Les films tunisiens multiprimĂ©s « A Peine Jâouvre les Yeux » de Leila Bouzid et âUn Filsâ de Mehdi Barsaoui, sont parmi quatorze films arabes ayant marquĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes au line-up de la 15Ăšme Ă©dition des JournĂ©es du film arabe prĂ©vue du 2 au 6 avril 2025, Ă Oslo, en NorvĂšge.
La Tunisienne Lynda Belkhiria est Ă©galement au comitĂ© dâorganisation du festival dont le programme de cette annĂ©e comprend une section rĂ©trospective avec un film de chaque annĂ©e depuis la crĂ©ation du festival en 2011.
Lynda Belkhiria est programmatrice et membre de jury dans plusieurs festivals internationaux. Elle Ă©tait Ă la direction de la plateforme Carthage Pro, aux CinĂ©matographiques de Carthage (JCC) quâelle rejoint en 2016.
A Peine Jâouvre les Yeux et Un Fils, premiers longs-mĂ©trages des leurs rĂ©alisateurs, ont auparavant Ă©taient prĂ©sentĂ©s Ă lâouverture de ce festival nordique qui cĂ©lĂšbre son 15Ăšme anniversaire avec des classiques du cinĂ©ma arabe. La programmation complĂšte de cette annĂ©e 2025 sera dĂ©voilĂ©e prochainement.
« A Peine Jâouvre les Yeux » (1h 42m, 2015) est primĂ© et sĂ©lectionnĂ© dans une vingtaine de manifestations cinĂ©matographiques internationales notamment Ă la Mostra de Venise et les JournĂ©es CinĂ©matographiques de Carthage (JCC) 2015 oĂč il a remportĂ© le Tanit de Bronze, le Prix du jury TV5 Monde, le Prix de lâUGTT pour le meilleur dĂ©cor et le Prix de la la Fipresci.
Tunis, Ă©tĂ© 2010, quelques mois avant la RĂ©volution, le film raconte lâhistoire de Farah 18 ans qui passe son bac. Sa famille lâimagine dĂ©jĂ mĂ©decin⊠mais elle ne voit pas les choses de la mĂȘme maniĂšre. Elle chante au sein dâun groupe de rock engagĂ©. Elle vibre, sâenivre, dĂ©couvre lâamour et sa ville de nuit contre la volontĂ© dâHayet, sa mĂšre, qui connaĂźt la Tunisie et ses interdits.
âUn Filsâ est un film Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Mehdi Barsaoui (1h 36m, 2019). AprĂšs sa distinction Ă la Mostra de Venise oĂč il remportĂ© le prix de la meilleure interprĂ©tation masculine, -dĂ©cernĂ© Ă Sami Bouajila-, le film a cumulĂ© les nominations et les distinctions dans divers festivals avec notamment la mention spĂ©ciale du jury dans la compĂ©tition Tahar Cheriaa des JCC 2019.
Le spectateur dĂ©couvre un rĂ©cit sur la Tunisie dans un film qui surfe sur les vagues de la rĂ©volution et les dĂ©gĂąts du renversement du rĂ©gime en Libye. Une fiction qui revient sur un chapitre important dâune partie du monde au cĆur de la tourmente, une Afrique en proie Ă la corruption, au trafic humain et Ă la notion perdue dâhumanitĂ©.
Le rĂ©alisateur prend pour toile de fond, la petite histoire de Fares (Sami Bouajila), sa femme Mariem (Najla Ben Abdallah) et leur fils Aziz (Youssef Kemiri), 11 ans. Cette fiction mĂȘle lâexpĂ©rience personnelle et humaine du couple Ă une rĂ©alitĂ© sociale et politique de la Tunisie au carrefour des Chemins.
Arab Film Days prĂ©sente les meilleurs films du monde arabe et sur le monde arabe. Quâil sâagisse de films majeurs qui ont remportĂ© des prix prestigieux, ou de petits joyaux cinĂ©matographiques qui mĂ©ritent dâĂȘtre mis en lumiĂšre.
« Arab Film Days » est un festival annuel du film en NorvĂšge qui projette exclusivement des films du monde arabe et sur le monde arabe. Il est organisĂ© par lâAgence du festival dâOslo (Stiftelsen Festivalkontoret).
Les JournĂ©es du film arabe visent Ă contribuer Ă la diversitĂ© au cinĂ©ma en prĂ©sentant les meilleurs et les plus intĂ©ressants longs mĂ©trages et documentaires arabes de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e, en plus de lâhĂ©ritage cinĂ©matographique classique de la rĂ©gion.
Le festival jette la lumiĂšre sur les questions sociales et politiques actuelles en rĂ©gion arabe, en combinant les projections de films avec des confĂ©rences et des dĂ©bats. Il apporte son soutien aux cinĂ©astes arabes indĂ©pendants en prĂ©sentant leurs films et en les invitant en NorvĂšge et en initiant des rencontres avec lâindustrie cinĂ©matographique et les producteurs norvĂ©giens.
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