Dans une interview, l’actrice tunisienne Souhir Ben Amara a partagé son expérience de tournage du série historique “Mouawiya”, soulignant le respect et la considération qu’elle a reçus de l’équipe de production. Elle a expliqué que l’ambiance sur le plateau était marquée par un professionnalisme exemplaire, où elle était souvent appelée “l’enseignante”, un titre qui reflète […]
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les sociétés d’assurance exerçants en Tunisie ont réalisé des primes nettes (chiffre d’affaires) de l’ordre de 3,8 milliards de dinars, au cours de l’exercice 2024, en hausse de 10,8%, par rapport à l’année 2023, d’après des statistiques, publiées récemment par le Comité Général des Assurances (CGA).
L’assurance vie et capitalisation accaparent 30% de l’ensemble des revenus de ces sociétés, soit 1,1 milliard de dinars, avec une progression de 20%, par rapport au résultat réalisé durant l’année 2023 (955 millions de dinars- MD).
Pour ce qui de l’assurance non vie, elle a drainé des revenus à hauteur de 2,6 milliards de dinars (70% de la totalité du chiffre d’affaires de la filière). Il s’agit, notamment, de l’assurance automobile (près de 1,5 milliard de dinars, soit 39% du chiffre d’affaires des sociétés), de l’assurance groupe maladie (586 MD, soit 15% du chiffre d’affaires), et de l’assurance incendie (218 MD, l’équivalent de 5,7% du chiffre d’affaires).
Il convient de noter que les revenus drainés par l’assurance-incendie et l’assurance-groupe maladie ont augmenté respectivement, de 15,1% et de 10,6%, au cours de l’exercice 2024, en comparaison avec l’exercice 2023.
S’agissant des indemnisations réglées par les sociétés d’assurance directe, elles ont évolué de 10,4%, passant de 1,8 milliard de dinars, en 2023, à 2 milliards de dinars, en 2024.
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Quelque 427 mouvements de protestation ont été recensés au cours du mois de février 2025 enregistrant une hausse de 138,5% par rapport à la même période de l’année 2024 (179).
Selon le rapport du mois de février 2025 publié ce lundi par l’Observatoire social tunisien (OST), relavant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), les acteurs sociaux ont continué à se mobiliser pour revendiquer l’amélioration de la situation socio-économique précaire.
Les chômeurs diplômés sont revenus en force sur les places et ont manifesté pour réclamer l’emploi, le recrutement et un décret leur permettant d’intégrer la fonction publique, lit-on de même source.
Le rapport indique que 93 % des manifestations observées en février 2025 se sont déroulées sur le terrain, tandis que 7 % des mouvements ont eu lieu dans l’espace numérique.
Les revendications liées à la régularisation de la situation professionnelle, au droit à l’emploi, à la mise en œuvre des accords en cours et à l’amélioration des conditions de travail ont représenté environ 50 % des mouvements enregistrés au cours du mois de février, suivies par les mouvements liés à la détérioration des services publics tels que le raccordement au réseau d’eau potable et à l’électricité, l’amélioration de l’infrastructure routière, le transport des étudiants, la rénovation des établissements d’enseignement, le raccordement au réseau de métro, le contrôle des prix, la fourniture de matériel de base, l’assurance, la protection et un environnement sain.
Par ailleurs, 20 % des mouvements de protestation ont été liés aux décisions judiciaires, aux droits des citoyens et à la dénonciation d’une situation ou d’une décision.
Au cours du mois de février, 138 mouvements ont été observés à Tunis, 40 à Tataouine, 25 à Manouba et pareillement à Kairouan, 24 à Sidi Bouzid, 19 à Gafsa, 17 à Kasserine et 10 à Kébili (05) et Zaghouan (05).
Les acteurs sociaux comprenaient des activistes, des défenseurs des droits, des journalistes, des ouvriers, des employés, des agents, des administrateurs, des professeurs, des enseignants, des ouvriers des chantiers, des étudiants, des familles de personnes disparues, des parents, des agriculteurs, des commerçants, des professionnels de la santé, des pêcheurs, des chauffeurs et des résidents.
