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Le secteur de la santé en grève générale

Le bureau exécutif de la Fédération générale de la santé, affilié à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a annoncé ce jeudi 13 mars 2025, à travers un communiqué sur sa page officielle, l’observation d’une grève générale sectorielle pour le 17 avril 2025.

Selon la publication mentionnée ci-dessus, l’objectif de la grève dans le secteur de la santé est de protester contre le non-respect, par le ministère des Affaires sociales, des accords qu’il a mis en œuvre et de défendre les droits des agents de la santé publique.

À l’issue de sa réunion du 12 mars, le bureau exécutif de la Fédération a dénoncé l’inaction du ministère des Affaires sociales dans l’application des engagements pris en faveur des agents de la santé. Le ministère aurait, en outre, ignoré les courriers adressés par le syndicat à ce sujet.

Il a notamment relevé le retard dans l’élaboration d’un statut général, l’intégration des ouvriers au sein des agents de soutien, ainsi que l’augmentation des allocations de travail social. L’absence de publication des décrets sectoriels attendus a également été critiquée.

En réaction à ces manquements, la Fédération a décidé d’organiser une grève générale sectorielle le 17 avril 2025, qui concernera toutes les structures sanitaires et administratives du secteur.

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Le Qatar, source d’embarras pour Benyamin Netanyahou

En procès depuis 2020 pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est désormais confronté à une nouvelle affaire. Celle-ci implique trois de ses collaborateurs soupçonnés d’avoir des liens avec le Qatar, un acteur clé dans les négociations entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023.

Le premier accusé, Eli Feldstein, 32 ans, issu d’un milieu ultraorthodoxe, a été porte-parole du « bataillon Judée-Samarie » avant de travailler brièvement pour Itamar Ben Gvir, figure de l’extrême droite israélienne. Après le 7 octobre, il a intégré l’équipe de communication du Premier ministre sans l’aval du service de sécurité israélien, Shin Beth.

Accusé de vol et de fuite de documents militaires classifiés, il risque la réclusion à perpétuité. Il aurait fourni aux médias Bild et Jewish Chronicle des informations suggérant l’intransigeance du Hamas et un transfert d’otages vers l’Iran, deux éléments exploités par Benyamin Netanyahou pour justifier la poursuite du conflit et suspendre les négociations.

Eli Feldstein a, en outre, reçu des paiements d’une entreprise soutenue par le Qatar pour favoriser une image positive de l’émirat en Israël, bien que les deux nations n’aient pas de liens diplomatiques officiels.

Deux conseillers proches de Benyamin Netanyahou, Yonatan Urich et Israel Einhorn, sont eux aussi impliqués dans une enquête sur leurs liens présumés avec le Qatar. Les accusés auraient mené avant la Coupe du monde 2022, une campagne pour promouvoir l’émirat. Le service de sécurité israélien a ouvert une enquête en février, suivie par une investigation criminelle ordonnée par la procureure générale d’Israël. Il n’y a actuellement aucune preuve que Benyamin Nétanyahu ait eu connaissance de ces événements. Cependant, le Shin Beth a annoncé en mi-février qu’une enquête était lancée afin d’examiner les relations entre les membres du bureau du Premier ministre et le Qatar.

Le 27 février, la procureure générale d’Israël, Gali Baharav-Miara, a décidé d’ouvrir une enquête criminelle sur cette affaire.

Le gouvernement qatari a réagi en dénonçant une campagne de diffamation de la part de ceux qui ne souhaitent voir ni la fin de ce conflit ni le retour des otages restants auprès de leurs familles.

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« Eco Tous », plateforme de vulgarisation économique

Le programme « Savoirs Éco » lancera bientôt la plateforme « Eco Tous » dans le cadre de son deuxième appel à projets.

Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, le programme « Savoirs Éco» lancera prochainement la plateforme innovante « Eco Tous ».

Lancée par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) en partenariat avec l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), l’initiative « Eco Tous » a pour objectif de renforcer la culture économique au sein de la population tunisienne. Elle cherche à rendre les questions économiques plus accessibles, en mettant particulièrement l’accent sur les enjeux du développement durable, tant au niveau national qu’international.

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Voici les prix de vente de la viande réfrigérée

Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a indiqué que, dans le cadre de l’ajustement du marché et de la fourniture de produits à des prix tenant compte du pouvoir d’achat des citoyens, la Société Ellouhoum continue d’importer des quantités de viandes réfrigérées d’agneau et de bétail.

