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Arrestation de criminels recherchés à Sousse et Kairouan

Les unités de la garde nationale de M’saken, dans la région de Sousse, ont réussi à intercepter deux individus recherchés par différentes unités de sécurité et structures judiciaires, contre lesquels des peines de prison avaient été prononcées.

Dans un autre volet de cette opération, les unités de la garde nationale de Kairouan ont appréhendé une personne faisant l’objet de sept mandats de recherche émis par diverses autorités sécuritaires et judiciaires, pour son implication dans plusieurs affaires criminelles.

Selon un communiqué diffusé ce dimanche par la direction générale de la garde nationale, les mesures légales nécessaires ont été prises à l’encontre des suspects, après coordination avec le ministère public.

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Fitch Ratings confirme la notation de l’UBCI à ‘CCC+’ malgré un environnement économique difficile en Tunisie

Fitch Ratings a confirmé les notations de défaut d’émetteur (IDR) à long terme en monnaie locale et étrangère de Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) à ‘CCC+’. La notation de viabilité (VR) de la banque a également été maintenue à ‘ccc+’. En parallèle, Fitch a validé les notations nationales à long terme et à court terme de l’établissement à ‘AA-(tun)’ et ‘F1+(tun)’, respectivement, avec des perspectives stables sur la notation nationale à long terme.

Les notations de UBCI sont principalement influencées par sa solvabilité indépendante, reflétée par sa notation de viabilité. Cette évaluation met en lumière la vulnérabilité de la banque à son exposition élevée à la Tunisie, dont la notation souveraine est de ‘CCC+’, et à un environnement d’exploitation difficile. La situation économique complexe de la Tunisie, marquée par des incertitudes politiques et une croissance économique modeste, reste un défi majeur pour l’institution.

Les analystes de Fitch soulignent la forte dépendance de UBCI aux revenus d’intérêts, les prêts aux clients représentant près de 65% de ses actifs. Bien que la banque présente des parts de marché relativement modestes – avec des parts de marché de 2,8% en actifs et 3,3% en dépôts à la fin de 2023 – elle continue d’exploiter un modèle bancaire traditionnel, complété par des services de bancassurance, de banque privée, de leasing, de factoring et de courtage.

En ce qui concerne les perspectives de notations de UBCI, l’agence indique qu’elles restent sensibles à l’évolution de la situation économique en Tunisie. Si la notation souveraine de la Tunisie était révisée à la baisse, les notations de la banque pourraient également subir un abaissement. De plus, des signes de détérioration significative de la qualité des actifs ou un affaiblissement persistant de la rentabilité, entraînant une réduction du ratio de fonds propres de base, pourraient également conduire à un abaissement de la notation.

A l’inverse, une révision à la hausse de la notation souveraine de la Tunisie pourrait entraîner une amélioration de la notation de la banque. Toutefois, les perspectives restent incertaines, compte tenu de la faible solvabilité actuelle de la Tunisie.

En raison de la faible importance systémique de UBCI, Fitch considère que le soutien gouvernemental à la banque serait limité, ce qui se traduit par une notation de soutien gouvernemental (GSR) de ‘pas de soutien’. Une évolution favorable des conditions économiques et un renforcement du soutien gouvernemental pourraient néanmoins entraîner une révision de cette notation.

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Festival de la Chanson Tunisienne : « Le Festival, et après ? »

Une rencontre d’évaluation a eu lieu le jeudi 13 dernier de la 23e édition du Festival de la chanson tunisienne, à la Cité de la Culture. Plusieurs points ont été abordés, notamment la nécessité de soutenir les œuvres des lauréats ainsi que celles des candidats sélectionnés, en favorisant une large diffusion des chansons présentées lors du festival.

