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Le FMI appelle le Maroc à réduire l’inflation et la dette

Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté le 11 février 2025 Bank Al-Maghrib (la banque centrale du Maroc) à adopter un cadre de ciblage de l’inflation. De même qu’il a appelé le gouvernement à élargir davantage l’assiette fiscale pour poursuivre ses réformes fiscales et réduire la dette du pays.

Bank Al-Maghrib a indiqué que l’inflation est tombée à 0,9 % en 2024 contre 6,1% en 2023. Et ce, grâce à la baisse des prix des biens importés et à une plus grande stabilité sur les marchés alimentaires. Tandis que l’inflation devrait atteindre 2,4 % cette année. « Avec un retour de l’inflation autour de 2 %, Bank Al-Maghrib devrait poursuivre ses préparatifs pour adopter un cadre ciblant l’inflation ». C’est ce qu’ a indiqué le FMI au terme d’une mission au Maroc.

Réduction de la dette

Le Fonds a également exhorté le gouvernement marocain à élargir l’assiette fiscale et à réduire les transferts aux entreprises publiques.

Le FMI a ajouté que les réformes fiscales au Maroc ont permis au gouvernement de réaliser des recettes plus élevées que prévu. Ce qui a contribué à réduire le déficit budgétaire à 4,1 % du PIB cette année.

Le fonds a ajouté que, conformément au budget 2025, « des rendements plus élevés que prévu devraient être utilisés pour accélérer le rythme de réduction de la dette à des niveaux plus proches des niveaux d’avant la pandémie ».

Prévisions de croissance

Le FMI s’attend à ce que l’économie marocaine croît de 3,9 % cette année contre 3,2 % en 2024. « Alors que la production agricole se redresse après les récentes sécheresses et que le secteur non agricole continue de se développer à un rythme soutenu dans un contexte de forte demande intérieure », poursuit-il.

Pour sa part, en janvier, le ministère marocain de l’Économie et des Finances a annoncé que le déficit budgétaire atteindrait 3,9 % du PIB en 2024, contre 4,4 % l’année précédente. Tout en attribuant cela à l’augmentation des recettes fiscales.

Le ministère a indiqué dans un communiqué que le déficit s’est réduit à 64,4 milliards de dirhams (6,46 milliards de dollars) en 2024; contre 75 milliards de dirhams l’année précédente. Alors que les recettes publiques ont augmenté de 15,2 %.

De son côté, le Haut-Commissariat au Plan au Maroc (institution gouvernementale) s’attend à ce que le PIB du pays augmente de 3,8 % au cours de l’année en cours 2025. Tandis que le projet de budget général du Maroc pour 2025 prévoit une croissance de l’économie du pays de 4,6 %, avec une inflation d’environ 2 %.

Chômage

Le FMI a également recommandé au gouvernement de prendre des mesures pour résoudre le problème du chômage en « se concentrant sur les travailleurs déplacés du secteur agricole en raison d’une série de sécheresses ».

Les données officielles ont montré que le taux de chômage au Maroc est passé à 13,3 % l’année dernière, contre 13 % en 2023. Cependant que le secteur agricole continuait de perdre des emplois.

En décembre dernier, la Commission de planification a annoncé que le taux de chômage dans le pays était passé à 21,3 % au cours des dix dernières années, sur la base des résultats du recensement général de 2024.

« Au cours de la période entre 2014 et 2024, le taux de chômage est passé de 16,2% à 21,3% », a indiqué Chakib Benmoussa, président du Haut-Commissariat au Plan (gouvernemental). Il s’exprimait ainsi lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats détaillés du recensement général de la population 2024.

Il a ajouté : « Le taux est passé de 19,3 % à 21,2 % dans les zones urbaines et de 10,5 % à 21,4 % dans les zones rurales. »

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L’UE va riposter aux taxes sur les métaux imposés par Trump

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré que Bruxelles riposterait aux taxes de 25 % sur les achats d’acier et d’aluminium.

L’UE prendra des mesures réciproques si le président américain Donald Trump met à exécution sa menace d’imposer des hausses de tarifs sur les importations de métaux. C’est ce qu’a déclaré lundi 10 février 2025 le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

Ce commentaire intervient après que M. Trump a annoncé qu’il imposerait des taxes de 25 % sur tout l’acier et l’aluminium importés aux États-Unis. Le président a précisé que les nouveaux droits de douane s’ajouteraient aux droits de douane américains déjà en vigueur sur les métaux.

« Il n’y a aucune hésitation quand il s’agit de défendre nos intérêts », a déclaré lundi M. Barrot dans une interview à TF1. Tout en affirmant que l’annonce de M. Trump dimanche n’était pas une surprise.

« C’est exactement ce qu’a fait Donald Trump en 2018 et à l’époque nous avons réagi », a ajouté le diplomate. En faisant référence aux tarifs douaniers introduits par le président américain lors de son premier mandat. « Cette fois-ci, nous réagirons de la même manière ».

En outre, M. Barrot a rappelé la « liste assez impressionnante » des produits américains importés par l’UE qui avaient été frappés par les mesures de rétorsion de Bruxelles. Il a ajouté qu’ « à l’époque, cela incluait des motos de type Harley, des jeans, du tabac, du maïs, du riz, du jus d’orange et du bourbon ».

La Commission européenne a insisté sur le fait qu’elle « déterminerait les secteurs qui seront visés par les contre-mesures, le moment venu », a déclaré le ministre. Tout en soulignant que « le moment est venu ».

