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Ligue 1 – 21e journée : Le programme

Aujourd’hui

Club Athlétique Bizertin-Espérance Sportive de Tunis

Etoile Sportive du Sahel-ES Métlaoui

AS Gabès-Stade Tunisien

US Ben Guerdane-AS Soliman

Demain

Club Africain-Olympique de Béja

Espérance Sportive de Zarzis-Club Sportif Sfaxien

EGS Gafsa-Union Sportive Monastirienne

JS Omrane-US Tataouine

NB : Coup d’envoi à 14h00

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Redeyef : Après cinq ans d’interruption la laverie de phosphates reprend son activité

Les agents et employés et de la laverie de phosphate à Redeyef ont pu redémarrer les moteurs de la laverie pour la première fois après cinq ans, ce qui permettra à la Compagnie de Phosphate de Gafsa d’augmenter sa capacité de production de phosphate, puisque cette laverie produit environ 2500 tonnes de phosphate filtré par jour.

Il convient de mentionner que depuis la fin du sit-in d’un certain nombre de chômeurs dans cette laverie, les employés de la société de l’environnement, de plantation et de jardinage  ont commencé à nettoyer la laverie pour qu’elle puisse reprendre son activité.

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Suspension de la bourse universitaire Thomas Jefferson : des étudiants tunisiens sommés de quitter le territoire américain dans les jours qui suivent

Après avoir suspendu l’octroi de la bourse Thomas Jefferson, l’administration Trump a décidé d’expulser  les étudiants tunisiens qui ont en sont bénéficiaires. Obligés d’interrompre leurs études universitaires dans les universités où ils sont inscrits, pris au dépourvu, ils sont sommés de quitter le territoire américain dans les jours qui suivent. Une situation que certains vivent très mal car cette décision va les obliger à repenser leur carrière universitaire.

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El Kram Ouest : Arrestation de six trafiquants et saisie de drogues et armes

Dans un communiqué publié vendredi soir, l’Administration générale de la sécurité nationale a annoncé qu’elle poursuivait sa lutte contre la détention, la consommation et le trafic de drogues sous toutes leurs formes, en ciblant particulièrement les individus impliqués dans ces activités criminelles.

Les unités de la police judiciaire de Carthage, la brigade spécialisée dans les crimes de violence contre les femmes et les enfants, ainsi que les centres de sécurité nationale d’El Kram Ouest ont mené une opération de grande envergure contre les trafiquants de drogues de la région. Cette intervention a permis l’arrestation de six trafiquants recherchés par les autorités.

Lors de cette opération, les forces de l’ordre ont saisi diverses quantités de cocaïne, de cannabis, ainsi que des comprimés de drogue et des armes blanches.

Sur ordre du représentant du ministère public, toutes les personnes interpellées ont été placées en garde à vue et les enquêtes se poursuivent.

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Décès de Habib Chaari : une légende du cinéma tunisien nous quitte

Le ministère des Affaires culturelles a le regret d’annoncer le décès du talentueux acteur et producteur Habib Chaari, survenu hier vendredi 21 février 2025.

Habib Chaari demeure une figure incontournable dans le paysage cinématographique tunisien. Il a marqué de son empreinte plusieurs générations de spectateurs grâce à ses rôles dans de nombreux films tunisiens, notamment ceux réalisés par Ammar Khlifi.

Avec une carrière s’étendant sur près de soixante-dix films internationaux, Chaari a largement bénéficié de l’essor du cinéma mondial, notamment des productions italiennes.

Parmi ses contributions majeures, on retient son rôle dans “Al Fajr”, le tout premier long-métrage tunisien réalisé après l’indépendance. Il a ensuite brillé dans “Al Moutamarrid” en 1968 et dans “El Fallaga” en 1970, un film qui a été primé au Festival international du film de Moscou en 1971. Son parcours cinématographique est jalonné de nombreuses autres œuvres marquantes.

En plus de sa carrière d’acteur, Habib Chaari s’est illustré en tant que producteur et a supervisé la production de plusieurs séries télévisées à succès.

Paix à son âme.

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Kaïs Saïed veut réviser la loi de 2016 sur la Banque centrale tunisienne

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, hier vendredi, au palais de Carthage, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri.

