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L’ambassade des États-Unis à Tunis ouvre de nouveaux rendez-vous de visa chaque vendredi

L’ambassade des États-Unis à Tunis a annoncé l’ouverture de nouveaux créneaux pour les entretiens de visa chaque vendredi à 14h, et ce, jusqu’en juin 2025. Cette initiative vise à faciliter l’obtention de visas pour les Tunisiens souhaitant voyager aux États-Unis, notamment pour le tourisme et les affaires.

Les rendez-vous disponibles concernent les mois de mars, avril et mai 2025. L’ambassade encourage les demandeurs ayant déjà un rendez-vous à se connecter à leur compte afin de le reprogrammer pour une date plus rapprochée.

Toutefois, l’ambassade met en garde contre les escroqueries entourant le processus de prise de rendez-vous. Elle alerte sur des fraudeurs prétendant pouvoir obtenir ou annuler un visa contre paiement. L’institution rappelle que seule sa section consulaire a l’autorité de délivrer ou révoquer un visa et affirme poursuivre ses efforts pour lutter contre ces pratiques frauduleuses.

L’ambassade recommande aux demandeurs de s’assurer que leur dossier est complet et que les frais ont été réglés avant de réserver leur rendez-vous. Les prochains créneaux seront disponibles dès ce vendredi à 14h.

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Guerre commerciale: Trump impose des droits de douane sur ces produits

Donald Trump a confirmé l’imposition de droits de douane de 25% sur toutes les importations d’acier et d’aluminium, touchant l’ensemble des pays, y compris ceux de l’Union européenne. Cette décision marque une nouvelle étape dans sa guerre commerciale, après l’annonce de la mesure un mois plus tôt.

Le président américain avait initialement menacé d’imposer ces droits de douane supplémentaires sur les importations canadiennes, et selon plusieurs sources, Trump a finalement étendu la mesure à tous les pays, renforçant ainsi sa politique protectionniste. Cela constitue la deuxième action concrète de Trump après l’imposition de 20% de droits de douane sur les produits chinois.

La prochaine étape dans cette guerre commerciale est prévue pour le 2 avril, où Trump devrait imposer des tarifs «réciproques», visant à répliquer les droits de douane que les autres pays appliquent sur les produits américains.

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Cette fintech marocaine utilise l’IA pour numériser la gestion des factures fournisseurs des entreprises

Konta, une solution fintech innovante développée par la startup marocaine Kontatech, révolutionne la gestion financière des petites entreprises. Depuis sa création en 2019, la plateforme vise à simplifier les procédures financières souvent complexes pour les entrepreneurs, freelances et petites entreprises en Afrique du Nord, en offrant des services adaptés et accessibles.

Une solution adaptée aux petites entreprises
Konta permet aux utilisateurs de gérer leurs flux financiers avec une grande simplicité. La plateforme offre un compte de paiement mobile qui permet de recevoir des paiements, effectuer des virements et suivre les finances en temps réel. Cela constitue une alternative aux systèmes bancaires traditionnels qui, souvent, ne répondent pas aux besoins spécifiques des petites structures.

L’intelligence artificielle au service de la gestion financière
L’un des principaux atouts de Konta est l’utilisation de l’intelligence artificielle pour automatiser la gestion des factures. Grâce à cette technologie, les données des factures sont captées et insérées automatiquement dans le système, éliminant ainsi les erreurs humaines et améliorant la précision des comptes. De plus, un audit automatique des factures est réalisé dès leur réception, permettant de détecter d’éventuelles anomalies et de prévenir les fraudes.

Accompagnement personnalisé pour les utilisateurs
En plus de la technologie, Konta met à la disposition des utilisateurs un service d’accompagnement personnalisé. Ceux-ci peuvent prendre rendez-vous avec des experts comptables pour discuter de leurs préoccupations et obtenir des conseils adaptés à leur situation. Cette approche vise à rendre la gestion financière encore plus accessible et compréhensible pour les petites entreprises, sans la complexité des systèmes traditionnels.

