Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : Le ministre du Tourisme dévoile son plan pour revitaliser Port El Kantaoui et redonner son éclat à la station

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, accompagné du gouverneur de Sousse, Sofiane Tennfouri, et en présence de plusieurs députés de la région, des membres du conseil local, du secrétaire général de la municipalité de Hammam Sousse et d’un représentant de l’Office national de l’assainissement, a effectué une visite de suivi à la station touristique de Port El Kantaoui.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi des actions annoncées lors de la visite impromptue du ministre, réalisée le 13 novembre dernier.

Parmi les mesures urgentes mises en place et déjà en cours de réalisation, on note la réactivation de plusieurs installations désactivées, la mise en œuvre de projets d’embellissement, et l’amélioration de la propreté de la station. Des travaux de réhabilitation des trottoirs, de l’éclairage public et de l’organisation du stationnement pour les résidents comme pour les visiteurs ont été lancés.

Le ministère a également pris des mesures pour lutter contre les abus liés aux locations et à la spéculation immobilière. Par ailleurs, la Société d’Études et de Développement de Sousse-Nord a été chargée de retrouver son rôle principal dans la gestion des biens immobiliers destinés à la location, et la délivrance des certificats de propriété aux résidents sera accélérée.

Le ministre a insisté sur la nécessité de redonner à la station touristique de Port El Kantaoui, ainsi qu’à toutes les stations touristiques du pays, leur éclat et leur attractivité. Il a rappelé l’importance de ces stations dans la dynamisation du secteur touristique, moteur essentiel de l’économie nationale. Il a également souligné l’importance d’améliorer les services proposés aux résidents comme aux visiteurs, afin d’optimiser l’expérience touristique et de renforcer l’attractivité de la destination.
Lors de cette visite, le ministre, accompagné du gouverneur de Sousse, des députés de la région, des membres des conseils local et national, ainsi que du président-directeur général de la Société d’Études et de Développement de Sousse-Nord, s’est rendu sur le site du terrain de polo de Port El Kantaoui. Ils ont pris connaissance des projets envisagés et ont confirmé que ce terrain ne sera pas concerné par les projets en cours. En raison de son importance pour la région et de son potentiel en tant que levier pour le développement du tourisme, il restera préservé.

L’article Tunisie : Le ministre du Tourisme dévoile son plan pour revitaliser Port El Kantaoui et redonner son éclat à la station est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie : une nouvelle note réglementaire pour dynamiser le financement des sociétés communautaires

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle envisage la création de cinq sociétés communautaires dans chaque délégation, a souligné samedi à Zaghouan, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle chargée des sociétés communautaires, Hasna Jiballah, lors de l’ouverture d’une rencontre régionale intitulée « Les sociétés communautaires dans le gouvernorat de Zaghouan : état des lieux ».

La secrétaire d’État a annoncé dans une déclaration aux médias, en marge de cette rencontre régionale tenue à l’Institut supérieur des études technologiques de Zaghouan, qu’une note réglementaire sera signée au début de la semaine prochaine. Cette note comportera plusieurs dispositions concernant le financement des sociétés communautaires par les banques, permettant l’obtention de crédits en fonction du coût du projet.

Elle a précisé que les services du secrétariat d’État chargé des sociétés communautaires travaillent en coordination avec les ministères concernés pour résoudre les problématiques et surmonter les difficultés rencontrées par les promoteurs afin de garantir la réussite de cette expérience. Elle a ajouté que le nombre de sociétés communautaires a atteint 160, dont 145 ont été légalement créées.
Auparavant, la secrétaire d’État a remis un avis de financement à la société communautaire régionale « Les créatrices de Zaghouan », sous forme d’un crédit d’une valeur de 91 000 dinars, accordé par la Banque Tunisienne de Solidarité.

Accompagnée du gouverneur de Zaghouan, Karim Brenji, la secrétaire d’État a annoncé la souscription des parts dans la société communautaire régionale de transport pour les femmes travaillant dans le secteur agricole, ainsi que dans la société « Ezeitouna El Bahira », qui offre des services agricoles à Enadhour. Elle a également annoncé la tenue de deux assemblées électives pour la société locale « Essaba » à Zriba et la société régionale « Ritej », dédiée à la valorisation des produits forestiers à El Fahs.

Cette rencontre régionale a réuni les membres fondateurs des sociétés communautaires de la région ainsi qu’un certain nombre de cadres régionaux.

L’article Tunisie : une nouvelle note réglementaire pour dynamiser le financement des sociétés communautaires est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

CONDOLEANCES : Sabri BOUCHOUCHA

Le Président et les membres du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens présentent leurs condoléances les plus attristées à la famille Bouchoucha suite au décès de

M. Sabri BOUCHOUCHA
pharmacien – bizerte

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

L’article CONDOLEANCES : Sabri BOUCHOUCHA est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie – Du nouveau dans l’affaire du « Chocolat Dubaï »: les autorités mettent en garde

Les équipes de contrôle de la direction régionale de l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires à Kasserine ont saisi 213 pièces de chocolat de différentes tailles, commercialisées sous le nom de Chocolat Dubaï, ainsi que des bonbons en forme de globe oculaire. Ces produits, d’origine non tunisienne et introduits clandestinement, étaient vendus sur les marchés parallèles de la région.
L’intervention a été motivée par la présence du colorant alimentaire E102, interdit en Tunisie et classé parmi les substances dangereuses pouvant favoriser l’apparition de cancers.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, la direction régionale a appelé les commerçants et distributeurs à cesser immédiatement la vente de ces produits. Elle a également exhorté les consommateurs à vérifier la composition des denrées alimentaires avant tout achat et à signaler toute infraction. Elle a par ailleurs averti que des poursuites judiciaires seront engagées contre les contrevenants conformément à la législation en vigueur.

