Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : Vers une amélioration de la croissance et une réduction du déficit en 2025-2026

La croissance économique de la Tunisie devrait s’établir au niveau de 2,2% en 2026, contre 1,8% en 2025 et 1,2% en 2024, grâce à la poursuite de l’assainissement budgétaire et la reprise des exportations et des recettes touristiques”, c’est ce qui ressort du rapport “Perspectives Economiques dans la région sud et orientale de la Méditerranée (Semed)”, publié fin février 2025, par la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD)

Ainsi, la BERD s’attend à ce que le déficit budgétaire s’améliore en Tunisie, pour atteindre 6,3% du PIB en 2025, en raison d’une meilleure mobilisation des recettes et de la baisse des subventions des produits de base.

“Le plan d’assainissement budgétaire à moyen terme vise un déficit de 5,5% du PIB et une masse salariale de 13,3% du PIB”, a indiqué la Banque.

Et d’ajouter que la dette publique devrait régresser légèrement à 80,5% du PIB, en 2025, contre 82,2% du PIB, en 2024, et ce, grâce aux efforts d’assainissement budgétaire. il convient de noter que la proportion de la dette extérieure, par rapport à l’ensemble de la dette publique, est passée de 70% en 2019, à environ 50% actuellement.

La BERD a rappelé, aussi, que l’inflation s’est située en moyenne au niveau de 7,1%, durant la période de janvier à novembre 2024, contre 9,5% au cours de la même période de 2023, tandis que le chômage a légèrement augmenté, pour atteindre 16% au deuxième trimestre 2024.

Pour ce qui est de la position extérieure de la Tunisie, elle reste vulnérable aux chocs majeurs, bien qu’elle se soit améliorée, toujours d’après l’analyse de la BERD.

“Le déficit du compte courant s’est établi à 1,6% du PIB de janvier à novembre 2024, alors qu’il était de 2,3% au cours de la même période de l’année 2023. Cela reflète une contraction des importations due à la baisse des prix des produits de base, et une croissance des exportations tirée par les produits mécaniques, électriques et l’huile d’olive”.

Quant aux réserves de change, elles sont restées stables à 25 milliards de dollars en novembre 2024, couvrant 3,7 mois d’importations, selon ce rapport.

L’article Tunisie : Vers une amélioration de la croissance et une réduction du déficit en 2025-2026 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie-Malte : Une mission de prospection ouvre la voie à de nouveaux échanges commerciaux

Une centaine de rencontres d’affaires ont été organisées entre des entreprises tunisiennes et maltaises, dans le cadre d’une mission de prospection de l’offre export tunisienne, du 24 au 26 février 2025, pour le compte d’une délégation maltaise de la Chambre Maltaise des Petites et Moyennes Entreprises « Malta Chamber of SMEs », a annoncé, dimanche, le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX).

La délégation maltaise était composée d’une dizaine d’entreprises opérant dans les secteurs de la finance, du tourisme, de la gestion des déchets, de l’artisanat, de l’agroalimentaire…

“Ces échanges seront suivis d’une évaluation en ligne pour estimer le potentiel d’exportation, analyser les indicateurs de performance et identifier des pistes d’amélioration”, a précisé le CEPEX.

La mission a compris aussi, des visites institutionnelles à Tunis et à Sousse, qui ont été conclue par une visite à une huilerie à Sidi Bouali, où une dégustation d’huile d’olive tunisienne a été organisée.

Il importe de souligner que la valeur des échanges bilatéraux entre la Tunisie et Malte restent modestes, ne dépassant pas les 247 millions de dinars tunisiens -MD, en 2024, avec des exportations tunisiennes vers Malte s’élevant à 150 MD et des importations de 97 MD. Les industries diverses dominent les échanges, représentant 80% des exportations tunisiennes vers Malte et 72% des importations. Parmi les produits phares exportés par la Tunisie vers Malte figurent le ciment blanc, les huiles de pétrole et le thon rouge.

Sur le plan du positionnement commercial, Malte occupe en 2024, la 29e place parmi les clients de la Tunisie, représentant 0,24% de ses exportations totales, et se classe 47e fournisseur, avec 0,12% des importations totales.