Avec son objectif de faciliter l’inclusion financière au Maroc et en Afrique du Nord, Konta aspire à devenir un acteur majeur de la fintech, apportant des solutions simples, modernes et sécurisées aux petites entreprises souvent laissées de côté par les systèmes bancaires classiques.

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Paiement électronique: La Poste tunisienne lance un concours pour les retraités et les familles à revenus limités

La Poste tunisienne organise un concours pour encourager l’utilisation des cartes de paiement électronique par les retraités et les familles à revenus limités. Cinq gagnants seront tirés au sort début avril et recevront chacun un livret d’épargne de 200 dinars. Pour participer, il suffit d’utiliser sa carte au moins une fois par mois sur un distributeur automatique de billets (DAB) de la Poste tunisienne.

Annoncée par Walid Ghzazoua, président du Centre de service clientèle de la Poste tunisienne, à l’agence Tunis-Afrique-Presse (TAP); cette initiative, cible les détenteurs de la «carte sociale» et de la carte «Jirayti». Le concours se déroulera du 3 mars au 31 décembre 2025, à l’exception des mois de juillet et août.

En parallèle, la Poste tunisienne prévoit d’installer 200 nouveaux distributeurs automatiques cette année, portant leur total à 900.

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Tunisie: vers une nouvelle stratégie nationale pour l’emploi

Un conseil ministériel restreint, présidé par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, s’est tenu hier 12 mars 2025 à La Kasbah pour examiner les axes de la stratégie nationale pour l’emploi. Ce plan vise essentiellement à répondre aux défis du marché du travail, notamment en matière de création d’emplois, d’intégration du secteur informel et d’amélioration des conditions de travail.

Lors de cette réunion, le chef du gouvernement a souligné que l’emploi constitue une priorité nationale et un droit constitutionnel, nécessitant des mesures adaptées pour garantir des opportunités basées sur la compétence et l’équité. Il a insisté sur l’importance d’accélérer la mise en œuvre des recommandations du président de la République, Kaïs Saïed, afin de valoriser le travail et d’assurer un accès équitable à l’emploi.

Le gouvernement entend ainsi renforcer la dynamique économique pour stimuler l’investissement et améliorer le climat des affaires, tout en développant des projets à forte capacité d’embauche. La modernisation du marché du travail passera par une meilleure adéquation entre la formation et les besoins des entreprises, ainsi que par l’exploitation des opportunités liées à la transformation numérique et à l’intelligence artificielle.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a présenté l’état d’avancement de la mise à jour de la stratégie et les grandes lignes de son plan d’exécution. Il a également proposé des mesures pour améliorer la gouvernance du secteur, encourager l’entrepreneuriat et accompagner les demandeurs d’emploi dans leur insertion professionnelle.

À l’issue des discussions, le conseil a recommandé d’enrichir le document stratégique en intégrant les observations des ministres concernés et en adoptant une approche participative impliquant tous les acteurs du marché du travail. La commission nationale de pilotage reprendra ses travaux afin d’achever la version finale de la stratégie, qui sera prochainement soumise à un conseil ministériel pour approbation.

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Tunisie: un système d’investissement freiné par les autorisations et un manque d’incitations

Le système d’investissement en Tunisie repose sur trois piliers: l’autorisation, les incitations fiscales et les incitations financières. «Toutefois, ces mécanismes semblent aujourd’hui insuffisants pour stimuler l’investissement», affirme Anis Wahabi, expert-comptable, lors de son passage dans l’émission Expresso de Wassim Belarbi.

Malgré la réduction du nombre de secteurs soumis à autorisation, la Tunisie reste dépendante de ce système, selon Wahabi. Un décret de 2018 prévoyait la suppression d’environ 60 autorisations au profit de cahiers des charges dans un délai de six mois, mais cette réforme n’a toujours pas été appliquée. «Même ces cahiers des charges sont perçus comme une forme d’autorisation, car le contrôle préalable n’a pas été supprimé», déplore-t-il.

Sur le plan fiscal, les chiffres montrent une faiblesse des incitations. En 2017, les dépenses fiscales représentaient 3 788 millions de dinars, soit 11% du budget de l’État, selon un rapport du ministère des Finances. Or, seulement 59% de ces dépenses bénéficiaient aux entreprises et 56% étaient dédiées à des objectifs économiques. Ainsi, 44% des incitations fiscales ne soutenaient pas directement l’investissement.

