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Neji Jalloul dénonce le silence des autorités sur la question des migrants subsahariens

NĂ©ji Jalloul a dĂ©noncĂ©, Ă  travers une publication sur le rĂ©seau social Facebook, « le silence des autoritĂ©s concernant la question des migrants africains« .

L’ancien ministre de l’Éducation, NĂ©ji Jalloul, estime que le silence des autoritĂ©s sur cette question devient prĂ©occupant et ouvre la voie Ă  des surenchĂšres.

Selon lui, cette situation suscite des sentiments de violence et des comportements qui nuisent Ă  l’image de la Tunisie, contribuant ainsi Ă  sa dĂ©gradation sur le plan international.

Et le politicien d’ajouter: il est impĂ©ratif pour les autoritĂ©s de traiter cette question avec transparence et sagesse, en informant les Tunisiens des dĂ©tails de ce dossier et en Ă©vitant les pratiques populistes afin de prĂ©venir toute consĂ©quence nĂ©gative.

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Taux de remplissage des barrages : 35,7%

Selon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage des barrages est de 35,7 %.

Voici la répartition du taux de remplissage des barrages selon les régions :

  • Barrages du Nord : Le taux est de 41 %, avec 761,602 millions de mÂł d’eau stockĂ©s.
  • Barrages du centre : Le taux est de 13,8 %, avec 62,41 millions de mÂł d’eau stockĂ©s.
  • Barrages du Cap-Bon : Le taux est de 35,1 %, avec 21,665 millions de mÂł d’eau stockĂ©s.

Cela montre des disparitĂ©s importantes dans la rĂ©partition des ressources en eau entre les diffĂ©rentes rĂ©gions du pays, avec une concentration plus Ă©levĂ©e dans le Nord et une situation plus critique dans le centre, oĂč le taux est bien plus bas.

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Le taux d’exportations en baisse celui des importations en hausse

Selon une publication de l’Institut National de la Statistique (INS), le taux des exportations est en baisse, tandis que celui des importations est en hausse.

EXPORTATIONS

  • Les exportations tunisiennes ont rĂ©gressĂ© au cours des deux premiers mois de l’annĂ©e 2025, en raison de la baisse des performances dans plusieurs secteurs.
  • Le secteur de l’énergie a enregistrĂ© une diminution de 5,1%, principalement en raison de la chute des ventes de produits raffinĂ©s, passant de 345,9 millions de dinars Ă  seulement 59 millions de dinars.
  • Le secteur agro-alimentaire a Ă©galement souffert d’une baisse significative de 16,5%, en grande partie Ă  cause de la diminution des exportations d’huile d’olive, dont les ventes ont chutĂ© de 1 323,9 millions de dinars Ă  1 007,6 millions de dinars.
  • Les industries mĂ©caniques et Ă©lectriques ont connu une baisse de 5%, tandis que le secteur textile, habillement et cuirs a enregistrĂ© une lĂ©gĂšre diminution de 0,6%.
  • Le secteur des mines, des phosphates et de leurs dĂ©rivĂ©s a connu une tendance positive, avec une hausse des exportations de 9%.

IMPORTATIONS

Selon l’INS, les importations ont enregistrĂ© une hausse globale de 10,2 %, Ă  cause de l’augmentation des importations dans plusieurs secteurs :

  • Les biens d’équipement (+12,5 %),
  • Les matiĂšres premiĂšres et demi-produits (+11,9 %)
  • Les biens de consommation (+14,3 %) et
  • Les produits alimentaires (+10,6 %).
  • Les produits Ă©nergĂ©tiques sont restĂ©es quasiment stables, avec une lĂ©gĂšre baisse de seulement 0,02 %.

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Le secteur de la santé en grÚve générale

Le bureau exĂ©cutif de la FĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale de la santĂ©, affiliĂ© Ă  l’Union gĂ©nĂ©rale tunisienne du travail (UGTT), a annoncĂ© ce jeudi 13 mars 2025, Ă  travers un communiquĂ© sur sa page officielle, l’observation d’une grĂšve gĂ©nĂ©rale sectorielle pour le 17 avril 2025.

Selon la publication mentionnĂ©e ci-dessus, l’objectif de la grĂšve dans le secteur de la santĂ© est de protester contre le non-respect, par le ministĂšre des Affaires sociales, des accords qu’il a mis en Ɠuvre et de dĂ©fendre les droits des agents de la santĂ© publique.

À l’issue de sa rĂ©union du 12 mars, le bureau exĂ©cutif de la FĂ©dĂ©ration a dĂ©noncĂ© l’inaction du ministĂšre des Affaires sociales dans l’application des engagements pris en faveur des agents de la santĂ©. Le ministĂšre aurait, en outre, ignorĂ© les courriers adressĂ©s par le syndicat Ă  ce sujet.

