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Aslan Berjeb : les PME ont permis la création de 27 000 postes nets dans le secteur privé

L’enquête MIQYES « Baromètre de la santé de la PME » propose une vue d’ensemble détaillée des situations et des perspectives des PME en Tunisie, mettant en lumière leurs forces et leurs vulnérabilités, ainsi que les entraves à leur croissance. Au fil des années, MIQYES s’est imposé comme l’outil incontournable pour saisir l’évolution de la santé des PME en Tunisie.

MIQYES facilite une meilleure identification des défis et offre la possibilité de suggérer des solutions adaptées. Entre octobre et décembre 2024, une enquête a été menée auprès de 500 PME de divers secteurs (industrie, services, commerce, etc.), couvrant l’ensemble des 24 gouvernorats de la Tunisie.

Création de 27 000 postes nets

A ce titre, Aslan Berjeb, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), a affirmé, au micro de radio Express FM, lundi 24 février 2025 que près de 90 % du tissu économique se compose de petites et moyennes entreprises. Il a précisé, à cet égard, que le baromètre MIQYES s’est transformé en un outil de proposition pour les secteurs public et privé et est conçu en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement. En fait, Aslan Berjeb a signalé que les petites et moyennes entreprises ont contribué à la création de 27 000 postes nets dans le secteur privé.

Dans la même veine, le président de la CONECT a souligné l’importance des PME en tant que moteur de l’emploi, mettant en relief que ces sociétés, d’après l’Institut national de la statistique (INS), créent entre 6 et 199 postes de travail. Il a également précisé que 73,4% des entreprises de petite et moyenne tailles sont familiales. Renforçant ainsi l’idée que la stratégie d’investissement en Tunisie est orientée vers le modèle familial. Aslan Berjeb a précisé que MIQYES englobe 502 entreprises, conformément à une représentation scientifique des statistiques, en adéquation avec les petites et moyennes entreprises.

De la difficulté d’accéder au financement

Le président de la CONECT a ajouté que seulement 12,2 % des entreprises avaient une représentante légale, un chiffre relativement bas. Il a également mis en évidence que 71,2% des entreprises dirigées par des femmes génèrent des profits.

De plus, Aslan Berjeb a relevé les enjeux liés à l’accès au financement pour ces entreprises. Et ce, en affirmant que bien que le financement existe, les problèmes sont plutôt liés à la possibilité d’y accéder. Donc, 48,6 % des PME n’ont jamais sollicité de financement. Le président de la CONECT a également souligné la nécessité de modifier la situation actuelle et d’envisager l’instauration de nouvelles lois pour assurer le financement de ces entreprises. Et c’est ainsi que se définissent les rôles des différentes parties.

De plus, Aslan Berjeb a mis en évidence que la majorité des entreprises conservent une certaine dose d’optimisme. Tout en signalant que le dirigeant de la petite et moyenne entreprise rencontre d’importants défis. Il estime que les politiques publiques doivent se diriger vers ce genre d’entreprises ainsi que les jeunes entrepreneurs. Dans la même sillage, il a insisté sur le fait que l’économie tunisienne doit reposer principalement sur l’industrie et les services locaux. De même que l’accent devrait être mis sur l’exportation, au point de considérer cela comme un état d’esprit. Ainsi, conclut-il, l’ouverture à l’international est une voie vers la réussite pour les entreprises.

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Seules 18% des entreprises agroalimentaires exportatrices ont des démarches structurées de RSE

Seules 18 % des entreprises du secteur agroalimentaire ont des démarches structurées de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et 80 % ne connaissent pas la loi RSE de 2018, a fait ressortir le baromètre de la maturité de la durabilité au sein des entreprises exportatrices du secteur, présenté, mardi 25 février à Tunis, lors d’un séminaire de restitution des résultats sous le slogan « mesurer pour agir, agir pour durer ».

Cet outil de mesure de la maturité et de la durabilité au sein des entreprises a été lancé en mars 2024, à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT) en partenariat avec le programme suisse de promotion de l’importation (SIPPO).

« Sur environ 300 entreprises exportatrices dans le secteur agroalimentaire adhérentes à la CCIT, 62 ont répondu au questionnaire du baromètre », a indiqué le directeur du programme SIPPO, Wajdi Ben Othman.

Selon les résultats présentés, 75 % des clients des entreprises de l’échantillon sont des entreprises européennes, 74 % sont des clients du marché local, 50 % sont des clients du marché africain et 45% sont des clients du marché maghrébin.

Le baromètre révèle que 38 % des entreprises de l’échantillon ne connaissent pas la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) voire ils sont encore au stade de la découverte et plus que la moitié de (56 %) n’ont pas encore pris conscience de l’importance de la mise en place d’une démarche RSE structurée.

