Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Le coup d’envoi du grand projet du site «Ben Ghayadha» à Mahdia est donné

L’Instance générale des partenariats public-privé a lancé un appel d’offres pour la sélection d’un groupement de bureaux d’études et/ou de cabinets multidisciplinaires et/ou de banques d’affaires pour assister l’État tunisien dans le choix d’un partenaire stratégique pour la réalisation du projet d’aménagement et de développement du site «Ben Ghayadha» à Mahdia. La date limite de réception des offres est fixée au 11 avril 2025 à 17h00.

La mission consiste, dans un premier temps, à développer le concept d’aménagement du projet, définir la structuration juridique et élaborer un business plan et les éléments de marketing permettant d’attirer des investisseurs. Le groupement accompagnera également l’État dans le processus d’appel d’offres et dans la mise en œuvre du projet.

Le chantier consiste à améliorer l’assainissement et stimuler le développement économique et social de la ville de Mahdia en mettant en place un nouveau quartier touristique respectueux de l’environnement sur sa côte sud-ouest. Il comporte le nettoyage d’une lagune d’eau saumâtre stagnante, la préparation du terrain au développement urbain (infrastructures de service et services publics) et la mise en place d’une nouvelle zone touristique intégrée autour d’un lagon de 26 hectares. Une entité dédiée, qui est la société d’études et de développement Sebkha Ben Ghayadha à Mahdia, a été créée en 2018. Il s’agit d’une société anonyme, d’un capital de l’ordre de 1,6 Mtnd, sous la tutelle du ministère de l’Équipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire.

Ceux qui connaissent la zone savent très bien que nous parlons de l’une des meilleures plages de la Tunisie. Elle est restée sous-exploitée durant longtemps et le temps est venu pour donner un coup de pouce à l’activité touristique, le nerf de l’économie locale.

 

L’article Le coup d’envoi du grand projet du site «Ben Ghayadha» à Mahdia est donné est apparu en premier sur Managers.

La stratégie chinoise pour pénétrer le marché des équipements médicaux en Tunisie a bien payé

Le ministre de la Santé est en déplacement en Chine. Il a visité plusieurs hôpitaux et des fabricants de matériel médical de pointe, et ce, à l’occasion de la signature d’accords pour l’acquisition de matériel dans le cadre du grand projet de la cité médicale des Aghlabides.

Outre l’importance de ce projet d’envergure nationale, capable d’apporter un vrai changement en matière d’accès aux soins pour les résidents des régions intérieures, la stratégie avec laquelle les Chinois ont pénétré le marché tunisien des équipements médicaux est un cas d’école.

Historiquement, ce marché est dominé par les Européens. Avec des relations étroites avec la rive nord de la Méditerranée, il est normal que les médecins tunisiens préfèrent utiliser du matériel auquel ils sont habitués. Les Chinois ne trouvaient pas de portes d’entrée, même auprès des polycliniques privées. Ils ont donc opté pour un autre système. Ils ont offert un hôpital clé en main, celui de Sfax. Les médecins ont donc pu utiliser un matériel d’origine non européenne. Cela va encourager les établissements privés de santé à en acheter et gagner en coûts car les médecins qui vont le manipuler sont habitués à le faire.

De plus, le geste chinois envers la Tunisie est couplé à une diplomatie intelligente basée sur le respect des décisions et choix souverains. Aujourd’hui, la Tunisie va équiper son plus grand projet de santé publique avec du matériel chinois. Il y aura l’installation de sociétés pour le service après-vente, et des antennes commerciales. Les fournisseurs européens, longtemps épargnés, vont avoir une rude concurrence, et pas n’importe laquelle.

 

 

L’article La stratégie chinoise pour pénétrer le marché des équipements médicaux en Tunisie a bien payé est apparu en premier sur Managers.

L’épargne postale atteint un record de 10 299 Mtnd fin 2024

L’année dernière était très positive pour l’épargne d’une manière générale. Avec une rémunération nette de 5,6% au minimum, les ménages tunisiens ont augmenté leur propension à l’épargne, limitant ainsi la facture de l’inflation. Les chiffres montrent qu’en 2024, l’épargne bancaire a atteint 34 304 Mtnd, une collecte nette de 3 375 Mtnd sur une seule année, ce qui est tout simplement énorme.

Mais il n’y a pas que les établissements de crédit. Sur ce segment, les banques ont un concurrent redoutable qui s’appelle La Poste. L’institution financière publique détient un capital confiance unique dans l’ensemble de l’industrie. Les dépôts d’épargne qu’elle abrite ont dépassé, pour la première fois de son histoire, le cap des 10 milliards de dinars. Ils ont terminé à l’année à 10 299 Mtnd, une hausse nette de 1 006 Mtnd sur une année. Une belle performance.

La stratégie des dernières années de La Poste est payante. Elle attire de plus en plus de jeunes, habitués à utiliser l’application D17 qui a été téléchargée 9,9 millions de fois sur le Play Store, sans compter l’iOS. Il est facile d’ouvrir un compte postal et l’empreinte géographique, avec une forte présence dans les régions internes du pays, là où les banques ne vont pas, lui permet de fidéliser sa clientèle.

