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TuniChÚque : UTICA incite les opérateurs économiques à adopter cette plateforme pour des transactions sécurisées

L’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) a incitĂ© les opĂ©rateurs Ă©conomiques Ă  adhĂ©rer Ă  la plateforme “TuniChĂšque“.

L’organisation patronale a appelĂ©, ainsi, ses adhĂ©rents Ă  faire preuve de patience et d’engagement dans cette transition, afin de tirer pleinement parti des avantages qu’offre ce dispositif en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et d’efficacitĂ© des transactions commerciales, selon un communiquĂ© conjoint publiĂ©, mardi, par l’UTICA et le Conseil bancaire et financier(CBF).

Et d’ajouter qu’un mois aprĂšs son entrĂ©e en production dans sa nouvelle formule, marquant ainsi l’achĂšvement de sa phase de lancement, la plateforme TuniChĂšque, dĂ©diĂ©e aux transactions par chĂšque, connaĂźt une adoption croissante de la part des acteurs Ă©conomiques.

Le CBF et l’UTICA considĂšrent que TuniChĂšque constitue une avancĂ©e majeure pour la modernisation des moyens de paiement et l’inclusion financiĂšre en Tunisie.

Cette solution innovante et hautement sécurisée permet de vérifier instantanément la régularité du chÚque et la disponibilité des fonds sur le compte du tireur et de réserver immédiatement le montant du chÚque au profit du bénéficiaire, sans frais supplémentaires.

Dans cet objectif, le CBF, en partenariat avec ses membres, a mis en place un dispositif d’accompagnement comprenant une assistance dĂ©diĂ©e aux clients bancaires, notamment aux adhĂ©rents de l’UTICA.

Il comporte, également, des sessions de formation personnalisées pour une meilleure prise en main des nouvelles procédures de traitement des chÚques.

L’UTICA a appelĂ© les opĂ©rateurs Ă©conomiques Ă  contacter le chargĂ© de clientĂšle bancaire ou le Centre de Relations Clients de leur banque pour avoir des informations complĂ©mentaires sur l’utilisation et le traitement des nouvelles formules de chĂšques.

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Eclipse solaire partielle 2025 : quand et oĂč observer le phĂ©nomĂšne en Tunisie

Une éclipse solaire partielle aura lieu samedi 29 mars 2025, lorsque la Lune occultera partiellement le disque solaire. Ce phénomÚne sera visible dans de nombreux pays du monde, selon un communiqué publié mardi par la Cité des Sciences de Tunis .

La CitĂ© des Sciences a fermement mis en garde contre l’observation de l’éclipse partielle Ă  l’Ɠil nu, conseillant d’utiliser des lunettes spĂ©ciales. Elle a prĂ©cisĂ© que la plupart des rĂ©gions tunisiennes situĂ©es Ă  l’ouest de la ligne verte (qui traverse le gouvernorat de Nabeul en direction oblique vers le gouvernorat de Kasserine, comme indiquĂ© sur l’image jointe) observeront une Ă©clipse solaire partielle le matin du samedi 29 mars 2025.

Cependant, l’affaiblissement lumineux sera trĂšs faible, ne dĂ©passant pas 0,0181. Ainsi, la capitale, Tunis, connaĂźtra une occultation du disque solaire ne dĂ©passant pas 0,30 %.

À cette occasion, la CitĂ© des Sciences de Tunis organisera un Ă©vĂ©nement scientifique au cours duquel les diffĂ©rentes phases de l’éclipse seront observĂ©es Ă  partir de 11 heures du matin.

Lors d’une Ă©clipse, le Soleil, la Lune et la Terre s’alignent au moment de la conjonction lunaire, connue sous le nom de “nouvelle lune”. Cependant, durant l’éclipse du 29 mars 2025, l’ombre principale de la Lune ne tombera pas sur la Terre, mais la zone de pĂ©nombre couvrira une partie du globe en direction du pĂŽle Nord, rendant cette Ă©clipse partielle et gĂ©nĂ©ralisĂ©e.

Concernant les horaires, l’éclipse partielle dĂ©butera Ă  08h50 GMT, atteindra son apogĂ©e Ă  10h48 Gmt et prendra fin Ă  12h43 Gmt, selon le mĂȘme communiquĂ©.

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216 Capital investit dans la startup Juridoc pour accélérer la digitalisation des services juridiques en Afrique et au Moyen-Orient

La digitalisation des services juridiques en Tunisie est un levier essentiel pour moderniser l’administration, fluidifier les dĂ©marches et renforcer la transparence. En automatisant les processus et en facilitant l’accĂšs aux services juridiques, elle permet aux entreprises, aux investisseurs et aux citoyens de gagner en efficacitĂ© et en confiance.

Juridoc, une plateforme innovante au service du droit

FondĂ©e en 2021, Juridoc simplifie l’accĂšs aux ressources juridiques grĂące Ă  une base de donnĂ©es complĂšte incluant lĂ©gislation, jurisprudence, doctrine et veille juridique. Son moteur de recherche intelligent, basĂ© sur l’IA gĂ©nĂ©rative, permet aux professionnels du droit, aux entreprises et aux institutions d’optimiser leur travail en accĂ©dant rapidement Ă  des informations fiables et actualisĂ©es.

DĂ©jĂ  implantĂ©e en Tunisie et au SĂ©nĂ©gal, Juridoc enregistre des chiffres impressionnants : plus de 252 000 documents disponibles, 325 000 recherches juridiques abouties et plus de 4 000 utilisateurs payants. Forte de ce succĂšs, la startup ambitionne de dĂ©mocratiser l’accĂšs Ă  l’information juridique sur de nouveaux marchĂ©s.

“Nous sommes convaincus que notre solution rĂ©pond Ă  un besoin crucial des professionnels du droit, non seulement en Tunisie et au SĂ©nĂ©gal, mais Ă©galement Ă  travers toute l’Afrique de l’Ouest et le Moyen-Orient. Nous avons pour ambition d’étendre notre expertise et d’offrir une vĂ©ritable valeur ajoutĂ©e Ă  de nouveaux utilisateurs.” – Kais Assali, co-fondateur et CEO de Juridoc.

