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Tunisie | Une plateforme destinée aux patients atteints d’angine de poitrine

Une nouvelle plateforme numérique destinée à améliorer la qualité des soins pour les patients atteints d’angine de poitrine vient d’être lancée en Tunisie.

Cette plateforme a été entièrement développée par des compétences tunisiennes, en collaboration avec la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire (STCCC), des ingénieurs en informatique et des médecins spécialisés, indique un communiqué publié par le ministère de la Santé, mercredi 12 mars 2025.  

L’objectif de la plateforme est d’accélérer les interventions thérapeutiques et de limiter les complications sanitaires en renforçant la coordination entre les équipes médicales.

La phase pilote débutera en avril dans cinq régions modèles, après une formation complète des équipes médicales et paramédicales. La plateforme sera ensuite étendue à l’échelle nationale.

Cette initiative reflète l’engagement de la Tunisie à développer des solutions numériques innovantes pour améliorer l’accès et la qualité des soins, tout en mettant en valeur le rôle central des compétences locales dans l’atteinte de ces objectifs.

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Bill Bazzi : «Je ressens une profonde affinité avec la Tunisie»

Le président américain Donald Trump a nommé le maire de Dearborn Heights (Michigan), Bill Bazzi, dorigine libanaise, ambassadeur en Tunisie, en remplacement de Joey R. Hood, en fonction depuis février 2022.

Bazzi, un allié de longue date de Trump qui l’a félicité sur Truth Social pour son aide dans sa réélection,

Dans un message sur Facebook, Bazzi a souligné son attachement personnel à la Tunisie : «Aujourd’hui, je suis honoré et reconnaissant davoir été nommé par le président Donald Trump au poste dambassadeur des États-Unis en Tunisie. Parmi les nombreux pays que jai visités, je ressens une profonde affinité avec la Tunisie et ses institutions. Jai eu loccasion de rencontrer des parlementaires, de visiter des orphelinats, des instituts de leadership féminin, des écoles et des entreprises qui démontrent le dynamisme croissant du pays dans la région. Unis, mon objectif est de continuer à exercer des fonctions qui influencent, promeuvent la paix et les partenariats diplomatiques, qui profitent à notre pays et renforcent les relations mondiales.»

Originaire du Liban, Bazzi a immigré aux États-Unis à l’âge de 10 ans et a grandi à Dearborn, une ville abritant une importante communauté arabo-américaine. Diplômé de la Fordson High School, il a servi dans la réserve du Corps des Marines de 1999 à 2016, atteignant le grade de sergent d’artillerie et servant dans la police militaire et les services secrets. En 2021, il devient le premier maire arabo-américain et musulman de Dearborn Heights, une ville caractérisée par une diversité croissante mais aussi des tensions politiques.

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Tunisie-OIM | Accélérer les rapatriements volontaires des immigrés irréguliers

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à létranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré au siège du ministère, Azouz Samri, chef de la mission de lOrganisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie, pour discuter du suivi de la mise en œuvre des programmes de coopération avec lOIM dans le secteur du rapatriement volontaire et sécurisé des migrants irréguliers.

Dans un communiqué, le ministère a souligné l’importance des efforts concertés et d’une coordination continue entre toutes les parties prenantes pour assurer le succès du programme à toutes les étapes.

Le ministre a demandé d’intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des migrants irréguliers pour les informer sur le programme de rapatriement volontaire et les opportunités qu’il offre pour leur réintégration dans leur pays d’origine.

Ces campagnes sont régulièrement menées par la mission de l’OIM en Tunisie, comme l’a confirmé son chef, qui a salué la forte coordination avec les autorités tunisiennes.

Dans ce contexte, le ministre a réitéré la position de la Tunisie qui refuse de devenir un pays de transit ou d’installation pour les migrants irréguliers. Il a également souligné l’engagement de la Tunisie à garantir que les retours vers les pays d’origine soient effectués volontairement et en toute sécurité, de manière à préserver la dignité humaine et conformément à ses obligations internationales en la matière.

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Tunisie | Les revenus du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44% de la dette

Les recettes cumulées du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44 % du service de la dette extérieure, selon les indicateurs monétaires et financiers de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

A fin février, le service de la dette extérieure a atteint 4 974,9 millions de dinars, tandis que les envois de fonds cumulés des expatriés ont atteint 1 264 millions de dinars.

Les envois de fonds ont connu une augmentation de 6,2 % par rapport à la même période en 2024, tandis que les revenus du tourisme ont augmenté de 5,6 %.

Les données de la BCT indiquent également une appréciation notable du dinar par rapport à toutes les principales devises de prêt. Le dinar s’est apprécié de 0,28% par rapport au dollar américain, portant le taux de change à 3,8 dinars pour un dollar. La monnaie nationale s’est appréciée de 0,69% par rapport à l’euro, abaissant le taux à 3,35 dinars pour un euro.

Cette tendance est attribuée à la poursuite de la maîtrise du déficit de la balance des paiements extérieure qui, selon les dernières données de la BCT, est passé de 3,5 milliards de dinars à fin 2023 (2,3% du PIB) à 2,7 milliards de dinars (1,7% du PIB) à fin 2024.

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L’artisanat au service des produits du terroir de Nabeul

La délégation régionale de l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat) lance la première édition du concours ArtiTerroir, sous le thème «Les produits de terroirs de Nabeul, source d’inspiration pour les articles artisanaux», qui vise à mettre en valeur les richesses identitaires et culturelles de la région à travers des créations artisanales originales.

Le concours ArtiTerroir s’adresse aux artisans, designers et entreprises artisanales du gouvernorat de Nabeul, qui sont appelés à proposer des articles cadeaux et de souvenirs en s’inspirant des trois produits de terroir nabeuliens phares par excellence : la fleur d’oranger, le piment/harissa et la figue de barbarie de Bouargoub, qui seront au cœur des créations proposées.

Le concours ArtiTerroir a pour ambition d’encourager l’innovation tout en respectant les traditions locales. Les créations doivent refléter l’authenticité des savoir-faire tout en intégrant des éléments contemporains pour répondre aux attentes des visiteurs en quête de souvenirs artisanaux.

Le concours est appuyé par le Projet d´accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (Pampat) qui est mis en œuvre par l´Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) avec un financement du secrétariat d´État à l´Economie de la Confédération Suisse (Seco).

Les lauréats auront l’opportunité exceptionnelle de commercialiser leurs créations lors du prestigieux Salon de la Création Artisanale, qui se tiendra du 23 mai au 1er juin 2025 au parc des expositions du Kram. Ce salon, qui attire chaque année un large public composé de professionnels et de passionnés de l’artisanat, offrira aux gagnants une vitrine idéale pour présenter leurs œuvres au sein d’un espace dédié, leur permettant ainsi de toucher un public plus large et de renforcer leur notoriété. Ce sera également une occasion unique de nouer des contacts avec des acteurs clés du secteur, d’élargir leur réseau et d’explorer de nouvelles opportunités commerciales.

Ce concours s’inscrit dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir qui a été lancée en 2022 par le ministère de l´Agriculture en collaboration avec celui du Tourisme et de l´Artisanat et cinq autres départements et avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco).

La stratégie vise à promouvoir les produits locaux phares comme des leviers essentiels pour le développement économique et touristique des régions. Elle repose sur la valorisation des savoir-faire traditionnels et des produits du terroir pour renforcer leur visibilité et leur compétitivité.

Cette approche vise à créer des synergies entre les acteurs du secteur agroalimentaire, artisanal et touristique, afin de proposer des produits authentiques qui incarnent l’identité des régions et contribuent à la diversification de l’offre touristique.

Les créations artisanales qui seront développées dans le cadre du concours ArtiTerroir, permettront de mieux faire connaître le patrimoine local, tout en offrant aux touristes des souvenirs authentiques qui reflètent l’essence de la région.

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Appel de soutien au militant marocain des droits humains Fouad Abdelmoumni

Fouad Abdelmoumni, 66 ans, ancien secrétaire général de Transparency Maroc et militant des droits humains, a été condamné le 3 mars 2025, en première instance, à six mois de prison pour «diffusion de fausses informations» : le tribunal correctionnel de Casablanca lui reproche d’avoir relayé, sur sa page Facebook, des accusations d’espionnage de la France par le Maroc.