Dans 162 actions, les acteurs sociaux ont utilisé la grève comme forme de protestation, suivie par la veillée et la marche pacifique dans 78 actions. Les manifestants ont choisi la grève de la faim dans 61 actions, reflétant l’impatience et la rupture du processus de négociation.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Heritage Institute, Think tank américain, vient de publier sa 31ème édition de son classement annuel des libertés économiques dans le monde. L’Index of economic freedom (Indice de la liberté économique) qui mesure l’impact de la liberté et des marchés libres dans le monde.
La Tunisie qui a obtenu 49,1 points, se hisse à la 149ème place à l’échelle mondiale sur 176 pays classés, avant l’Algérie qui se situe au 160ème rang mondial avec un score de 47,5 points. Avec un score de 60,3 points sur 100, le Maroc se positionne au 86ème rang mondial, intégrant ainsi la catégorie des pays « modérément libres ».
Avec ce score, le classement de la Tunisie s’est amélioré de 0,3 point par rapport à l’année dernière, mais il reste inférieur à la moyenne mondiale et régionale.
L’économie tunisienne est perçue comme « réprimée » selon ce rapport qui évoque une transition difficile et souligne que des réformes plus profondes visant à améliorer la gouvernance politique et économique et à renforcer les piliers de la liberté économique dans le cadre de cette transition sont absolument nécessaires. Ces réformes essentielles comprennent le renforcement du système judiciaire et une lutte plus efficace contre la corruption, selon le rapport.
Heritage Institute a également évoqué un cadre réglementaire qui reste opaque et inefficace et un marché de travail, à la fois rigide et stagnant qui n’a pas réussi à générer une croissance dynamique de l’emploi. Par ailleurs, le gouvernement continue d’influencer les prix par l’intermédiaire des entreprises publiques.
De toute façon, aucun pays du continent africain ne figure dans la catégorie des économies «libres». L’étude a révélé que les économies africaines ne sont pas libres dans l’ensemble, en raison notamment de la forte prévalence de la corruption, des niveaux élevés de pression fiscale et du faible degré d’ouverture des marchés.
Les économies les plus libres au monde sont respectivement Singapour (1er), la Suisse (2ème), l’Irlande (3ème), Taiwan (4ème) et Luxembourg (5ème).
Les pays qui ont enregistré les scores les plus élevés (entre 80 et 100) sont considérés comme « économiquement libres ». Les pays dits « répressifs » regroupent ceux ayant des scores inférieurs à 50 points.
Globalement, l’indice de liberté économique s’est légèrement amélioré (+1,1 point à 59,7) en 2O25, mais il reste inférieur au seuil de liberté économique. 89 pays, soit 50 % de l’échantillon sont « peu libres » ou « réprimés » avec des scores inférieurs à 60, tandis que 60 pays sont « majoritairement non libres » et 29 pays économiquement « réprimés ».
L’indice 2025 examine les politiques et conditions économiques dans 176 pays sur la période allant du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Il est basé sur 12 indicateurs qualificatifs et quantitatifs regroupés en 4 grands piliers: Etat de droits (droits de propriété, intégrité du gouvernement et efficacité judiciaire), taille du gouvernement (dépenses publiques, fardeau fiscal et solidité budgétaire), efficacité règlementaire (liberté des affaires, liberté du travail et liberté monétaire) et marchés ouverts (liberté commerciale, liberté d’investissement et liberté financière).
Tunis, UNIVERSNEWS (Société) – La zlabia, un mélange de farine et de sucre frits à l’huile chaude, fait partie des gâteaux typiques du mois sacré en Tunisie. Elle est presque incontournable pour de nombreux Tunisiens durant tout le mois de Ramadan. Certains font des dizaines de kilomètres pour se procurer la meilleure zlabia.