Il a notamment relevĂ© le retard dans l’élaboration d’un statut gĂ©nĂ©ral, l’intĂ©gration des ouvriers au sein des agents de soutien, ainsi que l’augmentation des allocations de travail social. L’absence de publication des dĂ©crets sectoriels attendus a Ă©galement Ă©tĂ© critiquĂ©e.

En rĂ©action Ă  ces manquements, la FĂ©dĂ©ration a dĂ©cidĂ© d’organiser une grĂšve gĂ©nĂ©rale sectorielle le 17 avril 2025, qui concernera toutes les structures sanitaires et administratives du secteur.

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Le Qatar, source d’embarras pour Benyamin Netanyahou

En procĂšs depuis 2020 pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israĂ©lien, Benyamin Netanyahu, est dĂ©sormais confrontĂ© Ă  une nouvelle affaire. Celle-ci implique trois de ses collaborateurs soupçonnĂ©s d’avoir des liens avec le Qatar, un acteur clĂ© dans les nĂ©gociations entre IsraĂ«l et le Hamas depuis le 7 octobre 2023.

Le premier accusĂ©, Eli Feldstein, 32 ans, issu d’un milieu ultraorthodoxe, a Ă©tĂ© porte-parole du « bataillon JudĂ©e-Samarie » avant de travailler briĂšvement pour Itamar Ben Gvir, figure de l’extrĂȘme droite israĂ©lienne. AprĂšs le 7 octobre, il a intĂ©grĂ© l’équipe de communication du Premier ministre sans l’aval du service de sĂ©curitĂ© israĂ©lien, Shin Beth.

AccusĂ© de vol et de fuite de documents militaires classifiĂ©s, il risque la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuitĂ©. Il aurait fourni aux mĂ©dias Bild et Jewish Chronicle des informations suggĂ©rant l’intransigeance du Hamas et un transfert d’otages vers l’Iran, deux Ă©lĂ©ments exploitĂ©s par Benyamin Netanyahou pour justifier la poursuite du conflit et suspendre les nĂ©gociations.

Eli Feldstein a, en outre, reçu des paiements d’une entreprise soutenue par le Qatar pour favoriser une image positive de l’émirat en IsraĂ«l, bien que les deux nations n’aient pas de liens diplomatiques officiels.

Deux conseillers proches de Benyamin Netanyahou, Yonatan Urich et Israel Einhorn, sont eux aussi impliquĂ©s dans une enquĂȘte sur leurs liens prĂ©sumĂ©s avec le Qatar. Les accusĂ©s auraient menĂ© avant la Coupe du monde 2022, une campagne pour promouvoir l’émirat. Le service de sĂ©curitĂ© israĂ©lien a ouvert une enquĂȘte en fĂ©vrier, suivie par une investigation criminelle ordonnĂ©e par la procureure gĂ©nĂ©rale d’IsraĂ«l. Il n’y a actuellement aucune preuve que Benyamin NĂ©tanyahu ait eu connaissance de ces Ă©vĂ©nements. Cependant, le Shin Beth a annoncĂ© en mi-fĂ©vrier qu’une enquĂȘte Ă©tait lancĂ©e afin d’examiner les relations entre les membres du bureau du Premier ministre et le Qatar.

Le 27 fĂ©vrier, la procureure gĂ©nĂ©rale d’IsraĂ«l, Gali Baharav-Miara, a dĂ©cidĂ© d’ouvrir une enquĂȘte criminelle sur cette affaire.

Le gouvernement qatari a réagi en dénonçant une campagne de diffamation de la part de ceux qui ne souhaitent voir ni la fin de ce conflit ni le retour des otages restants auprÚs de leurs familles.

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« Eco Tous », plateforme de vulgarisation économique

Le programme « Savoirs Éco » lancera bientĂŽt la plateforme « Eco Tous » dans le cadre de son deuxiĂšme appel Ă  projets.

FinancĂ© par l’Union europĂ©enne et mis en Ɠuvre par Expertise France, le programme « Savoirs Éco» lancera prochainement la plateforme innovante « Eco Tous ».

LancĂ©e par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) en partenariat avec l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), l’initiative « Eco Tous » a pour objectif de renforcer la culture Ă©conomique au sein de la population tunisienne. Elle cherche Ă  rendre les questions Ă©conomiques plus accessibles, en mettant particuliĂšrement l’accent sur les enjeux du dĂ©veloppement durable, tant au niveau national qu’international.

