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Tunisie : Chokri Belaïd, une légende collective

L’assassinat d’un leader politique dépasse toujours la simple disparition physique. Il s’inscrit dans un cycle où l’individu devient un symbole et où l’événement immédiat s’intègre dans une recomposition politique et psychologique plus large. En Tunisie, la mémoire de Chokri Belaïd illustre parfaitement cette dynamique: loin de marquer la fin de son combat, sa mort l’a cristallisé dans la conscience collective. 

Manel Albouchi *

La disparition d’un dirigeant politique ne signifie jamais une fin définitive. Elle opère un glissement de l’individu vers l’imaginaire collectif, où il cesse d’être un acteur politique pour devenir une figure mythifiée. Ce processus repose sur un mécanisme psychologique central : la sublimation du traumatisme en un moteur de mobilisation. Le deuil devient une force structurante, transformant la perte en un point de ralliement émotionnel et idéologique. 

L’histoire récente nous offre des exemples frappants de cette dynamique. L’assassinat de Chokri Belaïd, le 6 février 2013, a provoqué une onde de choc qui a transcendé son propre combat. Devenu martyr de la liberté d’expression, son image est aujourd’hui indissociable de la lutte démocratique. Sa mort n’a pas affaibli ses idéaux, elle les a au contraire figés dans la mémoire nationale, rendant impossible toute tentative d’oubli. 

Entre psychologie collective et stratégie politique  

Dans l’histoire des conflits et des révolutions, l’élimination d’un leader ne marque jamais la fin d’un mouvement. La psychologie des foules, telle que décrite par Gustave Le Bon, démontre que lorsqu’un individu devient un symbole, il échappe à la temporalité de sa propre vie pour s’ancrer dans une légende collective. 

La force d’une idéologie réside dans sa capacité à masquer les rapports de force sous des évidences. C’est exactement ce qui se joue ici : la mort d’un leader n’est pas seulement un fait politique, elle est transformée en un récit qui dépasse la réalité factuelle pour s’imposer comme une vérité symbolique. 

C’est dans cette logique que s’inscrivent les funérailles d’État et les cérémonies de deuil collectif. Loin d’être de simples hommages, elles deviennent des rituels de recomposition sociale et politique. On l’a vu avec les obsèques de la princesse Diana, qui, en quelques jours, est passée de figure controversée à une icône indétrônable du patrimoine britannique. Sa disparition a effacé les critiques pour figer son image dans une perfection idéalisée. 

En Tunisie, le même phénomène s’est produit avec la mort de Béji Caïd Essebsi. Président contesté durant son mandat, il a été élevé au rang de «père de la transition» à travers un cérémonial d’État soigneusement orchestré. 

Quand une mort devient un début 

Percevoir un assassinat politique comme une victoire définitive est une erreur stratégique et psychologique. L’histoire fonctionne par cycles, où chaque disparition entraîne une réorganisation plutôt qu’une extinction. 

L’assassinat de Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2013, en Tunisie, tout comme celui de Chokri Belaïd, a déclenché une pression politique qui a mené à des ajustements structurels profonds, notamment la mise en place d’un gouvernement technocratique pour calmer les tensions. De même, au Liban, la disparition violente de figures politiques, comme Rafiq Hariri, n’efface jamais les structures du pouvoir : elle les redistribue, les transforme et parfois même les renforce. 

Le réel est relationnel : il n’existe que dans et par les rapports sociaux (Bourdieu). Une mort politique n’est donc jamais isolée. Elle s’insère dans un jeu de forces où le vide laissé est immédiatement comblé par une reconfiguration des alliances et des antagonismes.  

Lorsqu’un leader disparaît brutalement, il y a un instant de suspension, un temps où tout semble figé. Mais cet instant est un leurre : c’est l’œil du cyclone, un moment de calme trompeur avant la tempête. 

En Tunisie comme au Liban, les assassinats politiques n’ont jamais été de simples événements : ils ont été des déclencheurs de transformations profondes. La mémoire de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi continue de hanter la scène politique, structurant encore aujourd’hui les dynamiques du pouvoir et de l’opposition. 

L’avenir ne dépend donc pas seulement de la disparition d’un homme, mais de la gestion émotionnelle et stratégique de cette absence. Les forces en présence ont toujours deux options : instrumentaliser la perte pour en faire une force consolidatrice ou s’abandonner aux réactions impulsives et aux divisions internes. 

En fin de compte, un leader politique ne disparaît jamais totalement. Il devient une figure malléable dont l’héritage évolue au gré des enjeux contemporains. Comme l’a montré l’histoire tunisienne, la mémoire d’un homme peut devenir une arme, une inspiration ou un prétexte, mais elle ne s’efface jamais vraiment. 

* Psychologue, psychanalyste.

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Vers une nouvelle vision du tourisme durable en Tunisie

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat Sofien Tekaya a déclaré que son département travaille, en coordination avec toutes les parties prenantes, à l’élaboration d’une nouvelle vision du tourisme tunisien basée sur la durabilité, l’innovation et la responsabilité.

A travers une série de programmes et d’initiatives, cette stratégie vise à consolider la position de la Tunisie en tant que destination touristique de premier plan et à garantir que le secteur touristique contribue au développement économique et social des différentes régions du pays.

Présidant l’ouverture du Troisième Forum du District regroupant Siliana, Kasserine, Mahdia, Monastir, Kairouan et Sousse, organisé par le gouvernorat de Sousse, le 5 janvier 2025, sur le thème : «Vers la promotion d’un pôle touristique interrégional intégré et diversifié : tourisme durable et développement inclusif», le ministre a souligné l’importance du secteur du tourisme et de l’artisanat comme l’une des industries les plus importantes au monde et en Tunisie en termes de création de richesses et d’emplois et de contribution directe au développement économique et sociale.

Il joue également un rôle clé dans la promotion de l’image de la Tunisie dans le monde et dans le renforcement de sa compétitivité pour attirer les touristes et les investissements.

A cet égard, le ministère du Tourisme a veillé à ce que tous les efforts soient déployés pour promouvoir les richesses, les ressources naturelles, le patrimoine matériel et culturel du pays, en soutenant le tourisme alternatif, les communautés locales et en encourageant la création d’entreprises communautaires, en vue de faire de la Tunisie une destination touristique de premier plan au niveau régional et mondial.

Tekaya a demandé, à cet égard, de concentrer les efforts sur l’amélioration de la qualité des produits, la diversification de l’offre touristique et l’amélioration des infrastructures de base et logistiques, tout en donnant à l’hygiène, à la propreté et à l’embellissement de l’environnement la place qu’elles méritent.

L’objectif est également de s’assurer que les programmes de formation soient adaptés aux besoins des professionnels.

Le ministre a également appelé à développer une stratégie de communication et de promotion orientée vers les richesses du troisième arrondissement, en renforçant les investissements et en encourageant les entreprises communautaires et les start-up dans ce domaine.

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La boîte de Pandore américaine : l’ordre mondial au bord de la rupture

Le président Donald Trump, en formulant une proposition assortie de menaces pour l’intégration du Canada et du Groenland aux États-Unis, a ouvert une boîte de Pandore géopolitique aux implications incalculables.

Yahya Ould Amar *

L’histoire de l’humanité a toujours été un balancier oscillant entre l’ordre et le chaos, entre l’instauration de règles destinées à encadrer les rapports de force et leur subversion par des puissances aspirant à les remodeler à leur avantage.

Aujourd’hui, nous assistons à une mutation profonde de l’ordre international, non pas une simple transition, mais un bouleversement radical. Ce qui se profile à l’horizon n’est rien de moins qu’une ère de chaos et de confrontation, où la force primera sur le droit, où la diplomatie cèdera la place à la brutalité des rapports de puissance, et où les organisations internationales, si elles ne se réinventent pas, deviendront les témoins impuissants d’un monde en dislocation.

Cette dynamique rappellerait les grandes expansions impérialistes du XIXe siècle, où les grandes puissances s’appropriaient des territoires sans égard pour les droits des peuples concernés. Mais à l’ère moderne, cela déclencherait des réactions nationalistes violentes et de potentielles guerres asymétriques.

Le choix de l’affrontement au lieu de l’ordre

Les grandes puissances, aveuglées par l’illusion de leur toute-puissance et/ou la certitude de leur déclin imminent, se lancent aujourd’hui dans une fuite en avant où le chaos devient non pas un accident, mais un choix délibéré. Elles voient dans l’effondrement du multilatéralisme l’occasion de rebattre les cartes à leur avantage, de figer dans la violence ce que l’économie et la diplomatie ne leur permettent plus d’imposer. Confrontées à l’épuisement de leur modèle de croissance, à la montée des colères internes, à l’érosion de leur soft power et à l’inévitable basculement du centre du monde, elles préfèrent la confrontation au compromis, la force à la négociation, l’unilatéralisme au dialogue. Chaque crise devient un prétexte, chaque faiblesse adverse une opportunité, chaque frontière un pari.