« Malta Chamber of SMEs » se veut une institution représentant les petites et moyennes entreprises maltaises depuis plus de 75 ans et comptant plus de 7 000 membres.

L’article Tunisie-Malte : Une mission de prospection ouvre la voie à de nouveaux échanges commerciaux est apparu en premier sur WMC.

Conservation des herbiers marins : Un enjeu majeur pour l’économie bleue durable

Environ 21% des espèces d’herbiers marins sont classées dans les catégories “quasi menacées”, “vulnérables” et “en danger” de la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), d’après des données publiées par l’ONU, à l’occasion de la Journée mondiale des herbiers marins, célébrée le 1er mars de chaque année.

Selon la même source, les herbiers marins sont composés de plantes à fleurs marines et sont présents dans les eaux peu profondes de nombreuses régions du globe, des tropiques au cercle arctique. Ces plantes forment de grandes prairies sous-marines, créant un écosystème complexe, à forte productivité et riche biodiversité.

Couvrant seulement 0,1 % des fonds marins, ces prairies marines fournissent un abri et de la nourriture à des milliers d’espèces, notamment des poissons, des hippocampes, des tortues, etc. et préservent la bonne santé de certaines des plus grandes zones de pêche du monde. Elles améliorent la qualité de l’eau en filtrant, assimilant et stockant les nutriments et les substances polluantes, réduisant ainsi la contamination des fruits de mer. Puits de carbone très efficaces, elles peuvent stocker jusqu’à 18 % du carbone océanique mondial, ce qui en fait une solution fondée sur la nature efficace pour lutter contre les effets des changements climatiques. Parce qu’elles amortissent l’acidification des océans, elles contribuent à la résilience des écosystèmes et des espèces les plus vulnérables, comme les récifs coralliens. Et pour les populations côtières, elles agissent comme première ligne de défense le long des côtes en réduisant l’énergie des vagues, protégeant ainsi les populations du risque croissant d’inondations et de tempêtes.

Toujours selon les Nations Unies, les herbiers marins sont répartis sur 159 pays et six continents, occupant une superficie de plus de 300 000 km2, ce qui en fait l’un des plus vastes habitats côtiers de la planète. Près de 30 % des prairies ont disparu depuis la fin du XIXe siècle et au moins 22 des 72 espèces d’herbiers marins sont en voie d’extinction.

Les herbiers marins sont en déclin au niveau mondial depuis les années 1930, le recensement le plus récent estimant que 7 % de cet habitat marin essentiel disparaît chaque année dans le monde. Les pressions exercées par le développement côtier, la pollution, y compris le ruissellement terrestre, les changements climatiques, le dragage et des activités de pêche et de navigation non-réglementées sont les principaux facteurs de dégradation des herbiers marins et de leurs écosystèmes.

L’ONU considère ainsi que la gestion, la conservation et la restauration des herbiers marins devraient être une composante essentielle des stratégies d’économie bleue durable à l’avenir.

L’article Conservation des herbiers marins : Un enjeu majeur pour l’économie bleue durable est apparu en premier sur WMC.

Tunisie-UE : Un décaissement de 54 millions d’euros pour la transition écologique et la gouvernance

En visite à Tunis du 26 au 28 février 2025, le nouveau Directeur Général du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Golfe (DG MENA) à la Commission européenne, Stefano Sannino, a annoncé le décaissement imminent du reliquat de 54 millions d’euros (environ 178,3 millions de dinars) concernant deux programmes phares du partenariat tuniso-européen déjà convenus entre les parties au titre des précédents exercices de leur coopération financière, à savoir le programme pour la Transition Ecologique (OTE) et le Programme d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE).

Selon un communiqué de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, cette visite a offert l’opportunité de discuter des perspectives de coopération entre l’UE et la Tunisie pour la période 2025-2027.

Elle a été aussi l’occasion “de renforcer et intensifier le dialogue entre les partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du Partenariat global et stratégique (MoU) signé en juillet 2023 entre la Tunisie et l’Union européenne”. Sannino a, à cette occasion, exprimé le souhait de réaliser un saut qualitatif pour le partenariat. “Dans ce cadre, les partenaires ont évoqué le cycle déjà amorcé des sous-comités thématiques et les préparatifs du Conseil d’Association UE/Tunisie que la Tunisie et l’UE s’efforceront de tenir au cours des prochains mois, en célébration des 30 ans de la signature de l’Accord d’Association entre les deux parties”.