Une levée de fonds pour accélérer le développement international
Juridoc a rĂ©cemment bouclĂ© un tour de table menĂ© par 216 Capital et Go Big Partners, pour soutenir son dĂ©veloppement en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient. Ces fonds permettront Ă  la startup de :

  • Renforcer son infrastructure technologique, afin d’optimiser les performances de son moteur de recherche basĂ© sur l’IA.
  • Enrichir sa base de donnĂ©es avec des contenus juridiques adaptĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s locales des nouveaux marchĂ©s.
  • Soutenir ses efforts commerciaux et marketing pour accĂ©lĂ©rer l’adoption de la plateforme.

“Cet investissement s’inscrit dans notre vision d’accompagner les startups Ă  fort potentiel qui transforment des secteurs stratĂ©giques grĂące au digital. Nous sommes ravis de soutenir Juridoc dans sa croissance et de contribuer Ă  moderniser l’accĂšs Ă  l’information juridique sur des marchĂ©s Ă  forte demande. –  a affirmĂ© Dhekra Khelifi, Partner Ă  216 Capital Ventures.

(De gauche Ă  droite, de haut en bas) Aziz Chalghaf (Go Big Partners), Anis Wahabi(Juridoc),Maya BOUREGHDA (Juridoc), Hassen Arfaoui (216 Capital), Aymen Mbarek (Go Big Partners), Kais Assali (Juridoc), Dhekra Khelifi (216 Capital)

Aujourd’hui, Juridoc couvre le droit tunisien, sĂ©nĂ©galais, ainsi que les rĂ©glementations OHADA, UEMOA, CEDEAO, et ambitionne d’élargir encore son champ d’action. Avec cette levĂ©e de fonds, la startup marque une nouvelle Ă©tape dans sa mission : rendre le droit plus accessible, structurĂ© et efficace pour tous.

 

A propos de 216 CAPITAL :

FondĂ©e Ă  Tunis en 2021 par une Ă©quipe d’entrepreneurs et d’investisseurs, 216 CAPITAL est une sociĂ©tĂ© de Venture Capital spĂ©cialisĂ©e dans l’investissement Seed/Early dans les entreprises technologiques. 216 CAPITAL investit auprĂšs d’entrepreneurs dĂ©terminĂ©s et crĂ©atifs qui construisent des entreprises disruptives.

Pour en savoir plus : www.216capital.vc

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StratĂ©gie culturelle Ă  l’horizon 2035 : Innovation, excellence et valorisation du patrimoine

Les diffĂ©rentes suggestions pour l’élaboration d’une vision stratĂ©gique cohĂ©rente pour l’organisation du secteur culturel Ă  l’horizon 2035, ainsi que les grandes orientations dans les diffĂ©rents domaines artistiques visant Ă  enrichir davantage les contenus crĂ©atifs, ont Ă©tĂ© Ă  l’ordre du jour d’une sĂ©ance de travail prĂ©sidĂ©e hier, lundi, par la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, en prĂ©sence des responsables des programmes du ministĂšre.

La sĂ©ance a permis d’examiner la situation actuelle de l’action culturelle, en mettant en lumiĂšre les points forts et les faiblesses des diffĂ©rentes directions centrales et institutions publiques sous tutelle du ministĂšre. Les problĂ©matiques juridiques, structurelles et conjoncturelles ont Ă©galement Ă©tĂ© abordĂ©es, dans le but d’identifier des solutions efficaces.

Les discussions ont également porté sur les mécanismes de gestion, de valorisation, de préservation et de promotion du patrimoine, ainsi que sur la nécessité de développer des infrastructures et des contenus culturels plus innovants et attractifs.

Par ailleurs, l’accent a Ă©tĂ© mis sur les moyens d’établir un modĂšle de dĂ©veloppement culturel fondĂ© sur l’excellence, l’innovation et la crĂ©ation de valeur ajoutĂ©e, en instaurant un cadre juridique structurant et moderne pour le secteur culturel.

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Sfax : plus de 40 artisans rĂ©unis pour la premiĂšre Ă©dition du Salon “Ramadan de l’artisanat”

La premiĂšre Ă©dition du Salon “Ramadan de l’artisanat”, inaugurĂ© dimanche au palais des expositions de Sfax, se poursuit jusqu’au 26 mars, avec la participation d’une quarantaine d’artisans venus de huit gouvernorats.

Le salon, qui s’étend sur une superficie de 1400 m2, se tient Ă  l’initiative du Commissariat rĂ©gional de l’artisanat et l’Association des expositions et confĂ©rences internationales de Sfax.

Il comprend une cinquantaine de stands liĂ©s Ă  diverses spĂ©cialitĂ©s dont notamment l’habit traditionnel pour femmes et hommes, les meubles artisanaux, l’argenterie, la distillation des fleurs, les mĂ©taux sculptĂ©s, la broderie Ă  la main et la fabrication des cierges et bougies.

ParallĂšlement au salon, un autre Ă©vĂ©nement “Caravane Night” se tient Ă  la foire de Sfax jusqu’au 29 mars, avec la participation de 25 chefs cuisiniers spĂ©cialisĂ©s dans la prĂ©paration de plats internationaux.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP, la reprĂ©sentante du Commissariat rĂ©gional de l’artisanat Ă  Sfax, Amel Drira a indiquĂ© que plusieurs professionnels, grossistes, exportateurs, dĂ©corateurs, reprĂ©sentants de plateformes de commerce Ă©lectronique, des centrales d’achat et des grands espaces commerciaux ainsi que des diplomates des pays frĂšres et amis accrĂ©ditĂ©s en Tunisie ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  visiter le salon afin de contribuer Ă  la promotion des produits et articles artisanaux tunisiens exposĂ©s.