L’année dernière, La Poste a affiché des bénéfices records et elle pourra continuer sur cette lancée. Nous réitérons notre avis qu’il ne faut pas la transformer en une banque. Il faut garder les actifs sains et sans les problèmes d’actifs compromis et de pertes. L’été dernier, elle a fait son entrée dans le capital de la BTE et comme stratégie de diversification, c’est une bonne idée. Elle peut, par contre, se développer dans l’assurance vie qui est un segment d’avenir. Elle a déjà ses produits et il suffit de mettre l’accent sur l’aspect commercial.

L’article L’épargne postale atteint un record de 10 299 Mtnd fin 2024 est apparu en premier sur Managers.

Le recours au chèque a reculé en 2024, en faveur des prélèvements, virements et lettres de change

En 2024, les services de la télécompensation ont traité 24,500 millions chèques pour une valeur totale de 129 675,300 MTND. La taille moyenne d’un chèque s’élève donc à environ 5 293 TND. Ce montant est sur une courbe ascendante ces derniers mois, provenant d’une montée rapide de la valeur globale des chèques (+5,5% en glissement annuel), contre une baisse concomitante de leur nombre de total (-2,7%). Il y a un recours moins intensif à ce moyen de paiement, reflétant une fin d’année difficile pour ce moyen de paiement qui ne retrouverait plus son statut après le 2 février 2025. Une moindre utilisation a induit un repli dans le nombre de chèques rejetés, limité à 367 500 en 2024 (une proportion de 1,5%) pour une valeur globale de 3 241,882 MTND. 

Quant aux effets, 1,800 millions de documents ont été traités au cours de 2024, en hausse de 3,7% par rapport à 2023. En valeur, les montants ont totalisé 33 957,500 MTND, +5,5% en rythme annuel. La taille moyenne d’une lettre de change est de 18 865 TND, un montant qui correspond à 3,6x celui du chèque.

Ce moyen de paiement est essentiellement utilisé dans les opérations commerciales et il gagnera de l’importance dans les mois à venir.

Durant 2024, 34,600 millions de virements (+3,2% par rapport à 2023) ont été assurés pour une valeur globale de 55 936,500 MTND, en hausse de 10,0% en glissement annuel. Le virement moyen s’élève à 1 617 TND.

Sur la même période, 6,700 millions prélèvements ont été effectués (+23,4% par rapport à 2023) pour la somme de 25 154,400 MTND. Un prélèvement moyen est de 3 754 TND. Nous pensons que durant 2025, la moyenne sera tirée vers le bas avec le recours au prélèvement sur salaire pour compenser le chèque pour les achats de l’électroménager et des appareils informatiques et téléphoniques. En tout, nous parlons ici de 67,600 millions d’opérations bancaires, qui sont une vache à lait pour un secteur dans le viseur des autorités fiscales.

 

L’article Le recours au chèque a reculé en 2024, en faveur des prélèvements, virements et lettres de change est apparu en premier sur Managers.

Meta AI débarque chez-nous, et prend en charge la langue arabe

Meta a officiellement étendu Meta AI au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord, ouvrant ainsi le chatbot basé sur l’IA à des centaines de millions de personnes. Il sera disponible en Algérie, en Égypte, en Irak, en Jordanie, en Libye, au Maroc, en Arabie saoudite, en Tunisie, dans les Émirats arabes unis et au Yémen. Parallèlement, Meta étend la prise en charge de la langue arabe.

Conçue pour être intuitive et conviviale, Meta AI ne nécessite aucun téléchargement ni inscription. Il prend la forme d’une icône bleue en forme de cercle. Vous l’avez certainement remarqué en utilisant les différentes applications Meta.

Les utilisateurs peuvent appeler un assistant virtuel en marquant @meta dans un chat sur des applications comme Instagram, WhatsApp et Messenger pour recommander des lieux à visiter à proximité à titre d’exemple. Meta indique qu’elle prévoit d’adopter une approche multimodale en termes de fonctionnalités d’IA disponibles dans la région MENA, et inclura des outils tels que « Imagine Me », qui crée des selfies stylistiques d’utilisateurs, et le doublage audio pour Instagram Reels.

Pour les entreprises, avoir accès à des outils commerciaux automatisés alimentés par l’IA aidera les marketeurs à maximiser la valeur de chaque impression publicitaire et à obtenir des résultats supérieurs. Il y a des possibilités réelles pour un contenu de plus en plus personnalisés, ce qui promet une amélioration de l’expérience client et une efficacité de l’action commerciale.

Avec cette annonce, Meta AI est disponible dans 42 pays à travers 13 langues, avec quelque 700 millions d’utilisateurs déjà à travers ses différentes applications, y compris WhatsApp, Instagram, Messenger, et Facebook lui-même.

 

L’article Meta AI débarque chez-nous, et prend en charge la langue arabe est apparu en premier sur Managers.

Où en est le taux de chômage?

D’habitude, la publication des indicateurs d’emploi se font la même journée que ceux de la croissance économique, soit 45 jours après la fin de la période concernée par les statistiques. Ce n’est pas le cas cette fois et nous attendons toujours ces indicateurs. L’INS est une institution exemplaire en matière de respect du calendrier de publication et certes, il y a des raisons derrière de retard. Nous ne savons pas s’il y a des changements de méthodologie ou des perturbations dans la collecte des données. L’institut expliquera ces délais lorsqu’il communiquera les statistiques.