D’autre part, cette visite a également marqué le lancement des consultations sur le nouveau Pacte pour la Méditerranée, que la Commission européenne envisage d’entériner courant 2025, afin de répondre au mieux aux défis conjoints qui se posent dans la région euro-méditerranéenne et exploiter toutes les opportunités de coopération susceptibles de concourir à une prospérité partagée.

Pendant ces deux jours à Tunis, le responsable européen a eu des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, la ministre des Finances et le ministre de l’Economie et de la Planification.

L’article Tunisie-UE : Un décaissement de 54 millions d’euros pour la transition écologique et la gouvernance est apparu en premier sur WMC.

Tunisie: 1287 infractions enregistrées en deux jours de Ramadan

Tunisie: 1287 infractions enregistrées en deux jours de Ramadan

Les équipes de surveillance économique du Ministère du Commerce ont enregistré 1287 infractions au cours des deux premiers jours du mois de Ramadan. La plupart de ces infractions concernaient le manque de transparence dans les transactions, le non-respect des prix, le défaut de conservation des factures, ainsi que les pratiques monopolistiques et la manipulation des […]

The post Tunisie: 1287 infractions enregistrées en deux jours de Ramadan first appeared on Directinfo.

Ons Jabeur grimpe au classement WTA malgré une élimination à Dubaï

Ons Jabeur grimpe au classement WTA malgré une élimination à Dubaï

Ons Jabeur a gagné une place au classement WTA, paru ce lundi, pointant désormais au 32e rang mondial. Éliminée dès le premier tour du tournoi de Dubaï, le 17 février dernier, la Tunisienne tentera de se racheter à l’occasion du Masters d’Indian Wells, programmé du 5 au 16 mars aux Etats-Unis. Par ailleurs, Aryna Sabalenka […]

The post Ons Jabeur grimpe au classement WTA malgré une élimination à Dubaï first appeared on Directinfo.

Gaza : Deux Palestiniens tués et plusieurs blessés dans les frappes israéliennes

Gaza : Deux Palestiniens tués et plusieurs blessés dans les frappes israéliennes

Au moins deux Palestiniens ont été tués par les balles des forces d’occupation israéliennes, dans le centre de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, a rapporté l’agence de presse Wafa. Les forces israéliennes ont ouvert le feu dans plusieurs zones du nord et du sud de la bande de Gaza, […]

The post Gaza : Deux Palestiniens tués et plusieurs blessés dans les frappes israéliennes first appeared on Directinfo.

900 000 miches de pain gaspillées chaque jour en Tunisie

En Tunisie, 900 000 miches de pain sont gaspillées chaque jour, ce qui représente une perte de près de 100 millions de dinars par an.

Dans ce contexte, une stratégie nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire devrait être mise en place d’ici septembre 2025.

Le vendredi 28 février, l’Institut national de la consommation (INC) a précisé que l’élaboration de cette stratégie implique la collaboration de plusieurs ministères, notamment ceux du Commerce, de l’Agriculture et de l’Industrie.

Bien qu’il soit encore prématuré d’évaluer l’impact de cette stratégie, la Tunisie semble prendre une initiative importante face au gaspillage alimentaire dans la région. Selon les données de la FAO, les pertes et gaspillages alimentaires dans la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord sont estimés à plus de 200 kg par personne et par an, représentant une perte annuelle de plus de 50 milliards de dollars.

Pour le ministère du Commerce et du Développement des exportations, la lutte contre le gaspillage alimentaire est essentielle en raison de ses conséquences sur l’économie et la sécurité alimentaire.

Les données de l’INC montrent qu’en 2021, le gaspillage alimentaire des ménages tunisiens représentait 5 % de leurs dépenses alimentaires, soit environ 910 millions de dinars (287,4 millions de dollars).