Wahabi a également relevé une baisse importante des incitations fiscales dédiées à l’investissement, passant de 339 millions de dinars en 2020 à seulement 145 millions en 2022. Une tendance qui traduit, selon lui, la faiblesse du cadre fiscal en matière d’encouragement aux investisseurs.

Sur le plan budgétaire, il a pointé du doigt le désengagement de l’État. Sur un budget total de 79 milliards de dinars, seuls 6 milliards sont alloués à l’investissement, contre 3 milliards sur 18 milliards en 2010. Cette baisse témoigne des difficultés financières du pays et d’une politique budgétaire jugée insuffisante pour relancer l’investissement public.

 

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«Investir, la seule solution pour la Tunisie aujourd’hui»

L’investissement est aujourd’hui le principal levier de relance pour la Tunisie. C’est ce qu’a affirmé Anis Wahabi, expert-comptable, lors de son passage dans l’émission Expresso de Wassim Belarbi.

Selon lui, la part de l’investissement dans le PIB tunisien connaît une chute alarmante. En 2000, ce taux était de 23,5%, avant de passer à 21,9% en 2010, puis à moins de 16% en 2022. Actuellement, il est inférieur à 15%.

Une comparaison avec d’autres pays met en évidence ce retard: la France affiche un taux d’investissement de 24,4%, l’Italie 19,9%, le Maroc 27,1% et la Turquie 28%. Dans plusieurs pays asiatiques, ce taux dépasse même 25%.

«Ce moteur de l’économie est grippé en Tunisie», a déclaré Wahabi, soulignant que l’investissement privé représente aujourd’hui 55% du total des investissements, soit à peine 8% du PIB.

L’investissement direct étranger (IDE) est également en berne. Il représentait 1,5% du PIB en 2015 et n’atteignait plus que 1,4% en 2022, un niveau jugé insuffisant pour dynamiser l’économie.

Pour inverser cette tendance, Wahabi insiste sur la nécessité de rendre la Tunisie plus attractive aux investisseurs étrangers, soulignant que leur apport est essentiel à la croissance économique du pays.

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BCT: les recettes touristiques de la Tunisie en hausse

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié le 10 mars 2025, les derniers indicateurs monétaires et financiers. Ces indicateurs montrent des évolutions notables concernant les recettes touristiques et les avoirs nets en devises, des secteurs essentiels pour la santé économique du pays.

Les recettes touristiques cumulées pour le mois de février 2025 ont atteint 887,9 Mtnd), soit une hausse de 50,8 Mtnd par rapport à la période équivalente de l’année précédente, qui s’élevait à 801,8 Mtnd. Cette croissance témoigne de la résilience du secteur touristique tunisien, malgré les défis économiques mondiaux. La progression de 136,9 Mtnd par rapport à l’année précédente pourrait signifier une reprise des flux touristiques et un regain d’intérêt pour la destination Tunisie, malgré la concurrence d’autres marchés touristiques régionaux. 

Avoirs nets en devises: une légère baisse

Concernant les avoirs nets en devises de la BCT, la situation est plus contrastée. En date du 10 mars 2025, les avoirs nets se sont établis à 23,1 milliards de dinars (23114,7 Mtnd), marquant une baisse de 471,5 Mtnd par rapport à la veille. De plus, la couverture des importations a légèrement diminué, passant de 107 jours à 101 jours, un recul de six jours d’importations.

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La BH Bank ouvre un concours externe de recrutement

La BH Bank a lancé un concours externe visant à recruter 13 nouveaux cadres pour renforcer ses équipes au sein de ses structures centrales. Parmi les postes à pourvoir, on trouve:

  • 4 agents de maîtrise d’ouvrage (AMOA)
  • 6 traders
  • 1 fiscaliste
  • 1 chargé de déontologie et veille réglementaire
  • 1 chargé de révision comptable

Les candidats doivent être titulaires d’un diplôme de licence ou de master dans la spécialité concernée et justifier d’une expérience professionnelle de 1 à 2 ans. Il convient de noter que la sélection se fera sur la base des qualifications, de l’expérience et des résultats obtenus lors d’un entretien oral.

