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Reconstruction de Gaza: vers une solution égyptienne !

Gaza panse ses plaies, et l’Égypte, forte du Sommet du Caire et de l’approbation de la Ligue arabe, tend la main. Un plan ambitieux de reconstruction se déploie, porté par l’espoir de raviver une terre meurtrie. Mais au-delà des bruits et vacarmes des bulldozers et des promesses souvent déçues par le passé, un défi immense se dresse: transformer la bande de Gaza en un territoire viable, où dignité rime avec développement.

Nadia Mesghouni, Senior analyst Tunisia-Algeria, décrypte les rouages de cette initiative, entre espoirs affichés et obstacles tenaces.

 

Senior analyst Tunisia-Algeria, Nadia Mesghoumi souligne, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, que le plan égyptien se distingue des autres propositions internationales par son insistance sur le maintien de la population palestinienne sur ses terres ancestrales, contrairement à certaines suggestions de déplacement permanent.

Elle souligne également l’importance de la création d’un fonds supervisé au niveau international pour garantir la transparence et l’efficacité du financement.

L’analyste note que le plan égyptien bénéficie d’un large soutien international, notamment de la part des pays arabes, de l’Union européenne et des Nations unies, ce qui renforce sa crédibilité. Elle met en avant l’intérêt stratégique des pays du Golfe dans la stabilisation de Gaza et le rôle central de l’Égypte en tant que médiateur régional.

L’analyste souligne que le coût de reconstruction de Gaza est estimé à 53 milliards de dollars, nécessitant un effort de financement coordonné. Elle évoque les sources de financement envisagées, telles que les aides des pays du Golfe, les fonds internationaux et les partenariats publics-privés. Cependant, elle met en garde contre l’absence d’un mécanisme clair de gestion des fonds, l’instabilité chronique de Gaza et l’impact géopolitique des relations israélo-palestiniennes, qui pourraient freiner l’engagement des donateurs.

Nadia Mesghouni souligne que la gestion politique de Gaza pendant et après la reconstruction est l’un des aspects les plus sensibles du plan. Elle évoque la proposition égyptienne de création d’un comité technocratique temporaire et l’inclusion de membres de l’Autorité palestinienne (AP). Cependant, elle prévoit des problèmes et des tensions, tels que le rejet du Hamas, l’opposition d’Israël et la gestion des équilibres internes palestiniens.

Stabilisation sécuritaire et défis sécuritaires

De ce fait, l’analyste insiste sur la nécessité d’une stratégie claire de stabilisation sécuritaire, avec un possible déploiement de forces internationales, la mise en place de mécanismes de contrôle et une coopération régionale. Elle souligne les problèmes et défis sécuritaires, tels que l’exigence d’Israël concernant le désarmement du Hamas et le risque de nouvelles tensions avec les acteurs locaux.

Nadia Mesghouni compare le plan égyptien avec les initiatives américaines, onusiennes et israéliennes. Et souligne que le plan égyptien cherche à maintenir Gaza comme un territoire palestinien viable, en mettant l’accent sur le développement économique et la gouvernance stabilisée, contrairement aux approches axées sur la relocalisation ou la sécurité.

“Le plan égyptien de reconstruction de Gaza repose sur une approche globale et pragmatique, mais est confronté à des défis majeurs tels que la gouvernance en transition, la mobilisation des financements et la stabilisation sécuritaire“, précise-t-elle

En conclusion, elle assure que le succès dudit plan dépendra de sa capacité à concilier intérêts régionaux, stabilité sécuritaire et développement économique, et à obtenir un soutien international durable.

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Célébrer le mois de Ramadan : tradition, art et nostalgie

Le mois de Ramadan est souvent associé à une ambiance de convivialité, de tolérance et d’esprit de partage en famille. Cependant, ces dernières années, cette atmosphère familiale chaleureuse semblait s’estomper. Ainsi, des initiatives comme celles du Mövenpick Hôtel du Lac Tunis contribuent à raviver ce charme d’antan.

L’hôtel valorise l’art et la culture tunisiens en organisant une exposition d’art intitulée « Lumières Familiales : Récits du Ramadan ». Cette exposition, qui se tient sous la supervision artistique de Michela Margherita Sarti, met en lumière les traditions et les valeurs profondes de la communauté à travers des œuvres d’artistes locaux comme Selima Tria, Bessma Haddaoui, Hamza Moussa, et d’autres. L’exposition se déroule sous la tente de Diwan, créant un cadre unique où l’art et la convivialité se rencontrent pour célébrer le mois sacré.

Ramadan: consommer ou contempler?

Rencontrée lors de cette exposition, Selima Tria évoque son œuvre en mettant l’accent sur la place de la consommation pendant le mois sacré. À travers une télévision détournée, support d’images et de messages, elle questionne notre rapport à l’abondance et à l’accumulation. Elle estime que la télévision, symbole du divertissement et de l’influence médiatique, diffuse une réalité où l’acte de consommer devient presque un rituel parallèle au jeûne. De l’autre côté, le collage au dos de l’écran dévoile une mosaïque d’éléments emblématiques de la consommation ramadanesque : malsouka, dattes, maaoun, frigidaire débordant, étalage de pâtes de lait de thon, cadi makrouna… Autant d’images qui résonnent avec la frénésie des marchés et la surenchère des tables garnies.