Cette rencontre a porté sur le rôle de la Banque centrale dans le soutien à l’économie nationale, ainsi que sur l’application des articles 411 et 412 du Code de commerce, récemment amendés et entrés en vigueur.

Le président a souligné que, bien que la Banque centrale bénéficie d’une indépendance institutionnelle, il est devenu nécessaire de revoir la loi de 2016 qui encadre son fonctionnement. Il a insisté sur l’importance de cette institution dans la stabilité monétaire et le développement économique du pays.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a mis en avant la responsabilité de la Banque centrale dans la supervision de l’ensemble du secteur bancaire, déclarant :

“Toutes les banques, qu’elles soient publiques ou privées, doivent respecter les lois de l’État. L’institution que vous dirigez a la responsabilité de veiller à l’application stricte des règles. Aucun lobby ou groupe d’influence ne doit, au sein des institutions publiques, tenter d’échapper à la loi sous des prétextes fallacieux qui nuisent aux citoyens, notamment après la modification des articles 411 et 412 relatifs aux chèques.”

Le président a également dénoncé les hausses injustifiées des taux d’intérêt pratiquées par certaines banques, affirmant que de nombreuses plaintes avaient été reçues à ce sujet. Il a rappelé que la Banque centrale avait déjà adressé une circulaire à l’ensemble des établissements bancaires pour leur rappeler l’obligation d’appliquer la loi.

“Personne en Tunisie ne peut se soustraire à l’autorité de l’État sans en subir les conséquences,” a-t-il martelé.

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50 000 emplois et un hôpital d’élite : la ville médicale des Aghlabides bientôt en chantier

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier, vendredi, au palais de Carthage, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, avant son départ pour une visite de travail en République populaire de Chine, où il signera un mémorandum d’entente concernant la ville médicale des Aghlabides à Kairouan.

À cette occasion, le chef de l’État a déclaré : « La ville médicale des Aghlabides est une histoire longue et douloureuse. Le projet a été entravé de l’intérieur, alors que plusieurs parties étrangères avaient exprimé leur volonté de le financer intégralement. Ces blocages ont été justifiés par des prétextes fallacieux, comme si ce projet était une initiative personnelle, alors qu’il profiterait à tous les Tunisiens et toutes les Tunisiennes. »

Kaïs Saïed a dénoncé les tentatives de sabotage : « Ils ont détruit le projet de l’intérieur, croyant encore pouvoir imposer leurs plans. Mais aujourd’hui, après un suivi rigoureux et une volonté ferme de mener ce projet à terme, les travaux débuteront bientôt. Ces individus se sont présentés comme les défenseurs des objectifs de la révolution, alors qu’en réalité, ils ont servi les intérêts des lobbies par tous les moyens. »

Le président a souligné l’envergure exceptionnelle du projet : « Cette ville médicale sera probablement unique au monde, différente des villes de santé traditionnelles. Elle comprendra toutes les infrastructures nécessaires : un hôpital de pointe, une faculté de médecine, des établissements d’enseignement, des logements pour le personnel médical et paramédical, ainsi que des espaces de loisirs, des hôtels, un bureau de poste et une agence de la Caisse nationale d’assurance maladie. »

Saïed a également mis en avant l’impact économique du projet, précisant qu’il devrait créer au moins 50 000 emplois. Il a ajouté que l’État envisageait de relier la ville médicale à un réseau ferroviaire reliant Enfidha à Kairouan, afin de faciliter l’accès aux soins et d’encourager le développement régional.

Cette relance du projet des Aghlabides marque une étape décisive pour le secteur de la santé en Tunisie, avec l’ambition de faire de Kairouan un pôle médical d’excellence à l’échelle internationale.

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Ferjani part en Chine pour signer un accord sur la Cité médicale Les Aghlabides

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dans l’après-midi du vendredi 21 février 2025, au palais de Carthage, Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, avant son départ pour une visite de travail en République populaire de Chine.

Selon un communiqué publié sur la page officielle de la présidence de la République, cette visite a pour objectif la signature d’un mémorandum d’entente concernant la création de la Cité médicale Les Aghlabides à Kairouan.

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Rencontre au palais de Carthage : le rôle de la BCT au cœur des échanges

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dans l’après-midi du vendredi 21 février 2025, au palais de Carthage, Fethi Zouhair Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.

