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Expatriés : Un trio sur Nabil Makni

Buteur à cinq reprises en Bulgarie, l’attaquant tunisien de 23 ans attire les convoitises et se trouve sous les radars de trois clubs.

La Presse— Transféré au FC Hebar Pazardjik lors du mercato estival, l’attaquant Nabil Makni, 23 ans, a vite fait de s’imposer parmi le groupe du club bulgare, signant six buts et délivrant quatre passes décisives lors de la phase aller du championnat. Et il n’en fallait pas plus pour que les Russes du FK Pari Nijni Novgorod et les Turcs de Bodrumspor, tous deux luttant pour le maintien, ainsi que le Sheriff Tiraspol, champion en titre de Moldavie, s’intéressent à lui. Ce faisant, sachant que leur joueur sera libre de droit fin juin, les dirigeants bulgares ne vont pas opposer leur veto à un transfert, mais ont fixé l’indemnité en question aux alentours de 500.000 euros, un montant forcément accessible pour les clubs preneurs. De prime abord, c’est le Sheriff Tiraspol qui aurait dégainé le premier, adressant une première offre de prêt assortie d’une option d’achat. Sur ce, l’on s’attend à ce que le club moldave présente une contre-offre préférant une cession directe. Assurément, selon certaines livraisons bulgares, le départ de Makni du FC Hebar Pazardjik est imminent. Pur produit du CDF Strasbourgeois, Makni a rejoint la Primavera de Chievo Vérone en 2019, puis l’Etoile Sportive du Sahel en 2021, les Etoilés l’ayant ensuite cédé à titre de prêt à Ittihad Tripoli avant de rejoindre ensuite la Bulgarie et signer au FC Hebar Pazardjik.         

Baptème du feu réussi pour Omar Rekik

L’axial Omar Rekik, 23 ans, a assez bien vécu son baptême du feu avec Maribor, dauphin du leader, le NK Olimpija Ljubljana et club le plus titré de Slovénie. Titularisé au cœur de la défense des siens, Rekik a disputé toute la rencontre et sorti un excellent rendement avec une victoire à la clé pour Maribor qui se frotte les mains après avoir mis la main sur l’ex-joueur d’Arsenal U21, Wigan, Herta Berlin, Sparta Rotterdam et Servette. 

Ben Farhat, de la bonne graine !

Louay Ben Farhat, 18 ans, a récemment débuté sous les couleurs de Karlsruher SC face à Elversberg pour le compte du championnat de Bundesliga 2. International U20, le milieu offensif tunisien s’est distingué face à Elversberg par sa vivacité balle au pied et un crochet prometteur qui permettra sûrement au joueur de faire parler de lui davantage à l’avenir. Rappelons qu’au sein de la Tunisie U20, le joueur avait été convoqué en octobre 2023 par Montassar Louhichi, disputant trois matchs avec les Aiglons.

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Un CA détaché face à la JSO : La vanité sanctionnée…

L’équipe de Bettoni cale encore une fois et perd des points. Trop de précipitation et une monopolisation stérile et caricaturale du ballon.

La Presse— Avec ces deux nouveaux points lâchés à domicile, si l’on postule qu’évoluer au stade Chedly Zouiten n’a rien d’un périple en terrain hostile, le Club Africain n’avance décidément plus au classement. Tenu en échec par une vaillante JSO, ce CA-là a été inopérant la plupart du temps même s’il s’est montré dominateur sur l’ensemble du match. Le CA est encore en chantier, prétexterait David Bettoni, coach adepte de la rotation, de quelques choix de joueurs discutables et d’un manque flagrant de pragmatisme et d’ouverture d’esprit en cours de jeu. De prime abord, pêle-mêle et à sa charge, la titularisation de Didof qui revient de blessure, alors que Shili pouvait faire l’affaire d’entrée de jeu. L’absence de l’attaquant libyen, Fahd El Messmari, placé tout simplement hors liste. La passivité d’un entraîneur qui observe Ait Malek et Khadhraoui se marcher sur les pieds et l’entêtement à vouloir titulariser Srarfi qui accuse une baisse de régime depuis quelque temps. On y ajoute l’individualisme pour ne pas dire le nombrilisme de certains attaquants, alors que le football est un sport collectif , et nous voilà en présence d’un Onze qui balbutie à nouveau son football.