En effet, tout au long de ce mois sacré, les quartiers sont envahis par des étals sur lesquels sont vendues toutes sortes de gâteaux traditionnels dont notamment la Zlabia et Mkahrek. Ce «must» n’est rien d’autre, en fait, qu’une sucrerie à la fois croquante et mielleuse qui orne à la perfection les tables des veillées du mois sacré pour accompagner le thé des soirées ramadanesques. Semoule, farine, levure, eau et miel, seulement quatre ingrédients suffisent pour préparer ce délicieux gâteau à la portée de toutes les bourses et apprécié par les tunisiens des quatre coins du pays. Chaque Ramadhan, la ville de Dar Chaabane Fehri subit une véritable métamorphose et un flux énorme de citoyens vient acheter la renommée «Zlabiet de Dar Chaabane».
Visiblement, cette confiserie traditionnelle exerce une attraction toute particulière sur les jeûneurs. Des échoppes la proposant se sont installées, l’une à côté de l’autre, des deux côtés des accès de la ville. Des familles détiennent la bonne recette et le savoir-faire de cette pâtisserie qui se transmet de génération en génération, dans le cercle familial.
Pour revaloriser cette confiserie traditionnelle, l’Association de la sauvegarde de Dar Chaabane Fehri a décidé d’organiser du 14 au 16 mars la première édition du festival de la Zlabia et du chant soufi. Pour l’occasion, les fabricants locaux se sont donnés rendez-vous pour vous faire goûter différentes zlabias aux hôtes de la ville. La recette de la zlabia a évolué certes selon la culture du peuple qui l’a adoptée, mais les ingrédients de base sont toujours restés les mêmes depuis les premières recettes connues de ce plat. Avec l’arrivée de l’époque moderne et la mondialisation, les variétés de parfums sont plus nombreuses. Les origines de la façon dont on cuisine cette confiserie restent incertaines, entourées de légendes.
Dar Chaabane est réputée pour cette confiserie, avec des familles comme les Hamouda perpétuant la tradition depuis plus d’un siècle. Longue, ronde ou en bâtonnets, elle est surtout considérée comme une confiserie du Ramadan même si elle est consommée toute l’année. Certains disent qu’elle vient d’Andalousie ou de Syrie. Une légende raconte qu’un pâtissier andalou, ayant accidentellement versé de la farine dans de l’huile, s’exclama : « Hadhizallabiya » (c’est une catastrophe). Selon d’autre légende, le musicien Ziriab, fuyant la cour de Haroun Al Rachid, aurait inventé une sucrerie en Tunisie appelée « el ziriabia », plus tard déformée en celui que nous connaissons aujourd’hui. Et le fameux pâtissier tunisien ou turc qui rata sa préparation à pain, la fit frire, et la nomma « Zella Bia » (je l’ai ratée). Le poète Ibn Al-Roumi évoque également cette pâte blanche devenant « or » une fois cuite et imprégnée de miel. Bref, beaucoup de facteurs historiques ont contribué à la création de ce délice.
Au programme de cette manifestation, des films vidéo retraçant l’histoire de cette confiserie, des conférences sur la zlabia et le patrimoine culturel de Dar Chaabane, du chant soufi, des dégustations de Zlabia et la clôture avec la kharja d’oujak Sidi Fehri, (M.S)
La fuite des cerveaux est un phénomène qui affecte non seulement la Tunisie mais aussi et surtout bien d’autres pays africains. Du fait de la proximité avec l’Europe et pour des raisons historiques évidentes, les ressortissants des pays du Maghreb partent exercer surtout en France. Les pays, qui accueillent ces diplômés, profitent de ce cadeau […]
Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a déclaré sur Mosaique que la Tunisie a élaboré une stratégie de lutte contre le changement climatique visant à réduire de 45 % les émissions de gaz à effet de serre. Les objectifs de cette stratégie seront atteints grâce au reboisement, à la sylviculture et à la réduction des émissions provenant des moyens de transports et des usines.
