Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Nouvelles règles d’origine : une opportunité pour les exportateurs tunisiens vers l’Union européenne

À partir du 1er mars 2025, tous les opérateurs économiques et exportateurs tunisiens vers le marché européen peuvent bénéficier de manière proactive de l’application des nouvelles règles d’origine lors de l’exportation vers l’Union européenne. C’est ce qu’annonce le ministère du Commerce et du Développement de l’exportation. 

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a précisé que cette application proactive des nouvelles règles s’inscrit dans le cadre des préparatifs en vue de l’adoption du nouveau système euro-méditerranéen des règles d’origine, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026, selon un communiqué publié vendredi. Les nouvelles règles d’origine pour l’exportation vers l’Union européenne prévoient des facilités et des avantages sectoriels importants, notamment l’ajout de l’expression « Revised Rules » sur le certificat d’origine « Eur1 ».

Le ministère a invité les opérateurs économiques et les exportateurs vers le marché européen à consulter les nouvelles règles d’origine sur le lien suivant : https://data.europa.eu/eli/dec/2024/390/oj

L’article Nouvelles règles d’origine : une opportunité pour les exportateurs tunisiens vers l’Union européenne est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Elyes Kasri : « Le plus grand saltimbanque-pyromane du XXIᵉ siècle, le comédien Zelensky »

Dans un monde en pleine recomposition géopolitique, les tensions entre grandes puissances redessinent les équilibres internationaux. L’ascension de la Chine, la guerre en Ukraine et la position des États-Unis sous Donald Trump influencent profondément les relations diplomatiques et stratégiques. Dans une analyse publiée sur son compte Facebook le 28 février 2025, l’analyste politique Elyes Kasri offre une lecture percutante des dynamiques actuelles. Il revient sur le rôle de Trump dans la redéfinition des priorités américaines, la place de Zelensky dans l’escalade des conflits et les enjeux d’une potentielle entente américano-russe. Face à ces mutations, les États et acteurs concernés doivent ajuster leurs stratégies pour éviter de lourdes conséquences dans un monde en mutation rapide. Analyse.

Le plus grand saltimbanque-pyromane du XXIe siècle, le comédien Zelinsky, devenu la mèche qui risque d’enflammer une troisième guerre mondiale apocalyptique, a enfin été mis à la place qu’il a toujours mérité avec des propos durs mais réalistes du président Trump que certains qualifient avec parti pris et une sévérité excessive de despote illuminé.

Contrairement à l’écrasante majorité des présidents élus dans le monde entier, le président Trump donne l’impression de tout faire pour honorer ses promesses électorales et son engagement à mettre fin aux conflits militaires en dépit des groupes de pression, des lobbies et du redoutable État profond avec ses ramifications similaires aux tentacules d’une pieuvre géante et maléfique.

En dépit de l’emprise du lobby sioniste sur l’économie, les médias et l’appareil politique américains, il reste encore un espoir que le président Trump qui n’a pas encore fait six semaines à la Maison Blanche parviendra à faire bouger les lignes floues de la propagande, de l’intox et de la duplicité au sujet d’une paix durable au Moyen-Orient. En fin stratège ayant le sens de l’économie et des réalités du marché, Trump réalise que le véritable défi à la grandeur des États-Unis d’Amérique se trouve non pas en Europe ni au Moyen-Orient qui sont devenus des distractions coûteuses mais dans la zone Asie-Pacifique avec la Chine comme principal concurrent économique, technologique et potentiellement militaire des États-Unis d’Amérique.

Pour faire face à une Chine en plein essor technologique avec ses pendants économique et militaire, les États-Unis ont actuellement besoin de stabiliser les théâtres classiques de confrontation en Europe, au Moyen-Orient et accessoirement en Afrique pour faire face à la Chine et contenir la menace qu’elle représente pour une Amérique qui a grandement besoin de se réorganiser et de recentrer ses ressources et sa gouvernance. Les gouvernements des régions concernées par la nouvelle entente américano-russe qui émergera du prochain sommet Trump-Poutine seraient bien avisés d’anticiper la configuration et les exigences du nouveau Yalta qui se profile à l’horizon et d’éviter toute erreur d’appréciation qui pourrait s’avérer coûteuse surtout pour les acteurs périphériques qui gagneraient à évaluer correctement leur poids réel et leur véritable marge de manœuvre face aux contraintes incontournables de la nouvelle géopolitique internationale.

L’article Elyes Kasri : « Le plus grand saltimbanque-pyromane du XXIᵉ siècle, le comédien Zelensky » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Funérailles interdites : le calvaire d’Abderrazak Krimi derrière les barreaux

Un activiste en grève de la faim privé des funérailles de sa mère : l’association Intersection dénonce une « violation flagrante » des droits humains.

Vendredi 28 février 2025, l’association Intersection pour les Droits et Libertés a tiré la sonnette d’alarme dans un communiqué accablant. Elle révèle que l’activiste et défenseur des droits de l’Homme, Abderrazak Krimi, actuellement incarcéré pour son engagement civil et en grève de la faim depuis quatre semaines, s’est vu refuser le droit d’assister aux funérailles de sa mère. Une décision qualifiée d’ »inhumaine et contraire aux principes les plus élémentaires de dignité ».

Intersection condamne avec fermeté cette interdiction, qu’elle juge « injustifiable » et « cruelle ». L’association souligne que priver un individu de rendre un dernier hommage à un parent décédé constitue une atteinte grave à ses droits fondamentaux. Elle dénonce également d’ »autres formes de maltraitance » subies par Krimi, qu’elle considère comme une « illustration de la répression systématique visant les voix dissidentes en Tunisie ».

Abderrazak Krimi, directeur de projet au sein du Conseil tunisien pour les réfugiés, est l’une des nombreuses figures ciblées pour leur engagement en faveur des droits humains. Arrêté en mai dernier aux côtés de Mustapha Djemai, directeur d’une ONG, il est accusé d’avoir fourni un refuge illégal à des migrants subsahariens. Une affaire qui, selon ses soutiens, masque mal une volonté de réduire au silence les défenseurs des libertés. Dans son communiqué, Intersection réitère son appel à la libération immédiate d’Abderrazak Krimi, ainsi qu’à celle de tous les détenus emprisonnés pour leur travail en faveur des droits humains. L’association exige la fin de ce qu’elle qualifie de « politique répressive » et rappelle que le respect des droits fondamentaux doit primer, même dans les contextes les plus complexes.

L’article Funérailles interdites : le calvaire d’Abderrazak Krimi derrière les barreaux est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

SPDIT-SICAF : un dividende de 1 DT en perspective pour les actionnaires

Le conseil d’administration de la Société de placement et de développement industriel et touristique (SPDIT-SICAF) a annoncé la convocation d’une Assemblée générale ordinaire (AGO) prévue le 28 mars 2025.

Le conseil d’administration de la SPDIT-SICAF a tenu une réunion le 26 février au cours de laquelle deux décisions ont été prises. Parmi elles, la convocation d’une Assemblée générale ordinaire, prévue pour le vendredi 28 mars 2025 au siège social de la société.