La Russie voit dans le chaos la chance de rétablir son empire perdu, la Chine celle de précipiter l’effondrement de l’ordre occidental, les États-Unis celle de prolonger leur hégémonie en radicalisant l’affrontement avec leurs rivaux. L’Europe, tétanisée, hésite entre le suivisme et l’isolement. L’Onu, impuissante, se mue en spectateur.

Un retour aux lois de la jungle ?

Depuis 1945, l’ordre mondial repose sur un socle fragile : la souveraineté des États, l’intangibilité des frontières, la coopération internationale et la régulation des conflits par des institutions supranationales. Ces principes ont été bafoués à maintes reprises, mais jamais de manière aussi assumée et généralisée qu’aujourd’hui.

Si aujourd’hui, une grande puissance – les États-Unis, la Russie, la Chine – s’arroge le droit d’annexer des territoires sous prétexte de nécessité stratégique, historique ou économique, alors plus aucun État ne pourra prétendre à la stabilité.

Un tel bouleversement risquerait de déclencher une réaction en chaîne incontrôlable, entraînant une escalade des conflits régionaux où chaque nation chercherait à redéfinir ses frontières, une intensification des rivalités géopolitiques menant à une bipolarisation du monde entre un bloc occidental dominé par les États-Unis et un axe Russie-Chine, ainsi qu’une instabilité économique majeure, alimentée par l’incertitude des marchés, la perturbation des flux commerciaux et la frilosité des investisseurs face à un environnement imprévisible.

Si l’annexion de territoires par la force devient une norme acceptée, alors la Russie pourra revendiquer l’ensemble des régions qu’elle considère comme faisant partie de son «monde russe», de l’Ukraine aux pays baltes, tandis que la Chine pourra s’emparer de Taïwan sans autre justification que sa volonté expansionniste. Israël, au nom de sa sécurité, pourra intégrer Gaza, la Cisjordanie, voire étendre son emprise au sud du Liban et au sud de la Syrie. L’Inde et le Pakistan pourraient raviver leur confrontation sur le Cachemire, et des puissances comme la Turquie ou l’Iran, ainsi que d’autres acteurs régionaux, se sentiraient en droit de remodeler les frontières à leur avantage, déclenchant ainsi une reconfiguration chaotique de l’ordre mondial. Cette dynamique, une fois enclenchée, ne connaîtra aucun frein. Car ce qui est légitime pour l’un le deviendra pour tous.

L’histoire nous enseigne que lorsque le droit est remplacé par la force, les guerres deviennent la seule monnaie d’échange entre nations.

L’Onu en ruines : le spectre de la Société des Nations ?

L’Onu, née sur les cendres de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais été un véritable gouvernement mondial, mais un espace de dialogue et de régulation des conflits. Déjà affaiblie par le blocage du Conseil de sécurité, elle risque de devenir un fantôme institutionnel, réduit à la simple gestion des conséquences humanitaires des guerres qu’elle ne pourra plus prévenir.

Ce n’est pas la première fois qu’une organisation internationale s’effondre sous le poids de son impuissance. La Société des Nations avait succombé à son incapacité à stopper l’expansionnisme de l’Allemagne nazie et du Japon impérial. L’Onu pourrait connaître le même sort si elle ne parvient pas à se réinventer.

L’avenir de l’Onu repose sur un dilemme : soit elle se réinvente en un véritable arbitre doté de pouvoirs coercitifs effectifs, ce qui nécessiterait une refonte radicale de sa gouvernance et l’abandon du droit de veto des grandes puissances, soit elle sombre dans l’inefficacité et disparaît de facto, laissant place à une diplomatie fondée sur les rapports de force, où seules les alliances militaires, les blocs de puissance et les jeux d’influence dicteront l’ordre mondial. L’option intermédiaire, celle d’un statu quo où l’Onu subsiste en tant que caisse de résonance des conflits mondiaux, ne fera qu’accélérer sa marginalisation.

Vers un monde fragmenté ?

L’ère de chaos et de confrontation qui se dessine ne se limitera pas aux sphères militaires et  diplomatiques. Elle marquera également la fin d’un certain modèle économique.

Depuis la fin de la Guerre froide, le monde s’est construit sur l’illusion d’une interdépendance économique qui garantirait la paix. Or, cette interdépendance est désormais une arme. La Russie, la Chine et les États-Unis ont compris que le commerce, l’énergie, la technologie et les infrastructures financières sont autant d’instruments de pression que de prospérité.

Si la logique de confrontation venait à s’imposer, les échanges commerciaux ne seraient plus guidés par la rentabilité mais par des impératifs stratégiques, entraînant une multiplication des sanctions économiques et une fragmentation accrue du commerce mondial. Face à cette dynamique, les grandes puissances se replieraient sur des blocs régionaux, marquant la fin de la mondialisation ouverte au profit d’un protectionnisme agressif, où chaque acteur chercherait avant tout à sécuriser ses intérêts face à un environnement international de plus en plus hostile.

Ce monde ne sera pas seulement plus instable, il sera aussi plus pauvre. Les innovations technologiques ralentiront, les chaînes d’approvisionnement seront perturbées, la croissance mondiale s’essoufflera.

Le chaos, terreau de l’innovation ou de l’effondrement ?

Faut-il pour autant voir dans cette ère de chaos une fatalité absolue ? L’histoire nous enseigne que les périodes de grande instabilité sont aussi celles où émergent les idées les plus révolutionnaires.

Si les États ne parviennent plus à garantir la stabilité, d’autres acteurs prendront le relais. Les entreprises multinationales, les réseaux numériques, deviendront des pôles d’influence capables de remodeler l’équilibre des pouvoirs. L’intelligence artificielle, les crypto-monnaies, les nouvelles formes de gouvernance décentralisée pourraient, à terme, supplanter les institutions en déclin.

Mais ce futur demeure incertain. Soit l’humanité trouve dans le chaos l’énergie de se réinventer, soit elle s’y engloutit. La clé réside dans notre capacité à anticiper les fractures et à bâtir de nouveaux équilibres avant qu’ils ne s’imposent dans la violence.

Il est aujourd’hui clair que le XXIe siècle ne sera pas une simple continuité du précédent, il sera soit celui de la fragmentation et de la survie, soit celui de la refondation et de l’innovation. Tout dépendra de notre capacité collective à comprendre que le chaos n’est pas une fatalité, mais une alerte.

L’histoire n’est jamais écrite à l’avance. Mais elle n’attend jamais longtemps ceux qui tardent à en prendre la mesure.

Enfin, l’humanité se trouve une fois encore entre l’effondrement et la réinvention, entre le repli sur des logiques belliqueuses et l’audace de repenser un nouvel ordre mondial fondé sur autre chose que la seule loi du plus fort. Si le chaos semble aujourd’hui l’option privilégiée par les grandes puissances, il n’est pas une fatalité. L’histoire a prouvé que l’instabilité peut être le terreau de grandes mutations, pour peu que les acteurs politiques, économiques et intellectuels sachent en tirer les leçons et proposer de nouveaux modèles. Face à la déliquescence des institutions, à la fragmentation des alliances et à la montée des confrontations, le choix n’est plus entre statu quo et conflit, mais entre la construction d’un nouvel équilibre global et l’abandon progressif à l’anarchie internationale. L’enjeu n’est pas de préserver un passé révolu, mais d’imaginer un futur où la puissance ne serait plus l’unique critère de souveraineté et où la coopération, loin d’être un vœu pieux, redeviendrait une nécessité vitale. Si les États échouent à saisir cette opportunité, alors l’histoire se chargera, une fois de plus, de redistribuer les cartes à leur place, dans une tempête dont personne ne ressortira indemne.

* Economiste, banquier et financier.

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Des Journées culturelles tuniso-iraniennes à Sidi Bou Saïd

Le Palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd accueillera pendant une semaine, du 7 au 12 février 2025, des colloques scientifiques, des ateliers, des concerts et des films, dans le cadre des Journées culturelles tuniso-iraniennes.

Organisé par le Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Cmam) et le Centre culturel iranien en Tunisie, cet événement, qui s’inscrit dans le cadre des échanges culturels entre les deux pays, comprendra des colloques scientifiques, des ateliers de formation, des performances musicales et des projections de films qui célébreront les cultures des deux pays.

L’inauguration, lit-on sur la page du Palais Ennejma Ezzahra, aura lieu le 7 février avec un concert de musique tunisienne intitulé «Parfum de la ville».

Un colloque scientifique intitulé «Civilisation islamique : un patrimoine partagé entre la Tunisie et l’Iran» se tiendra le 8 février, ainsi qu’un atelier de formation sur l’art de la calligraphie «Nastaliq», style utilisé dans la poésie persane et la décoration des manuscrits.

Un deuxième colloque scientifique sur le thème du «Rôle des femmes dans la société contemporaine : expériences tunisiennes et iraniennes» est prévu le 9 février. Un atelier de formation sur «L’art de l’enluminure», un art décoratif ancien utilisé pour embellir les pages du Coran et d’autres textes littéraires à la feuille d’or, aura également lieu le même jour.