L’UE face aux EU

A cet égard, notons que Washington et Bruxelles sont impliqués dans un conflit commercial majeur depuis 2018. Et ce, lorsque Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur les importations d’acier européen et de 10 % sur l’aluminium, invoquant des menaces pour la sécurité nationale américaine liées à la concurrence de l’UE. À l’époque, les autorités européennes avaient adopté des mesures de rétorsion, imposant des droits d’importation sur les motos produites par Harley-Davidson Inc. et les jeans Levi Strauss & Co. Trump avait fait monter les tensions en menaçant d’imposer des droits de douane sur les exportations de voitures de l’UE; bien que ces mesures n’aient jamais été mises en œuvre.

Par ailleurs, dans le cadre de sa dernière vague de taxes douanières, le président américain a introduit des taxes de 25 % sur toutes les importations en provenance du Mexique et du Canada et de 10 % sur celles en provenance de Chine. Invoquant à ce propos des inquiétudes concernant l’immigration illégale et le trafic de drogue. Cependant, ces taxes ont été reportées de 30 jours, après des négociations avec les dirigeants mexicain et canadien. Car ces derniers se sont engagés à œuvrer au renforcement des protections aux frontières.

Enfin, la semaine dernière, Trump a également suspendu un élément clé des taxes douanières imposées à la Chine. Tout en conservant temporairement le statut de franchise de droits de douane de longue date pour les colis de faible valeur; après que sa mesure tarifaire a semé le chaos dans les livraisons.

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Les achats de blé russe par l’Egypte augmentent de 70 % en sept mois

Les importations égyptiennes de blé russe ont augmenté de 70 % entre juillet 2024 et janvier 2025. C’est ce qu’indiquent les analystes de Rosagrotrans, une société de transport de céréales.

Selon un rapport du centre publié lundi 10 février 2025, l’Egypte a importé 6,3 millions de tonnes de blé russe de juillet 2024 à janvier 2025. Doit une augmentation de 70 % par rapport à la même période de l’année dernière, l’Egypte étant son plus gros acheteur.

Rosagrotrans a expliqué que les exportations de ce blé ont continué à un rythme rapide depuis le début de la saison. La Russie, premier exportateur mondial de blé, ayant expédié environ 32,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 1,3 % par rapport à la même période de la saison dernière, selon Reuters.

L’augmentation des ces exportations intervient avant l’entrée en vigueur des restrictions annuelles à l’exportation, qui doivent être effectives à compter du 15 février.

Dans le cadre des quotas qui doivent entrer en vigueur dans le cadre des restrictions de cette année, la Russie peut exporter 10 6 millions de tonnes de blé avant le 1er juillet 2025.

Les plus grands importateurs de blé russe

En deuxième position, derrière l’Egypte, se trouve le Bangladesh, qui a acheté 2,3 millions de tonnes de blé russe au cours de la saison 2024-25. Tandis que la Turquie, qui a imposé une interdiction d’importation pour protéger son marché intérieur, est tombée à la troisième place après que ses achats de blé russe ont chuté de 47 %.

L’Algérie arrive en quatrième position avec des importations de 1,7 million de tonnes, suivie du Kenya avec des achats de 1,4 million de tonnes.

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Trump est déterminé à mettre en œuvre son plan à Gaza

Le président américain Donald Trump semble infatigable lorsqu’il parle de sa proposition de s’emparer de la bande de Gaza et d’expulser ses habitants; malgré les nombreuses critiques de la communauté internationale et de l’ONU.

Le président de la Maison Blanche a réitéré dimanche 9 février 2025 son engagement à acheter et à posséder la bande de Gaza, notant qu’il pourrait donner des parties de la bande côtière à d’autres pays du Moyen-Orient pour aider aux efforts de reconstruction.

« Je ferai de Gaza un endroit propice au développement futur », a déclaré Trump aux journalistes à bord d’Air Force One.

Le président américain a également souligné qu’il se soucierait des Palestiniens et veillerait à ce qu’ils ne soient pas tués, ajoutant : « J’examinerai des cas individuels pour permettre aux réfugiés palestiniens d’entrer en Amérique et leur accorder le droit d’asile. »

« Les pays du Moyen-Orient accueilleront les Palestiniens », a-t-il poursuivi.

En outre, Trump a déclaré qu’il rencontrerait le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

La proposition de Trump selon laquelle Israël remettrait « le contrôle de Gaza à Washington » et transformerait la ville en « Riviera du Moyen-Orient » après avoir transféré les Palestiniens vers d’autres pays, dont l’Égypte et la Jordanie, a été accueillie avec une large condamnation arabe et internationale.

De nombreux pays arabes et occidentaux ont également considéré ce plan comme un plan tragique de nettoyage ethnique, illégal au regard du droit international.

Le président américain est toutefois revenu sur sa décision et a confirmé que Le Caire et Amman accepteraient de recevoir un certain nombre de Gazaouis, malgré le rejet répété de cette idée par les deux pays.

Parallèlement, l’Egypte a confirmé vendredi 7 février qu’elle intensifiait ses contacts avec les pays arabes, dont la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, pour confirmer son rejet du déplacement des Palestiniens.

Il est à noter que les pays arabes adhèrent à la mise en œuvre de la solution à deux États pour établir un État palestinien aux côtés d’Israël.