Emprise et imprécision

Dominateur certes mais surtout très maladroit, le CA a donc laissé échapper le match face à des Omraniens courageux et qui ont mis beaucoup de cœur à l’ouvrage. Comme un air de déjà-vu, le CA rate donc le coche, payant très cher ses passages à vide et ne tirant pas assez parti de ses temps forts pour s’imposer. Malgré une possession de balle assez nette, la flotte offensive a donc été très approximative face à une JSO miraculée sur son égalisation. Sur ce match aussi, le mérite de la JSO est de ne pas avoir craqué. D’ailleurs, durant une fin de rencontre tendue et incertaine, si les Clubistes ont poussé mais n’ont pas su faire l’autre moitié du chemin, la JSO a, quant à elle, résisté, fait front et tenu tête sans plier.

Sans courber l’échine et donc sans se soumettre. Mieux encore, la JSO a même tenté de prendre le contre-pied de la situation en faisant vivre au CA une ultime frayeur sur contre éclair. Globalement, ce match a de nouveau confirmé les difficultés clubistes à percer et passer au travers de blocs bas et de défense regroupées, laissant encore filer des points face à un adversaire supposé inférieur. Au final, si le CA a beau finir fort, tout en n’étant pas loin d’arracher le succès recherché, il est parti de trop loin, en tout cas trop tard, et le nul concédé n’est que la conséquence de son manque de maîtrise initial.

En football, il ne suffit pas qu’un adversaire subisse l’emprise de son vis-à-vis pour s’écrouler. Incapable de percer le coffre adverse, excepté l’action de l’ouverture du score, à la limite de la caricature de la possession stérile, l’équipe de David Bettoni affiche à nouveau ses limites récurrentes à domicile et une absence de lucidité offensive. A la réception d’EGS Gafsa, samedi prochain à Radès, il va falloir reprendre le dessus car tous les jokers ont été déjà grillés.

 

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Ligue 1 – 17e journée – ESS-USM (1-0) : L’Etoile impose sa loi

Dans un Olimpico en fusion, avec un score acquis à la mi-temps, les Etoilés ont finalement eu raison des Bleus.

Trois points séparaient hier le club du Ribat de celui de la perle du Sahel avant leur explication de l’Olimpico. Et entre des Bleus qui gardent leur rang en dépit d’un cuisant revers au Mustapha Ben Jannet face au tenant, et une Etoile qui s’attelle à combler son retard en arrivant à toute vitesse, le grand format d’hier promettait forcément une chaude empoignade. Après un début de saison poussif, pour ne pas dire manqué, l’ESS a su renverser la vapeur, hisser les voiles et atteindre son rythme de croisière. Quant à l’USM, valeur sûre de la Ligue 1, accuser une baisse de régime face à l’EST lors de ronde écoulée ne devait en aucun cas installer le doute parmi des joueurs forcément revanchards. On en vient maintenant à la physionomie de cette affiche. L’Etoile de Mohamed Mkacher annonce la couleur d’entrée de jeu par Ben Choug qui manque de peu de conclure suite à un service de Ghdamsi. La minute qui suit, l’USM de Mohamed Sahli répond sur balle arrêtée par Miladi qui n’ajuste pas sa tête après pourtant un centre de Harzi. Après coup, l’ESS obtient un coup franc. Nawali s’avance, enveloppe mais son tir fuse de peu au-dessus des montants. Le ton est donné des deux côtés avec du rythme, des intentions offensives et de l’engagement, ça promet, il ne manque que les buts, mais ça ne va pas tarder puisqu’à la demi-heure de jeu, l’ESS obtient un penalty grâce à Firas Chawat qui se fait justice et permet à l’ESS de mener. Pas pour longtemps, pour l’Etoile de se délecter cependant, puisque Cedric sera expulsé pour somme d’avertissements. Par la suite, l’USM tente de remonter son handicap par Gannouni, Soltani et le remuant Haj Ali, en vain toutefois. De prime abord, jusque-là en attaque, l’ombre de Chiheb Jebali, transféré, et l’absence de Jaffali, se font ressentir.