Dans ce contexte, un atelier de travail a été organisé avec tous les ministères et structures concernés, au cours duquel chaque ministère s’est engagé à réduire ses émissions de serre générées par son secteur.
Il a également souligné que plusieurs projets ont été lancés avec le ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie dans le domaine des énergies alternatives, principalement l’énergie solaire, notant que plusieurs centrales solaires ont été installées à Sidi Bouzid, Kairouan et Gafsa. La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) s’apprête à accepter la production d’électricité de ces centrales, a-t-il ajouté.
Après une première présentation en décembre 2024, les réflexions se poursuivent autour des premiers résultats de l’étude sociologique menée par le programme TACIR-Research, sur les pratiques culturelles et artistiques des jeunes dans les milieux marginalisés. Ainsi, une deuxième rencontre de réflexion est prévue demain, mardi 11 mars (à 21h00), à Dar Bach Hamba, dans la médina de Tunis, afin d’approfondir les échanges sur les premiers résultats de l’étude, menée dans le Grand Tunis, le Kef, Kasserine et Sidi Bouzid, dans le cadre de la composante « Research » (recherche) du programme d’accompagnement TACIR (Talents-Arts-Créativité-Inclusion-Recherche).
Un collectif d’universitaires et de chercheurs participe à cette étude, en l’occurrence Kmar Bendana, Imed Melliti, Maher Hanine, Thouraya Hammami, Zouhair Ben Jennet, Samiha Khelifa, Arbi Dridi, Rim Ben Ismail et Kaouther Graidia.
L’étude s’intéresse à l’usage de l’art par les jeunes comme moyen de création, d’expression identitaire et de résilience sociale, tout en analysant les parcours souvent difficiles des jeunes engagés dans l’action culturelle dans plusieurs régions de l’intérieur du pays.
Le programme TACIR est un dispositif d’accompagnement destiné aux jeunes afin de réduire les inégalités d’accès à la culture et à la créativité. Il est animé par une task-force d’enseignants-chercheurs et d’experts du secteur des Industries Culturelles et Créatives (ICC) au sein des espaces TACIR-Labs, implantés dans plusieurs régions.
La composante « Research » est l’une des cinq branches d’activités du programme. Elle vise à mener des recherches pour une meilleure compréhension des processus de création, d’innovation et de développement sociologique et socio-économique dans les ICC.
Le programme TACIR est initié par l’association Amavi et réalisé avec l’appui de l’Ambassade de Suisse en Tunisie, la Fondation Drosos, le projet Maghroum’in, financé par l’Union européenne en Tunisie et mis en œuvre par l’AECID, la FIIAPP et le British Council Tunisia, la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) et le groupe Microcred, le Fonds international pour la diversité culturelle de l’UNESCO ainsi que l’Ambassade de France en Tunisie.
Dans le cadre de la « Nuit des musées Tunisiens » à l’occasion du mois de Ramadan, le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes (CMAM) informe que le Palais « Ennejma Ezzahra » à Sidi Bou Said sera ouvert au public pour une visite nocturne️ le samedi15 mars 2025 de 21H30 à 23H30.
Les sociétés d’assurance exerçants en Tunisie ont réalisé des primes nettes (chiffre d’affaires) de l’ordre de 3,8 milliards de dinars, au cours de l’exercice 2024, en hausse de 10,8%, par rapport à l’année 2023, d’après des statistiques, publiées récemment par le Comité Général des Assurances (CGA).
L’assurance vie et capitalisation accaparent 30% de l’ensemble des revenus de ces sociétés, soit 1,1 milliard de dinars, avec une progression de 20%, par rapport au résultat réalisé durant l’année 2023 (955 millions de dinars- MD).
Pour ce qui de l’assurance non vie, elle a drainé des revenus à hauteur de 2,6 milliards de dinars (70% de la totalité du chiffre d’affaires de la filière). Il s’agit, notamment, de l’assurance automobile (près de 1,5 milliard de dinars, soit 39% du chiffre d’affaires des sociétés), de l’assurance groupe maladie (586 MD, soit 15% du chiffre d’affaires), et de l’assurance incendie (218 MD, l’équivalent de 5,7% du chiffre d’affaires).
