Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Vers la finalisation du code des eaux (Ministre de l’agriculture)

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh a indiqué, mardi 11 mars, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) que le projet du Code des eaux a été présenté, le 25 février 2025, lors d’un Conseil ministériel restreint. Le département de l’agriculture a été invité pour amender ledit projet en coordination avec les services du conseiller juridique et législatif du gouvernement.

Dans sa réponse à une question adressée par la députée indépendante, Aouatef Chniti, sur les principaux axes des révisions du Code des eaux et le calendrier de sa présentation à l’ARP, Ben Cheikh a évoqué la nécessité d’accélérer la finalisation de la version finale du projet, de le présenter au conseil des ministres puis le déposer au parlement pour examen et adoption.

Et de poursuivre que la version finale du projet du Code des eaux a été élaborée après une série de discussions approfondies avec les différents ministères concernés et toutes les parties prenantes, ce qui a abouti à la formulation d’un texte complet et équilibré, reflétant les priorités nationales en matière de gestion des ressources hydrauliques.

Les amendements et les ajouts au projet du code des eaux comportent, selon le ministre, des dispositions visant à considérer les ressources hydrauliques comme une richesse qui doit être préservée et gérée conformément aux principes de bonne gouvernance et à garantir le droit à l’eau potable et à l’assainissement, conformément aux dispositions de la Constitution de juillet 2022.

Il s’agit également de garantir la sécurité sanitaire, de valoriser les ressources hydrauliques sur le plan économique et environnemental, ainsi que de promouvoir la solidarité nationale et l’équité dans la distribution de l’eau et de soutenir la décentralisation dans la gestion du domaine public de l’eau.

Le ministre de l’Agriculture a , en outre, souligné que le projet du Code des eaux comporte sept chapitres, à savoir les principes directeurs et les dispositions générales, sur lesquels se fondent les dispositions du code, l’identification et la préservation des composantes du domaine public de l’eau, la gouvernance du domaine public de l’eau, l’utilisation et l’exploitation des ressources du domaine public de l’eau, la fourniture des services de l’eau pour les différents usages, la gestion des risques liés à l’eau et la protection pénale du domaine public de l’eau.

Avec TAP

L’article Vers la finalisation du code des eaux (Ministre de l’agriculture) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie cherche à mobiliser des ressources hydrauliques supplémentaires

Pour poursuivre la mobilisation de ses ressources hydrauliques de surface et réduire son stress hydrique, la Tunisie va accélérer la construction des barrages de Mellègue et Douimiss et des réservoirs de Kalaâ Kebira et Said, d’une capacité totale de 318 millions de m3, et lancer les travaux de construction des deux barrages de Raghai et Khalled.

Ce point a été à l’ordre du jour d’un Conseil ministériel restreint (CMR) tenu, mardi 25 février 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Madouri et consacré à la gouvernance de la gestion des ressources en eau et au projet du Code des eaux.

Ce conseil a pris une série d’autres mesures relatives notamment à la  poursuite de la mobilisation des ressources hydrauliques souterraines, en réservant des financements supplémentaires pour l’année 2025 pour la réalisation de puits profonds (plus de 1000 mètres) dans les gouvernorats du Kef et Nabeul.

Il a été, en outre, convenu de :

– valoriser l’usage des eaux traitées pour assurer la sécurité alimentaire, grâce à la création de 127 stations, en mesure de produire environ 292 millions m3 d’eau et 61 autres stations produisant de l’eau destinée à l’irrigation,

– d’appuyer les programmes de dessalement de l’eau pour assurer l’approvisionnement en eau potable, à travers la finalisation de la construction de la station de Sousse, d’une capacité de production de 50 mille m3 par jour, et le lancement de la construction de 7 autres stations de dessalement des eaux souterraines aux gouvernorats du sud, d’une capacité totale de 40 mille m3 par jour.

Cependant, le CMR n’a fixé aucune date pour la finalisation de ces projets et leur entrée en production, et ion espère que l’on ne soit pas tenus de nous contenter, comme souvent, des effets d’annonce pour étancher notre soif !    

D’autres mesures ont été prises, notamment, la finalisation de l’élaboration du «Plan de gestion de l’eau à l’horizon 2050», et la promotion du recours aux énergies renouvelables pour maîtriser le coût de production et du transfert de l’eau à travers des audits énergétiques et l’amélioration de l’efficacité énergétique des ouvrages et installations hydrauliques et administratives avec l’intégration de l’hydroélectricité et du photovoltaïque, à hauteur de 30% de la consommation totale d’énergie en 2035.

Quand on sait que la part actuelle des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la Tunisie, et qui ne dépasse guère 5%, on peut être quelque peu sceptique quant à la possibilité d’atteindre des objectifs aussi ambitieux.     

Le CMR a également évoqué l’installation d’un système de gestion de l’énergie pour rationaliser son utilisation et la programmation de la construction de deux usines à Sfax et Tozeur pour économiser 40% de la consommation d’énergie répartie sur six stations de dessalement.

Le conseil a aussi décidé la création d’une plateforme numérique d’aide à la décision pour la gestion en temps réel des ressources en eau et la mise en place d’un plan d’action pour minimiser l’évaporation dans les plans d’eau en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Il a aussi décidé la réhabilitation des systèmes d’adduction en eau potable en milieu rural pour un coût d’environ 2,3 milliards de dinars et la mise en place d’un plan d’action pour encourager la valorisation des eaux pluviales à grande échelle en collaboration avec les ministères de l’Intérieur, de la Défense nationale, de l’Enseignement supérieur et du Transport. 

Autre décision du CMR : la généralisation des compteurs intelligents et l’accélération du rythme d’actions pour soumettre une version finale du projet de Code des eaux à un Conseil ministériel.

Tout en espérant voir tous ces projets passer le cap de l’annonce à celui de la réalisation dans les meilleurs délais, car les besoins du pays en la matière sont immenses et n’attendent pas, on aimerait voir aussi le gouvernement faire tous les six mois un état chiffré de l’avancement des travaux, afin que nous soyons assuré que ces gens de l’administration publique travaillent vraiment et… ne nous bercent pas de mots.

I. B.

L’article La Tunisie cherche à mobiliser des ressources hydrauliques supplémentaires est apparu en premier sur Kapitalis.

❌