En 2021, une grande enquête, menée par un consortium de médias internationaux, avait conclu que le Maroc avait bien utilisé le logiciel Pegasus pour infiltrer les téléphones de nombreuses personnalités publiques marocaines et étrangères, dont celui du président français Emmanuel Macron. Mais le gouvernement marocain a démenti ce qu’il a qualifié d’«allégations mensongères et infondées», et a engagé plusieurs procédures judiciaires en France, en Espagne et en Allemagne contre celles et ceux qui ont pu mettre en cause le Maroc dans ces opérations d’espionnage. La justice de ces trois pays a jugé ces poursuites irrecevables.

Pour les faits qui lui sont reprochés, Fouad Abdelmoumni aurait dû être poursuivi sur la base du code de la presse, qui ne prévoit pas de peine de prison. Or, il a été inculpé sur la base du code pénal. Il sera détenu si le jugement est confirmé en cassation.

Nous, signataires maghrébin.e.s et internationaux, considérons que cette condamnation s’inscrit dans la politique répressive pratiquée par les régimes du Maghreb qui vise à faire taire toutes les voix réclamant la liberté d’expression, le respect des droits humains et la démocratie.

Solidaires de Fouad Abdelmoumni, nous demandons l’annulation de sa peine et la libération de tous les détenu.e.s d’opinion au Maroc et dans les autres pays du Maghreb.

Premiers signataires :

Ahmed Abbès, mathématicien, directeur de recherche à Paris

Hela Abdeljaoued, médecin, militante féministe et pour la défense des droits humains

Mohieddine Abdellaoui, directeur d’ONG internationale

Soukeina Abdessamad journaliste, ex-secrétaire générale du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)

Gilbert Achcar, professeur émérite, Université de Londres

Lahouari Addi, professeur émérite Sciences Po-Lyon

Sami Adouani, membre du comité directeur du FTDES

Abderrahim Afarki, défenseur des droits humains

Noureddine Ahmine, avocat au barreau d’Alger, militant pour les droits humains

Ayad Ahram, défenseur des droits humains

Sanhadja Akhrouf, militante associative, féministe

Cengiz Aktar, professeur de science politique, Université d’Athènes

Mourad Allal, directeur de centre de formation

Tewfik Allal, militant associatif

Abdelkerim Allegui, universitaire, militant des droits humains

Hayet Amamou, universitaire et membre du comité directeur du FTDES

Salah Aoufi, association VPJM 

Mehdi Arafa, ingénieur

Pierre Arnoult, citoyen pour la liberté d’expression

Sion Assidon, citoyen (Maroc)

Boualam Azahoum, militant des droits de l’homme

Yamina Baïr, journaliste

Malika Bakhti, fonctionnaire à la retraite

Etienne Balibar, professeur honoraire, Université de Paris-Nanterre

Brigitte Bardet Allal, professeure de lettres classiques retraitée

Sami Bargaoui, universitaire

Brahim Belghith, avocat

Fathi Bel Haj Yahya, écrivain

Souhayer Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH

Habib Belhedi, cinéaste

Jean Bellanger, syndicaliste

Rabâa Ben Achour, universitaire

Sana Ben Achour, juriste, universitaire, militante féministe

Ali Ben Ameur, universitaire

Malika Benarab-Attou, ancienne eurodéputée, militante associative

Slim Ben Arfa, militant politique et associatif

Bachir Ben Barka, universitaire retraité

Rahamim Raymond Benhaïm, économiste

Monia Ben Jémia, présidente de EuroMed Droits

Asrar Ben Jouira, activiste tunisienne

Younès Benkirane, auteur

Zaineb Ben Lagha, universitaire

Mounia Bennani-Chraïbi, universitaire

Ali Bensaad, professeur des universités, Paris-VIII

Mohamed Bensaïd, médecin, défenseur des droits humains

Sihem Bensedrine, présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), militante des droits humains

Raja Ben Slama, universitaire

Hayat Berrada-Bousta, rédactrice du site Maroc Réalités

Sophie Bessis, historienne

Roland Biache, militant associatif des droits de l’Homme 

Fatma Bouamaide Ksila, militante des droits humains

Mostafa Bouchachi, avocat, ancien président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH)

Hajer Bouden, traductrice

Alima Boumediene Thiery, avocate

Mouloud Boumghar, professeur de droit

Bassam Bounenni, journaliste

Omar Bouraba, président de l’association Libertés Algérie

Lise Bouzidi Vega, cofondatrice de l’association Terre et liberté pour Arauco

Rony Brauman, médecin, essayiste, ex-président de Médecins sans frontières

Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris

Omar Brousky, journaliste

Françoise Carrasse, secrétaire administrative et militante

Nadia Chaabane, féministe

Raja Chamekh, activiste tunisienne

Mohammed Chaouih, président de l’Association des Marocains en France (AMF)

Patrick Chemla, psychiatre honoraire des hôpitaux, psychanalyste

Mouhieddine Cherbib, défenseur des droits humains (CRLDHT)

Khadija Chérif, féministe, militante des droits humains

Alya Chérif Chammari, avocate, militante féministe

Kaddour Chouicha, coordonateur national du syndicat des enseignants du supérieur Algérie

Cécile Coudriou, ancienne présidente d’Amnesty International France

Patrice Coulon, militant des droits humains

Ahmed Dahmani, économiste

Pierre Daspré, secrétaire départemental d la fédération Var du PCF

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Miguel Hernando De Larramendi Martinez, Catdraitico de Estudios Arabes e Islamicos Universidad de Castilla-La Mancha

Monique Dental, présidente fondatrice du Réseau féministe « Ruptures »

Alexis Deswaef, avocat et vice-président de la FIDH

Nacer Djabi, sociologue

Nadir Djermoune, architecte-urbaniste

Bernard Dréano, président du Cedetim

Mohsen Dridi, militant associatif

Nassera Dutour, Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA)

Saïd El Amrani, journaliste et militants des droits de l’Homme (Bruxelles)

Wadih El Asmar, président du Centre libanais des droits humains

Ali El Baz, militant associatif

Latifa El Bouhsini, militante féministe

Fayçal El Ghoul, universitaire

Zied El Heni, journaliste, directeur de rédaction du site d’information indépendant Tunisian Press

Nacer El Idrissi, président de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)

Suzanne El Kenz, écrivaine

Driss El Korchi, militant associatif, N’Aoura Bruxelles

Rachid El Manouzi, Forum euro-méditerranéen contre les disparitions forcées

Mohamed El Moubaraki, secrétaire général du Forum marocain pour la vérité et la justice (section France)

Didier Epsztajn, animateur du blog «Entre les lignes, entre les mots»

Jean Baptiste Eyraud, membre fondateur de Droit au logement (DAL)

Sonia Fayman, sociologue, militante UJFP

Larbi Fennich Maaninou, ancien président de l’ASDHOM et du Forum marocain pour la vérité et la justice

Wahid Ferchichi, doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis

Chérif Ferjani, professeur honoraire, Université Lumière Lyon-II

Irene Fernández-Molina, professeure de relations internationales, University of Exeter

Abdelouhab Fersaoui, militant politique

Christine Flori, bénévole La Cimade 83

Jacqueline Fontaine, commission transnationale, Les Ecologistes

Jacques Fontaine, géographe, militant internationaliste

Sophie Fontenelle, citoyenne (France)

Marie-Pierre Fournier, militante associative

Souad Frikech, militantes des droits humains et des droits des femmes

Samia Frawes

Yosra Frawes, ancienne présidente de l’ATFD et militante des droits humains

Ahmed Galaï, militant pour la défense des droits humains Tunisie

René Gallissot, professeur émérite de l’Université de Paris

Saïda Garrach, avocate au barreau tunisien, féministe et militante des droits humains

Vincent Geisser, président du Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI)

Abddeslam Ghalbzouri, militant des droits humains

Kamel Ghali, poète

Zied Ghanney, vice-président du Courant démocratique Tunisie

Jérôme Gleize, conseiller de Paris, universitaire UPSN

Frédéric Goldbronn, réalisateur de films documentaires

Amel Grami, universitaire

Sarra Grira, journaliste

Youssef Habache, activiste, militant des droits humains

Ayachi Hammami, avocat, ancien ministre des droits de l’Homme, président de l’Instance nationale pour la défense des libertés et de la démocratie, Tunisie