L’un des points phares de cette assemblée sera la proposition de distribution d’un dividende de 1 dinar tunisien (DT) par action. Les actionnaires sont donc invités à se réunir pour statuer sur cette proposition.

L’article SPDIT-SICAF : un dividende de 1 DT en perspective pour les actionnaires est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BH Leasing : les actionnaires minoritaires invités à désigner leur administrateur

BH Leasing tiendra une Assemblée générale élective le 25 mars 2025 pour désigner un administrateur au conseil d’administration.

L’institution BH Leasing convoque ainsi les actionnaires minoritaires à une Assemblée générale élective le mardi 25 mars 2025 à 11h00. L’objectif principal de cette assemblée est l’élection d’un administrateur représentant les actionnaires minoritaires au sein du conseil d’administration, pour un mandat de trois ans (2025-2027).

Un mandat pour les actionnaires minoritaires

L’ordre du jour de cette assemblée se concentre sur l’élection d’un administrateur qui représentera les intérêts des actionnaires minoritaires. Ce représentant siégera au conseil d’administration pour une durée de trois ans, jusqu’à l’Assemblée générale ordinaire de 2027, qui statuera sur les états financiers de l’exercice clos.

 

L’article BH Leasing : les actionnaires minoritaires invités à désigner leur administrateur est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Banque mondiale – Projet RESPIRE : 100 millions de dollars pour l’employabilité des étudiants tunisiens

La Banque mondiale débloque 100 millions de dollars pour améliorer l’employabilité des étudiants tunisiens et moderniser l’enseignement supérieur. 

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, hier, un financement de 100 millions de dollars pour un projet visant à renforcer l’employabilité des étudiants tunisiens et à moderniser l’enseignement supérieur. Baptisé RESPIRE (Renforcement de l’Enseignement Supérieur Pour l’Innovation, la Résilience et l’Employabilité), ce projet ambitieux cible 145 000 étudiants et membres du corps enseignant d’ici 2030. Avec pour objectif d’accréditer 85 programmes et de moderniser les cursus pour les aligner sur les besoins du marché du travail.

Objectifs clés du projet

Le projet RESPIRE s’articule autour de deux axes principaux :

  1. Modernisation des programmes d’études : introduction de filières adaptées aux secteurs porteurs comme la transition écologique, les technologies numériques et la santé; ainsi que le renforcement des partenariats entre universités et employeurs.
  2. Amélioration de la gouvernance universitaire : transformation numérique des campus, mise en place de systèmes de gestion performants; et mécanismes d’assurance qualité pour garantir la pertinence des formations.

Contexte et enjeux

La Tunisie a déjà réalisé des avancées significatives dans l’alignement de l’enseignement supérieur sur les besoins économiques, grâce à des réformes ayant permis, par exemple, l’accréditation internationale de quatre écoles de médecine et d’ingénierie. Cependant, le pays fait face à des défis persistants, notamment un taux de chômage élevé chez les jeunes et une inadéquation entre les compétences des diplômés et les besoins du marché du travail. Le projet RESPIRE s’appuie sur les succès du précédent programme PromESsE, qui a bénéficié à 22 000 étudiants et introduit de nouveaux diplômes et certifications.

L’article Banque mondiale – Projet RESPIRE : 100 millions de dollars pour l’employabilité des étudiants tunisiens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Castel cède NC Rouiba à Hamoud Boualem : fin d’une aventure, début d’un nouveau défi

Le Groupe Hamoud Boualem, leader algérien des boissons gazeuses, est sur le point de finaliser l’acquisition de NC Rouiba. Une transaction qui pourrait redéfinir les équilibres du marché des boissons en Algérie.

TSA Algérie cite des sources proches du dossier qui auraient affirmé que les négociations entre Hamoud Boualem et le groupe français Castel, propriétaire de Rouiba depuis 2020, ont abouti à un accord pour la cession de la totalité des actions. L’annonce officielle est attendue dans les prochaines semaines, avec une finalisation prévue avant le 30 juin 2024.

Castel, une opportunité stratégique pour Hamoud Boualem

Cette acquisition représente une opportunité majeure pour Hamoud Boualem, qui domine déjà le marché des sodas en Algérie. En intégrant Rouiba à son portefeuille, le groupe diversifie ses activités en s’attaquant au segment des jus de fruits, un marché en pleine croissance, mais très concurrentiel. Pour Castel, cette vente permet de se désengager d’une marque en déclin. Et ce, malgré plusieurs tentatives de relance, depuis son rachat il y a quatre ans.

Un marché algérien des boissons en pleine effervescence

Le marché algérien des boissons, estimé à 4 milliards de litres par an, est dominé par l’eau embouteillée, suivie des jus de fruits et des sodas. Avec plus de 500 producteurs locaux et une forte présence de l’informel, la concurrence est féroce. L’entrée de Hamoud Boualem sur le segment des jus de fruits pourrait redistribuer les cartes. Mais cela reste un pari risqué dans un environnement déjà saturé.

Castel maintient sa présence en Algérie

En parallèle, Castel ne quitte pas l’Algérie. Le groupe conserve deux usines de production de boissons alcoolisées. Ainsi, il confirme que cette vente ne signe pas son retrait du pays.

L’article Castel cède NC Rouiba à Hamoud Boualem : fin d’une aventure, début d’un nouveau défi est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Innovation en Tunisie : Le GVI, un catalyseur pour la transformation économique

Lors de l’atelier de cadrage du Guichet Virtuel de l’Innovation (GVI), les intervenants ont unanimement souligné l’importance de l’innovation comme levier essentiel pour la compétitivité et la croissance économique de la Tunisie.

Cet événement qui s’est tenue le 25  février 2025 à Tunis , organisé par l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) en collaboration avec Expertise France, a réuni des acteurs clés du secteur public, privé et académique, tous déterminés à faire du GVI une plateforme fédératrice au service des entreprises, PME et startups tunisiennes.

Omar Bouzouada, Directeur Général de l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), a salué les efforts d’Expertise France et des acteurs locaux, qualifiant cet événement d’étape clé pour la création d’une plateforme fédérée destinée à soutenir les entreprises, PME et startups. Le GVI, plus qu’une simple plateforme numérique, vise à faciliter l’accès aux mécanismes d’innovation et à stimuler une dynamique collaborative. Bouzouada a également annoncé le lancement du Hub 4.0, piloté par l’APII, pour fédérer les structures publiques et privées et accompagner les PME et startups dans un environnement propice à l’innovation. Il a insisté sur la nécessité de co-construire les fondements du GVI pour en faire un outil efficace au service des entreprises tunisiennes.