Cette affaire met en lumière un problème plus large : l’entrée illégale sur le marché de divers produits alimentaires nocifs, notamment des jus et d’autres confiseries, via la contrebande. Les autorités appellent ainsi à la vigilance et à la mobilisation pour protéger la santé publique.

L’article Tunisie – Du nouveau dans l’affaire du « Chocolat Dubaï »: les autorités mettent en garde est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie : Les agrumes en fête à Hammamet

L’Association d’Éducation Environnementale de Hammamet organise la 11ᵉ édition du Festival des Agrumes les samedi 7 et dimanche 8 février.

Cet événement met à l’honneur le patrimoine agricole local et vise à promouvoir et préserver la culture des agrumes, un secteur emblématique de la région. Selon le président de l’association et organisateur du festival, Dr Salem Sahli, Hammamet est considérée comme le berceau des agrumes en Tunisie.

Le festival proposera une exposition regroupant différentes variétés d’agrumes ainsi qu’un espace dédié à la vente de produits dérivés, avec la participation de 29 exposants issus d’associations spécialisées.

Les visiteurs pourront découvrir une large gamme de produits à base d’agrumes et profiter d’une programmation riche en animations et spectacles musicaux dans une ambiance festive.

Le Festival des Agrumes constitue une occasion unique de valoriser le savoir-faire local, de savourer des produits authentiques et de célébrer le riche patrimoine de Hammamet.

L’article Tunisie : Les agrumes en fête à Hammamet est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie : Un incendie ravage 4000 m² dans une usine de bois à Sfax, les pompiers évitent le pire

Les unités de la protection civile de Sfax, avec le renfort des directions régionales de Sidi Bouzid, Mahdia, Kairouan et Gabès, ainsi que de l’unité de lutte contre les incendies de l’Office des ports aériens de Sfax, sont parvenues à maîtriser l’incendie qui s’était déclaré jeudi dernier dans une usine et un entrepôt de bois situés sur la route de Gremda, au niveau du kilomètre 11.

Le porte-parole de la protection civile a indiqué, ce samedi 8 février 2025, que les opérations de refroidissement sont toujours en cours. Il a précisé que l’intervention s’est étendue sur environ 4000 m² et mobilisé 12 camions de pompiers.

Grâce à la réactivité des secours, les habitants voisins ont été protégés, la propagation du feu a été contenue et le refroidissement des façades des habitations avoisinantes a été effectué. Aucune perte humaine ni dégât majeur n’a été enregistré, et l’incendie a été stoppé avant d’atteindre le bâtiment administratif de l’usine.

À noter que l’Association régionale des volontaires au service de la protection civile de Sfax a également pris part aux efforts d’extinction et de maîtrise du feu.

L’article Tunisie : Un incendie ravage 4000 m² dans une usine de bois à Sfax, les pompiers évitent le pire est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie – Hydrocarbures : des licences dépassées freinent l’investissement, alerte un expert

L’expert en énergie et hydrocarbures Mohamed Ghazi Ben Jemia a appelé à une révision du Code des hydrocarbures sur des bases solides, insistant sur la nécessité de corriger les dysfonctionnements qu’il contient.

Dans une déclaration à la Radio nationale ce samedi 8 février 2025, il a souligné la forte baisse de la production d’hydrocarbures et du nombre de licences, estimant que ces dernières jouent un rôle crucial dans l’attraction des investissements.

Il a critiqué le fait que de nombreuses licences et champs pétroliers en Tunisie soient encore régis par des lois obsolètes, qualifiant cette situation de préoccupante. Selon lui, il est inacceptable qu’une licence puisse être accordée pour une durée de 50 ans, par exemple.

Ben Jemia a également mis en avant l’importance de la production d’électricité à partir des ressources énergétiques nationales pour réduire le déficit énergétique. Il a rappelé que plus de 96 % de l’électricité en Tunisie est produite à partir du gaz, mais que la production nationale reste insuffisante, obligeant ainsi le pays à importer du gaz algérien.

À noter qu’un conseil ministériel s’est penché hier sur la révision du Code des hydrocarbures ainsi que sur la situation de certains permis.

L’article Tunisie – Hydrocarbures : des licences dépassées freinent l’investissement, alerte un expert est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Le stock des barrages tunisiens atteint 804 millions de m³: voici ce qu’il faut retenir

Le stock des barrages tunisiens s’est amélioré au 7 février 2025, atteignant 33,9 % contre 19,6 % à la fin de l’année 2024. Il s’élève ainsi à 804 millions de mètres cubes d’eau, enregistrant une hausse de 35 millions de mètres cubes. Cependant, ce volume reste inférieur de 48 millions de mètres cubes par rapport à la moyenne des trois dernières années.

L’expert en affaires agricoles Anis Ben Rayana a souligné, ce samedi lors de son passage sur les ondes d’une radio privée, que les précipitations enregistrées dans les régions dépourvues de barrages contribuent à l’alimentation des ressources en eau et au développement agricole.