Il convient de noter que les revenus drainés par l’assurance incendie et l’assurance groupe maladie ont augmenté respectivement, de 15,1% et de 10,6%, au cours de l’exercice 2024, en comparaison avec l’exercice 2023.
S’agissant des indemnisations réglées par les sociétés d’assurance directe, elles ont évolué de 10,4%, passant de 1,8 milliard de dinars, en 2023, à 2 milliards de dinars, en 2024.
Sabri Braham, membre de l’Association tunisienne des équipementiers automobiles (TAA) et responsable au Complexe mondial Draxlmaier à Tunis, a indiqué que le secteur automobile dans le monde traverse une crise depuis environ un an, qui inclut également la Tunisie, compte tenu des défis politiques, économiques mondiaux.
A côté des difficultés, il y a des opportunités importantes qui peuvent être exploitées dans le secteur, a-t-il dit lors de son intervention à l’émission Expresso du lundi 10 mars 2025.
Il a souligné que le secteur fournit entre 100 et 110.000 emplois en Tunisie, dont environ 12.000 à 15.000 sont des ingénieurs, ajoutant : « La question qui se posera en Tunisie pour des raisons essentiellement démographiques est celle de la main d’œuvre compétente et non compétente».
Il a parlé de la pénurie de compétences prêtes à entrer immédiatement sur le marché du travail, d’où l’idée de rendre le secteur plus actif dans le développement des compétences et la formation des ingénieurs, d’où la création de TAMA Tunisian Automotive Management Academy (TAA).
« Le secteur automobile est un secteur attractif non seulement en Tunisie mais aussi dans le monde, mais nous voulons mettre en évidence l’attractivité du secteur, et aussi travailler pour attirer et retenir les talents tunisiens », a-t-il dit.
Mehrez Yahiaoui coordinateur du programme national de vaccination a affirmé que si la Tunisie a accusé un certain retard dans l’introduction du vaccin contre le HPV, c’est en raison de la procédure d’importation du vaccin qui assez longue. Cela fait plus de deux ans, que le ministère a commencé à examiner la possibilité d’introduire le vaccin en Tunisie. Présente sur la liste d’attente des pays qui ont demandé à être approvisionnés en doses de vaccins contre le HPV auprès du principal fournisseur à l’échelle mondiale, la Tunisie à du attendre jusqu’à ce son tour arrive vu que la demande est plus élevée que l’offre, a relevé le coordinateur du programme national de vaccination. Dès la réception du vaccin, il y a un mois, ce dernier a été distribué dans toutes les régions afin de pouvoir donner le coup d’envoi de la campagne de vaccination qui aura lieu au cours des mois d’avril et de mai prochain, dans les établissements primaires publics et privés. Si celle-ci a été décalée par rapport à la campagne de vaccination qui a lieu chaque année à partir du mois d’octobre au début de la rentrée scolaire, c’est en raison de l’introduction tardive du vaccin en Tunisie, a souligné Mehrez Yahiaoui, ajoutant qu’à partir de 2026, le vaccin contre le HPV sera administré en même temps que les autres vaccins au début de l’année scolaire. S’appuyant sur un problème de santé publique lié au nombre élevé de décès dus au cancer du col de l’utérus (le décès de plus de trois femmes par semaine est du à un cancer du col de l’utérus), la réflexion sur l’introduction du vaccin contre le HPV a été entamée en 2023, suite aux sollicitations des sociétés savantes (Société Tunisienne de Gynécologie Obstétrique….) qui ont appelé le comité technique de vaccination à procéder aux études nécessaires afin de montrer les avantages que présente l’introduction du vaccin contre le virus à l’origine du cancer du col de l’utérus et son impact préventif sur la santé des femmes en Tunisie. Des sous-comités ont été créés pour réaliser les études sur le rapport coût-efficacité-bénéfice du vaccin