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Tunisie : KaĂŻs SaĂŻed ordonne le lancement des travaux de quatre hĂŽpitaux dĂšs le mois prochain

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a soulignĂ©, lors de sa rĂ©union tenue, lundi au palais de Carthage, avec la ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra ZĂąafarani Zenzri, l’importance de dĂ©marrer, au cours du mois prochain, les travaux de construction d’hĂŽpitaux Ă  Jelma, Haffouz, Makthar et Ghardimaou, lesquels (hĂŽpitaux) devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans le cadre de l’accord conclu entre la Tunisie et le Fonds koweĂŻtien pour le dĂ©veloppement Ă©conomique arabe (KFAED).

Le chef de l’Etat a Ă©galement soulignĂ© que le lancement des travaux de construction de ces projets, aura lieu aprĂšs l’accomplissement des Ă©tudes dans les dĂ©lais, a indiquĂ© la prĂ©sidence de la RĂ©publique dans un communiquĂ©.

Le prĂ©sident de la RĂ©publique a, par ailleurs mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’élaborer d’autres projets dans un certain nombre de rĂ©gions du pats , en coordination avec le ministĂšre de la SantĂ© et d’accĂ©lĂ©rer l’achĂšvement d’un certain nombre de projets bloquĂ©s depuis plusieurs annĂ©es dans le domaine de l’infrastructure en gĂ©nĂ©ral.

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Finances publiques : KaĂŻs SaĂŻed veut impliquer les banques dans la reconstruction des services publics

La marche des services et des institutions relevant du ministĂšre des Finances, ont Ă©tĂ© au centre d’une rĂ©union tenue, lundi, au Palais de Carthage, entre le prĂ©sident de la RĂ©publique KaĂŻs SaĂŻed et la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi.

A cette occasion, le chef de l’Etat a donnĂ© ses instructions pour tenir compte de toutes les dĂ©penses d’urgence et supplĂ©mentaires au niveau de la finance publique et impliquer les banques publiques et privĂ©es dans les efforts dĂ©ployĂ©s aujourd’hui par l’État pour la reconstruction de plusieurs services publiques, rapporte un communiquĂ© de la PrĂ©sidence.

Le prĂ©sident SaĂŻed a rĂ©itĂ©rĂ© la nĂ©cessitĂ© du compter sur soi dans le cadre des choix nationaux et d’une fiscalitĂ© juste, afin de rĂ©pondre aux aspirations du peuple tunisien dans tous les domaines.

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RĂ©forme du sport en Tunisie : vers plus de transparence et un cadre juridique clair

Le président de la République, Kaies Saïed, a reçu, lundi, au palais de Carthage, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali.

Selon la page officielle de la prĂ©sidence de la RĂ©publique, l’entretien a portĂ© sur le projet de loi des structures sportives. A cet Ă©gard, le chef de l’Etat a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de garantir la transparence totale de ces nouvelles lĂ©gislations, Ă  l’instar d’autres domaines. Il a Ă©galement soulignĂ© l’importance d’établir un cadre juridique clair et prĂ©cis pour certaines spĂ©cialitĂ©s sportives, car le systĂšme actuel n’est plus acceptable. En effet, il est ni clairement professionnel ni amateur, et cette ambiguĂŻtĂ© a conduit Ă  de nombreux abus et Ă  de diffĂ©rentes formes de corruption.

Le prĂ©sident de la RĂ©publique a, Ă©galement, Ă©voquĂ© la situation de nombreuses infrastructures sportives Ă  travers le pays dont la citĂ© olympique d’El Menzah, le stade Zouiten et bien d’autres. Il a soulignĂ© que la dĂ©gradation de ces installations n’est pas due uniquement au manque d’entretien et de sauvegarde, mais qu’il s’agissait d’une planification prĂ©alable visant Ă  mettre la main sur ces espaces. Il a affirmĂ© qu’il est nĂ©cessaire de faire face Ă  cette situation, dĂ©clarant que “ceux qui ont organisĂ© cela doivent ĂȘtre tenus responsables et ceux qui retardent le lancement des projets doivent Ă©galement en assumer la responsabilitĂ© et ne doivent pas rester impunis”.

SaĂŻed a, par ailleurs, rappelĂ© que la Tunisie regorge de champions capables de hisser haut le drapeau national lors des grandes manifestations sportives internationales et rĂ©gionales, ajoutant que “cela a Ă©tĂ© le cas par le passĂ©, en dĂ©pit du manque d’infrastructure”.

“Il suffit de fournir aux jeunes de tout le pays les moyens nĂ©cessaires, accompagnĂ©s de lĂ©gislations appropriĂ©es, pour que le drapeau national flotte fiĂšrement partout”, a-t-il dit.

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Baisse du prix du pĂ©trole : Une aubaine pour l’économie tunisienne ?

PĂ©troleC’est une simple opĂ©ration de calcul. Le gouvernement tunisien a calculĂ© son budget Ă©conomique sur la base de l’hypothĂšse d’un prix moyen du baril de Brent Ă  77,4 dollars. Or, depuis janvier 2025, la tendance est Ă  la baisse. Le prix du baril est en train de fluctuer entre 72 et 70 dollars le baril. Cette baisse est confirmĂ©e par les projections de la Banque mondiale qui estime que ce trend baissier va se poursuivre durant l’annĂ©e 2025 Ă  cause entre autres la baisse de la production en Chine.

Pour l’institution de Bretton Wood’, « les marchĂ©s mondiaux du pĂ©trole devraient connaĂźtre un dĂ©sĂ©quilibre majeur entre l’offre et la demande. Dans son rapport sur cette question, elle indique que « la production mondiale de pĂ©trole devrait surpasser la demande d’environ 1,2 million de barils par jour en moyenne en 2025. Un tel surplus, observĂ© seulement deux fois auparavant – en 1998 et 2020 – pourrait faire baisser les prix des matiĂšres premiĂšres Ă  leur niveau le plus bas depuis cinq ans Â».