Il a précisé que les apports en eau des barrages depuis le début de la saison agricole s’élèvent à 566 millions de mètres cubes, alors que la moyenne saisonnière est de 945 millions, soit 60 % des niveaux habituels. L’année dernière, ces apports n’étaient que de 401 millions de mètres cubes.

Il estime aussi que le taux de remplissage actuel est respectable, bien qu’inférieur à celui de 2019, où il dépassait 65,5 %. Il a insisté sur l’importance d’une gestion efficace des ressources hydriques pour optimiser leur utilisation.

Par ailleurs, les précipitations ont atteint 159 mm, soit 115 % de la moyenne saisonnière, qui est de 138 mm. Les pluies ont été généralisées sur l’ensemble du territoire.

Ben Rayana a souligné que le stock des barrages devrait atteindre au moins 50 % pour garantir une plus grande sécurité hydrique, ce qui nécessiterait 380 millions de mètres cubes d’apports supplémentaires. Il a précisé que la situation de l’eau potable est satisfaisante, mais que le secteur agricole reste confronté à des défis importants.

L’article Le stock des barrages tunisiens atteint 804 millions de m³: voici ce qu’il faut retenir est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

ANETI- Ordre des ingénieurs : Un accord pour former 5 000 jeunes diplômés aux outils Microsoft

Une convention de coopération en matière de formation aux certifications sur les applications Microsoft a été signée vendredi entre l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) et l’Ordre des ingénieurs tunisiens, selon un communiqué publié samedi par l’ANETI.
Cette convention vise principalement l’organisation de sessions de formation gratuites au profit de plus de 5 000 jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. L’objectif est de renforcer leurs compétences et d’accroître leurs opportunités d’emploi dans le secteur des technologies de l’information.
À l’issue de ces formations, les participants recevront des certifications reconnues à l’échelle internationale après avoir passé des épreuves d’évaluation sur l’utilisation des différentes solutions Microsoft, notamment les systèmes d’employabilité et les applications bureautiques.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du directeur général de l’ANETI, Hatem Dahmen, du président du département de la formation à l’Ordre des ingénieurs tunisiens, Fethi Challouf, du directeur exécutif de la société Smart Future, Sofien Feki, ainsi que de plusieurs cadres des trois institutions.
La Presse

L’article ANETI- Ordre des ingénieurs : Un accord pour former 5 000 jeunes diplômés aux outils Microsoft est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Turquie: 100 personnes perdent la vie suite à la consommation d’alcool frelaté

Selon les médias turcs, plus de 100 personnes sont décédées après avoir consommé des boissons alcoolisées frelatées à Ankara et à Istanbul.

Selon la télévision locale NTV, 70 personnes sont mortes à Istanbul à la suite d’un empoisonnement depuis le 14 janvier, et le gouverneur d’Ankara, aurait déclaré que 33 autres personnes étaient décédées dans la capitale turque depuis le début de l’année.

L 230 autres personnes ont été hospitalisées dans les deux villes, a déclaré la télévision, ajoutant que 40 d’entre elles étaient dans un état critique.

Les prix de l’alcool ont fortement augmenté ces dernières années en raison des lourdes taxes imposées par les autorités, et les entreprises de production de boissons alcoolisées sont confrontées à des charges fiscales importantes et à d’autres restrictions.

Les coûts élevés ont conduit certains consommateurs, magasins, restaurants et bars à recourir à de l’alcool frelaté et rudimentaire, ce qui a entraîné une recrudescence des intoxications au cours des dernières années.

Le 3 janvier, le gouvernement a de nouveau augmenté les taxes sur l’alcool et les produits du tabac pour 2025.

Le bureau du gouverneur d’Istanbul a déclaré le mois dernier qu’il avait pris des mesures pour lutter contre la vente et la distribution d’alcool frelaté, notamment en demandant aux magasins d’alcool d’installer des caméras, en suspendant ou en retirant les licences de vente et en procédant à des inspections régulières.

Les autorités ont arrêté 13 personnes à Ankara et 11 à Istanbul, a déclaré la chaîne locale, citant les gouverneurs locaux.

Les autorités ont saisi 102 tonnes de méthanol et d’éthanol à Ankara et plus de 86 000 litres d’alcool de contrebande ou frelaté à Istanbul.

L’article Turquie: 100 personnes perdent la vie suite à la consommation d’alcool frelaté est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Kasserine : saisie de bonbons et de 213 tablettes de chocolat contenant un additif dangereux pour la santé

Les équipes de contrôle de la direction régionale de l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires à Kasserine ont saisi 213 tablettes de chocolat de différentes tailles, connu sous le nom de « chocolat Dubaï » et des bonbons en forme « globes oculaires » qui ne sont pas de fabrication tunisienne (contrebande) et qui sont vendus sur les circuits de distribution les parallèles de la région. Ces derniers contiennent un additif le E102 qui est colorant alimentaire interdit en Tunisie et classé comme substance dangereuse pouvant provoquer des maladies cancéreuses, a indiqué la direction régionale de l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires à Kasserine.

La direction régionale de l’INSSPA à Kasserine a appelé tous les commerçants et distributeurs à s’abstenir de promouvoir ce produit.

Elle a également appelé les consommateurs à vérifier les ingrédients des produits alimentaires avant de les acheter et à signaler toute infraction, soulignant que les mesures légales nécessaires seront prises à l’encontre des contrevenants conformément à la réglementation en vigueur.