Maher Hanine, sociologue,

Zaher Harir, président du Forum de solidarité euro-méditerranéenne (FORSEM)

Ezzeddine Hazgui, éditeur, libraire

Abderrahmane Hedhili, président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)

Arsala Idder, militants des droits humains, ancien exilé

Ahmet Insel, professeur des universités, Turquie

Chaïma Issa, universitaire, activiste politique

Mohamed Jaïte, avocat au barreau de Paris

Abderrahim Jamaï, avocat, ancien bâtonnier

Hayet Jazzar, avocate, féministe

Kamel Jendoubi, ancien ministre, défenseur des droits humains

Slaheddine Jourchi, écrivain, journaliste, défenseur des droits humains

Aïssa Kadri, professeur honoraire des universités

Abdelhaq Kass, Forum marocain pour la vérité et la justice

Majdi Karbai, ancien député, activiste tunisien

Salem Kawakibi, politologue, directeur du CAREP, Paris

Habib Kazdaghli, historien universitaire

Malek Kefif, militant des droits humains

Charfeddine Kellil, avocat et membre du comité directeur du FTDES

Myriam Kendsi, artiste peintre

Assaf Kfoury, mathematician and professor of computer science, Boston University, USA

Tahar Khalfoune, juriste

Mohamed Khenissi, militant associatif

Hosni Kitouni, auteur

Ramy Khouili, militant des droits humains

Mohamed Kilani, militant politique tunisien

Abdellatif Laâbi, écrivain

Jocelyne Laâbi, autrice

Saïd Laayari, militant des droits humains

Souad Labbize, auteure

Kamal Lahbib, défenseur des droits humains

Nadège Lahmar, chercheuse

Annie Lahmer, conseillère régionale

Ilyas Lahouazi, président du RCD-France

Michel Lambert, gestionnaire, ancien directeur d’Alternatives Québec

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Hervé Le Fiblec, secrétaire national du SNES-FSU

Renée Le Mignot, présidente honoraire du MRAP

Bernabé López García, professeur Université Autónoma Madrid

Michèle Loup, ancienne conseillère régionale d’IDF Les Ecologistes

Adel Ltifi, historien

Julien Lusson, Cedetim

Insaf Machta, universitaire

Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger

Mustapha Majdi, acteur associatif

Mohammed Mahjoubi, défenseur des droits humains

Gilles Manceron, historien

Catherine Margaté, maire honoraire de Malakoff

Patrick Margaté, militant PCF

Gustave Massiah, économiste, ancien président du CRID

Jalel Matri, militant des droits humains

Oumayma Mehdi, membre du comité directeur du FTDES

Abdou Menebhi, Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (Emcemo), Amsterdam

Marc Mercier, président d’honneur du réseau EuroMed France

Roland Mérieux, co-président d’Ensemble !

Aziz Messaoudi, militant associatif, membre du Conseil national de Transparency Maroc

Fabienne Messica, sociologue, militante des droits humains

Omar Mestiri, militant des droits humains

Safia Mestiri, ancienne présidente de section de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)

Umit Metin, coordonnateur de l’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort)

Jamal Mimouni, professeur, Université de Constantine-I

Samira Mizbar, socio-économiste

Aziz Mkichri, acteur associatif et des droits humains

Khadija Mohsen-Finan, universitaire

Jean-Michel Morel, journaliste

Dalila Msadek, avocate

Jamel Msellem, président d’honneur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme

Naïk M’Sili, directrice exécutive Instants Vidéo Numériques et poétiques

Hatem Nafti, essayiste

Brahim Ouchelh, Association des parents et amis des disparus au Maroc

Salah Oudahar, poète, ancien directeur artistique du Festival Strasbourg-Méditerranée

Aline Pailler, journaliste

Hervé Paris, Altercarto

Aliki Papadomichelaki, économiste retraitée

Pierre Prier, journaliste

Aïssa Rahmoune, secrétaire général de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), LADDH

Lilia Rebaï, militante des droits humains

Mahmoud Rechidi, secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (suspendu), Algérie

Kahina Redjala, militante associative

Charfeddine Refai, militant politique et des droits humains

Rahim Rezigat, militant associatif

Youcef Rezzoug, journaliste

Fabrice Riceputi, historien

Marguerite Rollinde, militante des droits humains, Amis du Maroc

Messaoud Romdhani, activiste

Pierre Rousset, militant associatif et internationaliste

Lana Sadeq, présidente du Forum Palestine Citoyenneté

Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat

Arnaud Saint-Martin, sociologue et député LFI/NFP de Seine-et-Marne

Ramy Salhi, directeur MENA EuroMed Droit

Saïd Salhi, défenseur des droits humains

François Sauterey, co-président du MRAP

Marc Schade-Poulsen, chercheur invité, Université de Roskilde

Bernard Schmid, avocat

Aldja Seghir, enseignante, militante associative

Michèle Sibony, Union juive française pour la paix (UJFP)

Tahar Si Serir, militant du collectif Libérons l’Algérie

Hichem Skik, universitaire et militant politique

Mohamed Smida, militant associatif et politique

Hamouda Soubhi, militant des droits humains

Saïd Sougty, président de l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)

Claude Szatan, militant associatif

Ahmed Tabbabi, activiste

Taoufiq Tahani, universitaire

Alaa Talbi, défenseur de droits humains, FTDES

Khaoula Taleb-Ibrahimi, linguiste

Hocine Tandjaoui, écrivain

Nadia Tazi, philosophe

Yassine Temlali, historien

Fathi Tlili, président de l’Union des travailleurs immigrés (UTIT)

Karim Touche, citoyen

Tarek Toukabri, président de l’Association des Tunisiens en France (ADTF)

Mohamed Trabelsi, syndicaliste, ancien responsable à OIT et à ALO, ancien ministre

Mokhtar Trifi, avocat, président d’honneur de la LTDH

Françoise Valensi, médecin retraitée, militante des droits humains

Patrick Vassallo, militant associatif et altermondialiste

Marie-Christine Vergiat, LDH, EuroMed Droits, ancienne députée européenne

Lilia Weslaty, rédactrice en chef adjointe du magazine Mawazin/AFA 

Michel Wilson

William Zartman, John’s Hopskin University

Abdallah Zniber, militant de l’immigration

Neïla Zoghlami, féministe, ancienne présidente de l’ATFD

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Wagner sème la terreur au Mali

Alors que le monde regarde vers le Moyen-Orient et l’Ukraine, les mercenaires russes de Wagner massacrent des civils et brûlent des villages dans le nord du Mali alimentant une crise de réfugiés en pleine expansion. Les populations civiles sont condamnées soit à la mort soit à l’exil forcé. Ce qui laisse craindre une hausse des flux de réfugiés en Tunisie et dans les autres pays d’Afrique du Nord.

Imed Bahri

Une enquête du Washington Post rédigée par Rachel Chason et Sarah Cahlan explique que les familles maliennes parcourent durant la nuit des routes secondaires dans le désert pour atteindre Bassiknou, à la frontière avec la Mauritanie voisine, et rapportent chaque jour de nouvelles histoires de terreur sur les hommes blancs masqués qui les ont chassées de chez elles. 

L’enquête cite des témoignages de Maliens sur la campagne de violence brutale menée par les mercenaires de Wagner aux côtés de l’armée malienne. Kossi Ag Mohamed, un berger de 31 ans, a décrit ce qu’il a vu avant de fuir son village de la région de Tombouctou, dans le nord du pays, comme sans précédent ajoutant: «Wagner a apporté un désastre dans notre région».

Les autorités maliennes affirment que le recrutement de Wagner vise à combattre les séparatistes touaregs de l’Azawad -qui sont en guerre depuis longtemps l’État central et qui veulent établir leur propre État dans le nord du pays- ainsi que les groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique mais les correspondants du journal américain ont constaté que ce sont les civils et non les groupes armés qui ont subi le plus gros de la brutalité de Wagner.