Ce contraste met en lumière un paradoxe : Ramadan, mois de spiritualité, de retenue et de partage, devient aussi une période d’excès et d’opulence. À travers cette œuvre, elle invite à réfléchir : jeûnons-nous aussi de nos habitudes de surconsommation ou les renforçons-nous sous une autre forme?

Elle nous rappelle qu’elle a découvert l’atelier de Mohamed Chalbi alors qu’elle voulait acheter un tableau pour sa sœur, qui venait de rentrer de l’étranger et avait loué un petit appartement. En entrant dans l’atelier, elle a rencontré des élèves qui lui ont offert de la peinture. C’est là qu’elle a ressenti une forte attirance pour l’art. 

À l’âge de 40 ans, elle a développé une passion intense pour la peinture. Elle a produit de nombreuses œuvres. Et ce, à travers sa rencontre avec  Mahmoud Chalbi et a organisé une exposition pour les enfants d’Urbaine. Elle est très fière de cette expérience.

Actuellement, elle prépare un documentaire sur son atelier, où elle a passé cinq ou six ans à enseigner la peinture. Elle travaille principalement par bouche à oreille et n’a pas recours à la publicité. Elle a créé un groupe privé sur Facebook pour partager ses photos et vidéos, mais surtout pour capturer la concentration et la passion des enfants lorsqu’ils peignent.

Elle collabore avec une étudiante en cinéma pour réaliser ce film, qui devrait durer environ 20 minutes. Elle a beaucoup de matériel d’archive et, avec l’accord des parents, elle pourrait projeter le documentaire dans son atelier.

Elle a été invitée à participer à une exposition où le thème était le Ramadan, et elle a réfléchi à la façon dont cette période est devenue très commerciale, avec la télévision comme principale attraction. Elle a écrit un texte sur ce sujet, qui explore le paradoxe de la consommation. C’est une expérience autodidacte qui lui a permis de grandir artistiquement.

Tradition et nostalgie dans les feuilletons tunisiens

Les feuilletons tunisiens pendant le Ramadan sont souvent imprégnés de tradition et de nostalgie, comme le cas de Khottab al bab. Ils mettent en scène des histoires qui renforcent les liens familiaux et évoquent les valeurs spirituelles et culturelles du mois. Ces programmes télévisés contribuent à raviver l’esprit de partage et de tolérance qui caractérise le Ramadan, en rappelant aux téléspectateurs l’importance des rassemblements familiaux et des traditions culturelles.

Le Ramadan est une période où les familles se réunissent pour renforcer leurs liens et raviver leur spiritualité. Les réunions familiales, souvent centrées autour de l’iftar et du sohour, sont des moments clés pour partager des histoires, résoudre des différends et renforcer les relations familiales. Ces rassemblements sont essentiels pour maintenir l’esprit de solidarité et de partage qui caractérise le mois sacré.

En résumé, le Ramadan est un moment où tradition et modernité se côtoient, où l’art et la culture sont célébrés, et où les liens familiaux sont renforcés.

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Verdict dans l’affaire Brahmi : la peine de mort au centre des débats

La question de l’abolition de la peine de mort fait l’objet de vives discussions sur Internet, suscitant par la même occasion un débat animé.

La cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au Tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict dans l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi.

Huit accusés ont été condamnés à mort pour avoir tenté de changer la forme de l’État et incité à la violence. Trois d’entre eux ont reçu une seconde peine de mort pour participation à un homicide prémédité.

Par ailleurs, un neuvième accusé en fuite a été condamné à cinq ans de prison. La Coalition tunisienne contre la peine de mort s’oppose à ces condamnations, soulignant le danger de politiser l’affaire.

Il convient de rappeler qu’à ce jour, la Tunisie a prononcé 135 condamnations à mort depuis 1956, principalement pour des raisons politiques, avec des procès injustes et des aveux obtenus sous la torture.

Bien que la Tunisie ait suspendu cette sentence en 1991 et soutienne un moratoire mondial depuis 2012, le nombre croissant de condamnations à mort reste préoccupant. De ce fait, la Coalition appelle à mettre fin à cette pratique, à respecter les normes internationales et à abolir cette peine en Tunisie.

In fine, l’objectif est de faire respecter les engagements internationaux de la Tunisie, en suspendant l’application de la peine de mort et en continuant à voter en faveur de la résolution des Nations unies appelant à un moratoire mondial sur l’exécution de la peine de mort.

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Moez Soussi : l’évaluation de la dette tunisienne par Moody’s et ses conséquences

L’économiste Moez Soussi a souligné lors de son intervention sur les ondes de Jawhara fm, ce mardi 4 mars 2025, que la notation de la Tunisie par Moody’s a commencé en 1994.

Il précise dans ce contexte : « Ces agences privées sont financées par une adhésion annuelle des pays notés. Leur mission est d’évaluer les risques pour les investisseurs achetant des obligations d’État ou d’entreprises. »

Il ajoute : « La dernière notation de Moody’s classe la Tunisie avec un risque élevé de défaut de paiement, mais avec des perspectives stables. Ce qui est considéré comme un point positif. »

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Démarrage du procès de l’affaire du « complot »

Le procès d’une quarantaine de personnes accusées de « complot contre la sûreté de l’État » a débuté mardi 4 mars 2025. Cette affaire est dénoncée comme “vide” par des ONG et l’opposition. Les accusés, issus de divers courants, incluent des responsables de partis, avocats et figures des médias, soupçonnés de contacts avec des diplomates étrangers.

