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Ooredoo Tunisie affiche des revenus 2024 de 1 350 Mtnd

Le Groupe Ooredoo a publié ses chiffres pour le dernier trimestre 2024. Les revenus sont restés stables en rythme annuel, atteignant 5 937 MQAR (5 199 Mtnd). Le nombre de clients reste important, de 146,2 millions d’abonnés, tenant compte de la présence en Indonésie. L’Ebitda de l’opérateur s’est établi à 2 329 MQAR (2 040 Mtnd), avec une marge d’Ebitda de 39,2%, un repli de 10 points de base par rapport à la même date en 2023. Le résultat net part du groupe du dernier quart s’est élevé à 513 MQAR (449 Mtnd), +46% en rythme annuel. Ajusté de l’effet de change et des bénéfices exceptionnels, le résultat est de 773 MQAR (677 Mtnd), +4% sur une année.

Pour l’ensemble de l’année 2024, les revenus se sont établis à 23 595 MQAR (20 663 Mtnd), générant un résultat net part du groupe de 3 436 MQAR (3 009 Mtnd). Les investissements d’exploitation ont totalisé 3 178 MAQAR (3 046 Mtnd).

Pour Ooredoo Tunisie, la croissance financière et opérationnelle a été solide, grâce à une augmentation dans la plupart des segments de services et à des gains d’efficacité opérationnelle. Des investissements stratégiques ont été entrepris dans l’activité fixe grâce à une forte demande et à l’expansion des réseaux de fibre optique et de l’accès haut débit sans fil fixe. Le Capex était de 348 MQAR (305 Mtnd).

Le chiffre d’affaires de l’année a augmenté de 5% en glissement annuel pour atteindre 1 542 MQAR (1 350 Mtnd). L’Ebitda a connu une croissance significative, augmentant de 16% en glissement annuel à 642 MQAR (562 Mtnd), ou de 6% si l’on exclut les créances douteuses exceptionnelles en 2023. La marge de l’Ebitda a augmenté de 4% pour atteindre 42%, grâce à la bonne performance des ventes et à une gestion efficace des coûts. La base de clients a diminué de 3% en glissement annuel pour clôturer l’année avec un total de 7,033 millions de clients sur son réseau. Nous pensons qu’avec l’avènement de la 5G en Tunisie cette année, les performances seront encore meilleures. Historiquement, Ooredoo a toujours réussi ces transitions.

 

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Les startups africaines ont levé 289 millions de dollars en janvier 2025

Le début de l’année 2025 est bien prometteur pour les startups africaines. Les chiffres publiés par Africa: The Big Deal montrent qu’il s’agit du deuxième meilleur mois de janvier depuis 2019. En tout, 40 startups ont levé 289 millions de dollars le mois dernier, soit un bond de 275% par rapport aux 77 millions de dollars levés au cours de la même période l’année dernière.

À première vue, ces chiffres suggèrent une forte reprise de l’écosystème des startups africaines, qui a été confronté à une forte baisse des investissements en capital-risque au cours des deux dernières années. Toutefois, un examen plus approfondi révèle une réalité plus complexe. Alors que le montant total des financements a augmenté, le nombre d’opérations n’a pas suivi le même rythme, avec moins d’opérations de plus de 100 000 dollars enregistrés par rapport aux trois dernières années. En même temps, le nombre d’opérations de plus d’un million de dollars est passé de 21 en janvier 2024 à 26 cette année, ce qui montre que si le volume des opérations a ralenti, les investisseurs continuent de miser gros sur certaines startups. Le financement par actions a représenté plus de 90% du financement total, atteignant 262 millions de dollars, soit 4,4x plus qu’en janvier 2024.

Comme toujours, les quatre grands marchés du Nigeria, du Kenya, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud ont dominé, absorbant près de 60% de l’ensemble des fonds levés. Parmi les plus grosses transactions du mois, citons la fintech nigériane LemFi (53 millions de dollars), PowerGen (plus de 50 millions de dollars), l’insurtech sud-africaine Naked (38 millions de dollars) et l’edtech sud-africaine Enko Education (24 millions de dollars). Trois de ces quatre startups utiliseront leur financement pour se développer au-delà de leur pays d’origine, ce qui reflète une tendance croissante des startups africaines à se tourner vers l’Asie, l’Europe et d’autres marchés africains pour gagner en ampleur et en croissance.

Est-ce que ce rebond marque le début d’une croissance soutenue ou ne s’agit-il que d’un pic temporaire? Il est tôt de répondre, mais si la confiance des investisseurs semble revenir, les incertitudes macroéconomiques et le ralentissement du financement mondial jettent encore une ombre sur la dynamique à long terme.