Il convient de noter qu’il existe d’autres produits nocifs introduits illégalement dans la région (par le biais de la contrebande), tels que les jus et d’autres types de sucreries et de chocolats, ce qui nécessite de les boycotter afin d’éviter les risques qu’ils représentent pour la santé.

L’article Kasserine : saisie de bonbons et de 213 tablettes de chocolat contenant un additif dangereux pour la santé est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Foot – Ligue des champions: le programme des barrages aller

Programme des barrages aller de la Ligue des champions de football les mardi 11 et mercredi 12 février :

Mardi 11 février:

(18h45) Brest (FRA) – Paris SG (FRA)

(21h00) Manchester City (ENG) – Real Madrid (ESP)

Juventus Turin (ITA) – PSV Eindhoven (NED)

Sporting Portugal (POR) – Dortmund (GER)

Mercredi 12 février:

(18h45) Club Bruges (BEL) – Atalanta Bergame (ITA)

(21h00) Monaco (FRA) – Benfica Lisbonne (POR)

Celtic Glasgow (SCO) – Bayern Munich (GER)

Feyenoord Rotterdam (NED) – AC Milan (ITA).

L’article Foot – Ligue des champions: le programme des barrages aller est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Ligue 1 – 18e journée : Le programme

Aujourd’hui

Stade Tunisien-Espérance Sportive de Tunis. Arbitre : Mehrez Melki

US Tataouine – Etoile Sportive du Sahel. Arbitre : Houssem Boulaares

AS Soliman – Club Athlétique Bizertin. Arbitre: Nidhal Letaief

Olympique de Béja – US Ben Guerdane. Arbitre : Khaled Gouider

Demain

Club Africain – EGS Gafsa. Arbitre : Yousri Bouali

Union Sportive Monastirienne – AS Gabès. Arbitre : Oussema Ben Ishak

Club Sportif Sfaxien – JS Omrane. Arbitre : Bassem Belaïd

ES Métlaoui – Espérance Sportive de Zarzis. Arbitre : Fraj Abdellaoui

NB : coup d’envoi à 14h00

L’article Ligue 1 – 18e journée : Le programme est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Sencon Expo Dakar 2025 : plus de 30 entreprises tunisiennes présentes à l’événement

Plus de 30 entreprises tunisiennes prennent part à la 10 édition du Salon International de la Construction, de la Finition et de l’Infrastructure, Sencon, qui se déroule du 6 au 8 février 2025, au Centre des Expositions de Diamniadio, au Sénégal.

Le Centre de Promotion des Exportations (Cepex), via sa représentation commerciale à Dakar orchestre la participation tunisienne à cet événement qui rassemble 230 exposants venant de 17 pays, dont la Turquie, l’Inde, le Maroc, la France, l’Italie et l’Espagne.

Selon le Cepex, le pavillon tunisien, d’une superficie de 42 mètres carrés, abrite six entreprises spécialisées dans des secteurs clés tels que les carreaux en céramique, les articles sanitaires pour salles de bains et cuisines, les produits chimiques pour la construction (solutions d’étanchéité, colles pour carrelage, mortiers de jointoiement), ainsi que les interrupteurs et luminaires électriques.

Cinq autres entreprises tunisiennes disposant de stands individuels prennent également, part à ce salon outre une délégation d’une vingtaine de représentants d’entreprises qui participent à cet évenement en tant que visiteurs professionnels.

D’après le centre cette présence traduit « l’engouement l’engouement croissant des opérateurs économiques tunisiens pour le marché sénégalais et leur volonté de renforcer leur position dans ce secteur en pleine expansion ».

Le Sénégal est le deuxième client de la Tunisie en Afrique subsaharienne. Les exportations tunisiennes vers ce pays ont atteint 144 millions de dinars en 2024, représentant 11 % des exportations tunisiennes vers la région. Les principales exportations tunisiennes vers le Sénégal dans le secteur du BTP comprennent les tours et pylônes métalliques, le matériel d’échafaudage et de coffrage, les charpentes métalliques, les résines plâtre, ainsi que les constructions et parties de constructions en aluminium.

Le secteur du BTP au Sénégal connaît une croissance dynamique, dépassant les 10 % annuels. Cette évolution est portée, selon le Cepex, par les investissements publics, la demande croissante en logements et le développement d’infrastructures de grande envergure, largement soutenus par des bailleurs de fonds internationaux. Avec l’essor de nouveaux pôles urbains et des programmes de logements sociaux, le Sénégal s’affirme comme un véritable chantier à ciel ouvert, note le centre.

L’article Sencon Expo Dakar 2025 : plus de 30 entreprises tunisiennes présentes à l’événement est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Gafsa : journées promotionnelles du secteur du tourisme les 6, 7 et 8 avril prochains

Une séance de travail a eu lieu, vendredi, au siège du gouvernorat de Gafsa et consacrée à l’examen des préparatifs pour la tenue de la première session des journées promotionnelles du secteur du tourisme à Gafsa, prévues les 6, 7 et 8 avril.

La réunion a permis de développer les idées formulées lors des sessions précédentes et d’examiner les moyens d’apporter le soutien nécessaire à cet événement, programmé par l’Association de restauration de la ville de Gafsa, a indiqué à l’Agence TAP le directeur de l’investissement et de l’encouragement des promoteurs à l’Office National du Tourisme Mohamed Mehdi Heloui.

Il a souligné que le ministère œuvrera à soutenir ces journées promotionnelles par le biais de la programmation d’une couverture médiatique et l’invitation d’un certain nombre de créateurs de contenu à participer à cet événement, en plus de la coordination avec l’Office national de l’Artisanat au sujet des expositions qui se tiendront.

