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Tunisie – Corée : mise en place d’une plateforme de formation en ligne à l’ENA

L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), en partenariat avec la présidence du gouvernement tunisien et l’École nationale d’administration (ENA), a le plaisir d’annoncer l’achèvement du projet « Mise en place d’un système ouvert d’apprentissage en ligne pour le renforcement des capacités en e-gouvernance au profit du gouvernement, de la société civile et des citoyens ».

La cérémonie de clôture s’est tenue à l’hôtel Mövenpick Lac à Tunis, et a réuni les principaux acteurs de ce projet, témoignant de l’engagement de la République de Corée et de la Tunisie en faveur de la modernisation institutionnelle et de la gouvernance numérique.

Etaient présents à cette cérémonie entre autres Tae-won LEE, ambassadeur de la Corée en Tunisie, Namsoon LEE, directrice du bureau de la KOICA en Tunisie, Sofiene Hemissi, ministre des Technologies de la communication – représentant le chef du gouvernement -, et Khaoula Laabidi, directrice générale de l’ENA. Leur présence souligne l’importance de cette initiative pour l’avenir de l’apprentissage numérique en Tunisie.

Un projet au service de la transformation numérique

Lancé pour répondre à la demande croissante de solutions d’apprentissage numérique, ce projet jouera un rôle essentiel dans la modernisation de la formation du secteur public tunisien. Doté d’un budget de 5 millions de dollars, il a permis la mise en place d’une plateforme avancée d’apprentissage en ligne, la création de contenus multimédias et le développement de programmes de formation spécialisés, favorisant ainsi l’efficacité, la transparence et l’accessibilité des services gouvernementaux.

Impact et résultats du projet :

✔ Une plateforme nationale d’E-Learning – mise en service en juin 2024, elle propose des formations flexibles et de haute qualité aux agents publics et aux membres de la société civile.

✔ Des infrastructures de création de contenu à la pointe de la technologie – comprenant un studio professionnel de production audiovisuelle, opérationnel depuis novembre 2024, pour la création de ressources d’apprentissage numérique.

✔ Des programmes de renforcement des capacités – formant les hauts fonctionnaires à la planification et aux politiques d’e-learning ainsi que le personnel technique à la gestion de la plateforme et à la création de contenus, avec des échanges d’expertise entre la République de Corée et la Tunisie.

✔ Quatre modules pilotes développés – portant sur la sécurité au travail, l’e-gouvernance, la plateforme e-People et des programmes spécialisés de l’ENA pour faciliter l’adoption du numérique dans les services gouvernementaux.

✔ Des opportunités de formation équitables – réduisant les écarts entre l’administration centrale et les administrations régionales, tout en garantissant une formation inclusive et accessible à tous.

Un modèle de coopération internationale

Ce projet illustre le succès de la coopération bilatérale entre la Corée et la Tunisie, en renforçant l’efficacité institutionnelle et le partage des connaissances grâce aux outils numériques.

KOICA reste engagée à soutenir les efforts de la Tunisie en matière de gouvernance numérique et explore de nouvelles opportunités de collaboration dans les domaines de l’e-gouvernance, de la transparence et de la modernisation institutionnelle.

Grâce à cette initiative, l’administration publique tunisienne bénéficie d’un accès élargi à la formation, d’une réduction des inégalités régionales et d’une amélioration des compétences numériques des agents publics. Le projet va également contribuer à renforcer la transparence, l’efficacité et l’inclusivité des institutions publiques, ouvrant ainsi la voie à un secteur public durable et axé sur la technologie.

En fournissant un modèle d’éducation numérique adaptable et évolutif, ce projet établit une référence pour les futures initiatives d’e-gouvernance en Tunisie et au-delà.

Un partenariat aligné sur les Objectifs de développement durable

Aligné sur les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, notamment l’ODD 4 (Éducation de qualité), l’ODD 5 (Égalité des sexes), l’ODD 10 (Réduction des inégalités) et l’ODD 16 (Paix, justice et institutions efficaces), le projet favorisera un accès équitable à la formation pour les agents publics, réduira les disparités régionales et encouragera le développement professionnel pour tous.

Depuis 2008, la Corée, à travers KOICA, accompagne la Tunisie dans ses réformes stratégiques, en mettant l’accent sur la gouvernance, la lutte contre la corruption et la transformation numérique. Cette collaboration continue d’évoluer vers un avenir plus innovant et participatif.