L’article 900 000 miches de pain gaspillées chaque jour en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

ABAN lance un réseau inédit pour soutenir les startups sportives et créatives en Afrique

Le réseau African Business Angel Network (ABAN) et un consortium d’acteurs de premier plan ont lancé Africa’s Sports & Creative Early Stage Investor Network, un réseau dédié à la mobilisation de capitaux providentiels pour les startups à fort potentiel dans les secteurs du sport et de la création.

ABAN, la plus grande organisation panafricaine de business angels, s’est associée à TRACE, El Carnaval Limited et Punuka Attorneys & Solicitors pour lancer ce réseau, qui vise non seulement à fournir un soutien financier aux startups, mais aussi à renforcer les capacités des entrepreneurs grâce à du mentorat, des formations et un accès aux marchés.

Africa’s Sports & Creative Early Stage Investor Network ambitionne de soutenir des startups opérant dans le sport tech, le divertissement, la mode, le gaming, le cinéma, la musique, l’e-sport et le contenu numérique.

Ce réseau d’investisseurs constitue une opportunité stratégique pour combler le fossé entre le capital et la créativité, tout en renforçant la position de l’Afrique comme leader mondial de l’innovation et de la culture.

L’article ABAN lance un réseau inédit pour soutenir les startups sportives et créatives en Afrique est apparu en premier sur Managers.

Impact du climat sur la céréaliculture en Tunisie : Quelles alternatives durables ?

Les autorités tunisiennes gagneraient à intégrer les enjeux liés aux changements climatiques dans la politique agricole, préconise une étude élaborée conjointement par l’Observatoire tunisien de l’économie, l’association “Nomad 08 Redeyef” et l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE).

Intitulée “Les limites d’une politique de sécurité alimentaire : le cas de la filière céréalière”, cette étude indique que les menaces liées aux changements climatiques sont multiples et peuvent aller jusqu’à la dégradation du littoral, la submersion des terres qui aura forcément des répercussions importantes sur les activités socio-économiques (agriculture, tourisme, urbanisme, infrastructures portuaires, etc.), la dégradation et la désertification des écosystèmes (pastoraux, forestiers, etc.) et la détérioration des ressources en eau en quantité et en qualité.

Elle rappelle que les projections de l’Institut National de la Météorologie (INM) prévoient une hausse des températures moyennes pour la Tunisie variant entre 2,1°C et 2,4°C à l’horizon 2050, et entre 4,2°C et 5,2°C à la fin de 2100. Une diminution des réserves annuelles de précipitations variant entre -1% et -14% en 2050 et entre -18% à -27% en 2100 est également attendue.

La Tunisie avait annoncé, en août 2018, son Plan National d’Adaptation aux changements climatiques (PNA) moyennant un financement du Fonds Vert d’une valeur de 3 millions de dollars (soit 8,29 millions de dinars). Toutefois, aucune stratégie sectorielle n’a été adoptée notamment pour le secteur agricole.

Les changements climatiques présentent aussi des risques socio-économiques majeurs. En effet, l’augmentation des événements extrêmes accentuera la dégradation des sols, ce qui pourrait provoquer une baisse des rendements qui aura forcément des répercussions négatives sur les revenus des agriculteurs.

D’après le ministère de l’Agriculture, la perte des superficies cultivables par accélération du phénomène d’érosion des sols est estimée à environ 20% des superficies dédiées à la céréaliculture à l’horizon 2030, ce qui engendrerait une baisse de la production des céréales en pluvial d’environ 40%, touchant surtout le Nord du pays. La céréaliculture constitue ainsi le secteur agricole le plus menacé par les changements climatiques.

Selon des études menées sur la céréaliculture au Nord, les pertes prévues du rendement des cultures céréalières à l’horizon 2030 sont de l’ordre de 2,04% pour le blé dur, de 9,62% pour le blé tendre et de 6,78% pour l’orge.

Selon le même document, le faible rendement des variétés céréalières locales a constitué depuis des décennies, l’argument majeur pour les institutions financières internationales pour imposer leurs diktats au gouvernement tunisien afin d’adopter des semences céréalières étrangères dites génétiquement modifiées. Cela a favorisé l’émergence d’un grand nombre de sociétés importatrices de semences génétiquement modifiées. Ces sociétés sont engagées avec des monopôles multinationaux qui cherchent à garder la mainmise sur le marché mondial des semences en développant des semences génétiquement modifiées stériles et non reproductives, appuyant ainsi, la dépendance de la Tunisie au marché mondial des semences.