«Ils tuent des gens de manière totalement aléatoire», a déclaré Heni Nsibiya, analyste senior pour l’Afrique de l’Ouest au sein du l’Armed Conflict Location & Event Data Project, un groupe de recherche à but non lucratif. Il précise: «Lorsqu’ils voient un convoi de véhicules de transport ou de personnes en train de faire des affaires, ils les attaquent immédiatement, pillent les marchandises et tuent des femmes et des enfants».

«J’ai vu la mort partout»

Le berger touareg Ag Mohamed a déclaré qu’au cours des derniers mois, les hommes de sa région ont développé d’étranges mesures pour faire face à la campagne de Wagner expliquant qu’ils se cachent dans les arbres lorsqu’ils entendent un convoi militaire approcher. Puis, lorsque les coups de feu cessent, ils descendent des arbres et ramassent les corps des morts.

En effet, un extrait vidéo pris dans la même zone dont parlait le berger montrait sept corps tachés de sang gisant sur le sol et un autre corps d’un homme décapité avec sa tête placée dans ses mains. Dans une troisième vidéo, les corps de femmes et d’enfants étaient visibles gisant dans les cendres d’une maison incendiée.«C’est la mort qui m’a fait fuir. J’ai vu la mort partout», témoigne le berger.

L’enquête du Washington Post indique que l’un des objectifs de Wagner était d’aider l’armée à reprendre les bases et les territoires tombés sous le contrôle des combattants islamistes et que le gouvernement payait environ 10 millions de dollars par mois Wagner pour ses services en plus des concessions dans plusieurs mines d’or. 

Bien que les forces maliennes aient réalisé quelques gains depuis l’arrivée des mercenaires russes dont le nombre serait désormais estimé à environ 1 500, les experts affirment que les opérations militaires dans les zones hors du contrôle de l’État ont été caractérisées par une brutalité écrasante.

«C’est une politique. Tuez-les tous. Ils terrorisent la population locale», a déclaré Wassim Nasr, spécialiste du Sahel et chercheur principal au Centre Soufan basé à New York.

Le Centre de données sur les lieux et les événements des conflits armés estime qu’au moins 925 civils ont été tués l’année dernière dans des attaques impliquant Wagner soit plus du double des 400 civils que le groupe estime avoir été tués par les combattants islamistes.

Des «tactiques de guerre sales»

Andrew Lebovich, chercheur à l’Institut Clingendael aux Pays-Bas, a déclaré que l’armée malienne est accusée depuis longtemps de violations des droits de l’homme mais que l’ampleur et la férocité des abus ont augmenté depuis l’entrée de Wagner dans le pays.

Leibovich a déclaré que les mercenaires avaient adopté des «tactiques de guerre sales» notamment l’enlèvement, la torture et les décapitations. Plusieurs réfugiés ont déclaré au journal que les corps étaient souvent mutilés avant le retrait de l’armée.

Dans plus de 20 entretiens effectués par les journalistes du Washington Post, des réfugiés arrivés depuis 2023 ont déclaré que ce sont les attaques de l’armée malienne et de ses alliés russes et non des combattants islamistes qui les ont poussés à fuir.

«Ils considèrent quiconque porte un turban comme un terroriste», a déclaré Cherif Ag Mama, 45 ans, ajoutant que son frère avait été tué par des mercenaires de Wagner dans la région de Tombouctou.

Une femme responsable du grand camp de réfugiés à la frontière mauritanienne qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat a raconté des histoires d’agressions sexuelles commises par des soldats de Wagner.

Alors que Wagner se concentrait initialement sur le centre du Mali, les analystes affirment que le groupe a de plus en plus étendu ses opérations au nord, l’épicentre d’une bataille de longue date entre l’État central et les rebelles touaregs.

L’une des victoires les plus importantes de Wagner au Mali fut la reprise de Kidal, bastion historique des rebelles, en 2023. Par contre, Wagner a subi son plus grand revers l’été dernier perdant des dizaines de ses mercenaires dans une bataille avec des combattants touaregs près de la frontière algérienne.

Les experts estiment que ces pertes sont controversées en Russie et soulèvent des questions sur l’avenir du groupe en Afrique. Toutefois ces derniers mois, on a assisté à une augmentation des livraisons d’équipements militaires russes au Mali selon des analyses d’images satellites.

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Entretien | Yasmina Khadra entre résistances et insubordinations

Yasmina Khadra, auteur algérien à succès connu pour ses romans puissants et engagés, revient avec un roman profondément intime, ‘‘Cœur d’amande’’, où il nous plonge dans l’histoire de Nestor, un personnage marqué par la différence et la résilience. À travers cet entretien, nous explorons l’inspiration du romancier, les valeurs qui traversent son roman et sa vision des sujets contemporains qui façonnent son écriture.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

Kapitalis : Quelle a été votre source d’inspiration pour le personnage de Nestor, un être hors du commun, marqué par le rejet et la résilience ?

Yasmina Khadra : La même source qui m’a inspiré l’ensemble de mes personnages : la vie, le monde alentour et l’attention que je porte aux êtres et aux choses. J’ai toujours été interpellé par les disgrâces, qu’elles soient physiques ou culturelles. Je ne comprendrai jamais ce besoin qu’ont les gens de décider arbitrairement de ce qui est normal et de ce qui ne l’est pas. La nature, comme le hasard, fait bien les choses. C’est notre étroitesse d’esprit qui refuse de l’admettre. Un nain est une personne à part entière. Pourquoi ne voir en lui qu’une misérable anomalie? J’ai écrit ‘‘Cœur d’amande’’ pour restituer Nestor à lui-même, le soustraire à ce regard stupide et blessant qui l’intercepte dès qu’il met le pied dehors.

Votre roman met en lumière des liens humains forts. Pourquoi avez-vous choisi de centrer votre récit sur ces valeurs ?

Parce que ces valeurs menacent de compter pour des prunes, désormais. L’humanité renonce progressivement à ses repères pour se focaliser sur ce qui la dénature. L’empathie, la compassion, l’indignation se voient museler tous les jours un peu plus tandis que la loi du plus fort foule aux pieds les conventions internationales et l’ensemble des protocoles. Avec un Ubu à la Maison Blanche, les lendemains vont devoir apprendre à déchanter.

Par ailleurs, (et là, c’est un comble), lorsque le pays des droits de l’Homme légitime le génocide, «excommunie» le bon sens et embastille la conscience, il est de mon devoir de rappeler que seule la solidarité saine et juste est en mesure de nous réconcilier avec ce qui faisait la noblesse de notre âme.

Montmartre comme décor : ce quartier parisien occupe une place importante dans le roman. Qu’apporte-t-il à l’histoire de Nestor ?

J’adore Montmartre, aussi bien pour ses sites touristiques que pour la diversité de son peuple. Lorsque la grisaille de Paris assombrit mes pensées, je saute dans le métro et cours me réinventer à la Goutte d’Or, me ressourcer à Anvers, me dégourdir à Pigalle et raviver mes inspirations à Barbès. Ce quartier vit pleinement sa vie, avec ses hauts et ses bas, ses vendeurs à la sauvette et ses prophètes insolés, ses joies et ses peines. Je ne pouvais pas trouver meilleur décor pour l’histoire de mes personnages. J’ai installé Nestor au cœur de la promiscuité la plus criarde pour qu’il y apparaisse comme la singularité la plus probante. J’ai aimé l’entourer d’amour et de camaraderie là où, parfois, on le renvoie d’emblée à sa caricature. C’est précisément dans l’adversité que Nestor puise la force de relever les défis.

Après des œuvres marquées par la guerre et la violence, ce roman adopte un ton plus personnel. Qu’est-ce qui vous a amené à cette transition ?

Il n’y a pas de transition. J’aime prendre le risque de me diversifier. Je me sens à l’aise dans tous les genres littéraires et je passe avec bonheur du roman classique au polar, de la biographie à la nouvelle, de ‘‘Cousine K’’ à ‘‘L’Olympe des infortunes’’ aux styles totalement différents. C’est ma façon à moi de mettre à l’épreuve mon potentiel.

Nestor trouve refuge dans l’écriture. Est-ce un écho à votre propre parcours ?

