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Tunisie et politique commerciale américaine : quels impacts sur l’économie nationale ?

Les impacts de la nouvelle politique commerciale américaine sur l’économie tunisienne devraient rester indirects, a assuré le président de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), Amine Ben Ayed, lors d’un webinaire tenu par ce “think tank” sur le thème « L’impact des récentes politiques commerciales américaines sur l’économie tunisienne ».

Selon lui, les répercussions de cette nouvelle politique seront liées aux fluctuations du prix de pétrole et du taux de change du dollar ainsi que de l’avenir des relations commerciales entre les Etats-Unis et les partenaires économiques de la Tunisie, notamment, européens.

Etayant ses propos, le président de l’IACE a souligné l’absence de conséquences directes sur l’économie nationale, car la Tunisie n’entretient pas d’étroites relations économiques avec les Etats-Unis, d’autant que ses exportations et importations vers ce pays demeurent faibles.

« Même en matière d’aide au développement, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) n’a investi en Tunisie que 350 millions de dollars depuis 2011, un montant qui n’est pas énorme, a-t-il ajouté.

D’après lui, la Tunisie sera seulement impactée par l’évolution des prix de pétrole et du taux de change du dollar, soulignant qu’elle a réussi jusqu’à présent à tirer son épingle du jeu.

En effet, a-t-il dit, depuis l’entrée en fonction de Donald Trump et l’annonce de sa nouvelle politique commerciale et tarifaire, le baril de pétrole a baissé sous la barre des 70 dollars, contre 80 dollars mi-janvier.

“Cela ne peut être que bénéfique pour la Tunisie, pays fortement dépendant aux importations d’énergie, qui va pouvoir réduire sa facture énergétique, a estimé Ben Ayed, rappelant que le budget de l’Etat de 2025 a été établi sur la base d’une hypothèse d’un prix de baril de pétrole Brent de 74 dollars.

D’autre part, le dollar a chuté face à l’euro, une aubaine pour la Tunisie, ce qui ne manquerait pas de faire baisser les coûts d’importation des matières premières (produits énergétiques et céréales).

Néanmoins, il a fait remarquer que si ces nouvelles mesures tarifaires impactaient les pays européens, la Tunisie serait également touchée, car ces derniers sont ses premiers clients commerciaux.

La Etats-Unis accordent une place privilégiée à la Tunisie

A la question de savoir quel regard portent les Etats-Unis sur la Tunisie, les participants au webinaire ont été unanimes à dire que la puissance économique mondiale accorde à notre pays une place « privilégiée », bien qu’il ne dispose pas d’un poids économique.

Cela est du, selon eux, à son positionnement géographique stratégique en plein cœur de la méditerranée et entre deux grands pays producteurs de pétrole et de gaz.

Pour Hédi Zaouchi, enseignant universitaire et formateur à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), les Etats-Unis perçoivent la Tunisie comme un pays « catalyseur » dans la région, qui continue de jouir d’un statut « préférentiel historique ».

D’après lui, les Etats Unis ne peuvent établir des partenariats avec l’Algérie notamment, dans le secteur énergétique, sans passer par la Tunisie en tant que « catalyseur ».

Evoquant la nomination de Bill Bazzi, par l’administration Trump, en tant que nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, les participants ont salué cette nomination, la qualifiant de « bénéfique » pour la Tunisie.

« Bil Bazzi est d’origine libanaise et a travaillé au sein du groupe aéronautique Boeing et du constructeur automobile Ford, autant de facteurs qui font de cette nomination, une opportunité pour attirer des investissements américains en Tunisie», a déclaré le président de l’IACE.

En guise de conclusion, les participants ont mis l’accent sur l’impératif de diversifier les partenariats économiques pour faire face aux tensions économiques mondiales et aux évolutions de la politique américaine.

Ils ont jugé indispensable d’activer la diplomatie économique et de rétablir la confiance des investisseurs étrangers.

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Entre transe et tradition : “Illuminations d’El Halfaouine” captive son public

Au cœur de l’écrin historique d’El Halfaouine, sous un ciel étoilé et une douce brise ramadanesque, s’est ouverte la troisième édition de la manifestation mystique “Illuminations d’El Halfaouine” (Tajalliyât El-Halfaouine).

Un rendez-vous ramadanesque qui, une fois encore, a su rassembler un large public, parmi les avertis et curieux désireux de re/découvrir ou de revivre une profonde transe au rythme des chants soufis et des sonorités envoûtantes de la Hadhra.

L’événement, qui a démarré sa première nuit festive dans la soirée du vendredi, pour se poursuivre jusqu’au 18 mars 2025, est organisé par le Théâtre National Tunisien, en partenariat avec la Fondation Abdelwahab Ben Ayed (FABA) et Microcred, sous l’égide du Ministère des Affaires Culturelles.

