Les Monastiriens se déplaceront tout à l’heure chez un adversaire direct, l’ESZ, qui n’accuse que trois points de retard. Un duel direct que les camarades de Hazem Mastouri ne doivent surtout pas perdre au risque de le regretter au décompte final. 

Installée depuis la semaine dernière dans le fauteuil de dauphin à seulement deux points de retard par rapport au leader, la formation monastirienne se présente désormais comme le concurrent le plus sérieux de l’Espérance dans la course au titre. Toutefois, la hiérarchie au peloton de tête est toujours versatile et peut changer à n’importe quelle journée, tellement les écarts sont serrés.

L’USM est poursuivie de très près par le CA et son adversaire du jour, l’ESZ, qui lui emboîtent le pas à seulement trois points de retard. C’est dire que le moindre faux pas peut déstabiliser l’USM qui risque en cas de défaite de partager son fauteuil de dauphin. Puis, à ce stade de la compétition, quand on affronte un adversaire direct, de surcroît dans un duel direct, il vaut mieux ne pas le perdre, au risque de le regretter au décompte final. 

Louay Trayi dans le doute

Sorti en cours de jeu dimanche dernier face à l’OB après avoir ressenti des douleurs, Louay Trayi est dans le doute. Au cas où il n’est pas prêt à 100%, Ousmane Diané est toujours disponible pour rendre service comme c’était le cas dimanche.  Ceci dit, Faouzi Benzarti reste fidèle à ses choix et alignera tout à l’heure la même formation type à un joueur près. On retrouvera, d’ailleurs, les Hazem Mastouri, Aymen Harzi ou encore Mahmoud Ghorbel et Fabrice Zeguei, pour ne citer qu’eux. 

A noter que l’USM a officiellement contesté la désignation de l’arbitre, Houssem Boulaâres, pour le match de cet après-midi face à l’ESZ, exprimant même le souhait de réviser sa désignation.

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Après la piètre prestation de samedi dernier, ponctuée par un semi-échec essuyé face à l’USBG, Laurentiu Reghecampf et ses joueurs sont amenés à se remettre en confiance.

Le nul concédé samedi dernier à Radès face à l’USBG qui a mené au score jusqu’à la 89’, avant que Youssef Belaïli n’égalise sur penalty, témoigne des énormes difficultés rencontrées par les “Sang et Or” pour revenir dans le match.     

Et à vrai dire, ce sont les joueurs eux-mêmes qui se sont compliqué la tâche à cause de la passe téléphonée de Hamza Jelassi à Koussay Smiri. Encore une erreur commise par la défense, venue rappeler le vide immense laissé par Yassine Meriah qui faisait si bien la paire avec Mohamed Amine Tougaï. 

Or, ces deux joueurs sont convalescents et il est impératif de trouver des solutions fiables dans l’immédiat pour stabiliser le compartiment défensif. 

Khalil Guenichi, suspendu

Pour le match de cet après-midi face à la JSO, Laurentiu Reghecampf fera sans Khalil Guenichi, suspendu pour somme d’avertissements.

Pour sécuriser sa défense, une solution s’offre au technicien roumain qui l’a déjà utilisée contre l’ES Métlaoui : aligner Houssem Tka comme défenseur central. 

Ceci dit, Mohamed Ben Hmida peut aussi intégrer la charnière centrale et confier le flanc gauche à Aymen Ben Mohamed, un joueur expérimenté qui ne demande qu’à avoir sa chance depuis qu’il est retourné à l’Espérance. 

Il est peut-être venu le temps de faire comprendre à Hamza Jelassi que, quand on recrute un joueur d’expérience, c’est pour apporter une plus-value et non pas pour commettre des erreurs de débutant. Quant au jeune Koussay Smiri, il a encore beaucoup de travail à faire. Aussi, il est bon de signifier à ce jeune que le rang de titulaire, ça se mérite. 

Bref, Laurentiu Reghecampf est appelé à revoir sérieusement sa copie. Au niveau de l’attaque, aligner Youssef Belaïli au poste d’attaquant de pointe contre l’USBG n’était pas une si bonne idée. Il vaut mieux lancer encore une fois Aboubacar Diakité dans le bain en attendant le retour d’Achraf Jabri. 

Gagner cet après-midi face à la JSOmrane est indispensable pour préserver son rang de leader. Et aussi pour se relancer.

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Sans club depuis l’été dernier, l’ex-avant-centre de l’AS Monaco, Wissam Ben Yedder, est sur les tablettes de l’Espérance. Un contact, officieux soit-il, a été établi entre les deux parties. Sans oublier la piste Bennacer.