L’écriture, pour moi, n’a pas été qu’un refuge. C’était surtout de l’insubordination caractérisée, une question existentielle. J’ai été soldat dès l’âge de neuf ans. J’ai évolué dans une école-caserne qui me prédestinait à une carrière d’officier, un monde aux antipodes de la vocation d’écrire, or, j’étais né pour écrire. Fallait-il renoncer à cette fibre naturelle ou bien la nourrir contre vents et marées ? Je crois avoir opté pour ce qui, aujourd’hui, me venge de ce que le sort m’avait confisqué à un âge où je ne pouvais que subir et me taire.

Quel message cherchez-vous à transmettre sur la perception de la différence et la quête de soi?

Il n’y pas de message, il y a un constat. C’est l’éternel «être ou ne pas être» auquel je reviens avec instance. Je n’invente rien, je ne fais que rappeler ce qui est censé nous aider à nous relever lorsqu’on fléchit.

« Coeur d’amande » co-édité en France, en Tunisie et en Algérie.

Comment jugez-vous l’accueil réservé à votre roman par les lecteurs et la critique ?

Il a été très bien accueilli par le lectorat malgré qu’il ait été copieusement ignoré par la presse parisienne. Je n’ai fait que deux radios et cinq petites minutes à La Grande Librairie, sur un plateau inapproprié. Mais bon, on ne va pas soulever encore et encore les tapis pour voir si les trappes sont toujours cadenassées ou pas. J’ai un lectorat qui me soutient et ça me convient très bien comme ça. Par ailleurs, la critique a été très enthousiasmante en Belgique et en Suisse. Le roman continue son petit bonhomme de chemin, persuadé d’atteindre tranquillement et les cœurs et les esprits.

Votre œuvre, souvent classée dans le genre du roman noir engagé, explore des thématiques politiques et sociétales profondes. Que représente pour vous le prix Pepe Carvalho, et pensez-vous que la reconnaissance du genre policier a évolué ces dernières années ?

Il vous suffit de jeter un coup d’œil sur la liste des récipiendaires de ce prix pour constater combien il est prestigieux. Que des géants de la littérature, en dépit des ségrégations intellectuelles. En vérité, il n’y a pas de genre mineur en littérature, ni de «blanche» ni de «noire», il n’y a que le talent. Le polar m’a appris sur la nature humaine et sur les arcanes des sociétés autant que les romans classiques. Je suis fier de rejoindre des auteurs tels qu’Andrea Camilleri, Henning Mankell, James Ellroy, Joyce Carol Oates (finaliste du prix Nobel 2024), Denis Lehane, Michael Connelly, et d’autres références incontestées.

Travaillez-vous sur un nouveau roman dans la même veine ou envisagez-vous d’explorer d’autres thématiques ?

Le 2 avril, aux éditions Mialet-Barrault, sortira ‘‘Morituri’’ dans une nouvelle mouture, réajustée et enrichie d’une centaine de pages. Parallèlement, je suis en train de finir la nouvelle version de ‘‘Double blanc’’, largement remaniée. Le commissaire Brahim Llob me manque atrocement. Son humour et son air désabusé éveillaient en moi ce courage et cette lucidité qui m’avaient permis de tenir debout durant la décennie noire. J’ai envie de le ressusciter et d’aller de l’avant en laissant derrière moi le chahut d’une humanité déraisonnable et suicidaire qui, du jour au lendemain et sans crier gare, aura mis sous scellés sa conscience et ses valeurs afin que naisse, à la nuit qui s’avance, le spectre des illusions perdues. Ce sera ma façon, à moi, de faire un pied de nez aux absurdités zélées et de dire non à ce Nouvel ordre mondial qui, sans morale et sans interdits, risque de compromettre le devenir de nos enfants et des générations prochaines.

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City Cars certifiée MSI 20000 par Coficert

Dans un communiqué publié le 11 mars 2025, Coficert France a annoncé avoir remis à la société City Cars le certificat de conformité MSI 20000 – La Norme internationale dédiée à la qualité de la situation financière des entreprises et des institutions. (Photo de gauche à droite : Abdelaziz Charrad, Cristian Mocanu, Souheil Skander, Mohamed Riadh Annabi, Chekib Abbes, Amine El Kadhi).

La société City Cars reçoit sa première certification à la norme MSI 20000, délivrée par l’organisme de certification français spécialisé en certifications financières et extra financières; suite à une évaluation financière, ayant permis de révéler, de façon justifiée et argumentée, la conformité du concessionnaire automobile à la norme MSI 20000. Une réalisation de valeur et d’impact, pour la consolidation et le développement des activités du concessionnaire, représentant et distributeur, unique et officiel de Kia en Tunisie.

Cette certification atteste de l’application des bonnes pratiques financières sectorielles de City Cars et de la conformité d’un des principaux importateurs et distributeurs automobile en Tunisie aux exigences du standard financier MSI 20000, construit sur les axes de la solidité et de la performance financière.

Norme fondée sur des critères financiers objectifs

La commission de délibération, qui s’est tenue lundi 17 février à Paris, s’est alignée à l’avis favorable émis par les homologues et correspondants certificateurs à Tunis, validant ainsi formellement la décision de certification.

Le certificat de conformité MSI 20000 a été remis par Souheil Skander, directeur général de Coficert, à Mohamed Riadh Annabi, directeur général de City Cars, à l’occasion d’une cérémonie officielle orchestrée au sein du siège de City Cars.

La norme MSI 20000 est portée, diffusée et régulée par l’IGSF (International Group for Sustainable Finance), au Luxembourg. La norme, fondée sur une batterie de critères financiers objectifs, organisés autour d’une analyse financière complète, renseigne sur la qualité de la situation financière des entités économiques.

L’approche d’évaluation repose sur la mesure de la solidité financière d’une part et celle de la performance d’autre part.

Le certificat MSI 20000 se présente comme un indicateur de référence pour les opérateurs économiques en quête de repères financiers fiables et indépendants en matière de solvabilité, de rentabilité et de résilience. 

Adéquation globale de la structure des actifs

Techniquement, au fil des exercices, le Top management de City Cars a su, ces dernières années, maintenir sa position et inscrire continuellement le concessionnaire parmi les leaders commerciaux sur le marché automobile tunisien, mais également parmi les établissements ayant les meilleurs scores en matière de gouvernance financière du secteur.

Dans le cadre du processus de certification, l’analyse des actifs de la société a relevé une adéquation globale de la structure des actifs de l’établissement avec les fondamentaux sectoriels et ses contraintes inhérentes.

Le mix financement de City Cars reste particulièrement sain, basé sur un cycle d’exploitation performant et une création de liquidité positive.

Par ailleurs, la mission a noté une consolidation de la maitrise des risques commerciaux de City Cars ainsi qu’une reprise positive en matière de gestion et de couverture des passifs financiers à long terme.

Un schéma de rentabilité solide

Pour ce qui est de la performance financière, City Cars présente un schéma de rentabilité solide, basé sur une marge commerciale très satisfaisante, une maitrise des charges opératoires et des charges financières, ainsi qu’une confortable marge d’exploitation. 

La certification MSI 20000, particulièrement observée et appréciée des acteurs économiques et financiers internationaux, se présente comme un gage d’assurance, venant sécuriser l’ensemble des parties prenantes d’un écosystème.

Une certification stratégique pour City Cars, qui arrive à une période charnière et à un moment où le secteur automobile connait une mutation profonde,  permettant ainsi de valoriser la société et consolider ses relations avec ses partenaires et ses actionnaires.

City Cars est une société anonyme cotée en bourse depuis 2013, fondée en août 2007 en Tunisie. La société City Cars est le distributeur officiel de KIA en Tunisie depuis 2008,. Ses principales activités sont l’importation, l’exportation, la commercialisation de véhicules et de pièces de rechange, d’accessoires et, en général, tous les produits accessoires de véhicules.

MSI 20000 est la norme internationale dédiée à la qualité de la situation financière des entreprises. Le processus de certification MSI 20000 analyse les données relatives à la situation financière d’une entreprise. Les cahiers des charges de la norme MSI 20000 s’articulent autour de deux axes d’évaluation : la solidité et la performance financière; deux composantes au cœur de la rentabilité, la solvabilité et la pérennité des entreprises. La norme est régie à l’échelle internationale par l’International Group for Sustainable Finance (IGSF).

