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Et si Trump finissait par concrétiser les desseins les plus fous du rêve sioniste?

La nouvelle déclaration choc de Donald Trump, qui assure que « les Etats-Unis vont prendre le contrôle de Gaza pour en faire «la Côte d’Azur du Moyen-Orient»,  donne une preuve supplémentaire que pour lui, la région du Moyen-Orient n’est qu’un vulgaire marché immobilier.

Pour le magnat de l’immobilier reconverti en politique qu’est Trump, il n’y a que le business qui compte : l’histoire millénaire du peuple palestinien, les traumatismes de la nakba et de l’Exodus, l’attachement ancestral à la terre ne sont que des « détails de l’histoire ».

 Le Grand déplacement

La preuve? Le président américain fraîchement élu suscita mardi 28 janvier 2025 une vague d’indignation internationale en proposant de faire « tout simplement le ménage » dans la bande de Gaza devenue, selon lui, « un site de démolition », après 15 mois de guerre. Et ce, en transférant  ses habitants dans des lieux « plus sûrs » comme l’Égypte ou la Jordanie.

Les Palestiniens « adoreraient quitter » la bande de Gaza dévastée et seraient « ravis » de vivre ailleurs s’ils en avaient la possibilité. Grotesque.

Par ailleurs, son émissaire pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a lui jugé que le territoire palestinien serait « inhabitable » pendant des années, semblant mettre en doute la faisabilité de la troisième phase de l’accord de trêve, celle de la reconstruction de Gaza en cinq ans.

« Nous allons prendre le contrôle de Gaza »

Revenant à la charge lors d’une conférence de presse tenue mardi 4 février à la Maison Blanche au côté du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le premier  dirigeant reçu à Washington malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, Donald Trump déclara, à la surprise générale, que «Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec. Nous la posséderons et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes ». Tout en ajoutant que les États-Unis allaient « aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits », afin de développer économiquement le territoire.

Pour combien de temps? « Je vois une prise de contrôle à long terme » de la bande de Gaza qui pourra « rapporter une grande stabilité à cette partie du Moyen-Orient, et peut-être à tout le Moyen-Orient », a assuré le 47e président des Etats-Unis. Tout en affirmant sans rire que « tous les gens à qui j’ai parlé aiment l’idée que les États-Unis prennent le contrôle de ce territoire ». Toutefois, il n’a pas daigné s’arrêter sur la manière dont il comptait procéder

Gaza… « La Côte d’Azur du Moyen-Orient »

Un coup de tête du fantasque nouvel hôte de la Maison Blanche? « Ce n’est pas une décision prise à la légère », a-t-il insisté en évoquant sa « vision » d’une « Côte d’Azur du Moyen-Orient » où son pays espère superviser la reconstruction de cette enclave en ruines.

« Nous avons l’occasion de faire quelque chose qui pourrait être phénoménal», s’est-il emporté en promettant par la suite de se rendre prochainement sur place. « J’adore Israël et je vais me rendre là-bas, et je vais me rendre à Gaza et en Arabie saoudite et dans plein d’autres endroits partout au Moyen-Orient ».

Bibi aux anges

Surpris, le premier ministre israélien avait commencé par saluer le soutien de Donald Trump à son pays en le qualifiant de « meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison-Blanche ». Tout en saluant la capacité du milliardaire républicain à « penser de manière différente ».

« Je pense que c’est quelque chose qui pourrait changer l’Histoire. Et cela vaut la peine de poursuivre dans cette voie », a-t-il affirmé. Sachant que les propositions saugrenues de Donald Trump convergent avec l’attente de l’extrême droite israélienne qui rêve de reprendre en main Gaza et revenir sur la décision d’Ariel Sharon, en 2005, de démanteler les colonies israéliennes dans ce territoire.

« C’est une excellente idée », s’est réjoui le ministre des Finances, Bezalel Smotrich. « Pendant des années, les politiciens ont proposé des solutions irréalisables comme la division des terres et la création d’un Etat palestinien, qui mettaient en danger l’existence et la sécurité du seul Etat juif au monde », a ajouté le suprémaciste juif.

Traumatismes

Enfin, les deux millions de Gazaouis- dont la blessure de la « Nakba » lorsque 800 000 Palestiniens furent expulsés de leurs terres au moment de la naissance de l’Etat hébreu en 1948, est encore vivace- savent pertinemment qu’ils ne pourront jamais regagner la bande de Gaza s’ils sont déplacés en Egypte et en Jordanie. En effet, chaque fois qu’ils ont été massivement déplacés sous la contrainte de l’occupant Israélien, ils n’ont jamais pu rentrer chez eux. Une expérience traumatisante qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

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Historique!

La lumière au bout du tunnel pour l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani? Dans un arrêt historique, la Cour de cassation vient de décréter que le champ d’application du fameux décret-loi  54 « n’inclut pas les opinions des journalistes et des professionnels des médias exprimées dans la presse écrite ou audiovisuelle ».