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Voici les prix de vente de la viande réfrigérée

Le ministĂšre du Commerce et de la Promotion des exportations a indiquĂ© que, dans le cadre de l’ajustement du marchĂ© et de la fourniture de produits Ă  des prix tenant compte du pouvoir d’achat des citoyens, la SociĂ©tĂ© Ellouhoum continue d’importer des quantitĂ©s de viandes rĂ©frigĂ©rĂ©es d’agneau et de bĂ©tail.

20 tonnes de viande d’agneau rĂ©frigĂ©rĂ©e ont Ă©tĂ© distribuĂ©es le 11 mars et un conteneur de 20 tonnes de viande de bĂ©tail rĂ©frigĂ©rĂ©e sera distribuĂ© le 12 mars 2025.

Les prix de vente au public ont été fixés comme suit :

  • Viande d’agneau : 38,200 TND/kg
  • Viande hachĂ©e : 35,500 TND/kg
  • Gigot : 32,000 TND/kg
  • Poitrine : 25,800 TND/kg

La SociĂ©tĂ© Ellouhoum informe les bouchers qui souhaitent se procurer de la viande qu’ils doivent prĂ©parer leurs dossiers et contacter le service commercial de la sociĂ©tĂ©.

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Les rĂ©serves de devises couvrent 101 jours d’importations

Selon les derniĂšres donnĂ©es publiĂ©es par la Banque centrale de Tunisie (BCT), les avoirs nets en devises, Ă  la date du mardi 11 mars 2025, s’élĂšvent Ă  23 146 millions de dinars, couvrant ainsi 101 jours d’importations.

Les avoirs nets en devises couvraient 107 jours d’importations Ă  la mĂȘme date en 2024.

Les billets en circulation quand à eux ont atteint 23 319 millions de dinars, contre 1 597 millions de dinars pour le compte courant de la Trésorerie de la BCT.

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Le rituel de AĂŻd al-Adha toujours d’actualitĂ©

Le Bureau des Fatwas de la RĂ©publique tunisienne a dĂ©menti, mardi 11 mars 2025, les rumeurs faisant Ă©tat de l’annulation du rituel du sacrifice de l’AĂŻd al-Adha.

L’Office de l’Ifta a rĂ©agi aux rumeurs circulant concernant l’annulation du rituel sacrificiel. Dans un communiquĂ© publiĂ© le 11 mars 2025 et signĂ© par le mufti de la RĂ©publique tunisienne, Hichem Ben Mahmoud, l’institution dĂ©ment fermement cette information et rappelle que ce rite prophĂ©tique est une sounna confirmĂ©e.

Il convient de rappeler qu’à la fin du mois de fĂ©vrier 2025, le roi du Maroc, Mohammed IV, avait invitĂ© les Marocains Ă  ne pas Ă©gorgĂ© le mouton lors du rituel de AĂŻd al-Adha, en raison des difficultĂ©s climatiques et Ă©conomiques affectant l’élevage. Suite Ă  cette dĂ©cision, plusieurs voix en Tunisie ont suggĂ©rĂ© que les autoritĂ©s tunisiennes adoptent une mesure similaire, estimant que le pays rencontre des problĂšmes similaires.

Par ailleurs, le prĂ©sident algĂ©rien, Abdelmajid Tabboune, a pour sa part demandĂ© au ministre de l’Agriculture d’organiser l’importation massive de bĂ©tail pour le sacrifice de l’AĂŻd al-Adha.

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Entretien entre le président de la République et le ministre de la Défense

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a reçu dans l’aprĂšs-midi du lundi 10 mars, au palais de Carthage, Khaled El Sehili, ministre de la DĂ©fense nationale.

Le prĂ©sident de la RĂ©publique a affirmĂ© Ă  Khaled El Sehili que le peuple tunisien est fier des efforts constants dĂ©ployĂ©s par les forces armĂ©es, tant militaires que sĂ©curitaires, pour dĂ©fendre la patrie. Il a Ă©galement saluĂ© leur rĂŽle essentiel dans le soutien aux initiatives de l’État. Et notamment dans la rĂ©alisation du dĂ©veloppement, les opĂ©rations de sauvetage, l’organisation des examens nationaux et la gestion des Ă©lections.

Lors de cet entretien, KaĂŻs SaĂŻed a pris connaissance de plusieurs projets pilotĂ©s par la Direction gĂ©nĂ©rale de l’IngĂ©nierie militaire et de leur Ă©tat d’avancement qui se fait Ă  une vitesse impressionnante. Parmi ces projets figurent les travaux de rĂ©amĂ©nagement de la Maison de la Culture Ibn Khaldoun et des places Monji Bali et Barcelone Ă  Tunis. Et ce, en plus des travaux de restauration et d’amĂ©nagement de la MĂ©dina de Kairouan et des rĂ©servoirs des Aghlabides.