Pour sa part, le Président de l’Association Hatem Zitouni a fait savoir que le programme sera axer en particulier sur la présentation des monuments touristiques situés dans la région, tels que la ville antique et les grottes de montagne afin d’attirer le plus grand nombre de touristes, en plus de la participation d’universitaires, de spécialistes, de journalistes et de guides touristiques pour animer des séminaires sur le patrimoine touristique de la région.

L’article Gafsa : journées promotionnelles du secteur du tourisme les 6, 7 et 8 avril prochains est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

8 février 1958 : 67e anniversaire du bombardement de Sakiet Sidi Youssef

Par le Colonel Boubaker BENKRAIEM (*)                   

La guerre d’indépendance de l’Algérie débuta le 1er novembre 1954, alors que la Tunisie et le Maroc menaient une lutte politique soutenue par des actions armées de résistance, en vue d’accélérer les pourparlers avec la France pour l’octroi de leur autonomie. La France, voulant, absolument, garder l’Algérie dans son giron, accorda aux deux protectorats oriental et occidental leur indépendance en 1956. Cette indépendance permit aux combattants algériens d’avoir au Maroc et surtout en Tunisie des bases leur octroyant les possibilités de s’organiser, de s’entraîner, de former des unités de combat et d’aller combattre l’armée coloniale française sur le territoire algérien.

Alors que la guerre d’Algérie fait rage, l’armée française subit régulièrement des attaques venant de l’autre côté de la frontière tunisienne. Le pays, la Tunisie, devenu une véritable base arrière, apporte en effet son soutien logistique par le transit des armes et héberge des troupes de l’Armée de libération nationale (ALN).

En 1958, le commandement de l’armée française en Algérie décide de ne plus tolérer le harcèlement de ses forces.

Aussi, le 2 janvier se produit-il un accrochage à la frontière tuniso-algérienne lors duquel les Algériens réussissent à capturer quatre soldats français et à les ramener dans la région du Kef. Le président du Conseil français, Félix Gaillard, charge le général Buchalet de porter un message au président Habib Bourguiba dans le but de relancer les négociations franco-tunisiennes et de rappeler au président ses obligations de neutralité dans le conflit algérien. Bourguiba refuse de recevoir ce militaire qui avait combattu les fellagas ( les combattants tunisiens lors de la  guerre d’indépendance) en Tunisie, en 1954. Gaillard envoie alors son chef de cabinet, en vain. Bourguiba déclare à la presse : «La France doit comprendre qu’un général pour appuyer une protestation ou une frégate pour soutenir une politique, tout cela doit prendre fin. Si l’action continue, je demanderai l’installation d’un régiment de l’ONU aux frontières». A Paris, ces réactions ne sont guère appréciées car Bourguiba semble ainsi vouloir internationaliser la guerre d’Algérie.

Le 8 février, l’armée française  indique qu’un avion, touché par  une mitrailleuse postée à Sakiet Sidi Youssef, a dû se poser en catastrophe à Tébessa. En représailles, le général Edmond Jouhaud, commandant de la cinquième région aérienne, planifie un raid aérien sur Sakiet Sidi Youssef et le soumet au général Paul Ély qui aurait obtenu l’accord oral du ministre de la Défense Jacques Chaban-Delmas, et autorise  l’engagement de bombardiers lourds.

Le commandement français d’Algérie décide alors de réagir en représailles  contre le village frontalier de Sakiet sidi Youssef par un important raid aérien mené le 8 février 1958, avec des pertes humaines et des conséquences politiques considérables. Depuis, chaque 8 février, la Tunisie et l’Algérie commémorent conjointement cet événement.

L’opération implique 25 avions : onze bombardiers B-26, 6 chasseurs bombardiers Corsair et 8 chasseurs Mistral. Vers 10 h 50 de ce 8 février 1958, un marché où se pressent des paysans de la région est mitraillé par une escadrille de chasseurs volant en rase-mottes. Par la suite, trois vagues de sept bombardiers A-26 pilonnent la localité jusque vers midi ; les Corsair neutralisent les  batteries anti-aériennes et les B-26 détruisent la mine de plomb désaffectée qui servait de camp à l’Armée de libération nationale algérienne. Alors que la Croix-Rouge internationale était dans  le voisinage du village durant l’attaque, pour assister des réfugiés, le commandement militaire français est prêt à prendre des risques : deux camions de la Croix-Rouge sont ainsi détruits, ainsi que l’école du village remplie d’enfants en cette matinée.

Le bilan des pertes humaines s’est élevé à entre 72 et 75 morts et 148 blessés, dont une douzaine d’élèves d’une école primaire  et des réfugiés algériens regroupés par une mission de la Croix-Rouge.

En réaction, la Tunisie rompt les relations diplomatiques, expulse cinq consuls français qui exerçaient dans les principales villes du pays, organise le blocus des casernes françaises, encore sur le territoire national, et met sur pied une visite organisée à Sakiet au profit de la presse internationale. Le conflit purement franco-algérien prend une dimension plus internationale avec la plainte déposée par la Tunisie auprès de l’ONU. Le Conseil de sécurité décide alors de mettre en place une mission de bons offices confiée à l’Américain Robert Murphy et au Britannique Harold Beeley.