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Le taux d’inflation en Chine atteint son plus haut niveau depuis cinq mois

L’inflation des prix à la consommation en Chine a atteint son rythme le plus rapide en cinq mois en janvier. C’est ce qu’a annoncé, dimanche 9 février, le Bureau national chinois des statistiques. L’indice des prix à la consommation, principal indicateur de l’inflation, a augmenté de 0,5 % en glissement annuel en janvier, relève la même source.

Cette situation survient alors que les prix à la production continuent de baisser, reflétant des dépenses de consommation mitigées et la faiblesse du secteur manufacturier.

L’augmentation est supérieure à la croissance de 0,1 % enregistrée en décembre de l’année dernière, en grande partie en raison de l’impact des vacances de la fête du Printemps, a déclaré Dong Lijuan, statisticien du bureau.

L’indice des prix à la consommation de la Chine pour le mois de janvier a dépassé les attentes d’une hausse de 0,4 % selon un sondage Reuters auprès des économistes.

L’indice des prix à la consommation de base, qui exclut les prix des denrées alimentaires et de l’énergie, a augmenté de 0,6 % sur un an en janvie; contre une hausse de 0,4 % en décembre, selon Xinhua.

Sur une base mensuelle, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,7 % en janvier.

Les pressions déflationnistes devraient persister en Chine cette année, à moins que les décideurs politiques ne parviennent à relancer une demande intérieure atone, ont déclaré des analystes.  Alors que les tarifs douaniers imposés par le président américain Donald Trump sur les produits chinois ajoutent une pression sur Pékin pour stimuler la croissance de la deuxième économie mondiale.

L’indice des prix à la production, qui mesure le coût des biens à la sortie de l’usine, a chuté de 2,3 % en janvier par rapport à l’année précédente, selon l’agence. Tout en restant au niveau enregistré en décembre de l’année dernière et supérieur à la baisse de 2,1 % attendue. Les prix d’usine sont déflationnistes depuis 28 mois.

Sur une base mensuelle, l’indice des prix à la production a baissé de 0,2 % en janvier.

Le secteur manufacturier chinois s’est contracté de manière inattendue en janvier. Tandis que l’activité des services s’est affaiblie, ce qui maintient les appels à de nouvelles mesures de relance.

On s’attend généralement à ce que Pékin maintienne ses prévisions de croissance économique autour de 5 % cette année, mais les nouveaux tarifs douaniers américains exerceront une pression sur les exportations.

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Citigroup s’attend à ce que le prix de l’or atteigne 3 000 dollars l’once

La troisième plus grande institution bancaire des États-Unis en termes d’actifs « Citigroup » s’attend à ce que les prix de l’or atteignent un record de 3 000 dollars l’once au cours des trois prochains mois. Et ce, en raison de la montée des tensions géopolitiques et des guerres commerciales, qui stimulent la demande d’actifs refuges.

Le groupe a annoncé le 9 février 2025 qu’il s’attend également à ce que les banques centrales continuent d’augmenter leurs réserves de métal jaune dans les circonstances actuelles.

Il est à noter que le président américain Donald Trump avait menacé d’imposer des tarifs douaniers qui pourraient contribuer à ralentir la croissance économique et à augmenter les taux d’inflation.

La semaine dernière, le président américain Donald Trump a déclenché une guerre commerciale après avoir mis à exécution sa menace d’imposer des tarifs douaniers à la Chine, mais a accordé au Mexique et au Canada un sursis d’un mois.

« L’accent principal sur le marché de l’or reste l’incertitude entourant la politique tarifaire de Trump », a déclaré David Meagher, directeur du trading des métaux chez High Ridge Futures.

L’or est utilisé comme un investissement sûr en période d’incertitude politique et financière.

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L’Algérie envisage d’utiliser des piles à combustible pour produire de l’électricité

L’Algérie étudie actuellement l’utilisation des piles à combustible dans la production d’électricité. Et ce, dans le cadre des efforts du pays visant à améliorer l’exploitation et la fabrication de technologies de cellules et d’analyseurs hautement efficaces au niveau local.

Selon un communiqué, le secrétaire d’État chargé des énergies renouvelables, Noureddine Yassaa, a reçu, dimanche 9 février 2025, une délégation de l’entreprise allemande Bosch, conduite par le président de l’entreprise pour l’Afrique, Markus Thiel.

L’entretien, qui s’est déroulé en présence de responsables du ministère de l’Energie et des Mines, visait à renforcer le partenariat bilatéral entre l’Algérie et l’Allemagne dans plusieurs domaines, notamment les énergies nouvelles et renouvelables et l’hydrogène vert. Outre l’échange d’expertises pour accompagner la transition énergétique durable dans le pays.

Au cours de la réunion, MM. Yasaa et Thiel ont discuté des opportunités de partenariat et d’investissement dans le secteur de l’énergie. Et notamment les énergies nouvelles et renouvelables, l’hydrogène vert et ses dérivés, tels que l’ammoniac et le méthanol, en plus des technologies de réduction de l’empreinte carbone.

La réunion a mis en avant l’utilisation des piles à combustible pour produire de l’électricité en Algérie. Tout en discutant de la possibilité de coopération entre les entreprises du pays d’Afrique du Nord et l’entreprise allemande Bosch, à travers la chaîne de valeur, notamment dans le domaine de l’hydrogène vert.

Cela comprend l’exploitation et la fabrication de technologies biosolaires et de piles à combustible hautement efficaces au niveau local, leur intégration dans des projets d’énergie solaire photovoltaïque et éolienne, en plus de la coopération dans les études d’ingénierie, le transfert de technologie et l’échange d’expertise.