 

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50 000 actions de la STEG International Services disponibles pour les investisseurs

Pour les entreprises ou les particuliers qui sont intéressés par des investissements à long terme dans des sociétés établies, une opportunité est disponible: 50 000 actions dans le capital de la STEG International Services, au prix de 10 TND, soit le nominal. Il s’agit de 1% du capital social, composé de 5 000 000 d’actions. Le tour de table de la STEG International Services comprend la STEG avec 35% du capital. Nous y trouvons aussi le bureau d’études IDC, STUDI et SCET Tunisie, chacun détenant 10% du capital. Il y a aussi la BTE SICAR (5,5%), la STB (5,5%), la BTK (5%) et d’autres personnes physiques (19%).

Les actions des grandes entreprises qui ne sont pas cotées en Bourse et dont la fréquence d’échange est faible peuvent faire l’objet d’une négociation selon la formule «tout ou rien» avec l’assistance de l’informatique ou à la criée. Dans ce dernier cas, les transactions susceptibles d’avoir lieu sur les valeurs précitées sont réalisées aux enchères. L’ordre d’achat ou de vente initial sans contrepartie doit faire l’objet de publication jusqu’à la date de son expiration. Cette publication s’effectue pendant un délai minimum de trois jours de Bourse avant la tenue de l’enchère la concernant. Une rubrique dans le Bulletin quotidien de la BVMT est consacrée à ces annonces.

La STEG International Services est le bras international et totalement exportateur de la STEG. En 2023, la société a réalisé un bénéfice net de 1,668 MTND. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 155,085 MTND, en hausse de 8,5% en glissement annuel. La part des revenus export était de 98,1%. Les projets qui ont rapporté le plus sont implantés au Rwanda (56,789 MTND), en Guinée (47,382 MTND) au Bénin (23,235 MTND) et en Tanzanie (20,408 MTND). Sur le marché local, le chiffre d’affaires le plus important a été enregistré avec Sergaz (2,754 MTND). Le stock des travaux en cours affiche un solde de 121,113 MTND, ce qui est prometteur. L’EBIT 2023 s’est établi à 8,653 MTND et l’EBITDA a totalisé 9,299 MTND. Le dernier dividende était de 0,200 TND par action. Vous avez les principaux éléments pour la prise de décision. À vous de trancher.

 

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Aramex sur le point d’être absorbée par Q Logistics

Aramex a déclaré avoir reçu une offre conditionnelle de Q Logistics Holding pour acquérir jusqu’à 100% des actions ordinaires de son capital émis et payé, pour un montant de 3,00 AED par action. Cette valorisation offre une prime de 33% par rapport au cours de clôture du 9 janvier 2025 et de 35% par rapport au cours moyen pondéré par les volumes sur un mois. Le paiement sera intégralement en cash. Le conseil d’administration d’Aramex a 30 jours pour examiner et répondre à l’offre.

Aramex a été valorisée à 9x l’Ebitda, et c’est bien justifié. En 2024, la société a vu ses revenus augmenter de 11% pour atteindre 6,32 milliards de dirhams, ce qui a permis une amélioration tout aussi solide de 10% du bénéfice net, qui s’est élevé à 141,8 millions de dirhams.

Les volumes sur le marché local ont évolué de 11%, ceux d’express internationaux de 20% et l’activité de logistique contractuelle fonctionne presque à pleine capacité.

Le principal changement de l’année 2024 a été une réduction des envois transfrontaliers longue distance contre une hausse des activités transfrontalières plus courtes et intrarégionales par le biais des produits express internationaux et l’offre de camionnage.

La rentabilité brute du transport express et de la logistique contractuelle a augmenté de 8% durant l’année dernière. Par contre, le transport de marchandises a affiché une baisse de 4% de la rentabilité brute en raison d’une concurrence accrue et d’une pression sur les prix dans le secteur, ainsi que de l’inflation des coûts. C’est une raison parmi celles qui ont poussé Q Logistics à chercher à accroître sa taille.

 

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Attijari Leasing proposera un dividende de 2 Tnd par action

Le premier bénéfice de l’année 2024 est tombé. Attijari Leasing a informé hier ses actionnaires et le public que son conseil d’administration a tenu une réunion le 4 février 2025 pour examiner l’activité de la société et arrêter les états financiers individuels relatifs à l’exercice 2024, soumis désormais aux commissaires aux comptes.

Les états financiers individuels font apparaître un résultat net de 10,003 MTND, en hausse de 13,4% en glissement annuel. À la lumière de ces réalisations, le conseil d’administration proposera à la prochaine Assemblée générale ordinaire la distribution d’un dividende de 2 Tnd par action. Pour rappel, afin de rémunérer les actionnaires l’année dernière, le dividende était de 1,500 Tnd par action. Le communiqué a rappelé que la confirmation de ce dividende restera tributaire de l’accord de la Banque centrale de Tunisie.

Sur le marché, le titre affiche déjà un rendement de 12,29% depuis le début de l’année. Tenant compte d’une retenue à la source de 10%, le yield actuellement s’élève à 8,33%. Acheter le titre demeure toujours une bonne affaire.