L’Etoile gère

De retour de pause, les gars du Ribat avancent d’un cran, forcément, mais l’Etoile reste stoïque mais pas seulement, n’eût été une superbe parade de Hlaoui sur un heading de Chamakhi. A vingt minutes du terme, l’USM pousse mais l’ESS se montre menaçante sur contre éclair, particulièrement par l’attaquant Chamakhi, disponible aussi au repli. Il n’empêche que côté usémiste, Mastouri avait le but au bout des crampons avant de dévisser. Puis, l’USM insiste et  Haj Khélifa manque de peu d’égaliser après un centre de Haj Ali. Au final, l’Etoile aligne sa 10e victoire de la saison, refait son retard sur son adversaire du jour et retrouve en fin de compte son rang, dans le sillage du quatuor du haut du classement.l’USM accuse le coup avec une seconde défaite de suite.

ESS: Anas Khardani, Zied Boughattas, Slah Ghdamsi, Ghofrane Nawali (Mohamed Hassine), Houssem Dagdoug, Cedric Gbo, Mokhles Chouchane, Fedi Ben Choug (Walid Karoui), Raki Aouani, Yassine Chamakhi (Wassim Chihi), Firas Chawat.

USM: Abdessalem Hlaoui, Fabrice Zeguei, Malek Miladi, Fourat Soltani, Moses Orkuma, Rayan Azouz, Moez Haj Ali, Mehdi Gannouni (Iyed Haj Khelifa), Aymen Harzi (Malcolm Hmidi), Osmane Diane (Louay Trayi), Hazem Mastouri (Kingsley  Michael).

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JSO-CA (1-1): Les Clubistes en mauvais gestionnaires !

La Jeunesse Sportive El Omrane aura défendu bec et ongles un résultat chèrement acquis. Quant au Club Africain, il piétine de nouveau et laisse passer une victoire à sa portée.

Avant le coup d’envoi, côté CA, l’on note que David Bettoni a laissé sur le banc les milieux Zemzemi et Semakula, ainsi que les attaquants Hamdi Laabidi et Philippe Kinzumbi. Lotfi Kadri, à son tour, n’a pas touché à son ossature, accordant toujours sa confiance au même noyau de joueurs. Sur la pelouse du Zouiten, si le CA a pris les devants et la JSO a quelque peu subi d’entrée, il nous a cependant fallu attendre la 12’ pour voir les Clubistes allumer la première mèche par le Camerounais Kooh qui ne croise pas sa tête après un bon travail de Khadhraoui. 15’, la JSO réagit par Mustapha Souissi qui sort de sa boîte, efface Didof et sert en retrait Ben Hamida qui tergiverse. De prime abord, la pluie battante devait favoriser le jeu direct, mais les deux équipes tentent pourtant de poser le pied sur le ballon, construire et varier les amorces offensives, pour le CA en particulier. 25’, le CA se heurte toujours au cadenas adverse. 26’, l’Algérien Kelaleche tente de loin une frappe lourde non cadrée. On passe à présent au money-time et directement au premier tournant du match. 47’, Srarfi arme sa frappe et décoche un tir repoussé par Essid dans les pieds de Kooh qui ne se fait pas prier pour débloquer le score. Alors que l’on se dirigeait vers la pause, Ait Malek centre et Zouaghi repousse d’une « main plongeante » dans la surface. Le penalty décrété par l’arbitre et tiré par Ait Malek est repoussé par le gardien Montassar Essid. Trombe d’eau de retour de pause. Même déroulement au moment même avec un CA tout en maîtrise mais une JSO qui ne plie pas et qui n’a pas encore dit son dernier mot. Second tournant du match vers l’heure de jeu. Iheb Ben Rjeb s’écroule dans la surface et l’action est sanctionnée d’un penalty. Le même Ben Rjeb se fera justice. Tout est à refaire pour le CA, alors que la JSO revient de loin. Piqué au vif, le CA se précipite vers l’avant, mais bute sur le regroupement adverse et le gardien Essid, monumental vers la fin. La fin du match est d’ailleurs haletante avec un CA qui pousse et harcèle, sans résultats. Ait Malek rate un ballon facile à la 82’, et Zemzmi tire très haut quelques minutes après. Les tentatives de Laabid et Khadhraoui étaient mal conçues et sur un terrain très lourd où le ballon flottait même. La JSO aura défendu bec et ongles un résultat chèrement acquis. Quant au CA, il piétine de nouveau.