Ils sont inculpés pour des crimes passibles de lourdes peines, voire de la peine capitale. L’audience s’est tenue sans la présence physique des accusés, qui comparaissent par visioconférence, ce qui est contesté par leurs proches.

Par ailleurs, des slogans ont été scandés à l’intérieur de la salle de l’audience tels que : « Une audience présentielle est un droit et non une faveur. »

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L’Europe face à un nouveau défi : se réveiller de l’illusion impériale

Après avoir longtemps cru en l’ombre protectrice des États-Unis, l’Europe se retrouve aujourd’hui face à un réveil brutal. Les néoconservateurs américains ont perdu leur influence et l’Amérique se recentre sur ses priorités intérieures et la zone Asie-Pacifique. Sans le parapluie sécuritaire américain, l’Europe doit reprendre ses esprits et changer de paradigme stratégique. C’est ce qu’a souligné l’analyste politique et ancien ambassadeur Elyes Kasri. 

« Après s’être laissé intoxiquer par la verve hallucinatoire des néoconservateurs et l’illusion de l’empire millénaire de l’unilatéralisme américano-globaliste, l’Europe a beaucoup de peine à remettre les pieds sur terre et à prendre conscience que les Etats-Unis d’Amérique ne veulent plus de ce statut impérial et préfèrent recentrer leur énergie sur leur front intérieur et accessoirement la zone Asie-Pacifique.

Ayant progressivement démantelé ou réduit son industrie militaire et sans le parapluie sécuritaire américain notamment le réseau de communication Starlink, les F16, les batteries Patriot et l’illusion de la défense collective otanienne, l’Europe devra reprendre rapidement ses esprits et changer de paradigme stratégique avec une révision fondamentale de sa doctrine sécuritaire et un retour à une Europe européenne ou comme l’a prémonitoirement dit le général De Gaulle une « Europe de l’Atlantique à l’Oural ».
En dépit des fanfaronnades irréalistes à la limite du ridicule, à Bruxelles, Paris et Londres et en l’absence du parapluie sécuritaire américain, l’Europe ne pourra désormais plus se permettre de tourner le dos à la Russie ou l’antagoniser. Elle devra se résoudre à engager avec la Russie un dialogue dénué d’arrière-pensées atlantistes et néo-conservatrices désuètes, afin de construire une nouvelle architecture européenne de sécurité et de coopération avec une Russie partenaire et non pas adversaire.
Si elle veut rester un acteur international pertinent, l’Europe devra mettre sur pied une nouvelle OSCE (organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) épurée des arrière-pensées de l’époque post guerre froide. Tout en assumant pleinement le décalage des rapports de force technologique, industrielle et militaire avec la Russie et la zone Asie-Pacifique. Ou se condamner à une confrontation ou au mieux à une nouvelle guerre froide qui ne pourra avoir pour dénouement que l’accélération de sa décadence et son insignifiance sur l’échiquier international. »

Autrement dit, pour rester pertinente sur la scène internationale, l’Europe doit créer une nouvelle OSCE, débarrassée des réflexes de la guerre froide. Cela signifie reconnaître le décalage des forces avec la Russie et la zone Asie-Pacifique, ou risquer une nouvelle guerre froide qui ne pourrait que précipiter sa décadence.

In fine, l’heure est venue pour l’Europe de se réveiller et de prendre son destin en main.

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Houssem Turki, intelligence artificielle et cybersécurité

Dans un monde où l’intelligence artificielle tisse sa toile à une vitesse vertigineuse, une nouvelle génération grandit, immergée dans un océan de données et d’algorithmes. Pour ces natifs du numérique, la frontière entre le réel et le virtuel s’estompe, ouvrant un champ de possibilités inédit… mais aussi un terrain fertile à des menaces invisibles. Rencontré lors de la formation portant sur le thème « Journalisme et cybersécurité », qui se tenait du 18 au 20 février 2025 au siège du CAPJC (Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs), Houssem Turki, expert en cybersécurité, nous guide à travers les chemins sinueux de cette révolution. Les jeunes générations sont biberonnées à la technologie, aux enjeux de l’IA. Néanmoins, il nous alerte : « La créativité humaine reste irremplaçable, mais la vigilance est de mise. Car dans cette ère de promesses, les cybercriminels aiguisent leurs armes et la sécurité de nos données repose sur un équilibre fragile entre innovation et éthique ». Voyage et immersion au cœur de cette bataille numérique, où les valeurs et les connaissances seront nos meilleurs boucliers.

En tant qu’expert et enseignant en informatique, spécialiste des systèmes d’information, de la cybersécurité et du commerce électronique, consultant et IT manager, comment appréhender cette nouvelle génération face à la cybersécurité?

