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BAD: le taux moyen de l’inflation en Afrique devrait baisser à 12,6 % en 2025-2026

Un récent rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD) anticipe une accélération de la croissance du PIB réel africain, atteignant 4,1 % en 2025 et 4,4 % en 2026. Cette progression repose sur des réformes économiques, une baisse de l’inflation et une amélioration de la gestion budgétaire et de la dette.

Cependant, la BAD souligne que cette croissance reste insuffisante pour réduire significativement la pauvreté, le seuil requis étant de 7 %. Le continent continue de faire face à des défis majeurs, notamment des tensions géopolitiques, des faiblesses structurelles, des catastrophes climatiques et des conflits prolongés.

Malgré une inflation encore présente, son taux moyen devrait baisser de 18,6 % en 2024 à 12,6 % en 2025-2026 grâce à des politiques monétaires plus strictes. Les déficits budgétaires, après un creusement à 4,6 % du PIB en 2024, devraient se réduire à 4,1 % d’ici 2025-2026.

Enfin, l’Afrique, deuxième région à la croissance la plus rapide après l’Asie, comptera 12 des 20 économies mondiales les plus dynamiques en 2025, avec 24 pays affichant des taux de croissance supérieurs à 5 %.

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Dépendance de 50% des pays africains aux matières premières…

Le Rapport sur le développement économique en Afrique 2024, élaboré par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), met en lumière les défis et les opportunités économiques du continent. D’après le rapport, en 2023, environ 50% des pays africains dépendaient du pétrole, du gaz ou des minéraux pour plus de 60% de leurs recettes d’exportation. Cette dépendance aux matières premières expose les économies africaines à des chocs externes, notamment les perturbations des routes commerciales mondiales, qui ont entraîné une hausse des coûts de transport de 115% par rapport aux niveaux pré-pandémiques.

Selon la même source, l’intégration régionale reste faible, avec seulement 16 des 54 pays africains s’approvisionnant à plus de 0,5% en intrants intermédiaires auprès d’autres pays du continent. Cette faible intégration limite la résilience des chaînes de valeur régionales. Par ailleurs, les coût du transport intra-africain sont parmi les plus élevés au monde, atteignant jusqu’à 50% de plus pour les pays enclavés par rapport aux pays côtiers, ce qui freine le développement des échanges panafricains.

Le rapport met en avant l’importance de l’énergie renouvelable pour réduire la vulnérabilité aux chocs énergétiques mondiaux. Bien que les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique aient atteint 15 milliards de dollars en 2023, cela ne représente que 2,3% des investissements mondiaux dans ce secteur. Le rapport appelle à des investissements stratégiques dans les infrastructures et les technologies pour renforcer la résilience économique et commerciale du continent.

 
 
 
 

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UA : La Tunisie engagée à soutenir les efforts africains communs (MAE)

M. Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a poursuivi ses activités dans le cadre des réunions du Conseil exécutif de l’Union Africaine, où il a contribué aux discussions sur plusieurs sujets liés à l’activation des institutions à vocation économique et de développement, notamment la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine.

Il a insisté sur les points suivants :

  • L’engagement de la Tunisie à s’impliquer pleinement dans la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine et à œuvrer pour renforcer les structures de cette institution moderne, qu’elle considère comme un pilier fondamental pour la construction d’une nouvelle Afrique sur des bases solides, axées sur l’intégration économique, l’investissement, le commerce intra-africain et le développement durable.
  • L’importance de poursuivre les consultations entre les États membres pour garantir la mise en œuvre réussie de l’accord créant cette Zone, notamment par la mise en place de mécanismes de soutien tels que le Fonds d’adaptation, l’extension du commerce numérique et le renforcement des mécanismes de règlement des différends pour garantir un environnement d’investissement stable.
  • La nécessité de créer un mécanisme financier indépendant au niveau continental pour faire face aux défis économiques mondiaux et réduire la dépendance à l’égard des institutions financières internationales, afin de protéger le continent des répercussions des crises économiques mondiales.
  • L’engagement de la Tunisie à contribuer activement à la construction d’un système financier durable et indépendant pour le continent, afin d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2063.
  • L’affirmation de l’engagement ferme de la Tunisie à soutenir les efforts africains communs pour atteindre un développement durable et la prospérité du continent, ainsi que la volonté de la Tunisie de partager ses expériences et de contribuer à la réussite des grands projets continentaux.

Par ailleurs, la rencontre entre le Ministre et son homologue libyen, M. Taher Al-Baour, a été l’occasion de poursuivre les discussions récentes menées lors de leur réunion en Tunisie, notamment sur le programme de coopération bilatérale économique, financière et technique, ainsi que sur les efforts visant à réaliser la réconciliation nationale. Ils ont également abordé le renforcement de la présence des deux pays dans l’espace africain et leur contribution à la recherche de solutions adaptées pour améliorer la situation sécuritaire et de développement de la région dans des domaines vitaux.

Lors de sa rencontre avec son homologue angolais, M. Téte António, Ministre des Affaires étrangères et des Relations internationales, les deux Ministres ont salué les relations historiques entre la Tunisie et l’Angola, marquées par la solidarité, et convenu qu’il est désormais nécessaire d’élever ces relations à un niveau de partenariat dans des domaines prometteurs tels que les technologies de l’information, l’industrie alimentaire et l’innovation. Ils ont convenu d’organiser la prochaine commission mixte tuniso-angolaise cette année à Luanda.

Le Ministre a également rencontré son homologue tanzanien, M. Mahmoud Thabit Kombo. Les deux Ministres ont souligné l’ancienneté des relations entre leurs deux pays, remontant à six décennies, depuis l’établissement des relations diplomatiques. Désireux de développer davantage leur coopération, ils ont convenu d’organiser la prochaine réunion de la commission mixte tuniso-tanzanienne, ainsi que de tenir un forum pour les hommes d’affaires des deux pays.

Ils ont également décidé d’élargir le cadre juridique régissant cette coopération pour couvrir tous les domaines liés à l’économie, au commerce, à la recherche scientifique, à la culture, à l’énergie, au tourisme, au sport, à la santé et aux affaires étudiantes.

Communiqué

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