Mondher Belaïd : La recherche scientifique et l’innovation au cœur de la transformation économique

Mondher Belaïd, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a mis en avant le rôle central de la recherche scientifique et de l’innovation dans la transformation économique. « Un environnement propice à l’innovation ne peut exister sans un écosystème de recherche dynamique, capable de produire des avancées scientifiques et technologiques majeures », a-t-il déclaré. Il a salué le GVI comme une avancée significative pour répondre aux défis de l’écosystème d’innovation tunisien, tout en appelant à une collaboration renforcée entre universités, centres de recherche et industries. Le ministre a également évoqué la stratégie industrielle tunisienne à l’horizon 2035, qui repose sur l’innovation et nécessite l’acquisition de nouvelles compétences adaptées aux évolutions technologiques. « La Tunisie se positionne sur de nouveaux créneaux où la recherche et l’intelligence humaine deviennent les véritables moteurs de croissance », a-t-il affirmé.

Hichem Elloumi : L’innovation, une nécessité stratégique pour les entreprises tunisiennes

Hichem Elloumi, vice-président de l’UTICA, a quant à lui insisté sur l’innovation comme nécessité stratégique pour les entreprises tunisiennes, notamment les PME et les startups, dans un contexte mondial marqué par des transformations technologiques rapides et une concurrence accrue. « La Tunisie ne peut se permettre d’être en retard. Nous devons stimuler la créativité, renforcer les synergies et faciliter l’accès aux ressources pour encourager un écosystème dynamique », a-t-il déclaré. Elloumi a salué le GVI comme un catalyseur potentiel, tout en soulignant que sa réussite dépendra d’une conception pragmatique et orientée vers les besoins des entreprises. Il a identifié plusieurs défis majeurs, notamment la faible coopération entre acteurs, la duplication des efforts, la complexité administrative et les difficultés d’accès au financement pour les projets innovants. « Les startups et les PME ont besoin de procédures simplifiées et d’un accompagnement sur mesure pour transformer leurs idées en solutions concrètes », a-t-il affirmé.

Elloumi a également mis en avant le potentiel de la Tunisie en matière d’innovation, citant les secteurs de l’industrie automobile, de l’aéronautique, de l’électronique, du textile haut de gamme et de la pharmacie. « Nous ne sommes pas un pays low cost, mais un best cost. Les investisseurs étrangers ne se contentent plus de notre main-d’œuvre à coût compétitif ; ils créent des centres d’engineering, de design et de recherche en Tunisie. C’est une dynamique très positive », a-t-il déclaré. Il a également annoncé le lancement prochain d’une plateforme de matching entre startups et entreprises, développée en partenariat avec Tunisian Startups, qui sera opérationnelle après le ramadan. Cette plateforme vise à rapprocher les solutions innovantes des startups des besoins des entreprises, avec la participation de plusieurs fédérations sectorielles telles que la Fedelec, la Mécanique, l’Agroalimentaire et la Santé.

En conclusion, Elloumi a appelé à un rapprochement accru entre l’écosystème industriel, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. « Les grandes universités technologiques dans le monde sont connectées avec le monde de l’entreprise. Nous devons faire de même en Tunisie pour favoriser l’innovation appliquée à l’industrie », a-t-il insisté. Il a réaffirmé l’engagement de l’UTICA à soutenir cette initiative et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire du GVI un véritable accélérateur d’innovation en Tunisie. « C’est en misant sur la synergie entre les secteurs public et privé, sur une approche pragmatique et sur une volonté commune de réussir que nous pourrons bâtir un écosystème d’innovation performant et durable », a-t-il conclu, en appelant à faire de la Tunisie un hub régional de l’innovation.

Ariane Philis : Le GVI, un catalyseur pour l’écosystème d’innovation tunisien

Ariane Philis, Directrice du Programme Innov’i Greenovi, a salué la collaboration entre Expertise France et l’APII pour renforcer l’écosystème d’innovation en Tunisie. Elle a souligné l’importance de cette initiative, qui vise à créer une plateforme centralisée pour faciliter les échanges et la mutualisation des solutions entre entreprises, porteurs de projets, experts et acteurs publics. Mme Philis a rappelé le potentiel innovant de la Tunisie, tout en pointant un défi majeur : « Les solutions des entrepreneurs restent souvent sous-exploitées, faute de visibilité et d’appropriation par les secteurs privé et public, ce qui freine la compétitivité du pays. » Le GVI ambitionne de répondre à cette problématique en devenant un catalyseur de l’innovation, facilitant le sourcing des solutions et la mise en réseau des acteurs. Il accompagnera également les porteurs de projets pour structurer leurs initiatives et accéder aux opportunités adéquates.

En conclusion, elle a invité les participants à contribuer activement aux réflexions lors des groupes de travail, affirmant que leurs échanges et expertises seront essentiels pour faire du GVI un outil impactant au service du développement économique et social de la Tunisie.

Moncef Sellemi et Afef Bouguerra : Une gouvernance collaborative pour un écosystème d’innovation performant

Moncef Sellemi et Afef Bouguerra du cabinet Bureau ABS ont présenté ensemble la note de cadrage de cette initiative stratégique, marquant une étape clé dans la construction d’une plateforme fédératrice dédiée à l’innovation en Tunisie. Organisé par l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), cet événement s’inscrit dans la Stratégie Nationale d’Innovation 2035 et vise à répondre aux défis identifiés lors des assises de l’innovation de 2022. L’objectif est de créer un écosystème dynamique et collaboratif, capable de transformer les idées en solutions concrètes pour stimuler la croissance économique et la compétitivité du pays.

Malgré un potentiel scientifique reconnu, avec une 10e place mondiale en production de papiers de recherche, la Tunisie peine à concrétiser ses innovations, se classant seulement 88e au Global Innovation Index 2024. Les intervenants ont identifié six freins majeurs : le manque de coordination entre les acteurs, le financement insuffisant, le faible transfert technologique, l’absence de stratégie claire, la réticence des PME à investir dans l’innovation et la complexité du cadre réglementaire. « L’innovation est un levier essentiel pour notre économie, mais elle nécessite une approche structurée et collaborative », a souligné Afef Bouguerra.

Le GVI se fixe cinq objectifs stratégiques pour relever ces défis. Premièrement, il vise à capturer et accompagner les porteurs de projets innovants pour éviter que leurs idées ne se perdent. Deuxièmement, il ambitionne de centraliser et diffuser l’information sur l’innovation, offrant une source fiable et à jour. Troisièmement, il cherche à fédérer les acteurs de l’écosystème, qu’ils soient publics, privés, PME ou universités, pour créer des synergies. Quatrièmement, il facilite l’identification des opportunités d’investissement. Enfin, il encourage l’innovation locale et collaborative en incitant les PME à collaborer avec les laboratoires de recherche et les universités.

La gouvernance du GVI repose sur une structure collaborative et multi-niveaux. Le comité stratégique définit les axes prioritaires et valide les plans d’action. Le comité de pilotage supervise la mise en œuvre des actions, tandis que les comités techniques gèrent les aspects opérationnels, tels que l’accompagnement, la formation et la communication. Des groupes thématiques et sectoriels travaillent sur des sujets prioritaires et produisent du contenu pour animer la plateforme. « Le GVI ne sera pas seulement une plateforme numérique, mais un véritable écosystème vivant et interactif », a expliqué Moncef Sellemi.