et des recommandations ont été émises et présentées au ministère de la Santé afin d’orienter et de conforter le choix des décideurs qui prônent la mise en œuvre d’une stratégie nationale principalement axée sur la prévention afin de protéger la santé des citoyens et des citoyennes. Il faut savoir qu’il ya des priorités en matière de vaccination, a affirmé Mehrez Yahiaoui expliquant que la priorité est accordée, avant tout, vaccins destinés à prévenir les infections et les maladies d’origine virale et bactérienne afin de limiter les décès chez les enfants. « La Tunisie vient d’introduire le vaccin contre le pneumocoque responsable de la méningite et des pneumopathies chez les enfants et celui contre l’hépatite virale A qui est responsable de nombreux décès chez les enfants », a relevé, à ce propos, Yahiaoui. S’agissant du vaccin anti-HPV, qui permet de prévenir dans 90% des cas, les infections à haut risque causées par le papillomavirus humain, principalement responsable du cancer du col de l’utérus, il sera administré, à partir du mois d’avril prochain à 100 mille écolières âgées de 12 ans, en attendant que cette campagne de vaccination puisse un jour être élargie aux adolescentes âgés de 13, 14, 15 ans et plus.
La Tunisie a été classée 149ᵉ au niveau mondial avec un score de 49,1 dans l’indice de liberté économique 2025, récemment publié par le think-tank américain The Heritage Foundation. Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), la Tunisie se situe en 11ème position parmi 14 pays évalués.
Bien que son score ait augmenté de 0,3 point par rapport à l’année précédente, il reste inférieur à la moyenne mondiale et régionale.
L’économie tunisienne est qualifiée de « réprimée » dans ce rapport, qui évoque une « transition difficile ». Il souligne que des réformes plus profondes sont nécessaires pour améliorer la gouvernance politique et économique, et pour renforcer les fondements de la liberté économique. Parmi ces réformes essentielles figurent le renforcement du système judiciaire et une lutte plus efficace contre la corruption.
Le rapport critique également un « cadre réglementaire opaque et inefficace » ainsi qu’un marché de travail « rigide et stagnant », qui n’a pas permis de générer une croissance dynamique de l’emploi. De plus, il mentionne que le gouvernement continue d’influencer les prix par le biais des entreprises publiques.
L’indice de liberté économique 2025 évalue 176 pays selon 12 indicateurs regroupés en quatre grandes catégories : l’État de droit (droits de propriété, efficacité judiciaire et intégrité du gouvernement), la taille du gouvernement (charge fiscale, dépenses publiques et santé budgétaire), l’efficacité réglementaire (liberté d’entreprise, liberté du travail et liberté monétaire) et l’ouverture du marché (liberté commerciale, liberté d’investissement et liberté financière). Les données utilisées couvrent la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024.
Les pays sont classés en cinq catégories selon leur score global (de 0 à 100) : les économies « libres » (80 à 100), les économies « globalement libres » (70 à 79,9), les économies « modérément libres » (60 à 69,9), les économies « pratiquement pas libres » (50 à 59,9) et les économies « réprimées » (moins de 50 points).
L’indice 2025 révèle que, dans l’ensemble, l’économie mondiale demeure « en grande partie non libre ». Le rapport constate que la détérioration des finances publiques, alimentée par l’augmentation des déficits et de la dette dans de nombreux pays, continue d’entraver la croissance de la productivité et risque d’entraîner une stagnation économique plutôt qu’une croissance dynamique.
Les économies les plus libres au monde sont : Singapour (1ère), la Suisse (2ème), l’Irlande (3ème), Taïwan (4ème) et le Luxembourg (5ème).