Pour le démarrage, la place d’El Halfaouine s’est métamorphosée en un véritable sanctuaire de sons et de lumières, où un monde cosmopolite s’est rassemblé autour de la scène, envoûté par le charme mystique des lieux. Au cœur de cette marée humaine, certains, debout, les yeux fixés sur la scène, semblaient plongés dans une transe profonde, tandis que d’autres, installés aux terrasses des cafés bordant la place, savouraient leurs boissons, bercés par les mélodies envoûtantes qui s’élevaient ici et là. Une magie d’une rare beauté s’est opérée, portée par la solidarité exemplaire des commerçants du quartier qui, pour deux jours, ont suspendu leurs activités, offrant ainsi aux techniciens le temps nécessaire pour ériger la scène et installer le matériel de son et de lumière. Un geste, d’une générosité rare, qui témoigne de leur profond attachement à cette tradition culturelle et de leur souhait d’offrir aux habitants du quartier et des environs un spectacle mémorable, gravé à jamais dans les esprits.

La Hadhra de Morched Boulila : Une expérience sensorielle et spirituelle

Sous la direction de Morched Boulila, la troupe de la Hadhra a emmené le public dans une dimension où le sacré et l’artistique s’entrelacent harmonieusement. La soirée a débuté en douceur, portée par des invocations subtiles telles que “Sidi Bou Ali Ennefti”, “Ya Lalla Jitek”, “Sayyida Ya Naghara”, avant de s’intensifier progressivement avec “Sidi Ali El Karay”, “Om Ezzine El jamaliya” et, enfin, “Sidi Mansour”, qui a enflammé le public.
La hadhra ne se résume pas à un simple spectacle musical, elle a permis à l’assistance de vire une expérience mystique et une véritable aventure de méditation. A mesure que les percussions se faisaient plus intenses, les danseurs se laissaient emporter dans un état de transe.

“Sidi Mansour”, en apothéose

La soirée s’est achevée sur les notes envoûtantes de “Sidi Mansour”, un classique du répertoire soufi tunisien, réinterprété avec une touche de stambali, fusionnant ainsi les traditions musicales mystiques du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, emportant le public, qui dansait en communion, dans une ode mystique sans frontières.

L’un des moments les plus attendus de la soirée fut sans doute l’apparition du personnage de “Bousaadia”, une figure mythique du patrimoine musical tunisien. Sa danse, empreinte de rythmes africains, raconte une histoire poignante : celle d’un roi africain dont la fille, Saadia, fut enlevée et vendue sur un marché aux esclaves. Pour la retrouver, il se déguisa en mendiant errant, chantant des airs codés dans l’espoir qu’elle le reconnaisse.

Habillé d’une tunique ornée de coquillages marins et d’ossements d’animaux, et coiffé d’un crâne d’oiseau, Bousaadia a fasciné les spectateurs par sa gestuelle hypnotique, évoquant tour à tour la souffrance, la résilience et la quête de liberté. Les symboles de son accoutrement sont puissants : les coquillages rappellent les périples maritimes des peuples africains, tandis que les ossements évoquent l’austérité du désert et la précarité de la vie.

Avec les derniers murmures des tambours et une foule qui quittait les lieux en douceur, “Illuminations d’El Halfaouine” avait une fois de plus, offert un voyage inoubliable, à travers le temps et l’espace.

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Poésie à l’ère de l’IA : une causerie inédite à Beit al-Hikma pour la Journée mondiale de la poésie

A l’occasion de la Journée mondiale de la poésie, le département des arts de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beit al-Hikma, organise une causerie poétique intitulée “La poésie et la créativité artistique à l’ère de l’intelligence artificielle”, le vendredi 21 mars 2025, de 21h00 à 23h30, à Beit al-Hikma.

Animée par la professeure Rachida Triki, cette rencontre tente d’explorer les bouleversements qu’induit l’essor des nouvelles technologies, en particulier l’intelligence artificielle (IA), sur l’acte créatif.

Dans un monde où les algorithmes standardisent les formes et remettent en question la singularité de la création, la poésie servira de prisme pour interroger ces mutations. Quel sera désormais le rôle du poète face aux machines génératives capables de produire du texte en simulant la pensée? L’émotion humaine peut-elle survivre à l’automatisation du langage ? La poésie deviendra-t-elle un refuge, un espace de résistance ou, au contraire, un terrain fertile pour réinventer notre rapport à l’inspiration, à la sensibilité et à l’originalité ?

Pour nourrir cette réflexion, la causerie réunira plusieurs intervenants de profils variés, notamment des chercheurs, académiciens et artistes pour ne citer que le poète, essayiste, chercheur et ancien professeur de littérature française aux Universités de Tunis et de La Manouba Kamel Gaha, le professeur et docteur en intelligence artificielle Khaled Ghedira ainsi que le peintre Naceur Ben Cheikh et l’homme de cinéma, le réalisateur Hichem Ben Ammar.

Célébrée chaque année le 21 mars, la Journée mondiale de la poésie met à l’honneur l’une des formes d’expression et d’identité linguistique et culturelle les plus précieuses de l’humanité.

Proclamée en 1999 par l’Unesco afin de promouvoir la diversité linguistique à travers l’expression poétique dans le monde entier, la Journée constitue également une occasion, selon l’Unesco, pour rendre hommage aux poètes, de raviver la tradition orale des récitals de poésie et d’encourager la lecture, l’écriture ainsi que l’enseignement de la poésie qui, pratiquée à travers l’histoire, dans toutes les cultures et sur tous les continents, parle à notre humanité commune et à nos valeurs partagées, en transformant le plus simple des poèmes en un puissant catalyseur pour le dialogue et la paix.