En épilogue de la 23e édition du Festival de la chanson tunisienne, qui s’est tenue du 8 au 11 mars 2025, et après une pré-ouverture marquante ayant touché tous les gouvernorats du pays grâce à un « Open-Mic », un événement de grande envergure ayant permis à de nombreux artistes des différentes régions de s’exprimer par cet art si expressif et populaire, dans un esprit de décentralisation de l’acte culturel et musical, le comité d’organisation a prévu une rencontre d’évaluation, jeudi 13 mars 2025, au Théâtre des Jeunes Créateurs, à la Cité de la culture.

Cette rencontre a réuni de nombreux acteurs du secteur musical, tels que musiciens, poètes, compositeurs, chanteurs et journalistes.  

Prenant la parole, M. Tahar Guizani, directeur du festival et président du Comité d’organisation, a présenté les grandes lignes directrices de l’événement, en partageant sa vision du festival et de son engagement envers la chanson tunisienne, et ce, depuis sa nomination à ce poste de responsabilité en octobre dernier.  

Il a expliqué qu’un programme détaillé a été mis en place pour garantir la transparence et le bon déroulement de cette mission, dans le respect des moindres détails. 

M. Guizani a également exprimé sa gratitude envers Mme la ministre des Affaires culturelles, pour la confiance qu’elle lui a accordée, ainsi qu’à Mme Hend Mokrani, directrice générale de l’Etablissement national pour la Promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (Enpfmca), pour son soutien dans les démarches administratives et logistiques.  

En évoquant le déroulement du festival, M. Guizani a souligné le choix du thème du spot de lancement, centré sur la femme (interprétée par Sonia Younsi), mettant en avant son rôle et sa place dans la société. Il a également expliqué le message transmis à travers les éléments visuels, notamment l’aspect vestimentaire traditionnel, l’emplacement symbolique de l’avenue Habib Bourguiba, ainsi que la proximité du Théâtre de la Ville de Tunis, un véritable pilier culturel de notre patrimoine. Le choix d’une heure tardive pour l’événement a également permis une promenade sécurisée, à une heure où les rues de Tunis sont encore animées.  

Concernant la composition du jury, M. Guizani a invité Mme Aïda Niati, membre du jury de sélection et d’attribution des prix, à témoigner de la rigueur et de la transparence avec lesquelles les membres du jury ont procédé, tant pour la sélection des participants que pour la désignation des lauréats.  

Parlant des différents événements programmés lors de cette 23e édition, M. Guizani a évoqué l’Open-Mic du 28 février, qui a eu lieu dans chaque gouvernorat, une initiative marquée par un déroulement sans incident. Il a également mentionné un débat passionnant, tenu le 6 mars, au Centre des musiques arabes et méditerranéennes En-Nejma Ez-Zahra à Sidi Bou Saïd, sur le thème «La chanson, quels horizons ?», réunissant les acteurs du secteur pour discuter de l’avenir de la chanson tunisienne.  

Quant à l’ouverture du festival, le choix du spectacle «Takhaïal» («Imagine») de Karim Thlibi, présenté le 8 mars, à l’occasion de la fête de la femme, a été unanimement salué. L’œuvre, d’un haut niveau esthétique et musical, a été magnifiquement interprétée par un orchestre d’élite dirigé par Mohamed Bouslama.  

Les soirées suivantes, consacrées aux compétitions, ont également été marquées par l’excellence, notamment grâce à la performance de l’Orchestre national de musique sous la direction de Youssef Belhani.  

Le choix des trois invitées d’honneur — Najet Attia, Nawel Ghachem et Nabiha Karaouli — a illustré le prestige atteint par ces artistes, véritables icônes de la chanson tunisienne, tant par leur passé que par leur actualité.  

Lors des échanges qui ont suivi, les participants ont souligné les aspects positifs de cette édition, tout en faisant part de certaines améliorations à apporter pour les prochaines éditions. Parmi les suggestions, Béchir Laqqani a proposé de renforcer l’aura du festival, notamment par un tapis rouge plus visible et un décor plus festif. Karim Trabelsi a également salué la réintroduction de la compétition instrumentale («Maâzoufets») et a suggéré de l’installer de manière encore plus marquante.  