L’importance de cette annonce dépasse le seul titre Attijari. Il y a des doutes qui planent sur la capacité de l’ensemble du secteur financier à afficher de bonnes performances cette année à cause des pressions fiscales et de la morosité de l’économie dans son ensemble. Les réalisations d’Attijari Leasing vont donner de l’espoir aux investisseurs en matière de résultats et, surtout, de dividendes. Le Tunindex bénéficiera de ce coup de pouce et nous nous attendons à ce qu’il s’inscrive en hausse durant les semaines à venir.

 

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L’ATI lance un appel d’offres national pour élaborer sa stratégie 2026-2030

Tunisie Internet -ATI- a lancé un appel d’offres national à procédures simplifiées pour l’élaboration du plan stratégique des années 2026-2030. Les offres doivent être envoyées sous pli fermé par voie postale et recommandée, par Rapid-poste ou par remise directe au bureau d’ordre central contre décharge. L’offre doit contenir les documents administratifs et le cautionnement provisoire, outre l’offre financière.

Le dernier délai pour déposer les candidatures est fixé au 7 mars 2025 à 12h00, le cachet du bureau d’ordre de l’ATI faisant foi. L’ouverture des plis est publique et sera effectuée à la même date à 12h00.

L’ATI est un fournisseur d’accès internet qui œuvre à la promotion et au développement de l’Internet en Tunisie depuis 1996. C’est un des leaders tunisiens en matière d’hébergement, d’infogérance et de fourniture d’applications en mode SaaS. Les objectifs de l’agence sont certainement élevés. Il y a de grands chantiers en cours au niveau des administrations tunisiennes et l’ATI est un partenaire clé dans la digitalisation des services publics. Il y a également le projet des villes connectées, dans lequel l’ATI accompagne les différents intervenants dans le processus. Globalement, elle exerce un contrôle sur les fournisseurs de services internet, en suivant la qualité du service rendu.

En même temps, il y a des défis de taille, tels que les moyens financiers et humains mis à sa disposition, ainsi que l’évolution rapide du secteur qui nécessite des investissements importants pour qu’elle puisse jouer pleinement le rôle qui lui incombe. Cela pourrait impliquer un nouvel organigramme plus adapté à une société de services. La mission ne sera pas facile. Bonne chance aux soumissionnaires.

 

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Les chiffres de la STIP ont manqué de pression au premier semestre 2024

La Société tunisienne des industries de pneumatiques -STIP a publié ses états financiers pour la première moitié de 2024. Les comptes montrent un chiffre d’affaires de 59,950 MTND, en repli de 9,5% en glissement annuel. Le marché local est resté stable (50,721 MTND), alors que l’export a chuté de 40,5%, à 9,229 MTND.

La période a été difficile. La Direction générale de la société a décidé, après consultation de la Commission centrale du contrôle du licenciement en place auprès du ministère des Affaires sociales, l’arrêt de l’activité (chômage technique) des deux usines pour deux mois à partir du 16 avril 2024. Durant cette période, le personnel a bénéficié de 50% de son salaire brut, le personnel ayant assuré le fonctionnement normal des usines a bénéficié de son salaire habituel. Cette décision a été prise en raison du niveau du stock de produits finis atteint par la société. Pour répondre aux besoins du marché, elle a pu compter sur le stock de produits finis, qui est passé durant ces deux mois de 50,000 à 31,642 MTND.

Les charges d’exploitation ont reculé de 1,6%, à 57,056 MTND, bénéficiant de l’effet du chômage technique et d’une reprise des provisions pour risques et charges de 1,292 MTND. Mais il convient de signaler que les prix des matières premières ont augmenté à partir de juillet 2024. C’est un signal indiquant qu’il ne faut pas s’attendre à une vraie reprise au cours de la seconde moitié de l’année. 

La STIP a gardé ses charges financières nettes à 4,436 MTND. L’endettement à moyen et long terme est passé de 5,596 MTND fin juin 2023 à 12,394 MTND une année plus tard. Par contre, les concours bancaires ont baissé de 10,8%, à 89,223 MTND.

Le résultat net de la période s’est établi à -0,443 MTND contre un bénéfice de 4,102 MTND sur la même période en 2023. Les fonds propres demeurent toujours positifs, à 13,555 MTND, plombés par des résultats reportés de -85,273 MTND (sans tenir compte du déficit des six premiers mois de 2024).

Sur le marché, ces chiffres n’auront pas un effet significatif sur le cours de l’action. Le grand problème de la société demeure le sort de la notification de redressement de la Direction des douanes portant sur un montant de 156,649 MTND pour non-rapatriement des produits des exportations qui traîne depuis 2020. Les commissaires aux comptes ont considéré dans leur rapport que compte tenu des justificatifs présentés par la société, le risque financier est estimé peu probable. À suivre de près car les réalisations de la douane semblent être dans le viseur du président de la République ces derniers temps.