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Ben Arous : Les lacs et barrages atteignent des niveaux record après les intempéries

Les réserves en eau dans les barrages et les lacs de montagnes dans le gouvernorat de Ben Arous ont considérablement augmenté, suite aux dernières pluies qui sont se abattues sur la région, du 7 au 9 mars.

Selon les données de la direction de la conservation des eaux et des sols, les précipitions enregistrées ont oscillé entre 40 et 60 mm et ont permis d’élever les retenues d’eau dans les lacs de montagnes à 569 mille m3, soit un taux de remplissage de 83%, et celui des barrages à 3 millions 80 mille m3, soit un taux de remplissage de près de 91%.

La région compte cinq barrages, dont notamment celui d’Oued El Hma, doté d’une capacité de stockage de 1 million 270 mille m3, ainsi que 27 lacs de collinaires à Morneg.

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WTA Indian Wells : Andreeva, 17 ans, s’offre Swiatek et rejoint la finale

La sensation russe du tennis mondial Mirra Andreeva, âgée de 17 ans, a dominé la tenante du titre polonaise Iga Swiatek 7-6 (7/1), 1-6, 6-3 pour se qualifier pour la finale du tournoi WTA 1000 d’Indian Wells (Californie, Etats-Unis) vendredi.

Andreeva (11e mondiale), devenue la plus jeune vainqueur d’un tournoi de ce niveau en février à Dubai, affrontera en finale soit la N.1 mondiale Aryna Sabalenka, soit l’Américaine Madison Keys, titrée à l’Open d’Australie.

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Expansion, innovation, fidélité : quel est le secret de la réussite de Dabchy.com ?

« Dabchy.com » est l’arche de Noé, et les Dabchouchas sont des reines à bord. C’était le titre d’une interview en avril 2021 sur la success story de Dabchy.com, inspiré des mots d’Amani Mansouri, une des fondatrices de la startup, le premier site e-commerce de vide-dressing en Tunisie. Créée en 2016, Dabchy.com a parcouru un long chemin grâce à sa clairvoyance, son ouverture, sa vision claire, son offre innovante et son modèle économique bien pensé. Quatre ans plus tard, WMC rencontre Amani Mansouri, toujours à la pointe de nouvelles réalisations et de nouveaux plans de développement. Entretien :

Du chemin a été fait entre 2016 et 2025. Comment la plateforme a-t-elle évolué depuis sa création et quelles sont les principales étapes de cette évolution ?

En 2016, Dabchy a commencé avec un groupe Facebook et un site web tout simple. Les gens mettaient leurs vêtements en vente, nous n’intervenions pas dans les transactions, et c’était vraiment ouvert à tout le monde.

Le but était de créer un dressing en ligne où chacun pouvait mettre ses articles. Un an et demi plus tard, nous avons lancé l’application mobile et une nouvelle version du site web, où nous avons intégré les modes de paiement en ligne. Nous avons commencé à opérer comme une tierce personne de confiance en percevant une commission et en garantissant les transactions.

En 2019, nous avons intégré la catégorie enfants, car à la base, il n’y avait que des vêtements pour femmes. Depuis, nous avons ajouté de nouveaux services, comme Dabchy Boost, qui permet aux utilisateurs de booster leurs articles pour plus de visibilité, et Dabchy Prime, qui est un événement mensuel, trimestriel ou annuel, offrant la livraison gratuite et prioritaire illimitée.

Nous avons également lancé Dabchy Luxury, qui propose des articles de marque authentifiés par nos soins avant expédition. En 2023, nous avons lancé Dabchy en Égypte, marquant ainsi notre expansion régionale. Cette année, en 2025, nous avons effectué un rebranding et nous nous sommes diversifiés.

Dabchy.com met l’accent sur la mode durable. Maintenez-vous toujours cette ligne de conduite ?
Nous mettons toujours l’accent sur la mode durable. Cela a commencé avec les catégories enfant, femme et luxe, et cette année, nous avons intégré Dabchy Homme, ainsi que tout ce qui concerne la décoration intérieure, les livres, les jeux vidéo et une super catégorie sport.

« L’innovation ne consiste pas à suivre une tendance, mais à la créer. » Dabchy.com n’a pas simplement suivi la vague du e-commerce, elle a redéfini le marché du vide-dressing en Tunisie en instaurant un modèle basé sur la confiance et la durabilité.

 

Nous restons fidèles à nos valeurs de durabilité et de circularité, en encourageant les gens à recycler. Avant, il s’agissait de leur garde-robe, mais aujourd’hui, nous les poussons à recycler tout ce qu’ils n’utilisent plus chez eux. Cela leur permet de gagner de l’argent, de faire du bien à l’environnement et de réaliser quelques économies.

Vous vous êtes déployés à l’international, en Égypte, qui représente un grand marché. Comment a évolué le site sur place et quelles sont vos parts de marché ?

A l’international, l’Égypte a été notre première étape. C’est un très grand marché, et nous sommes agréablement surpris par l’engagement des gens. Nous avons presque 200 000 inscrits et plus de 50 000 articles déposés, et tout cela organiquement, sans marketing payant. Cela montre vraiment un changement de mentalité. Le marché est très mature en termes de paiement et de livraison, et la logistique est très développée. Nous avons dû adapter notre message et notre produit à la culture du pays et introduire notre modèle de particulier à particulier, ainsi que notre modèle de confiance avec les sociétés de livraison.