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La France mobilise 195 M€ pour l’Ukraine

Lors d’une interview accordĂ©e Ă  Tribune Dimanche le 8 mars, le ministre français des ArmĂ©es, SĂ©bastien Lecornu, a annoncĂ© que la France allait allouer 195 millions d’euros provenant des intĂ©rĂȘts des avoirs russes gelĂ©s pour soutenir l’Ukraine sur le plan militaire. Cette somme servira notamment Ă  fournir des obus de 155 mm ainsi que des bombes planantes AASM, destinĂ©es Ă  Ă©quiper les Mirage 2000 ukrainiens.

Il a également indiqué que la France allait accélérer la mise à disposition de matériel militaire ancien, incluant des chars AMX-10RC et des véhicules blindés VAB.

Des « partenariats industriels Â» Ă©voquĂ©s par SĂ©bastien Lecornu

Le ministre a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’accĂ©lĂ©rer la production dans l’industrie de l’armement, fixant l’objectif de Dassault Aviation de livrer entre quatre et cinq Rafale par mois dĂšs 2026 Ă  l’Ukraine, contre seulement deux en 2024. Il a, en outre, annoncĂ© un doublement de la production des bombes AASM entre 2024 et 2026, ainsi qu’une augmentation de la cadence de fabrication du missile antichar MBDA Akeron MP dĂšs 2026, aprĂšs une premiĂšre hausse de production.

Des partenariats industriels sont en cours, notamment entre des entreprises telles que Thales et EOS, dans des domaines tels que les drones, mais aussi dans des secteurs civils comme l’automobile. SĂ©bastien Lecornu, ministre des ArmĂ©es français, s’est dit convaincu quant Ă  l’importance d’une « union nationale Â» autour des forces armĂ©es. Il a ainsi appelĂ© Ă  un dĂ©bat politique sincĂšre, mais Ă  huis clos, afin de garantir une cohĂ©sion et une unitĂ© sur ces enjeux cruciaux.

Il a prĂ©cisĂ© que certaines interrogations Ă©taient lĂ©gitimes, comme la rĂ©partition des investissements, les alliances Ă  privilĂ©gier et l’évaluation prĂ©cise de la menace. Ainsi, une rĂ©union des prĂ©sidents des groupes parlementaires, de l’état-major des armĂ©es et des services de renseignement aura lieu cette semaine. Le ministre a ajoutĂ© qu’il souhaitait instaurer un cadre propice Ă  des Ă©changes libres et sans contrainte pour les responsables politiques, afin qu’ils puissent poser toutes leurs questions sur ces sujets cruciaux.

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Omar Bouattay, un passionnĂ© de blockchain au service de l’innovation

C’est un jeune entrepreneur souriant et chaleureux que nous avons rencontrĂ© dans un cafĂ© du centre-ville de Tunis. Une vĂ©ritable encyclopĂ©die ambulante, passionnĂ© par la technologie, amoureux de l’art et fou de la vie.

Il s’agit de Omar Bouattay, Co-founder et CEO de Universa Hub Africa, surtout symbole d’une jeunesse innovatrice fĂ©rue de savoir et d’espoir. Voici l’interview, exclusive, qu’il a acceptĂ© d’accorder Ă  leconomistemaghrebin.com.

Parlez nous de votre parcours :

J’ai commencĂ© mes Ă©tudes primaires Ă  Boudebdelli, oĂč j’ai suivi les trois premiĂšres annĂ©es avant de partir en France, Ă  Paris, en raison du travail de mes parents. J’y ai terminĂ© ma scolaritĂ© primaire avant de revenir en Tunisie. J’ai ensuite Ă©tudiĂ© au collĂšge Pierre MendĂšs France Ă  Mutuelleville, puis au lycĂ©e Gustave Flaubert Ă  La Marsa, oĂč j’ai obtenu un baccalaurĂ©at scientifique.

AprĂšs le bac, j’ai poursuivi mes Ă©tudes aux États-Unis, Ă  l’universitĂ© de Boston, avec une derniĂšre annĂ©e en Ă©change Ă  Shanghai, Ă  l’universitĂ© USSI.

Ensuite, j’ai rejoint mes parents au Maroc pour une annĂ©e sabbatique, avant de revenir en Tunisie pour effectuer mon stage de fin d’études.

En 2016, j’ai intĂ©grĂ© Vneurone, une entreprise tunisienne spĂ©cialisĂ©e dans la digitalisation des processus mĂ©tiers et la business intelligence, oĂč j’ai travaillĂ© pendant six mois. J’ai ensuite effectuĂ© un autre stage de six mois au Maroc, dans un cabinet de ressources humaines spĂ©cialisĂ© dans le coaching professionnel, aussi bien pour les cadres exĂ©cutifs que pour les Ă©quipes de production.