L’indice de liberté économique, créé en 1995 par The Heritage Foundation et le Wall Street Journal, évalue les nations sur la base de 12 critères généraux de liberté économique, en s’appuyant sur des données de la Banque mondiale, du FMI et de l’Economist Intelligence Unit. The Heritage Foundation est un laboratoire d’idées basé à Washington, dont la mission est de promouvoir des politiques publiques fondées sur les principes de la libre entreprise et de la liberté individuelle.
Le directeur régional de la Poste, Abdelmalek Jalleli, a indiqué à l’Agence TAP que ces travaux de réaménagement concernent particulièrement les bureaux de poste de Nchiou, situé dans la délégation d’El Guettar et de Belkhir. Il a également précisé que la réhabilitation du bureau de poste de Sned débutera prochainement.
Par ailleurs, des projets de maintenance ont été planifiés cette année pour plusieurs bureaux de poste, notamment ceux de Sidi Aich, Mdhilla, Om Larayes El Mahata et Om Larayes. De plus, le bureau de poste de Gafsa-ville fera l’objet d’une modernisation pour un montant de 650 mille dinars.
Gafsa : Le gouvernorat de Gafsa voit actuellement la mise en œuvre de projets de modernisation de ses bureaux de poste, pour un montant global de 1,3 million de dinars.
Le directeur régional de la poste, Abdelmalek Jalleli, a indiqué à l’Agence TAP que ces travaux de réaménagement concernent particulièrement les bureaux de poste de Nchiou, situé dans la délégation d’El Guettar, et de Belkhir. Il a également précisé que la réhabilitation du bureau de poste de Sned débutera prochainement.
Par ailleurs, des projets de maintenance ont été planifiés cette année pour plusieurs bureaux de poste, notamment ceux de Sidi Aich, Mdhilla, Om Larayes El Mahata et Om Larayes. De plus, le bureau de poste de Gafsa-ville fera l’objet d’une modernisation pour un montant de 650 mille dinars.
TUNIS – UNIVERSNEWS La Bourse de Tunis a clôturé dans le vert, ce lundi 10 Mars 2025 (+0,37%), essentiellement portée par la bonne orientation du titre Poulina Group Holding (+4,55%). Le Tunindex a gagné 39,21 points à 10 697,54 points dans un volume d’échanges de 4,8 MDT, selon Mac Sa.
Le titre ICF a enchaîné une quatrième séance de hausse, s’accordant 5,99% à 122,940 DT. Les indicateurs d’activité au 31/12/2024 ont fait apparaître un chiffre d’affaires en progression de 13,7% à 166,3 MDT.
Le titre SOTUVER s’est offert 0,49% à 14,450 DT. Malgré un contexte économique défavorable marqué par une conjoncture internationale difficile et l’arrêt programmé d’un four de l’usine pendant 90 jours, la SOTUVER a démontré en 2024 sa résilience en maintenant une forte présence à l’étranger, réalisant 75% de ses ventes entre exports directs et indirects. En incluant les ventes de sa filiale SGI, le chiffre d’affaires consolidé du groupe SOTUVER a diminué de 9% par rapport à 2023.
Le titre Amen Bank s’est effrité de 0,81% à 37,890 DT. En 2024, le produit net bancaire s’est accru de 5,1% à 567,3 MDT.
Le titre BNA a pris 0,57% à 8,780 DT. Au terme de l’année 2024, le produit net bancaire a évolué de 1,1% à 990,8 MDT.
Dans le même secteur, le titre Attijari Bank s’est adjugé 0,85% à 68,980 DT. La banque a vu son produit net bancaire augmenter de 9,8% en 2024 à 708,5 MDT.
TUNIS – UNIVERSNEWS La Société l’Accumulateur Tunisien Assad a annoncé, ce lundi 10 Mars 2025, que son Conseil d’Administration réuni le jeudi 06 février 2025 a accepté la démission de Souheil Kallel de ses fonctions de président du conseil d’administration avec date d’effet le 1er Mars 2025.
A cet effet, le Conseil d’administration, réunie à la même date, a décidé de nommer Sami Ben Ahmed Kallel en qualité de président du conseil d’administration pour la durée restante de son mandat d’administrateur.