Coup de tonnerre dans le ciel judiciaire en Tunisie. La Chambre pénale 29 près la Cour de cassation– la juridiction la plus élevée de l’ordre judiciaire tunisien- a pris ce lundi 3 février 2025  une décision historique. Car, après avoir accepté le pourvoi de la défense, elle a annulé dans un premier temps la décision de la Chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis de déférer  l’avocate et chroniqueuse, Sonia Dahmani devant la Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis. Tout en renvoyant cette affaire l’opposant à la direction pénitentiaire devant la Chambre d’accusation pour un nouvel examen par une nouvelle composition.

L’arrêt fera-t-il jurisprudence?

En effet, la Cour de cassation précise dans son arrêt que « le champ d’application des dispositions du décret 54 est limité aux infractions commises par le biais ou par l’utilisation de systèmes d’information et de communication, de données et de logiciels électroniques ». Tout en ajoutant-et c’est sans aucun doute la première fois qu’une juridiction aussi prestigieuse révise le champs d’application de ce décret liberticide- qu’il « n’inclut pas les opinions des journalistes et des professionnels des médias exprimées dans la presse écrite ou audiovisuelle ».

Reste à savoir si cette décision historique servira de jurisprudence servant à repenser l’article 54?

Selon les spécialistes de ce qu’on désignait autrefois par la science du Droit, il est admis que les tribunaux ne peuvent rendre « des arrêts de règlement ». C’est-à-dire qu’ils ne peuvent se substituer ni au pouvoir législatif ni à celui de l’autorité administrative disposant du pouvoir réglementaire pour définir une règle obligatoire.

Cependant, il est évident que plus on monte dans la hiérarchie judiciaire, plus les décisions qui sont prises par les tribunaux ont du poids sur les juridictions inférieures. Lesquelles ont tendance à s’aligner sur les décisions des Cour d’Appel et a fortori sur celles de la Cour de Cassation.

A noter à cet égard que l’importance accordée à la jurisprudence varie selon les systèmes juridiques. Ainsi, dans la tradition juridique anglo-saxonne, la jurisprudence est une source importante du droit. Et elle lie les juges dans l’avenir. En revanche, les pays de tradition romano-civiliste sont très réticents à accorder de l’importance à la jurisprudence. Cette différence vient de la volonté de ces systèmes juridiques de ne pas permettre aux tribunaux de créer le droit, mais de laisser cette fonction au législateur.

Griefs

Pour revenir au décret 54, il y a derrière pas moins des cinq affaires liées aux prises de parole de la chroniqueuse sur les plateaux de télévision ou sur les antennes de radios. Et sur la base duquel Sonia Dahmani avait été déférée devant la chambre criminelle à la suite d’une plainte déposée à son encontre par la direction générale des prisons pour des déclarations médiatiques concernant les conditions dans les prisons tunisiennes.

Il convient de rappeler que lors d’une session de dialogue organisée mercredi 18 décembre 2024 à Tunis par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), des représentants de la société civile ont appelé à une révision urgente du décret-loi 54 sur la cybercriminalité qui « porte atteinte à l’acquis fondamental de la liberté d’expression et de la presse ». Et ce, en pointant « ses effets néfastes sur la liberté de la presse et son incompatibilité avec la Constitution tunisienne ainsi que les engagements internationaux du pays ».

A cet égard, les participants affirmaient que plusieurs de ses articles « sont en contradiction avec la Constitution, notamment les articles 24 et 28 qui vont à l’encontre des normes internationales en matière de droits humains ».

Ainsi, Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, dénonçait plusieurs articles du décret 54 qui, estime-t-il,  « criminalisent l’expression d’opinions, visant principalement les journalistes, blogueurs et avocats ». Tout ajoutant que « bien qu’il soit initialement destiné à lutter contre la cybercriminalité, ce décret sert de prétexte à des poursuites contre ceux qui exercent leur droit à la liberté d’expression ».

Pour sa part, le président du SNJT, Ziad Dabar, avertissait que le décret 54 constituait « une menace sérieuse pour la liberté de la presse ». Il relevait révélé que, depuis octobre 2023, des poursuites judiciaires ont été lancées à l’encontre de journalistes, en dehors du cadre du décret 115 qui régit les conditions d’exercice de la profession.

Soulignant l’importance de l’initiative législative en cours, notamment pour supprimer les peines de prison prévues dans le décret, le journaliste a également proposé que le ministère de la Justice, en sa qualité de président du parquet, émette des recommandations aux juges d’instruction pour s’assurer que l’application des articles du décret 54 soit conforme aux principes constitutionnels et internationaux. Notamment en ce qui concerne les peines de prison inscrites dans les articles 24 et 28 du texte.

Au final, l’arrêt courageux de la Cour de cassation sera-t-il en mesure d’écarter désormais l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de la profession? Il est permis d’espérer.

