En déplacement à Gabès, les Espérantistes n’ont eu aucune difficulté à imposer leur loi, rentrant avec les trois points de la victoire. Beaucoup d’aisance dans le jeu des «Sang et Or» face à des Gabésiens qui n’ont pas entrepris grand-chose.
Yan Sasse et ses camarades ont eu, hier, le dernier mot sur leurs hôtes gabésiens. La machine «sang et or» a carburé avec aisance et efficacité face à une formation gabésienne qui, pourtant, s’est montrée plus entreprenante durant les premières minutes de jeu. Sauf qu’hormis la balle dégagée en corner par Memmiche au tout début de la rencontre, les attaquants gabésiens n’ont pas réussi à inquiéter la défense “sang et or”.
Et alors que les locaux donnaient l’impression de dominer légèrement les débats (ils jouaient en tout cas l’offensive alors que leurs adversaires se contentaient de tâter le terrain), la donne a changé pour les visiteurs à la faveur de leur première occasion créée : suite à une passe en profondeur, Diakité monte avec les deux défenseurs axiaux, la balle tombe devant Yan Sasse qui reprend directement dans les filets (25’).
Le même Sasse est revenu à la charge sept minutes plus tard : une-deux rapide entre Chiheb Jebali et Yan Sasse et ce dernier, laissé sans surveillance, adresse un tir puissant qui laisse sans voix le portier gabésien, Abdelkader Chwaya (32’).
La note aurait pu être plus salée en deuxième mi-temps, sauf qu’Aboubacar Diakité a vu son but annulé après recours à la VAR, car précédé d’une faute (78’). Une victoire précieuse pour les Espérantistes qui consolident leur leadership.
L’ESS renoue avec la victoire
Restant sur une défaite cuisante concédée au classico, les Étoiles étaient dans l’obligation de réagir d’autant qu’ils jouaient à domicile. Il a suffi d’une vingtaine de minutes de jeu pour que les hommes de Mohamed Mkacher obtiennent gain de cause quand Mohamed Sherif Camara trouve le chemin des filets (24’).
La suite des débats a été un classique : les Cabistes qui cherchaient par tous les moyens à revenir dans le match face à des Étoilés qui ont fait preuve d’un réalisme irréprochable, réussissant à préserver leur avantage au score jusqu’au coup de sifflet final. Une courte victoire, certes, mais c’était suffisant pour redonner le sourire à Mohamed Mkacher et à ses joueurs. Quant aux Cabistes, ils n’ont pas démérité. Ils ont joué leur va-tout jusqu’au bout, mais on ne peut pas gagner à tous les coups.
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