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Vaccin contre le HPV pour les fillettes âgées de 12 ans : dès 2026, il sera administré dans les établissements scolaires avec les autres vaccins

Mehrez Yahiaoui coordinateur du programme national de vaccination a affirmé que si la Tunisie a accusé un certain retard dans l’introduction du vaccin contre le HPV, c’est en raison de la procédure d’importation du vaccin qui assez longue. Cela fait plus de deux ans, que le ministère a commencé à examiner la possibilité d’introduire le vaccin en Tunisie. Présente sur la liste d’attente des pays qui ont demandé à être approvisionnés en doses de vaccins contre le HPV auprès du principal fournisseur à l’échelle mondiale, la Tunisie à du attendre jusqu’à ce son tour arrive vu que la demande est plus élevée que l’offre, a relevé le coordinateur du programme national de vaccination. Dès la réception du vaccin, il y a un mois, ce dernier a été distribué dans toutes les régions afin de pouvoir donner le coup d’envoi de la campagne de vaccination qui aura lieu au cours des mois d’avril et de mai prochain, dans les établissements primaires publics et privés. Si celle-ci a été décalée par rapport à la campagne de vaccination qui a lieu chaque année à partir du mois d’octobre au début de la rentrée scolaire, c’est en raison de l’introduction tardive du vaccin en Tunisie, a souligné Mehrez Yahiaoui, ajoutant qu’à partir de 2026, le vaccin contre le HPV sera administré en même temps que les autres vaccins au début de l’année scolaire. S’appuyant sur un problème de santé publique lié au nombre élevé de décès dus au cancer du col de l’utérus (le décès de plus de trois femmes par semaine est du à un cancer du col de l’utérus), la réflexion sur l’introduction du vaccin contre le HPV a été entamée en 2023, suite aux sollicitations des sociétés savantes (Société Tunisienne de Gynécologie Obstétrique….) qui ont appelé le comité technique de vaccination à procéder aux études nécessaires afin de montrer les avantages que présente l’introduction du vaccin contre le virus à l’origine du cancer du col de l’utérus et son impact préventif sur la santé des femmes en Tunisie. Des sous-comités ont été créés pour réaliser les études sur le rapport coût-efficacité-bénéfice du vaccin et des recommandations ont été émises et présentées au ministère de la Santé afin d’orienter et de conforter le choix des décideurs qui prônent la mise en œuvre d’une stratégie nationale principalement axée sur la prévention afin de protéger la santé des citoyens et des citoyennes. Il faut savoir qu’il ya des priorités en matière de vaccination, a affirmé Mehrez Yahiaoui expliquant que la priorité est accordée, avant tout, vaccins destinés à prévenir les infections et les maladies d’origine virale et bactérienne afin de limiter les décès chez les enfants. « La Tunisie vient d’introduire le vaccin contre le pneumocoque responsable de la méningite et des pneumopathies chez les enfants et celui contre l’hépatite virale A qui est responsable de nombreux décès chez les enfants », a relevé, à ce propos, Yahiaoui. S’agissant du vaccin anti-HPV, qui permet de prévenir dans 90% des cas, les infections à haut risque causées par le papillomavirus humain, principalement responsable du cancer du col de l’utérus, il sera administré, à partir du mois d’avril prochain à 100 mille écolières âgées de 12 ans, en attendant que cette campagne de vaccination puisse un jour être élargie aux adolescentes âgés de 13, 14, 15 ans et plus.

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Meknassy – La probabilité qu’un tremblement de terre de forte intensité survienne un jour est faible et improblable

Les récentes secousses telluriques survenues au cours des dernières semaines dans les régions de Meknassy et de Kasserine et qui se sont succédées les unes après les autres dans un intervalle de temps court, interrogent sur l’activité sismique qui en est responsable et sur l’éventualité qu’un tremblement de terre de plus forte magnitude, que ce qui a été observé précédemment, se produise un jour dans cette zone du pays et cause des dommages considérables. L’Institut National de Météorologie (INM) se veut rassurant à ce sujet. Selon Hassen Hamdi, chef de service de recherche et développement en géophysique, l’activité sismique observée récemment dans cette zone est tout à fait normale et naturelle et ne doit pas susciter d’inquiétude auprès des habitants de cette région. Elle résulte des failles géologiques actives sur lesquelles se trouve les zones de Meknassy et Kasserine, qui enregistrent des périodes d’activité sismique intermittente. Les frottements de ces failles qui sont des fractures au niveau des plaques, entrainent, épisodiquement des secousses telluriques plus ou moins intenses. La Tunisie se situe à la frontière entre la plaque continentale africaine et la plaque européenne. L’activité sismique de ces plaques, liée au mouvement de la Terre dans la région du sud du bassin méditerranéen génère la survenue de secousses telluriques, qui sont la conséquence du frottement et de la pression entre les masses résultant de ce mouvement, explique le chef de service de recherche et développement en géophysique à l’INM. La possibilité qu’un tremblement de terre de forte intensité résultant de cette activité sismique intermittente survienne dans cette zone du pays est hautement improbable. Rappelons que des secousses telluriques de faible à modéré dont les magnitudes, comprises entre 2.5 et 4.1, ont été enregistrées  les 17,19 et 21 février derniers à Meknassy sans causer des dommages matériels importants. Construites en pierre, les maisons dans cette zone, vieilles