M. Maher Hammami a, quant à lui, proposé un retour partiel du festival au Théâtre de la Ville de Tunis, un lieu symbolique de notre patrimoine culturel, pour certaines soirées. Du côté technique, Ahmed Ben Hassana a évoqué des problèmes de sonorisation, où l’orchestre a parfois dominé la voix des chanteurs, nuisant à la qualité des performances.  

Enfin, Imed Ktata, tout en saluant la réussite de l’édition, a insisté sur l’importance de poursuivre l’action du directeur et de son comité afin de réaliser les objectifs fixés et d’améliorer à la fois la forme et le contenu du festival.  

Mme Hend Mokrani a pris la parole pour répondre à certaines critiques. Elle a précisé que son département ainsi que les autres instances impliquées dans le festival ont mis tout en œuvre pour garantir son succès. Quant au tapis rouge, elle a souligné que l’absence de cet élément solennel ne nuira pas à l’essence même de l’événement. Les décors, les lumières et les écrans géants ont, selon elle, donné une nouvelle dimension à ce festival, offrant ainsi une expérience inédite.  

Enfin, plusieurs points ont été abordés, notamment la nécessité de soutenir les œuvres des lauréats ainsi que celles des candidats sélectionnés, en favorisant une large diffusion des chansons présentées lors du festival. Le rôle des médias et des nouveaux outils de communication est crucial pour la promotion de la chanson tunisienne à l’échelle nationale et internationale.  

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CMF annonce la reprise de la cotation de SOTUVER

Le Conseil du marché financier (CMF) a annoncé la reprise de la négociation des actions de la Société Tunisienne de Verrerie (SOTUVER) en bourse à partir de demain, lundi 17 mars 2025, après avoir été suspendue depuis vendredi 14 mars 2025.

La suspension de la négociation des actions de la Société Tunisienne de Verrerie (SOTUVER) a été décidée par le CMF, suite à la réception par la société d’une offre pour l’acquisition d’actions sous forme de blocs.

Les actionnaires de référence de la société ont confirmé, dans un communiqué publié vendredi, avoir accepté une offre non contraignante d’un investisseur international spécialisé dans l’emballage en verre pour acquérir des actions sous forme de blocs représentant environ 41 % du capital de la société.

Ils ont estimé dans ce communiqué que cette opération constitue un partenariat stratégique visant à accélérer et renforcer le développement de la société. Ils ont précisé que la société vise à finaliser l’acquisition des actions sous forme de blocs avant la fin du troisième trimestre de l’année 2025.

 

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Météo : Brouillard local et conditions modérées sur les côtes

Le temps sera partiellement nuageux dans la plupart des régions dimanche soir, avec la formation de brouillard local en fin de nuit sur les zones orientales du nord et du centre, d’après la dernière mise à jour de l’Institut National de Météorologie.

Le vent soufflera faiblement à modérément du sud-est, et la mer sera légèrement agitée au nord et peu agitée sur les côtes orientales.

Les températures nocturnes varieront entre 8 et 12 degrés dans les régions montagneuses de l’ouest, et entre 13 et 18 degrés dans le reste des régions.

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L’ARP appelle à la clarté avec des questions orales aux ministres de l’Éducation et de l’Équipement

L’Assemblée des représentants du peuple tiendra, la semaine prochaine, deux séances plénières dans le cadre de la procédure de questions de transparence, conformément aux dispositions de l’article 130 du règlement intérieur de l’Assemblée. Ces sessions seront l’occasion pour les parlementaires de poser des questions orales au ministre de l’Éducation et à la ministre de l’Équipement et de l’Habitat.

Selon le programme des activités du mois de mars, publié sur le site officiel de l’ARP, la première séance est prévue pour le mardi 18 mars. Elle sera consacrée au ministre de l’Éducation, qui répondra à sept questions orales.

La deuxième séance, programmée pour le mercredi 19 mars, verra la ministre de l’Équipement et de l’Habitat répondre à huit questions orales des députés.