Selon un communiqué rendu public par la présidence de la République, l’entretien a porté sur le rôle de la Banque centrale dans le soutien à l’économie nationale, ainsi que sur l’application des articles 411 et 412 du Code de commerce après leur modification et leur entrée en vigueur.

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Kaïs Saïed plaide pour une action concrète après le sommet de l’Union africaine

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, vendredi 21 février 2025, au palais de Carthage, avec Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. La rencontre a porté sur les résultats de la participation tunisienne aux travaux de la 38 session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, tenue les 15 et 16 février à Addis-Abeba, ainsi que sur les échanges bilatéraux qui ont eu lieu en marge du sommet, indique un communiqué rendu public sur la pafe officielle de la présidence de la République.

À cette occasion, le chef de l’État a réaffirmé la fierté de la Tunisie d’appartenir au continent africain, insistant sur la nécessité de transformer les recommandations du sommet en actions concrètes. Il a souligné que les conférences internationales ne doivent pas être de simples tribunes diplomatiques, mais des leviers de changement effectif, avec des décisions appliquées dans les délais les plus courts.

Dans ce contexte, il a rappelé que l’Afrique continue de faire face aux ravages des conflits et au pillage de ses ressources, alors que le rêve des pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine était de bâtir un continent souverain, gouverné par et pour les Africains. Malgré le changement d’appellation de l’organisation, de nombreux défis persistent et restent à relever.

Selon la même source, le président a aussi donné ses instructions pour intensifier la coopération économique avec plusieurs pays africains. Il a mis en avant les relations privilégiées que la Tunisie entretient avec de nombreux États du continent, notamment à travers l’accueil d’étudiants africains dans ses universités depuis les années 1960. Cette dynamique, selon lui, doit être exploitée pour renforcer les liens économiques et développer de nouveaux partenariats stratégiques.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de diversifier les alliances internationales, appelant à renforcer les relations avec les pays asiatiques et ceux d’Amérique du Sud. Il a réaffirmé que l’indépendance des décisions tunisiennes et la défense des intérêts du pays restent une priorité absolue, tout en veillant à promouvoir l’image de la Tunisie sur la scène mondiale.

Abordant la situation au Proche-Orient, le président a réitéré la position constante de la Tunisie en faveur du peuple palestinien, soutenant son droit légitime à établir un État indépendant sur l’ensemble de la Palestine, avec Al-Quds comme capitale.

La question de la restitution des fonds tunisiens détournés à l’étranger a également été au centre des discussions. Kaïs Saïed a rappelé qu’il s’agit d’un droit fondamental du peuple tunisien et a exhorté à une intensification des efforts diplomatiques pour inscrire ce dossier à l’agenda des instances internationales et régionales, notamment à l’Assemblée générale des Nations unies. Il a souligné les limites des procédures judiciaires engagées depuis 2011 et a plaidé pour une approche plus proactive, en collaboration avec d’autres pays, afin d’accélérer la récupération de ces fonds et de mettre fin aux attentes interminables fondées sur de simples déclarations d’intention.

Enfin, le président a insisté sur l’importance de renforcer l’accompagnement des Tunisiens résidant à l’étranger, en améliorant l’efficacité des services consulaires et en anticipant les mesures nécessaires pour faciliter leur retour en Tunisie lors des vacances d’été.

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Lutte contre les inondations : un programme de 112 MD en cours de mise en œuvre avec le soutien de la BM et de l’AFI

La mise en œuvre du premier volet du programme intégré pour la résilience face aux catastrophes naturelles, visant à protéger les villes des inondations, a été au centre d’une réunion tenue vendredi au siège du ministère de l’Équipement et de l’Habitat. Cette rencontre a réuni la ministre Sarra Zaâfrani Zenzri, des représentants de la Banque mondiale (BM) et de l’Agence française d’investissement (AFI).

Selon un communiqué du ministère, ce projet, qui sera mis en œuvre avec une enveloppe de 112 millions de dinars, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les capacités de l’État en matière de gestion et de prévention des risques liés aux catastrophes naturelles.

Le premier volet de ce programme porte sur la lutte contre les inondations dans les zones urbaines relevant du ministère de l’Équipement et de l’Habitat. Il prévoit la réalisation de six projets dans les gouvernorats de Bizerte, Nabeul et Monastir.