Un atelier de formation sur «L’art de la miniature», style de peinture souvent utilisé pour illustrer les manuscrits, aura lieu le 11 février.

La journée se poursuivra avec la projection de deux films à succès : ‘‘Les Ambassadeurs’’ (1975) de Naceur Ktari, lauréat de nombreux prix, dont le Tanit d’Or aux JCC en 1976, et ‘‘Quand la Lune était pleine’’, réalisé par le réalisateur iranien Narges Abyar en 2019, salué par la critique et de nombreux prix, dont le Crystal Simorgh du meilleur film au 37e Festival du film Fajr en Téhéran.

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Inauguration du Lab Innova Agribusiness for Tunisia 2025

Dans le cadre du projet de formation managériale Lab Innova For Africa Luca Attanasio, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, a inauguré la première édition du Lab Innova For Tunisie Agribusiness 2025, en présence du ministre tunisien de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh.

Promu par le Business Training Office de Ice Agenzia, la section commerciale de l’ambassade d’Italie, depuis 2019, Lab Innova For Africa a impliqué 500 entreprises en Afrique, dont 82 en Tunisie, avec un focus sur quatre éditions de Lab Innova For Tunisie Startup, également prévues en 2025, annonce l’Ice.

Cette année s’ouvre une nouvelle phase de collaboration entre l’Italie et la Tunisie, dans un secteur clé pour les deux pays, comme l’agriculture/agroalimentaire, qui complète donc l’écosystème des startups.

Collaborent au projet de l’édition tunisienne la Fédération italienne des fabricants de machines agricoles (Federunacoma), l’Agence italienne de coopération au développement (Aics), et une série d’institutions et d’organismes locaux tels que l’Institut national agronomique de Tunisie (Inat ), l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), le Pôle technologique de compétitivité de Bizerte (Ctab), le Centre technique de l’agriculture biologique, l’Union nationale des opérateurs de la filière du bio (Unobio), et certaines entreprises actives dans le domaine des technologies agricoles ayant participé aux Labs Innova For Tunisie, notamment Robocare, Smart Soft pro, Verdanova.

La partie relative à la communication, au marketing et au numérique est confiée aux professeurs italiens et tunisiens d’Ice Agenzia.

Les entreprises sélectionnées, spécialisées dans la production d’huile d’olive, de raisin et de vin, d’AOC et de produits biologiques, participeront à un cours de formation qui comprend une phase en classe, une phase de formation en ligne et, à la fin du cours de formation, un voyage d’étude en Italie qui comprend une visite à un événement du secteur, des rencontres institutionnelles et professionnelles avec des homologues du secteur en Italie, pour accroître la croissance et les opportunités d’affaires.

Le secteur agroalimentaire représente environ 12% du PIB en Tunisie : il existe plus de 1000 entreprises de plus de 10 salariés, alors qu’il existe plus de 516 000 entreprises agricoles et celles-ci contribuent à 10% du PIB.

Amplifier les synergies avec les entreprises italiennes

L’initiative de l’Agence Ice Agency vise à fournir aux entreprises tunisiennes des outils et des compétences de pointe pour renforcer la compétitivité des chaînes d’approvisionnement agro-industrielles et agricoles tunisiennes, en amplifiant les synergies avec les entreprises italiennes.

M. Ben Cheikh a indiqué que ce programme vise à renforcer les techniques de production et les capacités de gestion des entreprises agroalimentaires en vue de faciliter la pénétration des marchés européens et de mettre en place des partenariats et des relations commerciales avec les entreprises italiennes du secteur.

«Le développement agricole, le soutien à l’entrepreneuriat et la formation qualifiée font partie des piliers de notre engagement dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique», a déclaré, de son côté, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie. «Le système italien en Tunisie est à l’avant-garde pour la réalisation de ces objectifs, travaillant aux côtés des autorités tunisiennes», a ajouté M. Prunas sur X.

L’initiative de Ice Agency vise à fournir aux entreprises tunisiennes des outils et des compétences de pointe pour renforcer la compétitivité des chaînes d’approvisionnement agro-industrielles et agricoles tunisiennes, en amplifiant les synergies avec les entreprises italiennes.

I. B. (avec Ansamed).

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La Tunisie cherche à mieux contrôler le financement étranger des associations

Le Haut comité du contrôle administratif et financier (HCCAF) vient de publier son 29e rapport annuel pour l’année 2023 qui passe au peigne fin les activités de nombreux organismes publics et assimilés, dresse des constats et formule des recommandations. Dans son édition de 2023, le rapport du HCCAF s’est surtout attaqué à la délicate question du financement étranger des associations opérant en Tunisie.  (Photo: Imed Hazgui, président du HCCAF, reçu mercredi 5 février 2025, par le chef du gouvernement Kamel Maddouri).

Dans ce contexte, le rapport rappelle que plus de 13 000 associations ont vu le jour durant la période comprise entre 2011 à 2020. Une profusion associative qui a atteint son paroxysme entre 2011 et 2012 avec l’émergence de 2 868 associations, portant ainsi leur nombre à 23 320 au 10 mars 2020 et à 24 797 au 10 mai 2023, selon les données recueillies par le Centre d’information, de formation, d’études et de documentation sur les associations (Ifeda).

Le rapport fait ressortir l’existence de quatre associations de «bienfaisance» classées «suspectes» par le Secrétariat général du gouvernement qui ont continué à recevoir des fonds de source étrangère d’un montant de 23,9 millions de dinars. Ce montant vient s’ajouter à 27,7 millions de dinars qu’elles avaient reçus auparavant essentiellement du Qatar, du Koweït et de la Turquie au cours de la période 2012 – 2019.

Des associations classées suspectes

Le rapport souligne également qu’il y a des associations tunisiennes qui ont effectivement obtenu des financements directs provenant des ambassades établies en Tunisie en usant de moyens détournés à l’insu du contrôle de l’intermédiaire officiel, en l’occurrence, le ministère Affaires étrangères. 

Le rapport tient à rappeler que le financement étranger provenant des Etats, des institutions, des organisations et d’organismes régionaux et internationaux constitue une des sources de financement reconnus légalement par le décret-loi n° 88 de 2011 au profit des associations. 

Cet appui financier prend plusieurs formes, indique le rapport, citant en exemple, l’octroi direct de l’aide financière aux associations ou dans le cadre des accords de coopération internationale ou des programmes-cadres de coopération conclus entre l’Etat tunisien et les bailleurs de fonds pour le financement de programmes comportant des projets ou des activités bien déterminées.

Le HCCAF précise encore que 566 associations sur 1005 ont manifestement violé l’obligation de mettre fin aux irrégularités commises en matière de réception de fonds étrangers au cours de la période 2014-2019. Il s’agit là d’une obstination délibérée à refuser de se plier à la loi malgré les incessantes notifications adressées par le secrétariat général du gouvernement à cet effet, dénonce le rapport.

Le rapport a, en outre, fustigé un déficit criard en données actualisées concernant les flux financiers étrangers destinés aux associations. Un tel déficit n’a pas permis l’exercice d’un suivi régulier, intégral et précis de ces flux financiers, laissant ainsi des fonds étrangers d’au moins 31,8 millions de dinars passer les mailles du filet du contrôle officiel.

Serrer la vis autour des activités associatives

Le rapport indique que les efforts de suivi déployés dans le cadre de ce dossier ont abouti à une série de mesures, dont notamment, l’élaboration d’un projet de texte modifiant le décret-loi n°88-2011 relatif aux associations, tout particulièrement ses articles 41 et 45.

Le rapport exhorte, dans ce contexte, les organes de conformité relevant des banques à émettre des déclarations de suspicion contre les associations et les soumettre à la Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf).     

Le rapport presse encore les gouverneurs à serrer la vis autour des activités associatives et à désigner des coordinateurs régionaux au niveau des gouvernorats et des coordinateurs locaux dans les délégations (274 délégations) afin d’assurer le suivi et le contrôle sur le terrain des activités associatives et soumettre périodiquement les rapports établis à cet effet à la Direction générale des associations et des partis politiques.

Le rapport conclut le dossier des financements étrangers des associations par une série de recommandations, dont notamment, un appel pressant à revoir en profondeur le cadre juridique régissant celles-ci dans le cadre d’une approche participative inclusive et la mise sur pied d’un système de contrôle et de suivi plus efficace du financement étranger des associations.

Le rapport presse aussi la Banque centrale de Tunisie (BCT) à œuvrer à transcender les difficultés d’ordre technique qui ont conduit à des données statistiques lacunaires et incomplètes.

Le ministère des Affaires étrangères a été également invité à raffermir sa coordination avec les missions diplomatiques étrangères établies en Tunisie afin d’avoir toutes les données relatives aux financements octroyés directement aux associations tunisiennes.

Avec Tap.