Au total, huit séances plénières sont prévues pour ce mois de mars, dans le cadre desquelles les membres du gouvernement répondront aux questions posées par les parlementaires. Ces séances sont essentielles pour renforcer la transparence et la responsabilité des actions gouvernementales devant le législateur.

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Démantèlement d’un réseau de vol de récolte d’olives à El Kef : Six arrestations

L’administration générale de la garde nationale a annoncé, dimanche soir, dans un communiqué, la découverte d’un vol au sein d’une entreprise publique située à El Kef, dans le gouvernorat de Sousse.

Selon les informations fournies, les unités de la garde nationale d’El Kef ont mis au jour un vol majeur de récoltes d’olives dans une exploitation publique. Elles ont interpellé six suspects, dont un gardien de l’exploitation et trois ouvriers employés dans l’entreprise, qui sont accusés d’être les auteurs du vol.

Le communiqué précise que les forces de sécurité ont saisi un tracteur agricole appartenant à l’exploitation publique, ainsi que la quantité d’olives dérobée.

Les procédures légales appropriées ont été engagées contre les suspects après coordination avec le procureur de la République.

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MÉMOIRE : TAHAR EL AMOURI

A LA MEMOIRE DE

TAHAR EL AMOURI

10 ans sont passés !

Il y a dix ans, Tahar El Amouri nous quittait, laissant derrière lui un héritage précieux fait de valeurs, d’engagement et de passion. Son souvenir reste gravé dans nos cœurs et continue d’inspirer notre travail au quotidien.

Homme de vision et de leadership, il a su bâtir l’INSTITUT EL AMOURI avec détermination et bienveillance. Ceux qui ont eu la chance de le côtoyer se souviennent de son écoute, de son exigence et de son humanité.

Aujourd’hui, nous lui rendons hommage pour tout ce qu’il a accompli. Son esprit demeure avec nous, et nous poursuivons son œuvre avec respect et fierté.

L’équipe de l’Institut

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MÉMOIRE : TAHAR EL AMOURI

TAHAR EL AMOURI

10 ans déjà…

Nous gardons en nous la chaleur de ton affection, ta droiture, ton indépendance d’esprit, ton sens de la justice, ta générosité et ton humour.

S’écoule le temps, et demeure le flambeau que tu nous as confié.

Annie, ta compagne ; Douja, Mourad et Selim,

tes enfants ; Lila, Yasmine, Louisa, Iris et Ismaël,

tes petits-enfants

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Tunisie : La Ligue des droits de l’homme appelle à une stratégie nationale pour la gestion des flux migratoires

La Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a exhorté les autorités à élaborer une “stratégie nationale claire et transparente” pour encadrer les flux migratoires irréguliers. Dans un communiqué publié ce dimanche, elle insiste sur la nécessité d’une approche basée sur la coopération avec les pays concernés et les organisations internationales, garantissant l’intérêt national, le respect de la souveraineté et les engagements de la Tunisie en matière de droits de l’homme.

L’organisation plaide pour des politiques migratoires “justes et humaines”, qui assurent la sécurité et les droits des migrants, tout en prenant en compte les défis économiques et sociaux du pays. Elle souligne l’importance d’établir des mécanismes juridiques conformes aux engagements internationaux de la Tunisie en matière de droits humains.

Tout en reconnaissant la nécessité d’une approche sécuritaire, la LTDH estime que la gestion de la migration ne peut se limiter à une réponse policière. Elle appelle à une approche globale, respectueuse des lois nationales et des traités internationaux, qui préserve la dignité humaine et la paix sociale.

Coopération avec l’OIM pour le retour volontaire

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré mercredi dernier le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie, Azouz Samri. La réunion a porté sur le suivi des programmes de coopération relatifs au retour volontaire et sécurisé des migrants en situation irrégulière.