Les représentants de la BM et de l’AFI ont salué les efforts déployés par le ministère pour accélérer la mise en œuvre de ces projets. Ils ont également exprimé leur volonté de contribuer activement au financement d’autres projets en cours de programmation.

De son côté, la ministre a mis en avant le rôle essentiel de la Banque mondiale et de l’AFI dans le financement de nombreux projets, dont l’exécution a été couronnée de succès. Elle a souligné l’existence de plusieurs autres projets éligibles au financement et a appelé à poursuivre la collaboration avec ces institutions afin de mobiliser les ressources nécessaires pour les nouvelles initiatives relevant du champ de compétence du ministère.

Ont également pris part à cette réunion les directeurs généraux des ponts et chaussées, de l’Eau urbaine et de la Coopération internationale, ainsi que des représentants du ministère des Finances et plusieurs hauts cadres du département de l’Équipement.

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Transport : Rachid Amri en Chine pour renforcer la coopération et attirer les investissements

Le ministre du Transport, Rachid Amri, effectue une visite de travail en Chine, à Pékin, afin de s’inspirer de l’expérience chinoise dans les différents domaines du transport et d’examiner les opportunités d’investissement chinois en Tunisie.
Selon un communiqué publié vendredi par le ministère, cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale en vue de moderniser les infrastructures de transport en Tunisie. L’objectif principal est de renouveler les flottes de bus, de trains et de rames de métro, tout en intégrant des technologies de pointe et en s’ouvrant aux marchés internationaux leaders du secteur.
Dans ce contexte, le ministre a tenu une série de réunions stratégiques avec des responsables de plusieurs institutions gouvernementales et entreprises chinoises de premier plan dans le domaine du transport. Il a notamment participé à une séance de travail avec l’Administration de l’Aviation Civile de Chine et l’Autorité de gestion des aéroports de Pékin.
Dans le cadre de cette mission, une visite de terrain a été organisée pour permettre au ministre d’observer de près les méthodes de gestion des aéroports chinois, ainsi que les technologies avancées facilitant la fluidité des déplacements des voyageurs.
Le programme de la visite comprend également des rencontres avec les grands acteurs industriels chinois et des visites d’usines spécialisées dans la fabrication des trains et des rames de métro. Une attention particulière est portée sur les technologies innovantes en matière de gestion des transports publics et portuaires, notamment les systèmes de commande à distance et d’optimisation du trafic.
Cette visite, initiée sur instruction du président de la République, Kaïs Saïed, traduit la volonté commune des deux pays d’instaurer un partenariat stratégique tuniso-chinois dans le domaine du transport, visant à bâtir un avenir meilleur au service des deux peuples amis.

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Polémique au Parlement : Deux régimes juridiques pour un même délit de chèque sans provision

Les commissions de la législation générale, du règlement intérieur, des lois parlementaires et électorales ainsi que de la fonction électorale à l’Assemblée des représentants du peuple ont tenu, ce vendredi au Palais de Bardo, une séance conjointe consacrée à l’audition des représentants du ministère de la Justice. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’examen en cours d’une proposition de loi portant sur l’amnistie générale pour le délit d’émission de chèque sans provision, initiée par un groupe de députés.

Les représentants du ministère de la Justice ont rappelé les dispositions de la loi n° 41 de 2024, modifiant et complétant certaines dispositions du Code de commerce. Selon eux, cette réforme repose sur une approche globale visant à concilier les intérêts de toutes les parties tout en préservant le tissu économique grâce à l’assainissement et à l’amélioration des transactions financières par l’usage du chèque.

Ils ont également mis en garde contre le risque de voir coexister “deux régimes juridiques distincts pour une même situation”, si l’amnistie générale est accordée aux émetteurs de chèques sans provision d’un montant inférieur ou égal à cinq mille dinars. Une telle situation créerait, selon eux, une incohérence juridique difficilement justifiable.

Par ailleurs, ils ont souligné que la proposition de loi ne garantit pas un équilibre entre les droits du débiteur et du créancier, puisqu’elle ne prévoit pas de mécanismes assurant aux bénéficiaires des chèques le recouvrement de leurs créances. À titre de comparaison, le décret n° 10 de 2022, qui portait déjà sur une amnistie similaire, incluait des garanties permettant aux créanciers d’être indemnisés.