“Gagner un milliard de dinars grĂące au pĂ©trole ? Un coup de chance plus qu’une stratĂ©gie.”

 

Commentant ce trend baissier du prix du pĂ©trole l’économiste et universitaire Ridha Chkoundali, estime que cette tendance « pourrait allĂ©ger considĂ©rablement les tensions sur les finances publiques. ConcrĂštement, pour l’économiste « Si cette tendance se maintient jusqu’à la fin de l’annĂ©e, cela reprĂ©sentera un gain de prĂšs d’un milliard de dinars pour le budget de l’État Â».

Ce montant aurait normalement servi pour financer en devises les importations de produits énergétiques.

L’économiste, qui publiait son point de vue su sa page facebook, perçoit dans cette opportunitĂ© deux avantages.

Le premier consiste Ă  allĂ©ger la pression sur les finances publiques. Pour lui,  ce surplus budgĂ©taire inattendu permettra de renforcer les rĂ©serves en devises du pays et de stabiliser le dinar face aux monnaies Ă©trangĂšres. « C’est comme si la Tunisie bĂ©nĂ©ficiait d’un don extĂ©rieur », a-t-il Ă©crit.

“Le pĂ©trole bon marchĂ© est un avantage, tant que les tensions gĂ©opolitiques ne font pas tout basculer.”

 

Le second porte sur les effets positifs que pourrait avoir cet Ă©ventuel surplus budgĂ©taire sur  l’économie rĂ©elle. “Le maintien des prix de l’énergie Ă  un niveau bas limiterait les pressions inflationnistes et favoriserait une baisse du taux directeur de la Banque centrale. « Une rĂ©duction des taux d’intĂ©rĂȘt encouragerait l’investissement et soutiendrait la crĂ©ation de richesses », prĂ©cise Chkoundali.

L’économiste a tenu Ă  prĂ©ciser que ce scĂ©nario de trend baissier du prix du pĂ©trole demeure fragile et provisoire. Il rappelle que les prix du pĂ©trole sont influencĂ©s par de nombreux facteurs, notamment les tensions gĂ©opolitiques et les stratĂ©gies des grandes puissances pĂ©troliĂšres. Les sanctions occidentales contre la Russie et l’Iran, ainsi que les politiques de production de l’OPEP+, pourraient faire remonter les prix.

À l’inverse, une accalmie dans le conflit ukrainien ou une augmentation de la production de pĂ©trole de schiste aux États-Unis pourraient les tirer vers le bas.

ABS

EN BREF

Baisse du prix du pétrole : Une opportunité pour la Tunisie ?

đŸ”č Prix du baril : Entre 70 et 72 $ depuis janvier 2025 (contre une prĂ©vision budgĂ©taire Ă  77,4 $).
đŸ”č Impact budgĂ©taire : Un gain potentiel de 1 milliard de dinars pour les finances publiques.

Effets Ă©conomiques attendus :

  • Renforcement des rĂ©serves en devises.
  • Stabilisation du dinar.
  • PossibilitĂ© de baisse des taux d’intĂ©rĂȘt et stimulation des investissements.
  • Un scĂ©nario fragile : Les tensions gĂ©opolitiques et les dĂ©cisions de l’OPEP+ pourraient inverser cette tendance.

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RSE en Tunisie : Les entreprises sont-elles vraiment responsables ?

Au temps du Bourguibisme, le combattant suprĂȘme (Bourguiba) qualifiait les entrepreneurs privĂ©s tunisiens de l’époque  d'”affairistes”, c’est-Ă -dire de personnes prĂ©occupĂ©es par le profit et enclins Ă  faire des affaires sans scrupule. Le PrĂ©sident Ben Ali, son successeur n’a pas mĂ©nagĂ© Ă  son tour cette catĂ©gorie d’acteurs sociaux. Il les qualifiait de “chasseurs de primes et de subventions”.

Malheureusement, ces Ă©tiquettes perdurent encore jusqu’à nos jours comme en tĂ©moignent les rĂ©sultats de certaines enquĂȘtes.

A l’origine de ce discours rĂ©ducteur entretenu Ă  l’endroit des entrepreneurs, l’absence d’une culture entrepreneuriale. Celle lĂ  mĂȘme qui favorise la concrĂ©tisation d’un ensemble de valeurs concrĂštes, notamment l’innovation, l’engagement, la crĂ©ativitĂ©, la responsabilitĂ© sociĂ©tale et autres. L’ultime finalitĂ© Ă©tant  de consacrer dans la sociĂ©tĂ© la lĂ©gitimitĂ© sociale du mĂ©tier d’entrepreneur ainsi qu’à donner Ă  ce dernier une image plus crĂ©dible.

Nous sommes amenĂ©s Ă  remettre Ă  l’esprit ces qualitatifs d’antan au regard des rĂ©sultats  d’un rĂ©cent baromĂštre sur la maturitĂ© de la durabilitĂ© au sein des entreprises exportatrices, et ce, Ă  l’occasion d’un sĂ©minaire organisĂ©, au mois de fĂ©vrier 2025,  par la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT), en partenariat avec le programme suisse de promotion de l’importation (SIPPO), sur le thĂšme : « Mesurer pour agir, agir pour durer».

Objectif recherchĂ© des organisateurs : mesurer le degrĂ© d’intĂ©gration des pratiques durables au sein des entreprises exportatrices. Parmi ces pratiques figure en bonne place la ResponsabilitĂ© sociale de l’entreprise (RSE), une pratique pourtant en vigueur, depuis les annĂ©es 50 et mĂȘme bien avant.