 

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La Société Générale restera dans le capital de l’UIB, mais toujours à l’écoute du marché

Le conseil d’administration de l’UIB, tenu le 7 février 2025, a fait une annonce majeure: la Société Générale, actionnaire de référence de la banque avec 52,34% du capital, a décidé de mettre un terme au processus de revue stratégique initié en juin 2023. Désormais, elle compte concentrer ses efforts sur le renforcement du positionnement de l’UIB, sa transformation et sa croissance au service de l’économie tunisienne, avec le soutien de ses co-actionnaires.

Il a été précisé au conseil d’administration que la Société Générale n’en demeurera pas moins attentive aux évolutions du marché et à l’écoute de toute opportunité pouvant s’aligner sur ses objectifs stratégiques et l’intérêt de l’UIB et de ses diverses parties prenantes. 

En d’autres termes, la Société Générale n’a pas reçu d’offre qu’elle juge intéressante et dans l’intérêt de la filiale tunisienne. À notre avis, ce n’est pas à cause de la valeur intrinsèque de la banque, mais c’est plutôt le résultat d’un certain flou qui entoure le secteur bancaire tunisien ces derniers temps. Les établissements de crédit subissent la pression fiscale la plus importante du pays. De plus, les taux élevés ont permis d’augmenter les revenus, mais le rythme de croissance des impayés s’est également accéléré. La modification de la réglementation des chèques et la question de la réduction des taux sur les crédits en cours ont aussi semé le doute sur la profitabilité future des banques. Même les investisseurs craignent que les taux baissent et la fiscalité contraignante demeure, ce qui réduirait la capacité à générer des bénéfices. 

Historiquement, les banques tunisiennes ont toujours pu trouver le moyen de s’adapter quasi immédiatement aux défis opérationnels et réglementaires. Pour l’année 2024, les résultats d’exploitation tiendront bon sans aucun doute. Elles devront démontrer la solidité de leurs modèles en 2025 et 2026. L’UIB a l’avantage d’avoir la Société Générale dans son tour de table. Elle sera capable de répondre à tous les défis par l’innovation d’une part, et en respectant les standards les plus exigeants de l’autre. Sur le marché, nous pensons que l’information ne sera pas une surprise et que l’arrêt du processus est reflété dans le cours de l’action.

 

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Google lance Gemini 2.0 au grand public

Google a lancé hier Gemini 2.0, sa suite de modèles d’intelligence artificielle la plus performante qu’il a développée à ce jour. Elle comprend 2.0 Flash, qui offre un modèle de travail optimal pour les tâches à volume et fréquence élevés, ainsi que 2.0 Pro Experimental pour les performances de codage, et 2.0 Flash-Lite.

La nouvelle version Gemini 2.0 Flash est disponible pour tous, via le API Gemini dans Google AI Studio et Vertex AI. Les développeurs peuvent désormais créer des applications de production avec cet outil. Pour les smartphones, Gemini 2.0 est disponible sur iOS et pour les versions Android, il faudra disposer de la version 16.3 en stable ou 16.4 en bêta.

Ces nouvelles versions s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie plus large de Google, qui investit massivement dans l’IA comme tous les géants de la technologie. Toute l’industrie s’oriente vers l’IA agentique, c’est-à-dire vers des modèles capables d’accomplir des tâches complexes en plusieurs étapes pour le compte d’un utilisateur, sans que ce dernier ait à les guider dans chacune d’entre elles.

Gemini 2.0 n’est pas le premier outil qui comporte des avancées en matière de multimodalité. Toutefois, Google compte bien se positionner comme le meilleur de sa catégorie en tant que produit.

Tous ces outils mettent, encore, de la pression sur l’ensemble des métiers dans le monde entier, y compris en Tunisie. Est-ce que nos entreprises sont en train de prévoir cela et de l’intégrer dans leurs stratégies? Seule une minorité d’entre elles le font. Le modèle économique tunisien est mis à rude épreuve, entre des sociétés qui ont besoin de moins en moins d’humains et de plus en plus d’investissements en nouvelles technologies. Les choix sont complexes. Licencier est une décision dure, coûteuse et au rythme des développements actuels, ce n’est qu’une question de temps pour qu’une longue liste de métiers soit touchée de plein fouet. Nous avons besoin, en urgence, d’une stratégie nationale de formation pour les professionnels, quel que soit leur domaine, pour faire de l’IA un outil d’amélioration de la productivité. Sinon, tout le monde sera bientôt remplacé. Autrement, nous allons nous retrouver avec une économie très loin des normes de la compétitivité.

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Qui est concerné par la contribution conjoncturelle de 2% sur les bénéfices?

La loi de finances 2025 a instauré une contribution conjoncturelle, au profit du budget de l’État pour l’année 2025, de 2% des bénéfices, avec un minimum de 1 000 TND. Elle est due par les entreprises qui ont réalisé en 2023 un chiffre d’affaires HTVA de plus de 20 MTND et qui sont soumises à l’impôt sur les sociétés au taux de 15% au titre de la même année. Une note commune publiée par la Direction générale des études et de la législation fiscale vient d’expliquer l’application de cette contribution.