Parallèlement, Robert Murphy soutient ouvertement la position du président Bourguiba et entraîne le président Eisenhower à exercer une forte pression sur le gouvernement français (lettre personnelle adressée à Félix Gaillard le 10 avril).  Face à la polémique, le cabinet Gaillard est renversé par l’Assemblée nationale le 15 avril, les partisans de l’Algérie française évoquant «un nouveau Munich». Les communistes votent également la censure du gouvernement. Cette crise ouvre ainsi la voie au retour du général de Gaulle au pouvoir. Celui-ci prescrit, le 17 juin, un accord  stipulant  «l’évacuation de toutes les troupes françaises du territoire tunisien à l’exception de Bizerte». En outre, et compte tenu des suites de la guerre de libération de l’Algérie, les réfugiés algériens affluèrent en Tunisie par milliers dès la proclamation de l’indépendance tunisienne fuyant les combats, les exactions, les arrestations, les brimades, les emprisonnements que leur faisaient subir les troupes françaises. Des camps de toile ont été montés, en Tunisie, non loin des frontières pour les accueillir dans les meilleures conditions possibles.

Toutefois, des actes de provocation, des incursions et des accrochages le long de nos frontières sont devenus monnaie courante. En effet, quelques mois seulement après l’indépendance, un violent accrochage opposa, le 16 octobre 1956, une compagnie de l’armée française à un groupe de résistants algériens dirigés par Si Abbes, entre Bouchebka et Kasserine, près de Thélepte. Le bilan de l’accrochage a été très lourd pour l’unité française qui enregistra seize morts et dix-huit blessés pour cinq morts du côté de l’ALN. Les troupes françaises, appelées en renfort, se livrèrent, en territoire tunisien, à un ratissage systématique des cheikhats de Fej Hassine et de Hydra et exercèrent des représailles contre la population. Des femmes ont été blessées, des hommes arrêtés et conduits en prison, des gourbis ont été incendiés et beaucoup de monde a été contraint à fuir. Dans son discours du 19 octobre 1956, le Premier ministre Bourguiba remet en question le statut de la présence des troupes françaises en Tunisie et pose le problème de leur évacuation et rappelle que «les autorités françaises doivent comprendre qu’elles sont tenues de respecter dans chaque Algérien qui se trouve dans ce pays l’autorité tunisienne, que la Tunisie ne permettra pas que la France se serve de notre pays comme base de départ dans la guerre qu’elle mène en Algérie. La France doit savoir que l’armée française stationnée en Tunisie ne doit être en aucune manière articulée sur l’armée française qui opère en Algérie». De plus, il donne l’ordre à l’armée tunisienne, encore en formation, de protéger les frontières et de résister, au besoin, aux troupes françaises.

Aussi, du fait de l’arrivée des katibas de l’ALN et de leur renforcement, par la mobilisation, d’office, des jeunes algériens réfugiés avec leur famille en Tunisie, en ce lieu sûr leur permettant de s’organiser, de s’équiper, de s’entrainer et de repartir combattre en Algérie, l’Armée nationale tunisienne s’est organisée pour être présente le long de la frontière pour la protéger des incursions françaises et permettre aux combattants de l’ALN d’être rassurés quant à leur sécurité. C’est pour cela que quelques semaines seulement après le transfert, de l’Armée française à l’Armée tunisienne d’un régiment inter-armes composé de tunisiens servant dans l’Armée française et volontaires pour intégrer l’Armée tunisienne, le service militaire d’une durée d’une année a été instauré pour les jeunes Tunisiens âgés de vingt ans. Et face au besoin urgent en encadrement, il a été fait appel aux réservistes, les anciens engagés dans l’armée française et qui étaient encore relativement jeunes. Les besoins de défense de la frontière tuniso-algérienne nécessitèrent aussitôt la mise sur pied en faisant appel aux réservistes qui ont effectué leur service militaire du temps du protectorat, et même avant la fin de l’année 1956, de plusieurs bataillons d’infanterie qui ont été implantés comme suit : le 1er bataillon couvrant les gouvernorats de Gabès et Gafsa avec poste de commandement à Gabès sous la houlette du commandant Mohamed Missaoui, le 2e couvrant les gouvernorats de Souk Larbaa  (Jendouba) et Le Kef avec poste de commandement à Aïn Draham et dirigé par le Commandant Lasmar Bouzaiane et le 3e bataillon d’infanterie couvrant le gouvernorat de Kasserine avec poste de commandement à Kasserine et conduit par le Commandant Ahmed El Abed.

Pour ce faire, des postes frontaliers, dont le niveau varie, selon le terrain et l’importance de la position, entre un groupe de combat (11 hommes) et une section (31 hommes), ont été implantés le long de la frontière dans des conditions parfois difficiles. Leurs positions dépendaient, essentiellement, du terrain et certains étaient à quelques centaines de mètres de la frontière alors que d’autres étaient implantés à seulement quelques kilomètres. En effet, la plupart des postes ont été installés, au départ, dans des guitounes et au fur et à mesure des possibilités et des opportunités, les militaires ont occupé soit des constructions abandonnées que les soldats eux-mêmes ont réparées ou agrandies et badigeonnés, soit ils ont construit eux-mêmes leur poste, utilisant les matériaux trouvés sur place (la pierre, le mortier composé de terre et de paille, des branchages d’arbres pour la toiture); pour un petit nombre, ils ont utilisé les fermes des colons français dont les terres ont été nationalisées avant terme du fait de leur proximité de la frontière; en fait, soixante postes tunisiens partant de la mer Méditerranée, au nord et allant au sud, jusqu’au Grand Erg Oriental, à Bordj El Khadhra, veillaient jour et nuit, été comme hiver, sur nos frontières.