C’est ainsi que j’ai progressivement intĂ©grĂ© le monde professionnel. Puis, en septembre 2017, lors d’un workshop en ligne, j’ai fait la connaissance de mon associĂ© actuel, Alexander Borodich. Il m’a parlĂ© de son projet de dĂ©veloppement de Universa et nous avons rapidement accrochĂ©. Nous avons Ă©changĂ© sur la maniĂšre dont je pouvais contribuer Ă  son expansion en Afrique, un marchĂ© souvent nĂ©gligĂ©. Nous avons alors convenu de l’inviter en Tunisie, et il est venu Ă  l’occasion de Bizerte Smart Cities, une confĂ©rence dĂ©diĂ©e aux villes intelligentes.

 

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Pourquoi avez-vous choisi de vous spécialiser dans la blockchain ?

En 2011, lors de mes annĂ©es d’études Ă  Boston, j’ai Ă©tĂ© hĂ©bergĂ© quelques jours par un ami qui poursuivait un master en dĂ©veloppement technologique. Il m’a parlĂ© du Bitcoin. À l’époque, il avait un Mac, mais aussi un PC sous Windows, car il Ă©tait alors impossible d’accĂ©der au Bitcoin depuis un Mac. La communautĂ© Ă©tudiante en parlait dĂ©jĂ , et il m’a montrĂ© comment l’utiliser. Curieux, j’ai voulu comprendre son fonctionnement. À ce moment-lĂ , le Bitcoin n’avait pas de valeur monĂ©taire ; il s’apparentait plutĂŽt Ă  des tokens, comme des points de fidĂ©litĂ©. Ce qui m’intĂ©ressait avant tout, c’était son aspect technique.

De retour en Tunisie pour les vacances, j’en ai parlĂ© Ă  mon pĂšre. Je lui ai expliquĂ© qu’il s’agissait d’un jeton Ă©lectronique basĂ© sur la cryptographie. Quant Ă  la blockchain, je la comparais Ă  une recette de cuisine, comme une ojja, une chakchouka ou une paella : chacune a son histoire et sa propre maniĂšre d’ĂȘtre prĂ©parĂ©e.

La blockchain repose sur une combinaison de deux technologies fondamentales : la cryptographie asymĂ©trique et les systĂšmes distribuĂ©s. Ainsi, les informations sont Ă  la fois partout et nulle part, infalsifiables et non falsifiĂ©es. Pour y accĂ©der, l’utilisateur doit possĂ©der une clĂ© spĂ©cifique qui lui permet de les consulter ou de les modifier. Mon pĂšre a trouvĂ© cela intĂ©ressant et m’a encouragĂ© Ă  approfondir le sujet. Puis est venu l’essor de la blockchain en 2017. Ce qui me fascine dans cette technologie, c’est sa capacitĂ© Ă  crĂ©er des entitĂ©s numĂ©riques uniques et Ă  ouvrir la voie Ă  des usages avancĂ©s, notamment dans la certification numĂ©rique.

Lorsque j’ai recroisĂ© mon ami au moment de cette effervescence, mon intĂ©rĂȘt pour la blockchain s’était dĂ©jĂ  solidement ancrĂ©.

Quels sont les principaux services que vous proposez ?

Nous proposons une technologie blockchain brevetĂ©e, dĂ©veloppĂ©e en interne, et mise Ă  la disposition des entreprises ainsi que des institutions publiques. L’objectif est de leur permettre de crĂ©er leur propre rĂ©seau et d’y intĂ©grer leurs services spĂ©cifiques.

Nous offrons également des services B2C destinés directement aux clients finaux, tels que My Document, une solution de signature électronique, ainsi que Uni Paiement, une solution de paiement électronique.

Ainsi, nous nous positionnons à la fois comme fournisseur de services et éditeur de solutions technologiques basées sur la blockchain.

Par ailleurs, nous développons des applications directement destinées aux clients, en exploitant pleinement le potentiel de cette technologie.

Comment la blockchain peut-elle contribuer au développement économique en Tunisie ?

A ce stade, cette question est aussi intĂ©ressante que complexe. La Tunisie ne dispose pas de grandes ressources miniĂšres ni tertiaires, et elle manque Ă©galement d’infrastructures et de flux d’échanges commerciaux dynamiques. Nous produisons trĂšs peu et, surtout, nous ne fabriquons pas de produits hautement compĂ©titifs Ă  l’échelle rĂ©gionale ou internationale.