Le GVI se positionne comme un portail animé, offrant une veille technologique et informationnelle, une banque de ressources dynamique (financement, expertise, outils) et un service d’accompagnement personnalisé pour les porteurs de projets. Les utilisateurs pourront naviguer librement, faire des requêtes assistées ou demander un accompagnement sur mesure. « L’objectif est de créer un guichet qui soit le reflet de notre écosystème, un outil au service de tous les acteurs de l’innovation en Tunisie », a conclu Afef Bouguerra.

L’article Innovation en Tunisie : Le GVI, un catalyseur pour la transformation économique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Santé : la Tunisie et la Chine lancent des projets stratégiques conjoints

Une réunion de travail s’est tenue ce mercredi 26 février 2025 entre le ministre tunisien de la Santé, Dr Mustapha Ferjani, et son homologue chinois, Dr Lai Haichao, ministre de la Commission nationale de la santé de Chine. Les deux parties ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de la santé et à lancer plusieurs projets conjoints.

Parmi les projets annoncés figurent :

  • La création d’un centre technique tuniso-chinois spécialisé en cardiologie.
  • L’organisation du premier Forum tuniso-chinois de la santé en Afrique du Nord.
  • Le développement de la collaboration dans les domaines de la médecine traditionnelle et moderne, incluant la télémédecine, la médecine personnalisée, la thérapie génique et l’intelligence artificielle.
  • Le soutien aux politiques de santé publique, notamment en matière de vaccination, de lutte contre les épidémies et de gestion hospitalière.
  • Le renforcement de la formation continue pour le personnel médical et paramédical.

 
Lors de cette réunion, Dr Mustapha Ferjani a mis en avant l’importance de bénéficier de l’expertise chinoise, notamment dans les domaines de la médecine traditionnelle, des technologies médicales avancées et de la numérisation des services de santé. Il a également souligné la nécessité d’intensifier les échanges entre experts et responsables des deux pays pour améliorer la formation et la recherche scientifique.

Cette coopération s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique entre la Tunisie et la Chine, conformément à la vision du président Kaïs Saïed. Elle vise à améliorer la qualité des services de santé, en particulier dans les régions intérieures de la Tunisie, grâce au développement des infrastructures sanitaires et à la modernisation des systèmes de gestion.

Le ministre chinois, Dr Lai Haichao, a salué les relations bilatérales entre les deux pays et a réaffirmé l’engagement de la Chine à soutenir la Tunisie dans ses projets de santé. Il a notamment mentionné la finalisation en cours du centre d’oncologie à Gabès et de l’hôpital de Sfax.

 

L’article Santé : la Tunisie et la Chine lancent des projets stratégiques conjoints est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

KOICA – Tunisie : 5 millions de dollars pour une plateforme d’e-learning

Le projet « Renforcement de la gouvernance électronique en Tunisie », financé par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA) à hauteur de 5 millions de dollars, a atteint ses objectifs avec succès.

Lancé en partenariat avec la Présidence du Gouvernement tunisien et l’École Nationale d’Administration (ENA), ce projet a permis la mise en place d’une plateforme nationale d’e-learning opérationnelle depuis juin 2024, marquant une étape clé dans la modernisation du secteur public tunisien.

Les réalisations phares du projet

Parmi les résultats concrets, on retient :

  • Une plateforme d’apprentissage en ligne offrant des formations flexibles et de haute qualité aux agents publics et à la société civile.
  • Un studio de production audiovisuelle dédié à la création de contenus multimédias, opérationnel depuis novembre 2024.
  • Quatre modules pilotes développés, couvrant des domaines stratégiques tels que la sécurité au travail, l’e-gouvernance et la plateforme e-People.
  • Des programmes de renforcement des capacités pour les hauts fonctionnaires et le personnel technique, incluant des échanges d’expertise entre la Tunisie et la Corée.

Ces réalisations ont permis de réduire les écarts entre l’administration centrale et les régions, tout en garantissant un accès équitable à la formation pour tous les agents publics.

Un modèle de coopération internationale

Ce projet illustre la réussite de la coopération bilatérale entre la Tunisie et la Corée. Aligné sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’éducation de qualité (ODD 4) et la réduction des inégalités (ODD 10), il a renforcé l’efficacité institutionnelle et favorisé le partage des connaissances grâce aux outils numériques.

Lors de la cérémonie de clôture, tenue à l Tunis, les représentants des deux pays, dont  LEE Tae-won, Ambassadeur de la Corée en Tunisie, et  Sofiene Hemissi, Ministre des Technologies de la Communication, ont salué l’impact durable de cette initiative.

Perspectives d’avenir

Grâce à cette plateforme, l’administration publique tunisienne bénéficie désormais d’un accès élargi à la formation, d’une amélioration des compétences numériques et d’une réduction des inégalités régionales. La KOICA, engagée depuis 2008 dans le soutien aux réformes stratégiques en Tunisie, explore déjà de nouvelles opportunités de collaboration dans les domaines de l’e-gouvernance et de la modernisation institutionnelle.

Ce projet établit un modèle reproductible pour les futures initiatives de gouvernance numérique, non seulement en Tunisie mais aussi dans d’autres pays en voie de développement.

L’article KOICA – Tunisie : 5 millions de dollars pour une plateforme d’e-learning est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

CONECT : Nouveau Bureau exécutif du groupement professionnel national de l’agroalimentaire

À l’issue de son Assemblée Générale, le Groupement Professionnel National de l’Agroalimentaire (GPN-Agro) a annoncé la composition de son nouveau Bureau Exécutif. Ons Zarrad a été nommée Présidente, accompagnée de Mohamed Amine Sifaoui, Vice-Président chargé des huiles d’olive, Elwardi Mohamed, Vice-Président chargé des artichauts et tomates séchés, et Imed Ammous, Vice-Président chargé des semi-conserves. Mohamed Hmissi occupera le poste de Trésorier.

Le Bureau Exécutif comprend également quatre membres : Foued Gueddiche, Mehdi Bourguiba, Najla Rekik et Hayet Kalai. Cette nouvelle équipe dirigera les activités du groupement pour les prochaines années.

L’article CONECT : Nouveau Bureau exécutif du groupement professionnel national de l’agroalimentaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Chambre de commerce tuniso-coréenne organise un voyage d’affaires pour la KOIMA 2025

La Chambre de commerce tuniso-coréenne a dévoilé l’organisation d’un voyage d’affaires en Corée du Sud pour les entreprises tunisiennes, prévu en juillet 2025.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la Foire Internationale des Importateurs Coréens (KOIMA). Il s’agit d’un événement majeur de la région, offrant une occasion unique de renforcer les liens commerciaux et d’explorer de nouvelles opportunités. Les entreprises tunisiennes, issues de divers secteurs tels que l’agroalimentaire, la technologie, l’industrie, l’artisanat et les services, sont invitées à participer à cette mission. L’objectif est de favoriser les échanges commerciaux et d’intensifier la coopération entre la Tunisie et la Corée du Sud.