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DeepSeek, le dragon chinois qui menace la Silicon Valley !

Panique aux Etats-Unis. DeepSeek, une jeune start-up chinoise d’intelligence artificielle qui vient d’être lancée, fait déjà de la concurrence aux plus grands noms américains du secteur pour un coût au moins dix fois inférieur. Pis : ce nouveau chatbot a fait plonger en Bourse des géants de la Silicon Valley.

DeepSeek, le rival chinois de ChatGPT qui vient de faire une entrée fracassante sur le marché, est venu court-circuiter l’annonce du projet Stargate de Donald Trump. En effet, celui-ci promettait d’investir 500 milliards de dollars dans l’IA aux côtés d’OpenAI, SoftBank et Oracle, trois géants américains de la tech.

Ainsi, le petit dragon chinois aura surpris les analystes du monde entier par sa capacité à égaler ou même dépasser les performances de ses principaux concurrents dans l’IA. Sachant que la Chine, qui prévoit d’investir plusieurs dizaines de milliards de dollars dans cette technologie de pointe, ambitionne de devenir le leader de l’intelligence artificielle générative d’ici 2030.

Une percée spectaculaire

Faisant référence au lancement en 1957 de Spoutnik 1, le premier satellite soviétique en orbite autour de la Terre qui avait déclenché la course à l’espace durant la Guerre froide, un proche conseiller du président américain, Donald Trump, a qualifié DeepSeek de « tournant pour l’IA comme l’était Spoutnik pour la conquête spatiale ». Le modèle R1 de DeepSeek, sorti la semaine dernière, « est l’une des percées les plus incroyables que j’aie jamais vues », a-t-il écrit sur X.

DeepSeek est « impressionnant », a de son côté déclaré, lundi 27 janvier 2025, Sam Altman, le patron d’OpenAI, au sujet du rival de son propre modèle d’intelligence artificielle générative, ChatGPT. « Surtout étant donné ce qu’ils sont capables de fournir pour le prix », a-t-il ajouté sur X.

Donald Trump y voit pour sa part un « avertissement pour nos industriels ».

Des pertes colossales

Un sérieux avertissement? Le nouvel hôte de la Maison Blanche ne croyait pas si  bien dire, puisque la sanction pour la Big Tech ne s’est pas fait attendre.

Ainsi, les actions de grandes entreprises technologiques aux Etats-Unis et au Japon ont chuté lundi 27 janvier face au défi posé par DeepSeek, à l’instar de Microsoft, Google, Meta, Nvidia – leader mondial des composants et logiciels pour l’IA-; ou encore du géant japonais SoftBank – investisseur clé dans un projet américain de 500 milliards de dollars pour développer des infrastructures en IA. L’action de Nvidia a plongé de 17 % en clôture à Wall Street lundi. Et le groupe californien a perdu près de 590 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Coûts dérisoires

Conçu il y a à peine deux ans par une start-up éponyme basée à Hangzhou, une ville chinoise connue pour sa forte concentration d’entreprises technologiques, le modèle R1 de DeepSeek est venu détrôner ChatGPT (OpenAI), Gemini (Google) en devenant l’application gratuite numéro 1 sur l’App Store d’Apple.

De plus, ce modèle a même réussi une première pour une application chinoise : arriver, lundi 27 janvier, en top du classement à la fois sur les versions américaines et chinoises de la boutique d’applications de l’iPhone.

Mais le plus étonnant dans le nouveau-né chinois, c’est le nombre très limité de puces qu’il utilise. Ce qui explique qu’il n’a fallu que 5,6 millions de dollars pour développer ce modèle. Une somme dérisoire comparée aux milliards investis par les géants américains. Sachant que les Etats-Unis, qui se targuent de produire les puces les plus performantes au monde, auront tout fait pour interdire l’exportation vers la Chine de certains composants essentiels. Obligeant ainsi Pékin à trouver des solutions créatives pour contourner ces restrictions.

Langue de bois

Cela dit, l’on cherche déjà à trouver des poux à ce sérieux concurrent Deepseek. Lequel n’aime pas qu’on lui pose des questions sur les sujets sensibles. A l’instar de la répression sanglante du mouvement étudiant sur la place Tiananmen en 1989 ou la vie privée de Xi Jinping, le lider maximo chinois.

Ainsi, lorsqu’il est interrogé sur des sujets sensibles, il propose de « parler d’autre chose ». Style : « Désolé, je ne sais pas encore comment répondre à ce type de questions. Parlons plutôt de maths, de code ou de logique ! »

A titre d’exemple, à une question sur la diffusion de messages pro-indépendance à Taïwan, le robot conversationnel répond en affirmant que « la Chine est un pays multiethnique unifié et Taïwan en fait partie intégrante depuis l’Antiquité ».

Une réponse qu’aurait pu prononcer un communiqué officiel émanant de politburo du parti communiste chinois sur la question de Taïwan.

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