20 tonnes de viande d’agneau réfrigérée ont été distribuées le 11 mars et un conteneur de 20 tonnes de viande de bétail réfrigérée sera distribué le 12 mars 2025.

Les prix de vente au public ont été fixés comme suit :

  • Viande d’agneau : 38,200 TND/kg
  • Viande hachée : 35,500 TND/kg
  • Gigot : 32,000 TND/kg
  • Poitrine : 25,800 TND/kg

La Société Ellouhoum informe les bouchers qui souhaitent se procurer de la viande qu’ils doivent préparer leurs dossiers et contacter le service commercial de la société.

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Les réserves de devises couvrent 101 jours d’importations

Selon les dernières données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT), les avoirs nets en devises, à la date du mardi 11 mars 2025, s’élèvent à 23 146 millions de dinars, couvrant ainsi 101 jours d’importations.

Les avoirs nets en devises couvraient 107 jours d’importations à la même date en 2024.

Les billets en circulation quand à eux ont atteint 23 319 millions de dinars, contre 1 597 millions de dinars pour le compte courant de la Trésorerie de la BCT.

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Le rituel de Aïd al-Adha toujours d’actualité

Le Bureau des Fatwas de la République tunisienne a démenti, mardi 11 mars 2025, les rumeurs faisant état de l’annulation du rituel du sacrifice de l’Aïd al-Adha.

L’Office de l’Ifta a réagi aux rumeurs circulant concernant l’annulation du rituel sacrificiel. Dans un communiqué publié le 11 mars 2025 et signé par le mufti de la République tunisienne, Hichem Ben Mahmoud, l’institution dément fermement cette information et rappelle que ce rite prophétique est une sounna confirmée.

Il convient de rappeler qu’à la fin du mois de février 2025, le roi du Maroc, Mohammed IV, avait invité les Marocains à ne pas égorgé le mouton lors du rituel de Aïd al-Adha, en raison des difficultés climatiques et économiques affectant l’élevage. Suite à cette décision, plusieurs voix en Tunisie ont suggéré que les autorités tunisiennes adoptent une mesure similaire, estimant que le pays rencontre des problèmes similaires.

Par ailleurs, le président algérien, Abdelmajid Tabboune, a pour sa part demandé au ministre de l’Agriculture d’organiser l’importation massive de bétail pour le sacrifice de l’Aïd al-Adha.

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Entretien entre le président de la République et le ministre de la Défense

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu dans l’après-midi du lundi 10 mars, au palais de Carthage, Khaled El Sehili, ministre de la Défense nationale.

Le président de la République a affirmé à Khaled El Sehili que le peuple tunisien est fier des efforts constants déployés par les forces armées, tant militaires que sécuritaires, pour défendre la patrie. Il a également salué leur rôle essentiel dans le soutien aux initiatives de l’État. Et notamment dans la réalisation du développement, les opérations de sauvetage, l’organisation des examens nationaux et la gestion des élections.

Lors de cet entretien, Kaïs Saïed a pris connaissance de plusieurs projets pilotés par la Direction générale de l’Ingénierie militaire et de leur état d’avancement qui se fait à une vitesse impressionnante. Parmi ces projets figurent les travaux de réaménagement de la Maison de la Culture Ibn Khaldoun et des places Monji Bali et Barcelone à Tunis. Et ce, en plus des travaux de restauration et d’aménagement de la Médina de Kairouan et des réservoirs des Aghlabides.

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La France mobilise 195 M€ pour l’Ukraine

Lors d’une interview accordée à Tribune Dimanche le 8 mars, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que la France allait allouer 195 millions d’euros provenant des intérêts des avoirs russes gelés pour soutenir l’Ukraine sur le plan militaire. Cette somme servira notamment à fournir des obus de 155 mm ainsi que des bombes planantes AASM, destinées à équiper les Mirage 2000 ukrainiens.

Il a également indiqué que la France allait accélérer la mise à disposition de matériel militaire ancien, incluant des chars AMX-10RC et des véhicules blindés VAB.

Des « partenariats industriels » évoqués par Sébastien Lecornu

Le ministre a souligné la nécessité d’accélérer la production dans l’industrie de l’armement, fixant l’objectif de Dassault Aviation de livrer entre quatre et cinq Rafale par mois dès 2026 à l’Ukraine, contre seulement deux en 2024. Il a, en outre, annoncé un doublement de la production des bombes AASM entre 2024 et 2026, ainsi qu’une augmentation de la cadence de fabrication du missile antichar MBDA Akeron MP dès 2026, après une première hausse de production.