Quel est votre taux de croissance ?

Le taux de croissance dépend d’une année à l’autre et d’un mois à l’autre, mais depuis le lancement, nous avons toujours connu une croissance. Certaines années, nous avons doublé ou triplé notre chiffre d’affaires. La croissance se mesure également en termes de communauté et de catalogue, avec presque quatre millions d’articles déposés et 1,3 million d’utilisateurs.

Comment gérez vous 1 million de Dabchouchas et quel est le taux de satisfaction de vos adhérentes ?

Gérer 1 million de Dabchouchas, c’est le cœur de métier de Dabchy. Nous agissons en tant que garant et intermédiaire pour les Dabchouchas et les Dabchouchs (catégorie homme récemment intégrée). Nous avons développé une plateforme interne pour automatiser les processus, ce qui nous permet de gérer efficacement des centaines de commandes par jour.

« Une communauté fidèle est la meilleure preuve de la solidité d’un modèle économique. »
Plus qu’une marketplace, Dabchy.com a su bâtir une communauté engagée où chaque utilisateur trouve sa place. Avec plus d’un million d’adeptes, l’impact ne se mesure pas seulement en chiffres, mais en relations de confiance.

 

Nous avons un service client interne et n’avons jamais externalisé quoi que ce soit, car nous attachons une grande importance à la proximité avec nos utilisateurs. Nous gérons nous-mêmes les transactions, les réclamations, et nous faisons de notre mieux pour assurer la satisfaction de nos adhérentes.

Le taux de retour d’articles ne correspondant pas à leur description ne dépasse pas 3 % par mois, ce qui témoigne de notre efficacité.

Combien de postes d’emplois y a-t-il aujourd’hui chez Dabchy en Tunisie et ailleurs ?

Chez Dabchy, nous sommes une trentaine de personnes réparties entre la Tunisie, la France et l’Égypte.

Comment jugez vous la communauté Dabchy.com ? Fidèle ? Changeante ? Capricieuse ?

La communauté de Dabchy est vraiment fidèle. Nous travaillons beaucoup sur la rétention, malgré les moments difficiles comme la pandémie de COVID-19. Nous n’avons jamais totalement cessé nos efforts marketing, et le fait qu’une marketplace continue de croître sans investir massivement dans le marketing prouve la solidité de notre communauté. Elle évolue avec le temps, et c’est pourquoi nous avons intégré des services comme Boost et Prime pour répondre à de nouveaux besoins.

Quels conseils donneriez vous aux jeunes entrepreneurs qui souhaitent lancer leur propre startup ?

DabchyAux jeunes entrepreneurs, je dirais que s’ils ont une idée, ils doivent la tester rapidement avec les moyens à leur disposition et être flexibles pour effectuer les changements nécessaires. La démarche doit être interactive.

En Tunisie, il existe de nombreuses initiatives pour l’accompagnement, comme des incubateurs, des accélérateurs ou des investisseurs. Je leur conseille de commencer quelque part, et pour que cela tienne dans le temps, il faut beaucoup de patience, de persévérance et d’intelligence émotionnelle.

Le parcours de l’entrepreneur est solitaire, il faut donc être bien entouré et s’armer d’intelligence émotionnelle pour gérer ses émotions et celles des autres.

Quelles technologies utilisez vous pour assurer la sécurité et la qualité des transactions sur votre plateforme ?

Pour la sécurité des transactions, nous gérons cela en interne et avons réussi à automatiser le processus. Tout est intégré avec les sociétés de livraison pour le suivi, les paiements des vendeurs et les réclamations, ce qui se fait de manière entièrement automatisée.

« L’entrepreneuriat, c’est tester, ajuster, persévérer et toujours s’adapter. »
De ses débuts modestes en tant que simple groupe Facebook à son expansion internationale, Dabchy.com est l’exemple même qu’il faut savoir évoluer, écouter son marché et se réinventer sans cesse pour réussir.

 

Nous avons également mis en place un système de bannissement pour les personnes qui ne respectent pas les règles, vendent hors Dabchy, manquent de respect aux autres ou ne sont pas sérieuses. Ces personnes sont bannies de la plateforme et n’y ont plus accès.

Combien de levées de fonds avez-vous effectuées et pourquoi cette dernière levée de fonds ?
Nous avons déjà fait 3 levées de fonds dont 2 auxquelles ont participé Orange et des business Angels. Aujourd’hui nous voyons plus grands, nos ambitions vont vers le renforcement de notre position actuelle et la conquête de nouveaux marchés.
La dernière levée de fonds est à 7 chiffres en $. Les fonds serviront à consolider notre équipe en compétences senior, à renforcer nos parts de marché en Egypte et pourquoi pas à nous installer dans d’autres pays.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

Dabchy.com : Une Success Story de l’E-commerce Circulaire

  • Lancé en 2016, Dabchy.com a évolué d’un simple groupe Facebook à une plateforme e-commerce incontournable.
  • 1,3 million d’utilisateurs et 4 millions d’articles déposés.
  • Expansion en Égypte en 2023, avec 200 000 inscrits et 50 000 articles sans marketing payant.
  • Services innovants : Dabchy Boost, Dabchy Prime, Dabchy Luxury.
  • Un modèle durable : recyclage, économie circulaire et marketplace sécurisée.