L’approche de la cybersécurité pour les nouvelles générations exige une compréhension nuancée des structures générationnelles et une distinction de leurs étapes de développement. Nos parents appartenaient à la génération X, tandis que la génération Y, à laquelle j’appartiens, a découvert la technologie plus tard. La génération Z, qui comprend nos enfants, nos étudiants et les jeunes en général, se divise en deux sous-groupes : la génération Z Alpha, qui a grandi avec la technologie et les réseaux sociaux, et la future génération Z Bêta, qui interagit principalement avec l’intelligence artificielle. Il est impératif de prendre en compte ces technologies variées pour mieux comprendre leur état d’esprit et leurs phases d’évolution. Cette segmentation permet d’adapter les stratégies de sensibilisation et de formation aux spécificités de chaque groupe. Il est crucial de reconnaître que les natifs numériques ont des besoins et des attentes différents en matière de sécurité en ligne.

Comment implanter une culture technologique axée sur la sécurité?

Nos efforts visent principalement à implanter une culture technologique dans l’esprit des différentes générations, en
particulier la génération Z. Cela se fait à la fois au niveau éducatif, par l’élaboration de programmes intégrant ces
technologies, et au niveau sociétal, au sein des associations et dans la vie quotidienne, en mettant l’accent sur la manipulation des informations personnelles et l’adoption de bonnes habitudes.   J’ajouterais que l’éducation à la cybersécurité doit commen
cer dès le plus jeune âge, en intégrant des notions de base sur la protection des données personnelles, la reconnaissance
des menaces en ligne et l’utilisation responsable des outils numériques.

Face à l’importance croissante de la sécurité des données, où en sommes-nous réellement dans nos efforts de protection?

Avec l’évolution constante du matériel et des logiciels, il est impératif de tenir compte de la manipulation des données, qu’elles soient personnelles ou standard. Le thème de la sécurité est vaste, mais nous devons aborder des aspects spécifiques tels que la sécurité de la manipulation, de la saisie, de l’analyse et de l’exportation des données, ainsi que la sécurité de l’utilisation des applications et des interfaces. Il est également crucial de s’assurer de la fiabilité des sources d’information et d’utiliser des logiciels « sûrs » qui n’ont
pas d’impact négatif sur l’utilisation quotidienne, que ce soit dans l’éducation ou au travail. De ce fait, la sécurité des données englobe un large éventail de mesures, allant de la protection contre les accès non autorisés à la prévention de la perte de données. Il est capital de mettre en place des protocoles de sécurité robustes pour garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations.
D’ailleurs, nous espérons une évolution dans le domaine éducatif, avec des réunions entre inspecteurs, cadres pédagogiques et universitaires pour reformuler les programmes et tenir compte de l’essor de l’IA et de son utilisation. Nous espérons une intégration efficace dans le système éducatif pour atteindre les objectifs synchronisés avec les demandes du marché et les nouveaux postes.

L’intégration de l’IA dans l’éducation offre-t-elle de nouvelles opportunités d’apprentissage?

Je pense qu’ il est capital de veiller à ce que cette intégration se fasse de manière responsable et éthique, en tenant compte des risques potentiels en matière de confidentialité et de sécurité des données.

Pour découvrir la suite de cette interview , rendez-vous dans le numéro 914 de L’Economiste Maghrébin, en kiosque du 26 février au 12 mars 2025. 

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L’ Ukraine, l’impasse européenne et l’opportunité pour la Turquie !

Dans le jeu géopolitique actuel, la Turquie, sous la direction du président Recep Tayyip Erdoğan, est souvent citée comme un exemple de compétence stratégique exceptionnelle. Selon l’analyste politique Mohsen Marzouk, elle utilise habilement ses atouts pour servir ses intérêts nationaux.

 

Selon lui, l’Europe est actuellement confrontée à une impasse géopolitique majeure avec la guerre en Ukraine. La politique américaine visant à réduire sa présence en Europe a créé un vide sécuritaire que l’Europe cherche à combler. La formation d’une force militaire européenne capable d’intervenir en Ukraine après un cessez-le-feu est devenue une priorité urgente pour se protéger des ambitions russes à l’est.

 

Cependant, les armées européennes sont généralement faibles en nombre et en effectifs, à l’exception des armées françaises et britanniques, qui sont moyennes. Renforcer l’armée ukrainienne est une solution, mais cela dépend de l’acceptation russe, qui est actuellement refusée.

 

Il précise dans ce contexte: “C’est ici que la Turquie entre en jeu. Avec la deuxième armée conventionnelle la plus puissante de l’OTAN, elle est bien positionnée pour influencer le théâtre des opérations oriental. La Turquie a toujours cherché à rejoindre l’Union européenne, ce qui lui donne une carte importante à jouer dans les négociations actuelles. L’Europe, consciente de ses faiblesses militaires, pourrait être amenée à offrir des privilèges économiques massifs à la Turquie en échange de son soutien militaire. Cela explique pourquoi la Turquie a été invitée à des réunions clés, comme celle de Londres, pour évaluer les conditions d’une éventuelle collaboration.

 

Et de poursuivre: “La Turquie joue un double jeu habile, capable de manipuler à la fois l’Europe et la Russie. Ses relations économiques avec la Russie, notamment via le gazoduc TurkStream, restent solides malgré les tensions en Syrie. Cette position lui permet de maintenir une neutralité active tout en défendant ses intérêts.”