Actuellement, il existe 100 variétés locales de blé conservées à la Banque Nationale des Gènes (BNG), mais les céréaliculteurs n’en exploitent que 5 contre 50 variétés dans les années 40, sachant que le recul du taux d’exploitation des semences locales dans les cycles de production mène à la détérioration des gènes.

En outre, les variétés génétiquement modifiées sont inadaptées au climat tunisien et sont moins résistantes à l’impact des changements climatiques. Ces semences nécessitent plus de traitements chimiques et engendrent ainsi des coûts supplémentaires. En revanche, les semences céréalières locales sont plus résistantes à la chaleur et au déficit pluviométrique et ne nécessitent aucun traitement chimique, ce qui est moins nocif pour les ressources naturelles (sol et eau), le bien-être animal et la santé humaine.

L’étude a également souligné que le secteur semencier souffre aussi de l’absence d’un cadre juridique qui préserve les ressources génétiques et permet de poursuivre les sociétés privées d’importation des semences en cas de violation des normes.

Certains céréaliculteurs ont commencé à tester d’autres alternatives, en se réappropriant des semences de blé paysannes, mais en l’absence d’un accompagnement de la part de l’État, le phénomène d’abandon de la céréaliculture ne cesse de prendre de l’ampleur ce qui pourrait avoir des conséquences socio-économiques dramatiques et accroitre la dépendance aux importations.

Face à toutes ces menaces, les auteurs de cette étude concluent que l’État tunisien doit développer des stratégies de gestion des ressources naturelles qui anticipent les risques résultant des changements climatiques et fixent les mesures d’atténuation des effets négatifs qui leur sont associés. Ces stratégies doivent, d’urgence, miser sur des alternatives aux semences génétiquement modifiées, renforcer les cadres juridique et légal pour donner plus d’alternatives aux céréaliculteurs et orienter les politiques agricoles vers des solutions à long terme face aux changements climatiques.

L’article Impact du climat sur la céréaliculture en Tunisie : Quelles alternatives durables ? est apparu en premier sur WMC.

Key-Energy Transition Expo 2025 : La Tunisie parmi les 48 pays présents à Rimini

Des délégations de 48 pays d’Europe, d’Afrique du Nord, dont la Tunisie, du Moyen-Orient et des Balkans et plus de 250 acheteurs, sont attendus, du 5 au 7 mars 2025, au Centre d’exposition de Rimini (Italie), à l’occasion de l’exposition internationale de la transition énergétique “Key-Energy Transition Expo”.

Plus de 1 000 exposants, dont 35% des étrangers, seront présents à cet évènement organisé sur plus de 90 000 mètres carrés de surface d’exposition et qui sera axé, cette année, sur la maîtrise des coûts énergétiques, les nouvelles opportunités, notamment en matière d’emploi, offertes par la transition énergétique et les instruments innovants pour financer cette transition.

Organisée par le groupe “Italian Exhibition Group (IEG), cette foire perçue comme un point de référence en Europe, en Afrique et dans le bassin méditerranéen, en matière d’énergie durable, sera l’occasion de s’informer des évolutions à l’échelle internationale sur la voie de la décarbonisation et du déploiement des énergies renouvelables. Il s’agit aussi de voir quelles stratégies sont adoptées par les pays pour une transition énergétique durable axée sur la croissance.

Un débat sur “l’accélération de l’électrification durable : la clé du développement économique et social du continent africain” est prévu à cet évènement. L’accent y sera mis sur les meilleures technologies disponibles pour moderniser les réseaux électriques du continent et partant intégrer des marchés de l’énergie aux niveaux régional et continental. Des représentants et acteurs de l’énergie renouvelable en Tunisie sont attendus à cet évènement.

L’innovation technologique dans les systèmes de stockage d’énergie, l’hydrogène vert et la numérisation généralisée qui joueront également un rôle important dans la transition énergétique, seront également discutés.