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Ligue 1 – 17e journée – ST : Toutes voiles dehors I

Avec «le couteau entre les dents» et l’intention de récolter trois points en terrain forcément hostile, le Stade se produira à Métlaoui en conquérant.

La Presse — Le Stade Tunisien aura fort à faire pour se défaire de l’ESM cet après-midi à Métlaoui. Accroché au Bardo par une coriace formation de Zarzis, le Stade n’en reste pas moins leader avec une longueur d’avance sur le trio CA-EST-USM et deux unités de plus que l’ESZ. Positions resserrées, marge de manœuvre étroite et obligation de résultat pour défendre son leadership, les hommes de Kanzari savent pertinemment qu’il n’est plus question de dilapider des points à ce stade de la compétition, duels indirects obligent.  Pour sa part, l’ESM entend à son tour se refaire la cerise en recevant les Bardolais, et ce, après avoir plié récemment à Soliman. Onze inconstant mais tout de même capable du meilleur, les Miniers ont certes corrigé Tataouine avant de subir la loi des Cap-bonais, mais leur classement actuel, à l’embouchure d’une demi-douzaine de clubs qui semblent avoir «confisqué» la lutte pour le titre, permet de garder quelques jokers au frais. Ce faisant, toutes ces données nous promettent un match piquant, à la saveur particulière, vu les enjeux pour le leader surtout. Avec « le couteau entre les dents » et l’intention de récolter trois points en terrain forcément hostile, le Stade se produira à Métlaoui en conquérant vu le profil offensif qui va avec. Pour creuser encore un peu plus l’écart sur ses concurrents directs ou pour maintenir la distance, le ST doit valider, mais pour y arriver il devra tout d’abord contrecarrer les plans de son adversaire du jour.

L’ombre d’Oumarou planera…

Aujourd’hui donc, le Stade se produit à Métlaoui où l’Etoile locale l’attend de pied ferme. Et pour les coéquipiers de Bilel Mejri, ce match revêt une importance particulière, puisque ce serait le 1er d’une série d’épreuves qui verront ensuite les Stadistes croiser l’EST, se déplacer à Bizerte puis recevoir l’Etoile du Sahel. Les attentes sont donc élevées au Bardo et il va donc être intéressant de voir comment les Stadistes vont se comporter à Métlaoui; en clair, remplir les conditions pour que leur production d’ensemble soit attrayante et gagnante.

Cet après-midi, pas de place au trou d’air pour les Khalfa, Arous, Kadida et autres Sajed Ferchichi pour ne citer que ceux-là. Cette explication a été minutieusement préparée par Maher Kanzari, un technicien tout aussi prudent qu’ambitieux. Pour toucher au but enfin, le staff ne changera pas son ossature, même si le départ du détonateur de l’entrejeu, Youssouf Oumarou, laissera quelques traces indélébiles surtout  dans l’animation.

Cependant, Kanzari a les moyens de monter un Onze performant avec les Khalfa et Laifi sur les côtés, la paire Sahraoui-Arous dans l’axe (alors que Ouattara peut aussi prétende à un poste au cœur de la défense), le duo de sentinelles, Bonheur-Touré avec Ghazi Ayadi, et, enfin, un trident d’attaquants formé des Kadida, Mejri et Saâfi. Pour conclure, qui « veut aller loin ménage sa monture » et le Stade a des réserves viables sur le banc, des alternatives qui ont pour noms : Berrima, Amath Ndao, Smaâli, Sajed Ferchichi, Ouerghemi et autre Khalil Ayari.

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