Les intéressés peuvent postuler en ligne sur le site web de la BH Bank, avant la date limite du 13 mars 2025 à minuit. Les candidats présélectionnés devront soumettre un dossier complet pour finaliser leur candidature.

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Récolte des céréales 2025: intégration de nouvelles capacités de stockage dans 6 gouvernorats

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé un conseil ministériel restreint le lundi 10 mars 2025 au palais du gouvernement à La Kasbah pour examiner les préparatifs en vue de la récolte des céréales de 2025.

Lors de cette réunion, le chef du gouvernement a insisté sur l’importance d’une préparation logistique, organisationnelle et institutionnelle optimale. Il a souligné la nécessité de mobiliser toutes les ressources pour assurer la collecte, le stockage et la conservation des récoltes. Cela inclut l’amélioration des infrastructures de stockage et la digitalisation du processus de collecte afin de limiter les pertes et d’optimiser l’efficacité des opérations.

En parallèle, le gouvernement prévoit de restructurer l’Office national des céréales afin d’améliorer la gouvernance et de garantir une gestion plus efficace du secteur. L’objectif est de réduire la dépendance aux importations et de renforcer l’autosuffisance alimentaire.

Des mesures concrètes pour la récolte 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a présenté un ensemble de mesures anticipées, notamment:

  • L’établissement de la liste définitive des collecteurs et centres de stockage,
  • L’octroi d’avances financières aux coopératives agricoles,
  • La création de comités de surveillance et de suivi des opérations de collecte,
  • L’intégration de nouvelles capacités de stockage dans les gouvernorats de Béja, Siliana, Jendouba, Bizerte, Kairouan et Zaghouan.

En termes de financement, le conseil a approuvé plusieurs décisions, dont l’autorisation exceptionnelle pour l’Office des céréales de financer les achats de blé dès le 20 février 2025. Par ailleurs, le gouvernement accélérera la publication du décret fixant les prix et les modalités de paiement des céréales pour la saison 2025-2026 avant le début de la collecte.

Enfin, des efforts seront déployés pour renforcer le transport des céréales en optimisant le rôle de la Société nationale des chemins de fer tunisiens et en adaptant les réglementations sur le poids des chargements afin de maximiser l’utilisation des moyens de transport disponibles.

Ces mesures visent à garantir une meilleure organisation du secteur et à assurer une récolte réussie pour 2025.

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Une ligne aérienne directe Tunisie-République tchèque: bientôt une réalité?

Le ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya, a annoncé l’intention de mettre en place une liaison aérienne directe entre la Tunisie et la République tchèque. Cette initiative, évoquée lors de sa rencontre avec l’ambassadeur tchèque Richard Kadlčák le 10 mars 2025, vise à dynamiser le tourisme entre les deux pays.

Lors de cet entretien, le ministre a souligné que cette connexion directe faciliterait l’accès des touristes tchèques aux destinations tunisiennes, notamment Tozeur et Tabarka, connues pour leurs paysages variés et leur offre touristique diversifiée. Il a insisté sur l’importance de promouvoir le tourisme au-delà des stations balnéaires traditionnelles, en valorisant l’écotourisme et le tourisme saharien.

Un partenariat touristique renforcé                 

Au-delà de cette initiative, la rencontre a également porté sur le renforcement de la coopération dans le secteur des industries artisanales. Le ministre a mis en avant l’intérêt d’échanger des savoir-faire dans la production de verre, de céramique et de poterie, tout en encourageant une meilleure présence tunisienne dans les salons internationaux.

La Tunisie participera d’ailleurs à la 33e édition du salon Holiday World & Region World, qui se tiendra à Prague du 14 au 16 mars 2025. Une occasion stratégique pour consolider les liens entre les professionnels du tourisme des deux pays et attirer davantage de visiteurs tchèques en Tunisie.

 

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La CTN recrute

La Société tunisienne de navigation (CTN) annonce l’ouverture d’un concours externe pour le recrutement d’agents maritimes contractuels dans diverses spécialités, à travers une sélection sur dossier et épreuves.