La RSE date depuis les annĂ©es 50 et mĂȘme bien avant

Au temps de la colonisation française en Tunisie, la pratique Ă©tait exercĂ©e. Les firmes privĂ©es  chargĂ©es de la construction de grands ouvrages, barrages et autres,  Ă©difiaient parallĂšlement et en accompagnement de ces ouvrages,  des villages ex nihilo, des Ă©coles, des Ă©tablissements sanitaires et d’autres Ă©quipements collectifs (cas des barrages de Beni M’tir et de MellĂšgue au nord ouest de Tunisie).

En thĂ©orie le concept de RSE dĂ©signe la responsabilitĂ© d’une entreprise Ă©conomique Ă  l’égard de la sociĂ©tĂ©. C’est une notion mise en avant par des organisations de consommateurs, des partisans du dĂ©veloppement durable et de l’intĂ©gration de l’éthique morale dans l’économie.

Les révélations du baromÚtre

Pour revenir aux rĂ©sultats du baromĂštre prĂ©citĂ© et Ă  propos justement de RSE,  ces derniers nous apprennent que sur 62 entreprises sondĂ©es, “seules 18 % des entreprises du secteur agroalimentaire tunisien ont mis en place une dĂ©marche structurĂ©e de responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises (RSE), tandis que 80 % ignorent encore l’existence de la loi RSE adoptĂ©e en 2018”.

Plus inquiĂ©tant encore, les rĂ©sultats du baromĂštre nous informent Ă©galement d’un manque criant d’engagement structurĂ© en matiĂšre de RSE. “38 % des entreprises sondĂ©es n’ont aucune connaissance du concept, tandis que 56 % n’en perçoivent pas encore l’importance”.

Plus inquiétant encore, aucune entreprise du panel ne détient un label certifiant ses engagements en matiÚre de RSE.

InterpellĂ©es lors de l’exĂ©cution de ce baromĂštre, sur les raisons qui les ont empĂȘchĂ©es d’adopter cette pratique durable, les entreprises interrogĂ©es Ă©voquent : le manque d’information, l’absence d’un cadre lĂ©gal clair, le dĂ©ficit d’appui public et des moyens financiers insuffisants.

Avec ces rĂ©vĂ©lations arrachĂ©es -bien arrachĂ©es- Ă  la faveur d’un financement suisse, les responsabilitĂ©s sont, dĂ©sormais, dĂ©limitĂ©es. Les rĂ©gimes clientĂ©listes ne se sont jamais prĂ©occupĂ©s de la durabilitĂ© des entreprises et de leur rayonnement sur leur environnement. Ils assument aujourd’hui la responsabilitĂ© des dĂ©gĂąts.

Abou SARRA

EN BREF

BaromĂštre sur la RSE (2025, CCIT & SIPPO)

18 % des entreprises agroalimentaires ont une démarche RSE
80 % ignorent la loi RSE de 2018
38 % ne connaissent pas le concept
56 % n’en perçoivent pas l’importance
0 % de labels certifiants

Freins identifiés

  • Manque d’information
  • Absence de cadre lĂ©gal clair
  • DĂ©ficit d’appui public et financier

Conclusion : La culture entrepreneuriale et la responsabilitĂ© sociĂ©tale doivent ĂȘtre renforcĂ©es pour assurer la durabilitĂ© des entreprises.

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Soirée Rock Expérimental au Théùtre El Hamra avec Rocks Midnight Pin le 22 Mars

Le ThĂ©Ăątre El Hamra-ThĂ©Ăątre de tous les arts- accueille dans la soirĂ©e du 22 mars le collectif de musiciens Rocks Midnight Pin avec au programme ses deux projets : “Implosion/Mazel Ghodwa” et “Geno-suite”.

Surfant sur diffĂ©rents genres du rock alternatif au tribal en passant par l’expĂ©rimental, le groupe fondĂ© en 2014, se compose de Mina Achir au chant, Saifeddine Nessib au chant et Ă  la guitare, de Ahmed Gara Ă  la basse et SĂ©lim Bouladi Ă  la Batterie. Depuis sa crĂ©ation, le groupe Ă©volue sur la scĂšne rock dans plusieurs rĂ©gions (Tunis, Hammamet, Sousse, Monastir, Jendouba
).

Son premier album “Implosion” sorti en 2022, rassemble des titres en arabe et en anglais sur la santĂ© mentale et les valeurs d’une gĂ©nĂ©ration dĂ©senchantĂ©e, en quĂȘte de sens. Son deuxiĂšme projet “The Geno-suite” est un EP de titres engagĂ©s.

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Exposition “Écrire en français” à Bizerte : Un voyage à travers les mots et les cultures

“Ecrire en français. Histoires de langues, voyages de mots” est l’intitulĂ© d’une exposition qui se dĂ©roulera Ă  l’Alliance Française de Bizerte du 20 mars au 14 avril 2025.

OrganisĂ©e par l’Alliance française de Paris en 2024, l’exposition a permis de dĂ©couvrir l’histoire de 100 autrices et auteurs venu(e)s du monde entier, qui ont toutes et tous choisi la langue française comme moyen d’expression et de transmission.

A travers des citations tirĂ©es de leurs ouvrages et des tĂ©moignages Ă©crits et vidĂ©os inĂ©dits, une multitude de parcours et d’expĂ©riences ont Ă©tĂ© mis en lumiĂšre par Bernard Magnier, journaliste et Ă©crivain français et Sabyl Ghoussoub, Ă©crivain, journaliste, photographe et commissaire d’exposition.

Pour cette escale en Tunisie, l’exposition met en lumiĂšre des Ă©crivain(e)s venus des quatre coins du monde : Buenos Aires, Tokyo, Kaboul, Dakar, Beyrouth, SaĂŻgon
Autant de villes parfois Ă©loignĂ©es de la sphĂšre francophone, mais oĂč la langue française a pourtant marquĂ© leur parcours de maniĂšre indĂ©lĂ©bile. Entre destin, hasard, histoires personnelles et collectives, ces autrices et auteurs se sont appropriĂ© le français Ă  travers des drames, des amours, des rencontres.

