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En Tunisie la 5G et dans le monde la 6G…

Alors que la Tunisie vient de franchir un pas décisif dans son déploiement de la 5G, présentée comme un levier de transformation économique et sociale, le monde se tourne déjà vers la 6G, dont les contours se dessinent dans un contexte de rivalités géopolitiques et de courses technologiques. Les opérateurs tunisiens, appuyés par une stratégie nationale, ont lancé la 5G en février 2025, promettant une connectivité ultrarapide, une latence réduite et des applications innovantes pour l’éducation, l’entrepreneuriat et les services intelligents. Ce déploiement, bien que récent, s’inscrit dans une volonté de moderniser l’économie et de réduire la fracture numérique, même si les défis d’accessibilité et de couverture restent à résoudre.

 

À l’échelle globale, une coalition de dix pays (dont la France, les États-Unis, le Japon) a déjà défini six principes directeurs pour la 6G. Ces principes visent à structurer une gouvernance internationale autour de réseaux ouverts, sécurisés et interopérables, intégrant des normes techniques consensuelles et des critères de durabilité. Le Japon, pionnier en la matière, a atteint des vitesses de 100 gigabits par seconde en tests, annonçant une 6G dix fois plus rapide que la 5G.

 

Pourtant, cette course au futur contraste avec les réalités actuelles de pays comme le Nigeria, où la 5G peine à s’imposer (2,46% des abonnés en 2024), freinée par des coûts élevés et des infrastructures inadaptées. Malgré cela, Abuja ambitionne déjà la 6G, visant à générer 1 milliard de dollars de recettes d’ici à 2030. La Tunisie, elle, mise sur la 5G pour consolider son statut d’acteur numérique régional, tout en observant les dynamiques mondiales. Alors que les pays développés anticipent la 6G pour maintenir leur leadership, les nations en transition, comme la Tunisie, exploitent les potentialités de la 5G pour répondre à des besoins immédiats, soulignant un écart entre les priorités des uns et des autres.

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Tunisie: un objectif de 14 millions de tonnes de phosphate par an d’ici la fin de 2030

Un conseil ministériel restreint s’est réuni le mercredi 5 mars 2025 au Palais du gouvernement à La Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri, afin d’examiner le plan de développement du secteur du phosphate pour la période 2025-2030. L’objectif de cette réunion était d’évaluer la situation actuelle du Groupe chimique tunisien (GCT) et d’établir des stratégies visant à accroître la production, moderniser le transport et améliorer la transformation du phosphate. Kamel Maddouri a mis en avant le rôle clé du phosphate dans l’économie nationale et a insisté sur la nécessité d’une meilleure gouvernance pour maximiser son apport à la croissance du PIB et à l’équilibre de la balance commerciale.

Dans le cadre des orientations du président de la République, Kaïs Saïed, le chef du gouvernement a plaidé en faveur d’une coordination accrue entre les différents acteurs du secteur afin d’optimiser la production et d’assurer une exploitation durable de cette ressource essentielle. Il a également insisté sur l’importance de l’innovation technologique, de l’exploration de nouveaux débouchés à l’international et du respect des normes environnementales. Le programme prévoit d’atteindre une production annuelle de 14 millions de tonnes d’ici à 2030, tout en développant les infrastructures logistiques et en adoptant des politiques de gestion responsable des ressources en eau, avec un impact direct sur le dynamisme des régions minières.

Le conseil a validé plusieurs mesures concrètes, notamment la mise en place d’un mécanisme de suivi permanent, la réhabilitation des unités de production d’acide sulfurique et l’augmentation de leur rendement. Il a également été décidé de créer de nouvelles installations industrielles spécialisées dans les phosphates raffinés et autres dérivés chimiques. Par ailleurs, un appui financier sera accordé au GCT pour le projet Menzel 2, incluant la création d’unités destinées à la production d’ammoniac vert et d’acide phosphorique. L’ensemble de ces décisions vise à renforcer la compétitivité du secteur, garantir une croissance pérenne et positionner la Tunisie comme un acteur clé sur le marché mondial des phosphates.

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