Recycler, acheter et vendre en toute confiance », un engagement au cœur de Dabchy.com. Un e-commerce tunisien en pleine croissance, tourné vers l’avenir !.

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Bourse Tunis : Le benchmark continue sa progression avec une hausse de 1,3 % cette semaine

Le benchmark de Tunis, poursuivant son élan positif, entamé depuis le début de l’année, a clôturé la semaine du 10 au 14 mars sur une avancée de 1,3 % à 10 795,68 points.

L’indice de référence a ramené sa performance depuis le début de l’année à +8,5 %, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Sur le front des échanges, même en l’absence des transactions de bloc, les volumes ont été assez soutenus, totalisant une enveloppe de 39 MD, soit un volume journalier moyen de 7,8 MD. Le titre POULINA GROUP HOLDING a été le titre le plus échangé sur la semaine, accaparant 13,4 % du volume total transigé.

Analyse des valeurs :

La STAR s’est retrouvée en haut du podium, affichant la meilleure performance de la semaine. L’action du leader national en assurance s’est hissée de 24,6 % à 202,470 D, en amassant un flux de 1,9 MD sur la semaine.

Le titre ASSAD a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action de l’accumulateur de batteries a progressé de 20,5 % à 1,410 D, drainant un volume de 155 mille dinars sur l’ensemble de la semaine.

Le titre SANIMED s’est retrouvé en queue du peloton. La valeur a perdu 18,6 % à 0,920 D, dans un faible volume d’échange.

Amassant un volume de 5,4 MD, POULINA GROUP HOLDING a été le titre le plus échangé de la semaine. Le titre s’est bonifié de 13,6 % à 10 D.

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H1N1, H3N2, Rhinovirus : Les virus en circulation cette saison en Tunisie

Le directeur général du Centre national de pharmacovigilance, Riadh Daghfous, a indiqué, vendredi, que l’ épidémie de la grippe s’est intensifiée cette année, en raison de la circulation de plusieurs types de virus grippaux saisonniers.

Dans une déclaration à l’agence TAP, il a cité les principaux virus en circulation, notamment le H1N1, qui affecte les adultes et les jeunes à partir de 18 ans, le H3N2, qui touche les personnes âgées, et Le rhinovirus, présent depuis le début de l’hiver.

Il a également souligné que la Tunisie n’a enregistré aucun cas notable de Covid-19 cette année.

Daghfous a appelé les personnes âgées à être vigilantes et à se protéger contre ces virus en adoptant les mesures préventives, notamment L’aération des habitations, le port du masque et le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon.

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Tozeur : Atelier sur les métiers de l’artisanat et les opportunités d’entrepreneuriat

Un atelier de formation aux métiers de l’artisanat a été organisée, vendredi, à Tozeur par le commissariat régional de l’artisanat et l’espace d’initiative de Tozeur.

La commissaire régionale de l’artisanat, Souhir Ben Ayed a indiqué à l’Agence TAP que cette journée qui s’inscrit dans le cadre de la journée nationale de l’artisanat, vise à présenter aux artisans les mécanismes de soutien au travail indépendant et à l’installation pour le propre compte.

Elle a ajouté que les participants ont pu, également, prendre connaissance des programmes d’accompagnement et de financement mis en place pour encourager à l’entreprenariat dans le domaine de l’artisanat.

Ben Ayed a souligné que 28 programmes d’accompagnement ont été mis en œuvre en 2024, outre le financement de 22 jeunes artisans et la création de trois entreprises et d’une société communautaire dans la région.

Quelque 332 artisans issus de différentes délégations du gouvernorat de Tozeur ont bénéficié d’un financement de l’ordre de 1,330 million de dinars, a fait savoir la même source.

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Coopération technique : recul des recrutements tunisiens à l’international

Le nombre des tunisiens recrutés à l’étranger a enregistré une baisse de 2,6% jusqu’à la fin du mois de février 2025 par rapport à la même période en 2024, selon les données publiées par l’agence tunisienne de coopération technique (ATCT).

L’ATCT a souligné sur son site web, que le nombre de tunisiens recrutés à l’étranger par le biais de la coopération technique a atteint 492 personnes depuis le début de cette année et jusqu’à fin février 2025, contre 505 personnes au cours de la même période de l’année 2024.

Cette baisse est due à la régression de 36,7% du nombre d’offres d’emploi enregistrées au cours de cette période par rapport à l’année dernière.

Le secteur médical et paramédical occupe la première position en matière de recrutements avec 248 cadres paramédicaux et 27 médecins généralistes et spécialistes recrutés, représentant ainsi plus de 55% de la totalité des placements, suivi du secteur éducatif.

L’Allemagne a occupé la première place en matière de recrutement des compétences tunisiennes, suivie du Canada.

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Diplômes universitaires : la certification désormais assurée par les universités

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé, jeudi, que la certification des diplômes et des documents délivrés par les établissements d’enseignement supérieur public pour les soumettre aux autorités étrangères relèvera, à partir du 17 mars prochain, des compétences de l’université ayant remis le diplôme à l’intéressé et de la direction générale des études technologiques pour les diplômés des instituts supérieurs des études technologiques (ISETs).