Pourquoi ont-ils choisi d’écrire en français ? Comment l’ont-ils reçue, apprise, façonnĂ©e, enrichie ? L’exposition explore ces questions Ă  travers une approche multimĂ©dia immersive : extraits d’Ɠuvres, citations, entretiens filmĂ©s exclusifs, sĂ©lectionnĂ©s par Bernard Magnier et Sabyl Ghoussoub.

Des visites guidĂ©es et des ateliers spĂ©cialement conçus pour les scolaires seront organisĂ©s Ă  l’Alliance Française de Bizerte.

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Bourse de Tunis : Le TUNINDEX en hausse de 0,43% avec STAR et BH Leasing en tĂȘte

Le marchĂ© boursier a clĂŽturĂ© la sĂ©ance du lundi sur une note haussiĂšre. L’indice de rĂ©fĂ©rence a pris 0,43 % Ă  10 841,74 points, dans un volume modeste de 6,1 MD, selon l’intermĂ©diaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre STAR a chapeautĂ© le palmarĂšs de la sĂ©ance. L’action de l’assureur a progressĂ© de 4,5 % Ă  211,580 D, dans un flux relativement soutenu de 386 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions, le titre CIMENTS DE BIZERTE a figurĂ© parmi les plus grands perdants de la sĂ©ance. L’action de la cimenterie a reculĂ© de 2,6 % Ă  0,370 D.

Le titre BH LEASING est reparti Ă  la hausse. L’action du loueur s’est offert un gain de 4,4 % Ă  4,300 D. La valeur a animĂ© le marchĂ© avec des Ă©changes de 20 mille dinars.

Le titre SOTUVER a été le titre le plus échangé sur la séance. Le titre du verrier a terminé la séance sur une avancée de 1,1 % à 14,400 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,1 MD, soit 17 % du volume échangé sur la cote.

Le titre EURO-CYCLES s’est placĂ© en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur des cycles a lĂąchĂ© 3,2 % Ă  14,320 D dans un maigre flux de 36 mille dinars sur la sĂ©ance.

 

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Tunisie : Février 2025, un mois marqué par des températures plus chaudes et un excédent de pluie record

La tempĂ©rature moyenne a atteint 13°C, pour toute la Tunisie durant le mois de fĂ©vrier 2025, soit une hausse de +1,1°c par rapport Ă  la moyenne de rĂ©fĂ©rence qui est de 11,9C, indique l’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie (INM), dans un bulletin climatique publiĂ© rĂ©cemment.

Le bilan pluviomĂ©trique total du mois a Ă©tĂ© de 1165,1 mm, alors que la normale pour les mĂȘmes stations est 914,8 mm ce qui reprĂ©sente une hausse de 127,4% par rapport Ă  la normale du mois. Le bilan pluviomĂ©trique du mois de FĂ©vrier 2024 a Ă©tĂ© dĂ©ficitaire de 20%, Ă  728,3 mm, selon l’INM.

Les températures moyennes, pendant le mois de février 2025, ont varié entre 8,1 °C à Thala et 15,3°C à Djerba. Quant à la température moyenne nationale calculée aux niveaux des 27 stations principales, elle a été de 13 °C, soit une hausse (+1,1°c), par rapport à la moyenne de référence qui est de 11,9°c.

Les tempĂ©ratures maximales moyennes ont variĂ© entre 11,8°C Ă  Thala et 20,1°C Ă  Mednine et Elborma. Quant Ă  la tempĂ©rature maximale moyenne nationale (27 stations principales), elle a atteint 17,9 °C, supĂ©rieure Ă  la moyenne de rĂ©fĂ©rence pour les mĂȘmes stations (17,1 °C) avec une diffĂ©rence de +0,8 °C.

La température maximale la plus élevée en février a été de 25,1°C et a été enregistrée à la station de Médenine le 28 du mois.

Des quantitĂ©s importantes de prĂ©cipitations ont Ă©tĂ© enregistrĂ© dans plusieurs rĂ©gions du pays Ă  l’exception de l’extrĂȘme sud : Remeda, Tataouine, Elborma et MĂ©denine, oĂč les prĂ©cipitations ont Ă©tĂ© trĂšs faibles (infĂ©rieures Ă  10 mm en gĂ©nĂ©ral).

La station la plus arrosée durant ce mois était celle de Monastir avec 71,8 mm.

La station de Tozeur a enregistrĂ© un nouveau record pluviomĂ©trique quotidien de 52,4 mm, le 7 du mois, contre l’ancien record de 37,4 mm le 21 fĂ©vrier 2015. Son cumul pluviomĂ©trique mensuel a, en outre, enregistrĂ© un nouveau record de 64,8 mm (dernier record mensuel Ă©tait de 64,3 mm en 2015).

Pendant le mĂȘme jour, un nouveau record pluviomĂ©trique quotidien de 57,6 mm a Ă©tĂ© aussi battu Ă  la station de Matmata le 07 du mois (dernier record 20,2 mm enregistrĂ© le 08/02/2023). De mĂȘme, son ancien record du total pluviomĂ©trique pour le mois de fĂ©vrier 1993, qui Ă©tait de 36 mm, a Ă©tĂ© aussi dĂ©passĂ© cette annĂ©e. Sa nouvelle valeur est dĂ©sormais de 61,4 mm.

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Gafsa : Une cellule régionale pour prévenir la menace des criquets pÚlerins

Une cellule rĂ©gionale de crise pour prĂ©venir l’invasion de criquets pĂšlerins et assurer le suivi de leurs mouvements dans les pays voisins sera crĂ©Ă©e prochainement, selon les dĂ©cisions prises lors d’une rĂ©union de travail tenue rĂ©cemment au siĂšge du gouvernorat de Gafsa.