Les principes essentiels à retenir sont:

– La contribution concerne les filiales tunisiennes des entités étrangères si elles obéissent aux critères de chiffre d’affaires et de taux d’imposition.

– Les entreprises qui ont un exercice comptable qui ne prend pas fin le 31 décembre doivent se référer au chiffre d’affaires réalisé durant l’année comptable qu’elles définissent.

– Les entreprises qui arrêteront leurs activités en 2025 pour n’importe quelle raison doivent appliquer la contribution conjoncturelle sur les bénéfices réalisés en 2024. Ceux réalisés en 2025 ne sont pas concernés.

– La contribution doit être remboursée dans les mêmes délais de paiement de l’impôt sur les sociétés et elle n’est pas déductible de la base imposable.

Certaines entreprises ne sont pas concernées, à savoir:

– Les sociétés dont le chiffre d’affaires 2023 est inférieur à 20 MTND.

– Les sociétés qui réalisent uniquement des bénéfices soumis à un taux d’impôt sur les sociétés de 35% (ou 20% à la suite de l’attribution d’avantages fiscaux grâce à leur introduction en Bourse).

– Les sociétés qui ne réalisent aucun bénéfice soumis à un taux d’impôt sur les sociétés selon le taux de droit commun, et ce, indépendamment de leur régime fiscal (application d’un taux de 10%, déduction totale, exonération, etc.).  

– Les sociétés et les groupements soumis au régime fiscal des sociétés de personnes. Dans ce cas, la contribution conjoncturelle est appliquée sur les bénéfices déclarés individuellement par les associés personnes morales, y compris la part de leurs dividendes dans ces sociétés si elles sont concernées par cette contribution.

Cela devrait améliorer les recettes fiscales de cette année, mais une grande interrogation persiste: cette contribution serait-elle vraiment conjoncturelle?

 

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Le taux directeur maintenu à 8%

Le conseil d’administration de la Banque centrale, tenu le 5 février 2025, a décidé de maintenir son taux directeur à 8%. La décision a été prise sur la base d’un ensemble de facteurs. Il y a d’abord une inflation sous-jacente de 5,5% en décembre 2024, toujours élevée mais en décélération continue, grâce à la baisse notable de l’inflation des produits alimentaires transformés à prix libres (+1,1% en décembre 2024 contre 2,4% au mois de novembre et 14,5% un an auparavant). Cette évolution traduit l’effet de la baisse quasi généralisée des prix internationaux des produits alimentaires de base et particulièrement de ceux de l’huile d’olive. Le point inquiétant demeure les produits alimentaires frais, à 12,6% fin décembre 2024. La pression continue également pour d’autres produits comme la volaille et les viandes rouges. Le conseil considère que les perspectives de l’inflation demeurent encore entourées de risques haussiers.

Le secteur extérieur est marqué par un déficit commercial important, mais la balance courante demeure soutenue par la balance des services et des revenus des facteurs. Le déficit courant s’est réduit à – 2 748 MTND, soit -1,7% du PIB contre 3 484 MTND fin 2023 (-2,3% du PIB). Hors énergie, la balance courante a dégagé un excédent qui s’est établi à +8 122 MTND en 2024 contre +6 182 MTND en 2023.

L’amélioration de la situation du secteur extérieur a permis la reconstitution des réserves de change au terme de l’année 2024. Ces dernières ont totalisé 27 332 MTND (ou 121 jours d’importation) à fin décembre 2024, et ce, avant de revenir à 23 266 MTND (ou 103 jours d’importation) à la date du 4 février 2025 à la suite, principalement, du remboursement d’une échéance importante au titre du service de la dette publique extérieure. Globalement, le conseil d’administration de la Banque centrale a estimé qu’il est nécessaire de continuer à soutenir le processus désinflationniste au cours de la période à venir.

De notre côté, nous réitérons notre avis que cette décision est, économiquement, la meilleure. En attendant les chiffres de l’inflation de ce mois de janvier, les hausses salariales récentes, qui ont ajouté un pouvoir d’achat additionnel, sont un facteur qui soutient la consommation des matières alimentaires de base, le moteur de la hausse des prix. Le mois de Ramadan est dans quelques semaines et il faut bien faire attention aux prix qui augmentent à cette occasion. La période des fêtes, fin mars, va connaître une hausse de la masse des billets et monnaie en circulation comme chaque année, ce qui alimente l’inflation. De plus, nous devons soutenir le dinar durant les prochains mois, le temps que les avoirs nets en devises se renforcent. Une fenêtre serait ouverte à partir de la seconde moitié de l’année pour une baisse significative (supérieure à 100 points de base) du taux directeur. 

