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Décès de Souleymane Cissé : Le cinéma africain perd un pionnier engagé

La disparition du réalisateur malien Souleymane Cissé, à l’âge de 84 ans, a largement fait la une des médias déplorant la perte d’un grand cinéaste engagé et visionnaire.

Reconnu comme l’un des pionniers du cinéma africain, il a marqué l’histoire du septième art avec des œuvres emblématiques telles que Yeelen (1987), qui lui a valu le Prix du Jury au Festival de Cannes.

Mais peu avant, il fut le grand vainqueur en 1982 du Tanit d’Or de la neuvième édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) qui lui a été décerné par le jury (présidé par le cinéaste indien Mrinal Sen, auteur du célèbre film Les Marginaux ), pour son long-métrage “Le Vent” ou “Finyé” en langue bambara: “C’est un véritable sacre que Carthage-1982 a réservé à Cissé”, écrivait Le Monde dans son numéro en date du 2 novembre 1982.

En 2014, Souleymane Cissé a été l’invité d’honneur de la 10ème édition des Rencontres cinématographiques de Hergla.

Réalisateur, producteur et scénariste, Souleymane Cissé, décédé le 19 février 2025 à Bamako est considéré un monument du septième art africain. A travers ses œuvres, qui ont profondément marqué le cinéma africain, il a œuvré sans relâche pour que le cinéma du continent soit visible et présent dans tous les coins du monde.

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Mali : 48 morts dans l’effondrement d’une mine d’or illégale

Mali : 48 morts dans l’effondrement d’une mine d’or illégale

L’effondrement d’une mine d’or illégale dans l’ouest du Mali a fait au moins 48 victimes, un bilan provisoire qui pourrait s’aggraver. L’incident, survenu ce samedi à Bilaly Koto, a touché des orpailleurs artisanaux qui exploitaient un site abandonné précédemment géré par une entreprise chinoise. Parmi les victimes, on dénombre des hommes, mais aussi une femme […]

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Rapport sur l’état de l’activiste Mustapha Djemali, incarcéré en Tunisie depuis le 3 mai 2024

Le comité de soutien à Mustapha Djemali vient de publier un rapport où il expose de manière détaillée la situation actuelle de ce citoyen suisse et tunisien, «arrêté et détenu arbitrairement par les autorités tunisiennes depuis le 3 mai 2024», précise-t-on. Et appelle à sa «libération immédiate» et à «garantir le respect de sa dignité et de ses droits fondamentaux».

Le document, qui présente les circonstances de son arrestation, les préoccupations relatives à sa détention, ainsi que les démarches entreprises à l’échelle nationale et internationale, vise à mobiliser en faveur de sa libération les organisations internationales, les instances diplomatiques et les médias.

Mustapha Djemali est une figure éminente de l’aide humanitaire et de la protection internationale des réfugiés. Juriste et universitaire diplômé de la Sorbonne à Paris, il était ancien Conseiller spécial du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), ancien directeur du Bureau du HCR pour l’Asie centrale, l’Asie du Sud-Ouest, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord jusqu’en 2004, ancien fonctionnaire international au HCR pendant 24 ans dans plusieurs fonctions et pays, ancien représentant régional du Maghreb à l’ICMPD (International centre for Migration Policy Development), et directeur-fondateur du Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR) depuis

2016.

Le prévenu «a consacré plus de 40 ans à la défense des droits des réfugiés et des personnes vulnérables. Son engagement humanitaire est reconnu au niveau international», souligne le rapport.

Arrêté par les autorités tunisiennes, le 3 mai 2024, Mustapha Djemali est accusé d’avoir hébergé des migrants en situation irrégulière. «Or, toutes les personnes bénéficiant de l’assistance du CTR sont des réfugiés enregistrés par le HCR Tunis, bénéficiant d’une reconnaissance officielle de leur statut», précise le rapport. Qui ajoute : «A ce jour, aucune charge formelle n’a été retenue contre lui et les autorités n’ont apporté aucune preuve justifiant sa détention prolongée. Cette situation constitue une violation flagrante des principes fondamentaux du droit tunisien et des engagements internationaux de la Tunisie en matière de protection des réfugiés et de respect des droits humains.»

Son comité de soutien déplore ce qu’il appelle une «privation de liberté injustifiée», une «détention prolongée sans fondement juridique», et alerte sur la «dégradation de son état de santé», tout en rappelant que l’homme est âgé de plus de 80 ans et souffre de graves pathologies chroniques. «Son incarcération dans des conditions extrêmement difficiles met en danger son intégrité physique et mentale, en violation des règles Mandela des Nations Unies sur le traitement des prisonniers», souligne encore le Comité dans son rapport.

La première demande de sa libération conditionnelle déposée par Maître Bechir Ktiti devant le juge d’instruction, 21 mai 2024, a été rejetée, ainsi que l’appel qui a suivi. La nouvelle demande devant le juge d’instruction en août 2024 par le nouvel avocat, Maître Mohamed Hedi Lakhoua, a également été rejetée sans justification. En septembre 2024, la soumission d’une seconde demande devant la chambre d’accusation par Maître Lakhoua, appuyée par des certificats médicaux attestant de son état de santé et interventions diplomatiques en faveur d’une détention domiciliaire, soutenues par le Département Fédéral Suisse des Affaires étrangères suisse (DFAE) et par les Nations Unies,  a subi le même sort et sans justification.

Le Comité exhorte les autorités tunisiennes à «procéder à la libération immédiate de Mustapha Djemali», «garantir son accès à des soins médicaux adaptés et à un suivi médical immédiat», «respecter les engagements de la Tunisie en matière de protection des réfugiés et de droits humains.»

«La détention arbitraire de Mustapha Djemali constitue une violation manifeste des principes fondamentaux de justice et de droits humains. Son maintien en détention, sans charge formelle et malgré son état de santé préoccupant, est inacceptable», conclut le Comité, qui appelle la communauté internationale, les autorités suisses et tunisiennes, ainsi que l’ensemble des acteurs humanitaires et juridiques, à se mobiliser sans délai afin d’obtenir sa libération immédiate et de garantir le respect de sa dignité et de ses droits fondamentaux.

I. B.

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Mali : la production d’or industriel chute de 23 % en 2024

La production industrielle d’or du Mali a reculé de 23 % en 2024, passant de 66,5 à 51 tonnes, selon le ministère des Mines. Ce chiffre exclut la production de décembre de Barrick Gold, en raison d’un différend avec le gouvernement militaire sur la loi minière de 2023.

Barrick a suspendu ses activités à Loulo-Gounkoto après la saisie de ses réserves d’or par les autorités, tandis que quatre de ses employés sont détenus depuis novembre pour des accusations de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, que l’entreprise rejette.

Le nouveau code minier, qui alourdit la fiscalité et renforce la participation de l’État, freine les investissements, selon plusieurs dirigeants du secteur. Le gouvernement, de son côté, estime que les compagnies minières, dont Barrick, ne paient pas leur juste part d’impôts.

Avec une production totale estimée à 58,7 tonnes, incluant 6 tonnes issues de l’exploitation artisanale, le Mali enregistre sa plus faible production en plus de trois ans. Barrick Gold reste le principal producteur avec 19,4 tonnes (hors décembre), suivi de B2Gold (13,7 tonnes) et Resolute Mining (7,2 tonnes).

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