Certains députés ont proposé d’amender le texte afin d’y intégrer des garanties supplémentaires en faveur des créanciers. Ils ont notamment souligné que la proposition actuelle s’inscrit dans la continuité des objectifs de la loi n° 41 de 2024, visant à : assainir le climat économique, réduire l’inflation, accroître la transparence dans les transactions par chèque et alléger la pression sur le système judiciaire.

D’autres parlementaires ont suggéré de limiter progressivement l’usage du chèque dans les transactions financières et de renforcer le recours à la lettre de change en lui conférant un caractère exécutoire.

Des problèmes d’application de la Loi n° 41 de 2024

Les députés ont également mis en lumière des difficultés dans la mise en œuvre de la loi n° 41 de 2024. Ils ont pointé du doigt le refus des banques d’instaurer des plafonds différenciés pour les carnets de chèques selon la solvabilité des clients, le retard des établissements bancaires dans l’application des nouvelles dispositions de l’article 412 du Code de commerce, qui prévoit une réduction des taux d’intérêt fixes sur les prêts en cours de remboursement et e non-respect par certains notaires du barème officiel des honoraires pour la rédaction d’engagements ou d’accords de médiation.

Face à ces constats, les députés ont insisté sur la nécessité d’harmoniser les procédures entre les différentes juridictions, notamment en ce qui concerne les délais de prescription. Ils ont également appelé à une meilleure coordination entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire afin d’assurer l’application effective des lois en vigueur.

À cet égard, le projet de loi en question, composé de trois articles, a été présenté par 45 députés issus de divers blocs parlementaires. Il a été transmis aux commissions compétentes par le bureau du Parlement le 13 février, avec une demande d’examen en urgence.
Reste à savoir si cette proposition sera amendée pour garantir un équilibre entre les droits des créanciers et ceux des émetteurs de chèques, ou si elle sera rejetée au nom de la cohérence juridique.

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Coupures d’électricité ce week-end dans plusieurs régions

La Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) a annoncé des coupures d’électricité prévues ce samedi 22 et dimanche 23 février 2025 dans plusieurs zones des gouvernorats de Mahdia, Kef et Kasserine. Ces interruptions s’inscrivent dans le cadre du programme périodique de maintenance des réseaux de distribution afin d’assurer une meilleure qualité de service.
À Mahdia
L’électricité sera interrompue samedi 22 février 2025, de 08h30 à 14h30, dans les zones suivantes :
Ksour Essef : Avenue Mongi Slim (de l’intersection de Bradaa jusqu’au dispensaire), Cité El Fatmi, Cité 23 Mars, Rue Ibn Sahnoun, Rue Moez Ibn Badis et Cité El Sanaouber.
Salakta : Avenue Habib Bourguiba (de l’intersection de Kharrouba jusqu’à l’école primaire), Zone de la plage de Ben Jemma, Marsa, Corniche Ben Jemma, Rue Blaoun et Rue Sidi Ali Bahloul.
Au Kef
Les coupures auront lieu samedi 22 et dimanche 23 février 2025, de 09h00 à 11h00, dans les localités suivantes :
Délégation de Neber : Sidi Khiar, Tel El Ghzelane, El Ksour El Ahmar et El Khdayjia.
À Kasserine
L’électricité sera interrompue samedi 22 février 2025, de 08h00 à 16h00, dans les secteurs suivants :
Foussana : Bouderias et ses environs, Bouchebka et ses environs, Sahraoui et ses environs, Ain Jenane.
Kasserine Nord : Cité Essalem 2, Cité El Fath, Cité El Manar 1 et Cité El Manar 2.

La STEG a précisé que le rétablissement du courant se fera progressivement en fonction de l’avancement des travaux, sans préavis préalable. Elle recommande aux habitants des zones concernées de prendre leurs précautions durant ces créneaux horaires.

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La douane déjoue une tentative de contrebande de 24 900 comprimés psychotropes

Les services de la douane au poste frontalier de Ras Jedir ont déjoué une tentative de contrebande de 24 900 comprimés psychotropes « prégabaline 300 mg », a indiqué la Direction générale de la douane dans un communiqué publié vendredi.

Les agents de la douane sont parvenus à saisir une quantité de comprimés psychotropes dans une voiture, conduite par un Tunisien de nationalité étrangère, lors de son entrée sur le territoire national.