La réunion a également discuté des futurs projets communs entre les deux pays, visant le développement de l’utilisation de la technologie des piles à combustible fournies par les centrales solaires et éoliennes, pour produire de l’électricité dans les zones isolées, en plus de remplacer l’utilisation du diesel dans les régions du sud, sur la base de technologies modernes à haut rendement.

Par ailleurs, Nourredine Yassa a discuté avec la délégation d’entreprises allemandes de l’importance de la formation et du renforcement des capacités humaines dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, pour qualifier les compétences algériennes et soutenir le développement durable, selon ce qu’a constaté la plateforme spécialisée en énergie.

Un grand potentiels algérien 

Markus Thiel, président de l’entreprise allemande Bosch pour l’Afrique, a déclaré qu’il existe un grand potentiel algérien dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, notamment dans les domaines de l’hydrogène vert et de l’énergie solaire, qui sont parmi les meilleurs au monde.

Le secteur électrique en Algérie se prépare à réaliser des progrès significatifs, à travers plusieurs projets à venir, pour assurer la satisfaction de la demande croissante en énergie durant l’été prochain, qui s’annonce plus chaud que les années précédentes.

Ces tendances répondent aux aspirations des citoyens et constituent une part importante des engagements du gouvernement, dirigé par le président Abdelmadjid Tebboune. Alors que Sonelgaz s’emploie à préparer l’été en renforçant le réseau de transport d’électricité en Algérie et en mettant en exploitation certains projets.

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Les géants des télécoms chinois adoptent le modèle d’IA de DeepSeek

Les principales sociétés de télécommunications du pays intègrent le modèle d’IA de DeepSeek dans leurs offres, les dernières entreprises chinoises cherchant à capitaliser sur le buzz de la startup.

Le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information a annoncé samedi 8 février 2025 que les trois plus grandes sociétés de télécommunications du pays, China Mobile, China Unicom et China Telecom, cherchaient à « promouvoir l’application complète de la technologie de pointe de l’IA » et travaillaient avec le modèle open source DeepSeek.

Les investisseurs ont prédit que la plateforme d’IA de DeepSeek, qui menace de bouleverser la structure économique du secteur émergent, aura des implications positives pour le secteur technologique chinois au sens large et suscitera des appels à l’échelle nationale en faveur d’une réévaluation plus élevée des actifs chinois.

Les investisseurs chinois se sont récemment rués sur les actions liées à l’IA, notamment les fabricants de puces, les concepteurs de logiciels et les opérateurs de centres de données chinois. Mais deux sociétés cotées en bourse que les investisseurs avaient saluées comme des bénéficiaires potentiels du modèle à faible coût DeepSeek ont averti les investisseurs que leurs perspectives commerciales n’avaient pas changé, même si Pékin salue les efforts d’autres grandes entreprises pour intégrer DeepSeek.

Capital Online Data Service, fournisseur de cloud computing basé à Pékin, a déclaré dans un dossier déposé à la Bourse de Shenzhen qu’il avait déployé le modèle DeepSec-R1. Les actions de la société ont augmenté de 49 % entre mercredi et vendredi. Dans la divulgation, la société a indiqué que l’impact commercial de l’offre DeepSeek, ainsi que tout impact de cette plateforme sur les performances futures de la société, restent incertains.

Meg Smart Technology, basée à Shenzhen, qui fournit des terminaux de données sans fil pour les appareils IoT, a déclaré dans un dossier déposé à la Bourse de Shenzhen qu’elle travaillait sur l’adaptation de modèles liés à la plateforme DeepSeek, mais qu’elle en était encore aux premiers stades de ce travail. La société a ajouté que les travaux de développement n’ont pas encore abouti à de nouveaux projets, tandis que ses actions ont augmenté de 33 % la semaine dernière.

D’autres entreprises chinoises, dont Great Wall Motor, Tencent et Huawei, ont également annoncé il y a quelques jours avoir intégré DeepSeek dans leurs propres offres.

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L’Égypte augmente le salaire minimum dans le secteur privé

Le Conseil national des salaires en Égypte a décidé, le 9 février 2025, d’augmenter le salaire minimum des travailleurs du secteur privé à 7 000 livres par mois, contre 6 000 livres, (134,76 euros contre 115,50 euros). L’augmentation devant être appliquée à compter du 1er mars 2025.

Le Conseil a également décidé que la valeur minimale de la prime périodique pour les travailleurs du secteur privé serait de 250 livres égyptiennes ‘EGP’ (4,81 euros) par mois. Et pour la première fois le Conseil national des salaires a décidé de fixer un salaire minimum pour le travail temporaire « à temps partiel », afin que leur salaire ne soit pas inférieur à 28 livres net par heure (0,54 euro), selon la définition incluse dans la loi du travail en Égypte.

La ministre de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a déclaré que l’augmentation du salaire minimum s’inscrit dans le cadre de la volonté de répondre aux évolutions économiques actuelles, d’une manière qui renforce la stabilité économique et sociale. Tout en ajoutant que cela est conforme aux normes internationales, car l’Organisation internationale du travail (OIT) souligne la nécessité de réviser le salaire minimum sur une base périodique, pour protéger le pouvoir d’achat des familles et s’adapter aux changements économiques progressifs.

