Invitée sur le plateau de la Radio nationale, l’ancienne députée Mbarka Aouinia a affirmé que la Tunisie connaît des débuts de rétablissement de manière progressive et a réussi à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Banque mondiale.

A cet effet, la veuve du martyr Mohamed Brahmi a indiqué que le pays en a fini avec la dominance des oligarques qui sont pointés du doigt par rapport aux pénuries et aux files d’attente.

Les migrants irréguliers doivent être expulsés

En outre, Mbarka Aouinia a émis des critiques quant à l’absence de porte-parole au niveau de la présidence de la République. Tout en regrettant le manque de communication de la part des différentes institutions de l’Etat.

Et l’ancienne députée d’estimer qu’un dialogue national devrait se tenir de manière horizontale. D’après son point de vue, un dialogue horizontal implique une conversation qui se déroule à l’échelle locale, régionale puis nationale.

Dans le registre des migrants, Mbarka Aouinia a expliqué que leur situation est fortement délicate. Ils ont dû fuir l’enfer qu’ils vivaient dans leur pays et cherchaient simplement à partir en Europe.

A propos des migrants irréguliers, elle indique qu’ils devraient faire l’objet d’expulsion et de rapatriement dans leurs pays d’origine.

L’ancienne députée a estimé que la Tunisie aurait dû organiser des sommets régionaux et internationaux portant sur la question migratoire.

Inquiétudes autour du retour des Tunisiens des zones de combat

Par ailleurs, Mbarka Aouinia a fait part de son opinion quant à l’affaire de l’envoi des jeunes tunisiens vers les zones de conflits. En effet, elle a mis l’accent sur l’importance de ce type d’affaires ainsi que le besoin de mettre toute la lumière sur la vérité. Elle a d’ailleurs expliqué que lorsqu’elle s’est rendue en Syrie, elle y a rencontré quatre jeunes Tunisiens qui ont pris part aux combats. Ils lui ont expliqué qu’ils avaient pu profiter d’une accélération de l’ensemble des procédures permettant d’obtenir un passeport pour pouvoir se rendre dans les zones de combats.

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De plus, l’ex-députée a manifesté ses inquiétudes concernant le retour des combattants tunisiens qui sont en Syrie. Elle estime que Daech a actuellement le contrôle de la Syrie et qu’il est nécessaire de rester vigilant face aux extrémistes tunisiens présents sur place. Elle pense que ces derniers pourraient procéder à des opérations dans d’autres régions.

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