Par ailleurs, nous faisons face Ă  de nombreuses contraintes, notamment en matiĂšre d’infrastructures et de politique monĂ©taire, puisque les Ă©changes doivent se faire en devises Ă©trangĂšres, ce qui complique encore davantage les transactions internationales. Nous sommes souvent dĂ©valorisĂ©s et contraints de brader nos prix pour vendre Ă  l’étranger.

Je parlais hier Ă  mes parents de cet exemple : une boĂźte de thon tunisienne coĂ»te moins cher en France que chez un Ă©picier tunisien. Les usines tunisiennes bradent leurs productions destinĂ©es Ă  l’exportation pour obtenir des devises Ă©trangĂšres, car cela leur est plus avantageux, alors que les prix sur le marchĂ© local sont gonflĂ©s. Dans ce contexte, notre principal atout rĂ©side dans les services technologiques. Nous avons une population extrĂȘmement bien Ă©duquĂ©e, avec des avancĂ©es significatives dans le domaine de la technologie.

« Nous faisons face Ă  de nombreuses contraintes, notamment en matiĂšre d’infrastructures et de politique monĂ©taire, puisque les Ă©changes doivent se faire en devises Ă©trangĂšres, ce qui complique encore davantage les transactions internationales. Nous sommes souvent dĂ©valorisĂ©s et contraints de brader nos prix pour vendre Ă  l’étranger Â».

D’ailleurs, les trois plus grosses acquisitions de startups technologiques en Afrique concernent des entreprises tunisiennes : InstaDeep, Expensya et GoMyCode. Nous excellons dans la crĂ©ation de solutions de services et sommes des pionniers dans la technologie sur le continent.

 

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Cependant, le Maroc nous a rĂ©cemment dĂ©passĂ©s, notamment grĂące Ă  de meilleures infrastructures et Ă  une vĂ©ritable volontĂ© nationale d’aller de l’avant. En Tunisie, malgrĂ© de nombreuses initiatives, nous assistons aujourd’hui Ă  un ralentissement du secteur.

Mais nous avons dĂ©jĂ  jetĂ© les bases d’un Ă©cosystĂšme technologique. L’idĂ©al serait de poursuivre dans cette voie en nous concentrant sur les services. La technologie est un levier puissant, car elle permet de crĂ©er de la valeur avec peu d’infrastructures et un investissement initial rĂ©duit.

De plus, nous ne sommes pas un pays trĂšs peuplĂ©, ce qui limite notre force de travail industrielle, mais nous avons une main-d’Ɠuvre hautement qualifiĂ©e sur le plan intellectuel. C’est lĂ  que la blockchain peut jouer un rĂŽle clĂ©. Nous pouvons devenir un vĂ©ritable hub technologique, notamment dans la blockchain, en dĂ©veloppant des services financiers, des solutions d’échange et de communication, ainsi que des systĂšmes de stockage sĂ©curisĂ©s.

Il serait pertinent de lancer une initiative nationale pour intĂ©grer la blockchain dans les administrations publiques et crĂ©er des applications basĂ©es sur cette technologie. Investir dans la blockchain, plus largement dans les services technologiques et l’intelligence artificielle, permettrait de rĂ©duire notre dĂ©ficit commercial tout en proposant des services Ă  forte valeur ajoutĂ©e, sans nĂ©cessiter d’industries lourdes ou d’importantes ressources initiales.

« Il serait pertinent de lancer une initiative nationale pour intĂ©grer la blockchain dans les administrations publiques et crĂ©er des applications basĂ©es sur cette technologie Â».

Je peux en tĂ©moigner par mon expĂ©rience personnelle : un investisseur Ă©tranger est venu en Tunisie avec l’objectif de dĂ©ployer la blockchain en Afrique. Cela va crĂ©er des emplois, inspirer de nouveaux talents et favoriser l’émergence de solutions parallĂšles.

Un nouvel Ă©cosystĂšme peut se mettre en place, avec des entrepreneurs qui dĂ©velopperont leurs propres applications et solutions innovantes. La blockchain reprĂ©sente donc une opportunitĂ© majeure pour l’économie tunisienne.

Comment la blockchain peut-elle contribuer au développement économique en Afrique ?

L‘Afrique est le continent oĂč il y a le plus de transactions Blockchain au monde, chose que peu de gens connaissent. En effet, il y a un grand problĂšme monĂ©taire en Afrique. Il y a plusieurs rĂ©gions, plusieurs pays, il existe Banque centrale de l’Afrique de l’Est (BEAC) et une Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCAO), il y a plusieurs monnaies dans de mĂȘmes zones monĂ©taires, etc.