Le programme du voyage inclut plusieurs points forts :

  • Participation à la KOIMA : un événement incontournable pour les exportateurs internationaux, offrant une vitrine exceptionnelle pour les produits et services tunisiens.
  • Rencontres B2B avec des importateurs et distributeurs sud-coréens pour établir des partenariats commerciaux.
  • Ateliers et séances de networking sur les opportunités d’investissement et les conditions d’accès au marché coréen.
  • Découverte des tendances et innovations dans des secteurs clés, ainsi que des perspectives de coopération industrielle.

Les inscriptions sont désormais ouvertes, mais les places sont limitées. Les entreprises intéressées doivent soumettre leur inscription avant le 15 mars 2025 en remplissant le formulaire disponible sur ce lien.

L’article La Chambre de commerce tuniso-coréenne organise un voyage d’affaires pour la KOIMA 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ClassX et Dar Blockchain forment gratuitement 10 000 développeurs sur Hedera Hashgraph

ClassX et Dar Blockchain annoncent un partenariat ambitieux avec le lancement de HEDERA ACADEMY. A savoir une initiative gratuite visant à former et certifier 10 000 développeurs sur la technologie Hedera Hashgraph. Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un hackathon d’envergure mondiale prévu pour 2025, doté d’un prix d’un million de dollars.

Face à l’essor du Web3 et à la demande croissante en compétences blockchain, cette initiative vise à démocratiser l’accès à une expertise pointue. HEDERA ACADEMY propose un programme progressif permettant aux développeurs, débutants ou expérimentés, d’acquérir les bases essentielles de sa blockchain et de concevoir des applications décentralisées (dApps).

La formation comprend des modules interactifs couvrant l’architecture du réseau Hedera et le développement de contrats intelligents. Des ateliers pratiques et des hackathons offriront une immersion concrète. Tandis que des sessions de questions-réponses et des examens seront animés par des experts de la communauté et du Web3. L’objectif est de créer un véritable vivier de talents capables d’innover et de contribuer activement à l’écosystème blockchain.

En plus d’accompagner les développeurs dans leur montée en compétences, cette formation gratuite constitue un tremplin vers le grand hackathon Hedera de 2025, un événement qui réunira des talents du monde entier. Doté d’une récompense d’un million de dollars, ce concours mettra en lumière les projets les plus innovants et renforcera la position de Hedera Hashgraph comme un acteur majeur du Web3.

L’article ClassX et Dar Blockchain forment gratuitement 10 000 développeurs sur Hedera Hashgraph est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les paiements électroniques en Tunisie enregistrent une hausse de 13,4 % en 2024

Quelque 163 millions d’opérations ont été menées par cartes bancaires, en Tunisie, en 2024, mobilisant une enveloppe globale de l’ordre de 27,8 milliards de dinars. Soit en hausse de 9,2 % en termes du nombre de transactions et de 10,6 % en termes de valeur, par rapport à 2023. C’est ce qu’il ressort des informations révélées par le bulletin « Les paiements en chiffres en Tunisie »; tel que publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Ces opérations ont servi essentiellement pour le retrait d’argent (62 %), en premier lieu, et le paiement (38 %), en second lieu. Toutefois, la BCT a fait état d’une baisse du nombre de cartes bancaires de 22,2 % à 5490 mille cartes, par rapport à fin décembre 2023. Et ce, contre une augmentation de 3,1 % du nombre des Distributeurs automatiques de billets (DAB) et des guichets automatiques de banque (GAB) à 3305 DAB/GAB. Pour ce qui est des paiements mobiles, le nombre de transactions a atteint 5,1 millions transactions, à fin décembre 2024, pour un montant de 1394 millions de dinars.

S’agissant des paiements électroniques (E-paiement), la BCT a fait état d’une hausse de 13,4 % en nombre à 20,2 millions opérations et de 4,8 % en valeur, à 1241,2 MD. Il convient de noter que 1126 sites marchands sont actifs et 39,1 mille TPE.

En ce qui concerne les opérations effectuées par les moyens de paiement télécompensés, les données de la BCT font ressortir une augmentation de 3,7 % du nombre des opérations menées par lettres de change à 1,8 million opérations pour un montant de 33,9 milliards de dinars; contre une baisse de celles effectuées par chèques (-2,7 % à 24,5 millions opérations représentant un montant de 129,6 milliards de dinars).

A noter, le taux de rejet des lettres de change et des chèques s’élève respectivement à 11,6 % et 1,5 %; et ce, durant l’exercice 2024.

Du côté du nombre d’opérations menées via prélèvements, il a enregistré un accroissement de 23,4 % (à 6,7 millions opérations) pour un montant de 25,1 milliards de dinars. Tandis que celles effectuées par virements ont cru de 3,2 % (34,6 millions opérations mobilisant un montant de près de 55,9 milliards de dinars).

Avec TAP

L’article Les paiements électroniques en Tunisie enregistrent une hausse de 13,4 % en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Malak Boukthir élue Femme Entrepreneure de l’année 2025

Le lundi 24 février 2025 s’est tenue la 10ᵉ édition des Trophées des Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET). Organisé par le magazine Managers, en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union européenne, cet événement met à l’honneur neuf femmes entrepreneures dont l’innovation, la résilience et l’impact dans leur secteur respectif ont marqué l’année.

En plus d’un chèque offert par les entreprises sponsors, les lauréates du FET auront accès à un programme de mentorat encadré par le Club des Femmes Entrepreneures de Tunisie. Des expertes locales et de la diaspora partageront leur expertise, apportant conseils et orientations pour accompagner les lauréates dans le développement de leurs projets.

Hédi Mechri, directeur de publication de Promedia, a ouvert son discours en remerciant chaleureusement les invités d’honneur, dont les ministres et les partenaires présents, pour leur soutien à l’entrepreneuriat féminin. Leur présence, a-t-il souligné, témoigne de leur attachement à cette cause et renforce l’engagement de Promedia et de Sahar Mechri, qu’il a saluée pour son dévouement et son rôle central dans la création et la pérennisation des Trophées des Femmes Entrepreneures de Tunisie.

M. Mechri a exprimé sa fierté face à la détermination et à l’ambition des femmes entrepreneures tunisiennes, qui osent désormais franchir le pas, briser les plafonds de verre et se lancer dans des projets innovants à forte valeur ajoutée et à forte intensité technologique. Il a souligné que chaque édition des Trophées FET, désormais à sa dixième année, reste une idée neuve et une source d’inspiration pour de nouvelles aventures entrepreneuriales.

Il a également rendu hommage à toutes les candidates, rappelant que si certaines sont récompensées ce soir, toutes méritent d’être célébrées pour leur courage, leur créativité et leur persévérance. Ces qualités, a-t-il affirmé, leur ouvriront inévitablement les portes du succès.

En conclusion, Hédi Mechri a réaffirmé sa joie et sa fierté face à la vitalité de l’entrepreneuriat féminin en Tunisie, un phénomène qui, estime-t-il, continue de se renforcer et de porter les germes d’un avenir prometteur pour les générations futures.