 

Et de conclure: “Alors que Trump disait à Zelensky qu’il n’avait pas de cartes à jouer, Erdogan dispose d’un jeu complet. La Turquie a soutenu l’Ukraine militairement, notamment en fournissant des drones Bayraktar TB2, tout en maintenant des relations commerciales cruciales avec la Russie. Cette stratégie lui permet de se positionner comme médiateur potentiel dans le conflit ukrainien, renforçant ainsi son influence géopolitique.”

 

En somme, la Turquie joue un rôle clé dans le jeu géopolitique actuel, utilisant ses atouts pour renforcer sa position et servir ses intérêts nationaux.

 

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Trump face à l’Etat profond: le défi Epstein et la transparence

Dans les profondeurs de l’État profond américain, un ouragan se prépare à frapper. Le  président Trump, connu pour son caractère flamboyant et son ton cassant, s’apprête à secouer les fondations de l’establishment politique. Deux fronts sont ouverts : d’une part, la comptabilisation de l’assistance militaire et financière à l’Ukraine, estimée à 350 milliards de dollars, qui soulève des questions sur la corruption et les détournements ; d’autre part, la publication des documents relatifs au scandale Epstein, qui menace de démasquer les pratiques israéliennes et l’emprise du sionisme international sur la politique américaine.

Elyes Kasri dresse un état des lieux via sa page officielle Fb:

La comptabilisation de l’assistance militaire et financière accordée par la précédente administration Biden à l’Ukraine, estimée par le nouveau président Trump à 350 milliards de dollars en vue de la garantie de son remboursement, ainsi que l’insistance de l’administration Trump à accorder une haute priorité à la publication de tous les documents relatifs au scandale du magnat Jeffrey Epstein, suicidé en prison à New York à la suite de son arrestation pour avoir dirigé un réseau de prostitution pedophile à l’intention de hautes personnalités américaines et étrangères (y compris le Prince Andrew de Grande Bretagne), font trembler l’establishment et l’etat profond américains ainsi que les milieux sionistes à travers le monde.
Si l’assistance phénoménale à l’Ukraine et le souhait de nombreux cercles occidentaux de faire durer indéfiniment la guerre contre la Russie montre de sérieux signes de corruption, de détournements et de commissions qui font que seule une fraction de cette aide arrive en Ukraine comme ne cesse de le crier Zelensky, le comédien devenu président désormais illégitime d’Ukraine.
De son côté, le scandale Epstein qui a tout l’air d’une opération du Mossad israélien pour compromettre et faire chanter de hautes personnalités américaines et internationales dans tous les domaines, risque de démasquer les pratiques israéliennes et l’une des raisons de l’emprise israélienne sur l’appareil politique et les cercles d’influence américains et européens.
On a beau reprocher au président Trump son caractère flamboyant et son ton cassant, n’empêche qu’il s’apprête à jeter, au risque de sa vie, un pavé phénoménal dans la mare glauque de l’État profond américain et occidental et son allié et probablement même son marionnettiste, le sionisme international. »

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Tragédie à Mannheim: une voiture fonce dans la foule, au moins un mort

Une voiture a percuté un groupe de personnes dans le centre-ville de Mannheim, en Allemagne, faisant au moins un mort, selon les forces de l’ordre allemandes. L’incident s’est produit sur un marché de carnaval lundi, et plusieurs personnes ont été blessées. Les médias locaux ont rapporté que des témoins ont vu un corps recouvert d’un drap.C’est ce qu’a révélé Euronews.

Le suspect a été arrêté lors d’une perquisition, et une opération de police est en cours dans le centre-ville, notamment sur la place Paradenplatz. Des applications d’alerte ont signalé une situation de danger de mort, selon les médias nationaux. Pour l’instant, il n’est pas clair si cet incident est un accident ou une attaque délibérée. La police continue d’enquêter sur les circonstances exactes de l’événement.

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Mohamed Ali Nafti au Caire : la Tunisie réaffirme son soutien à la cause palestinienne

Le Ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ali Nafti, préside la délégation tunisienne participant au Sommet arabe extraordinaire prévu au Caire le 4 mars 2025, sur la situation palestinienne. Ce sommet sera précédé d’une réunion ministérielle préparatoire le 3 mars.

L’événement se concentrera sur l’examen des derniers développements dans les territoires palestiniens. Notamment les attaques contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie. Ainsi que les tentatives de déplacement forcé de l population palestinienne. L’objectif principal est d’aboutir à une position arabe unifiée de solidarité et de soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes.

À cette occasion, la Tunisie réaffirmera sa position ferme en faveur de l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec Al-Qods comme capitale. Le Ministre aura également des rencontres bilatérales avec plusieurs de ses homologues des pays arabes frères.

Par ailleurs, l’Égypte a achevé l’élaboration d’un plan de reconstruction pour la bande de Gaza, tout en soulignant son opposition à l’utilisation des sanctions économiques comme moyen de pression dans la région. Ce plan sera présenté lors du sommet, sans être divulgué à des parties étrangères avant son approbation. L’Égypte poursuivra également ses efforts pour lancer les négociations de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza. Tout en dénonçant l’utilisation de l’aide humanitaire comme arme pour punir collectivement la population de Gaza.