Lors de cette rencontre, le ministre a plaidé pour une intensification des campagnes de sensibilisation, afin d’informer les migrants sur les opportunités de réintégration dans leurs pays d’origine. Il a réaffirmé la position de la Tunisie, qui refuse d’être un pays de transit ou de réinstallation pour les migrants en situation irrégulière. Il a également insisté sur la nécessité de garantir un retour volontaire et sécurisé, dans le respect de la dignité humaine et des engagements internationaux du pays.

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Salariés, entreprises : ce que va changer la réforme du Code du travail

Un projet de loi visant à amender certaines dispositions du Code du travail sera prochainement soumis à l’Assemblée des représentants du peuple. Les spécialistes du droit du travail qualifient cette réforme de “révolution législative sociale”, assurant aux citoyens un emploi stable et décent.

Ce projet vise notamment à régulariser les contrats de travail et à interdire définitivement la sous-traitance. Il impose la titularisation des employés contractuels après quatre ans et criminalise toutes les formes de sous-traitance.

Les experts en droit du travail considèrent cet amendement comme progressiste. Ses dispositions interdisent également la conclusion de contrats à durée déterminée (CDD), sauf exceptions comme le travail saisonnier ou temporaire.

Une période d’essai, ne dépassant pas six mois et renouvelable une seule fois, pourra toutefois être incluse dans le contrat, selon l’article 6 du projet de loi. Passé ce délai, la résiliation du contrat ne pourra se faire qu’avec un préavis de 15 jours avant la fin de la période d’essai.

L’application de cet article permettrait d’augmenter le taux d’intégration dans les entreprises, garantissant ainsi la stabilité de l’emploi et offrant aux employeurs des garanties dans le recrutement de travailleurs qualifiés. Ceux-ci devront suivre une formation obligatoire avant la signature d’un contrat à durée indéterminée (CDI).

L’article 17 du projet stipule que si un salarié continue à travailler après la fin d’un CDD, son contrat sera automatiquement converti en CDI, en conservant son ancienneté et sans être soumis à une nouvelle période d’essai.

Les experts estiment que cette réforme permettra aux entreprises qui ont émergé dans un contexte de vide législatif de poursuivre leurs activités sous une nouvelle forme, en tant que prestataires de services. Cela concerne notamment les entreprises de maintenance, de sécurité et de restauration.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Hafedh Amouri, spécialiste en droit du travail, a souligné que ce projet de loi garantit les droits des salariés tout en préservant la pérennité des entreprises.

Selon lui, l’ancien Code du travail accordait une liberté excessive aux employeurs, au détriment des salariés, dans un contexte où le taux de chômage avoisinait 16 %. Il a ajouté que l’utilisation des CDD était une stratégie pour attirer les investissements étrangers, mais qu’elle avait eu des conséquences négatives sur la stabilité des cadres et des travailleurs qualifiés.

Le projet de loi prévoit également des sanctions contre le recours aux contrats de sous-traitance entre entreprises. Les contrevenants risquent des amendes pouvant atteindre dix mille dinars, avec une responsabilité partagée entre l’entreprise bénéficiaire et le prestataire de services.

Amouri a estimé que cette réforme aligne la législation tunisienne sur celle des pays développés, où la sous-traitance est strictement encadrée. Il a précisé que ce mécanisme permet souvent aux employeurs de verser des salaires inférieurs à la moyenne, en échange de commissions versées aux entreprises sous-traitantes.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, jeudi 13 mars 2025, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen de ce projet de loi. Celui-ci vise également à préserver les droits des travailleurs dont les CDD ont été résiliés, ainsi que ceux des personnes ayant perdu leur emploi en raison de la rupture de contrats de sous-traitance après le 6 mars 2024.

Kaïs Saïed a souligné que cette réforme ne vise pas à pénaliser les chefs d’entreprises, mais à établir un équilibre entre la rentabilité économique et le droit des travailleurs à un salaire équitable et à la stabilité de l’emploi, conformément aux principes de la Constitution.