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Saïed dénonce des projets suspects visant à diviser la Tunisie et à y provoquer une guerre civile

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, hier, mercredi 5 février 2025, une visite aux locaux de la Commission de confiscation au siège du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières avant de se rendre au siège du ministère des Finances et au palais du gouvernement à la Kasbah. Vidéo.

Lors de cette visite, le chef de l’Etat a fermement critiqué la démarche hésitante adoptée en matière confiscation des biens, estimant que ce dossier n’a pas avancé d’un iota et qu’il est encore «au point zéro».

Il a, dans ce contexte, rappelé que depuis janvier 2011, date de la chute de Ben Ali, jusqu’à février 2025, les travaux de la Commission de confiscation ont traîné en longueur, critiquant une démarche inopérante marquée par la profusion des commissions, la persistance des dépassements et des abus, le recours aux méthodes dilatoires dans le traitement des dossiers en instance et la manipulation des dossiers à travers la cession illégale d’un certain nombre de biens mobiliers et immobiliers sciemment dévalorisés.

Tout en déplorant une situation «anormale», le chef de l’Etat a réaffirmé que les biens spoliés [par Ben Ali et sa famille] sont la propriété du peuple tunisien, promettant à ce titre d’œuvrer sans relâche à servir l’intérêt de la Tunisie et à défendre l’autonomie de sa décision nationale.

Faire table rase du passé

Lors de sa visite au siège du palais du gouvernement à la Kasbah, le président Saïed s’est entretenu avec le chef du gouvernement, Kamel Maddouri. Une réunion lors de laquelle il appelé à mettre fin à cette interminable cascade de commissions en charge du dossier des biens confisqués, pointant du doigt des lobbies opérant en Tunisie et à l’étranger qui s’évertuent à torpiller la souveraineté nationale.

Il est impérieux de mettre sur pied des législations «révolutionnaires» conformes aux attentes du peuple dans tous les domaines, a souligné le chef de l’Etat, plaidant dans ce contexte en faveur d’«une nouvelle approche centrée sur de nouvelles perceptions et de nouveaux concepts qui font table rase du passé».

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a évoqué le dossier de la révision du code de travail ainsi que la suppression de la sous-traitance, estimant que cette forme de travail précaire est une forme d’«esclavage déguisé» à laquelle il faut mettre fin dans les plus brefs délais. Saïed a aussi appelé à purger le pays de ceux qui agissent dans l’ombre, qui ont vendu leur conscience et qui sont à la solde des puissances coloniales.  
Plus besoin de rappeler que notre pays est un Etat souverain et que son peuple est libre de disposer de lui-même dans le cadre d’un système politique et d’un projet socio-économique bien définis, a encore martelé le président Saïed, fustigeant des projets «suspects» visant à diviser le pays et à y alimenter une guerre civile.

Toujours dans le cadre de cette réunion, le chef de l’Etat a pressé la Douane tunisienne à accomplir la mission qui lui est dévolue, qui est celle de protéger l’économie nationale, dénonçant à ce propos les exactions dont se plaignent beaucoup de citoyens alors que les gros bonnets de la contrebande bénéficient encore de l’impunité.

Nul n’est au-dessus de la loi, a fait savoir le chef de l’Etat, soulignant que la Tunisie n’est pas un «butin» à partager et que le peuple mène une course effrénée contre le temps face à la destruction systématique des services publics par ceux qui se font passer pour des victimes.

Bain de foule à Bab Souika

La Tunisie n’est pas à vendre ou à céder et notre avenir ne saurait être hypothéqué, a encore martelé le chef de l’Etat, qui a agité ainsi plusieurs menaces sans vraiment les préciser ni nommer les parties ou les personnes qui les incarnent, mais l’allusion est claire à ceux et celles qui ont gouverné le pays avant son accession au pouvoir en 2019, islamistes et autres, et dont beaucoup sont incarcérés et poursuivis dans des affaires de corruption ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

A sa sortie du Palais de la Kasbah, Saïed a effectué une visite au quartier de Bab Souika, où il est allé à la rencontre d’une foule de citoyens pour prendre connaissance de leurs soucis et préoccupations, réitérant son engagement à aller de l’avant en vue d’identifier des «solutions globales» aux problèmes des citoyens et promettant d’être à la hauteur des attentes et des aspirations du peuple tunisien.

De telles solutions doivent garantir les droits de tous les citoyens conformément à la loi, a encore souligné le chef de l’Etat dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence de la République.

Avec Tap.

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Tunisie : un nouveau ministre des Finances pour quoi faire ?

Sihem Boughdiri Nemsia était parmi les rares ministres ayant duré à leur poste sous le règne de Kaïs Saïed puisqu’elle a été nommée le hier soir, mercredi 5 février 2025, c’est à sa collègue de la Justice, Leila Jaffel, en fonction depuis le  que revient, et à elle seule, le record de longévité dans la galaxie du président de la république, lequel est en poste, lui, depuis le 23 octobre 2019.  

En effet, Mme Boughdiri Nemsia a été limogée, hier soir, par le chef de l’Etat et remplacée à la tête du ministère des Finances par Michket Slama Khaldi.

Selon un communiqué de la présidence de la république, la nouvelle ministre a prêté serment lors d’une cérémonie organisée au Palais de Carthage.

Michket Slama Khaldi, magistrate de l’ordre judiciaire du troisième grade, occupait le poste de présidente de la Commission nationale de la réconciliation pénale (CNRP) qui, sauf preuve du contraire, n’a pas vraiment mené à terme ce processus de réconciliation pénale dont on attendait monts et merveilles en termes de recettes pour l’Etat. Sa nomination à ce poste ô combien technique surprend à plus d’un titre. Car, contrairement à la majorité de ses prédécesseurs, elle n’est pas issue du monde des finances. Ce qui laisse penser que le président de la république a besoin d’un juriste voire d’un politique au ministère des Finances, qui défende mieux, au sein de ce département, le concept d’Etat social ou d’Etat providence, auquel est attaché le locataire du Palais de Carthage.

Il convient de rappeler ici que la loi de finances et le budget de l’Etat pour 2025, élaborés par l’équipe de Mme Boughdiri, adoptés par une assemblée aux ordres, ratifiés par le chef de l’Etat et publiés sur le journal officiel ont été critiqués, après coup, par ce dernier, comme étant pas assez «révolutionnaires»  dans le fond et la forme. Mme Slama Khaldi sait donc ce qui l’attend : appliquer «les nouvelles approches et les nouvelles visions» du président.  

I. B.

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Onu Femmes lance en Tunisie les résidences artistiques Dare to Care

Des jeunes talents se mobilisent notamment à travers le rap, le théâtre et les arts visuels pour déconstruire les stéréotypes de genre et repenser léconomie de la santé en Tunisie.

C’est l’esprit de l’initiative Artists-in-Residence , lancée par Onu Femmes Tunisie, dans le cadre du programme plus large, Dare to Care, qui vise à remettre en question les stéréotypes de genre et à promouvoir une répartition plus équitable du travail domestique et des responsabilités de garde.

C’est ce qu’a annoncé le bureau régional d’Onu Femmes pour les Etats arabes, précisant qu’en Tunisie, les résidences artistiques se dérouleront à Tunis, au Kef et à Gabès, et rassembleront des artistes de diverses disciplines (théâtre, musique et danse) pour créer des œuvres stimulantes et sensibilisant le public.

Le programme a été récemment lancé avec une session de formation destinée à des témoignages sélectionnés et à de jeunes artistes, leur fournissant les outils conceptuels et techniques nécessaires pour mener à bien leurs projets artistiques.

Organisées en collaboration avec le ministère tunisien de la Jeunesse et des Sports, les résidences Dare to Care se dérouleront dans les maisons de jeunes de Gabès, du Kef et de la Médina à Tunis.

L’initiative se concentre sur trois disciplines artistiques principales : le rap comme moyen puissant de déconstruire les stéréotypes de genre à travers des paroles percutantes, le théâtre, comme plate-forme pour explorer les dynamiques de pouvoir, les stéréotypes et les inégalités dans la division du travail domestique, et les arts visuels, pour transformer des idées complexes en œuvres d’art captivantes afin d’engager et d’éduquer les communautés.

Le programme sera animé par des artistes de renom, dont la directrice de théâtre Amina Dachraoui, le collectif hip-hop tunisien Debo, la scénographe, musicienne et interprète Marwen Blue (de son vrai nom Marwen Abouda) et la commissaire Farah Sayem.

Ces témoignages soutiendront les participants dans la création de chansons, de pièces de théâtre et d’œuvres d’art visuelles, qui seront exposées lors d’événements publics, lit-on dans un communiqué de presse d’Onu Femmes.

Grâce à cette initiative, Dare to Care vise à inspirer un dialogue significatif et à promouvoir le changement social en exploitant le pouvoir créatif de l’art.

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Ansaldo Energia fête ses 30 ans de présence en Tunisie

«L’Italie est déjà parmi les premiers investisseurs en Tunisie, et ambitionne de renforcer encore la contribution des entreprises italiennes au développement durable de la Tunisie».