Il en ressort également qu’aucune entreprise ne possède un label certifiant de l’ensemble de ses engagements en matière de RSE.

En outre, les entreprises ayant répondu au questionnaire du baromètre ont identifié quatre freins à l’engagement de démarches RSE, à savoir, la connaissance insuffisante de la RSE, l’absence de cadre légal, le manque d’appui public et le manque de moyens financiers.

Les résultats du baromètre ont aussi montré que 89 % des entreprises ont entendu parler de la durabilité, 68% d’entre elles la considèrent comme une opportunité et 26 % ont entamé la mise en place d’une démarche structurée.

S’exprimant à l’ouverture du séminaire, Moncef Ben Jemâa, président de la CCIT, a souligné que la durabilité est d’ores et déjà, un véritable engagement nécessaire pour garantir un avenir prospère et responsable.

« C’est aussi une exigence pour renforcer sa compétitivité à l’échelle internationale en réduisant les risques et en créant de nouvelles opportunités sur le marché de l’export », a-t-il ajouté.

Pour sa part, Fabrizio Poretti, directeur de la coopération suisse en Tunisie a souligné que les bouleversements majeurs qui marquent la conjoncture mondiale comme les changements climatiques, les exigences du consommateur et des marchés internationaux redéfinissent les règles du commerce mondial.

« La Tunisie avec son riche potentiel humain et agroalimentaire se trouve dans un tournant décisif. Elle doit concilier compétitivité économique et respect des nouvelles normes de durabilité », a-t-il indiqué signalant que les partenaires commerciaux en Suisse, en Europe et dans le monde sont de plus en plus exigeants en matière de durabilité et respect de l’environnement.

« Ainsi la durabilité n’est plus une contrainte mais un véritable levier de croissance. Ce n’est plus une option mais une nécessité », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le responsable suisse a réitéré l’engagement de son pays à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur démarche de durabilité.

Avec TAP

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Baromètre de la durabilité dans l’agroalimentaire : 80% des entreprises ignorent la loi RSE de 2018

Seules 18% des entreprises du secteur agroalimentaire ont des démarches structurées de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et 80% ne connaissent pas la loi RSE de 2018, a fait ressortir le baromètre de la maturité de la durabilité au sein des entreprises exportatrices du secteur, présenté, mardi à Tunis, lors d’un séminaire de restitution des résultats sous le slogan “mesurer pour agir, agir pour durer”.

Cet outil de mesure de la maturité et de la durabilité au sein des entreprises a été lancé en mars 2024, à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT) en partenariat avec le programme suisse de promotion de l’importation (SIPPO).

“Sur environ 300 entreprises exportatrices dans le secteur agroalimentaire adhérentes à la CCIT, 62 ont répondu au questionnaire du baromètre”, a indiqué le directeur du programme SIPPO, Wajdi Ben Othman.

Selon les résultats présentés, 75% des clients des entreprises de l’échantillon sont des entreprises européennes, 74% sont des clients du marché local, 50% sont des clients du marché africain et 45% sont des clients du marché maghrébin.

Le baromètre révèle que 38 % des entreprises de l’échantillon ne connaissent pas la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) voire ils sont encore au stade de la découverte et plus que la moitié de (56%) n’ont pas encore pris conscience de l’importance de la mise en place d’une démarche RSE structurée.

Il en ressort également qu’aucune entreprise ne possède un label certifiant de l’ensemble de ses engagements en matière de RSE.

En outre, les entreprises ayant répondu au questionnaire du baromètre ont identifié quatre freins à l’engagement de démarches RSE, à savoir, la connaissance insuffisante de la RSE, l’absence de cadre légal, le manque d’appui public et le manque de moyens financiers.

Les résultats du baromètre ont aussi montré que 89% des entreprises ont entendu parler de la durabilité, 68% d’entre elles la considèrent comme une opportunité et 26% ont entamé la mise en place d’une démarche structurée.

S’exprimant à l’ouverture du séminaire, Moncef Ben Jemâa, président de la CCIT a souligné que la durabilité est d’ores et déjà, un véritable engagement nécessaire pour garantir un avenir prospère et responsable.

“C’est aussi une exigence pour renforcer sa compétitivité à l’échelle internationale en réduisant les risques et en créant de nouvelles opportunités sur le marché de l’export”, a-t-il ajouté.

Pour sa part, Fabrizio Poretti, directeur de la coopération suisse en Tunisie a souligné que les bouleversements majeurs qui marquent la conjoncture mondiale comme les changements climatiques, les exigences du consommateur et des marchés internationaux redéfinissent les règles du commerce mondial.