Cité dans un communiqué de l’IEG, Corrado Peraboni, directeur général du groupe a déclaré qu”avec plus de 250 acheteurs de premier plan et des délégations de 48 pays et avec l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, les Balkans et l’Europe de l’Est comme zones géographiques les plus représentées, l’édition actuelle de cette exposition, est en forte croissance sur le front international”. “Par ailleurs, le nombre d’exposants, en hausse de 20 % par rapport à 2024, sera composé à 35 % d’étrangers”, a-t-il réitéré.

“Key-The Energy Transition Expo”, est soutenu par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI) et de l’Agence italienne du commerce. Il est organisé en collaboration avec plus de 40 associations étrangères leaders du secteur et du réseau d’agents dans le monde entier, selon Alessandra Astolfi, chargée de la coopération internationale à l’IEG.

Il y’a lieu de rappeler que l’Italie avait déjà approuvé, fin 2023, 27,4 milliards d’euros d’investissements pour la transition énergétique, notamment, dans l’éolien.

Le pays, engagé sur le plan international pour la réalisation des objectifs du développement durable (ODD) et de l’Agenda 2030, vise à travers cet appui financier, à inciter environ 3 800 entreprises à forte intensité énergétique à recourir à des sources d’énergie verte.

Adoptés par les Nations Unies en 2015, les dix sept Objectifs de développement durable (ODD), sont un engagement mondial pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et établir un cadre de paix et de prospérité pour tous les êtres humains, d’ici à 2030.

L’accès universel à l’énergie durable et propre pour tous d’ici 2030, à un coût abordable, le doublement de la part de d’énergie renouvelable dans le mix énergétique mondial et le doublement du taux mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique, sont les grands axes de l’Objectif 7 de ces ODD.

L’article Key-Energy Transition Expo 2025 : La Tunisie parmi les 48 pays présents à Rimini est apparu en premier sur WMC.

Libya Build 2025 : CEPEX accompagne les entreprises tunisiennes vers de nouvelles opportunités

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise la participation des entreprises tunisiennes au plus grand salon dédié aux secteurs de la construction, des infrastructures et des matériaux de bâtiment en Libye, “Libya Build“, lequel se tiendra du 12 mai au 15 mai 2025, à Tripoli.

La participation à ce rendez-vous permettra aux entreprises tunisiennes d’accroître leur visibilité, de développer leur réseau d’affaires, grâce à des rencontres professionnelles avec des partenaires, des investisseurs et des donneurs d’ordre du secteur du bâtiment, et de saisir de nouvelles opportunités d’affaires étant donné que la Libye ambitionne de devenir un marché stratégique avec d’importants projets de reconstruction, selon le CEPEX.

En fait, “Libya Build” regroupe plus de 500 exposants de divers secteurs liés à la construction et aux infrastructures et devrait accueillir plus de 14 000 visiteurs professionnels, dont des décideurs et des acteurs clés du marché.

Le Centre invite les entreprises désirant exposer au Pavillon Tunisie, au sein du Salon, à confirmer leurs participations, via la plateforme E-CEPEX sur le lien suivant : httpss://www.e-cepex.tn/c/foires-et-salons/details/328 et ce, avant le 7 mars 2025.

L’article Libya Build 2025 : CEPEX accompagne les entreprises tunisiennes vers de nouvelles opportunités est apparu en premier sur WMC.

Formation APIA-FAO : Opportunité pour les accompagnateurs d’agri-entrepreneurs en Tunisie

L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organisent, conjointement, une formation à l’intention de 25 accompagnateurs exerçant une activité dans le cadre formel (patente).

D’après l’APIA, l’objectif consiste à susciter une meilleure compréhension des défis de l’investissement agricole responsable pour les jeunes en Tunisie, à illustrer les enjeux et les bénéfices de l’incorporation de l’approche IRA (investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires), dans l’accompagnement des jeunes agri-entrepreneurs, à développer chez les acteurs une connaissance approfondie de l’investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires, et à faciliter la création d’un réseau professionnel d’agents transformateurs.