Les candidats intéressés sont invités à consulter le site officiel de la société www.ctn.com.tn pour prendre connaissance du communiqué de l’appel à candidatures et soumettre leurs dossiers au bureau d’enregistrement central de la société, situé au 5, rue Dag Hammarskjöld, Tunis 1001.

Il est important de préciser sur l’enveloppe contenant le dossier de candidature la mention suivante: «Ne pas ouvrir – Concours de recrutement… Spécialité…».

La date limite de réception des candidatures est fixée au 17 mars 2025. Les candidats doivent soumettre leurs dossiers complets avant cette date pour être pris en considération dans la procédure de sélection.

Cette initiative représente une excellente occasion pour les personnes qualifiées souhaitant rejoindre ce secteur stratégique en Tunisie.

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Voici les étapes de création d’une entreprise communautaire en Tunisie

La création d’une entreprise communautaire en Tunisie suit une série d’étapes administratives, qui garantissent que la société respecte les normes locales et régionales. Selon le cabinet Hanen Ganouba de comptabilité, ce guide vous propose un parcours détaillé pour vous aider dans cette démarche.

  1. Formation du comité fondateur et élection du président: la première étape consiste à établir un comité fondateur, composé des membres créateurs de l’entreprise communautaire. Lors de la première réunion, le président du comité doit être élu. Cette procédure doit être validée par un procès-verbal de réunion.
  2. Notification à l’autorité de tutelle: après la constitution du comité fondateur, il est nécessaire de notifier l’autorité compétente, qui supervisera le respect des réglementations applicables à l’entreprise communautaire.
  3. Réservation du nom social: les fondateurs doivent réserver le nom de l’entreprise communautaire via le Registre national des entreprises. Il est obligatoire d’indiquer si l’entreprise est communautaire locale ou régionale dans cette démarche.
  4. Préparation du projet d’acte constitutif: les fondateurs doivent élaborer un projet d’acte constitutif basé sur un modèle préexistant, puis le faire approuver par tous les membres du comité fondateur. L’acte constitutif doit être déposé auprès du greffe du tribunal de première instance avant tout processus de souscription.
  5. Publication des informations relatives à l’entreprise: avant toute souscription de capital, une annonce doit être publiée dans le journal officiel ainsi que dans deux journaux quotidiens, dont un en arabe. Cette publication doit contenir des informations sur l’entreprise, notamment le montant du capital social et les modalités de souscription. L’annonce doit également être affichée à la mairie et dans les locaux de l’administration locale.
  6. Souscription des actions: les participants doivent s’inscrire et souscrire à la société, en enregistrant leur contribution dans un carnet de souscription. Cette étape est cruciale pour valider la participation des membres à l’entreprise.
  7. Convocation de l’assemblée générale constitutive: l’assemblée générale constitutive doit être convoquée via une annonce publiée dans le Journal officiel et dans deux journaux quotidiens. Des affiches doivent également être placardées à l’adresse de la société et dans ses éventuelles antennes, ainsi qu’au niveau de la mairie. L’assemblée générale se tient au moins 15 jours après la publication de l’annonce, et elle doit permettre de:
  • Valider la liste des souscripteurs.
  • Approuver le règlement intérieur de la société.
  • Examiner les contributions en nature, si elles existent.
  • Désigner un commissaire aux comptes.
  • Élire les membres du conseil d’administration.
  1. Libération du capital social: les fondateurs doivent procéder à la libération complète du capital souscrit. Cela signifie que la totalité des montants annoncés pour le capital social doivent être réglés avant de pouvoir poursuivre les démarches.
  2. Obtention de la carte d’identification fiscale (patente): l’entreprise doit obtenir une carte d’identification fiscale, délivrée par la direction des impôts. L’identification d’un “bénéficiaire réel” de l’entreprise est également obligatoire, en vertu de l’arrêté gouvernemental n° 54 de 2019.
  3. Dépôt du dossier au Registre national des entreprises: un dossier complet, comprenant l’acte constitutif, doit être déposé auprès du registre national des entreprises pour l’enregistrement officiel de l’entreprise communautaire.
  4. Dépôt du système de gestion et extrait du registre: une copie du système de gestion de l’entreprise ainsi qu’un extrait du registre des entreprises doivent être déposés auprès du gouverneur de la région pour les entreprises locales, ou auprès du ministre chargé de l’économie pour les entreprises régionales.