 

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La gestion du remboursement des dividendes respectera les Market Standards for Corporate Actions Processing

La saison des dividendes sera lancée dans moins de deux mois. Pour les investisseurs de la Bourse de Tunis, c’est la période la plus importante de l’année. Pour préparer les différentes parties prenantes aux marchés, Tunisie Clearing a publié un avis aux émetteurs et intermédiaires agréés mandatés à ce sujet.

Ainsi, la pratique de l’exclusion des dividendes ne sera plus autorisée grâce à l’adoption des Market Standards for Corporate Actions Processing pour la gestion de titres. Les délais seront normalisés pour le traitement des dividendes, avec les différentes étapes reconnues, à savoir le suivi d’un processus marqué par trois dates clés:

– l’ex-date: la date à laquelle ou après laquelle l’acheteur d’une action d’une société n’a plus droit au paiement du dividende,

– le record date: la date qui permet d’identifier les détenteurs effectifs de titres et qui ont le droit au dividende,

– le payment date: la date du versement du dividende déclaré aux investisseurs.

Le principe de l’égalité entre les actionnaires, en versant les dividendes à une même date pour tous les porteurs du même titre, sera rigoureusement appliqué. Le versement des dividendes à J+2 du détachement est dûment justifié par le fait que le droit de propriété des valeurs mobilières est lié au consentement et non à la date d’inscription en compte.

Ainsi, si la date de détachement du dividende est J, les transactions boursières effectuées à J-1 seront dénouées à J+1, qui est également le record date, date à laquelle les positions titres sont arrêtées en fin de journée afin d’identifier les bénéficiaires du dividende, pour verser les dividendes le jour d’après, soit J+2, date du paiement du dividende.

L’instauration de ces règles est une bonne nouvelle pour la Place. Le marché a besoin d’une telle discipline qui encourage les investisseurs étrangers à regarder le marché actions tunisien.  

 

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La fintech tunisienne EasyBank lève 1,2 million de dinars

La fintech tunisienne EasyBank a annoncé avoir levé 377 000 dollars, l’équivalent de 1,2 million de dinars, dans le cadre de sa stratégie de développement. Cette enveloppe soutiendra ses plans d’expansion à l’échelle mondiale, y compris dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et en France.

EasyBank a été fondée en 2023 par un groupe d’entrepreneurs et d’experts en fintech. Elle a créé une plateforme digitale dédiée aux entreprises tunisiennes qui peuvent ainsi offrir une solution à leurs employés comportant les meilleurs produits et services bancaires pour l’obtention d’un crédit de manière sécurisée, facile et rapide. La plateforme permet d’assister à l’instruction des dossiers de crédit, de recevoir la validation de l’entité chargée des ressources humaines, d’envoyer et de négocier la demande de crédits avec les banques.

Les entreprises peuvent offrir la solution EasyBank comme avantage social à leurs employés. C’est un moyen pour améliorer la politique RH, renforcer le sentiment d’appartenance, préserver les employés et éviter les départs volontaires. Pour les banques, EasyBank présente un nouveau canal de commercialisation d’offres et de produits sans engagement de frais de fonctionnement supplémentaires, ce qui permet de contrôler les coûts et de générer de la richesse.

La plateforme intègre aussi une intelligence artificielle avancée, qui fournit des services de conseil personnalisés et rationalise le processus en fonction des critères d’éligibilité et d’accessibilité aux prêts.

L’opération est une bonne nouvelle pour un secteur qui a un fort potentiel, mais qui est freiné par un cadre réglementaire qui favorise les banques et un contexte économique morose. Bon vent à EsayBank.

 

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L’activité des Ciments de Bizerte toujours bloquée par ses difficultés financières

La société Les Ciments de Bizerte (SCB) a publié ses indicateurs d’activité relatifs au dernier trimestre 2024. Le chiffre d’affaires (hors TVA) de la période s’étalant d’octobre à décembre a chuté de 70,0% à 5,870 Mtnd. Les revenus proviennent exclusivement du marché local.

La raison de cette dégringolade est bien connue. La production du clinker a été suspendue durant l’intégralité du 3e quart de l’année, à cause de l’absence du coke de pétrole, unique source d’énergie possible pour le fonctionnement de l’usine. Les difficultés financières continuent à peser lourdement sur la société, la rendant incapable d’importer cette matière. L’activité s’est limitée uniquement au broyage de petites quantités de clinker importé de l’étranger ou acheté localement et au déchargement des bateaux de coke de pétrole au profit des autres cimenteries. Les revenus générés sont très faibles et ne répondent pas aux besoins de trésorerie de la société.

La production de ciment par la SCB a été limitée à 28 627 tonnes, en repli de 62,3% en glissement annuel. La production de chaux a également enregistré une diminution significative de -59,5%, l’équivalent de 725 tonnes par rapport à la production de la même période de l’année 2023. Cette baisse est due au manque de la demande de chaux constatée sur le marché national et au niveau du secteur.