Le ministère précise, dans un communiqué, que les personnes souhaitant bénéficier de ce service sont appelées à contacter directement la présidence de l’université concernée ou la direction générale des études technologiques, en fournissant les originaux des diplômes et des documents à certifier et un timbre fiscal d’une valeur de 5 dinars pour chaque diplôme ou document.

 

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“1001 briques” : une fresque murale collaborative au cœur de la Médina de Tunis

Mille et une mains, mille et une briques se sont entrelacées donnant forme à une œuvre où chaque détail porte l’empreinte d’un geste humain et d’un esprit créatif. Après une fresque murale en céramique en 2019, c’est désormais une fresque murale en briques, en 2024, qui poursuit l’aventure collaborative “La ville dans tous ses états”, menée sous la direction de l’artiste plasticienne et visuelle suisse Anne Francey.

Ce projet sera au cœur d’une conférence intitulée “De la briqueterie à la Hafsia : l’aventure de 1001 briques”, programmée pour le mercredi 19 mars 2025 à Dar Ben Gacem Kahia-médina de Tunis. La soirée autour de l’architecture, de l’art et du patrimoine urbain, sera marquée par la projection du documentaire d’Anne Francey, avec des témoignages d’experts explorant le voyage de la brique, de la briqueterie traditionnelle jusqu’à son intégration dans le paysage urbain de la Médina de Tunis.

S’inscrivant dans le cadre de la quatrième édition du festival “La Médina des Lumières” (15-22 mars 2025), la rencontre organisée en collaboration avec l’ambassade de Suisse en Tunisie, sera une occasion pour revenir sur une expérience d’art et de vie, qui a donné naissance en juin 2024 à une fresque murale en bas-relief dans le jardin Sidi Mfarej, au cœur du quartier emblématique de la Hafsia, dans la Médina de Tunis.

Dans un ballet de signes, de lignes, de symboles, de formes et de couleurs, chaque variation laisse place à l’expression personnelle, composant une véritable kaléidoscopie artistique. A l’image du conte des “Mille et Une Nuits”, ce projet en briques assemblées, révèle des histoires, des lieux et des émotions formant une mosaïque vivante, témoin d’une richesse artistique et humaine partagée.

Dirigée par Anne Francey, cette aventure collective a fédéré plusieurs partenaires, dont la municipalité de Tunis et l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis. Elle a impliqué près de 500 jeunes du quartier de la Hafsia, ainsi que des élèves de diverses institutions. Plusieurs associations y ont pris part, notamment l’Association Générale des Insuffisants Moteurs (Agim-La Marsa) et le Centre de Défense et d’Intégration Sociale de Mellassine, aux côtés d’étudiants de l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU) et de l’Ecole Supérieure d’Architecture, d’Audiovisuel et de Design (ESAD).

Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la première expérience artistique “1001 mains”, qui avait abouti, en 2019, à la création d’une fresque murale en céramique de 42 mètres carrés sur la façade de la Maison de la Culture Ibn Rachiq à Tunis, une création conçue en collaboration avec le Centre National de la Céramique d’Art (CNCA-Sidi Kacem Jellizi), et réalisée par plus de 600 intervenants issus de divers horizons.

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Investissements agricoles : plus de 444 millions de dinars injectés en 2024

Environ trois mille opérations d’investissement agricole privé (3001) d’une valeur de 444,6 millions de dinars (MD) ont été approuvées, durant l’année 2024, par les comités d’octroi des avantages, c’est ce qui ressort du Bulletin Statistique, publié récemment, par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA).

46% de ces approbations concernent des projets déclarés en 2024, alors que 30% et 13%, d’entre eux concernent des projets déclarés respectivement en 2023 et en 2022.

L’ensemble des investissements approuvés, en 2024, permettront de créer 3.000 emplois permanents, dont 533 dans le gouvernorat de Kairouan et 315 dans le gouvernorat de Kasserine.

Le secteur agricole arrive en tête avec des investissements approuvés moyennant une enveloppe estimée à 261 MD, suivi du secteur des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime (94,4 MD), puis de la filière de la pêche maritime (51,4 MD), et celle de l’aquaculture (26 MD).

Il importe de souligner que les investissements dans la filière de l’aquaculture ont enregistré une hausse de 567% par rapport à 2023.

L’APIA a fait état, en outre, d’une légère hausse de 3,4% en valeur des investissements approuvés au profit des jeunes promoteurs, à 54,1 MD. Dans ce cadre, 248 femmes promotrices ont bénéficié de décisions d’octroi de privilèges pour lancer des projets d’une valeur de 25,7 MD, ce qui permettra la création de 50 emplois permanents.

Les statistiques montrent, également, que les opérations d’investissement approuvées ont bénéficié de subventions d’une valeur de 129,4 MD (soit 29,1% de la valeur desdits investissements). Les subventions ont servi, essentiellement, pour l’achat de matériel agricole (avec des subventions d’une valeur de 54,5 MD), d’équipements en énergie solaire (12,4 MD), de matériels d’économie d’eau d’irrigation (6,3 MD)…

Quant au ratio de crédit, il s’est élevé à 24,9% de la valeur des investissements approuvés (d’une valeur de 110,7 MD), après avoir été d’environ 20,1% au cours de l’année 2023. Les crédits ont contribué au financement de 1.345 projets, soit 45% du nombre total de projets approuvés.