Le salaire minimum dans le secteur privé égyptien a évolué depuis sa première approbation en janvier 2022, pour suivre le rythme des changements économiques en cours, puisqu’il a commencé à 2 400 EGP, puis est passé à 2 700 EGP en janvier 2023, 3 000 EGP en juillet 2023, puis 3 500 EGP en janvier 2024, 6 000 EGP en mai 2024, et enfin passera à 7 000 EGP en mars 2025.

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Trump s’engage à acheter Gaza et pourrait en donner des parties aux pays du Moyen-Orient

Le président américain Donald Trump semble infatigable lorsqu’il parle de sa proposition de s’emparer de la bande de Gaza et d’expulser ses habitants; malgré les nombreuses critiques de la communauté internationale et de l’ONU.

Le président de la Maison Blanche a réitéré dimanche 9 février 2025 son engagement à acheter et à posséder la bande de Gaza, notant qu’il pourrait donner des parties de la bande côtière à d’autres pays du Moyen-Orient pour aider aux efforts de reconstruction.

« Je ferai de Gaza un endroit propice au développement futur », a déclaré Trump aux journalistes à bord d’Air Force One.

Le président américain a également souligné qu’il se soucierait des Palestiniens et veillerait à ce qu’ils ne soient pas tués. Tout en ajoutant : « J’examinerai des cas individuels pour permettre aux réfugiés palestiniens d’entrer en Amérique et leur accorder le droit d’asile. »

« Les pays du Moyen-Orient accueilleront les Palestiniens », a-t-il poursuivi.

En outre, Trump a déclaré qu’il rencontrerait le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

La proposition de Trump selon laquelle Israël remettrait « le contrôle de Gaza à Washington » et transformerait la ville en « Riviera du Moyen-Orient » après avoir transféré les Palestiniens vers d’autres pays, dont l’Égypte et la Jordanie, a été accueillie avec une large condamnation arabe et internationale.

De nombreux pays arabes et occidentaux ont également considéré ce plan comme un plan tragique de nettoyage ethnique, illégal au regard du droit international.

Le président américain est toutefois revenu sur sa décision et a confirmé que Le Caire et Amman accepteraient de recevoir un certain nombre de Gazaouis, malgré le rejet répété de cette idée par les deux pays.

Parallèlement, l’Egypte a confirmé vendredi 7 février qu’elle intensifiait ses contacts avec les pays arabes, dont la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, pour confirmer son rejet du déplacement des Palestiniens.

Il est à noter que les pays arabes adhèrent à la mise en œuvre de la solution à deux États pour établir un État palestinien aux côtés d’Israël.

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Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont baissé en janvier 2025

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont chuté en janvier, aidés par une forte baisse des prix du sucre et de l’huile végétale. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 7 février 2025, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’indice FAO, qui suit sur une base mensuelle les prix des denrées alimentaires les plus commercialisées au monde, s’est établi en moyenne à 124,9 points en janvier, contre 127 points en décembre.

Malgré la baisse mensuelle, l’indice est resté 6,2% plus élevé que son niveau d’il y a un an, mais demeure toujours 22% en dessous de son pic de mars 2022, selon la FAO.

Les prix du sucre ont chuté de 6,8% sur une base mensuelle et de 18,5% sur une base annuelle. Cette baisse est en grande partie due à l’amélioration des perspectives d’approvisionnement mondial, notamment aux conditions météorologiques favorables au Brésil et en Inde, qui ont repris leurs exportations de sucre.

Chute des prix de l’huile de palme et de la viande

Les prix de l’huile végétale ont chuté de 5,6% le mois dernier, les prix mondiaux de l’huile de palme et de colza ayant chuté tandis que les prix de l’huile de soja et de tournesol sont restés stables.

Les prix de la viande ont également baissé de 1,7% le mois dernier. En revanche, les prix des céréales ont légèrement augmenté de 0,3% par rapport à décembre, mais sont restés inférieurs de 6,9% à ceux de janvier 2024. Alors que les prix à l’exportation du blé ont légèrement baissé, les prix du maïs ont augmenté en raison de prévisions révisées à la baisse concernant la production et les stocks américains. Les prix du riz ont chuté de 4,7%, reflétant une offre abondante pour l’exportation.

Augmentation des prix des produits laitiers

Les prix des produits laitiers ont augmenté de 2,4% en glissement mensuel et de 20,4% en glissement annuel, sous l’effet d’une hausse mensuelle des prix du fromage, qui a compensé la baisse des prix du beurre et du lait en poudre.

Dans un rapport distinct, la FAO a abaissé ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2024 à 2,840 milliards, contre 2,841 milliards auparavant. Cette révision est principalement due à des estimations plus faibles de la production de maïs aux États-Unis.

Augmentation des semis en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne

La saison des semis de blé d’hiver dans l’hémisphère nord s’est terminée en janvier avec une augmentation des semis en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, tandis que la Russie a connu une baisse en raison des conditions météorologiques, a indiqué l’organisation.

La FAO a relevé de 0,9% ses prévisions concernant l’utilisation mondiale de céréales en 2024-25, à 2,869 milliards de tonnes, tandis que les stocks mondiaux de céréales devraient diminuer de 2,2% d’ici la fin des saisons en 2025, en raison de la diminution des stocks de maïs aux États-Unis.

Le commerce international de céréales devrait se contracter de 5,6% en 2024-25 par rapport à l’année précédente pour atteindre 483,5 millions de tonnes, en grande partie en raison d’une baisse de la demande chinoise d’orge, de maïs et de blé.