Pour l’ensemble de l’année, les revenus ont totalisé 31,429 Mtnd, en baisse de 65,6%. L’endettement de la SCB demeure toujours élevé. Ses crédits à long et moyen terme s’élèvent à 122,897 Mtnd, dont 25,673 Mtnd d’intérêts. Ceux de gestion sont de 28,507 Mtnd. Le cimentier n’a pas pu honorer ses engagements envers ses créanciers.

Selon le management, l’exercice en cours connaîtra une reprise durable de la production de ciment et de clinker. Pour rappel, ceux qui ont investi dans ce titre depuis son IPO n’ont jamais gagné. Nous souhaitons le redressement d’une société qui a tous les atouts pour retrouver sa place de leader national du secteur.

 

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Le Maroc réussit à attirer le fabricant du célèbre drone Bayraktar

La société de défense turque Baykar a établi une succursale au Maroc pour fabriquer, vendre et entretenir des drones. La succursale, baptisée Atlas Defense, est dotée d’un capital de 2,5 millions de dirhams et est basée à Rabat.

Le Royaume cherche effectivement à développer une industrie de la défense, en reproduction de l’expérience des industries automobile et aérospatiale, qui ont injecté plus de 16,3 milliards de dollars en devises fortes dans le pays en 2024, tout en créant des centaines de milliers d’emplois. En 2020, il a adopté une loi autorisant la fabrication locale d’équipements de défense et de sécurité, d’armes et de munitions. En novembre 2024, le gouvernement a approuvé une exonération de l’impôt sur les sociétés pour les investissements dans ce domaine pendant les cinq premières années, dans le but d’attirer les investissements étrangers. Grâce à ces mesures, le Maroc vise à développer les bases d’une industrie de défense avancée qui joue un rôle dans le développement économique, à atteindre progressivement l’indépendance dans le domaine militaire. Les autorités ont créé, pour la première fois, en juin 2023, deux zones industrielles pour les projets d’investissement dans l’industrie de la défense liés à l’équipement et aux machines de défense et de sécurité, aux systèmes d’armes et aux munitions.

Le Maroc a alloué plus de 13 milliards de dollars pour l’achat et la réparation d’équipements militaires en 2025 et pour soutenir le développement de l’industrie de la défense. Ces dernières années, le pays a renforcé son arsenal militaire aérien avec des dizaines de drones, notamment le Bayraktar TB2, qui est un élément clé de son système militaire. Il a acheté 13 drones de ce type en 2021. L’année dernière, la société turque a annoncé la livraison d’un nouveau lot de drones au Maroc, sans révéler la valeur de la transaction. Maintenant, il faut s’attendre à la réaction d’Alger.

 

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Les banques ne doivent plus domicilier les billets de trésorerie émis par des SARL

Le billet de trésorerie est un titre de créance qui permet aux sociétés d’accéder à des financements à court terme, autres que ceux fournis par le secteur bancaire. Il offre à l’investisseur un bon compromis entre le risque et la rentabilité. La pratique fait que les taux sont élevés, surtout pour les PME qui ont un besoin urgent de couvrir des dépenses urgentes et qui ne peuvent pas attendre le temps que nécessite la procédure d’un crédit bancaire.

Dans la pratique, les durées les plus courantes sont de 90 et 120 jours, avec un montant unitaire qui doit être un multiple de 50 000 Tnd. En 2024, les billets de trésorerie ont représenté 11% du marché primaire des titres de créance négociables émis sur le marché financier tunisien.

Cet instrument doit être domicilié auprès d’une banque. À cet effet, Tunisie Clearing a remarqué que certaines banques procèdent à la domiciliation de billets de trésorerie qui sont émis par des entreprises ayant la forme juridique de SARL. À cette fin, elle a rappelé que selon l’article 101 du Code des sociétés commerciales, il est interdit à une SARL d’émettre ou de garantir des valeurs mobilières, alors que les billets de trésorerie le sont. À cet effet, les banques sont appelées à ne plus domicilier des billets de trésorerie émis par des sociétés à responsabilité limitée.

C’est une mauvaise nouvelle pour ces entreprises qui acceptaient de payer plus cher pour gagner un temps précieux. Lors de leurs émissions, des garanties sont présentées. Une piste de financement se trouve ainsi éliminée, compliquant la vie aux managers qui doivent se casser la tête pour trouver des pistes afin d’assurer leurs exploitations.

 

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Un mois de février calme pour le Trésor sur le front du remboursement de la dette

Certes, le mois de janvier a été parmi les plus compliqués pour le Trésor, qui a dû rembourser un encours colossal de dettes, notamment extérieures. Il attaque maintenant le mois de février, avec un calendrier relativement allégé qui ne devrait lui poser aucun problème. Les échéances de dettes internes se présentent comme suit:

– BTC 52 semaines 11/02/2025: 54,6 MTND,

– BTCT 13 semaines 13/02/2025: 26,0 MTND,

– BTCT 26 semaines 18/02/2025: 60,0 MTND,

– BTC 52 semaines 26/02/2025: 235,0 MTND.