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Avoirs nets en devises : recul à 23,1 milliards de dinars

Les avoirs nets en devises ont atteint 23,1 milliards de dinars à la date du 14 mars 2025, soit l’équivalent de 101 jours d’importation, contre 23,9 milliards de dinars (109 jours d’importation) un an plus tôt, selon les derniers indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Toutefois, les revenus du travail et les recettes touristiques ont progressé respectivement de 6,8 % à 1,4 milliard de dinars et de 5,1 % à 1 milliard de dinars à la date du 10 mars 2025, en comparaison avec les résultats enregistrés en mars 2024.

Concernant le service de la dette extérieure, il demeure quasiment inchangé, s’établissant à 5,1 milliards de dinars.

Les statistiques de la Banque centrale révèlent également une baisse de 10,7 % du volume global du refinancement, passant de 14,8 milliards de dinars au 10 mars 2024 à 13,2 milliards de dinars un an plus tard.

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Hausse des prix alimentaires mondiaux : le sucre, les produits laitiers et les huiles végétales en tête

L’indice des prix des produits alimentaires de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est établi à 127,1 points en février dernier, en hausse de 1,6 % par rapport à janvier et de 8,2 % par rapport à la même période l’année précédente.

Cette hausse générale de l’indice, qui suit les variations mensuelles des prix internationaux d’un ensemble de produits alimentaires au niveau mondial, est attribuée à l’augmentation des prix du sucre, des produits laitiers et des huiles végétales, selon un communiqué de la FAO.

L’indice des prix du sucre a ainsi progressé de 6,6 % par rapport à janvier, atteignant 118,5 points en février, après trois mois consécutifs de baisse, précise la même source.

En ce qui concerne les produits laitiers, leurs prix ont augmenté de 4 % depuis janvier, affichant une valeur moyenne de 148,7 points. La FAO explique que les prix de tous les principaux produits laitiers, y compris le fromage et le lait entier en poudre, ont progressé en raison de la forte demande à l’importation, supérieure à la production dans les principales régions exportatrices.

L’indice des prix des huiles végétales s’est établi en moyenne à 156 points en février, soit une progression de 2 % par rapport à janvier et de 29,1 % par rapport à l’année précédente.

Les prix des céréales se sont appréciés de 0,7 % en février, atteignant une valeur moyenne de 112,6 points, tandis que les prix mondiaux du riz ont chuté de 6,8 % en raison de l’abondance des disponibilités exportables et de la faiblesse de la demande à l’importation.

Quant aux prix de la viande, ils sont restés stables en février, affichant une valeur moyenne de 118 points, soit une légère baisse de 0,1 % par rapport à janvier.

 

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Coopération bilatérale Tunisie-Indonésie : discussion sur les domaines économiques, sécuritaires et culturels

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a eu un entretien téléphonique, le 16 mars 2025, avec son homologue indonésien, Sugiono.

Au cours de cet entretien, les deux parties ont réaffirmé la solidité des relations historiques entre les deux pays et exploré les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment économique, commercial, sécuritaire et culturel, en vue des prochaines échéances bilatérales.

Les deux ministres ont également souligné l’importance d’une coordination diplomatique étroite au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

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Rjim Maâtoug en alerte : lutte active contre les criquets pèlerins à la frontière algérienne

Les services du commissariat régional au développement agricole ont effectué, dimanche matin, une intervention sur le terrain pour lutter contre les criquets pèlerins dans la région de Chareb El Fthim, relevant de la délégation de Rjim Maâtoug à Kébili, à proximité de la frontière algérienne.

Le commissaire régional au développement agricole, Oussama Rahmani, a indiqué à l’Agence TAP qu’un essaim de criquets, en provenance d’Algérie, avait été localisé samedi dans la zone de Chareb El Fthim (délégation de Rjim Maâtoug) après son passage par le couvert végétal de la région de Choucha Bortal, où les habitants ont tenté d’intervenir pour collecter les insectes.

Il a ajouté que les services du commissariat au développement agricole sont intervenus tôt dimanche pour effectuer des opérations de traitement sur une superficie de 2 hectares, précisant que ces opérations se poursuivront sur 1 hectare supplémentaire dans la soirée.