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Trump : des tarifs « de rétorsion » sur les importations américaines sont à venir

Le président Donald Trump annoncera la semaine du 10 février des tarifs douaniers sur « plusieurs pays », équivalents à ceux imposés aux produits américains par les partenaires commerciaux des États-Unis, a-t-il déclaré vendredi 7 février 2025.

Trump a déclaré que « tout le monde » serait concerné, sans préciser quelles mesures exactes il entend prendre. « Je l’annoncerai la semaine prochaine – sur le commerce réciproque – afin que nous ayons un traitement égal avec les autres pays. Nous ne voulons ni plus ni moins », a déclaré  Trump aux journalistes dans le Bureau ovale. Il a ajouté qu’il prévoyait de tenir une conférence de presse sur la question.

Trump a également déclaré que la possibilité d’imposer des tarifs douaniers, ciblant principalement les voitures, était envisagée. « C’est toujours sur la table, c’est un très gros problème ».

Durant sa campagne électorale, Trump a promis d’imposer des tarifs douaniers sur les importations américaines équivalents à ceux imposés par leurs partenaires commerciaux sur les exportations américaines.

Par ailleurs, s’exprimant à la Maison Blanche aux côtés du Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, Trump a dit qu’ils discuteraient également de l’acier américain.

On rappelle que l’ancien président Joe Biden avait bloqué l’acquisition pour 14,9 milliards de dollars de US Steel par le japonais Nippon Steel, peu avant de quitter la Maison Blanche.

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La Banque centrale indienne réduit ses taux d’intérêt de 0,25 %

La Banque centrale de l’Inde (RBI) a abaissé, vendredi 7 février 2025, son taux directeur pour la première fois en cinq ans. Cette réduction de 0,25 % par rapport aux 6,25 % précédents devrait rendre les emprunts moins chers pour les consommateurs et les entreprises et vise à stimuler l’économie. 

Bien que cette décision soit considérée par les économistes comme une étape positive, le gouverneur de la RBI (Banque centrale indienne), Sanjay Malhotra, qui a annoncé sa première révision de la politique monétaire depuis sa nomination en décembre, a affirmé que l’économie indienne est confrontée à « des risques liés aux marchés financiers mondiaux, aux politiques commerciales et aux événements météorologiques ».

La RBI a maintenu sa politique monétaire « neutre », ce qui, selon Malhotra, offrirait « la flexibilité nécessaire pour répondre à l’évolution de l’environnement macroéconomique ». Dans le jargon de la politique monétaire, une position « neutre » vise à maintenir un équilibre entre le soutien de la croissance économique et le contrôle de l’inflation, sans adopter une position délibérée visant à stimuler ou à ralentir l’économie.

Allègements fiscaux 3,3 milliards de dollars

« Les vents contraires provenant des tensions géopolitiques, des politiques commerciales protectionnistes, de la volatilité des prix internationaux des matières premières et des incertitudes des marchés financiers continuent de présenter des risques à la baisse pour les perspectives », a déclaré le Comité de politique monétaire (MPC) de la RBI.

Les mesures annoncées vendredi font suite à l’annonce récente d’avantages fiscaux pour la classe moyenne du pays. Pour donner un coup de fouet à l’économie, la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman a récemment annoncé des allègements fiscaux d’une valeur de 13,3 milliards de dollars. Ces mesures devraient stimuler la consommation et soutenir la croissance économique, qui constitue un sujet de préoccupation pour New Delhi.

Le gouvernement a récemment révisé à la baisse ses prévisions de croissance annuelle du PIB à 6,4 %, soit le taux le plus faible depuis quatre ans. La RBI s’attend toutefois à ce que l’économie indienne progresse de 6,7 % au cours du prochain exercice (qui débutera en avril), grâce à une reprise de l’activité industrielle et de la consommation des ménages.

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Vers un accord majeur entre la Hongrie et les États-Unis

Budapest et Washington préparent un accord pour stimuler les investissements américains, selon le président hongrois.

La Hongrie prépare un accord économique important avec les Etats-Unis, a annoncé le Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Le pays de l’UE cherche à se rapprocher de Washington alors que le président Donald Trump menace d’imposer des droits de douane sur les produits en provenance de l’UE.

Dans une interview accordée vendredi 7 février 2025 à la radio publique Kossuth, Orban a souligné que sous l’administration de l’ancien président américain, Joe Biden, les investissements chinois en Hongrie dépassaient ceux des États-Unis. Il a déclaré que cette situation devait être réglée.

« Nous nous préparons à conclure un accord économique d’une ampleur et d’un sérieux montant avec les Etats-Unis. J’ai convenu avec le président Trump, avant même son élection, qu’un tel accord serait conclu », a déclaré Orban, cité par les médias locaux.

La Chine a été le plus grand investisseur étranger en Hongrie en 2024, contribuant à près de la moitié de la valeur totale des investissements de l’année, a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, en janvier.

Les chiffres concernant les investissements américains n’étaient pas facilement disponibles. Selon les statistiques officielles, la Chine était également le plus grand partenaire commercial de la Hongrie en dehors de l’Union européenne en 2023, avec des échanges bilatéraux atteignant 14,5 milliards de dollars, contre 13,9 milliards de dollars avec les États-Unis.

Le député hongrois et membre éminent du parti au pouvoir « Fidesz », Tamas Menczer, a déclaré que l’alliance croissante entre Orban et Trump servait de « miroir pour Bruxelles » qui montre ses « échecs ».

