Pour le second match consécutif, la défense « sang et or » a fait des siennes. Des erreurs qui ont coûté cher à l’équipe, permettant à l’adversaire de revenir à chaque fois au score.
Il est de plus en plus clair que Amanallah Memmiche a le mental fragile, tout comme ses défenseurs. À cause de ses erreurs à répétition et son incapacité à diriger convenablement sa défense, l’Espérance a souffert le martyre lors de ses derniers matchs pour finir par perdre des points. En effet, pour le second match d’affilée, l’équipe de Bab Souika s’est fait accrocher, non pas parce que ses adversaires étaient trop bons (même si l’USBG et la JSO ont fait preuve d’une résistance farouche), mais à cause d’une défense qui fait des siennes et qui craque à chaque fois.
A chaque fois que l’équipe prend l’ascendant, elle se fait rattraper au score. Après un premier but de Youssef Belaïli, Omar Zouaghi est parvenu à égaliser dans les cinq minutes qui ont suivi après une infiltration en pleine surface de réparation pour déstabiliser dans la foulée une défense espérantiste qui avait du mal à se replacer rapidement.
Le scénario s’est répété plus tard après que Yan Sasse a donné de nouveau l’avantage à son équipe. Cette fois-ci, c’est Amanallah Memmiche qui n’anticipe pas un centre rentrant alors qu’il était censé sortir de sa cage pour dégager le ballon . Un but d’égalisation signé Haythem Khemissi dans le temps additionnel.
Ce n’est pas seulement une affaire d’entraîneur
Laurentiu Reghecampf a, sans aucun doute, une grande part de responsabilité dans les choix qu’il fait. Avant-hier, il a laissé Béchir Ben Saïd sur le banc. Or, même quand il manque de compétition, Ben Saïd ne commet pas les erreurs anodines de Memmiche.
Une chose est sûre : Béchir Ben Saïd sait diriger sa défense, la placer et la replacer. Il sait aussi anticiper. Quant au jeune Memmiche, il n’avance plus et devient un fardeau pour l’équipe, son mental étant devenu fragile depuis le début de la saison. A cause de lui, la défense est de plus en plus fébrile d’un match à l’autre. Rien que lors des deux dernières sorties du championnat, l’Espérance a perdu quatre points.
En ce qui concerne Laurentiu Reghecampf, son tort relève dans ses choix de départ qui l’obligent, à chaque fois que les choses ne tournent pas rond, à chambarder l’ossature de l’équipe en cours de match en faisant quatre changements au moins.
En championnat, le technicien roumain n’a pas réussi à composer une formation-type, même s’il a réussi dans certains matchs après les recrutements du mercato hivernal. Il y a, certes, des absences, mais ce n’est pas une raison de changer à chaque match au niveau de la défense notamment.
Et si Laurentiu Reghecampf a une grande part de responsabilité, les joueurs sont aussi responsables des deux derniers semi-échecs. Sur les réseaux sociaux, on a réclamé Zinedine Kada et on a critiqué l’entraîneur d’avoir aligné Youssef Belaïli en pointe de l’attaque contre l’USBG.
Le jeune Kada n’a rien entrepris face à la JSO pendant une heure de jeu. Quant à Aboubacar Diakité, il entreprend de belles choses, mais a besoin de temps de jeu pour entrer dans le moule. Lui, au moins, a le mérite de créer le danger à défaut de mettre la balle dans les filets.
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