Des partenariats industriels sont en cours, notamment entre des entreprises telles que Thales et EOS, dans des domaines tels que les drones, mais aussi dans des secteurs civils comme l’automobile. Sébastien Lecornu, ministre des Armées français, s’est dit convaincu quant à l’importance d’une « union nationale » autour des forces armées. Il a ainsi appelé à un débat politique sincère, mais à huis clos, afin de garantir une cohésion et une unité sur ces enjeux cruciaux.

Il a précisé que certaines interrogations étaient légitimes, comme la répartition des investissements, les alliances à privilégier et l’évaluation précise de la menace. Ainsi, une réunion des présidents des groupes parlementaires, de l’état-major des armées et des services de renseignement aura lieu cette semaine. Le ministre a ajouté qu’il souhaitait instaurer un cadre propice à des échanges libres et sans contrainte pour les responsables politiques, afin qu’ils puissent poser toutes leurs questions sur ces sujets cruciaux.

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Omar Bouattay, un passionné de blockchain au service de l’innovation

C’est un jeune entrepreneur souriant et chaleureux que nous avons rencontré dans un café du centre-ville de Tunis. Une véritable encyclopédie ambulante, passionné par la technologie, amoureux de l’art et fou de la vie.

Il s’agit de Omar Bouattay, Co-founder et CEO de Universa Hub Africa, surtout symbole d’une jeunesse innovatrice férue de savoir et d’espoir. Voici l’interview, exclusive, qu’il a accepté d’accorder à leconomistemaghrebin.com.

Parlez nous de votre parcours :

J’ai commencé mes études primaires à Boudebdelli, où j’ai suivi les trois premières années avant de partir en France, à Paris, en raison du travail de mes parents. J’y ai terminé ma scolarité primaire avant de revenir en Tunisie. J’ai ensuite étudié au collège Pierre Mendès France à Mutuelleville, puis au lycée Gustave Flaubert à La Marsa, où j’ai obtenu un baccalauréat scientifique.

Après le bac, j’ai poursuivi mes études aux États-Unis, à l’université de Boston, avec une dernière année en échange à Shanghai, à l’université USSI.

Ensuite, j’ai rejoint mes parents au Maroc pour une année sabbatique, avant de revenir en Tunisie pour effectuer mon stage de fin d’études.

En 2016, j’ai intégré Vneurone, une entreprise tunisienne spécialisée dans la digitalisation des processus métiers et la business intelligence, où j’ai travaillé pendant six mois. J’ai ensuite effectué un autre stage de six mois au Maroc, dans un cabinet de ressources humaines spécialisé dans le coaching professionnel, aussi bien pour les cadres exécutifs que pour les équipes de production.

C’est ainsi que j’ai progressivement intégré le monde professionnel. Puis, en septembre 2017, lors d’un workshop en ligne, j’ai fait la connaissance de mon associé actuel, Alexander Borodich. Il m’a parlé de son projet de développement de Universa et nous avons rapidement accroché. Nous avons échangé sur la manière dont je pouvais contribuer à son expansion en Afrique, un marché souvent négligé. Nous avons alors convenu de l’inviter en Tunisie, et il est venu à l’occasion de Bizerte Smart Cities, une conférence dédiée aux villes intelligentes.

 

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Pourquoi avez-vous choisi de vous spécialiser dans la blockchain ?

En 2011, lors de mes années d’études à Boston, j’ai été hébergé quelques jours par un ami qui poursuivait un master en développement technologique. Il m’a parlé du Bitcoin. À l’époque, il avait un Mac, mais aussi un PC sous Windows, car il était alors impossible d’accéder au Bitcoin depuis un Mac. La communauté étudiante en parlait déjà, et il m’a montré comment l’utiliser. Curieux, j’ai voulu comprendre son fonctionnement. À ce moment-là, le Bitcoin n’avait pas de valeur monétaire ; il s’apparentait plutôt à des tokens, comme des points de fidélité. Ce qui m’intéressait avant tout, c’était son aspect technique.

De retour en Tunisie pour les vacances, j’en ai parlé à mon père. Je lui ai expliqué qu’il s’agissait d’un jeton électronique basé sur la cryptographie. Quant à la blockchain, je la comparais à une recette de cuisine, comme une ojja, une chakchouka ou une paella : chacune a son histoire et sa propre manière d’être préparée.