Cette cellule rĂ©unira des reprĂ©sentants des diffĂ©rentes directions, dĂ©lĂ©gations, municipalitĂ©s et services de sĂ©curitĂ©, ainsi que d’autres unitĂ©s locales, sous la prĂ©sidence des dĂ©lĂ©guĂ©s concernĂ©s, a prĂ©cisĂ©, Ă  l’Agence TAP, Mongi Afi, chargĂ© de la gestion au commissariat rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole (CRDA).

Il a Ă©galement prĂ©cisĂ© que les dĂ©lĂ©gations frontaliĂšres d’Om El Arayes, Sidi Boubaker, MĂ©tlaoui et Redeyef ont Ă©tĂ© dotĂ©es de 200 litres de pesticides pour faire face Ă  cette menace en cas d’arrivĂ©e des criquets.

Le ministĂšre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche a rĂ©cemment fait savoir, dans un communiquĂ©, que de petits groupes de criquets pĂšlerins ont Ă©tĂ© observĂ©s Ă  Dehiba, dans le gouvernorat de Tataouine, Ă  la suite des vents du sud qui ont soufflĂ© sur la rĂ©gion.

Le ministĂšre prĂ©cise que ces observations font suite Ă  la propagation de criquets pĂšlerins dans certains pays du Sahel et d’Afrique du Nord, notamment en Libye, oĂč une invasion est actuellement en cours en raison de conditions climatiques favorables Ă  leur reproduction, telles que les pluies et la vĂ©gĂ©tation luxuriante.

AprĂšs des inspections menĂ©es par l’équipe technique dĂ©pĂȘchĂ©e sur le terrain, le ministĂšre a soulignĂ© qu’il ne s’agissait pas d’essaims de criquets, mais de groupes isolĂ©s qui, pour le moment, ne reprĂ©sentent aucune menace pour la vĂ©gĂ©tation de la rĂ©gion.

Le ministĂšre a Ă©galement confirmĂ© que les Ă©quipes techniques poursuivent leur surveillance continue de la rĂ©gion afin de suivre l’évolution des mouvements des criquets.

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Décarbonisation des bùtiments : un défi mondial freiné par le manque de financements

Un nombre croissant de pays s’efforcent de dĂ©carboniser les bĂątiments, mais la lenteur des progrĂšs et des financements met en pĂ©ril les objectifs climatiques mondiaux, constate le rapport annuel sur le secteur des bĂątiments et de la construction, rendu public aujourd’hui par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Alliance mondiale pour les bĂątiments et la construction (GlobalABC).

En dĂ©pit des progrĂšs et de la tendance vers la dĂ©carbonisation, le secteur du bĂątiment et de la construction demeure un facteur clĂ© de la crise climatique, puisqu’il consomme 32 % de l’énergie mondiale et contribue Ă  34 % des Ă©missions mondiales de CO2.

IntitulĂ© “Not just another brick in the wall” (Pas juste une autre brique dans le mur), ce rapport, qui met en Ă©vidence les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans le cadre des objectifs climatiques mondiaux connexes, appelle Ă  une plus grande ambition sur six dĂ©fis, notamment les codes Ă©nergĂ©tiques des bĂątiments, les Ă©nergies renouvelables et le financement.

“En adoptant des codes Ă©nergĂ©tiques obligatoires pour les bĂątiments alignĂ©s sur des Ă©missions nettes zĂ©ro, des normes de performance obligatoires et en saisissant les investissements dans l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, l’intensitĂ© Ă©nergĂ©tique du secteur a Ă©tĂ© rĂ©duite de prĂšs de 10 %, tandis que la part des Ă©nergies renouvelables dans la demande d’énergie finale a augmentĂ© de prĂšs de 5 %”, indique le rapport.

Des mesures supplĂ©mentaires telles que les pratiques de construction circulaire sont recommandĂ©es, puisque le secteur dĂ©pend de matĂ©riaux tels que le ciment et l’acier, qui sont responsables de 18 % des Ă©missions mondiales et constituent une source majeure de dĂ©chets de construction.

D’autres mesures, dont les baux verts (accords pour l’amĂ©lioration de la performance environnementale des bĂątiments), la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique des bĂątiments existants et l’utilisation de matĂ©riaux Ă  faible teneur en carbone peuvent encore rĂ©duire la consommation d’énergie du secteur, amĂ©liorer la gestion des dĂ©chets et rĂ©duire les Ă©missions en gĂ©nĂ©ral.

“Étant donnĂ© que prĂšs de la moitiĂ© des bĂątiments qui existeront dans le monde d’ici 2050 n’ont pas encore Ă©tĂ© construits, l’adoption de codes de construction ambitieux en matiĂšre d’énergie est essentielle”, note le rapport.

Cependant, les données indiquent un déclin récent de mesures trÚs efficaces telles que les installations de pompes à chaleur et plus de 50 % des surfaces nouvellement construites dans les économies émergentes et en développement ne sont toujours pas couvertes par des codes de construction.

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Illuminations d’El-Halfaouine” : Une soirĂ©e thĂ©Ăątrale entre rĂ©volte et enchantement

Entre des cris de douleur, Ă©chos des camps palestiniens, et voix portĂ©es par une quĂȘte incessante de justice et d’un lendemain meilleur, la troisiĂšme soirĂ©e du rendez-vous ramadanesque du ThĂ©Ăątre national tunisien “Illuminations d’El-Halfaouine” organisĂ©e dans la soirĂ©e du dimanche 16 mars 2025, a Ă©tĂ© marquĂ©e par une performance bouleversante, un thĂ©Ăątre de rue qui a plongĂ© le public au cƓur des camps de rĂ©fugiĂ©s palestiniens.

IntitulĂ©e “Camp des rĂ©fugiĂ©s”, mise en scĂšne par Talal Ayoub et produite par l’Association Culture et Arts Sahloul de Hammam Sousse, la piĂšce a dressĂ© un tableau poignant de l’exil et de la rĂ©sistance.