L’IGSF est une ONG à but non lucratif, basée au Luxembourg, dont les activités ont pour objectif de canaliser et d’organiser les efforts internationaux en matière de normalisation financière et extra-financière. En tant qu’entité de normalisation, elle œuvre principalement sur deux volets : d’une part, l’organisation technique des normes en matière de gouvernance financière et extra-financière et, d’autre part, la diffusion des normes et des bonnes pratiques en général. Les thématiques couvertes au sein de l’IGSF traitent notamment des enjeux en matière de gouvernance financière, de lutte contre la criminalité financière ou encore de responsabilité sociétale des entreprises ou organisations de tout type.

Coficert est un organisme de certification français, spécialisé dans les certifications financières et extra-financières, intervenant dans plus de 40 pays. Il opère historiquement avec, et aux côtés, des organismes de certification et de normalisation internationaux. L’organisme rassemble des experts qualifiés en matière de gouvernance, de lutte contre la criminalité financière et de finance durable. L’activité de Coficert couvre les thématiques suivantes : la solidité et la performance financière (MSI 20000), la responsabilité sociétale des entreprises (ESG 1000), la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML 30000), la gouvernance des organisations (ISO 37000) et la lutte contre la corruption (ISO 37001).

Communiqué.

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La BM accompagne la Tunisie dans le développement du secteur des transports

La Banque mondiale (BM) va continuer à soutenir les efforts de la Tunisie pour développer son secteur des transports publics et à élargir la coopération dans la prochaine phase.

C’est ce qu’a déclaré le responsable pays de la BM pour la Tunisie, Alexandre Arrobbio, lors de sa rencontre avec le ministre tunisien des Transports, Rachid Amri, dans le cadre d’une visite s’inscrivant dans le cadre de la revue à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme intégré de résilience aux catastrophes.

Au cours de la réunion, indique un communiqué du ministère des Transports de Tunis, les deux parties ont discuté des perspectives de coopération dans le domaine des transports urbains, notamment des moyens d’accompagner la Société des transports de Tunis (Transtu) dans la réalisation de ses investissements prioritaires visant à renforcer sa flotte et à améliorer les services aux citoyens.

La réunion a porté sur le Programme intégré de résilience aux catastrophes, financé par la BM et l’Agence française de développement (AFD), notamment en ce qui concerne les projets liés à l’Institut national de météorologie (INM).

Les deux parties ont salué les progrès significatifs réalisés dans la mise en œuvre des projets stratégiques visant à moderniser et à renforcer les capacités des systèmes de surveillance et d’observation météorologiques, qui contribuent à améliorer la précision des prévisions météo et la qualité des services fournis.

Ces projets comprennent l’acquisition et l’installation d’un réseau national de radars météorologiques, la réhabilitation des réseaux de transmission de données locaux et à distance, l’acquisition d’équipements de pointe pour moderniser et développer les réseaux d’échange de données, le développement du centre de prévisions météorologiques et le renforcement du réseau d’observation météorologique dans les aéroports.

Le programme comprend également l’acquisition d’un système avancé de production de données météorologiques, d’une station moderne de réception et d’utilisation d’images satellite de troisième génération, l’adhésion au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme et l’extension du système de gestion de la qualité ISO 9001 pour couvrir tous les domaines d’activités et de services de l’INM.

Dans ce contexte, les deux parties ont souligné la nécessité que ce soutien s’inscrive dans un programme global abordant divers aspects de l’institution et de sa restructuration dans une vision à moyen et long terme.

Tout en présentant un certain nombre de projets liés au secteur des transports, notamment le développement des infrastructures, la numérisation des services et l’amélioration de la flotte, le ministre Amri a déclaré que la future coopération avec la BM s’alignerait sur les ambitions du gouvernement tunisien de renforcer son partenariat stratégique avec cette institution financière internationale, ajoutant que ces aspirations s’inscrivent dans la démarche de développement du président Kais Saïed

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Le congrès de la Confédération des Italiens dans le Monde se tiendra en Tunisie

Le XIVe Congrès mondial de la Confédération des Italiens dans le Monde (CIM), principale association impliquée dans la protection et la promotion des Italiens à létranger, se tiendra à Tunis, Carthage et Hammamet du 4 au 6 avril 2025.

L’événement, organisé à l’Hôtel El Mouradi Gammarth, verra la participation de plus de 200 délégués de 33 pays, représentant environ 2000 mille associations appartenant au CIM.

Les participants débattront du rôle fondamental des Italiens dans le monde en tant que ressource pour la relance économique, culturelle et sociale de l’Italie et des pays qui les accueillent.

Le congrès, qui sera coorganisé par les Comités Tunisie, se terminera par l’élection des organes statutaires de la CIM.

I. B.

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Kasserine | Le meurtrier présumé de l’enfant de 4 ans aurait avoué son crime

Le meurtrier présumé de l’enfant de 4 ans Haroun Dhibi, qui a secoué hier, mardi 11 mars 2025, les habitants de la cité Ezzouhour à Kasserine, aurait été arrêté et aurait avoué son crime.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, mercredi 12 mars, la direction générale de la Garde nationale a indiqué qu’aussitôt le corps de l’enfant retrouvé, hier soir vers 20h15, dans un terrain vague non loin du lieu de sa disparition, les soupçons se sont dirigés vers un individu particulier qui a été rapidement arrêté et est passé aux aveux.

L’arme du crime et les vêtements que le présumé tueur portait lors des faits ont été saisis pour les besoins de l’enquête, ajoute le communiqué.

I. B.

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Tunisie | Le Mufti ne peut pas annuler le rituel de l’Aïd Al-Adha

La Chambre nationale des bouchers a cru devoir consulter le Diwan Al-Iftaa, l’autorité religieuse en Tunisie incarnée par le mufti de la république, sur la possibilité de faire annuler le rituel de l’Aïd Al-Adha cette année en raison des prix élevés des moutons sacrificiels et pour préserver les ressources animales devenues rares dans le pays. Mais elle a dû déchanter une nouvelle fois.

Dans un communiqué, Diwan Al-Iftaa a démenti, mardi 11 mars 2025, toutes les rumeurs sur l’annulation du rituel du sacrifice de la fête de l’Aïd Al-Adha, rappelant qu’il s’agit d’une Sunna consolidée, c’est-è-dire une pratique inscrite dans la loi islamique.

Pour cette institution religieuse officielle, chargée d’émettre des avis juridiques islamiques, appelés fatwas, sur des questions concernant la loi islamique et la vie sociale, «le sacrifice est une Sunna confirmée, que les musulmans accomplissent selon leurs moyens».

Il y a deux ans déjà, le mufti de la république, Hichem Ben Mahmoud, avait répondu de la même manière à cette même question.

Crise économique ou pas, cheptel insuffisant ou pas, prix élevés ou pas, ce n’est pas une autorité religieuse qui pourrait prendre la responsabilité de légiférer à propos d’une telle annulation. C’est à l’autorité politique, c’est-à-dire le pouvoir exécutif que ces chers bouchers, soucieux de préserver les ressources animales, auraient dû ou devraient s’adresser.

Au Maroc, c’est la plus haute autorité du pays,le roi Mohammed VI, qui a récemment invité les citoyens à ne pas accomplir le traditionnel sacrifice de béliers lors de l’Aïd al-Adha, prévu me 6 juin prochain. Il faut dire qu’au Maroc, prince des croyants, est une autorité à la fois religieuse et profane.  

I. B.    

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Palmarès du 23e Festival de la chanson tunisienne

L’artiste Mohamed Chalghmi a remporté le Microphone d’Or de la 23e  édition du Festival de la chanson tunisienne pour une chanson qui s’intitule ‘‘Hobbek Zed’’, écrite par Habib Mahnouch et composée par Zied Gharsa. Le prix doté d’une récompense de 40 000 dinars a été remis au vainqueur par le compositeur Tahar Guizani, président de cette édition.  

Six œuvres musicales ont été couronnées au terme de cette édition 2025 du Festival de la chanson tunisienne. Trois catégories étaient en lice : la nouvelle chanson, morceau instrumental et chant individuel.