La blockchain repose sur une combinaison de deux technologies fondamentales : la cryptographie asymétrique et les systèmes distribués. Ainsi, les informations sont à la fois partout et nulle part, infalsifiables et non falsifiées. Pour y accéder, l’utilisateur doit posséder une clé spécifique qui lui permet de les consulter ou de les modifier. Mon père a trouvé cela intéressant et m’a encouragé à approfondir le sujet. Puis est venu l’essor de la blockchain en 2017. Ce qui me fascine dans cette technologie, c’est sa capacité à créer des entités numériques uniques et à ouvrir la voie à des usages avancés, notamment dans la certification numérique.

Lorsque j’ai recroisé mon ami au moment de cette effervescence, mon intérêt pour la blockchain s’était déjà solidement ancré.

Quels sont les principaux services que vous proposez ?

Nous proposons une technologie blockchain brevetée, développée en interne, et mise à la disposition des entreprises ainsi que des institutions publiques. L’objectif est de leur permettre de créer leur propre réseau et d’y intégrer leurs services spécifiques.

Nous offrons également des services B2C destinés directement aux clients finaux, tels que My Document, une solution de signature électronique, ainsi que Uni Paiement, une solution de paiement électronique.

Ainsi, nous nous positionnons à la fois comme fournisseur de services et éditeur de solutions technologiques basées sur la blockchain.

Par ailleurs, nous développons des applications directement destinées aux clients, en exploitant pleinement le potentiel de cette technologie.

Comment la blockchain peut-elle contribuer au développement économique en Tunisie ?

A ce stade, cette question est aussi intéressante que complexe. La Tunisie ne dispose pas de grandes ressources minières ni tertiaires, et elle manque également d’infrastructures et de flux d’échanges commerciaux dynamiques. Nous produisons très peu et, surtout, nous ne fabriquons pas de produits hautement compétitifs à l’échelle régionale ou internationale.

Par ailleurs, nous faisons face à de nombreuses contraintes, notamment en matière d’infrastructures et de politique monétaire, puisque les échanges doivent se faire en devises étrangères, ce qui complique encore davantage les transactions internationales. Nous sommes souvent dévalorisés et contraints de brader nos prix pour vendre à l’étranger.

Je parlais hier à mes parents de cet exemple : une boîte de thon tunisienne coûte moins cher en France que chez un épicier tunisien. Les usines tunisiennes bradent leurs productions destinées à l’exportation pour obtenir des devises étrangères, car cela leur est plus avantageux, alors que les prix sur le marché local sont gonflés. Dans ce contexte, notre principal atout réside dans les services technologiques. Nous avons une population extrêmement bien éduquée, avec des avancées significatives dans le domaine de la technologie.

« Nous faisons face à de nombreuses contraintes, notamment en matière d’infrastructures et de politique monétaire, puisque les échanges doivent se faire en devises étrangères, ce qui complique encore davantage les transactions internationales. Nous sommes souvent dévalorisés et contraints de brader nos prix pour vendre à l’étranger ».

D’ailleurs, les trois plus grosses acquisitions de startups technologiques en Afrique concernent des entreprises tunisiennes : InstaDeep, Expensya et GoMyCode. Nous excellons dans la création de solutions de services et sommes des pionniers dans la technologie sur le continent.

 

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Cependant, le Maroc nous a récemment dépassés, notamment grâce à de meilleures infrastructures et à une véritable volonté nationale d’aller de l’avant. En Tunisie, malgré de nombreuses initiatives, nous assistons aujourd’hui à un ralentissement du secteur.

Mais nous avons déjà jeté les bases d’un écosystème technologique. L’idéal serait de poursuivre dans cette voie en nous concentrant sur les services. La technologie est un levier puissant, car elle permet de créer de la valeur avec peu d’infrastructures et un investissement initial réduit.

De plus, nous ne sommes pas un pays très peuplé, ce qui limite notre force de travail industrielle, mais nous avons une main-d’œuvre hautement qualifiée sur le plan intellectuel. C’est là que la blockchain peut jouer un rôle clé. Nous pouvons devenir un véritable hub technologique, notamment dans la blockchain, en développant des services financiers, des solutions d’échange et de communication, ainsi que des systèmes de stockage sécurisés.