De notre côté, les indicateurs de la croissance laissent présumer que la situation n’a pas empiré par rapport au troisième trimestre qui affichait un taux de chômage de 16%. Les secteurs clés pour l’emploi se sont bien comportés, comme le tourisme, l’agriculture ou les industries manufacturières. Les activités en berne emploient peu en nature (comme le pétrole) ou que les fonctionnaires sont préservés même si la production est bloquée (comme les phosphates).

Pour 2025, les recrutements qui sont décidés dans l’enseignement primaire et secondaire d’une part (9 000) et des doctorants d’autre part vont contribuer à faire baisser le taux. Il y a également plus de recrutements dans les différentes administrations et entreprises publiques, ce qui présume l’absorption d’un nombre assez important des jeunes diplômés. Nous nous attendons à une réduction du chômage cette année, pour se rapprocher des 15%. Reste qu’une vraie tendance baissière durable ne peut être enclenchée que par le secteur privé, toujours en manque de ressources pour investir ou qui a pris le virage de l’IA, où une machine est capable de remplacer des dizaines de cerveaux.

 

L’article Où en est le taux de chômage? est apparu en premier sur Managers.

Paiements en Tunisie: en moyenne, le cash a gagné du terrain

La Banque Central de Tunisie a publié hier les chiffres des paiements en Tunisie pour l’ensemble de l’année 2024. Il y a de bons enseignements à tirer.                                        

Le nombre de cartes bancaires a continué son déclin, à 5,490 millions fin décembre 2024. L’explication fournit évoque un assainissement effectué par l’Office Nationale de Poste. L’infrastructure de paiement comprend 3 305 DAB/GAB et 39 100 Terminaux de Paiements Electroniques.

L’activité monétique par le biais des cartes a effectivement bien progressé, totalisant 163 millions d’opérations (149 millions en 2023) pour un montant de 27 891 MTND (25 230 MTND en 2023). La taille de la transaction moyenne s’est élevée à 171,110 TND (169,328 TND fin 2023).

Les cartes continuent à être essentiellement utilisées pour le retrait en espèces à partir des GAB/DAB plutôt que pour des paiements digitaux. En effet, 62% des opérations monétiques et 77% de leurs valeurs revêtent le caractère de retrait. C’est une évolution positive puisque ces proportions surtout en ce qui concerne la proportion des retraits qui était de 64% une année auparavant.

En moyenne, un paiement par carte, qu’il soit en ligne ou à proximité, est de 103,566 TND contre 108,182 TND une année auparavant. Cela reflète une préférence pour l’utilisation du cash par les commerçants et la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Ce qui confirme cette analyse est que le paiement moyen de proximité est de 124,871 TND l’année dernière (128,754 TND en 2023), alors que le e-paiement moyen est de 61,445 TND (64,511 TND en 2023).

Par contre, le retrait moyen est de 212,508 TND fin 2024 contre 203,723 TND une année auparavant, ce qui prouve qu’en dépit des mesures prises pour faire baisser les frais sur les opérations bancaires, le cash demeure roi. Cela traduit également la hausse des prix des principaux produits consommés par les Tunisiens.

Quant au paiement mobile, les 15 prestataires de services autorisés comptent 370 000 wallets, qui ont permis près de 5,1 millions de transactions pour une valeur de 1 394 MTND, soit un paiement moyen de 273,333 TND. L’amélioration de la pénétration de ce type de paiement est le bon chiffre de toutes les statistiques publiées. La réalité nous donne un faible développement du commerce électronique peu développé en Tunisie. Le pays ne compte que 1 126 sites marchands actifs, une modeste performance.

 

L’article Paiements en Tunisie: en moyenne, le cash a gagné du terrain est apparu en premier sur Managers.

Les conservateurs remportent les élections allemandes

Les conservateurs de l’Union chrétienne-démocrate et l’Union chrétienne-sociale (CDU/CSU) ont obtenu la plus grande part des voix lors des élections fédérales allemandes qui se sont déroulées dimanche 23 février. Cela place le candidat principal du parti, Friedrich Merz, en première position pour succéder à Olaf Scholz au poste de chancelier de la plus grande économie d’Europe.

La CDU-CSU a remporté 28,6 % des voix, l’AfD (extrême droite) arrive en deuxième position avec 20,8 %, et le Parti social-démocrate (SPD) d’Olaf Scholz en troisième position est crédité de 16,4 %. Dans la période précédant l’élection, la CDU et son parti frère régional, l’Union chrétienne-sociale, étaient en tête des sondages, mais leur soutien a légèrement diminué juste avant le vote.

Pas de surprises

Les Allemands ont voté deux fois dimanche, l’une pour élire directement un député qui représentera leur circonscription et l’autre pour une liste de parti. Le second vote a déterminé la composition proportionnelle du Bundestag, les partis envoyant leurs candidats à Berlin pour assurer leur représentation.