Rahmani a précisé qu’un autre essaim de criquets avait été repéré samedi près de l’oasis d’El Matrouha, à proximité des frontières tuniso-algériennes. “Les agents du commissariat régional, qui se sont rendus sur place, ont pleinement réussi leur intervention”, a-t-il ajouté.

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La Tunisie met en avant Djerba lors du Salon international du tourisme à Lisbonne

La Tunisie participe à la 35ᵉ édition du Salon international du tourisme (BTL 2025), organisée du 12 au 16 mars à Lisbonne, au Portugal.

Dans le cadre de cette participation, l’ambassade de Tunisie à Lisbonne a organisé une journée de promotion de l’île de Djerba, afin de faire connaître ses spécificités historiques et naturelles. L’île est inscrite sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

“La participation de la Tunisie à la BTL 2025 s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour promouvoir la destination Tunisie sur le marché portugais”, a souligné l’ambassadeur de Tunisie à Lisbonne, Naoufel Hdia, dans une déclaration à l’agence TAP. Il a rappelé que la Tunisie a accueilli environ 50 000 touristes portugais en 2024, ce qui représente une augmentation de 77 % par rapport à 2019.

Il a ajouté que cette participation constitue également une opportunité pour faire connaître les atouts de la destination Tunisie et l’offre touristique tunisienne auprès des agences de voyages et des participants à la BTL.

L’ambassadeur a réitéré, dans ce cadre, l’importance de rétablir les liaisons aériennes directes entre la Tunisie et le Portugal, et de programmer des vols toute l’année, afin de tirer le meilleur parti des potentialités du marché portugais.

Le “BTL” est considéré comme l’un des plus importants salons en Europe, avec la participation de 44 pays et de plus de 100 destinations touristiques. Cette année, le salon devrait accueillir près de 85 000 participants.

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Tunichèque : seulement 4,7 % des Tunisiens inscrits malgré un marché de 2,9 millions de comptes chèques

Selon les dernières données mises à jour par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), seulement 4,7 % des Tunisiens possédant des comptes bancaires ont ouvert un compte sur la nouvelle plateforme électronique des chèques, Tunichèque. Ce taux, basé sur 135 179 comptes ouverts par rapport aux 2,9 millions de comptes chèques en circulation dans le pays, reste relativement faible, malgré l’importance stratégique de cette plateforme dans la réforme du système de gestion des chèques.

Le lancement de Tunichèque est une étape clé pour moderniser et sécuriser la gestion des chèques en Tunisie. Toutefois, selon les experts, la plateforme peine encore à atteindre sa pleine capacité. Ce faible taux de participation pourrait limiter l’impact de cette initiative, qui vise à renforcer le contrôle et la transparence des transactions par chèque.

Dans une déclaration récente, un responsable de la Banque Centrale a expliqué que l’ouverture des comptes sur la plateforme a été relativement lente au début du mois de ramadan, mais a souligné qu’un nombre croissant de chèques avaient été saisis ces dernières semaines. Ce phénomène pourrait indiquer une adaptation progressive des utilisateurs à la nouvelle procédure.

Le même responsable a précisé que la plateforme reçoit un nombre limité de demandes, attribut qu’il a attribué à une phase d’apprentissage des utilisateurs, ainsi qu’à la résolution des problèmes techniques rencontrés lors de la mise en œuvre de la plateforme.

Les récentes statistiques de la Banque Centrale de Tunisie révèlent une diminution significative du volume des chèques en circulation, avec une baisse de 94 % depuis l’introduction de la plateforme Tunichèque. Ce recul pourrait refléter des difficultés d’adaptation à la nouvelle procédure ou un changement dans les habitudes de paiement des Tunisiens.