Sahar Mechri, directrice exécutive du magazine Managers, a ouvert la cérémonie en mettant en avant l’impact transformateur de cet événement. Elle a souligné que de nombreuses finalistes, inspirées par les lauréates des éditions précédentes, ont fait des Trophées FET un cap symbolique dans leur parcours entrepreneurial.

De même, elle a insisté sur la dynamique de sororité qui anime cet événement, où les réussites des unes inspirent et guident les autres. Elle a également rendu hommage au jury, dont la rigueur et l’expertise ont élevé le prestige des Trophées, ainsi qu’au président de l’événement pour son engagement en faveur de l’excellence.

La durabilité, pilier éditorial du magazine Managers, est au cœur des Trophées FET depuis 2015, avec une intégration croissante des critères environnementaux et sociaux dans la sélection des lauréates. Mme Mechri a salué les entrepreneures tunisiennes pour leur volonté de changement, leur capacité à innover et leur engagement en faveur de l’inclusion et de la durabilité, qu’elles intègrent comme une boussole stratégique et non comme un simple outil marketing.

Le jury de la compétition, présidé par M. Habib Karaouli, PDG de Cap Bank, se distinguait par sa diversité, son expertise et son impartialité. Il réunissait des spécialistes issus de différents secteurs : Sahar Mechri, directrice exécutive du magazine Managers ; Francesca Malaguti, attachée chargée de programme à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie ; Nour Boumaiza, coordinatrice du programme Économie et migration à la fondation Friedrich Naumann pour la Liberté ; Hanene Feki, directrice Transformation ESG, Pilotage de la Performance, Corporate Finance et Gouvernance chez Biat ; Khaoula Khedimy Boussema, présidente de THRIVE I et CEO d’Enactus Tunisia ; Zeineb Messaoud, directrice de la communauté Afrilabs ; ainsi que Ghazi Saddem, startup advisor et consultant en management. Les lauréates ont été sélectionnées selon des critères rigoureux, privilégiant l’innovation, l’impact social, le respect de l’environnement et l’implication de la fondatrice.

Ecofeed : lauréate du Trophée Femme Entrepreneure de Tunisie 2025 – FET, une innovation durable au service de l’élevage ( Catégorie ESS) 

Ecofeed est une entreprise tunisienne innovante spécialisée dans la production d’alimentation animale durable à partir de déchets alimentaires. Fondée par Malak Boukthir, ingénieure en procédés, Ecofeed se distingue par sa démarche écoresponsable visant à réduire la dépendance des éleveurs aux importations de maïs et de soja.

L’idée d’Ecofeed est née d’une prise de conscience personnelle. Ayant grandi dans les oasis de Gabès, Malek a été témoin des difficultés de son oncle, contraint de vendre ses vaches pour subvenir aux besoins des autres bêtes. Constatant que 70 % de l’alimentation bovine en Tunisie est importée, elle a cherché une alternative locale et durable. Son projet repose sur la valorisation des déchets de légumes, de restes de pain et même de crabes, transformés en nourriture pour le bétail.

Lancée en 2023 avec un capital de 750 000 dinars, Ecofeed commercialise aujourd’hui 12 types d’aliments pour bovins, ovins, chevaux et chameaux. Dès ses débuts, l’entreprise a rencontré un franc succès auprès des agriculteurs et des éleveurs locaux. Son modèle repose sur des partenariats avec les producteurs, garantissant une stabilité d’approvisionnement et de revenu. Forte de cette réussite, Ecofeed se tourne vers l’exportation, en ciblant d’abord la Libye, puis les pays du Golfe.

L’entreprise innove également dans la valorisation des déchets de crabes, une ressource sous-exploitée en Tunisie. Ecofeed a signé un partenariat de 10 ans avec une entreprise locale pour transformer ces déchets en farine animale, offrant ainsi une alternative durable à la farine de poisson, tout en contribuant à la préservation des ressources marines.

Inscrite dans une démarche d’économie sociale et solidaire (ESS), Ecofeed applique une gouvernance participative et promeut l’égalité des sexes au sein de son équipe. Soucieuse de son empreinte carbone, l’entreprise investit dans le photovoltaïque et prépare une analyse du cycle de vie (ACV) de ses produits pour en maximiser la durabilité.

Ibtihel Ben Hadj M’barek : science et cosmétiques naturels

Ibtihel Ben Hadj M’barek, lauréate dans la catégorie excellence industrielle  allie science et entrepreneuriat. Docteure en sciences biologiques, elle a fondé Herbalya, une marque de cosmétiques naturels innovants, basés sur des principes actifs de plantes locales comme la figue de Barbarie.

Ancienne enseignante et chercheuse, Ibtihel a mené des travaux pionniers sur les maladies rénales rares avant de se tourner vers les cosmétiques. En 2019, elle lance Herbalya, valorisant des ressources naturelles tout en respectant des normes scientifiques rigoureuses. Ses produits, certifiés bio, sont développés en collaboration avec la faculté de pharmacie de Monastir, garantissant leur efficacité clinique.

Avec une gamme de 200 produits et une unité de production de 1200 m², Herbalya produit plus de 1000 unités par jour et vise l’exportation. Ibtihel innove sans cesse, travaillant actuellement sur une pâte nourricière pour abeilles afin de soutenir les agricultrices touchées par la cochenille.

Asma Daoudi : l’artisanat tunisien au service de la décoration

Asma Daoudi, lauréate des FET dans la catégorie patrimoine, a su concilier ses études en ingénierie informatique et sa passion pour la décoration et l’artisanat tunisien. Fondatrice de Lihaf, une marque de linge de maison et de décoration d’intérieur, elle redonne vie au patrimoine local en utilisant des matières nobles comme le lin et le haïk.

Son projet est né d’un besoin : offrir des produits personnalisés et durables, inspirés des traditions tunisiennes. Grâce à une démarche innovante, Asma permet à ses clients de composer leur linge de lit ou de décorer leurs meubles avec des tissus uniques, souvent réservés à l’habillement. Son travail a permis de valoriser des métiers artisanaux comme le houki, tout en créant des emplois dans les régions intérieures de la Tunisie.

Asma mise également sur l’innovation, que ce soit dans les matières, les couleurs ou la communication. Avec une progression annuelle de 48 % de son chiffre d’affaires, elle participe à des salons internationaux comme Dar Déco à Paris et prévoit d’ouvrir trois showrooms à l’étranger d’ici cinq ans.

Fatma Midani : promouvoir une consommation responsable avec Soul & Planet

Fatma Midani, lauréate des FET dans la catégorie Market Place, est la fondatrice de Soul & Planet, une entreprise engagée pour une consommation responsable et durable. Diplômée sans expérience préalable en entrepreneuriat, elle a bâti une entreprise valorisée à 5 millions de dinars, partant d’un investissement initial de seulement 1 000 dinars.