Par ailleurs, 49 crédits fonciers d’une valeur de 8 MD ont été approuvés, en 2024, contre 42 crédits d’une valeur de 6,6 MD, au cours de 2023. Ces crédits ont permis l’intégration de 448 hectares de terres dans le cycle économique, contre 413 hectares au cours de 2023.

A noter que le nombre d’opérations d’investissement déclarées, en 2024, s’est élevé à 6.761 opérations, pour un montant de 1.172,9 MD.

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Soirées ramadanesques d’Enda Inter-Arabe: “El Qawal” réinvente l’héritage hilalien à El Kahina

Inspiré des récits du patrimoine populaire et porté par la voix d’un conteur, “El Qawal” se veut un voyage conté à travers le temps, où le passé dialogue avec le présent et où l’histoire reprend vie.

Programmé dans le cadre des soirées ramadanesques d’Enda inter-arabe, le conte vivant “El Qawal” aura lieu à l’espace El Kahina-Cité Ettahrir, après l’iftar, ce vendredi 14 mars 2025, à partir de 21H00.

Mêlant conte et jeu théâtral, cette fresque, mise en scène et interprétée par l’animateur de théâtre Baghdadi Aoun, revisite l’une des plus grandes épopées de notre histoire : la geste hilalienne ou “Sirat Beni Hilal”, dans une relecture contemporaine à la manière du “fdaoui”, sur les traces de Jezia El Hilaliya, cette femme légendaire, cavalière, guerrière et poétesse, symbole de beauté et personnage de tragédie.

La création s’inspire notamment de “Jézia l’Hilalienne”, œuvre publiée pour la première fois par la Maison tunisienne de l’édition en novembre 1978, et écrite par l’écrivain, poète, journaliste, historien et chroniqueur radiophonique, feu M’hammed Marzouki (1956-1981).

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140 000 touristes tchèques en 2024 : la Tunisie veut séduire encore plus de visiteurs

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, et le vice-ministre tchèque du Développement régional chargé du Tourisme, Jan Fluxa, ont convenu, vendredi, d’entamer la révision du cadre juridique de la coopération dans le secteur du tourisme entre les deux pays, et ce, lors d’une visite de travail effectuée, par Tekaya, les 13 et 14 mars, à Prague (République tchèque).

Les deux parties ont convenu, également, d’élargir les domaines de coopération entre les deux pays pour l’étendre à l’activité de l’artisanat, outre l’échange d’expertises et de bonnes pratiques, afin de booster l’activité touristique dans les deux pays, indique le département du Tourisme dans un communiqué.

Le ministre du Tourisme a souligné, à cette occasion, l’impératif de promouvoir davantage les différents produits touristiques tunisiens, et de faire connaitre, à plus large échelle, les spécificités des différentes régions tunisiennes notamment celles du sud et du nord-ouest…

De son côté, le responsable tchèque a fait part de la volonté de son pays de poursuivre l’échange d’expertise et d’expériences avec la Tunisie, et de recourir davantage aux nouvelles technologies nouvelles, surtout, dans le domaine du marketing touristique.

Par la même occasion, Tekaya a eu une entrevue avec le vice-ministre tchèque des Affaires étrangères Jiri Kozak, durant laquelle les deux parties ont souligné la nécessité de bien se préparer aux rendez-vous bilatéraux prochains, lesquels constituent une opportunité pour renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans les deux secteurs du tourisme et de l’artisanat.

Il convient de noter que la Tunisie, qui a accueilli, en 2024, 140 000 touristes tchèques, est désormais perçue comme l’une des destinations préférées des Tchèques.

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“Un nouveau regard sur le patrimoine : Le livre ‘Du patrimoine partagé’ de Nabil Kallala”

Changer notre perception du patrimoine, en le sortant de son état d’héritage figé, de pierre morte, que l’on préserve tout juste en tant que simple vestige du passé. Une perception réduite qui risque de plonger le patrimoine dans une léthargie. Il faut au contraire le transcender pour mieux le valoriser, en révélant les différentes valeurs qu’il véhicule depuis son édification et tout au long de son existence : historiques, architecturales, culturelles, anthropologiques et expressives. Bref, lui insuffler la vie en l’intégrant pleinement dans la dynamique culturelle et socio-économique.

Ce n’est qu’en prenant conscience de ces valeurs et de sa plus-value que citoyens et autorités sauront le reconnaître à sa juste valeur et en tirer pleinement profit, aussi bien sur le plan culturel, social qu’économique. “Et c’est en (se) le partageant que nous pourrons le réinventer. C’est la clé de sa valorisation et de sa pérennisation”.

Tel est, en résumé, le propos du nouvel ouvrage “Du patrimoine partagé. Pour un éveil culturel” de Nabil Kallala, professeur émérite d’histoire et d’archéologie antiques à l’Université de Tunis, directeur de l’Ecole tunisienne d’histoire et d’anthropologie, ancien directeur général de l’INP et ancien représentant de la Tunisie auprès du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Publié aux éditions Nirvana, avec en photos de couverture les ports puniques de Carthage, entre hier et aujourd’hui, le livre, préfacé par Mohamed Hassine Fantar et avec une postface de Habib Ben Salha, sera présenté lors d’une rencontre-dédicace le mardi 18 mars 2025 à 20H30 à la librairie Al-Kitab-Mutuelleville.