“La Tunisie avec son riche potentiel humain et agroalimentaire se trouve dans un tournant décisif. Elle doit concilier compétitivité économique et respect des nouvelles normes de durabilité”, a-t-il indiqué signalant que les partenaires commerciaux en Suisse, en Europe et dans le monde sont de plus en plus exigeants en matière de durabilité et respect de l’environnement.

“Ainsi la durabilité n’est plus une contrainte mais un véritable levier de croissance. Ce n’est plus une option mais une nécessité”, a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le responsable suisse a réitéré l’engagement de son pays à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur démarche de durabilité.

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Baromètre MIQYES : les PME tunisiennes, résilientes et optimistes

Le Baromètre de la santé des PME “MIQYES“, dans sa 7ème édition, a été présenté dans la matinée de mardi 18 février 2025 dans un hôtel de Tunis. Et ce, lors d’un forum organisé par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT).

Pour commencer, le baromètre MIQYES nous apprend que 64,1 % des PME en Tunisie, en dépit de la conjoncture, ont réalisé un bénéfice en 2023; elles étaient 71 % en 2017. C’est donc une preuve de résilience dans un contexte international et national difficile. C’est ce qu’indique l’économiste Abdelkader Boudriga, qui a présenté et commenté ce baromètre, devant un parterre d’hommes d’affaires et de journalistes.

Effectué sur un échantillon de 502 PME de différents secteurs d’activité, le baromètre fait en revanche ressortir que plus de 31 % d’entre elles ont vu leur chiffre d’affaires régresser – elles 43,9 % en 2022 -; et ce, malgré une décélération de la croissance en 2023.

Pour maintenir leurs activités, les PME ont davantage investi (36,7 %). En effet, durant l’année 2023, moins d’une PME sur cinq a investi dans de nouvelles activités.

Dans le futur, seule une PME sur deux, envisage de s’engager dans de nouvelles activités, souligne le rapport.

Les femmes aux premières loges

Selon le baromètre de la santé des PME “MIQYES“, 71,2 % des PME dirigées par des femmes (12,2 % des PME sondées) ont réalisé un bénéfice en 2023.

Autres données livrées par l’enquête : les PME tunisiennes sont majoritairement locales (69 %) et 12 % seulement sont exportatrices. Dans ce cadre, le marché de l’UE constitue la destination principale des PME exportatrices (57 %, contre près de 70 % pour les exportations tunisiennes vers ce marché), suivie de l’Afrique du Nord (20 %).

On nous apprend également que les PME exportatrices se situent essentiellement dans les régions côtières.

Par ailleurs, l’enquête montre que la dynamique de la croissance des activités des PME est globalement tirée par le secteur privé face à une faible dynamique des marchés publics, en lien avec les difficultés macroéconomiques financières du pays et la politique de maîtrise des coûts et des frais de fonctionnement de l’acheteur public. Du coup, 23,9 % des PME disent avoir obtenu des nouveaux marchés avec le gouvernement (marchés publics). Mais plus de 59 % ont affirmé avoir décroché de nouveaux marchés privés.

Quid de l’accès au financement?

Le financement constitue un parcours du combattant pour la plupart des PME tunisiennes lesquelles considèrent que « l’accès aux financements est assez difficile, à l’exception du leasing qui demeure la source de financement la plus accessible pour 55,4 % des PME ». Et dans ce cadre, l’enquête montre que les PME qui opèrent à partir des régions intérieures sont les plus contraintes financièrement, notamment celles de la région du nord/centre-ouest.

Et selon M. Boudriga, « 48,6 % des PME tunisiennes se sont auto-exclues financièrement (aucune demande de financement), en raison d’un historique de refus des financements bancaires, mais, aussi, des limitations en lien avec les exigences des financements bancaires comparativement au leasing, en particulier ».

Emploi dans les PME

En dépit de ces difficultés, 54,4 % des PME affirment avoir embauché. Les estimations font état de 27 000 emplois nets créés en 2023. Même si ce nombre est inférieur à celui de 2022 et ceux de la période d’avant-Covid-19.

RSE et Green

D’après le Baromètre MIQYES, 36,1 % des entreprises interrogées assurent avoir au moins une initiative environnementale/RSE. « Toutefois, cet engagement est freiné par le manque de ressources financières et le manque de soutien gouvernemental ».

Globalement, nonobstant un contexte national et international on ne peut plus délicat, pas moins de « 60 % des PME se disent optimistes à l’égard de la situation économique de la Tunisie ».

Il est à noter que l’entrepreneuriat en Tunisie demeure fondamentalement une affaire de famille avec 73,4 % de PME familiales, comme le soulignera l’économiste.

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