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Divorcer en Tunisie, entre réformes et réalités sociales

Aussitôt mariés, aussitôt divorcés. Le divorce est devenu courant en Tunisie, avec une augmentation significative du nombre de divorces ces dernières années. Selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), le taux de divorce a augmenté; tandis que le taux de mariage a diminué. Toutefois, même si le « mode célibat » est devenu la dernière tendance à la mode en Tunisie ces dernières années, cela n’empêche pas que divorcer n’a rien d’agréable.

Plus précisément, les dernières statistiques de l’Institut national de la statistique ont également montré une baisse du taux de mariage dans la tranche d’âge des 30/34 ans. Laquelle était la catégorie la plus représentative des mariés chez les hommes, entre 2013 et 2021. On passe de 36 459 à 23 444 mariages.

Un conseil ministériel restreint a récemment recommandé l’adoption d’un nouveau système de pension alimentaire et de prestations de divorce, ainsi que la mise en place d’un plan de conciliation familiale. Cette initiative vise à moderniser la législation en vigueur depuis 1993.

Selon Wijdane Ben Ayed, chargée de la gestion de l’administration générale de la famille et de la femme, ce projet vise à réviser les textes législatifs pour les adapter aux changements sociaux. L’objectif est de renforcer la cohésion familiale et les valeurs familiales, conformément à la Constitution de 2022 qui protège la cellule familiale.

Ce nouveau système simplifie les procédures, tout en élargissant le groupe bénéficiaire. Il propose que l’épouse sans décision de divorce puisse bénéficier d’une pension alimentaire pour assurer un minimum vital pour elle et ses enfants. Le projet prévoit également des mesures pour offrir une couverture sociale et une intégration sociale à l’épouse; ainsi que des opportunités d’intégration professionnelle pour les épouses ou divorcées.

En outre, le projet inclut la création d’un système spécial de conciliation familiale pour résoudre les conflits familiaux et rapprocher les points de vue entre les parties en conflit pendant et après la procédure.

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L’Égypte finalise son plan de reconstruction pour Gaza

L’Égypte a achevé l’élaboration d’un plan de reconstruction pour la bande de Gaza, tout en soulignant son opposition à l’utilisation des sanctions économiques comme moyen de pression dans la région. Selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, ce plan sera présenté à la prochaine sommet arabe d’urgence, sans être divulgué à des parties étrangères avant son approbation.

 

Abdelatty a également confirmé que l’Égypte poursuivra ses efforts pour lancer les négociations de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza. Il a en outre dénoncé l’utilisation de l’aide humanitaire comme arme pour punir collectivement et affamer la population de Gaza, considérant cela comme inacceptable et interdit.

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Bassem Ennaifer: « La nouvelle notation de crédit de la Tunisie était prévisible »

La Tunisie prend un virage économique prometteur avec une note de crédit rehaussée par Moody’s, mais le pays reste sur le fil du rasoir face aux défis socio-économiques.

Ainsi, l’agence de notation Moody’s a annoncé une amélioration significative de la note de crédit de la Tunisie, passant de CAA2 à CAA1 avec une perspective stable. Cette décision s’accompagne également d’un relèvement de la notation de la dette senior non garantie de la Banque centrale de Tunisie (BCT) de Caa2 à Caa1, avec une perspective stable maintenue.

Quelle analyse peut-on faire de cette notation ? 

L’analyste financier, Bassem Ennaifer, a déclaré ce  dimanche 2 mars 2025 sur les ondes de  Mosaïque Fm que la nouvelle notation de crédit de la Tunisie, passée de CAA-2 à CAA-1, était prévisible, car les révisions des notations financières sont effectuées selon un calendrier connu à l’avance. Il a souligné que cette promotion n’était pas surprenante, mais qu’elle reste une étape positive reflétant une amélioration relative de la capacité du pays à gérer ses engagements financiers.

Lire aussi: Moody’s relève la note de la Tunisie de CAA2 à CAA1

Selon lui, cette amélioration de la notation est principalement due au succès dans la gestion de la dette extérieure. Ce qui a renforcé la capacité de la Tunisie à faire face aux défis du financement extérieur. « Cependant, il reste de grands défis économiques, car la reprise économique n’est pas encore complète ». D’où son appel à la nécessité de continuer à travailler pour résoudre ces problèmes afin de garantir de meilleures notations à l’avenir.

Rappelons que l’agence de notation Moody’s a relevé, samedi 1er mars 2025, la notation de crédit de la Tunisie à CAA1 avec une perspective stable. Elle explique que cette révision positive reflète l’amélioration du profil d’amortissement de la dette extérieure du secteur privé et la capacité de la BCT à maintenir des réserves de change stables. Par conséquent, les besoins de financement extérieur de la Tunisie sont désormais moindres et mieux couverts par ces réserves. La réduction progressive des déficits budgétaires contribue également à réduire le risque de remboursement, malgré certaines contraintes persistantes.

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Les enjeux de la rencontre Trump-Zelensky : qui gagne, qui perd ?

Dans un monde où les alliances se brisent et où les puissances mondiales se disputent l’influence, la rencontre tumultueuse entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky s’inscrit dans un jeu géopolitique complexe. Mais qui sont les véritables gagnants et perdants dans cette histoire ? Mohsen Marzouk, analyste politique, revient sur le sujet pour interagir avec certains commentaires. Parmi les plus importants, celui qui a dit : « Zelensky a gagné parce qu’il n’a pas accepté les insultes de Trump et l’Europe l’a soutenu, devenant ainsi un héros national dans son pays et en Europe. » Cependant, il est crucial de comprendre les dimensions de ce qui s’est passé en plaçant cela dans son contexte.