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La Tunisie investit dans la chirurgie cardiaque pédiatrique pour réduire le recours aux traitements à l’étranger

Le renforcement des compétences médicales nationales en vue de réduire le recours au traitement à l’étranger a été au centre d’une réunion de travail tenue jeudi soir, au ministère de la santé.

Selon un communiqué du département, une stratégie est en cours d’élaboration pour promouvoir la chirurgie cardiaque pédiatrique à l’hôpital d’enfants Béchir Hamza.

“L’objectif étant d’introduire des techniques avancées et de réduire les délais d’attente en vue d’améliorer la qualité des soins et du traitement en Tunisie”, ajoute le communiqué.

A cette occasion, le ministre de la santé, Mustapha Ferjani a souligné l’importance d’investir dans la technologie médicale avancée pour garantir une meilleure prise en charge des enfants malades.

Il a, en outre, signalé que la Tunisie compte sur ses compétences pour garantir l’indépendance sanitaire et offrir des services médicaux conformes aux normes internationales.

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Tunisie : Kaïs Saïed annonce un projet de loi pour interdire la sous-traitance de la main-d’œuvre

Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a présidé hier soir, jeudi, une réunion du Conseil des ministres consacrée essentiellement à l’examen du projet de loi relatif à l’amendement de certaines dispositions du Code du travail pour l’interdiction et la criminalisation de la sous-traitance de la main-d’œuvre.

Selon un communiqué de la présidence de la République, ce projet de loi vise aussi à préserver les droits des personnes dont les contrats de travail à durée déterminée ont été résiliés, ainsi que les droits des personnes dont les contrats de sous-traitance ont été rompus à partir du 6 mars 2024, les privant de bénéficier des dispositions annoncées par le président de la République pour la première fois à la date mentionnée.

Dans une vidéo diffusée sur la page officielle de la présidence de la République, Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de rompre définitivement avec la sous-traitance qui est une forme d’esclavage et de préserver les droits de tous ceux dont les contrats ont été résiliés après l’annonce en mars 2024 de la fin de la sous-traitance signalant que tous les employeurs ayant procédé de la sorte pour priver les travailleurs de leurs droits seront sanctionnés par la loi.

Le Chef de l’Etat a souligné que le projet de loi relatif à l’amendement de certaines dispositions du code de travail est le fruit d’un travail acharné depuis des mois faisant savoir que six autres projets ont été élaborés avant d’aboutir à la version actuelle et ce, en vue d’inclure et d’examiner tous les détails.

Saïed a assuré son engagement à honorer toutes ses promesses et à mettre fin définitivement à la sous-traitance et à l’emploi précaire.

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Changement climatique : Le projet mondial “89%” invite les journalistes à agir dès avril 2025

Une ONG internationale spécialisée dans le climat, Covering Climate Now (CCnow), vient de lancer un appel aux journalistes du monde entier, dans le cadre d’un projet baptisé “Le Projet 89%”, pour entamer une semaine de couverture ciblée sur le changement climatique, à partir du 20 avril 2025.

“Le Projet 89%” est un effort journalistique mondial d’une année visant à faire entendre la voix de l’immense majorité des citoyens du monde, estimée par des études à 89%, qui souhaite que les gouvernements prennent des mesures plus concrètes et immédiates face aux changements climatiques.

Une semaine de couverture ciblée par des journalistes et des rédactions du monde entier débutera le 20 avril 2025 et coïncidera avec la Journée de la Terre. “Les journalistes et les rédactions du monde entier sont invités à y participer, sans aucun coût économique ni ligne éditoriale à suivre”, indique l’ONG, cofondée en 2019 par la Columbia Journalism Review et le magazine The Nation et représentée dans plus de 60 pays du monde.

Une deuxième semaine de couverture ciblée aura lieu en octobre, avant la conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP30), qui aura lieu à la ville de Bélem au Brésil, du lundi 10 novembre 2025 au vendredi 21 novembre 2025.

L’idée du Projet 89 % est née d’une série d’études scientifiques récentes révélant que l’écrasante majorité de la population mondiale, entre 80 et 89 %, souhaite une action climatique plus forte. “Cependant, cette immense majorité mondiale ignore qu’elle est majoritaire, la plupart pensent que leurs concitoyens ne sont pas d’accord”.

“En publiant des articles, en collaborant avec d’autres salles de rédaction, en rejoignant et en organisant des événements publics, en amplifiant les réactions sur les réseaux sociaux”, cette initiative pourrait créer l’impact souhaité.

Déjà, en septembre 2019, 323 médias partenaires de CCnow ont produit des milliers d’articles qui ont contribué à briser le silence climatique qui a longtemps régné dans les médias du monde entier.

“Si les médias du monde entier n’améliorent pas et n’étendent pas considérablement leur couverture du climat, la sensibilisation du public et la volonté politique nécessaires pour s’attaquer à la crise ne seront tout simplement pas au rendez-vous”, estime l’organisation.

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