Le véhicule a été soumis à un contrôle aux rayons X, qui a révélé la présence d’un corps étranger à l’intérieur, et après l’opération de fouille, une quantité de 24 900 comprimés psychotropes de type prégabaline 300mg, a été trouvée, cachée dans le réservoir de carburant.

Un procès-verbal de saisie a été établi et le ministère public, après consultation, a autorisé le transfert du suspect et des quantités saisies aux services de sécurité compétents pour la poursuite de l’enquête.

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Tribune – La réforme de l’administration, un impératif vital pour le pays

Par Abdoulaye BA*

L’administration publique tient une place importante dans les préoccupations des Tunisiens. C’est une réalité historique incontestable qui date depuis plusieurs années.
Une analyse rétrospective de l’histoire politique du pays m’a permis de constater que l’appareil administratif n’a pas, au fil du temps, fait l’objet de changements nécessaires et indispensables lui permettant d’accomplir efficacement ses missions au service du peuple et dans l’intérêt général, conformément aux lois et règlements en vigueur. Il s’est au contraire, à défaut de véritables réformes, progressivement « bureaucratisé ». Il est bon aussi de préciser que la gouvernance mise en place au lendemain de l’indépendance a, dès le début,« privilégié » la primauté du parti politique au pouvoir sur l’Etat, dans la conduite des affaires du pays. Dès lors, la politique économique menée sous l’autorité du Leader et Président Habib Bourguiba, parce que déséquilibrée, n’a pas profité à l’ensemble des régions. Le Nord-Ouest, le Centre-Ouest et le Sud n’ont pas bénéficié des fruits de la croissance, des régions plutôt « défavorisées et souffrant » d’inégalités sociales par rapport au reste du pays. Fort de son charisme et de son leadership, « Le combattant suprême » a occupé le devant de la scène politique pendant plus de 30 ans et son « omnipotence » a pesé lourdement sur le bon fonctionnement des institutions de la République. La gouvernance du Président Ben Ali n’a pas non plus donné les résultats escomptés, bien au contraire. L’administration publique n’a pas été loin s’en faut réformée, en dépit des multiples engagements et promesses officiels quant à sa mise à niveau.
Alors qu’on espérait le meilleur pour le pays avec l’avènement de la révolution, c’est plutôt l’inverse,voire le pire, qui s’est produit. Déjà « mal en point » sous le régime de Ben Ali, l’appareil administratif a été fortement « mis en mal », particulièrement à l’époque de la Troïka. Aujourd’hui, la majorité de la population tunisienne s’accorde à dire que l’administration doit être réformée dans l’intérêt supérieur du pays.
Comme nous le savons tous, le Président Kaïs Saïed a fait de l’assainissement de tout le secteur public l’une de ses priorités. Il exhorte constamment le peuple tunisien, dans toutes ses composantes, à faire preuve de patriotisme, de civisme et à œuvrer avec détermination et sans relâche pour l’intérêt général et la souveraineté totale du pays. Cet ambitieux objectif, largement à notre portée, ne peut se réaliser qu’avec l’existence d’une administration plus largement d’un secteur public moderne, compétente, efficace et au service de l’intérêt commun et de la communauté nationale. C’est là tout l’enjeu de notre problématique actuelle et le défi majeur que nous devons relever. Ce n’est qu’à ces conditions que nous ne pourrons plus déplorer ou nous plaindre de la qualité et de l’inefficacité des services de notre système administratif. Pour le moment, nous n’en sommes pas encore là et pendant ce temps, de nombreux usagers sont insatisfaits, souffrent en silence, prennent leur mal en patience, dépriment, perdent espoir, se sentent malheureux… à cause parfois « du temps fou » qu’ils consacrent pour espérer trouver une solution à leurs problèmes ou obtenir une réponse favorable à leurs requêtes.
Eh oui! Je me permets d’évoquer sommairement ci-dessous mon cas personnel qui, à mon humble avis, est préoccupant et en même temps interpelle… « J’ai actuellement 72 ans et je suis un résident mauritanien installé régulièrement en Tunisie depuis 38 ans. Je suis diplômé de l’IFID, un institut maghrébin de 3e cycle situé à Tunis et spécialisé dans la formation de cadres supérieurs en banque et assurances. Au terme de mes études supérieures, j’ai travaillé pendant 23 ans dans une société de réassurance étrangère. J’ai pris ma retraite le 1er janvier 2013. Je suis marié depuis plus de 30 ans et j’ai 2 filles. Ma femme et mes enfants sont de nationalité tunisienne et nous habitons dans notre propre logement. En 2016, j’ai déposé une demande au ministère de la Justice pour obtenir la nationalité tunisienne. Cinq (5) ans après, en 2021 précisément, l’examen de mon dossier d’une part et l’enquête de moralité qui s’en est suivie d’autre part ont été concluants. J’ai ensuite entrepris de nombreuses démarches dans la perspective d’une issue favorable à ma demande, de même que j’ai également écrit au Président de la République Kaïs Saïed et à la ministre de la Justice Leïla Jaffel pour les informer de la particularité de ma situation et dans l’espoir que mon souhait soit exaucé. Aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’il adviendra de ma requête, mais ce qui est sûr, c’est que je me trouve dans la situation paradoxale et aberrante d’un « faux étranger » qui ne peut vivre qu’en Tunisie. C’est la raison pour laquelle seule l’obtention de la nationalité tunisienne peut garantir ma stabilité dans le pays. »
Au-delà de mon cas personnel, je tiens à souligner que nous sommes tous concernés par l’assainissement de l’administration. C’est « notre affaire à tous », pas que seulement les usagers et les agents de l’Etat. En cette période préoccupante et pleine d’incertitudes, marquée notamment au plan international par l’élection de Donald Trump, le nouveau Président américain, la Tunisie a tout à gagner en se dotant impérativement d’institutions solides et efficaces pour une meilleure gouvernance du pays et au service du peuple. »