Le jury présidé par le poète Mouldi Hassine était composé du musicien et compositeur Nabil Abdelmoula, de la chanteuse Ayda Niati, du maestro Mohamed Lassoued et de l’arrangeur musical Khaled Kalboussi.

Le palmarès de cette édition 2025 organisée sur quatre jours, du 8 au 11 mars 2025, a été dévoilé, hier soir, au cours d’une cérémonie organisée au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture et retransmise en direct à la Télévision nationale.

Le Microphone d’argent (30 000 dinars) a été remis par l’artiste Noureddine Beji à Hassen Saâda pour la chanson ‘‘Ghram’’, écrite et composée par Kamel Taghouti, et arrangée par Riadh Bedoui..

Le Microphone de bronze (20 000 dinars) a été remis par le maestro Mohamed Bouslama à Naceur Landolsi pour la chanson ‘‘Alzheimer’’, écrite par Béchir Farah, composée par Seifeddine Enqira et arrangée par Chokri Boudidah.

Le Prix du public (8 000 dinars) a été remis par le journaliste et animateur à la Radio Nationale Habib Jegham à Boutheina Nabouli pour la chanson ‘‘Rih Es-Sed’’, écrite par Cyrine Chekili, composée et arrangée par Mohamed Ben Salha.

Dans les deux autres épreuves, le prix de la Meilleure composition (10 000 dinars) a été remis par le compositeur Abderrahmane Ayadi à Baha Eddine Ben Fadhel pour son œuvre instrumentale ‘‘Achawq’’ arrangée par Zied chagouani. Et celui de la Meilleure interprétation individuelle (5 000 dinars) a été remis par la chanteuse Nabiha Karaouli à Doâa Feriani pour ‘‘Yalli Dhalemni’’, reprise de la célèbre chanson de feu Ali Riahi.

Les œuvres candidates ont été sélectionnées parmi un total de 25 œuvres dans les trois compétitions au programme.

Lors de cette soirée de clôture, l’Orchestre Symphonique tunisien (OST), sous la direction de Mohamed Bouslama, a présenté une œuvre instrumentale qui s’intitule ‘‘Alhan’’ et joué les génériques d’anciens et célèbres feuilletons tunisiens. La chanteuse Nabiha Karaouli, invitée d’honneur de la soirée, a interprété un bouquet de ses chansons les plus connues.

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Evolution de l’IA en Tunisie | Promesses et enjeux pour les jeunes

Dans un monde en perpétuelle mutation, la Tunisie, comme le reste du monde, se trouve à l’aube d’une révolution numérique marquée par le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA). Cette avancée technologique, qui touche des domaines aussi variés que l’éducation, la santé et l’agriculture, offre des perspectives d’innovation et de développement pour le pays. Néanmoins, l’essor de l’IA soulève également des questions quant à son impact sur les enfants et les jeunes, et incite à repenser l’encadrement de son utilisation dans le milieu scolaire.

Aymen Achouri

Outils d’avenir pour l’éducation et le développement : l’IA permet aujourd’hui aux établissements éducatifs d’innover dans leurs méthodes pédagogiques. Grâce à des applications intelligentes, les enseignants peuvent adapter leurs cours en fonction des besoins spécifiques de chaque élève, favorisant ainsi un apprentissage personnalisé et interactif. Ces outils numériques offrent la possibilité de suivre de près les progrès des étudiants, d’identifier rapidement les lacunes et d’ajuster les programmes en conséquence.

Par ailleurs, l’utilisation de l’IA dans l’analyse des données scolaires contribue à une meilleure gestion des ressources pédagogiques et à l’optimisation des méthodes d’enseignement.

Risques d’une utilisation non encadrée :  cette transition numérique n’est pas sans défis. L’exposition précoce etprolongée des enfants aux écrans et aux applications d’IA peut conduire à une dépendanceaux technologies, limitant ainsi le développement d’interactions sociales réelles. De plus, lacollecte et l’exploitation de données personnelles par certains outils posent des questions deconfidentialité et de sécurité.

Les experts insistent sur la nécessité d’encadrerrigoureusement l’usage de ces technologies afin de préserver la santé mentale et lebien-être des jeunes, tout en garantissant que ces outils restent des complémentspédagogiques et non des substituts aux compétences essentielles.

Restrictions mises en place dans certains pays : face à ces préoccupations, plusieurs pays ont choisi d’instaurer des restrictions ciblées quant à l’utilisation des outils d’IA dans le cadre scolaire.

Par exemple, en Italie, certaines autorités locales ont temporairement limité l’accès à des applications basées sur l’IA lors des périodes d’examens, afin de prévenir toute tentative de tricherie et de protéger l’intégrité du processus éducatif.

De même, dans divers établissements en France, des mesures spécifiques encadrent l’usage de ces technologies pour éviter une sur-dépendance et garantir que les élèves continuent à développer leurs propres compétences critiques et créatives.

Ces exemples illustrent une volonté internationale de concilier innovation technologique et préservation des méthodes pédagogiques traditionnelles.

Nostalgie d’une époque d’ingéniosité enfantine : il est intéressant de se rappeler qu’autrefois, les enfants ne se limitaient pas à consommer passivement des contenus numériques. Ils inventaient leurs propres jeux et fabriquaient eux-mêmes des jouets à partir de matériaux simples, laissant libre cours à leur imagination. Ce mode de jeu, fondé sur la créativité et l’interaction sociale, favorisait le développement de compétences essentielles telles que la résolution de problèmes, la coopération et l’autonomie. Le contraste avec l’ère numérique actuelle rappelle l’importance de maintenir un équilibre entre l’utilisation des technologies modernes et le retour à des activités ludiques et créatives.

Vers un équilibre harmonieux entre innovation et tradition : l’évolution de l’IA en Tunisie représente une formidable opportunité pour moderniser l’éducation et stimuler l’innovation. Toutefois, pour que ces avancées profitent réellement à la jeunesse, il est crucial d’adopter une approche mesurée et équilibrée. En s’inspirant des mesures restrictives mises en place dans certains pays et en valorisant les méthodes de jeu traditionnelles, la Tunisie peut offrir à ses enfants un environnement éducatif qui allie le meilleur de la technologie et l’essence même de la créativité humaine.

En conclusion, l’essor de l’IA ouvre la voie à des transformations significatives dans notre société. Pour que ces changements soient bénéfiques, il convient de mettre en œuvre des politiques éducatives et réglementaires qui encadrent l’utilisation des technologies tout en préservant l’esprit inventif et les interactions humaines qui ont toujours constitué le socle du développement des jeunes générations.

* Expert en management, relation et coaching client.

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Les éleveurs tunisiens ont besoin d’un revenu minimal

Les prix des viandes rouges ont atteint des records et même pour les classes aisées, ce produit est devenu un luxe. Le gouvernement s’est tourné vers l’importation pour combler les besoins et réguler le marché, une solution facile mais néfaste à moyen et long terme et qui ne règle pas le problème de coût. Pourtant, des solutions existent.

Atef Hannachi *

Rappelons que les prix en général et ceux des viandes rouges ont augmenté suite à la dégradation du taux de change du dinar, qui a perdu près de 50% de sa valeur depuis 2010 face au dollar et à l’euro. C’est l’une des causes principales de la hausse des prix des aliments pour bétail importés. Mais que  fait l’Etat, qui est censé protéger notre agriculture et notre cheptel, dont une bonne partie est en train d’être sacrifiée, les éleveurs ne parvenant plus à nourrir adéquatement leurs bêtes.  

Evolution du cheptel tunisien en nombre de têtes (2014-2022) :

Source : Ministère de l’Agriculture.

Ce tableau démontre la dégradation continue de notre cheptel, et l’appauvrissement des éleveurs.

Pour ne rien arranger, le secteur des engrais est contrôlé par des sociétés privées, ce qui a poussé les autorités à créer l’Office national des aliments du bétail, une initiative visant à résoudre les problèmes chroniques liés à la production locale, à l’importation et à la distribution des aliments pour bétail, mais il  n’a encore rien changé à la situation.

L’analyse de la structure des fermes en Tunisie (voir tableau ci-dessous) démontre une concentration du cheptel chez les petits agriculteurs, qui n’ont pas les moyens adéquats pour faire vivre convenablement leurs bêtes.