En ce qui concerne la dette extérieure, il n’y a pas d’échéances significatives programmées. Le calendrier ne comporterait qu’une tranche de 25,6 MUSD à payer au Fonds monétaire international au titre de la facilité obtenue lors du dernier programme 2016-2019. En tout, les remboursements seraient de 457 MTND, un montant facile à mobiliser.

Nous pensons que le moment est propice pour l’émission de la première tranche de l’emprunt national 2025. Les remboursements ne sont pas nombreux et le mois de mars comprend une grande échéance de 900 MTND, qui interviendra à sa fin. Il y a donc une bonne fenêtre de tir qui se présente. Les conditions actuelles permettront de mobiliser pas moins de 1 200 MTND, ce qui correspondrait aux objectifs.

La priorité à court terme doit être la reconstitution rapide des avoirs nets en devises, ce qui dépend de l’activité économique en général et pas d’un seul opérateur. Le niveau actuel est acceptable, mais ne permet pas un fonctionnement fluide des échanges. Si l’économie tourne efficacement, la richesse sera créée et va se retrouver dans les banques, sous forme d’épargne investie entre autres et, dans un second temps, dans les titres de dette émis par l’État.

 

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Les véhicules neufs vendus en Norvège seront 100% électriques en 2025

La Norvège est sur le point de devenir le premier pays au monde à éliminer les voitures à essence et à diesel de son marché des véhicules neufs. C’est une grande nouvelle, surtout qu’elle parvient d’une nation ayant de vastes réserves de pétrole et de gaz. Le pays nordique confirme qu’il est un leader mondial en matière de transport durable. Ses ventes de véhicules électriques sont passées de moins de 1% du total des ventes d’automobiles en 2010 à 88,9% en 2024. Les estimations évoquent un taux entre 95% et 100% pour 2025.

La recette pour y parvenir est simple: des politiques cohérentes et à long terme, conçues pour soutenir l’adoption des VE. L’idée principale est de ne pas imposer des mesures visant à interdire l’utilisation des véhicules à moteur à combustion interne. À titre de comparaison, l’Union européenne a adopté une législation interdisant effectivement la vente de nouvelles voitures émettant du carbone à partir de 2035, et les résultats sont nettement moins encourageants que ceux de la Norvège.

Parmi les mesures d’incitation, il y a l’exonération de la TVA, les réductions sur les taxes de circulation et de stationnement et l’accès aux couloirs de bus. Le gouvernement a également investi massivement dans l’infrastructure de recharge publique, et de nombreux ménages norvégiens peuvent recharger leur voiture à la maison.

En même temps, et si les ventes de voitures neuves en Norvège sont proches de 100% pour les véhicules électriques, il y a encore beaucoup de véhicules à moteur à combustion interne sur les routes et qui représentent 60% du parc total. Il faut encore de longues années pour parvenir à un pays à zéro véhicule polluant.

 

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L’actif net des OPCVM s’envole de 317,9 Mtnd au mois de janvier 2025

Après l’excellente année 2024, les OPCVM ont la tâche lourde de préserver leur attractivité en 2025. Les premiers chiffres de l’année sont plus qu’encourageants. L’actif net global a bondi de 317,9 Mtnd en un seul mois, atteignant 7 322,3 Mtnd fin janvier 2025.

Autre point positif: l’évolution ne provient pas seulement des véhicules obligataires, mais aussi de ceux mixtes. L’actif net de ces derniers s’est établi à 1 041,8 Mtnd, augmentant de 78,9 Mtnd sur un mois, ce qui se rapproche de la performance de l’exercice 2024 entier. Les obligataires ont enregistré une collecte nette de 238,7 Mtnd, totalisant un actif net de 6 264 Mtnd. Les OPCVM actions valent 16,6 Mtnd.

Bien qu’il soit encore tôt de juger l’année, les signes sont positifs. Sur la même période en 2024, l’évolution globale a été de 132,6 Mtnd. Cela montre que les performances réalisées par la gestion collective, et qui ont été largement supérieures aux autres catégories d’épargne, ont convaincu les investisseurs de placer, dès le début de l’année, dans ces véhicules.

De plus, il y a une conscience que les taux resteront encore élevés, ce qui laissera les émissions de titres de créance corporates et souverains à deux chiffres encore cette année. Les difficultés de financement vont donner un nouveau coup de pouce aux billets de trésorerie, si juteux pour les gestionnaires. À tout cela, il faut ajouter le flux de dividendes qui va constituer la principale source de collecte pour ces fonds. Il n’y a pas de signes indiquant que la rémunération des actionnaires baissera cette année, ce qui garantit déjà un actif net global de 8 milliards de dinars fin 2025.

 

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