A.B. (*)
Citoyen mauritanien Observateur politique

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Kébili – Atelier : Le secteur des dattes et la durabilité du système oasien

A l’initiative de l’Organisation internationale du travail (OIT), un atelier a été organisé autour du thème «Le secteur des dattes et la durabilité du système oasien en Tunisie», dans le gouvernorat de Kébili.

La Presse —L’objectif de cet atelier était de discuter des opportunités et des défis auxquels fait face ce secteur stratégique pour l’économie de la région sud de la Tunisie. Le secteur des dattes dans le gouvernorat de Kébili est un pilier fondamental, couvrant environ 67% des terres cultivées dans les oasis, jouant ainsi un rôle clé dans le développement socioéconomique de la région.
Parmi les défis soulevés, l’atelier a mis l’accent sur l’importance de la gestion des ressources en eau et du système d’irrigation, essentiel à la préservation de cette richesse unique. Ce système est vital non seulement pour la survie des palmiers dattiers, mais aussi pour garantir la durabilité des oasis, lesquelles sont confrontées à une raréfaction des ressources en eau due à la sécheresse et au changement climatique. Le système d’irrigation traditionnel, basé sur la gestion collective des eaux souterraines et des techniques adaptées à l’environnement aride, fait partie intégrante de l’écosystème oasien. L’atelier a encouragé l’adoption de solutions modernes et durables pour maintenir l’efficacité de ces systèmes et ainsi assurer la continuité de la production de dattes, qui constitue une ressource clé pour l’économie locale.
L’importance de ce système dépasse la simple irrigation, car il contribue également à la gestion des sols et à la préservation de la biodiversité dans les oasis. Son rôle est donc fondamental pour le développement durable de l’agriculture dans la région de Kébili, qui se distingue par son écosystème oasien unique. L’atelier a abouti à une série de recommandations, notamment en ce qui concerne l’amélioration des compétences locales en matière de gestion des ressources naturelles et l’importance d’une collaboration entre les parties prenantes pour préserver ce patrimoine agricole exceptionnel.
Cela met en évidence la place cruciale du système d’irrigation dans la préservation de cette agriculture spécifique.

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Le remboursement de la dette extérieure a pesé sur l’approvisionnement en produits de base

L’économiste et universitaire, Hala Ben Hussein, a affirmé, ce vendredi 21 février 2025, que la baisse des réserves en devises de la Tunisie était attendue.
Intervenant sur les ondes d’Express FM, elle a expliqué que cette diminution résulte du paiement par l’État tunisien de sa dette extérieure. Elle a précisé que la Tunisie avait procédé, le 30 janvier 2025, au remboursement d’obligations internationales (eurobonds) d’un montant de 1 milliard de dollars, soit l’équivalent de 3,188 milliards de dinars.