Orban reste néanmoins attaché à la souveraineté économique de la Hongrie. En septembre, il a annoncé une stratégie de « neutralité économique », soulignant la volonté du pays de nouer des relations économiques mutuellement bénéfiques avec qui il le souhaite, en fonction de ses intérêts.

Budapest a maintenu ses relations avec la Russie malgré les sanctions liées à l’Ukraine imposées à Moscou par l’UE et les États-Unis.

L’annonce d’Orban intervient alors que Donald Trump menace d’imposer des droits de douane sur les produits européens, invoquant des inquiétudes concernant les déséquilibres commerciaux et ce qu’il perçoit comme des pratiques commerciales déloyales de la part de l’Union.

Il a également montré sa préférence pour les négociations avec les États membres individuellement plutôt qu’avec Bruxelles. Aucun responsable de l’Union n’a été invité à la récente investiture de Donald Trump, le Premier ministre italien Giorgia Meloni étant le seul dirigeant de l’UE présent.

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L’Algérie a exporté 27 000 tonnes de fer plat vers la Turquie

L’agence de presse officielle algérienne (APS) rapporte que le complexe sidérurgique « Tosyali« , situé dans la région de Batioua (à l’est de la wilaya d’Oran), a exporté 27 mille tonnes de fer plat vers la Turquie.

L’APS indique que le directeur général des douanes algériennes, le général-major Abdelhafidh Bakhous, accompagné du secrétaire général du Conseil algérien du renouveau économique, Ali Oumlal, du gouverneur d’Oran, Samir Chibani, et du membre du conseil d’administration du complexe Tosyali, Alp Topkyoglu, ont assisté au chargement des plaques de fer à bord du navire à destination de la Turquie au port d’Arzew.

Un membre du conseil d’administration du complexe Tosyali a déclaré dans un communiqué, en marge du processus d’exportation, que la valeur totale de cette quantité exportée est estimée à environ 13 millions de dollars, annonçant que la valeur des exportations atteindra 200 millions de dollars d’ici la fin du premier trimestre de cette année.

Il a également souligné que le complexe aspire, à travers son produit de fer plat, à entrer sur le marché européen compte tenu de la demande croissante pour celui-ci, ce qui permettra d’atteindre une valeur d’exportation d’environ 2 milliards de dollars au cours de la prochaine année.

Ce processus d’exportation intervient après la mise en service du complexe de fer plat de Tosyali fin octobre 2024 avec une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an.

De son côté, le directeur du commerce extérieur, Ezzi Ramzi, a déclaré dans une déclaration à l’APS qu’au cours de la semaine écoulée, 27 mille tonnes de fer plat ont été exportées vers l’Italie, et d’autres opérations d’exportation similaires suivront dans les semaines à venir vers les pays de l’Union européenne.

Il convient de noter que Tosyali a récemment conclu des contrats d’exportation de tôles de fer vers la Tunisie, l’Afrique du Sud et l’Italie, le processus étant appelé à s’étendre à d’autres pays de l’Union européenne, aux États-Unis et en Amérique latine.

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FMI : Il est trop tôt pour évaluer l’impact des tarifs douaniers américains

Le FMI a averti que les mesures protectionnistes, les restrictions commerciales et l’incertitude accrue pourraient freiner la croissance mondiale.

Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré jeudi 6 février 2025 qu’il surveillait de près l’évolution de la situation aux États-Unis, notamment les mesures prises par l’administration du président Donald Trump pour réduire l’aide étrangère et imposer des tarifs douaniers à la Chine. Mais il était trop tôt pour fournir une évaluation précise de l’impact de ces mesures.

Le FMI a averti les pays que les mesures protectionnistes, les restrictions commerciales et l’incertitude accrue pourraient freiner la croissance mondiale.

Cependant, la porte-parole du FMI, Julie Kozack, a souligné que l’impact des tarifs déjà annoncés par les États-Unis et d’autres mesures dépendrait des réactions des autres pays et des consommateurs, ainsi que d’autres développements commerciaux.

Interrogée sur les propositions de l’Agenda 2025, rédigées par des membres de haut rang de l’administration Trump, appelant les États-Unis à se retirer du FMI, Mme Kozak a déclaré que le Fonds a une longue histoire de collaboration avec les administrations américaines successives et se réjouit de poursuivre ce travail.

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Les États-Unis enregistrent leur plus gros déficit commercial avec la Chine et le Mexique

Les États-Unis ont terminé l’année 2024 avec le deuxième plus grand déficit commercial de leur histoire, essentiellement vis-à-vis de la Chine et du Mexique.

Cela survient alors que le président américain Donald Trump cherche à réduire le déficit commercial chronique des États-Unis, tout comme il a essayé de le faire lors de son premier mandat, mais sans succès.

Le déficit commercial américain a atteint en décembre 2024 son plus haut niveau depuis plus de deux ans, selon les données du ministère américain du Commerce publiées jeudi 6 février 2025. Il est passé à 98,4 milliards de dollars en décembre 2024, contre 78,9 milliards de dollars en novembre, selon les données révisées.

Ce déficit s’est creusé plus que prévu pour atteindre son plus haut niveau depuis mars 2022, lorsqu’il avait atteint 101,9 milliards de dollars.

Une fois de plus, les États-Unis ont enregistré le plus grand déficit avec la Chine, le déficit au niveau des biens s’élevant à 295 milliards de dollars en 2024.