Il serait pertinent de lancer une initiative nationale pour intégrer la blockchain dans les administrations publiques et créer des applications basées sur cette technologie. Investir dans la blockchain, plus largement dans les services technologiques et l’intelligence artificielle, permettrait de réduire notre déficit commercial tout en proposant des services à forte valeur ajoutée, sans nécessiter d’industries lourdes ou d’importantes ressources initiales.

« Il serait pertinent de lancer une initiative nationale pour intégrer la blockchain dans les administrations publiques et créer des applications basées sur cette technologie ».

Je peux en témoigner par mon expérience personnelle : un investisseur étranger est venu en Tunisie avec l’objectif de déployer la blockchain en Afrique. Cela va créer des emplois, inspirer de nouveaux talents et favoriser l’émergence de solutions parallèles.

Un nouvel écosystème peut se mettre en place, avec des entrepreneurs qui développeront leurs propres applications et solutions innovantes. La blockchain représente donc une opportunité majeure pour l’économie tunisienne.

Comment la blockchain peut-elle contribuer au développement économique en Afrique ?

L‘Afrique est le continent où il y a le plus de transactions Blockchain au monde, chose que peu de gens connaissent. En effet, il y a un grand problème monétaire en Afrique. Il y a plusieurs régions, plusieurs pays, il existe Banque centrale de l’Afrique de l’Est (BEAC) et une Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCAO), il y a plusieurs monnaies dans de mêmes zones monétaires, etc.

Mais, il y a le Bitcoin. Tout le monde s’achète, se distribue au téléphone. Il y a aussi le grand problème du decashing et celui du cash. Tous les villages africains n’ont pas de banques et donc pas de comptes et pas de cash qui coûte d’ailleurs extrêmement cher en Afrique. Le Bitcoin remédie à tout cela.

On a eu en Afrique un gros boom du mobile payment. On était les leaders du mobiles payment. L’Afrique est le plus grand continent de transactions de cash. Avec 228 millions d’habitants, le Nigeria est le pays où il y a le plus de transactions blockchain au monde…

On peut créer notre blockchain puisque nous la consommons. Pourquoi ne pas baser nos monnaies africaines sur la blockchain et être plus compétitifs, et au même pied d’égalité avec les autres monnaies internationales ? Pourquoi dépendre d’autres systèmes tels que le FMI, la Banque mondiale, etc. ? Du coup, on pourrait avoir une valorisation financière monétaire avec les autres continents.

Vous avez signé un partenariat avec l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) en 2020. Quels ont été les résultats concrets de cette collaboration ?

Nous avons signé cette collaboration juste avant le début de la pandémie de Covid-19, ce qui nous a obligés à nous réadapter et à nous organiser différemment. Nous avons mis en place mydocument.tn, une solution de signature électronique basée sur la blockchain, en collaboration avec l’Agence nationale de certification électronique (ANCE) et Tuntrust. Cette initiative a permis de développer et de créer la signature électronique en Tunisie.

Nous avons également lancé l’esquisse et l’initiative du réseau national blockchain. Ce projet consiste à créer un réseau tunisien de blockchain, permettant aux intervenants (les stakeholders) et contributeurs de souscrire à un nœud, de s’intégrer au réseau et de créer leurs propres applications. Cela permet des échanges sécurisés, tant entre institutions publiques et privées qu’avec leurs utilisateurs finaux, tout en garantissant une plus grande fluidité et sécurité grâce à la blockchain.

Quels sont les projets futurs de Universa Hub Africa pour développer la blockchain sur le continent ?

C’est le genre de question à un million de dollars dans nos entreprises ! Les projets futurs de Universa Hub Africa pour développer la blockchain sur le continent se concentrent principalement sur la recherche et le développement. C’est un domaine très compétitif, donc nous ne pouvons pas trop en dire davantage pour le moment. Cependant, je peux vous donner un aperçu : nous nous focalisons sur l’intégration de l’intelligence artificielle avec la blockchain pour offrir des services de qualité et une meilleure expérience client. En d’autres termes, développer la blockchain en Afrique, c’est aussi tirer parti du potentiel de l’intelligence artificielle pour répondre aux besoins émergents du marché.

Vous partagez souvent cette citation sur vos réseaux sociaux : la nature est la source de toute vraie connaissance. Elle a sa propre logique, ses propres lois ; elle n’a pas d’effet sans cause ni invention sans nécessité. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Cette phrase de Léonard de Vinci incarne parfaitement ce qu’est l’innovation. Elle résume, à mes yeux, la conception de l’innovation par un grand maître de la Renaissance, pionnier en la matière. D’ailleurs, de nombreuses œuvres de Léonard de Vinci demeurent encore incomprises et non assimilées à ce jour.