Soul & Planet est une marketplace qui propose des produits sains et respectueux de l’environnement, sélectionnés avec rigueur. Chaque produit est analysé pour exclure les substances nocives comme les perturbateurs endocriniens ou les plastiques. L’entreprise facilite l’accès à des produits clean, tout en accompagnant les producteurs locaux engagés.

Le modèle économique de Soul & Planet repose sur deux piliers : le B2C pour les particuliers et le B2B pour les entreprises, notamment avec des coffrets cadeaux écoresponsables. L’entreprise a également intégré le reboisement dans son activité, plantant plus de 36 000 arbres en partenariat avec la Direction des forêts, tout en améliorant les conditions des ouvriers.

Avec une croissance annuelle de 30 %, Soul & Planet vise à démocratiser un mode de vie sain et écologique, accessible à tous. Fatma Midani incarne une entrepreneure engagée, dont le rêve est de faire du bien-être et de la durabilité une norme, et non un luxe.

Hadhemi Rjiba : révolutionner l’accès au wifi avec Relead

Hadhemi Rjiba, cofondatrice et CEO de Relead, est la lauréate dans la catégorie Impact Tech aux Trophées de Femmes Entrepreneures de Tunisie. Son entreprise, spécialisée dans la publicité de proximité, transforme le wifi gratuit en une opportunité pour tous, tout en générant des revenus pour les entreprises.

Diplômée de l’école d’ingénieurs de Sousse, Hadhemi a lancé Relead avec son associé Rayan Cherni en partant d’un simple constat : le wifi pouvait être monétisé pour les entreprises tout en restant gratuit pour les utilisateurs. Grâce à une technologie innovante basée sur un portail captif, Relead propose une solution personnalisée et évolutive, financée par la publicité ciblée.

Depuis ses débuts, Relead a séduit des partenaires variés, des cafés aux centres commerciaux, et a collaboré avec des géants comme Glovo. L’entreprise a également développé une plateforme IoT permettant aux clients de suivre en temps réel l’activité de leurs lieux. Avec un chiffre d’affaires en croissance fulgurante (passant de 11 000 à 130 000 dinars entre 2022 et 2024), Relead vise désormais le million de dinars en Tunisie avant de s’étendre à l’international.

Imen Bakhti : pâtisserie diététique avec La Seine

Imen Bakhti, lauréate  dans la catégorie autonomisation, est la fondatrice de La Seine, une pâtisserie spécialisée dans les produits diététiques. Ingénieure en génie biologique, elle a identifié un besoin crucial : offrir des alternatives saines aux personnes diabétiques, intolérantes au gluten ou simplement soucieuses de leur santé.

Son projet est né pendant ses études, face à une culture culinaire tunisienne riche en sucre. Imen a développé des gammes de produits sans gluten, sans sucre et vegan, en utilisant des matières premières locales. Grâce à un financement de la BFPME et de la BT, elle a lancé son entreprise en 2015, consacrant une année entière à la recherche et développement.

Aujourd’hui, La Seine propose des friandises adaptées aux sportifs, aux enfants et aux diabétiques, tout en collaborant avec des médecins et des associations pour promouvoir une alimentation saine. Avec une croissance de 30 % entre 2022 et 2024, Imen prépare le lancement de la vente en ligne et vise une expansion régionale et internationale.

Teycyr Chtioui : Chkarty, des sacs écolos et uniques

Teycyr Chtioui, lauréate dans la catégorie inclusivité, est la fondatrice de Chkarty, une marque éco-responsable née en 2020. Son projet : transformer des tissus de friperie en sacs et accessoires uniques, offrant une alternative durable aux sacs en plastique.

Ancienne assistante caméra, Teycyr a lancé Chkarty pendant la pandémie, inspirée par les réflexions sur l’usage excessif du plastique. Avec l’aide de sa mère, couturière, elle a créé des sacs à pain, tote bags et autres accessoires à partir de tissus recyclés. Rapidement, Chkarty a séduit un public engagé, grâce à des produits à la fois esthétiques et écologiques. Aujourd’hui, Chkarty collabore avec des couturières locales, leur offrant une source de revenus et d’autonomie. Teycyr vise à élargir son impact en exportant ses produits et en obtenant des certifications écologiques.

Sonia Amiri : de l’informatique à l’huile d’olive premium

Lauréate dans la catégorie Agri Business , Sonia Amiri , a su concilier ses études en informatique et sa passion pour l’agriculture. Après avoir lancé une entreprise de services informatiques, elle a décidé de se consacrer pleinement à sa véritable vocation : la production d’huile d’olive bio.

En 2021, elle fonde Oléa Amiri, une marque d’huile d’olive 100 % naturelle, sans pesticides ni traitements chimiques. Grâce à un prêt d’honneur d’Initiative Kairouan, elle investit dans des équipements semi-automatiques et vise désormais une production entièrement automatisée. Sonia mise sur la qualité, obtenant des médailles d’or dans des concours internationaux, et partage son expertise en dégustation avec les agriculteurs locaux.


Son ambition est claire : conquérir les marchés internationaux, notamment l’Union européenne et les États-Unis, tout en valorisant les richesses de sa région, Oueslatia. Sonia Amiri incarne une entrepreneure résiliente et visionnaire, déterminée à allier excellence agricole et impact social.

Mejda Khaled : Agaruw, une mode durable et solidaire

Mejda Khaled, CEO et cofondatrice d’Agaruw, a été récompensée par le Prix durabilité des Trophées FET. Artiste devenue ingénieure en génie textile, elle allie créativité et technologie pour transformer les déchets en opportunités.

Fondée en 2020, Agaruw est une marque de textile éco-responsable qui recycle des déchets textiles, de bois et de métal en produits innovants. Mejda collabore avec près de 500 artisans tunisiens, valorisant leur savoir-faire tout en réduisant l’impact environnemental. « Nous voulons montrer qu’il est possible de créer de belles pièces tout en respectant la planète », explique-t-elle.

Agaruw repose sur quatre piliers : la vente de produits, les commissions sur les ventes artisanales, les ateliers de formation et le B2B. L’entreprise travaille avec plus de 70 partenaires, dont des ambassades et des entreprises, et vise à étendre son impact à l’international.

L’article Malak Boukthir élue Femme Entrepreneure de l’année 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie finalise sa stratégie nationale pour l’intelligence artificielle

La Tunisie est en phase finale d’élaboration de sa stratégie nationale pour l’intelligence artificielle (IA), impliquant plusieurs ministères et experts tunisiens du pays et de l’étranger. C’est ce que confirme Wala Turki, chargée de mission au ministère des Technologies de la communication; et ce, dans une déclaration à Mosaïque FM.

Cette stratégie s’inscrit dans un cadre plus large de numérisation du pays, intégrant plusieurs composantes, dont l’IA. Elle définit une vision globale du développement de ce domaine. Tout en tenant compte des infrastructures logistiques et technologiques disponibles en Tunisie.

L’objectif est d’identifier les points forts sur lesquels s’appuyer, d’anticiper les défis et de prévenir les risques potentiels. Un plan opérationnel détaillé découlera de cette stratégie, avec plusieurs projets concrets pour accélérer l’intégration de l’intelligence artificielle dans le pays.