C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas, à l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de la présence en Tunisie de l’entreprise italienne Ansaldo Energia et de sa collaboration avec la Société tunisienne de l’électricité et du Gaz (Steg), soulignant comment «laccord sur la transition énergétique signé à Rome le 16 janvier dernier par les ministres des Affaires étrangères Antonio Tajani et [son homologue tunisien] Mohamed Ali Nafti pourrait être le moteur de nouveaux investissements italiens en Tunisie».

Comme l’a du reste confirmé la récente visite à Tunis du ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique Pichetto Fratin, la coopération énergétique est un pilier du partenariat italo-tunisien, conclut Prunas.

En fait, le secteur représente également une partie essentielle du Plan Mattei pour l’Afrique du gouvernement italien.

Créé en 1853, Ansaldo Energia est une société qui fournit des solutions à cycle complet éprouvées et flexibles pour la production d’énergie. La Société couvre toutes les phases de la conception, de la construction, de la mise en service, de l’assistance et de l’amélioration continue des centrales électriques et des machines de haute technologie qui génèrent l’énergie que nous utilisons. En 2018, elle a signé des contrats avec la Steg d’une valeur totale de 240 millions d’euros pour la construction d’une centrale thermo-électrique à Mornaguia, à 14 km à l’ouest de Tunis.

I. B.

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Tunisie : vers un interlocuteur unique pour l’investissement  

L’investissement en Tunisie est en berne depuis une quinzaine d’années. Est-ce à cause du cadre réglementaire restrictif et obsolète, de l’instabilité politique régnant dans le pays, du climat d’affaires plutôt pesant ou, comme semble le penser le président Kaïs Saïed, des dysfonctionnements de l’administration et de la multiplicité des agences publiques en charge de ce secteur dont les coûts (en salaires et en frais de fonctionnement) dépassent la rentabilité?

C’est dans le droit fil de cette approche que Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, mardi 4 février 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré au projet de loi «horizontale» relatif à l’incitation aux investissements.

La réunion intervient en concrétisation de la vision du président de la République plaidant en faveur d’un développement économique «global et intégré» axé sur les fondements de la justice sociale et la création de la richesse, lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement.   

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre les recommandations du chef de l’Etat tendant à instaurer une nouvelle approche de développement fondée sur l’instauration d’une économie nationale qui concilie entre l’impératif de garantir les droits des investisseurs et le souci de consacrer les attributs d’un travail décent aux ouvriers.

Ce projet, a-t-il ajouté, tend à rompre catégoriquement avec les pratiques qui entravent l’investissement et freinent l’esprit d’entreprendre.

Maddouri a tenu à assurer que l’Etat est fermement résolu à promouvoir l’environnement de l’investissement et à impulser les investissements locaux et étrangers à travers une série de réformes visant à renforcer l’infrastructure de base, à adopter des législations audacieuses dans ce domaine, à simplifier et digitaliser les procédures administratives, et à supprimer plusieurs autorisations qui freinent la liberté d’initiative.

Le chef du gouvernement a également rappelé que ce projet de loi constitue un des textes-clés dont il faut finaliser la rédaction dans les plus brefs délais. Il tire son importance majeure, a-t-il expliqué, du fait qu’il va mettre fin au règne d’un ancien régime marqué par une profusion textuelle injustifiée et une sur-administration disparate et hétérogène.

Ce texte va, en outre, adopter un nouveau système capable d’insuffler une dynamique au niveau de l’attraction des investisseurs locaux et étrangers et contribuera certainement au développement de la structure de l’économie nationale à travers l’impulsion des investissements dans les secteurs porteurs et prioritaires.

Une gouvernance unifiée du dispositif de l’investissement

Un tel objectif, a-t-il dit, va œuvrer à l’amélioration du climat d’affaires, à renforcer l’attractivité de la Tunisie en tant que destination d’investissement et à augmenter les investissements des Tunisiens à l’étranger.

Il importe également de faciliter l’accès aux biens immobiliers d’investissement, de booster l’exportation, de s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales et d’instaurer une gouvernance efficiente et unifiée du dispositif de l’investissement.

Maddouri a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de veiller à ce que les réformes relatives aux législations d’investissement répondent aux impératifs de la stabilité organisationnelle, aux règles de transparence et aux procédures administratives simplifiées et digitalisées.

Ces réformes, a-t-il poursuivi, doivent également respecter les règles de la propriété intellectuelle, consolider les mécanismes de règlement des différends commerciaux et d’investissement et conforter la durabilité, la protection et l’incitation aux investissements en matière de transfert des technologies vers la Tunisie.

Dans ce contexte, a insisté le chef du gouvernement, un intérêt particulier devrait être porté à la communauté tunisienne à l’étranger à travers la mise sur pied d’une série de mesures spécifiques visant à les encourager à investir dans leur pays et à instaurer un régime incitatif pour les entreprises tunisiennes afin de les aider à explorer les marchés étrangers.

Lors de cette réunion, le ministre de l’Economie et de la Planification a présenté un exposé de motifs du projet de loi en question. Dans ce contexte, il passé en revue ses objectifs, sa structure ainsi que ses orientations générales.

Il a souligné que ce projet de loi répond à deux soucis majeurs : faire de l’investissement un catalyseur à la création de la richesse et renforcer la compétitivité de l’économie nationale.

Pour ce faire, ce projet de loi va consacrer une nouvelle orientation qui tend à substituer le régime d’autorisation des activités économiques par celui des cahiers des charges simplifiés, tout comme il va consacrer un régime d’autorisation unique et spéciale destiné aux projets d’importance nationale.

Une des nouveautés dudit projet, explique encore le ministre, figure la simplification du circuit administratif de l’investisseur dans le cadre d’une seule et unique plateforme numérique nationale.

En vertu de la nouvelle loi, les structures liées à l’investissement seront recentrées dans le cadre d’une seule institution qui fera office d’unique interlocuteur des investisseurs. C’est elle aussi qui va lever les obstacles d’ordre foncier et offrir un réceptacle foncier au service de l’investissement.

Après délibération et discussion, le conseil a recommandé de hâter la finalisation de la version finale du projet de loi à la lumière des observations formulées.

D’après communiqué.

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Les opérateurs sont prêts pour le lancement de la 5G en Tunisie  

Les trois opérateurs de téléphonie mobile en Tunisie pourront commencer à commercialiser des services 5G à partir de mi-février 2025, a annoncé la directrice générale des technologies de communication au ministère des Technologies de communication, Maherzia Aouni.  

Dans un entretien avec l’agence Tap, Aouni a parlé des conditions de lancement du service 5G, des exigences techniques et sanitaires et de l’adaptation des téléphones actuellement disponibles, ajoutant que les entreprises de télécommunications, à savoir Tunisie Télécom, Orange Tunisie et Ooredoo, sont prêtes pour cette transition.

Ces entreprises ont mis en place tous les mécanismes techniques, procéduraux et ont modernisé le réseau afin de se préparer pour le processus de lancement de la 5G.

Aouni a passé en revue la phase la plus importante du projet 5G en Tunisie, qui a été lancée conformément aux développements technologiques et aux normes émises par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et les organismes de normalisation.

Vidéo.

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Tunisie : liste des banques adhérentes à la plateforme Tunicheque

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié, lundi 3 janvier 2025, une circulaire établissant la liste des institutions bancaires adhérentes à la plateforme électronique unique des chèques Tunicheque.

«Cette liste sera actualisée chaque fois que nécessaire et, dans tous les cas, au moins une fois tous les six mois», indique l’institut d’émission.

Elle comprend 23 banques:

– Al Baraka Bank Tunisie;

– Amen Bank (AB);

– Arab Tunisian Bank (ATB);

– Attijari Bank (ABT);

– Bank ABC;

– BH Bank;

– Banque Internationale Arabe de Tunisie (Biat);

– Banque Nationale Agricole (BNA);

– Banque de Tunisie (BT);

– Banque de Tunisie et des Émirats (BTE);

– Banque Tuniso-Koweitienne (BTK);

– Banque Tuniso-Libyenne (BTL);

– Banque Tunisienne de Solidarité (BTS);

– Banque Zitouna;

– North Africa International Bank (NAIB);

– Office National des Postes;

– Qatar National Bank (QNB);

– Société Tunisienne de Banque (STB);

– Tunis International Bank (TIB);

– Tunisian Saudi Bank (TSB);

– Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI);

– Union Internationale de Banques (UIB);

– Wifak Bank.

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Algérie : Sid Ahmed Ghozali, un homme d’État au parcours singulier

L’Algérie vient de perdre l’un de ses grands serviteurs. Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement et figure marquante de la scène politique, s’est éteint hier, mardi 4 février 2025, à l’âge de 88 ans. C’est sa sœur, Rachida Ghozali, qui a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook.

Djamal Guettala

«C’est avec une tristesse immense que je fais part du décès de mon très cher frère et deuxième papa, Sid Ahmed, allah yarhmah. Une partie de moi s’en est allée pour rejoindre le Créateur», a-t-elle écrit. L’information a ensuite été confirmée par l’agence de presse officielle APS.