Mohsen Marzouk

Contexte géopolitique

L’Ukraine est engagée dans une guerre directe avec la Russie, bénéficiant d’un soutien politique et militaire massif des États-Unis et de l’Europe. Sans ce soutien, elle ne pourrait pas résister à la Russie, qui occupe environ 20 % de son territoire. Les États-Unis fournissent le soutien principal grâce à leurs capacités massives, bien que l’Europe participe également. Zelensky est conscient qu’il ne peut pas résister à la Russie sans l’aide américaine et l’a déclaré ouvertement à plusieurs reprises.

Confrontation diplomatique

La récente rencontre entre Trump et Zelensky a été marquée par une tension extrême. Trump a réprimandé Zelensky, critiquant son attitude envers les États-Unis et lui a lancé un ultimatum : « Concluez un accord avec la Russie ou nous vous laissons tomber » (1)(2). Cette confrontation a suscité des réactions contrastées. Certains soutiennent que Zelensky a gagné en refusant de céder aux insultes de Trump, bénéficiant du soutien de l’Europe, ce qui en fait un héros national dans son pays et en Europe.

Analyse des gagnants et perdants, selon Mohsen Marzouk

Zelensky et l’Ukraine : Bien que Zelensky puisse être perçu comme un gagnant sur le plan médiatique et émotionnel, sa position est précaire. L’Ukraine a besoin du soutien américain pour continuer la guerre contre la Russie. Sans cet appui, elle risque de perdre la guerre. Zelensky se retrouve donc dans une situation difficile, où ses relations avec Trump sont devenues impossibles.

L’Europe : L’Europe s’est solidarisée avec Zelensky, en partie pour effacer ses humiliations passées face aux États-Unis. Cela a conduit à un message fort : il est temps d’arrêter de dépendre des États-Unis. Cependant, cela nécessite du temps, de l’argent, et surtout de surmonter des différences insurmontables entre les Européens. L’Ukraine ne peut pas attendre, ce qui rend sa situation critique.

Les États-Unis, avec leurs dettes massives, ne peuvent plus assumer le rôle de protecteur qui paie pour leur hégémonie. Ils veulent réviser leurs priorités, surtout qu’ils voient la Chine comme une menace et veulent se concentrer dessus. Trump a utilisé cette rencontre pour souligner l’importance de la gratitude de l’Ukraine envers les États-Unis.

Selon Mohsen Marzouk, le gagnant est sans aucun doute Vladimir Poutine. Il faisait face à un Occident uni, et maintenant il fait face à un Occident divisé. Cette division profite à la Russie, qui continue de renforcer sa position militaire dans l’est de l’Ukraine.

En conclusion, bien que Zelensky puisse être perçu comme un gagnant sur le plan symbolique, la réalité géopolitique est plus complexe. L’Ukraine est coincée entre sa dépendance envers les États-Unis et la nécessité de maintenir son indépendance face à la Russie. L’Europe tente de se solidariser avec l’Ukraine, mais elle doit également gérer ses propres vulnérabilités en matière de sécurité. Dans ce contexte, Poutine semble être le principal bénéficiaire de cette division occidentale.

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La Tunisie, victime collatérale de la guerre en Ukraine

La guerre en Ukraine, déclenchée en février 2022, a des répercussions bien au-delà des frontières de l’Europe. Pour l’analyste politique et ancien ambassadeur Elyes Kasri, cette guerre est non seulement un conflit géopolitique, mais aussi un facteur clé dans la détresse économique de la Tunisie. Voici son analyse via son post Fb:

« Ceux qui éprouvent de la sympathie et même de la pitié pour Zelensky, le comédien devenu président désormais illégitime de l’UKraine, devraient prendre conscience que les complots avec les services de renseignement des pays de l’OTAN qui n’ont pas cessé de provoquer la Russie depuis 2014 pour la pousser à l’offensive en février 2022 et qui, en dépit de la disproportion de plus en plus flagrante des forces sur le terrain et la lassitude des Etats Unis d’Amérique à jeter des milliards de dollars dans un conflit sans issue, font de la Tunisie une des nombreuses victimes de l’entêtement des va-t-en guerre en Europe et du comédien pathétique Zelensky à enfoncer davantage l’Europe et le monde dans un conflit sans issue.
En effet, outre le renchérissement du cours des céréales traditionnellement importées de Russie ou d’Ukraine, cette guerre insensée et interminable et qui pourrait déraper en une guerre mondiale apocalyptique, est en train de mettre à genoux l’économie de l’Europe, notre principal partenaire économique, financier, commercial et touristique de même que la principale destination migratoire pour les tunisiens qualifiés et sans papiers.
Alors que la plupart de nos partenaires traditionnels européens subissent une récession de plus en plus grave asséchant progressivement leurs budgets d’aide au développement international et d’investissement extérieur, l’industrie automobile européenne, à titre d’exemple, pourtant importante destination pour les exportations tunisiennes en composants automobiles connaît une situation dramatique au point que le groupe VW, premier constructeur européen et il y a quelques années mondial, n’a d’autre choix que de fermer des usines avec une rumeur persistante d’une possible reprise par un constructeur chinois.
Les tunisiens victimes collatérales de cette guerre insensée n’ont pas fini de payer un prix qui s’ajoute au coût exorbitant de deux décennies de gouvernance calamiteuse avant et après la révolution de la liberté et de la dignité qui s’est avérée être parmi les plus grands antonymes et mystifications de l’époque moderne. »

