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Logements sociaux : le choix d’une politique équitable

QUE faut-il faire pour que les Tunisiens aux conditions financières moyennes ou modestes accèdent à la propriété d’un logement décent ?
Faut-il retourner à la politique des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt du siècle précédent quand la Snit et la Sprols pratiquaient la politique de la location-vente à des prix à la portée des bourses moyennes ?
Qu’est-ce que les promoteurs immobiliers privés sont en mesure d’apporter comme contribution à l’effort national déployé par les autorités pour que les citoyens puissent satisfaire leur rêve d’acquérir un logement ?
Autant de questions et de problématiques qui dominent, ces dernières années, le marché immobilier et poussent le Chef de l’Eat à accorder un intérêt particulier au dossier du logement social et à manifester un suivi régulier à la concrétisation des programmes en cours dans ce domaine sous l’impulsion du ministère de l’Equipement et de l’Habitat.
Un intérêt et une attention de tous les jours qui vont de pair avec la dynamique enregistrée depuis quelques jours en matière de distribution des logements construits dans certaines régions et dont les bénéfi ciaires ont attendu des années pour en prendre possession.
Lundi dernier, le Président Kaïs Saïed a rappelé, lors de l’audience qu’il a accordée à la ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra Zaâfrani Zenzeri, certaines vérités et a insisté sur la nécessité pour la Snit et la Sprols de retrouver la mission pour laquelle elles ont été créées: celle d’offrir aux citoyens à revenus modestes l’opportunité d’acquérir un logement décent, sur la base de la formule de la location-vente.
Et le Chef de l’Etat de souligner que ce système a permis, tout au long des décennies où il fonctionnait dans les règles de l’art, à plusieurs milliers de citoyens de réaliser leurs rêves d’avoir leurs propres logements.
Il est aussi important de souligner qu’en 2012 a été mis au point un programme spécifique pour le logement social dans le but de fournir aux catégories sociales vulnérables des logements décents à même de leur assurer un cadre de vie agréable.
Ce programme comporte, comme le précise le ministère de l’Equipement et de l’Habitat, deux phases.
Au cours de la première phase, il a été décidé de construire 8.372 logements dont 4.002 ont été cédés en 2024 à leurs bénéficiaires, alors que 2.681 autres logements sont, à l’heure actuelle, en cours de construction.
Quant à la deuxième étape du programme, elle concerne la construction de 5.000 logements dont profiteront 13.500 familles.
Actuellement, on apprend que le ministère de l’Equipement est en train de lancer une plateforme électronique pour arrêter les listes défi nitives des bénéficiaires qui peuvent s’y enregistrer électroniquement sans avoir à se déplacer au ministère.
On apprend également que la plateforme en question sera fonctionnelle en avril ou mai prochain.
Pour ce qui est des critères sur la base desquels seront cédés les logements prévus par le programme spécifique, au sein de la commission parlementaire chargée de la planification stratégique, du développement durable, du transport, de l’infrastructure et de l’aménagement du territoire, on appelle à assouplir davantage les conditions exigées afin que l’on puisse parvenir à satisfaire les milliers de demandes, plus particulièrement ceux parmi les citoyens qui attendent une réponse positive depuis plus d’une décennie.

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Conseils locaux, régionaux et de districts : Une force de proposition et de conception

Ceux qui s’interrogeaient sur les compétences et les pouvoirs qui seront dévolus aux membres des conseils régionaux, locaux et de districts sont maintenant édifiés sur le rôle que ces structures auront à assumer en matière d’élaboration et de conception des projets de développement au profit des régions.

La Presse — Dans la nouvelle approche de gestion de la chose politique mise en œuvre par le Président Kaïs Saïed, le Conseil national des régions et des districts (Cnrd) assume un rôle d’une importance capitale en matière de proposition des projets de développement économique concernant les régions et les districts.

Lundi 3 février, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’est penchée sur le projet de loi relatif à la définition des  compétences dévolues au Conseil national des régions et des districts, plus particulièrement pour ce qui est de la fixation des domaines d’activité où les membres du Cnrd auront leur mot à dire.

Le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a abrité une réunion commune entre les députés et les membres des deux commissions parlementaires, celle de la législation générale et du règlement intérieur et celle en charge des lois intérieures, des lois électorales et de la fonction législative.

Cette réunion intervient un mois après le dépôt du projet de loi par la présidence de la République au bureau d’ordre de l’ARP avec demande d’accélération de son examen.

L’examen de la mission que le Conseil aura à assumer intervient avec l’annonce par le président du Cnrd, Imed Derbali, que le Conseil va examiner et adopter, dans  les  prochains jours, le plan de développement économique et social 2026-2030, sur la base de la nouvelle méthode suivie en ce qui concerne la participation des conseils régionaux et aussi des districts, via leurs conseils locaux et représentants, à la mise en œuvre des projets de développement répondant aux attentes des citoyens de ces mêmes régions et localités et allant de pair avec les spécificités de ces dernières.

Il reste à éclaircir, comme ne cessent de l’exiger beaucoup de parties, les rapports que les membres du Cnrd auront à entretenir avec les députés de l’ARP et les autorités régionales et locales, sans oublier comment ils vont œuvrer avec les futurs maires et conseils municipaux au cas où les élections municipales auraient lieu au cours de l’année 2025 en application de ce que prévoit la Constitution de 2022 et conformément à ce que ne cesse de rappeler Farouk  Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie).

Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur, Khaled Ennouri, a tenu à mettre les points sur les i dans un communiqué publié par  l’ARP, à la veille de sa séance plénière tenue, hier, en insistant sur la volonté du Président Kaïs Saïed «d’accompagner les conseils locaux, régionaux et des districts en leur offrant les conditions requises en vue d’accomplir convenablement les fonctions qui leur sont imparties».

Le ministre précise également le rôle des membres du Conseil national des régions et  des districts dans le domaine de l’intégration économique et social.

Et cette dynamique d’intégration passe par la participation «des différentes catégories sociales à l’élaboration des conceptions et des suggestions, à même de faire en sorte que les régions considérées comme marginalisées puissent dire leur mot et faire entendre leur voix dans tout ce qui peut être entrepris à leur profit».

«Toute cette dynamique se doit d’intervenir dans le respect des exigences de l’unicité de l’Etat et la garantie de l’équilibre entre les régions et les districts», tient à souligner le ministre de l’Intérieur.

Hier, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont pas manqué de souligner la nécessité de mettre en place une stratégie d’action qui se base sur des rapports faits de cohésion, de synchronisation, de complémentarité et d’interdépendance entre les députés de l’ARP et leurs homologues du Cnrd, loin des tiraillements, des divisions, des différends ou des conflits d’intérêts que certaines parties n’ont pas hésité à prédire, bien avant l’entrée en fonction des deux assemblées législatives.

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