Structure des fermes en Tunisie :

Dimension des fermes d’élevage bovin en Tunisie :

En Europe, il existe la politique agricole commune (PAC) lancée depuis 1962. Son premier pilier et le plus important, puisqu’il représente les trois quarts du budget, concerne principalement les aides directes aux agriculteurs, visant à leur donner un revenu minimum garanti.

En Tunisie, les autorités ne peuvent pas garantir ce revenu minimum garanti. Que faire pour aider les petits éleveurs et empêcher qu’ils ne vendent leurs bêtes, comme ils sont en train de le faire depuis plusieurs années ? La seule solution que j’entrevois dans l’immédiat, c’est le plafonnement du prix de vente des aliments pour bétail suite à une étude des marges au niveau des importations de l’Etat.

* Expert comptable.

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Médina des Lumières | Focus sur les richesses de la médina de Tunis

Du 15 au 22 mars 2025, dans différents sites de la Médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, se déroulera la 4e édition de «Médina des Lumières», un événement organisé à l’occasion du mois sacré musulman du Ramadan qui rassemble des acteurs des secteurs public et privé pour promouvoir le cœur historique de la capitale en tant que destination touristique et faire connaître au grand public ses richesses culturelles. Vidéo.

Il s’agit d’une initiative conjointe entre le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement et l’Union européenne, mise en œuvre par le ministère du Tourisme et l’Office national tunisien du tourisme (ONTT) en collaboration avec la municipalité de Tunis et la GIZ, l’Agence de coopération allemande pour le développement, dans le cadre du projet de promotion du tourisme durable en Tunisie et du programme européen Tounes Wijhetouna.

La Destination Management Organisation (DMO), organisatrice de l’événement cette année, a annoncé une programmation riche et variée, répartie sur différents sites emblématiques de la Médina, soulignant le succès des éditions précédentes, qui ont attiré plus de 8 000 visiteurs chaque soir.

Des illuminations artistiques sublimeront des sites emblématiques tels que Bab Bhar, Bab Mnara et la célèbre mosquée Zitouna, offrant aux visiteurs une redécouverte inédite de ces joyaux architecturaux.

Une programmation immersive de concerts, projections de films, conférences thématiques et expériences gastronomiques rythmeront cette édition.

Le marché des artisans est un autre moment fort de l’événement, qui comprend également une aire de restauration qui servira aux visiteurs des plats traditionnels du Ramadan, créant une atmosphère conviviale. Certains événements seront payants, d’autres seront gratuits, précisent les organisateurs.

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Tunisie | Saïed impute la dégradation de l’environnement à des «gangs de la corruption»  

Le président Kais Saïed admet que la situation environnementale en Tunisie est «de plus en plus dégradée chaque jour», notant qu’à la suite de sa visite à Gabès, 1000 tonnes de déchets ont été évacuées en une seule journée, Ce qui prouve que les choses pourraient être «considérablement améliorées». Vidéo.

Le président de la république a tenu ce discours lors de sa rencontre, lundi 10 mars 2025, au palais de Carthage, avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, en charge des collectivités locales, et son collègue de l’Environnement, Habib Abid.

Selon la vidéo de la rencontre diffusée par le Palais de Carthage, le chef de l’Etat a appelé les deux membres du gouvernement à intensifier leurs efforts dans le secteur de l’environnement, à protéger la bande côtière et à rappeler à leurs responsabilités les agents de l’Etat qui ne s’acquittent pas de leurs devoirs, pointant plutôt des manquements humains qu’un manque de moyens, dont se plaignent souvent les institutions publiques en charge de la propreté de l’environnement, notamment les municipalités dont les conseils élus en 2018 ont été dissouts par décision présidentielle en 2022 et n’ont pas été remplacés depuis.

Habib Abid.
Khaled Nouri.

Le chef de l’Etat a mis l’accent sur le rôle des municipalités, gérées depuis trois ans par des secrétaires généraux, ainsi que celui des autorités centrales et locales et des différentes structures en charge de l’environnement, qui ne s’acquittent pas toutes de leurs missions comme elles devraient le faire.

Le président, qui a évoqué ses visites dans plusieurs régions, notamment l’Ariana, Tunis et Gabès, où il avait constaté une certaine dégradation de la situation environnementale, a également rappelé la participation des citoyens à travers le pays aux campagnes nationales de nettoyage en janvier 2011 et aux lendemains des élections présidentielles de 2019, qui l’ont vu accéder au Palais de Carthage. Lors de ces campagnes, il a décelé ce qu’il a qualifié de «réconciliation des citoyens avec les espaces publics», tout en déplorant que cette réconciliation ait été rapidement mise à mal par ce qu’il a appelé des «gangs de corruption» soucieux de «faire avorter cette révolution culturelle», sans préciser de qui il parle au juste.

L’Apal détruit l’environnement

Le président a mis en avant le rôle des autorités locales et appelé les secrétaires généraux des communes à assumer leurs responsabilités, mettant en garde contre toute négligence de leur part concernant la situation environnementale et menaçant de limogeage tous ceux et celles qui ne s’acquitteront pas de leurs devoirs envers les citoyens.

Tout en soulignant la nécessité de mesures rapides et concrètes pour résoudre la crise environnementale, Saïed a également évoqué le rôle de l’Office national de l’assainissement (Onas), affirmant que certaines de ses réalisations sont en perte de vitesse, à l’instar de l’Agence de protection du littoral (Apal), qu’il a accusée de «détruire le littoral».

I. B.

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Tunisie | Préparatifs pour la récolte céréalière de 2025

La saison des grandes cultures a bien démarré avec de bonnes précipitations durant l’automne et l’hiver, enregistrées après plusieurs années de sécheresse. Les récoltes de céréales promettent donc d’être bonnes, encore faut-il se donner les moyens de bien les gérer. En évitant notamment d’en gaspiller une partie, comme ce fut le cas durant certaines années…    

C’est dans ce contexte qu’un conseil ministériel restreint s’est réuni, lundi 10 mars 2024, au Palais du gouvernement à la Kasbah, qui a décrété une série de mesures visant à assurer la collecte de la récolte céréalière de 2025.

Parmi ces mesures figure l’ajout d’un nouvel article à la décision conjointe des ministres de l’Agriculture, de l’Économie et du Commerce concernant le cahier des charges relatif à la pratique de l’activité collecte des céréales, portant prorogation, de trois ans, du délai imparti. Cette prorogation vise à permettre aux centres de collecte de satisfaire les conditions requises et aux collecteurs d’exercer leur activité conformément aux textes législatifs, réglementaires et contractuels en vigueur, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

Le conseil ministériel a, en outre, décidé la création d’une commission centrale et d’autres régionales pour les centres de collecte en activité avant l’entrée en vigueur du cahier des charges précité, en attendant la révision de la décision conjointe.

Une autre commission relevant de l’Office des céréales sera mise pour les nouveaux centres de collecte créés après la publication du cahier des charges.

Le conseil a décidé d’examiner, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, la suspension du plafonnement de la charge des camions de transport de céréales à 22 tonnes, afin d’optimiser leur capacité de charge. Et a recommandé aux agriculteurs du secteur privé de commencer l’approvisionnement en ressources fourragères, afin que cette opération ne coïncide pas avec la période de collecte des céréales en juin et juillet 2025, le but étant de mobiliser un plus grand nombre de camions pour le transport des céréales.

Le conseil a, en outre, décidé de renforcer le rôle de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) dans le système céréalier pour faciliter la collecte, le transport, l’écoulement des céréales et de créer des commissions régionales, afin d’inspecter les centres de collecte et d’évaluer leur capacité à recevoir la récolte.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Becheikh, a indiqué que la capacité totale de collecte des céréales est estimée à environ 7,63 millions de quintaux, précisant que des capacités de stockage supplémentaires d’environ 548 000 quintaux ont été recensées dans les zones de production des gouvernorats de Béja, Siliana, Jendouba, Bizerte, Kairouan et Zaghouan.

Il a également souligné que la capacité de stockage exploitée par l’Office des céréales s’élève à environ 4,3 millions de quintaux, en plus de capacités de stockage supplémentaires d’environ 475 000 quintaux.

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