Dans un dĂ©cor Ă©vocateur, les jeunes comĂ©diens ont incarnĂ© la douleur d’un peuple dĂ©racinĂ©, donnant vie aux rĂ©cits poignants de ceux qui ont fui la guerre et l’oppression. A travers des tĂ©moignages rĂ©els, entrelacĂ©s de vers de l’égyptien Amal Dunqul, surnommĂ© le prience des poĂštes du refus” et le poĂšte d’origine palestinienne Yahia Lababidi, le spectacle a fait vibrer le public au rythme d’une douleur universelle, portĂ©e par une scĂ©nographie immersive qui abolissait la frontiĂšre entre scĂšne et rĂ©alitĂ©.

LaurĂ©ate des prix de la Meilleure scĂ©nographie et de la Meilleure mise en scĂšne lors de la 34Ăšme Ă©dition du Festival National du ThĂ©Ăątre Amateur, la piĂšce porte sur la peur, la famine, les bombardements et l’élan invincible de la rĂ©sistance, faisant l’éhco d’un cri de solidaritĂ© envers Gaza, dĂ©nonçant l’injustice et affirmant le droit Ă  la dignitĂ© et Ă  la libertĂ©.

L’interaction avec le public a culminĂ© dans un moment d’intense ferveur, lorsque, submergĂ©s par l’émotion, les spectateurs ont rĂ©pondu aux acteurs par une ovation vibrante, ponctuĂ©e de slogans en faveur de la Palestine. Dans cet espace scĂ©nique sans frontiĂšres, oĂč l’art et la rĂ©alitĂ© se confondaient, la piĂšce s’est muĂ©e en un cri de rĂ©volte artistique et en un puissant Ă©lan de communion humaine.

Le ThĂ©Ăątre entre rĂ©alitĂ© et rĂȘve

AprĂšs l’intensitĂ© dramatique du premier spectacle, l’atmosphĂšre a basculĂ© dans un univers enchanteur avec “La Reine de la nuit”, une piĂšce pour enfants mise en scĂšne par Hatem Maraoub, inspirĂ©e du conte “La FlĂ»te enchantĂ©e” d’Emmanuel Schikaneder et du cĂ©lĂšbre opĂ©ra de Mozart.

L’histoire suit Pamina, une princesse dĂ©couvrant que la mystĂ©rieuse Reine de la nuit, qu’elle croyait ĂȘtre sa mĂšre, lui cachait la vĂ©ritĂ© sur son passĂ©. Aux cĂŽtĂ©s du prince Tamino et du pĂ©tillant Papageno, elle se lance dans une quĂȘte initiatique oĂč s’affrontent le bien et le mal.

GrĂące Ă  des dĂ©cors fĂ©eriques, une mise en scĂšne rythmĂ©e et des dialogues captivants, les enfants ont Ă©tĂ© transportĂ©s dans un monde oĂč bravoure, amour et justice triomphent. Au-delĂ  de son aspect ludique, cette piĂšce a insufflĂ© aux jeunes spectateurs des valeurs essentielles, rappelant que le courage et la loyautĂ© sont les piliers de toute quĂȘte humaine.

Si ces deux spectacles semblent opposĂ©s par leur tonalitĂ© et leur message, ils partagent pourtant une mĂȘme ambition : faire du thĂ©Ăątre un miroir des rĂ©alitĂ©s humaines et une Ă©chappatoire vers l’espoir.

“Camp des rĂ©fugiĂ©s “a portĂ© un cri d’indignation et de mĂ©moire, une onde de choc face Ă  l’injustice. « La Reine de la nuit », quant Ă  elle, a ouvert une fenĂȘtre sur l’imaginaire, un refuge oĂč la magie du rĂ©cit permet d’apprĂ©hender le monde autrement. Entre cris de dĂ©tresse et contes enchantĂ©s, le thĂ©Ăątre, sous toutes ses formes, se dresse, comme langage intemporel de l’humanitĂ©, pour porter haut la voix des opprimĂ©s.

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L’AĂ©roport Enfidha-Hammamet lance ses premiers vols pour la Omra

L’aĂ©roport international d’Enfidha-Hammamet est fier d’annoncer le lancement de ses tout premiers vols de la Omra, marquant ainsi une nouvelle Ăšre dans la facilitation du voyage vers les Lieux-Saints pour les pĂšlerins.

Cette initiative stratĂ©gique, fruit d’un partenariat Ă©troit avec Saudia Airlines et Kounouz Travel, tĂ©moigne de l’engagement de l’aĂ©roport Ă  miser sur la proximitĂ© pour rĂ©pondre davantage aux besoins et aux exigences des pĂšlerins dans toutes les rĂ©gions du pays,  mais aussi pour promouvoir une offre de transport aĂ©rien moderne, sĂ»r et confortable, rĂ©pondant aux attentes d’une clientĂšle en quĂȘte d’excellence.

Les premiers vols entre Enfidha et Djeddah (JED) sont programmĂ©s le jeudi 20 et vendredi 21 mars 2025, alors que les vols retour MĂ©dine (MED)-Enfidha sont programmĂ©s le mardi 8 et le mercredi 9 avril 2025.

Les vols Enfidha et Djeddah (JED) et MĂ©dine (MED)-Enfidha s’effectueront Ă  bord d’appareils Airbus A330 de derniĂšre gĂ©nĂ©ration, offrant une capacitĂ© comprise entre 360 et 426 siĂšges.

Ces avions, équipés des technologies les plus récentes, assurent non seulement un confort de vol inégalé mais respectent également les normes internationales les plus strictes en matiÚre de sécurité aérienne, garantissant une expérience de voyage sereine et efficace.

Au-delĂ  de l’enrichissement de son rĂ©seau, l’ouverture de ces lignes confirme la volontĂ© l’aĂ©roport d’Enfidha-Hammamet de se positionner comme un vĂ©ritable hub aĂ©rien rĂ©gional, attractif capable d’offrir  des solutions de transport qui incarnent l’excellence et l’innovation au service du tourisme religieux et du dĂ©veloppement rĂ©gional.

 

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