120 000 tonnes, d’une valeur de 205 millions de dinars (MD), a annoncé la Présidente Directrice Générale de l’Office des Céréales, Salwa Ben Hadid Zouari.

Lors d’une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, la PDG de l’Office des Céréales a précisé que ces nouveaux silos seront situés dans les régions de Radès (capacité de 40 000 tonnes), de Sousse (58 000 tonnes) et de Sfax (38 000 tonnes).

L’Office des Céréales prévoit également de réhabiliter les silos existants, dont la construction remonte à 1985, avec une capacité de stockage de 206 000 tonnes, pour un montant estimé à 143 MD.

Ce programme de construction de nouveaux silos et de réhabilitation de ceux existants fait partie des réformes de la filière céréalière, a souligné la responsable.

L’objectif, a-t-elle précisé, est d’assurer des capacités de stockage suffisantes pour absorber les quantités de céréales collectées, les conserver dans de bonnes conditions et maintenir le niveau du stock de sécurité, grâce à ces nouvelles capacités de stockage.

En effet, l’Office des Céréales sera en mesure de saisir les opportunités offertes sur le marché international, en réalisant des achats à des prix compétitifs, grâce à ces nouvelles capacités de stockage, a-t-elle ajouté.

Le programme de réhabilitation des silos sera mené progressivement afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement du pays en céréales.

L’infrastructure de stockage de l’Office à l’échelle nationale dispose d’une capacité globale de 508 000 tonnes, réparties entre trois silos portuaires d’une capacité de 74 000 tonnes, huit silos de repli d’une capacité de 168 000 tonnes, et dix silos de repli loués auprès des privés, d’une capacité de 272 000 tonnes. La capacité de stockage auprès des minoteries est de 290 000 tonnes.

Pour la saison 2024-2025, des capacités de stockage additionnelles de 47 500 tonnes ont été recensées, afin de mieux gérer le flux céréalier.

Un budget de 2400 MD prévu pour financer les collecteurs

Le gouvernement a décidé, lors d’un conseil ministériel restreint consacré aux préparatifs de la saison de collecte des céréales pour la récolte 2025, d’organiser des journées de formation sur le stockage en plein air, a indiqué la responsable.

« Le stockage en plein air fait partie des différentes méthodes de stockage. Il est utilisé de manière conjoncturelle, notamment pour l’orge, lorsque les quantités collectées sont importantes », a-t-elle expliqué.

Toutefois, cette technique de stockage nécessite le respect de règles techniques strictes afin de se protéger des variations climatiques, d’où l’importance des sessions de formation à ce sujet », a précisé Ben Hadid.

Par ailleurs, un budget de 2400 millions de dinars est prévu pour financer les collecteurs, actuellement au nombre de 35 (y compris l’Office des Céréales, selon une liste préliminaire).

La responsable a rappelé que ce budget fait partie de la mesure prise par le gouvernement pour permettre à l’Office des Céréales de financer les achats de céréales pour la saison 2025 et de mettre en place une commission chargée de l’examen des demandes d’achat et de leur validation dans un délai ne dépassant pas la mi-avril 2025.

Ainsi, les collecteurs peuvent financer l’achat de céréales auprès des agriculteurs, soit par leurs propres moyens, soit par un financement accordé par l’Office des Céréales, conformément à des conditions bien définies.

À cet égard, elle a précisé que la capacité totale de collecte des céréales pour la saison 2024/2025, dans les zones de production, est estimée à environ 780 000 tonnes, en plus des capacités de collecte additionnelles identifiées, qui s’élèvent à 54 800 tonnes, dans les zones de production des gouvernorats de Béja, Siliana, Jendouba, Bizerte, Kairouan et Zaghouan.

Un programme de transfert des céréales selon les quantités estimées

La responsable a souligné l’importance d’une bonne capacité de stockage au niveau national, notamment en cas de bonne saison céréalière où les quantités collectées dépassent les 900 000 tonnes, afin d’assurer le transfert des céréales collectées des zones de production vers les silos de repli dans les zones de consommation.

Ben Hadid a précisé que lors des périodes de pic, le rythme quotidien de collecte devient plus élevé, avec une capacité de transfert des céréales collectées (par voie ferrée ou par camions, au nombre de 400) de 12 000 tonnes par jour, par rapport à une cadence journalière de 34 000 tonnes, qui pourrait s’étendre sur dix jours.

Elle a rappelé la nouvelle mesure décidée par le conseil ministériel réuni le 10 mars 2025, visant à examiner, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, la suspension du plafonnement de la charge des camions de transport de céréales à 22 tonnes, afin d’optimiser leur capacité de charge.