L’article La Tunisie finalise sa stratégie nationale pour l’intelligence artificielle est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ATL : bénéfices en progression et dividende proposé à 0,350 DT

Arab Tunisian Lease (ATL) a publié ses états financiers individuels et consolidés pour l’exercice 2024, approuvés lors de la réunion de son conseil d’administration du 18 février 2025.

Selon les résultats individuels, ATL a enregistré un résultat net bénéficiaire de 21,5 millions de dinars, en hausse par rapport aux 19,5 millions de dinars réalisés en 2023. Les états financiers consolidés affichent quant à eux un résultat net bénéficiaire de 22,1 millions de dinars, contre 19,9 millions de dinars l’année précédente.

Le conseil d’administration a également proposé de distribuer un dividende de 0,350 dinars par action pour l’exercice 2024, contre 0,300 dinars en 2023. Cette proposition sera soumise à l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale ordinaire (AGO) prévue le 23 avril 2025 à 9h à l’IACE, sous réserve de l’accord préalable de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

L’article ATL : bénéfices en progression et dividende proposé à 0,350 DT est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kaïs Saïed appelle à la récupération des fonds tunisiens détournés à l’étranger

Le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré, le vendredi 21 février 2025, au palais de Carthage, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Lors de cette rencontre, ils ont discuté des résultats de la participation tunisienne aux travaux de la 38e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, qui s’est tenue les 15 et 16 février à Addis-Abeba, ainsi que des discussions bilatérales qui ont eu lieu en marge de cet événement.

Le chef de l’État a réaffirmé la fierté de la Tunisie à appartenir au continent africain, insistant sur la nécessité que les recommandations issues de ce sommet trouvent leur chemin vers la mise en œuvre. « Les sommets et conférences internationaux ne sont pas une fin en soi, mais doivent être accompagnés de décisions qui prennent effet dans les plus brefs délais », a-t-il déclaré, selon un communiqué de la présidence.

Kaïs Saïed a également souligné que le continent africain et ses peuples continuent de souffrir des ravages des guerres et du pillage de leurs ressources. Il a rappelé que le rêve des pères fondateurs, lors de la création de l’Organisation de l’unité africaine, était que l’Afrique appartienne aux Africains. « Le nom a changé, mais dans de nombreuses régions, l’espace désigné est resté le même », a-t-il déploré.

Renforcer la coopération économique avec les pays africains

Le président de la République a donné des instructions pour intensifier la collaboration avec plusieurs pays africains dans le domaine économique. Il a noté que de nombreux États entretiennent des relations privilégiées avec la Tunisie, en raison de plusieurs facteurs, notamment le rapprochement opéré avec certains d’entre eux depuis l’ouverture des universités tunisiennes aux étudiants africains, en particulier à partir des années 1960. Cela facilite une coopération accrue avec les pays d’origine de ces étudiants, ainsi qu’avec d’autres nations.

Par ailleurs, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de diversifier les partenariats, notamment avec les pays asiatiques et d’Amérique du Sud. « L’important est l’indépendance de la décision tunisienne et l’intérêt de la Tunisie, ainsi que la fierté de porter haut le drapeau tunisien partout dans le monde », a-t-il déclaré.

Soutien constant à la cause palestinienne

Le président de la République a rappelé que la Tunisie, face aux changements rapides que connaît le monde aujourd’hui, reste ferme dans ses positions, en particulier dans son soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer l’intégralité de ses droits légitimes, notamment la création d’un État indépendant en Palestine, avec Jérusalem pour capitale.

Multiplier les efforts diplomatiques pour récupérer les fonds tunisiens détournés

Le chef de l’État a également abordé la question de la récupération des fonds détournés à l’étranger, qui appartiennent au peuple tunisien. Il a recommandé de multiplier les contacts et les efforts diplomatiques pour soulever cette question dans diverses enceintes internationales et régionales, en particulier devant l’Assemblée générale des Nations unies. « Les procédures judiciaires engagées depuis 2011, ainsi que plusieurs autres expériences, ont montré leurs limites. Il est préférable de coordonner avec plusieurs autres pays pour récupérer ces fonds, plutôt que d’attendre indéfiniment des promesses et des déclarations d’intention qui ne se concrétisent pas », a-t-il souligné.

Accompagner les Tunisiens à l’étranger

Enfin, le président de la République a évoqué la nécessité d’intensifier les efforts à l’étranger pour mieux encadrer les Tunisiens résidant à l’étranger, accélérer la fourniture des services qui leur sont destinés et se préparer dès maintenant à « faciliter leur retour pour passer leurs vacances avec leurs familles et leurs proches dans notre pays bien-aimé ».

L’article Kaïs Saïed appelle à la récupération des fonds tunisiens détournés à l’étranger est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : Kaïs Saïed durcit le ton sur l’application des lois bancaires

Le président de la République, Kaïs Saïed, a annoncé, vendredi 21 février 2025, son intention de réviser la loi de 2016 régissant le fonctionnement de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette déclaration a été faite lors d’une rencontre hier avec Fethi Zouhair Nouri, gouverneur de la BCT, au palais de Carthage.

Les discussions ont principalement porté sur le rôle de la Banque centrale dans l’économie nationale et sur l’application des articles 411 et 412 du Code de commerce, récemment modifiés. Kaïs Saïed a souligné que la Banque centrale jouit d’une « autonomie, et non d’une indépendance totale », dans le cadre des lois tunisiennes. Il a insisté sur la nécessité pour la BCT de contribuer activement à l’économie nationale en tant qu’institution publique, en alignant ses actions sur les choix du peuple tunisien.

Application des nouvelles dispositions légales

Les articles 411 et 412 du Code de commerce, récemment modifiés, ont été au cœur des échanges. L’article 411 concerne les sanctions liées à l’émission de chèques sans provision, tandis que l’article 412 traite de la réduction des taux d’intérêt sur les prêts. Le président a rappelé que la Banque centrale a pour mission de superviser toutes les banques, publiques et privées, et de veiller à ce qu’elles respectent les lois de l’État. Il a également critiqué l’augmentation injustifiée des taux d’intérêt à un moment donné, précisant que la BCT avait adressé une circulaire à toutes les banques pour exiger l’application des nouvelles dispositions.

Aucune tolérance pour les défis à l’autorité de l’État

Kaïs Saïed a averti qu’aucune force ou lobby au sein des institutions de l’État ne pourrait empêcher l’application de la loi, notamment après les modifications apportées au Code de commerce. « Personne ne peut défier l’État sans en subir les conséquences », a-t-il conclu, réaffirmant ainsi sa détermination à faire respecter les décisions gouvernementales. Cette rencontre souligne l’importance accordée par le président à la réforme du secteur bancaire et à la contribution de la Banque centrale au développement économique de la Tunisie.

L’article Tunisie : Kaïs Saïed durcit le ton sur l’application des lois bancaires est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