Mais, il y a le Bitcoin. Tout le monde s’achĂšte, se distribue au tĂ©lĂ©phone. Il y a aussi le grand problĂšme du decashing et celui du cash. Tous les villages africains n’ont pas de banques et donc pas de comptes et pas de cash qui coĂ»te d’ailleurs extrĂȘmement cher en Afrique. Le Bitcoin remĂ©die Ă  tout cela.

On a eu en Afrique un gros boom du mobile payment. On Ă©tait les leaders du mobiles payment. L’Afrique est le plus grand continent de transactions de cash. Avec 228 millions d’habitants, le Nigeria est le pays oĂč il y a le plus de transactions blockchain au monde


On peut crĂ©er notre blockchain puisque nous la consommons. Pourquoi ne pas baser nos monnaies africaines sur la blockchain et ĂȘtre plus compĂ©titifs, et au mĂȘme pied d’égalitĂ© avec les autres monnaies internationales ? Pourquoi dĂ©pendre d’autres systĂšmes tels que le FMI, la Banque mondiale, etc. ? Du coup, on pourrait avoir une valorisation financiĂšre monĂ©taire avec les autres continents.

Vous avez signĂ© un partenariat avec l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) en 2020. Quels ont Ă©tĂ© les rĂ©sultats concrets de cette collaboration ?

Nous avons signĂ© cette collaboration juste avant le dĂ©but de la pandĂ©mie de Covid-19, ce qui nous a obligĂ©s Ă  nous rĂ©adapter et Ă  nous organiser diffĂ©remment. Nous avons mis en place mydocument.tn, une solution de signature Ă©lectronique basĂ©e sur la blockchain, en collaboration avec l’Agence nationale de certification Ă©lectronique (ANCE) et Tuntrust. Cette initiative a permis de dĂ©velopper et de crĂ©er la signature Ă©lectronique en Tunisie.

Nous avons Ă©galement lancĂ© l’esquisse et l’initiative du rĂ©seau national blockchain. Ce projet consiste Ă  crĂ©er un rĂ©seau tunisien de blockchain, permettant aux intervenants (les stakeholders) et contributeurs de souscrire Ă  un nƓud, de s’intĂ©grer au rĂ©seau et de crĂ©er leurs propres applications. Cela permet des Ă©changes sĂ©curisĂ©s, tant entre institutions publiques et privĂ©es qu’avec leurs utilisateurs finaux, tout en garantissant une plus grande fluiditĂ© et sĂ©curitĂ© grĂące Ă  la blockchain.

Quels sont les projets futurs de Universa Hub Africa pour développer la blockchain sur le continent ?

C’est le genre de question Ă  un million de dollars dans nos entreprises ! Les projets futurs de Universa Hub Africa pour dĂ©velopper la blockchain sur le continent se concentrent principalement sur la recherche et le dĂ©veloppement. C’est un domaine trĂšs compĂ©titif, donc nous ne pouvons pas trop en dire davantage pour le moment. Cependant, je peux vous donner un aperçu : nous nous focalisons sur l’intĂ©gration de l’intelligence artificielle avec la blockchain pour offrir des services de qualitĂ© et une meilleure expĂ©rience client. En d’autres termes, dĂ©velopper la blockchain en Afrique, c’est aussi tirer parti du potentiel de l’intelligence artificielle pour rĂ©pondre aux besoins Ă©mergents du marchĂ©.

Vous partagez souvent cette citation sur vos rĂ©seaux sociaux : la nature est la source de toute vraie connaissance. Elle a sa propre logique, ses propres lois ; elle n’a pas d’effet sans cause ni invention sans nĂ©cessitĂ©. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Cette phrase de LĂ©onard de Vinci incarne parfaitement ce qu’est l’innovation. Elle rĂ©sume, Ă  mes yeux, la conception de l’innovation par un grand maĂźtre de la Renaissance, pionnier en la matiĂšre. D’ailleurs, de nombreuses Ɠuvres de LĂ©onard de Vinci demeurent encore incomprises et non assimilĂ©es Ă  ce jour.

Le principe mĂȘme de l’innovation consiste Ă  prendre quelque chose d’existant, Ă  l’amĂ©liorer et Ă  l’approfondir davantage. Cette dĂ©finition de l’innovation me semble Ă  la fois juste et pertinente. Et tout cela au XVIIe siĂšcle, ce qui n’est guĂšre anodin. À nous de nous mettre sur cette voie.

« Le principe mĂȘme de l’innovation consiste Ă  prendre quelque chose d’existant, Ă  l’amĂ©liorer et Ă  l’approfondir davantage. Cette dĂ©finition de l’innovation me semble Ă  la fois juste et pertinente Â».

Quels sont les conseils que vous pourriez donner aux jeunes entrepreneurs passionnés du monde de la technologie ?