Le 11 janvier 1958, un accrochage très sérieux eut lieu à djebel El Ousta, en Algérie, non loin de Sakiet, entre un élément de l’ALN et un groupe de militaires français. Les résultats ont été terribles : quatorze soldats français tués et quatre faits prisonniers.

Conscient de la gravité de la situation, le président Bourguiba soutient que l’engagement s’est produit loin de notre territoire alors que le général Salan met en cause l’entière responsabilité de la Tunisie qui héberge et aide les combattants algériens et leur permet d’utiliser son territoire comme base de départ pour leurs actions en Algérie.

Le président du Conseil, Felix Gaillard, voulant exprimer son intransigeance et son mécontentement dépêcha, par avion spécial, le général Buchalet et son chef de cabinet, porteurs d’un message au président Bourguiba relatif à cet accrochage. Il voulait aussi demander au gouvernement tunisien de mettre fin à l’aide fournie aux combattants algériens d’une part, et d’autre part de libérer les soldats français faits prisonniers par l’ALN. L’envoi de pareille délégation ayant été considéré, par la Tunisie comme un ultimatum, Bourguiba refusa de la recevoir. Celle-ci rentra à Paris bredouille. Cette situation envenima davantage les relations entre les deux pays. La presse française conservatrice parle d’affront diplomatique et de «nouvelle version des coups d’éventail».

Mécontente de ce revers, la France maintient sa pression, arrête sa coopération financière, suspend les négociations en cours, et rappelle son ambassadeur, George Gorse. Comme souvent un malheur n’arrive jamais seul, c’est encore sur la frontière algéro-tunisienne, au djebel Tarf, à l’ouest de Tebessa, que vers la mi-janvier 1958, eut lieu l’un des plus importants accrochages entre des éléments de l’ALN et des unités de l’armée française fortement appuyées par l’aviation et des hélicoptères. Le bilan était, du côté français, lourd, catastrophique même: des dizaines de soldats français tués, et une grande quantité d’armes légères et collectives récupérée. Cet accrochage eut pour résultat la multiplication de la violation du territoire tunisien par l’aviation française. D’ailleurs, un avion T6 a été touché le 30 janvier 1958 par la D.C.A. (défense contre avions) tunisienne et a été obligé de se poser en rase campagne en Algérie, non loin des frontières. De même, un autre avion T6 a été l’objet de tirs tunisiens dans la région de Sakiet le 7 février 1958. Le 8 février vers 09h00, un autre avion a été gravement atteint par des tirs provenant de Sakiet, a subi d’importants dégâts qui l’obligèrent à se poser en détresse à Tébessa. C’est alors que le général Salan, commandant en chef en Algérie, donna l’ordre d’attaquer Sakiet Sidi Youssef. Et l’irréparable eut lieu ce même jour vers 11h00 : plusieurs escadrilles d’avions français d’Algérie ont bombardé, durant une bonne heure, le paisible village frontalier de Sakiet Sidi Youssef. Les résultats étaient de près de 75 morts et 400 blessés, tous des civils sans armes ainsi que d’énormes dégâts matériels.      

Les conséquences politico-stratégiques du raid sur Sakiet Sidi Youssef étaient fort importantes :

a – d’abord, il y a eu, du côté tunisien, une mobilisation du front intérieur, une mobilisation de l’opinion française ainsi qu’une mobilisation internationale,

b – ensuite, sur le plan international, la guerre d’Algérie n’est plus, comme la France l’a toujours soutenu, une affaire intérieure française,

c – enfin, le C.C.E algérien (le Comité de coordination et d’exécution) qui deviendra le 9 septembre 1958 le gouvernement provisoire de la République algérienne, exprime sa solidarité totale avec le peuple tunisien et ses dispositions pour mettre ses forces militaires aux côtés des forces tunisiennes afin de sauver l’indépendance tunisienne.

Le bombardement de Sakiet a rendu d’énormes services non seulement à l’Algérie combattante puisqu’il a permis l’internationalisation de “l’affaire algérienne“ mais encore au raffermissement des relations entre nos deux pays dont le passé, le présent et l’avenir sont communs. 

La Tunisie, profitant, avec beaucoup de subtilité, de cette agression caractérisée, prit les mesures suivantes :

1) une plainte fut déposée auprès du Conseil de sécurité de l’ONU,

2) une mesure d’interdiction à l’armée française, stationnée en Tunisie, de quitter ses casernements fut prise,

3)  des barrages furent dressés devant toutes les casernes françaises par les jeunes destouriens, appartenant au Parti au pouvoir ; ceux-ci étaient munis de gourdins, de bâtons et se relayaient jour et nuit. La population voisine était chargée de leur alimentation et souvent les femmes venaient, tout près d’eux, pousser des youyous pour les encourager. Par ailleurs, ces jeunes étaient appuyés, d’assez près, par des éléments de l’armée déployés non loin de là,

4) la Tunisie demanda officiellement l’évacuation de toutes les troupes françaises stationnées sur son territoire,

5) une campagne de presse, savamment orchestrée, maintenait la pression sur les troupes françaises d’une part et d’autre part gonflait à bloc notre moral.