 

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Kaouther Ben Hania parmi les 3 femmes qui ont marqué l’histoire, selon Forbes Middle East

La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania a été distinguée par Forbes Middle East parmi les «trois femmes qui ont marqué l’histoire». Elle est la seule cinéaste arabe à avoir été nommée aux Oscars, une reconnaissance qui confirme son influence grandissante dans le paysage cinématographique international.

Née en 1977 à Sidi Bouzid, Kaouther Ben Hania s’est imposée comme l’une des figures majeures du cinéma arabe contemporain. Sa filmographie, qui oscille entre fiction et documentaire, aborde des sujets sociaux et politiques sensibles avec une approche audacieuse et engagée. En 2020, L’Homme qui a vendu sa peau devient le premier film tunisien nommé aux Oscars. Trois ans plus tard, Les Filles d’Olfa, un documentaire hybride explorant la radicalisation, est sélectionné à Cannes avant d’être, à son tour, en lice pour les Oscars.

Aux côtés de Kaouther Ben Hania, Forbes Middle East a mis en avant deux autres figures féminines d’exception. La gymnaste franco-algérienne Kaylia Nemour, qui a marqué l’histoire en offrant à l’Algérie sa première médaille d’or aux Jeux olympiques, figure parmi les lauréates.

La troisième femme distinguée est une alpiniste qatarie, pionnière dans l’exploration des sommets les plus redoutables de la planète. Première femme du Qatar à avoir gravi l’Everest, le Lhotse, le Manaslu, le K2, l’Aconcagua et l’Ama Dablam, elle détient également le record d’être la première personne qatarie à skier au pôle Nord. Son ascension du Manaslu lui a valu un autre exploit: devenir la première Arabe à dépasser les 8 000 mètres d’altitude sans oxygène.

Ces distinctions soulignent l’impact de ces trois femmes dans leurs domaines respectifs et leur rôle dans l’inspiration des nouvelles générations.

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Tunisie: un système national pour récupérer et recycler les fluides frigorigènes

La Tunisie met en place un système national de récupération, recyclage et régénération des fluides frigorigènes fluorés, conformément aux exigences du Protocole de Montréal. Ce projet est piloté par l’Unité nationale d’ozone (UNO) à l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).

Selon l’UNO, ce système permettra de récupérer et de réutiliser ces réfrigérants dans les systèmes de climatisation et de réfrigération. Il aura un impact positif sur l’environnement et l’économie et contribuera à la transition vers une économie circulaire.

Les fluides frigorigènes sont des substances essentielles aux systèmes de refroidissement en raison de leurs propriétés thermodynamiques. Ils se divisent en plusieurs catégories, dont les chlorofluorocarbures (CFC), les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et les hydrofluorocarbures (HFC), qui sont soumis à une réglementation stricte au niveau mondial. Ces substances ont des effets nocifs sur l’environnement: les CFC et HCFC appauvrissent la couche d’ozone, tandis que les trois catégories sont de puissants gaz à effet de serre, avec un potentiel de réchauffement global (PRG) pouvant atteindre 10 000 fois celui du dioxyde de carbone (CO2).

La récupération des fluides frigorigènes consiste à collecter et stocker ces gaz lors des opérations de maintenance, d’entretien ou avant l’élimination des équipements qui les contiennent. Ce processus permet de limiter leur rejet dans l’atmosphère et de favoriser leur réutilisation.

Une avancée dans la stratégie nationale                                                   

Le lancement de ce système en Tunisie remonte à 2021, à la suite de la ratification de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal en août de la même année. Il s’inscrit dans la stratégie nationale d’élimination des HCFCs, mise en œuvre par l’Onudi et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), sous la coordination de l’UNO, pour la période 2024-2029.