Homme de convictions et acteur de premier plan dans des périodes décisives de l’histoire du pays, Sid Ahmed Ghozali laisse derrière lui un héritage complexe, à l’image des défis auxquels il a été confronté.

De l’ingénierie à la politique

Né en 1937 à Tighennif, dans la wilaya de Mascara, Sid Ahmed Ghozali se distingue très tôt par ses capacités intellectuelles, qui le conduisent à l’École des Ponts et Chaussées de Paris. Ingénieur de formation, il mettra ses compétences au service de l’Algérie post-indépendance en prenant la tête de Sonatrach de 1966 à 1977. À la direction de ce mastodonte, il joue un rôle clé dans la structuration du secteur énergétique, véritable poumon financier de l’Algérie.

Son ascension politique ne tarde pas. Il occupe plusieurs postes ministériels stratégiques : l’Énergie et les Industries pétrochimiques, l’Irrigation, les Finances, et les Affaires étrangères. Ces fonctions lui permettent d’affiner sa compréhension des rouages de l’État et de s’imposer comme un acteur incontournable du paysage politique algérien.

Chef de gouvernement dans la tourmente

En juin 1991, dans un contexte marqué par des tensions croissantes, Sid Ahmed Ghozali est nommé chef du gouvernement, succédant à Mouloud Hamrouche. Il occupe cette fonction durant une période critique, marquée par la montée de l’islamisme politique et la suspension du processus électoral après la victoire du Front islamique du salut (FIS) au premier tour des élections législatives. Sous la présidence de Chadli Bendjedid, puis de Mohamed Boudiaf, il tente de maintenir un équilibre fragile entre réforme politique et stabilité sécuritaire.

Le 29 juin 1992, l’assassinat de Mohamed Boudiaf plonge le pays dans une crise profonde. Quelques jours plus tard, le 8 juillet 1992, Ghozali démissionne de ses fonctions, laissant place à Belaid Abdeslam. Cette période sombre, prélude à la décennie noire, reste l’un des épisodes les plus délicats de sa carrière politique.

Un héritage à revisiter

Malgré les turbulences de son passage à la tête du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali est resté fidèle à ses principes de démocratie, de pluralisme et de modernité. Son influence dans le domaine de l’énergie et ses prises de position sur des sujets clés lui ont valu le respect de nombreux acteurs politiques, même au-delà des frontières algériennes.

Dans un message de condoléances, le président Abdelmadjid Tebboune a salué la mémoire d’«un homme d’État de grande envergure», soulignant que «l’Algérie perd avec Sid Ahmed Ghozali un homme visionnaire, qui a consacré sa vie au service de son pays. Sa mémoire restera vivante dans les cœurs des Algériens.»

Avec la disparition de Sid Ahmed Ghozali, l’Algérie tourne une page de son histoire politique récente. Sa carrière, marquée par des responsabilités de haut niveau et des décisions souvent controversées, reflète les défis d’un pays en quête de stabilité et de développement. Il appartiendra désormais aux historiens et aux citoyens de revisiter son héritage, en reconnaissant la complexité d’un homme qui, jusqu’au bout, a incarné la volonté de servir son pays.

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Israël transforme la Cisjordanie en deuxième Gaza

Le cessez-le-feu temporaire à Gaza de 42 jours, dont les négociations pour le pérenniser viennent de débuter, a été accepté par Israël non pas par renoncement aux pulsions bellicistes de la part de Benjamin Netanyahu et sa coalition de pyromanes mais pour s’acharner sur la Cisjordanie que tous les sionistes rêvent de rattacher à Israël. 

Imed Bahri

Les démolitions à Jénine indiquent une nouvelle méthode israélienne en Cisjordanie et nous assistons à un prélude de la transformation de ce territoire en deuxième Gaza, a écrit Marcus Walker dans une enquête publiée par le Wall Street Journal, ajoutant que les territoires palestiniens occupés sont un champ de bataille pour Israël tandis que le camp de Jénine est devenu la ligne de front.

Dimanche, les forces israéliennes ont démoli 23 bâtiments à Jénine et dégagé une route traversant le camp au milieu ce qui n’est pas sans rappeler le corridor de Netzarim qui coupe en deux la bande de Gaza. Simultanément, des explosions ont été entendues dans une grande partie du nord de la Cisjordanie.

À Jénine, ces événements semblent indiquer une approche plus agressive de la part d’Israël qui pourrait conduire à un remodelage physique et politique de la Cisjordanie, indiquent des analystes israéliens et palestiniens.

De nombreux habitants de Cisjordanie craignent que les tentatives d’Israël de réprimer par la force les groupes armés dans ce territoire conduisent à des résultats similaires à ceux observés à Gaza: destruction de zones urbaines denses, déplacement de civils et chaos politique.

«Israël déplace la guerre vers la Cisjordanie», a déclaré le politicien palestinien Mustafa Barghouti notant que les forces israéliennes étendaient déjà leurs opérations à d’autres parties de la région.

L’armée israélienne affirme au contraire que les démolitions qu’elle a effectuées dimanche visaient à détruire des habitations liées à des «structures terroristes».

Importants dégâts aux habitations denses

Le mois dernier, l’armée a élargi ses objectifs officiels pour inclure la Cisjordanie promettant de déraciner les groupes armés en commençant par Jénine. Même promesse à Gaza au lendemain du 7 octobre pour éradiquer le Hamas et après presque un an et demi de guerre destructrice, le groupe armé palestinien est loin d’être éradiqué. 

La semaine dernière, le ministre israélien de la Défense Israël Katz qui a visité le camp avec des dirigeants militaires a déclaré: «Le camp de Jénine ne redeviendra pas ce qu’il était.» Il a ajouté qu’après l’offensive actuelle, qui a commencé par des frappes aériennes et une manœuvre terrestre dans le camp il y a deux semaines, «les forces israéliennes resteront dans le camp pour s’assurer que le terrorisme ne revienne pas.»

Katz n’a pas précisé combien de temps les forces israéliennes resteraient sur place ni qui gouvernerait la zone et fournirait les services de base aux résidents dans le cadre d’une occupation à long terme. L’opération a causé d’importants dégâts aux habitations denses du camp et de nombreuses familles ont fui mais d’autres sont restées selon les résidents.

Les habitants du camp et les analystes israéliens affirment que les forces israéliennes semblent découper le camp de Jénine en morceaux. Elles élargissent les routes avec des bulldozers et démolissent des bâtiments pour faciliter le mouvement des troupes à travers le labyrinthe de ciment et de blocs de béton.

L’Autorité palestinienne totalement dépassé

Michael Milstein, ancien chef de la division palestinienne au sein des renseignements militaires israéliens (Aman), a déclaré que l’approche était similaire à celle des forces israéliennes à Gaza bien qu’à une échelle plus petite. «Ils essaient de diviser le camp en plusieurs parties. C’est très similaire au nord de Gaza. Il n’est pas certain qu’Israël ait un plan pour calmer la région après les combats. Comme à Gaza, nous voyons des actions tactiques ou opérationnelles, mais quelle est la stratégie?», s’interroge Milstein qui travaille aujourd’hui comme chercheur à l’Université de Tel Aviv.

Les combats à Jénine ont davantage affaibli l’Autorité palestinienne (AP) qui gouverne certaines parties de la Cisjordanie en vertu d’accords avec Israël signés dans les années 1990. L’AP et le mouvement Fatah qu’elle contrôle ont également perdu une grande partie du soutien populaire en raison de la corruption, de la répression et de l’incapacité à atteindre les objectifs nationaux et le droit à l’autodétermination.

Cet hiver, les forces de sécurité de l’AP ont tenté pendant plusieurs semaines de chasser les combattants du camp de Jénine mais sans grand succès. L’armée israélienne a pris ensuite le contrôle du camp en utilisant une puissance de feu considérable. Les actions de l’AP sont impopulaires parmi les Palestiniens. Beaucoup la considèrent désormais comme un prestataire de sécurité pour l’occupation israélienne.

Un fief de la résistance à l’occupation israélienne

Le camp de Jénine est un labyrinthe de blocs de béton qui s’étend sur une colline au-dessus de la ville de Jénine, il a été construit après la guerre de 1948. Le camp est depuis longtemps un fief de la résistance armée à l’occupation israélienne de la Cisjordanie depuis 1967. Ces dernières années, des militants de diverses factions basées dans les camps de réfugiés ont mené à Jénine et dans d’autres villes de Cisjordanie de nouvelles attaques contre des soldats et des colons israéliens. Par conséquent, ces attaques ont conduit l’armée israélienne à se concentrer davantage sur la Cisjordanie, à y déployer davantage de troupes et ont de ce fait négligé Gaza ce qui explique pourquoi l’armée n’a pas été en mesure de prévoir l’opération Déluge d’Al-Aqsa d’octobre 2023, selon Lado Hecht, expert en défense à l’Université Bar-Ilan. Le cessez-le-feu à Gaza et au Liban a donc donné à l’armée l’occasion de redéployer ses forces et de se concentrer de nouveau sur la Cisjordanie.