Selon les dernières données, les réserves nettes en devises ont encore chuté, atteignant 22,9 milliards de dinars le 19 février 2025, ce qui couvre environ 100 jours d’importation. À la même période en 2024, elles s’élevaient à 23 milliards de dinars, représentant 105 jours d’importation.

Hala Ben Hussein a estimé que la priorité donnée par les autorités tunisiennes au remboursement de la dette extérieure s’est faite au détriment de l’approvisionnement du marché en plusieurs produits de base, de l’investissement et de la compétitivité des entreprises.

Sur un autre plan, elle a souligné que le rapport de la Banque centrale met en lumière une explosion du service de la dette extérieure, qui a été multiplié par trois au 10 février 2025. Il dépasse désormais 4,6 milliards de dinars, contre 1,5 milliard de dinars en 2024.

Par ailleurs, le déficit commercial de la Tunisie s’est aggravé en 2024, atteignant 18,9 milliards de dinars contre 17 milliards en 2023, selon le rapport du commerce extérieur de décembre 2024 publié par l’Institut national de la statistique (INS).

Ce rapport, publié le 13 janvier 2025, met également en évidence une baisse des exportations tunisiennes, notamment dans le secteur du phosphate (-26,3 %) et dans celui du textile et de l’habillement (-4,8 %). Les importations de matières premières et de produits semi-finis ont également reculé de 2,6 %, tandis que celles des produits alimentaires ont chuté de 6,1 %. L’INS explique que le déficit commercial est principalement dû aux déséquilibres enregistrés avec plusieurs pays, dont la Chine, la Russie et l’Algérie.
La Presse

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La Chine, un marché clé pour les exportations tunisiennes : huile d’olive, dattes et produits de la mer à l’honneur

Le Centre de Promotion des Exportations (Cepex) a annoncé que les exportations tunisiennes vers la Chine enregistrent une croissance annuelle moyenne de 5 %, mettant ainsi en lumière les vastes opportunités offertes par ce marché en pleine expansion.

Le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Chine est estimé à 1,8 milliard de dollars américains en 2024. En ce qui concerne les exportations tunisiennes, les revenus générés par les ventes vers la Chine se chiffrent à environ 217 millions de dinars. Parmi les produits phares figurent l’huile d’olive, dont les exportations vers le marché chinois ont rapporté 68 millions de dinars, les produits de la mer (près de 43 millions de dinars), ainsi que les dattes, dont les exportations ont atteint 2,6 millions de dinars, selon un communiqué diffusé après une table ronde organisée jeudi soir sur le thème “Opportunités et conditions d’accès des produits alimentaires et agricoles tunisiens au marché chinois”.

L’objectif de cette rencontre était de soutenir les entreprises tunisiennes et de leur fournir une meilleure compréhension des exigences et des défis qu’elles pourraient rencontrer pour pénétrer le marché chinois, tout en renforçant leurs opportunités d’expansion et d’exportation. Elle a aussi offert une occasion unique d’échanges entre un grand nombre de représentants d’entreprises tunisiennes intéressées par l’exportation vers la Chine et des responsables de la douane chinoise.

Lors de l’ouverture de l’atelier, Mourad Ben Hussein, directeur général du Centre de Promotion des Exportations, a souligné l’importance stratégique du marché chinois, qui représente une véritable opportunité de croissance pour les produits tunisiens, en particulier l’huile d’olive, les dattes et les produits de la mer.

Il a également précisé que l’accès à ce marché exige que les entreprises tunisiennes respectent les procédures d’enregistrement sur la plateforme des douanes chinoises, un sujet abordé en détail lors de la rencontre.

Un représentant de l’administration générale des douanes chinoises a souligné que l’enregistrement sur cette plateforme constitue une étape essentielle pour obtenir les autorisations d’exportation et se conformer aux normes chinoises.

Enfin, le directeur général de l’Office National de l’Huile, Hamed Dali, a insisté sur l’importance du marché chinois pour l’huile d’olive tunisienne, soulignant que l’adaptation aux normes sanitaires et commerciales chinoises est cruciale pour réussir sur ce marché, selon le communiqué.

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