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Rapport de la BM: IA, impacts divergents sur le travail

Le rapport de la Banque mondiale ( BM)  sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail met en lumière des différences significatives entre les pays développés et ceux en développement. Voici une synthèse des principaux points :

Impact de l’IA sur l’emploi

Toujours selon le rapport de la BM, l’impact de l’IA sur l’emploi varie considérablement selon le niveau de revenu des pays. Les pays à revenu élevé sont plus exposés à l’automatisation, avec environ 5,5 % des métiers susceptibles d’être remplacés par des bots, contre 0,4 % dans les pays à faibles revenus. De ce fait,  les emplois dans les pays en développement sont moins exposés à l’IA en raison de leur structure économique, avec davantage de travail manuel et d’interactions humaines.

Toutefois les conséquences de l’IA sont multiples.  En effet, le rapport met l’accent sur l’automatisation, amélioration et restructuration.  Ce qui veut dire que  l’IA peut automatiser certaines tâches, améliorer la productivité humaine ou restructurer les métiers en créant de nouvelles descriptions d’emploi.

Par ailleurs, la grande question est de savoir qu’en est-il de la création d’emplois. Ce qui fait que l’IA pourrait également créer de nouveaux emplois que nous n’imaginons pas encore.

D’où l’importance de développer les infrastructures numériques et énergétiques pour permettre l’adoption de l’IA dans les pays en développement.  Ainsi encourager les applications de l’IA qui améliorent la productivité humaine plutôt que de remplacer les travailleurs est essentiel pour une croissance économique inclusive

Par ailleurs, l’IA peut aider à remédier aux pénuries de personnel dans des secteurs comme la santé et l’éducation.

En somme, l’impact de l’IA sur l’emploi sera plus lent et progressif dans les pays en développement, offrant aux gouvernements l’opportunité de façonner positivement cette évolution grâce à des politiques proactives.

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Renforcement du partenariat entre la Tunisie et l’UE

Le ministre de l’Économie et de la Planification,  Samir Abdelhafidh a rencontré le 28 février 2025  Stefano Sannino, Directeur Général pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et le Golfe de la Commission européenne, lors d’une visite de travail en Tunisie. L’ambassadeur de l’Union européenne,  Giuseppe Perrone, était également présent.

 

Cette réunion a permis aux deux parties de réaffirmer l’importance de leur coopération et de leur partenariat, ainsi que leur volonté de renforcer et diversifier ces relations dans l’intérêt mutuel. Le ministre a présenté les progrès économiques récents, mettant en avant les réformes gouvernementales visant à accélérer les projets et améliorer le climat des investissements.

Stefano Sannino a souligné que cette visite vise à renforcer la coopération avec la Tunisie dans divers domaines, tout en confirmant l’engagement de l’Union européenne à soutenir la Tunisie dans ses objectifs de développement économique et social.

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Vers une santé mentale renforcée grâce à de nouvelles initiatives

La Tunisie est confrontée à un défi majeur : le burn-out, ou épuisement professionnel et personnel, qui affecte de plus en plus de personnes. Ce phénomène, étroitement lié au stress, se manifeste par une fatigue intense, une perte de contrôle et une incapacité à atteindre des résultats, touchant tous les aspects de la vie. Les symptômes incluent une fatigue chronique, des maux de tête, une démotivation, un ennui, une frustration, une autodépréciation, un découragement, de la colère, des crises de larmes, une irritabilité, une susceptibilité, une impatience et une agressivité. Ces sentiments négatifs peuvent s’aggraver avec le temps si le stress persiste.

 

 Il est urgent de prendre des mesures pour lutter contre ce fléau qui menace la santé mentale et physique des citoyens. Sensibiliser la population aux dangers du burn-out et promouvoir des pratiques de gestion du stress sont cruciaux pour prévenir ce syndrome dévastateur.

 

Imaginez une Tunisie où les soins psychiatriques sont accessibles et de qualité, où les patients souffrant de troubles mentaux peuvent trouver un refuge sûr et accueillant. La Clinique Averroès, située à Tunis, incarne cette vision. Elle propose un environnement thérapeutique apaisant, un service d’urgences psychiatriques équipé, et des activités d’art-thérapie. Cela reflète une approche globale et moderne pour la prise en charge des troubles mentaux, mettant l’accent sur l’hospitalisation, l’urgence psychiatrique et les thérapies complémentaires

 

Il s’agit d’un établissement pionnier dans l’accompagnement et la réhabilitation des patients souffrant de troubles psychiques, tout en respectant leur dignité et leur sécurité. Elle reflète l’engagement des autorités et des professionnels de santé à promouvoir une approche globale et moderne pour la prise en charge des troubles mentaux. C’est un pas de géant vers un avenir où la santé mentale est considérée comme une priorité nationale, et où chaque patient peut trouver l’espoir et la dignité dont il a besoin.

 

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