En septembre dernier, l’Onudi avait salué les progrès de la Tunisie en matière de réduction des HCFCs. Le pays a enregistré en 2023 une consommation de 325 tonnes métriques de ces substances, soit une diminution de 55% par rapport au niveau de référence, équivalente à 723 703 tonnes de CO2.

La Tunisie a également mis en place un système national de certification pour les techniciens et les entreprises du secteur de la réfrigération. Quatre entreprises ont déjà converti leurs installations, éliminant 80,46 tonnes de HCFC-141b, soit 58 332 tonnes équivalent CO2. De plus, 386 techniciens ont été formés aux bonnes pratiques de manipulation des fluides frigorigènes et 83 agents douaniers ont été formés au contrôle des importations de ces substances.

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Opportunité pour les entreprises tunisiennes à l’Apas Show 2025 au Brésil

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) appelle les entreprises tunisiennes du secteur agroalimentaire à saisir une opportunité d’expansion en participant à l’Apas Show 2025. Il s’agit du plus grand salon de la distribution alimentaire et des boissons en Amérique latine. Il convient de noter que l’événement se tiendra du 12 au 15 mai 2025 à l’Expo Center Norte à São Paulo, Brésil.

Avec plus de 73 000 visiteurs attendus, l’Apas Show constitue une plateforme stratégique pour les professionnels souhaitant accéder au marché latino-américain. En rejoignant le Pavillon Tunisien, les exposants bénéficieront d’une visibilité internationale et auront l’occasion de nouer des partenariats avec les principaux acteurs du secteur agroalimentaire.

Cette participation permet aux entreprises tunisiennes de promouvoir leurs produits sur un marché en pleine croissance, d’échanger avec des décideurs influents et d’explorer de nouvelles opportunités d’exportation. L’objectif est de renforcer la présence de la Tunisie sur la scène internationale et de dynamiser les exportations du pays vers l’Amérique latine.

Les entreprises intéressées sont invitées à s’inscrire via le lien suivant: https://lnkd.in/dygtiAPz. Il est à noter également que les places étant limitées. C’est pour cette raison que le Cepex encourage les exposants à réserver leur stand avant la date limite du 19 mars 2025.

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Investissements agricoles: boom des déclarations à distance en 2024

En 2024, la Tunisie a enregistré 6.761 opérations d’investissement, totalisant 1.172,9 millions de dinars. Parmi ces opérations, 69% ont été réalisées à distance, représentant 70% du volume total des investissements déclarés, ce qui montre une tendance croissante à la digitalisation dans ce domaine.

Les investissements dans le secteur des services agricoles ont particulièrement augmenté cette année, atteignant 206,2 millions de dinars, contre 156,2 millions en 2023. Cette hausse est principalement liée aux investissements dans la préparation des terres et la récolte, qui ont généré 132 millions de dinars. Les services de collecte de lait (9,5 millions de dinars) et la fabrication de paillettes de glace (2,1 millions de dinars) ont aussi contribué à cette augmentation.

En 2024, 3.001 opérations d’investissement ont été approuvées pour une valeur totale de 444,6 millions de dinars. Près de la moitié des projets (46%) ont été déclarés cette année, tandis que 30% concernent des projets de 2023. La majorité des investissements approuvés, soit 1.709 projets pour un montant de 251,6 millions de dinars, sont destinés à la création de nouvelles unités économiques, représentant 57% du nombre d’opérations et 56,5 % de la valeur totale. Les projets d’extension représentent 39% du nombre de projets, soit 1.180 opérations, pour un montant de 128 millions de dinars. Les projets de renouvellement, bien que moins nombreux, ont attiré 65 millions de dinars pour 112 opérations.

Ces investissements permettront la création de 3.000 emplois permanents, dont 533 dans le gouvernorat de Kairouan et 315 dans celui de Kasserine, contribuant ainsi au développement économique des régions intérieures.

26 projets ont également été approuvés pour l’exportation totale, d’une valeur de 30 millions de dinars, principalement dans la région de Gabès, qui a attiré 11 millions de dinars. Les gouvernorats de Sfax, Nabeul et Kébili ont aussi vu des projets d’exportation approuvés.