Le déficit avec la Chine a fortement diminué depuis que Trump a imposé pour la première fois d’importants droits de douane au pays en 2018. Ces droits de douane ont été maintenus et étendus sous la présidence de Joe Biden…

Lire aussi : La Chine riposte aux nouveaux tarifs douaniers de Trump

Cependant, le déficit commercial global des États-Unis a continué d’augmenter depuis lors, les entreprises ayant délocalisé leur production vers d’autres endroits à moindre coût, comme le Mexique et le Vietnam.

En conséquence, le déficit avec le Mexique a plus que doublé depuis 2018, passant de 78 milliards de dollars à un record de 172 milliards de dollars en 2024, selon les statistiques gouvernementales.

Dans le même temps, le déficit avec le Vietnam est passé de moins de 40 milliards de dollars en 2018 à 123 milliards de dollars.

Qu’en est-il du Canada?

Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique cette semaine avant d’accepter une pause de 30 jours dans les négociations.

Les États-Unis ont enregistré un déficit de biens de 63,3 milliards de dollars avec le Canada en 2024, plaçant le pays à la neuvième place. Il y a cependant un bémol de taille : les États-Unis ont en réalité un excédent important avec le Canada si l’on exclut le pétrole et le gaz.

L’année dernière, les États-Unis ont enregistré un déficit de 94 milliards de dollars avec le Canada en matière de pétrole et de gaz. Cependant, la majeure partie de ce carburant est expédiée aux États-Unis pour y être raffinée. Ce qui augmente les bénéfices des entreprises américaines de la côte du Golfe et contribue à maintenir les prix de l’essence bas.

Hors pétrole et gaz, les États-Unis ont enregistré un excédent de 30 milliards de dollars avec le Canada en 2024. Les principales exportations américaines comprenaient des ordinateurs et des appareils électroniques, des machines, des produits chimiques et des cultures agricoles.

Les États-Unis ont de très faibles excédents avec les autres pays. Les Pays-Bas arrivent en tête de liste avec un excédent de 55,5 milliards de dollars en 2024, dont plus de la moitié provient du pétrole et du gaz, le carburant qui est envoyé vers l’Europe au sens large.

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L’IA devrait ajouter 320 milliards de dollars aux économies des pays du Golfe

Un rapport publié le 6 février 2025 par PwC prévoit que l’intelligence artificielle contribuera à hauteur d’environ 320 milliards de dollars à l’économie du Moyen-Orient d’ici 2030, soit 2 % de l’impact économique mondial total de cette technologie.

Les pays du Golfe, en particulier les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, s’efforcent d’accroître leurs investissements dans le secteur de l’intelligence artificielle et des technologies de pointe, dans le but de diversifier leurs économies et d’améliorer leur compétitivité mondiale.

Le Royaume de l’Arabie saoudite soutient plusieurs fonds d’investissement d’une valeur totale pouvant atteindre 240 milliards de dollars, orientés vers l’intelligence artificielle, les centres de données et la fabrication de pointe.

En 2024, le gouvernement des Émirats arabes unis a lancé MGX pour investir 100 milliards de dollars dans l’infrastructure de l’IA, y compris les centres de données et la fabrication de puces, ainsi qu’un fonds de capital-risque de 10 milliards de dollars pour soutenir les startups dans le domaine.

Toujours durant l’année dernière, le Golfe a attiré environ 8 milliards de dollars d’investissements directs étrangers dans les infrastructures d’IA, soit une augmentation qui a triplé par rapport à 2017.

Chaînes d’approvisionnement

Cette expansion intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, qui pourraient affecter les chaînes d’approvisionnement technologiques de la région. Et ce, d’autant plus qu’un tiers des importations de serveurs, de puces et de périphériques de stockage de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis proviennent de Chine.

L’accélération du développement de l’intelligence artificielle, comme cela s’est produit avec l’entreprise chinoise DeepSeek, pose des défis supplémentaires aux pays du Golfe, soulevant des questions sur la capacité de la région à faire face à ces changements et à maintenir sa position dans la course technologique mondiale.

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Banque d’Angleterre : première baisse des taux d’intérêt pour 2025

La Banque d’Angleterre (BoE) a abaissé, jeudi 6 février 2025, ses taux d’intérêt pour la première fois en 2025, revenant sur la voie de l’assouplissement monétaire. Et ce, dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant la lente croissance de l’économie britannique. 

Concrètement, la Banque d’Angleterre a décidé de réduire les taux d’intérêt de 25 points de base à 4,5 %. Sept des neuf membres du Comité de politique monétaire ont voté en faveur de la réduction; tandis que les deux autres ont voté en faveur d’une réduction plus importante de 0,5%.

Le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, a indiqué lors d’un point de presse que la Banque devrait procéder à de nouvelles réductions au cours de l’année.

« Nous pensons pouvoir continuer à baisser les taux d’intérêt à mesure que le processus de déflation se poursuit. Mais nous devrons juger, au cas par cas, jusqu’où (ndlr) nous irons et à quelle vitesse », a-t-il souligné. « Nous vivons dans un monde incertain et la route qui nous attend est turbulente », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, la décision du 6 février est conforme aux prévisions des économistes, suite à une série de données économiques décourageantes pour la Grande-Bretagne.

La BoE s’attend à ce que la croissance de l’économie britannique reprenne à partir du milieu de l’année, mais « continuera à surveiller de près le risque d’une inflation persistante ».

Ainsi, la livre sterling a étendu ses pertes face au dollar, suite à la décision de la BoE, atteignant 1,2365. Alors qu’elle baisse également face à l’euro, qui s’établit à 0,8378.

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