Les élections sont intervenues à un moment tumultueux pour l’Allemagne, tant sur le plan politique qu’économique. Le scrutin de dimanche n’est que la quatrième élection anticipée de l’histoire du pays et a eu lieu après l’effondrement, à la fin de l’année 2024, de l’ancienne coalition au pouvoir composée du SPD, du parti écologiste et du parti démocrate libre. Ce qui constitue une autre rareté pour la politique locale. Des désaccords de longue date, profondément enracinés, sur les politiques économiques, fiscales et budgétaires ont conduit à l’éclatement effectif de l’union.

Ces politiques seront également en tête de l’ordre du jour lorsqu’il s’agira de mettre en place une coalition après les élections, puis la gouvernance. Notamment en raison de l’atonie de l’économie allemande, qui s’est contractée à la fois en 2023 et en 2024.

Mais d’autres préoccupations se profilent à l’horizon, notamment une forte concentration sur les exportations, une crise de la construction de logements et des difficultés dans le secteur clé de l’automobile.

La future coalition devra également faire face à un débat intérieur féroce sur la migration, à la popularité croissante de l’extrême droite et à des tensions plus larges entre l’Europe et les États-Unis. Et ce, alors que le président Donald Trump fait avancer ses politiques de guerre commerciale et ukrainienne au cours de son second mandat.

Un impact pour les relations avec la Tunisie?

Pour la Tunisie, les élections allemandes ont la même importance que celles françaises ou italiennes. Nous avons des relations économiques très fortes et une diaspora de centaines de milliers. La question économique n’est pas en danger. Il y a des centaines d’entreprises allemandes qui sont installées ici et nous sommes capables d’en attirer plus, à condition de rehausser la qualité du climat des affaires.

En ce qui concerne la question de l’immigration, il faut se rappeler que quelques jours auparavant, les conservateurs, qui viennent de gagner, avaient voté avec l’AfD pour faire adopter de justesse une motion, non contraignante, au Bundestag, visant à refuser l’entrée en Allemagne des étrangers sans papier, y compris les demandeurs d’asile. La motion, de Friedrich Merz, demande aussi au gouvernement de rendre permanents les contrôles aux frontières de l’Allemagne et de détenir, en attendant leur expulsion, les migrants qui doivent quitter le pays. Le futur chancelier entend bien augmenter les expulsions.

Il n’y aura donc pas de changements majeurs dans les relations entre la Tunisie et l’Allemagne, qui bénéficient d’un double cadre bilatéral et européen.

L’article Les conservateurs remportent les élections allemandes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les Tunisiens ont consommé l’équivalent de 1 462 Mtnd en devises au titre de l’activité tourisme

Le tourisme nous permet d’encaisser d’importantes ressources. En même temps, les Tunisiens voyagent à l’étranger pour diverses raisons et consomment des devises. Les derniers chiffres de la balance des paiements nous indiquent que les allocations touristiques ont totalisé 1 462 Mtnd en 2024, contre 1 449,5 Mtnd en 2023. Bien évidemment, ce montant comprend les dépenses du tourisme religieux, du grand pèlerinage et de la Omra. Les revenus nets du tourisme ont totalisé 5 852,9 Mtnd.

Ces statistiques nous fournissent une explication du gel du montant de l’allocation touristique, qui vaut moins de 2 000 dollars. D’ailleurs, s’il y a un petit marché parallèle en devises en Tunisie, c’est pour les particuliers qui cherchent une rallonge de quelques centaines d’euros pour compléter le financement de leurs voyages. Nos voisins algériens ont le droit d’exporter 7 500 euros par an, et les Libyens ont bien les moyens de dépenses en dollar, il suffit de regarder les rentrées des bureaux de change pour comprendre le volume des euros qui circulent dans l’économie.

Nous pensons qu’il est temps d’ouvrir la porte devant le Paypal, ou d’autres moyens équivalents. Si l’encaissement des devises n’est pas compliqué, son utilisation l’est. Le nouveau code de change n’offrira pas de solutions magiques car nous sommes un pays déficitaire en devises étrangères. Offrir la possibilité d’avoir des moyens de paiement pour les freelances, qui ont une activité économique déclarée, est nécessaire. La loi pourrait limiter l’utilisation des fonds dans la limite du solde, de sorte de s’assurer que par rapport à la situation actuelle, le résultat ne peut être que positif.

 

L’article Les Tunisiens ont consommé l’équivalent de 1 462 Mtnd en devises au titre de l’activité tourisme est apparu en premier sur Managers.

L’euro remonte face au dollar après la victoire des conservateurs en Allemagne

Les résultats des élections allemandes d’hier, qui ont connu la victoire des conservateurs de l’alliance CDU-CSU, ont donné un coup de pouce à la monnaie unique ce matin. Les prévisions positives pour l’EUR/USD se sont renforcées.

Les marchés ont réagi aux résultats, et l’euro a d’abord grimpé contre le dollar américain jusqu’à 1,0528 en raison des spéculations sur la composition probable du nouveau gouvernement allemand. Toutefois, comme aucun parti n’a pu obtenir la majorité des voix, une dose d’incertitude est toujours présente. L’euro s’échange actuellement à 1,0487 dollar.