Allez-y ! Foncez ! Faites ce qu’il faut ! Utilisez l’IA ! Organisez-vous ! Utilisez des outils pertinents ! Faites des nuits blanches ! Ça vaut la peine d’investir. Vous aurez de l’avance sur les gens qui viendront demain. Allez-y ! C’est exponentiel. Si nous, on est comme ça par rapport Ă  nos parents, qu’est ce que nos enfants auraient des outils encore plus poussĂ©s, encore plus avancĂ©s d’ici quelques dizaines d’annĂ©es. Faites le nĂ©cessaire pour apprendre au maximum. Nous avons maintenant accĂšs Ă  l’information.

Avant on avait besoin d’ĂȘtre aisĂ©, d’avoir fait les grandes Ă©coles, de faire un cursus Ă©conomique, aller Ă  la librairie au risque de ne pas trouver le livre. Maintenant, vous avez accĂšs Ă  l’information et vous avez des assistants qui vous remettent toutes les informations nĂ©cessaires. Formez-vous beaucoup, mĂȘme en ligne oĂč de gens qui n’ont pas de crĂ©dibilitĂ© Ă©conomique existent pour vous former, mais une crĂ©dibilitĂ© d’expĂ©rience pour vous former ! ExpĂ©rimentez-vous et formez-vous !

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MĂ©tĂ©o : des passages nuageux sur l’ensemble du pays

Le ciel sera partiellement couvert sur l’ensemble du pays, avec des pĂ©riodes de passages nuageux plus ou moins denses ce dimanche 9 mars 2025, selon les prĂ©visions de l’Institut national de la mĂ©tĂ©orologie (INM).

Le vent du secteur sud sera fort sur les cÎtes et les hauteurs, de faible à modéré ailleurs.

La mer sera agitée sur le nord et le Golfe de Hammamet, peu agitée ailleurs.

Les tempĂ©ratures seront en lĂ©gĂšre hausse. Elles seront comprises entre 21 et 26 degrĂ©s sur le nord et le centre et entre 27 et 30 sur l’extrĂȘme sud.

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Fortes pluies à Tunis : routes bloquées et interventions de la Protection civile

Le colonel Mounir Riabi, directeur rĂ©gional de la Protection civile Ă  Tunis, s’est exprimĂ© sur MosaĂŻque FM ce vendredi 7 mars 2025 pour faire le point sur les interventions menĂ©es par ses Ă©quipes Ă  la suite des fortes pluies qui ont touchĂ© la Tunisie.

Il a indiqué que la Protection civile a mis en place, depuis dimanche, toutes les mesures nécessaires pour intervenir rapidement en cas de fortes pluies.

Les Ă©quipes de la Protection civile ont commencĂ© Ă  pomper l’eau sur la ligne Tunis-Goulette-Marsa (TGM), en coopĂ©ration avec la police de la circulation, et ont dĂ©placĂ© trois vĂ©hicules bloquĂ©s Ă  Bab Allioua.

Il a, en outre, prĂ©cisĂ© que des interventions ont Ă©tĂ© faites pour porter assistance aux passants Ă  Jbel Jloud, suite aux blocages causĂ©s par les fortes pluies. Ces intempĂ©ries ont affectĂ© plusieurs zones de la capitale telles que La Goulette, l’Aouina, Sidi Bou SaĂŻd et Le Bardo.

Le directeur rĂ©gional de la Protection civile Ă  Tunis a, Ă©galement, soulignĂ© qu’aucune demande d’évacuation d’eau provenant de maisons inondĂ©es n’a encore Ă©tĂ© signalĂ©e Ă  ses services.

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Météo : Les pluies se poursuivront, vendredi 7 mars, sur plusieurs régions

Des pluies temporairement orageuses et localement intenses se poursuivront vendredi 7 mars aprĂšs-midi sur le nord-est et concerneront, progressivement, le nord-ouest et ultĂ©rieurement le centre et le sud, indique un bulletin d’alerte mĂ©tĂ©o publiĂ© par l’INM.

Les quantités les plus importantes varient entre 40 et 60 mm notamment sur les régions du nord avec une régression attendue de ces perturbations à partir de cette nuit.

Le ministĂšre de l’agriculture exhorte ainsi les agriculteurs Ă  prendre les prĂ©cautions nĂ©cessaires en Ă©loignant leur bĂ©tail, matĂ©riels et Ă©quipements des cours des oueds. Il a aussi recommandĂ© aux pĂȘcheurs de ne pas s’aventurer en mer en attendant le retour Ă  la stabilitĂ© des conditions mĂ©tĂ©orologiques.

Avec TAP

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