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Le spectre de la guerre civile ressurgit en Syrie

En Syrie, des centaines de personnes sont mortes dans des affrontements entre l’armée et les forces fidèles à Assad. Le spectre de la guerre civile ressurgit.

Le bilan de trois jours d’affrontements sanglants dans la région côtière de la Syrie entre les forces gouvernementales et les hommes armés fidèles au régime déchu de Bachar Al-Assad a atteint quelque 973 morts, selon un dernier bilan aujourd’hui, lundi 11 mars 2025.

Selon l’Observatoire national des droits de l’homme, 147 morts ont été enregistrés dès le premier jour, ajoutant que les forces gouvernementales sunnites ont exécuté sommairement des dizaines de miliciens alaouites – une branche du chiisme à laquelle appartiennent les clans au pouvoir en Syrie depuis des décennies – dans les localités de l’arrière-pays côtier syrien, dans la région de Lattaquié.

Selon l’Ong, le premier jour, 37 personnes ont été tuées dans les rangs gouvernementaux et les attaques contre la ville de Jableh et les villages proches de la côte méditerranéenne sont «les plus violentes contre les nouvelles autorités depuis la chute d’Assad» en décembre dernier.

L’escalade aurait également causé des dommages aux infrastructures critiques.

Des vols effectués dans les maisons des victimes et des flux de réfugiés syriens vers le Liban voisin sont également signalés, alors que le pouvoir en place, contrôlé par l’ancien chef terroriste Ahmed Charaa, cherche à se dérober à ses responsabilités dans les massacres enregistrés, se contentant de parler de la mise en place d’une commission d’enquête sur les violences en cours.

L’Unicef s’est dit «profondément alarmé par la récente vague de violence dans les zones côtières de la Syrie, qui aurait coûté la vie à au moins 13 enfants, dont un bébé de six mois.»

C’est ce qu’a déclaré le directeur régional de l’Unicef ​​pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Edouard Beigbeder, qui fait écho à l’appel à la modération du secrétaire général des Nations Unies pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines. «Nous exhortons toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités et à respecter pleinement leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, poursuit Beigbeder. Il est essentiel de prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils, en particulier les enfants, et sauvegarder les infrastructures civiles essentielles, telles que les hôpitaux. La violence continue souligne la nécessité urgente de respecter ces lois et de garantir un accès rapide, sûr et sans entrave aux travailleurs humanitaires pour fournir des services vitaux aux personnes touchées par les combats».

L’Unicef appelle toutes les parties à «donner la priorité à la réconciliation et à s’engager en faveur d’une transition politique pacifique, garantissant que les enfants syriens puissent survivre, s’épanouir et réaliser leur plein potentiel. Les enfants syriens ont assez souffert. Ils ont le droit de vivre en paix et d’espérer un avenir meilleur.»

I. B.

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