Pour les cambistes, le frein à l’endettement est un mot important. Les conservateurs ont toujours défendu une discipline budgétaire stricte, tandis que les Verts (qui ont perdu le quart de leurs électeurs) souhaitaient un assouplissement pour stimuler l’économie. Les dépenses pourraient relancer la croissance, mais au prix d’une augmentation de la dette. La coalition CDU-CSU s’associera probablement à l’AfD (l’extreme droite qui a raflé plus de 15% des voix) pour former un gouvernement. On peut donc s’attendre à une politique monétaire stricte, qui finira par stimuler l’euro. L’information qui manque aux marchés est de savoir dans quel délai la coalition sera formée et le nouveau gouvernement prendra les rênes. Les retards peuvent pousser l’euro à jouer le yoyo.

Depuis le début de l’année, le dinar s’est apprécié par rapport à l’euro, contre une baisse vis-à-vis du dollar. Cette semaine pourrait donc enregistrer une tendance inverse, bien qu’elle ne soit pas nécessairement durable. Le marché des changes demeure globalement stable, sans risques de mouvement de grande ampleur.

 

L’article L’euro remonte face au dollar après la victoire des conservateurs en Allemagne est apparu en premier sur Managers.

La grève de La Poste des 25 et 26 février annulée

La Fédération générale de La Poste, appartenant à l’UGTT, avait décidé une grève les 25 et 26 février 2025. Une longue liste de revendications, d’ordre financier en premier lieu, était réclamée. Le choix de ces dates n’est pas un pur hasard. C’est à quelques jours du ramadan où la demande sur les services postaux s’accélère. Un grand nombre vont percevoir leurs salaires et leurs pensions de retraite pour pouvoir se préparer au mois saint.

Après des négociations avec les autorités, la grève de la semaine prochaine a été annulée, le temps de se donner un peu de temps pour des pourparlers supplémentaires. En contrepartie, les promotions signées le 2 octobre 2020 seront appliquées, et le fonds social entrera en vigueur.

Il y a un retour en force ces dernières semaines des contestations sociales. La Poste est une institution financière rentable et ces promotions ne vont pas réellement détériorer ses équilibres. Mais dans d’autres secteurs, comme les phosphates, c’est tout le pays qui est en train de payer un prix si cher. Alors que le pays est asphyxié sur le plan du financement extérieur, nous sommes en train de laisser filer des recettes d’exportations supplémentaires de pas moins d’un milliard de dinars. Tout le monde est perdant, la CPG et le GCT ne disposant d’aucune marge de manœuvre financière pour répliquer l’exemple de La Poste.

Certes, cette année connaîtra le lancement de plusieurs cycles de négociations, dont celui avec les représentants de la fonction publique. La dernière augmentation de l’accord de 2022 a été attribuée et il faut mettre en place un nouveau cadre afin d’éviter les perturbations de la production. Sauf que, cette fois, les discussions seront dures, car sur les trois dernières années, le pouvoir d’achat a été massacré.

 

L’article La grève de La Poste des 25 et 26 février annulée est apparu en premier sur Managers.

Des enjeux économiques et sociaux dans le recrutement des docteurs au chômage

Personne ne peut nier qu’il y a une hypertrophie du nombre de docteurs en Tunisie, notamment ceux dans les sciences humaines. Bien que la hausse du nombre de détenteurs d’un tel diplôme soit un facteur en faveur de la croissance, la réalité est autre. Ce n’est pas un choix réfléchi pour la majorité absolue des jeunes qui prennent la voie de la recherche scientifique grâce à une demande du marché, mais c’est une manière de contourner le chômage. Le malheur, c’est qu’un tel chemin aboutit, enfin, à un chômage plus chronique.

L’université tunisienne a toujours fonctionné avec les contractuels, un moyen pour financer ses études. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé de recenser les besoins réels pour ouvrir des postes d’assistant, c’est un choix rationnel, mais qui a des conséquences.

La première est qu’il y aura un recrutement exceptionnel cette année, qui fermera la porte pour une bonne période. La capacité d’absorption de jeunes docteurs est limitée, et c’est là la mauvaise surprise. Dans le communiqué du ministère, il y a le terme «besoins réels», ce qui présume qu’il n’y aura pas de cadeaux ou des postes pour ne rien faire. Il ne faut pas penser qu’il y aura 2 000 postes à pourvoir, mais quelques centaines au mieux.

La seconde est la facture d’une telle approche en termes budgétaires. Avec les 9 000 enseignants du secondaire et du primaire, nous estimons la facture à pas moins de 200 Mtnd sur un exercice budgétaire complet. L’effet positif sur la masse salariale du plan de départ volontaire à la retraite se retrouve consommé.

C’est un exercice délicat sur tous les plans. Pour qu’il réussisse, il faut un maximum de transparence dans toutes les étapes. C’est l’avenir de milliers de jeunes qui est en jeu.

 

L’article Des enjeux économiques et sociaux dans le recrutement des docteurs au chômage est apparu en premier sur Managers.

Un pèlerinage à 20 700 dinars serait-il capable de rectifier le tir de la saison dernière ?

Dans un communiqué publié vendredi 21 février 2025, le ministère des Affaires religieuses a annoncé que le coût du pèlerinage de cette année est fixé à 20 700 dinars tunisiens. Ce montant est réparti entre les frais d’hébergement, de nourriture et de déplacements entre les Lieux saints (17 000 dinars tunisiens) et le billet d’avion aller-retour (3 700 dinars tunisiens). En 2024, les frais s’élevaient à 19 970 dinars tunisiens. Il y a eu donc une petite hausse de 3,6%.