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L’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA) créée en 1991 par le

ministère des Affaires étrangères de la République de Corée, est un organisme

gouvernemental dédié à l’aide publique au développement (APD). Son objectif est

d’améliorer l’efficacité des programmes d’aide de la République de Corée aux pays en

développement en mettant en œuvre des subventions gouvernementales et des

programmes de coopération technique.

KOICA est présente dans plusieurs pays et offre une expérience riche et authentique

du développement économique de la République de Corée.

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Hamadi Habaïeb souligne le rôle crucial des femmes dans la gestion des ressources en eau

Après le Caire et Beyrouth, Tunis accueille la 2ème édition de FemParl MENA axée sur l’utilisation des réseaux sociaux en lien avec la violence envers les femmes. Cette année, Tunis organise une nouvelle édition de FemParl pour la région Maghreb, les 24 et 25 février 2025, sur le thème crucial : « Les femmes dans la gestion de la crise de l’eau : Pour une gouvernance de l’Eau sensible au Genre ». Et ce, en partenariat le Centre international de développement pour la gouvernance locale et innovante ( CILG).

L’événement réunit des femmes de divers horizons pour discuter de la gestion de l’eau, un sujet transversal touchant la santé, l’hygiène, l’alimentation et l’environnement. La Tunisie, confrontée à un stress hydrique accru, a lancé des efforts pour améliorer la gouvernance et l’investissement dans le secteur de l’eau. Cette édition Maghreb de FemParl souligne la nécessité d’une gouvernance de l’eau inclusive et sensible au genre, mobilisant les savoirs locaux, les innovations et une participation citoyenne élargie. L’objectif est de créer un réseau régional de femmes actives dans la gestion de l’eau et l’inclusion sociale, avec des recommandations pour une gestion inclusive et durable de l’eau dans la région du Maghreb.

À l’occasion de l’ouverture de la 2ème édition de FemParl Maghreb, Hamadi Habaïeb, secrétaire d’État chargé des ressources en eau, a souligné le rôle crucial des femmes dans la gestion des ressources. Il précise dans ce contexte : « Les femmes jouent un rôle essentiel dans l’agriculture irriguée et non irriguée, mais leur participation aux processus décisionnels reste limitée. »

Il rappelle lors de son allocution que la Tunisie est classée parmi les 33 pays les plus susceptibles de connaître un stress hydrique, surtout avec les changements climatiques annoncés. Ainsi l’accroissement démographique et le développement socio-économique, entre l’offre et la demande en eau potable est de plus en plus importante. Ce qui nécessite une meilleure gestion de la demande.

Face à cette situation, il souligne les efforts considérables  entrepris par le gouvernement en termes de gouvernance, d’investissement et de gestion optimale des ressources en eau.

Tout cela nous amène à poser la question cruciale des prochains défis à relever dans le secteur de l’eau. Et ce, dans le but d’assurer un équilibre offre-demande.

Il évoque, entre autres, le manque d’accès à l’hygiène qui affecte de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles. Dans de nombreux pays, les femmes sont les principales responsables des tâches domestiques et familiales, ménages, préparation des repas, soins aux maladies, etc. Aujourd’hui, une sur quatre ne dispose toujours pas d’eau potable à domicile.

Il convient de rappeler qu’en mai 2018, le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydriques et de la Pêche a lancé une étude stratégique pour le secteur de l’eau. Cette étude a révélé que le manque d’accès à l’hygiène affecte de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles, principalement responsables des tâches domestiques et familiales. Actuellement, une  femme sur quatre n’a toujours pas accès à l’eau potable à domicile.

Pour répondre à ces défis, des efforts importants sont déployés pour créer des stations de traitement des eaux irriguées, avec un traitement direct et efficace. Cette initiative est menée en collaboration avec des acteurs environnementaux.

Rôle des femmes dans l’agriculture

Les femmes jouent un rôle crucial dans l’agriculture irriguée et non irriguée. Selon la FAO, elles représentent 43 % de la main-d’œuvre agricole dans les pays en développement et sont souvent plus nombreuses que les hommes dans l’agriculture privée, produisant deux tiers des produits agricoles. En Tunisie, les femmes sont également très présentes dans les universités agricoles, avec 75 % des étudiants étant des jeunes filles.

Importance des femmes dans l’agriculture

Les femmes sont essentielles à la production alimentaire et à la promotion de l’agriculture durable. Cependant, elles continuent de faire face à des défis significatifs, notamment en termes d’accès à la propriété foncière et aux opportunités de financement. Des initiatives telles que les Groupements de Développement Agricole (GDA) visent à améliorer leur intégration dans le secteur agricole et à renforcer leur autonomisation économique.

 

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