Certains responsables palestiniens affirment que le moment de l’attaque israélienne contre Jénine est politique. L’accord de cessez-le-feu de Gaza, qui a permis au Hamas de réapparaître dans la bande de Gaza, a laissé de nombreux partisans du gouvernement de droite israélien en colère et frustrés. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son allié de coalition d’extrême droite, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, ont présenté l’escalade de la répression en Cisjordanie comme une continuation de la guerre pour tenter de satisfaire leurs sympathisants.

Le journal américain a cité le général de brigade Anwar Rajab, porte-parole des forces de sécurité de l’AP, qui a déclaré que l’opération israélienne à Jénine faisait partie d’un effort plus large visant à saper les forces de sécurité palestiniennes. Il a déclaré que l’armée israélienne avait entravé l’opération des forces de sécurité palestiniennes à Jénine et a accusé Israël de ne pas se coordonner avec elles. Et dans l’autre sens, le gouvernement israélien accuse depuis longtemps l’AP de soutenir et d’inciter au terrorisme mais les services de sécurité israéliens considèrent l’Autorité comme un partenaire important pour contenir les groupes armés.

Dans le camp de Jénine et dans d’autres parties de la Cisjordanie, une nouvelle génération de Palestiniens s’est tournée vers les armes en raison des échecs de l’AP, de la violence des colons et du manque de perspectives d’une vie meilleure selon Nimrod Novick, ancien conseiller du gouvernement israélien. Il explique: «Les jeunes palestiniens, en particulier ceux qui ne se souviennent pas des cicatrices de la deuxième Intifada, recherchent une alternative violente.»

Nimrod qui est aujourd’hui membre de l’Israel Policy Forum, un groupe de réflexion basé aux États-Unis, ajoute que les destructions de Jénine pourraient devenir un modèle pour les opérations israéliennes dans la région. Il estime que nous assistons à un lent glissement vers la transformation de la Cisjordanie en Gaza.

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L’exil forcé des Palestiniens de Gaza est inacceptable

Les Palestiniens refusent l’exil forcé que l’on cherche à leur imposer. Ceux qui croient à cette fable devront affronter la résistance d’un peuple qui n’est pas prêt à abandonner son territoire pour qu’un promoteur immobilier devenu président vienne en prendre le contrôle et y faire construire… une riviera.

Khémaïs Gharbi

Nous vivons une époque où l’absurde se mêle à l’horreur avec une désinvolture révoltante. Donald Trump, depuis la Maison Blanche et aux côtés de Benjamin Netanyahu, vient d’annoncer que les habitants de Gaza doivent quitter définitivement leur territoire, sous prétexte qu’il est devenu «invivable». Pire encore, il a ajouté que, puisqu’il y a «du soleil», on pourra y «construire de belles choses». Comme si un peuple pouvait être expulsé et relogé au gré des ambitions géopolitiques ou que la destruction systématique de son territoire pouvait être effacée par une simple déclaration.

Cette annonce n’est pas seulement cynique, elle est criminelle. Après quinze mois d’un bombardement intensif qui a fait des dizaines de milliers de morts et rasé des quartiers entiers, voilà que l’on vient décréter que Gaza est inhabitable et que ses habitants doivent partir. Mais qui a rendu Gaza invivable, sinon ceux qui l’ont méthodiquement détruite? Ne sont-ce pas les Israéliens et leurs alliés occidentaux et à leur tête les Etats-Unis?

Depuis des décennies, cette population subit un blocus inhumain, des guerres à répétition, des privations de tout, et maintenant, après cette destruction massive, on leur refuse même le droit de rester sur leur terre et de reconstruire eux-mêmes leurs habitations. C’est une tentative de nettoyage ethnique maquillée en geste humanitaire.

On massacre un peuple, puis on prétend que son territoire est «invivable» pour mieux le chasser. Si cela n’est pas un génocide, alors qu’est-ce qu’un génocide? Il ne s’agit plus seulement de tuer, mais d’éradiquer toute existence palestinienne sur cette terre, de nier leur droit à l’appartenance, de leur refuser même la possibilité de reconstruire.

Une solution finale à la question palestinienne

Ce que Trump et Netanyahou annoncent, c’est une solution finale à la question palestinienne : Gaza sans Palestiniens.

Mais les faits sont là : malgré les destructions, malgré la souffrance, malgré la faim, les habitants de Gaza n’ont jamais cessé de revenir vers le nord du territoire dès que les bombardements cessent. Plus de 500 000 personnes ont tenté de retrouver leur foyer, ou ce qu’il en reste. Pourquoi ? Parce qu’un peuple ne disparaît pas sur ordre. Parce qu’ils ne sont ni stupides, ni naïfs, ni prêts à renoncer à leur terre sous prétexte que d’autres ont décidé pour eux qu’elle ne leur appartenait plus.

L’hypocrisie est totale. Si l’on suivait cette logique, pourquoi ne propose-t-on pas aux Ukrainiens de quitter leur pays, sous prétexte que Marioupol ou Bakhmout sont en ruines? Pourquoi leur résistance est-elle saluée et soutenue, tandis que celle des Palestiniens est criminalisée? Pourquoi, lorsqu’il s’agit de Gaza, parle-t-on de «solution» et non de «crime» ? Parce que, dans cette vision du monde, certains peuples ont droit à la souveraineté et à la reconstruction, et d’autres sont condamnés à l’errance et à l’effacement.

Les Palestiniens reconstruirons eux-mêmes leur pays

Mais les Palestiniens refusent cette fatalité imposée. Ils refusent de disparaître. Ils refusent cet exil forcé que l’on cherche à leur imposer sous couvert de pragmatisme. Ils réclament ce qui leur revient : le droit de vivre sur leur terre, de la reconstruire, de ne pas être condamnés à l’oubli. Ce droit est inaliénable, et ceux qui prétendent le leur retirer devront affronter la mémoire de l’Histoire. Ils devront affronter aussi la résistance d’un peuple qui n’est pas prêt à abandonner son territoire pour qu’un promoteur immobilier devenu président vienne en prendre le contrôle et y faire construire… une riviera.   

L’absurde, ce n’est pas que les Palestiniens refusent de partir. L’absurde, c’est qu’on ose leur demander de le faire après avoir détruit leur monde. C’est une indignité. C’est une injustice monstrueuse. Et c’est un crime dont personne ne pourra dire, demain, qu’il ne l’avait pas vu venir.

* Ecrivain et traducteur.



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Donald Trump veut «prendre le contrôle de la bande de Gaza»

Donald Trump a annoncé, lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, mardi 4 février 2025, que les États-Unis vont «prendre le contrôle de la bande de Gaza». Pour la transformer en «Côte d’Azur du Moyen-Orient»!

Il ne s’agit pas d’une parole improvisée. Donald Trump lit son discours au pupitre de la Maison Blanche. Il propose «une prise de contrôle à long terme» de la bande de Gaza par les États-Unis. «Je vois ça apporter une grande stabilité à cette partie du Moyen-Orient, et peut-être à tout le Moyen-Orient. Tout le monde à qui j’ai parlé aime l’idée que les États-Unis prennent le contrôle de ce territoire», a affirmé le président américain. «Ce n’est pas une décision prise à la légère», a-t-il insisté, parlant d’un projet «à long terme».

Le président américain a également répété que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie ou en Égypte, malgré l’opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes. Il est convaincu de pouvoir les faire changer d’avis : «J’ai le sentiment que le roi de Jordanie et le général d’Égypte vont ouvrir leur cœur et nous donnerons la terre dont nous avons besoin pour faire ça pour que les gens vivent en paix.»

Donald Trump a aussi imaginé pouvoir transformer la bande de Gaza en «Côte d’Azur du Moyen-Orient», après avoir dit vouloir que les États-Unis prennent le contrôle de ce territoire palestinien. «Nous avons l’occasion de faire quelque chose qui pourrait être phénoménal», a insisté le président américain, en espérant superviser la reconstruction de cette enclave bombardée. Des propos qui font écho à de précédentes déclarations de son gendre, Jared Kuchner, un juif sioniste notoire, sur le potentiel immobilier du front de mer de Gaza. 

«Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec», parlant du territoire palestinien comme d’un «chantier de démolition». «Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes», a-t-il ajouté, en soulignant que les États-Unis allaient «aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits», afin de développer économiquement le territoire palestinien. Il ne précise cependant pas pour le compte de quelle partie il compte le faire.

«Le meilleur ami qu’Israël n’a jamais eu à la Maison Blanche»

La déclaration sidère l’assistance, d’autant que Donald Trump n’exclut pas d’utiliser la force si nécessaire.