Le président du Conseil bancaire et financier, Néji Ghandri, a annoncé que la Banque Centrale avait mis en place un centre d’appel destiné à répondre aux interrogations des utilisateurs concernant la plateforme Tunichèque. Ce dispositif a été présenté lors d’une conférence de presse tenue le 3 février 2025, à l’occasion du lancement officiel de la plateforme.

Ghandri a insisté sur l’engagement de la Banque Centrale, des banques et des autres acteurs du secteur pour surmonter les difficultés rencontrées par les utilisateurs lors de la première phase de déploiement. Il a précisé que des mesures avaient été prises pour garantir le bon fonctionnement de la plateforme, assurer la sécurité des transactions et former le personnel bancaire selon les nouvelles exigences légales.

Pour les clients n’ayant pas de chèques, Néji Ghandri a indiqué que des solutions alternatives seraient proposées, telles que l’utilisation de cartes de crédit, le paiement différé ou encore le paiement via téléphone mobile. Il a également souligné que les banques s’adapteraient aux situations financières spécifiques des clients.

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Mohsen Hassan plaide pour un “Consul économique” afin de soutenir les exportations et investissements

L’expert économique et ancien ministre du Commerce, Mohsen Hassan, a suggéré la création d’un poste de “Consul économique” pour représenter les intérêts économiques de la Tunisie à l’international et renforcer la diplomatie économique du pays.

Cette proposition intervient alors que les exportations tunisiennes ont enregistré une baisse de 4,4 % à fin février 2025, tandis que les importations ont continué d’augmenter à un rythme rapide, atteignant 10 %, creusant ainsi le déficit commercial à 3 517,9 millions de dinars, soit une hausse de 98 % par rapport à 2024.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Hassan a souligné l’urgence de revoir la stratégie diplomatique économique de la Tunisie. Il a expliqué que cette révision permettrait de soutenir davantage l’investissement et de stimuler les exportations, contribuant ainsi à maîtriser le déficit commercial et à réduire le déficit courant, tout en allégeant la pression sur la balance des paiements et l’endettement extérieur.

Selon Hassan, la création d’un “Consul économique” permettrait également de rationaliser les dépenses, en limitant les interventions redondantes des administrations et des structures existantes, telles que le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), qui, selon lui, sont souvent inefficaces et coûteuses pour les finances publiques. Il a insisté sur la nécessité de réformer les mécanismes d’intervention et de réorienter les stratégies de ciblage des marchés.

Le “Consul économique” serait un fonctionnaire rendant compte directement à l’ambassadeur, mais ne dépendant pas nécessairement du ministère des Affaires étrangères. Il s’agirait d’une personnalité dotée de compétences solides en économie et d’une connaissance approfondie du contexte économique tunisien.

Hassan a proposé que, dans un premier temps, cette fonction soit mise en place dans les pays jugés stratégiques pour l’économie tunisienne. Par la suite, l’idée pourrait être élargie à d’autres pays afin de développer des partenariats économiques plus robustes et de maximiser les opportunités d’investissements et d’exportations.

Cette initiative, selon l’expert, offrirait à la Tunisie de nouveaux outils pour dynamiser ses exportations et attirer davantage d’investissements étrangers, contribuant ainsi à la croissance économique du pays.

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Firas Gattoussi récompensé par le Trophée de l’Excellence lors des étoiles de l’Afrique à Alger

Le champion olympique tunisien de taekwondo, Firas Gattoussi, a été honoré du Trophée de l’Excellence lors de la cérémonie des étoiles de l’Afrique, organisée par l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA), samedi soir à Alger. Cet événement a eu lieu en marge de l’Assemblée Générale de l’ACNOA, rendant hommage aux athlètes africains qui se sont distingués au niveau international.

Firas Gattoussi a reçu son prestigieux trophée des mains de Mustapha Berraf, président de l’ACNOA, en présence de Mehrez Boussayene, président du Comité National Olympique Tunisien.

Rappelons que Gattoussi, âgé de 29 ans, a remporté la médaille d’or dans la catégorie des 80 kg lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, et qu’il domine actuellement le classement mondial dans sa discipline.

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