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Des investisseurs intéressés par le projet de l’éco-village à Taniour

Le ministère de l’Environnement a récemment annoncé avoir reçu les propositions de deux investisseurs intéressés par le projet de l’éco-village écologique de valorisation des déchets à Taniour, dans la région de Sfax. Cette information a été partagée lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 5 mars, dédiée aux questions orales des députés concernant les activités du département.

Le projet, qui vise à valoriser les déchets dans une démarche écologique et durable, bénéficie déjà d’une expérience en matière de gestion des déchets. Une cimenterie locale a en effet commencé à exploiter et valoriser les déchets au sein de l’éco-village de Taniour. Le ministre de l’Environnement a souligné que son département collaborera étroitement avec cette cimenterie ainsi qu’avec le ministère de l’Équipement, afin de réduire les embouteillages qui affectent la route de Taniour en raison des activités liées à ce projet.

En dépit de certains obstacles liés à des problématiques foncières, le département de l’Environnement a fait des progrès significatifs dans la réalisation de ce projet. Les études pour identifier les méthodes de valorisation des déchets ont été accélérées, permettant ainsi une avancée tangible dans la mise en œuvre de l’éco-village.

Un autre point abordé par le ministre de l’Environnement concerne les déchets du bâtiment dans la région. En réponse à cette problématique, le ministère mène une étude sur la transformation des déchets de construction à travers différentes régions du pays. Toutefois, le ministre a souligné que les coûts associés à la transformation de ces déchets sont relativement élevés pour l’État, s’élevant à 100 dinars par tonne.

Les déchets de construction représentent une grande partie des déchets produits en Tunisie, avec une estimation d’environ 12 millions de tonnes. Cette estimation repose sur une étude menée en 2020, qui avait évalué la quantité de déchets de construction à 8 millions de tonnes, avec une augmentation annuelle d’un million de tonnes.

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L’inflation passe sous la barre des 6% en février

Le taux d’inflation en Tunisie a reculé en février 2025 pour atteindre 5,7%, contre 6% en janvier. Cette baisse s’explique principalement par un ralentissement de l’augmentation des prix des produits alimentaires (7% en février contre 7,1% en janvier), de l’habillement et des chaussures (8,6% contre 9,7%), des services de santé (4% contre 9,1%) et du logement, eau, gaz et électricité (3,8% contre 4,1%).

En glissement annuel, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 7%, notamment en raison de la hausse des prix de la viande d’agneau (+21,4%), des légumes frais (+18,7%), des fruits secs (+14,2 %), du poisson frais (+13,4%) et des volailles (+10,5%). En revanche, les prix des huiles alimentaires ont chuté de 16,2%.

Les prix des produits manufacturés ont progressé de 5,2%, avec une hausse notable des prix de l’habillement et des chaussures (+9,7%). Pour les services, l’augmentation des prix s’élève à 5,1%, portée par une hausse de 11,4% dans la restauration, les cafés et l’hôtellerie.

L’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) a reculé à 5,7% en février contre 6% en janvier. Les prix des produits libres ont augmenté de 6,7% sur un an, alors que ceux des produits encadrés ont progressé de 2,2%. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 7,8% contre 1,1% pour ceux à prix encadrés.

Sur un mois, les prix à la consommation ont légèrement baissé de 0,1% par rapport à janvier. Cette diminution est due principalement à la baisse des prix de l’habillement et des chaussures (-3,6%) en raison des soldes d’hiver et à une légère baisse de 0,1% des tarifs de l’électricité. En parallèle, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 0,5%, notamment ceux de la viande d’agneau (+2,7%), des légumes frais (+1,5%) et des fruits frais (+1,4%). Les huiles alimentaires et la volaille ont, quant à elles, enregistré des baisses respectives de 2,1% et 1,6%.

Les secteurs ayant le plus contribué à l’inflation sont les produits manufacturés et les produits alimentaires frais, chacun représentant 2% de l’inflation globale. Les produits non alimentaires libres ont apporté une contribution de 3,2%, tandis que les produits alimentaires libres ont contribué à hauteur de 1,9%. En revanche, les produits alimentaires encadrés n’ont eu qu’un impact marginal, avec une contribution de 0,1%.

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