Les conséquences politico-stratégiques du raid sur Sakiet Sidi Youssef étaient fort importantes :

a – d’abord, il y a eu, du côté tunisien, une mobilisation du front intérieur, une mobilisation de l’opinion française ainsi qu’une mobilisation internationale,

b – ensuite, sur le plan international, la guerre d’Algérie n’est plus, comme la France l’a toujours soutenu, une affaire intérieure française,

Le 1er juin 1958, le Général de Gaulle a été investi par l’Assemblée nationale comme président du Conseil des ministres. L’une de ses premières actions a été d’assainir la situation avec la Tunisie et le Maroc. Par un accord signé le 17 juin 1958, le Général de Gaulle décida que toutes les troupes françaises soient évacuées du territoire tunisien, au plus tard le 1er octobre 1958, exception faite pour Bizerte. Les Unités classiques et sahariennes tunisiennes ont pris alors la relève et s’investirent totalement, malgré leurs faibles moyens, dans toutes les régions, y compris dans ce Sahara majestueux.

B.B.

(*) – Commandant le secteur frontalier de Sakiet ( 1958-61),

– Etat-major armée, Cdt Btn  et  divers stages ( 1962-72), 

– Ecole supérieure de guerre, Paris (1973-75 ),

– Commandant les Unités sahariennes (1976-80),

– Attaché militaire à Rabat (1980-83),

– Sous-chef d’état-major Armée terre (1983-86),

– Gouverneur ( 1990-93).

L’article 8 février 1958 : 67e anniversaire du bombardement de Sakiet Sidi Youssef est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Migration irrégulière : La Tunisie réaffirme son attachement aux principes et valeurs humanitaires

Le Ministère des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger a réaffirmé l’attachement constant de la Tunisie aux principes humanitaires et son plein respect des conventions internationales garantissant les droits et la dignité de l’être humain.

Dans une déclaration publiée vendredi, le département dénonce « la persistance des allégations malveillantes et à la diffusion de fausses informations trompeuses qui ne reflètent pas la position de la Tunisie, ni sa gestion de la question migratoire et des migrants en situation irrégulière ».

Consciente de la complexité des défis liés à la migration irrégulière, la Tunisie a adopté une approche équilibrée qui concilie son devoir de protection des frontières, le respect de la souveraineté et des lois nationales, ainsi que l’engagement à honorer ses obligations internationales.

Le département insiste, dans sa déclaration, sur le souci de prendre toutes les mesures humanitaires nécessaires pour garantir aux migrants en situation irrégulière une protection contre les réseaux criminels de traite des personnes qui exploitent leur situation vulnérable.

À cet égard, la Tunisie souligne que la gestion juste et globale de ce phénomène exige de s’attaquer aux causes profondes qui en sont à l’origine, sans se limiter à des solutions purement sécuritaires. Elle plaide, ainsi, pour un renforcement de la coopération avec l’ensemble des partenaires régionaux et internationaux, en adoptant une approche solidaire et concertée basée sur la mise en œuvre de politiques de développement durable, capables d’offrir des alternatives réelles à la migration irrégulière.

Par ailleurs, la Tunisie œuvre à assurer le retour volontaire, dans des conditions dignes, des migrants en situation irrégulière à leurs pays et appelle à garantir leur réintégration dans leurs communautés d’origine, en coordination avec les organisations internationales et régionales compétentes.

Dans ce même contexte, la Tunisie poursuit inlassablement ses efforts pour lutter contre les réseaux de traite des personnes qui exploitent les migrants en situation irrégulière en les exposant à des périples périlleux.

Les services tunisiens de sécurité et de justice continuent de renforcer les mécanismes de prévention, de poursuite et de répression afin de démanteler ces réseaux et de traduire leurs responsables en justice, conformément à la loi et aux engagements internationaux de la Tunisie en matière de lutte contre toutes les formes de crime organisé.

Enfin, la Tunisie réaffirme son rejet catégorique de toute forme de discrimination, de discours haineux et d’instrumentalisation de la détresse des migrants en situation irrégulière à des objectifs et fins étroits.

Tout en veillant à préserver sa souveraineté et à faire respecter la loi, la Tunisie demeure attachée aux valeurs humanitaires dans ses relations avec cette catégorie de migrants, victimes des réseaux criminels qui sont actifs dans la région sub-saharienne et au Nord de la Méditerranée.

L’article Migration irrégulière : La Tunisie réaffirme son attachement aux principes et valeurs humanitaires est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

GNV annonce la réouverture de la ligne « Almeria-Nador »

La compagnie maritime GNV (filiale du groupe MSC), vient d’annoncer la réouverture de sa ligne saisonnière entre les ports d’Almeria et de Nador, qui sera opérationnelle à partir du 21 juin jusqu’au 14 septembre 2025.

Ainsi, GNV s’engage également à collaborer avec toutes les administrations concernées par l’opération MARHABA 2025 afin d’en assurer le succès. Inaugurée en juillet 2022, la ligne saisonnière Almeria-Nador reprendra ses opérations quotidiennes, proposant jusqu’à trois fois par semaine une double traversée pour assurer une plus grande flexibilité et capacité de transport jusqu’à la mi-septembre.

Cette ligne saisonnière, qui relie l’Espagne et le Maroc, s’ajoute aux lignes régulières déjà en activité, Barcelone-Nador et Barcelone-Tanger, Gênes-Tanger, Civitavecchia-Tanger, Sète-Tanger et Sète-Nador.

D’après communiqué

L’article GNV annonce la réouverture de la ligne « Almeria-Nador » est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

❌