Une proposition qui pourrait «changer l’Histoire» selon le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui semble dépassé par les paroles du président américain. Notre objectif, dit-il, est que Gaza ne représente plus jamais une menace pour Israël, mais le président Trump dit-il, met la barre encore plus haut. «Je l’ai déjà dit, je le répète : vous êtes le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche», a-t-il affirmé, en saluant la capacité du président républicain à «penser de manière différente». Benyamin Netanyahu affirme également qu’un accord de normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël allait «se faire». Mais, pour sa part, l’Arabie saoudite a dit écarter toute normalisation avec Israël sans création d’un État palestinien «avec Jérusalem-Est comme capitale».

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Projet de production d’électricité à partir de déchets ménagers à Sousse

La première unité de production d’énergie verte a été inaugurée ce mardi 4 février 2025, à la décharge contrôlée des déchets ménagers dans la zone d’Oued Laya, dans le gouvernorat de Sousse.

Cette unité pilote, placée sous la gestion de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged), vise à exploiter et valoriser le gaz biométhane extrait des déchets ménagers, en le transformant en énergie renouvelable. Elle représente un modèle efficace, à petite échelle, pour appliquer les principes de l’économie circulaire à la gestion des déchets.

Le projet pilote transforme 20-30 Nm3/h de biogaz en plus de 60 kWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de  500 foyers!

L’initiative cherche à atténuer la dégradation de l’environnement, soutenir le développement durable et la transition écologique, promouvoir les technologies de traitement des déchets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à traiter les risques sanitaires et à contribuer à la réduction du déficit énergétique.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les gouvernements de la Tunisie et du Japon, mis en œuvre par UN-Habitat Tunisie, et s’inscrit dans le suivi de la Déclaration de Tunis adoptée à la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8), tenue à Tunis les 27 et 28 août 2022 , dans laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement ont souligné le besoin urgent de traiter les questions environnementales, notamment le changement climatique et les défis qui y sont liés, y compris la gestion des déchets.

Dans le même cadre, UN-Habitat, en collaboration avec le gouvernement du Japon, met également en œuvre des projets de gestion des déchets ménagers et plastiques ainsi que de recyclage en Tunisie.

Ces efforts se concentrent sur l’adoption de technologies innovantes et facilitent les échanges de connaissances entre les pays africains. De plus, des campagnes de nettoyage à grande échelle ont été organisées dans le Jardin Japonais de Tunis, ainsi que dans les gouvernorats de Nabeul et de Sousse, dans le cadre de l’initiative «Villes Propres Tunisie» de l’ambassade du Japon en Tunisie. Ces campagnes, soutenues par l’Anged, et le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (Citet), contribuent à la mise en œuvre des recommandations de la Plateforme des villes propres africaines (ACCP).

Cette unité de production d’énergie a été conçue et fabriquée avec l’expertise tunisienne et constitue la première unité pilote en Tunisie produisant de l’électricité à partir des déchets par la valorisation du biométhane. En réduisant les émissions, elle établit un modèle de résilience et de durabilité, servant d’initiative exemplaire pour encourager les acteurs en Tunisie et au-delà à répliquer de tels projets.

Cette initiative s’inscrit dans les stratégies mondiales et nationales visant à rechercher des solutions innovantes et alternatives pour préserver les ressources environnementales, protéger les écosystèmes et relever efficacement les défis liés au changement climatique.

«Transformer les déchets en énergie renouvelable permet non seulement de réduire les émissions, mais aussi d’établir un modèle de résilience et de durabilité qui peut inspirer des efforts similaires à travers la Tunisie et au-delà. Cette initiative reflète l’engagement d’UN-Habitat Tunisie pour des solutions innovantes qui répondent aux défis environnementaux tout en faisant progresser le développement urbain durable. Nous sommes honorés de collaborer avec le ministère de l’Environnement, la Steg, le gouvernorat de Sousse, l’Anged et l’ambassade du Japon, dont l’engagement a permis de concrétiser ce projet», a déclaré Aida Robbana, cheffe du Bureau UN-Habitat Tunisie.

«Ce projet marque la première initiative en Tunisie visant à convertir les déchets en énergie renouvelable. Je suis très content et fier de voir la recommandation de la Déclaration de Tunis de la Ticad 8 se concrétiser en Tunisie en collaboration avec nos partenaires. Je suis d’autant plus heureux de ce fait parce que cette année, les pays africains se réuniront de nouveau en août pour la Ticad 9 à Yokohama pour discuter des réalisations depuis la Ticad précédente. J’ai hâte de voir cette initiative pionnière être partagée non seulement en Tunisie mais aussi avec les autres pays du continent africain»,  a déclaré Takeshi Osuga, ambassadeur du Japon en Tunisie.

D’après communiqué.

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Les pronostics de 2025 pour la Premier League anglaise

Le championnat d’Angleterre de football ou Premier League réunit 20 clubs. Il est classé par l’UEFA au premier rang des championnats de football en Europe. La compétition se déroule sur 38 journées de rencontres. Actuellement, nous abordons la 24e journée. Par conséquent, nous avons largement dépassé la moitié du championnat. Il est temps d’établir des pronostics concernant la saison 2025.

Aperçu de la situation actuelle

Bien que Liverpool domine actuellement la Premier League, la victoire finale n’est pas pour autant assurée pour les Reds. Liverpool est en tête avec un total de 56 points et un match en moins que ses poursuivants. Néanmoins, Arsenal et la surprenante équipe de Nottingham Forest occupent les 2e et 3e places du classement avec respectivement 50 et 47 points.

Vous devez savoir qu’en Premier League une victoire attribue 3 points à l’équipe gagnante. Il suffit que Liverpool perde 2 matchs, si on ne tient pas compte de son match en moins, pour que ses poursuivants le rejoignent.

Par ailleurs, des équipes phares du championnat anglais comme Chelsea (43 points), Manchester City (41) et Newcastle (41) occupent les avant-postes du classement général.

Rappelons que les 4 premières places du classement donnent droit à participer à la Ligue des Champions. Toutefois pour la saison 2025-2026 l’Angleterre pourrait bénéficier d’une 5e place selon les résultats obtenus cette saison par ses équipes. Par conséquent cela nous promet d’assister à des rencontres acharnées.

Parmi les grands noms du football anglais, il n’y a guère que Manchester United qui soit hors-jeu pour la victoire finale. L’équipe occupe une décevante 13e place au classement actuel.

Les joueurs clés à suivre

La fin de saison de la Premier League promet d’être palpitante. Par conséquent, le rôle des joueurs clés sera primordial dans l’optique de la course au titre.

Il faut savoir que plusieurs joueurs de renoms comme Kevin De Bruyne et Mohamed Salah sont en fin de contrat. Mohamed Salah a indiqué qu’il quittera Liverpool à la fin de la saison. Il a aussi déclaré qu’il était très motivé à l’idée de remporter la Premier League avec son équipe actuelle.

Kevin De Bruyne et Erling Haaland continuent d’être des joueurs clés de Manchester City. De Bruyne, qui revient de blessure, est particulièrement efficace depuis le début de l’année.

Il est intéressant de noter que lorsqu’il joue, Manchester City a 73,5% de chances de gagner une rencontre, une statistique que de nombreux parieurs prennent en compte avant de placer leurs paris sur des plateformes telles que bet cameroun.

Quant à Erling Haaland, il a déjà marqué 17 buts en 22 rencontres de Premier League. Il constitue un des atouts majeurs de City.

L’absence de Bukayo Saka, actuellement blessé, constitue un coup dur pour Arsenal. Il devrait revenir sur les terrains de foot en mars. Son retour boostera-t-il ou non Arsenal dans sa quête du titre? La question se pose.

Cole Palmer est avec 14 buts le meilleur buteur de Chelsea. Il est aussi un excellent passeur lui qui cumule 6 passes décisives depuis le début de la saison.

Chris Wood est avec 13 buts, le meilleur buteur de Nottingham Forest. Il a marqué de nombreux buts décisifs cette saison. Malheureusement pour la surprenante équipe de Nottingham Forest les autres buteurs comme Morgan Gibbs-White et Anthony Elanga plafonnent à 3 buts chacun.

Qui va descendre ?

Chaque année, 3 équipes descendent de la Premier League et 3 autres montent. Les promus pour la saison 2024-2025 sont : Leicester City, Ipswich Town et Southampton.

Ipswich Town qui est en 18e position du classement est en position de relégable. Leicester City est en 19e position et Southampton en 20e et dernière position. Autrement dit les 3 promus risquent de redescendre en deuxième division.

Southampton qui ne possède que 6 points est condamnée à descendre.

Leicester City et Ipswich Town peuvent encore s’en sortir, car Everton et les Wolves qui les précèdent ne sont pas inaccessibles en termes de points.

Pour conclure, nous dirons que même si rien n’est encore joué pour la victoire en Premier League, Liverpool tient la corde. Il est évident que la motivation est très forte chez les Reds. Pour Arsenal, cela dépendra du retour en forme de Bukayo Saka. S’il revient à son meilleur niveau en mars alors Arsenal pourrait bien coiffer au poteau Liverpool.

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