Le nombre de candidats pour cette saison a atteint 226 000, dont 60% sont des femmes, pour une moyenne d’âge de 55 ans. Les Tunisiens confirment leur attachement au cinquième pilier de l’islam.

Un prix pour quelles conditions ?

L’année dernière, des dizaines de pèlerins ont perdu la vie et des accusations ont touché les responsables quant à une mauvaise préparation de la saison. En particulier, la volonté de réduire les coûts avait potentiellement conduit à des conditions d’hébergement peu luxueuses et à des perturbations dans le déroulement des rites et des étapes de ce voyage sacré.

Est-ce que la petite hausse des frais est capable d’assurer de meilleures conditions cette année ?

Nous pensons que le ministère des Affaires religieuses jouera plutôt la carte de la qualité de l’accompagnement des Tunisiens, surtout ceux âgés. Cet axe sera déterminant, car une bonne prise en charge est capable de compenser toute mauvaise surprise qui échappe au contrôle des autorités. Cela exige un engagement ferme des accompagnateurs qui doivent se concentrer sur leur mission.

Sujet de controverses

Sur le plan financier, les réseaux sociaux appellent déjà à utiliser cet argent en Tunisie, qui en a besoin. À notre sens, cela relève de la pure liberté personnelle. Comme il y a ceux qui veulent aller faire la fête à Ibiza durant l’été, il y en a d’autres qui veulent pratiquer du tourisme religieux.

Par ailleurs, et si nous tenons compte d’un nombre de pèlerins de 11 000 personnes, qui consommeront chacun son allocation touristique, le coût sera de 293,700 millions de dinars. Ce montant correspond à 0,3% de ce que la Tunisie dépense dans ses transactions courantes durant une année.

Pour rappel, en 2024, les Tunisiens ont consommé 1 462 millions de dinars au titre du tourisme.

In fine, le Hajj n’est pas la première cause de l’hémorragie des devises. Il y en a bien d’autres auxquelles il faut s’attaquer.

L’article Un pèlerinage à 20 700 dinars serait-il capable de rectifier le tir de la saison dernière ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’ATL proposera un dividende de 0,300 Tnd par action

Le conseil d’administration de l’Arab Tunisian Lease (ATL) a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. Les comptes sociaux font apparaître un résultat net bénéficiaire de 21,500 MTND, contre 19,471 MTND en 2023.

Cela signifie que le second semestre de l’exercice s’est soldé par un gain approximatif de 12,147 MTND, une excellente performance. Pour nos calculs, nous avons tenu compte d’un ajustement de 0,835 MTND du résultat du premier semestre, avec l’application du nouveau taux d’imposition sur les bénéficies pour les institutions financières. C’est la démonstration que même avec une lourde fiscalité, les sociétés financières sont capables de réaliser des performances financières notables, au grand bonheur de l’État qui dopera ses recettes fiscales.

Les états financiers consolidés font ressortir un bénéfice net de 22,100 MTND, contre 19,900 MTND une année auparavant. ATL-LLD a également pu afficher une excellente profitabilité.

Le conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale ordinaire, qui se tiendra le 23 avril 2025, un dividende de 0,300 Tnd par action pour l’exercice 2024. Pour rappel, le dernier dividende était également de 0,300 Tnd par action. La proposition demeure tributaire de l’obtention de l’accord de la Banque centrale de Tunisie. Si elle est approuvée, cette rémunération assure un yield de 5,8% sur la base du cours de clôture de cette semaine. En termes de rendement, le niveau de valorisation actuel est correct. Le benchmark le plus simple est le rendement net d’une épargne bancaire ou postale classique qui rapporte actuellement 5,8%. 

 

L’article L’ATL proposera un dividende de 0,300 Tnd par action est apparu en premier sur Managers.

Le marché actions a dépassé le cap des 200 Mtnd d’échanges

Le volume des transactions sur le compartiment des actions de la Bourse de Tunis a dépassé le seuil des 200 Mtnd hier, totalisant 203,796 Mtnd. Depuis le début de l’année, le volume quotidien moyen s’est établi à 5,661 Mtnd.

Par rapport à l’année dernière, c’est une nette amélioration. La moyenne journalière en 2024 était de 4,884 Mtnd. Par contre, la même période en 2023 était plus dynamique avec 6,199 Mtnd.

Quatre valeurs affichent des volumes de transactions à deux chiffres: Amen Bank (20,116 Mtnd), Magasin Général (15,826 Mtnd), Attijari Bank (12,005 Mtnd) et One Tech Holding (10,333 Mtnd). Deux autres valeurs devraient rejoindre ce groupe dans les jours qui viennent, à savoir Carthage Cement (9,995 Mtnd) et SAH (9,314 Mtnd). Outre Magasin Général qui a atteint ce niveau grâce à des transactions de blocs fin janvier 2025 (8,832 Mtnd) et Carthage Cement qui devrait afficher un bon résultat qui boosterait son cours, les autres sociétés sont parmi les distributeurs de dividendes les plus généreux.