La finalité étant de renforcer les compétences des accompagnateurs d’entreprises déjà en activité dans le pays sur l’Approche IRA et sur la méthodologie de l’accompagnement responsable, pour qu’ils puissent accompagner des jeunes femmes et des jeunes hommes conformément aux principes, pratiques et outils de l’investissement responsable en vue d’accélérer et de pérenniser la croissance de leurs entreprises conformément aux Principes du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA-IRA).

Cette formation d’une durée de 2 mois et demi, est destinée aux accompagnateurs formés par l’APIA, dans le cadre du programme pilote et/ou du Programme de relance de l’investissement et de modernisation des exploitations agricoles (PRIMEA) de l’APIA, exerçant une activité dans le cadre formel.

Les accompagnateurs intéressés par cette formation, doivent déposer leurs candidatures avant le 6 mars 2025 sur l’adresse IRA-Formation@fao.org.

L’article Formation APIA-FAO : Opportunité pour les accompagnateurs d’agri-entrepreneurs en Tunisie est apparu en premier sur WMC.

Football – Championnat d’Italie: Les résultats de la 27e journée

Football – Championnat d’Italie: Les résultats de la 27e journée

Résultats de la 27e journée du Championnat d’Italie de football: Vendredi 28 février Fiorentina – Lecce 1 – 0 Samedi 1er mars Atalanta Bergame – Venise 0 – 0 Naples – Inter Milan 1 – 1 Udinese – Parme 1 – 0 Dimanche 2 mars Monza – Torino 0 – 2 Genoa – Empoli 1 […]

The post Football – Championnat d’Italie: Les résultats de la 27e journée first appeared on Directinfo.

At-Takafulia enregistre une diminution de 42,3 % de son résultat net

La compagnie d’assurances At-Takafulia a récemment publié ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2024, révélant une baisse significative de ses principaux indicateurs de performance.

Le résultat net de l’exercice a enregistré une diminution de 42,3%, passant de 1 772 303 Tnd en 2023 à 1 022 149 Tnd en 2024. 

De même, le résultat d’exploitation avant impôt a connu une diminution de 39%, atteignant 1 107 394 Tnd contre 1 816 402 Tnd l’année précédente.

 

L’article At-Takafulia enregistre une diminution de 42,3 % de son résultat net est apparu en premier sur Managers.

Football – Championnat de France : les résultats de la 24e journée

Football – Championnat de France : les résultats de la 24e journée

Résultats de la 24e journée du Championnat de France de football: Vendredi 28 février Monaco – Reims 3 – 0 Samedi 1er mars Saint-Etienne – Nice 1 – 3 Lens – Le Havre 3 – 4 Paris SG – Lille 4 – 1 Dimanche 2 mars Lyon – Brest 2 – 1 Auxerre – Strasbourg […]

The post Football – Championnat de France : les résultats de la 24e journée first appeared on Directinfo.

Le Réseau tunisien des droits et libertés s’oppose au procès à huis clos dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’Etat”

Le Réseau tunisien des droits et libertés s’oppose au procès à huis clos dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’Etat”

Le Réseau tunisien des droits et libertés a, dans un communiqué publié dimanche, exprimé son ” refus absolu du procès à huis clos dans l’affaire dite “complot contre la sûreté de l’Etat”. En prévision de l’audience du mardi 4 mars qui se déroulera à distance sur décision du Tribunal de première instance de Tunis, le […]

The post Le Réseau tunisien des droits et libertés s’oppose au procès à huis clos dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’Etat” first appeared on Directinfo.

Kaïs Saïed effectue une visite dans plusieurs quartiers de la capitale

Kaïs Saïed effectue une visite dans plusieurs quartiers de la capitale

Le président de la République Kaïs Saïed a visité, dimanche, un certain nombre de marchés et points de vente dans la cité Ezzouhour, la place Halafouine et la rue Sidi Mahrez à Tunis. Cette visite, qui coïncide avec le deuxième jour du mois de Ramadan, avait pour objectif de suivre de près l’opération d’approvisionnement du […]

The post Kaïs Saïed effectue une visite dans plusieurs quartiers de la capitale first appeared on Directinfo.