Avec les blessures répétées de Rodrigo Rodrigues et son absence prolongée, il est naturel que le président de l’Espérance Hamdi Meddeb et son entraîneur, Laurentiu Reghecampf, pensent sérieusement à renforcer la ligne d’attaque par un autre attaquant d’expérience en mesure de disputer le très haut niveau, d’autant que la dotation de la Fifa est alléchante pour la Coupe du monde des clubs 2025 (une cagnotte totale d’un milliard de dollars distribuée aux clubs), de quoi encourager les clubs à se renforcer lors du mercato exceptionnel prévu du 1^er au 10 juin prochain. 

Des pourparlers directs 

Selon une source bien informée, un contact, officieux soit-il, a été établi entre l’ex-avant-centre de l’AS Monaco, Wissam Ben Yedder, et l’Espérance de Tunis. Un contact qui ouvre la porte à des pourparlers directs, d’autant que le joueur est sans club depuis l’été dernier. 

A 34 ans, Wissam Ben Yedder a une solide expérience derrière lui. Comme le joueur est au chômage, il a tout à gagner à rejoindre l’Espérance pour la Coupe du monde des clubs, ce qui le remettra de nouveau au-devant de la scène. 

A ce jour, la piste Wissam Ben Yedder n’est qu’au premier stade. On a juste tâté le terrain. On parle également du milieu algérien Bennacer qui évolue à Marseille.

Pour rappel, l’Espérance disputera son premier match au Mondial des clubs le 16 juin contre Flamengo à Philadelphie, avant d’affronter Club Léon le 20 juin à Nashville et clôturera le premier tour de la compétition en croisant le fer avec Chelsea à Philadelphie. 

Des matchs d’un niveau très élevé attendent donc le représentant tunisien. Avec la mini-trêve qui accompagne la fenêtre Fifa du mois de mars, c’est l’occasion pour Laurentiu Reghecampf de remettre de l’ordre dans la maison. Le quart de finale aller contre Mamelodi Sundowns en Champions League en dira long sur les dispositions réelles du technicien roumain et sa troupe à disputer le haut niveau.

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Si ce n’est pas Amanallah Memmiche, c’est Hamza Jelassi qui commet une erreur de débutant.
Une erreur fatale à cause de laquelle l’équipe a souffert un match entier.

Si Laurentiu Reghecampf veut aller loin en Ligue des champions et atteindre la finale comme son prédécesseur Miguel Cardoso ( bien que ce dernier ait disposé d’un effectif de moindre qualité), il est impératif qu’il mette de l’ordre dans sa défense. En ce qui concerne la participation dans la Coupe du monde des clubs, ce n’est pas avec une défense qui cumule des erreurs grossières, de surcroît fatales, qu’il fera une prestation digne de l’histoire du club.

Car si ce n’est pas Amanallah Memmiche, c’est Hamza Jelassi qui commet une erreur de débutant : une passe téléphonée à Koussay Smiri, la trajectoire de la balle est coupée par Adnène Yaâkoubi qui accélère avant de remettre pour Iyed Belwafi. Ce dernier termine le travail et parvient à tromper Amanallah Memmiche, impuissant. Une erreur fatale à cause de laquelle l’équipe a souffert un match entier et qui dénote la fébrilité d’un compartiment qui déçoit.      

L’expérience de Ben Saïd, un atout 

Quand on dispute un tournoi majeur, il vaut mieux disposer d’un gardien de but d’expérience. L’Espérance, qui joue la Champions League et qui s’apprête à disputer la Coupe du monde des clubs, n’a pas à chercher un gardien de but chevronné, puisqu’elle dispose déjà de Béchir Ben Saïd.   

Car, au-delà de l’erreur de Hamza Jelassi, c’est toute l’organisation défensive qui est à revoir. Une défense qui a besoin d’un patron expérimenté pour la diriger. Et ce patron expérimenté ne peut être que Béchir Ben Saïd en l’absence de Meriah. Memmiche, lui, peut être bon comme deuxième gardien. On peut lui faire jouer les matchs de la Coupe de Tunisie et l’aligner dans certains matchs du championnat d’une manière régulière pour qu’il ne perde pas la main.

Bref, si Laurentiu Reghecampf ne stabilise pas sa défense, il n’en finira pas avec les revers. Il est urgent de mettre de l’ordre dans ce secteur clef de l’équipe.

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