Le principe même de l’innovation consiste à prendre quelque chose d’existant, à l’améliorer et à l’approfondir davantage. Cette définition de l’innovation me semble à la fois juste et pertinente. Et tout cela au XVIIe siècle, ce qui n’est guère anodin. À nous de nous mettre sur cette voie.

« Le principe même de l’innovation consiste à prendre quelque chose d’existant, à l’améliorer et à l’approfondir davantage. Cette définition de l’innovation me semble à la fois juste et pertinente ».

Quels sont les conseils que vous pourriez donner aux jeunes entrepreneurs passionnés du monde de la technologie ?

Allez-y ! Foncez ! Faites ce qu’il faut ! Utilisez l’IA ! Organisez-vous ! Utilisez des outils pertinents ! Faites des nuits blanches ! Ça vaut la peine d’investir. Vous aurez de l’avance sur les gens qui viendront demain. Allez-y ! C’est exponentiel. Si nous, on est comme ça par rapport à nos parents, qu’est ce que nos enfants auraient des outils encore plus poussés, encore plus avancés d’ici quelques dizaines d’années. Faites le nécessaire pour apprendre au maximum. Nous avons maintenant accès à l’information.

Avant on avait besoin d’être aisé, d’avoir fait les grandes écoles, de faire un cursus économique, aller à la librairie au risque de ne pas trouver le livre. Maintenant, vous avez accès à l’information et vous avez des assistants qui vous remettent toutes les informations nécessaires. Formez-vous beaucoup, même en ligne où de gens qui n’ont pas de crédibilité économique existent pour vous former, mais une crédibilité d’expérience pour vous former ! Expérimentez-vous et formez-vous !

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Météo : des passages nuageux sur l’ensemble du pays

Le ciel sera partiellement couvert sur l’ensemble du pays, avec des périodes de passages nuageux plus ou moins denses ce dimanche 9 mars 2025, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

Le vent du secteur sud sera fort sur les côtes et les hauteurs, de faible à modéré ailleurs.

La mer sera agitée sur le nord et le Golfe de Hammamet, peu agitée ailleurs.

Les températures seront en légère hausse. Elles seront comprises entre 21 et 26 degrés sur le nord et le centre et entre 27 et 30 sur l’extrême sud.

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Fortes pluies à Tunis : routes bloquées et interventions de la Protection civile

Le colonel Mounir Riabi, directeur régional de la Protection civile à Tunis, s’est exprimé sur Mosaïque FM ce vendredi 7 mars 2025 pour faire le point sur les interventions menées par ses équipes à la suite des fortes pluies qui ont touché la Tunisie.

Il a indiqué que la Protection civile a mis en place, depuis dimanche, toutes les mesures nécessaires pour intervenir rapidement en cas de fortes pluies.

Les équipes de la Protection civile ont commencé à pomper l’eau sur la ligne Tunis-Goulette-Marsa (TGM), en coopération avec la police de la circulation, et ont déplacé trois véhicules bloqués à Bab Allioua.

Il a, en outre, précisé que des interventions ont été faites pour porter assistance aux passants à Jbel Jloud, suite aux blocages causés par les fortes pluies. Ces intempéries ont affecté plusieurs zones de la capitale telles que La Goulette, l’Aouina, Sidi Bou Saïd et Le Bardo.

Le directeur régional de la Protection civile à Tunis a, également, souligné qu’aucune demande d’évacuation d’eau provenant de maisons inondées n’a encore été signalée à ses services.

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Météo : Les pluies se poursuivront, vendredi 7 mars, sur plusieurs régions

Des pluies temporairement orageuses et localement intenses se poursuivront vendredi 7 mars après-midi sur le nord-est et concerneront, progressivement, le nord-ouest et ultérieurement le centre et le sud, indique un bulletin d’alerte météo publié par l’INM.

Les quantités les plus importantes varient entre 40 et 60 mm notamment sur les régions du nord avec une régression attendue de ces perturbations à partir de cette nuit.

Le ministère de l’agriculture exhorte ainsi les agriculteurs à prendre les précautions nécessaires en éloignant leur bétail, matériels et équipements des cours des oueds. Il a aussi recommandé aux pêcheurs de ne pas s’aventurer en mer en attendant le retour à la stabilité des conditions météorologiques.

Avec TAP

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