Changement climatique : des menaces croissantes sur la filière céréalière en Tunisie

La céréaliculture est le secteur agricole le plus exposé aux effets du changement climatique. Plusieurs études menées dans le nord de la Tunisie ont révélé que, d’ici 2030, les pertes de rendement pourraient atteindre -9,62 % pour le blé tendre, -6,78 % pour l’orge et -2,04 % pour le blé dur, selon une étude intitulée “Les limites d’une politique de sécurité alimentaire : le cas de la filière céréalière”.

L’accélération du phénomène d’érosion des sols pourrait entraîner, d’ici 2030, une réduction d’environ 20 % des superficies cultivables consacrées aux céréales, avec une baisse de la production des cultures pluviales avoisinant 40 %, touchant particulièrement le nord du pays. Ces données sont issues d’un rapport réalisé par les observatoires tunisiens de l’eau et de l’économie, en collaboration avec l’association Nomad 08 Redeyef.

Par ailleurs, l’Institut National de la Météorologie (INM) avait publié en 2018 des projections climatiques annonçant une hausse des températures moyennes en Tunisie de 2,1°C à 2,4°C à l’horizon 2050, et de 4,2°C à 5,2°C d’ici 2100. Une diminution des précipitations annuelles, estimée entre -1 % et -14 % en 2050, et entre -18 % et -27 % en 2100, est également attendue.

Face à ces défis, la Tunisie avait adopté, en août 2018, un Plan National d’Adaptation aux changements climatiques (PNA), financé à hauteur de 3 millions de dollars (soit environ 8,29 millions de dinars) par le Fonds Vert. Toutefois, aucune stratégie sectorielle spécifique au secteur agricole n’a été concrètement mise en œuvre, souligne l’étude.

Les impacts du changement climatique sont multiples : dégradation du littoral, submersion des terres avec des répercussions sur l’agriculture, le tourisme et les infrastructures, ainsi que la désertification et l’altération des ressources en eau. Une pollution accrue des eaux de surface, résultant du lessivage des sols et du transport de substances chimiques, pourrait également aggraver la qualité des ressources hydriques, déjà affectées par la surexploitation des nappes phréatiques et l’augmentation de leur salinité.

Outre les risques environnementaux, ces bouleversements climatiques représentent une menace socio-économique majeure. L’intensification des événements climatiques extrêmes accélérera la dégradation des sols, entraînant une baisse des rendements agricoles et, par conséquent, une diminution des revenus des agriculteurs.

L’étude met en lumière la dépendance croissante de la Tunisie aux semences étrangères dites génétiquement modifiées, favorisée par les institutions financières internationales. Depuis plusieurs décennies, l’État tunisien a encouragé l’utilisation de ces semences en les distribuant gratuitement aux producteurs. Cette politique a contribué à l’essor de nombreuses entreprises importatrices, souvent affiliées à des multinationales, qui contrôlent le marché mondial des semences. Ces monopoles développent des technologies rendant les semences hybrides stériles, accentuant ainsi la dépendance des agriculteurs tunisiens aux importations.

Aujourd’hui, bien que la Banque Nationale des Gènes (BNG) conserve près de 100 variétés locales de blé, seules cinq sont encore exploitées, contre 50 dans les années 1940. Ce recul dans l’utilisation des semences locales menace leur diversité génétique. De nombreux céréaliculteurs tunisiens estiment d’ailleurs que les variétés importées sont moins adaptées aux conditions climatiques locales et nécessitent davantage de traitements chimiques, alourdissant ainsi les coûts de production et augmentant les risques pour l’environnement et la santé humaine.

En l’absence d’un cadre juridique encadrant le secteur semencier, la protection des ressources génétiques nationales reste insuffisante. Certains producteurs ont commencé à réintroduire des semences traditionnelles, mais sans accompagnement officiel, la tendance à l’abandon de la céréaliculture pourrait s’accentuer, aggravant la dépendance de la Tunisie aux importations céréalières.

Face à ces enjeux, il est impératif de repenser les stratégies de gestion des ressources naturelles pour anticiper les impacts du changement climatique et mettre en place des mesures d’atténuation. L’adoption d’alternatives aux semences modifiées, le renforcement du cadre réglementaire et l’orientation des politiques agricoles vers des solutions durables sont désormais des priorités incontournables, conclut l’étude.

L’article Changement climatique : des menaces croissantes sur la filière céréalière en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

❌