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – « Biben El Medina » revient pour une troisième édition, offrant un voyage culturel interactif qui allie patrimoine et technologie. Cet événement se déroulera du 19 au 23 mars 2025, de 21h00 à minuit, avec la place de la Kasbah comme point de départ.
Après deux expériences, le TICDCE (Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique), renouvelle l’aventure, transformant la médina historique de Tunis en un lieu immersif grâce aux technologies de réalité virtuelle (VR), réalité augmentée (AR) et réalité mixte (MR). Ces technologies offriront un nouveau regard numérique sur les monuments historiques, avec des spectacles interactifs et des projections lumineuses sur les portes de la médina.
Les visiteurs auront l’occasion de découvrir des expériences numériques innovantes créées par de jeunes entrepreneurs, ainsi qu’un marché numérique qui met en valeur le patrimoine culturel. Des ateliers interactifs et des spectacles pour enfants compléteront ce programme riche et varié.
Organisées en collaboration notamment avec l’Institut national du patrimoine (INP) et la direction générale des Arts scéniques et des Arts audiovisuels, ces quatre soirées nocturnes au cœur de la médina de Tunis offrent une occasion unique d’explorer la médina d’une manière immersive.
TUNIS – UNIVERSNEWS Un rapport de l’OCDE intitulé “Dynamiques de l’urbanisation africaine 2025”, prévoit une croissance de la population totale en Tunisie de seulement 9% à l’horizon 2050, où certaines régions de l’intérieur du pays perdent déjà des habitants. Quant à la population urbaine, elle devrait atteindre plus de 9 millions d’habitants en 2030, alors que l’expansion des agglomérations urbaines atteindra 96 agglomérations avec une distance moyenne entre les agglomérations estimée à 21.7 Km.
Globalement, entre les années 2020 et 2050, les projections tablent sur un doublement de la population urbaine du continent africain, qui devrait passer de 717 millions à 1.4 milliard, avec un taux de croissance annuel moyen de 2.3 % sur cette période de 30 ans. A l’échelle mondiale, l’Afrique devrait donc se hisser d’ici 2050 au deuxième rang des continents, derrière l’Asie (3.5 milliards), et le Nigéria, avec 250 millions de citadins, au quatrième rang des pays.
A l’horizon 2050, la croissance de la population urbaine devrait également suivre un rythme soutenu en Afrique de l’Est, où elle devrait atteindre les 355 millions, mais c’est en Afrique centrale qu’elle sera la plus rapide (multipliée par 2.4 pour atteindre 199 millions), et en Afrique du Nord et en Afrique australe qu’elle devrait être la plus lente, avec un taux de croissance de respectivement 1.2 % et 2.1 %.
La croissance démographique prévue en Afrique pour la période 2020-50 devrait être absorbée à hauteur de 80 % par les zones urbaines, avec donc une population urbaine amenée à augmenter presque quatre fois plus vite que celle des zones rurales.
Le rapport prévoit également que d’ici 2050, deux Africains sur trois devraient habiter dans une agglomération urbaine, avec le passage prévu du taux d’urbanisation du continent de 54 % à 65 % sur la période 2020-2050.
En Afrique du Nord, région déjà la plus urbanisée du continent, le taux d’urbanisation devrait ainsi passer de 82 % en 2020 à 87 % en 2050, la plaçant parmi les régions les plus urbanisées du monde.
C’est en Afrique centrale que la part de la population urbaine connaîtra la plus forte augmentation, avec un bond prévu du taux d’urbanisation de 50 % en 2020 à 66 % en 2050, tandis qu’en Afrique de l’Est, il devrait passer de 44 % à 57 %, soit l’augmentation relative la plus importante. Cette région devrait toutefois rester la moins urbanisée du continent, principalement sous l’effet des dynamiques de l’Éthiopie et de Madagascar, deux pays très peuplés où le taux d’urbanisation devrait rester inférieur à 40 % en 2050.