Les investisseurs sont donc clairs dans leurs choix en cette période. Le marché actions tunisien est très sensible aux valorisations basées sur le PER, et seuls les institutionnels regardent de près les autres éléments de santé financière et d’exposition aux risques des sociétés. C’est notamment ce dernier élément qui devrait être surpondéré dans le contexte actuel, tous secteurs confondus. Il y a des craintes pour la consommation locale, qui ajoutera une dose de risque pour un secteur financier déjà fortement exposé au souverain. Nous allons suivre de près la réaction du marché pour les annonces des résultats pour voir quel degré de maturité il a atteint.

L’article Le marché actions a dépassé le cap des 200 Mtnd d’échanges est apparu en premier sur Managers.

Le Trésor cherchera à lever 1 495 MTND durant la semaine du 17 février

La semaine des finances publiques est bien sur les chapeaux de roues. La mobilisation des ressources sur le marché local continue à un rythme élevé, surtout avant l’arrivée du mois de ramadan. L’Etat dépense davantage durant cette période, surtout avec le filet de sécurité sociale qu’il assure en faveur des familles vulnérables.

Le mois de février est censé être calme pour le Trésor. Il ne lui reste que deux échéances : des BTCT 26 semaines 18/02/2025 pour 60 MTND, et des BTC 52 semaines 26/02/2025 pour 235 MTND. Le prochain grand rendez-vous sur le marché local est pour la fin du mois de mars, avec un remboursement de 900 MTND.

Activité en crescendo

Pourtant, le programme est chargé pour ces trois journées :

– Une adjudication de BTCT 26 semaines 15/08/2025 le 18 février pour 60 MTND (déjà réalisée),

– Une adjudication de BTCT 52 semaines 26/02/2026 le 19 février pour 155 MTND,

– Une adjudication de BTCT 52 semaines 26/02/2026 le 20 février pour 1 200 MTND,

– Une adjudication de BTCT 13 semaines 28/05/2025 le 21 février pour 80 MTND.

En tout, le plan du Trésor est de lever 1 495 MTND cette semaine, ce qui n’est pas rien.

Quelle explication ?

Le compte courant du Trésor affiche un solde de 1 008 MTND à la date du 14 février, dernier chiffre disponible lors de la rédaction de ces lignes. Certainement, les besoins dépassent ce montant. Si nous prenons la loi de finances 2025, nous constatons que les dépenses mensuelles moyennes s’élèvent à 4 986 MTND. Et ce, sans compter le remboursement du principal de la dette. En d’autres termes, l’État est appelé à mettre sur la table plus de 5 milliards de dinars par mois.

Avec la croissance économique terne et le manque de liquidité sur le marché, que la Banque centrale est en train de maitriser par ses interventions, il n’est pas facile de trouver autant d’argent. Le mois de janvier était très compliqué à gérer et a laissé des traces sur les avoirs en devises, désormais à 102 jours d’importations.

L’élément qui manque à notre analyse est le montant des recettes fiscales du mois de janvier et celui du  début de février. D’une part, il y aura les retombées positives de l’amnistie fiscale, de l’autre l’effet négatif de l’entrée effective de la nouvelle réglementation des chèques.

La moyenne des recettes en 2023-2024 était de 3 408,1 MTND pour le mois de janvier et de 2 840,6 MTND pour le mois de février.

Par rapport aux besoins que nous avons évoqués, il y a donc un gap à combler. Si la même tendance se réitère, la série des adjudications trouve son explication.

L’article Le Trésor cherchera à lever 1 495 MTND durant la semaine du 17 février est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Maroc cherche à renouveler son amortisseur budgétaire auprès du FMI

Le Maroc compte sur le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) pour renouveler un accord de 5 milliards de dollars au mois de mars prochain. C’est probablement surprenant pour nombre d’experts puisque l’image qu’ils ont est d’un pays prospère économiquement et qui, théoriquement, n’a pas besoin du soutien de l’institution financière internationale.

Rabat a signé pour la première fois un accord de ligne de crédit modulable avec le FMI en 2023, pour une période de deux ans, qui expire en avril prochain. Ce mécanisme est conçu à des fins de prévention des crises et de renforcement des réserves extérieures du Royaume. Il a été utilisée par les autorités marocaines comme un outil de précaution, sans avoir recours à son utilisation pour obtenir des financements.

Un cocktail de performance et de relationnel

Les discussions entre les deux parties se poursuivent actuellement. Au vu des réformes entreprises ces dernières années et aux relations marocaines avec les pays les plus influents sur la scène internationale, il est difficile de voir la demande rejetée.

Le Royaume a terminé l’exercice budgétaire 2024 avec un déficit de 3,9 % et vise 3,5% cette année. Le gouvernement cherche la croissance des recettes fiscales et la rationalisation des dépenses, la formule préférée du FMI, tout en atteignant une croissance économique de 4,6 %.

Tampon financier

En même temps, le Maroc a besoin de tampons financiers pour faire face à toute nouvelle augmentation des prix des matières premières et alimentaires, si volatiles ces dernières années à cause des tensions géopolitiques dans le monde.

Le Royaume veut stabiliser ses finances pour investir également dans les infrastructures et la modernisation du pays en vue de la Coupe du Monde FIFA 2030 – qu’il co-organisera avec le Portugal et l’Espagne.