L’article L’Office des Céréales programme la construction de nouveaux silos pour le stockage de 120 000 tonnes de céréales est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Foot-Mondial 2026 (Eliminatoires/ Zone Afrique/Gr H) : Noureddine Farhati remplace Abdessalem Hallaoui, blessé

Le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a convoqué le gardien de but de l’Union Sportive de Ben Guerdane, Noureddine Farhati, pour remplacer Abdessalem Hallaoui, qui a subi dimanche une blessure musculaire lors de la séance d’entraînement, en prévision de la double confrontation contre le Libéria et le Malawi, les 19 et 24 mars, pour le compte des 5e et 6e journées des qualifications à la Coupe du monde 2026 (groupe H), annonce la Fédération tunisienne de football (FTF).

Hallaoui accompagnera tout de même la sélection tunisienne lors de son voyage, prévu lundi, vers le Libéria, tandis qu’Elías Skhiri sera absent suite à sa blessure survenue dimanche lors du match opposant son équipe, l’Eintracht Francfort, à Bochum en Bundesliga.

Il est à rappeler que la sélection tunisienne effectuera lundi sa dernière séance d’entraînement au stade de la Marsa, avant de s’envoler, l’après-midi, pour la capitale libérienne, à bord d’un avion spécial. Le match contre le Libéria aura lieu mercredi à partir de 17h00 HT.

La Tunisie occupe la première place du groupe H avec 10 points, devant la Namibie (2e, 8 points), le Libéria (3e, 7 points), le Malawi (4e, 6 points), la Guinée équatoriale (5e, 3 points), et Sao Tomé-et-Principe, qui ferme la marche avec zéro point.

Les premiers de chaque groupe seront automatiquement qualifiés pour la phase finale du Mondial 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes (des groupes) participeront à un tournoi de barrage de la CAF. Le vainqueur de ce tournoi de barrage de la CAF disputera ensuite le tournoi de barrage de la FIFA.

L’article Foot-Mondial 2026 (Eliminatoires/ Zone Afrique/Gr H) : Noureddine Farhati remplace Abdessalem Hallaoui, blessé est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Qualifications Mondial 2026 : la Tunisie ne veut rien laisser au hasard

Les joueurs de la sélection tunisienne de football ont souligné, dimanche, l’importance d’obtenir un résultat positif face au Libéria, mercredi prochain à Monrovia, à l’occasion de la 5 journée des qualifications africaines pour la Coupe du monde 2026. Une victoire permettrait à la Tunisie de conserver son leadership du groupe H et de conforter ses chances de qualification.

Dans une déclaration aux médias, l’entraîneur adjoint du onze national, Hammadi Daou, a insisté sur l’importance du volet communication et du renforcement du sentiment de responsabilité chez les joueurs, compte tenu de la courte période de préparation pour les matchs contre le Libéria et le Malawi. “Le public sportif attend un nouveau visage de l’équipe nationale, différent de celui affiché précédemment”, a-t-il déclaré avant la séance d’entraînement au stade annexe de Radès.

Il a souligné que la sélection repose sur un équilibre entre expérience et ambition, afin de créer une combinaison idéale pour relever les défis à venir. “La forme physique et mentale a été déterminante dans le choix des joueurs, en privilégiant des cadres ayant une solide expérience des compétitions continentales”, a ajouté Daou.

De son côté, le défenseur Ali Abdi a mis en avant la nouvelle dynamique au sein de l’équipe nationale après le changement du staff technique. Il a affirmé que les joueurs sont déterminés à tourner la page des récentes difficultés et à entamer un nouveau cycle en vue de la qualification pour le Mondial 2026.

Le milieu de terrain Ferjani Sassi a reconnu que la sélection tunisienne a traversé une période compliquée, marquée par des résultats en demi-teinte. Il estime néanmoins que cette nouvelle ambiance au sein du groupe devrait permettre à l’équipe d’afficher un tout autre visage et d’obtenir les six points en jeu lors des deux prochains matchs, afin de regagner la confiance du public.

Exprimant sa joie de retrouver la sélection, Naim Sliti a confié : “L’équipe me manquait vraiment, et même pendant mon absence, je suivais tout ce qui se passait. Heureusement, nous avons réussi à nous qualifier pour la phase finale de la CAN 2025 au Maroc, malgré les difficultés des éliminatoires.” Il a également souligné l’importance du match contre le Libéria, soulignant la puissance physique de l’adversaire et l’obligation de livrer une prestation solide pour obtenir un bon résultat.

La sélection tunisienne effectuera lundi sa dernière séance d’entraînement au stade de la Marsa avant de s’envoler l’après-midi pour Monrovia à bord d’un vol spécial. Le match contre le Libéria aura lieu mercredi à 17h00 (heure tunisienne).

La Tunisie occupe actuellement la première place du groupe H avec 10 points, tandis que le Libéria est troisième avec 7 points.

L’article Qualifications Mondial 2026 : la Tunisie ne veut rien laisser au hasard est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

❌