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Calendrier national de vaccination – Vaccin contre le cancer du col de l’utérus : Les petites filles âgées de 12 ans seront vaccinées à partir du mois d’avril prochain

Objectif: atteindre un taux de couverture national de 90% en 2025

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a tenu, hier, une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le cancer du col de l’utérus, le lancement de la campagne médiatique sur l’introduction du vaccin contre le virus responsable de ce cancer dans le calendrier national de vaccination.

Le démarrage de la campagne de vaccination, qui aura lieu sur tout le territoire, à partir du début du mois d’avril (7 avril) et qui se poursuivra jusqu’à la fin du mois de mai, ciblera les petites filles âgées de 12 ans et scolarisées en sixième année de base dans les collèges publics et privés. Les petites filles du même âge et non scolarisées sont également concernées par cette campagne et recevront ce vaccin, au cours du mois de mai, dans les centres de soins de santé de base.

«L’introduction du vaccin contre le virus responsable du cancer du col de l’utérus dans le calendrier national de vaccination représente un palier important de la politique nationale de santé du ministère», a affirmé le ministre de la Santé, ajoutant, par ailleurs, que ce cancer est provoqué dans 90% des cas par le virus du papillome humain et que 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en Tunisie, alors que plus de trois femmes en meurent chaque semaine. Ainsi, l’introduction de ce vaccin dans le programme national de vaccination devra revêtir une importance considérable dès lors qu’il permettra de réduire l’incidence de ce cancer, classé troisième cancer le plus meurtrier chez les femmes derrière le cancer du sein.

«Des études ont montré que ce vaccin permet de prévenir, dans 90% des cas, l’apparition du cancer du col de l’utérus et permet de protéger les petites filles toute leur vie. La vaccination est le meilleur moyen de protéger les femmes de notre pays contre le cancer du col de l’utérus. Il est administré à un très jeune âge car le système immunitaire des petites filles âgées de 12 ans qui ont reçu le vaccin luttera efficacement contre le virus responsable de ce cancer. Le personnel éducatif et les médias ont un rôle important à jouer dans la sensibilisation des parents à l’importance de ce vaccin pour leurs enfants», a, en outre, relevé le ministre.

Ce vaccin, qui sera administré gratuitement — il coûte, environ, à l’Etat, 15 dinars par dose — n’a aucun impact sur la fertilité et ne provoque pas non plus d’effets indésirables lors de son administration. Parmi les objectifs fixés par le ministère: atteindre une couverture nationale de 90% en 2025 et de 95% en 2026. Il y a lieu de mentionner que, depuis 2006, plus de 145 pays, dont l’Arabie saoudite et le Maroc, ont déjà introduit ce vaccin pour protéger les femmes contre le cancer du col de l’utérus et plus de 200 millions de petites filles ont été vaccinées à travers le monde.

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Tunisie-Cancer du col de l’utérus: plus de trois femmes en meurent chaque semaine

Plus de 400 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués, chaque année, en Tunisie. Chaque semaine, plus de trois femmes en meurent. C’est à la lumière de ces chiffres, que le ministère de la Santé s’est fixé pour objectif, dans le cadre d’une stratégie nationale de prévention, d’introduire le vaccin contre le virus responsable du col de l’utérus (VPH) dans le calendrier national de vaccination. Le coup d’envoi de la campagne médiatique autour de ce vaccin et de son pouvoir de prévention du cancer du col de l’utérus a été donné aujourd’hui au ministère de la Santé. Le ministre de la Santé Mustapha Ferjani a annoncé au cours d’une conférence de presse, que le vaccin sera administré à toutes les petites filles âgées de 12 ans et qui sont scolarisées en sixième année de base dans les établissements éducatifs publics et privés. La campagne de vaccination qui se déroulera à partir du 7 avril jusqu’à la fin du mois de mai ciblera l’ensemble des collèges publics et privés sur tout le territoire, où le vaccin sera administré aux jeunes élèves âgées de 12 ans. Les petites filles non scolarisées et du même âge se verront administrer le vaccin dans les centres de santé de base à partir du mois de mai 2025. Ce vaccin qui, contrairement à ce qui a été relayé jusqu’ici, n’a aucune incidence sur la fertilité et ne présente aucun effet secondaire indésirable. Administré dans plus de 140 pays, il permet, selon les études qui ont été réalisées, de prévenir dans 90% des cas l’apparition du cancer du col de l’utérus, et de protéger tout au long de leur vie, les petites filles qui l’ont reçu.

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