Les investissements étrangers nets ont enregistré une progression de 55,4 % en 2024 pour atteindre 1,72 milliard de dollars. Les flux rentrants se sont établis à 4,31 milliards de dollars, en hausse de 24,7 % en glissement annuel.

L’objectif final de cet accord avec le FMI est donc de ne pas perturber la lancée économique du pays et de préserver sa monnaie de tous mouvements baissiers. La liste des nations qui ont organisé des événements sportifs d’envergure avant de tomber dans des graves crises est longue. A la base, il y avait une dépréciation de la monnaie locale. Et il est clair que les Marocains ont bien retenu la leçon.

L’article Le Maroc cherche à renouveler son amortisseur budgétaire auprès du FMI est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’État a épargné 1 437,6 Mtnd sur sa masse salariale de 2024

Si le budget de l’État a pu terminer l’année sur un déficit de 6% du PIB, ce qui est une performance au vu de la situation globale, c’est grâce à sa capacité à maîtriser ses dépenses. La rubrique des charges la plus lourde est celle des rémunérations des fonctionnaires publics, qui a consommé 22 273,5 Mtnd, soit 39,4% des dépenses budgétaires totales. Elle a affiché une hausse de 2,6% par rapport à 2023, mais demeure largement inférieure à ce qui a été programmé dans la loi de finances 2024, soit 23 711,1 Mtnd. L’économie s’est établie à 1 437,6 Mtnd.

Cela a permis de trouver une petite marge de manœuvre qui a servi, entre autres, à mettre plus d’argent que prévu dans d’autres chapitres, comme les dépenses de gestion (+233,3 Mtnd à 2 771,7 Mtnd) et d’investissement (+760,8 Mtnd à 6 031,8 Mtnd).

Pour 2025, l’enveloppe estimée pour les rémunérations s’élève à 24 388,6 Mtnd. Cette année, nous pensons qu’il serait difficile de réaliser une économie aussi importante que celle de 2024. La raison est triple. Il y a d’abord l’intégration de la première partie des enseignants contractuels, dont le nombre est aux alentours de 9 000, ce qui compenserait l’effet positif du plan de départ volontaire en retraite anticipée. Nous trouvons aussi la concrétisation du programme pour régulariser la situation des employés des chantiers, sans oublier les recrutements déjà annoncés pour l’année. Enfin, le président de la République a donné son feu vert pour que l’administration recrute, ce qui constitue une première depuis de longues années.

En contrepartie, et avec des ressources toujours sous pression, nous pensons que le budget de cette année affichera le début d’une dynamique opposée à celle de 2024. Il y aura, probablement, une décélération dans des rubriques comme les dépenses de gestion ou d’investissement afin de pouvoir assurer suffisamment de moyens pour les salaires des fonctionnaires. In fine, la pression fiscale demeure un passage obligatoire pour que l’exécutif honore ses engagements. 

 

L’article L’État a épargné 1 437,6 Mtnd sur sa masse salariale de 2024 est apparu en premier sur Managers.

Assad lance la recherche d’un partenaire institutionnel pour sa filiale algérienne

Le conseil d’administration de la société L’Accumulateur Tunisien Assad, réuni le 6 février 2025, a validé une mission de recherche de partenaire institutionnel, en vue d’une augmentation de capital dédiée, de la filiale Batterie Assad Algérie.

Cette augmentation de capital serait assortie d’une option de sortie sur la Bourse algérienne, après une période de détention convenue. La recapitalisation projetée porte sur un montant minimum de 1 milliard de dinars algériens (23,535 millions de dinars tunisiens). Elle s’inscrit dans le cadre du nouveau programme de développement de la filiale Batterie Assad Algérie. Cette levée de fonds devrait aboutir avant fin juin 2025.

Assad Algérie est une société par action de droit algérien au capital de l’équivalent de 1,1 million de dinars tunisiens et détenu à hauteur de 48,0% par Assad, 47,99% par Assad International et 4,0% par un partenaire algérien. Elle est spécialisée dans la production de batteries de démarrage.

À la fin de l’exercice 2023, la société mère en Tunisie détient des créances détenues sur la filiale Batteries Assad Algérie pour un montant de 28,874 millions de dinars, dont la majeure partie remonte aux exercices antérieurs. L’encaissement de ces créances a été retardé par les difficultés opérationnelles rencontrées par la société algérienne, notamment lors de la crise de la Covid-19, ainsi que par les besoins en fonds nécessités par les investissements entrepris. La direction a obtenu l’accord de la Banque centrale algérienne pour le rapatriement de ces créances et travaille actuellement sur un plan de financement lui permettant d’assurer la disponibilité des fonds en vue du rapatriement d’une partie de ces créances.

Ainsi, donner un coup de pouce à Assad Algérie fera du bien à la société mère. Elle pourra récupérer de la liquidité, si nécessaire pour son exploitation et pour clôturer, potentiellement, son dossier avec la douane tunisienne. Le point positif est que le management est en train de penser dans le bon sens, en essayant de trouver des solutions concrètes pour assainir la situation du groupe. Ouvrir le capital des filiales est une piste à explorer.

 

L’article Assad lance la recherche d’un partenaire institutionnel pour sa filiale algérienne est apparu en premier sur Managers.

❌