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Maroc : seulement 82 000 emplois, aggravant la situation du chômage

Le chômage au Maroc au titre de 2024 a connu une augmentation de 58 000 personnes, pour passer à 1,64 million de chômeurs. Le taux de chômage est passé de 13 % en 2023 à 13,1 % en 2024. C’est ce qu’indique le Haut Commissariat au Plan dans sa dernière note portant sur la situation du marché du travail au Royaume. Les emplois créés n’ont pas été suffisants. Et ce, à cause de la perte des emplois non rémunérés de surcroît en milieu rural, accentuée par la sécheresse.

L’économie marocaine a fait mieux qu’en 2023, grâce à la création de 82 000 emplois en 2024. En milieu urbain, les emplois créés ont atteint les 162 000 postes. Quant à l’emploi rémunéré, il a augmenté de 177 000 emplois au Maroc.

A contrario, en milieu rural, une perte de 80 000 emplois a été accusée. Sachant que les emplois non rémunérés ont connu une régression de 95 000 postes. La principale cause de cette perte importante concerne les conditions difficiles que connaît le secteur primaire en raison de la sécheresse chronique.

Néanmoins, bien que la situation soit moins grave en milieu urbain, les 58 000 personnes de plus au chômage au niveau national sont majoritairement en milieu urbain, soit 42 000 emplois. Le taux de chômage s’élève à 16,9 %; tandis qu’il n’est que de 6,8 % en zone rurale. Il faut savoir que les taux de chômage les plus élevés demeurent chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 36,7 %, les diplômés avec 19,6 % et les femmes 19,4 %.

L’aggravation du chômage intervient bien que le taux d’activité de la population en âge de travailler à baissé passant ainsi de 43,6 % en 2023 à 43,5 % en 2024. En d’autres termes, si le nombre de personnes inactives n’avait pas augmenté, le taux de chômage aurait connu une hausse plus importante, étant donné le nombre restreint de postes créés.

S’agissant du taux d’emploi, il a fléchi de 37,7 % après un recul à 38 % en 2023. Cela traduit l’inactivité ou la situation de chômage de 62,3 % des Marocains qui sont en âge de travailler.

A souligner en outre que la création d’emplois se fait essentiellement dans le secteur des services avec 160 000 nouveaux postes. Suit le secteur de l’industrie avec 46 000 emplois ainsi que le secteur du BTP avec 13 000 emplois.

En revanche, le secteur de l’agriculture a connu la perte de 137 000 emplois.

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Aslan Berjeb : certaines banques n’ont pas encore pu accéder à la plateforme Tunichèque

Le président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), Aslan Berjeb, a déclaré, lors de son intervention sur le plateau de Jawhara FM, lundi 3 février 2025, que le recours au chèque en tant que moyen de garantie traduisait la difficulté qu’ont les citoyens à avoir accès au financement, sans oublier la dégradation de leur pouvoir d’achat. Cette situation reflète, en effet, l’absence de solutions alternatives aussi bien pour les citoyens que pour les entreprises, sur fond de restrictions économiques actuelles.

Dans le même propos, Aslan Berjeb a indiqué que la nouvelle législation portant sur les chèques est devenue une réalité qu’il faut accepter. Il a cependant expliqué que tous les acteurs économiques ne sont pas forcément prêts pour affronter cette transition.

Il constate que si le consommateur avait utilisé auparavant le chèque comme moyen de garantie, il a dû le faire par contrainte au regard de sa situation financière difficile.

Le président de la Conect a précisé qu’”un citoyen ayant un revenu de 1 500 dinars ne peut pas se permettre l’achat d’un climatiseur coûtant deux mille dinars… Je ne souscris pas à la vision strictement légale qui stipule qu’une personne sans ressources financières n’a pas la possibilité d’acheter. Ceci va à l’encontre de toute théorie promouvant une dynamique économique. Nous aurions peut-être pu profiter d’une période de transition plus étendue”.

 

Lire aussi : Tunicheque.tn, une plateforme numérique pour sécuriser les transactions par chèque

Beaucoup d’interrogations

Par ailleurs, Aslan Berjeb a considéré que la réalité de la situation économique du pays est propice à certaines interrogations telles que celles relatives à l’infrastructure technique et financière. D’ailleurs, d’après ses dires, la Tunisie s’est lancée dans une démarche de mise en place de réforme et ne peut, de ce fait, plus faire machine arrière. Le secteur financier devait à ce titre envisager de nouvelles solutions en vue de satisfaire les besoins des acteurs économiques, à l’instar des cartes bancaires dites “Buy Now Pay Later”, à même de permettre les paiements échelonnés.

Il a précisé à cet effet que la nouvelle réglementation sur les chèques est considérée comme une avancée vers la numérisation des transactions financières. “Pour ce qui est des professionnels, ils avaient généralement recours aux fournisseurs par le biais du chèque de garantie pour s’approvisionner … Actuellement, la seule option qui reste est la lettre de change. Toutefois, il est crucial de renforcer son rôle”, a-t-il affirmé.

 

Lire aussi : Les chèques en 2024 : près de la moitié de la valeur des transactions en Tunisie

 

Quid de la numérisation ?

S’agissant de la numérisation, Aslan Berjeb a expliqué qu’elle a pour but de réduire au mieux le nombre d’intermédiaires dans le cadre d’une transaction, et par ricochet limiter les frais en découlant. Selon lui, la période à venir constituera une phase de test qui aura pour objectif d’évaluer la fiabilité de la plateforme dédiée aux chèques, de surcroît lors des week-ends.

Le président de la Conect a de même mis en évidence que beaucoup d’acteurs économiques n’avaient pas été informés de la nouvelle réglementation.

Par ailleurs, il a indiqué que quelques banques n’avaient pas encore pu accéder à la plateforme en raison de problèmes techniques.

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Grâce au fonds ANAVA, l’embellie se profile pour les startups en 2025

Un financement d’envergure vient d’être annoncé au profit des startups à travers le fonds de fonds “ANAVA”. Une annonce qui a été faite par Zied Ben Othman, directeur du Fonds d’investissement chez Smart Capital, ce vendredi 31 janvier 2025, sur les ondes de radio Mosaïque FM.

Le fonds ANAVA est un fonds qui investit dans des fonds d’investissement. Il ne s’agit pas d’un fonds de financement direct pour les startups en Tunisie. À ce titre, Zied Ben Othman a précisé que ce fonds est financé par l’État à travers l’obtention d’un crédit auprès de la Banque mondiale. Les fonds ont été mis à la disposition de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui a investi 40 millions d’euros dans le fonds ANAVA.

En 2022, KFW a apporté à ce fonds 20 millions d’euros. L’invité de Fréquence Startup a indiqué : « Aujourd’hui, nous avons dix fonds d’investissement dans lesquels ANAVA a mis de l’argent. Chacun de ces fonds intervient à une phase précise de la startup ».

ANAVA peut être géré sur une vingtaine d’années

En effet, 5 fonds vont investir dans 170 entreprises dans la première phase de leur constitution, soit la labellisation de la startup.

Par ailleurs, Zied Ben Othman a expliqué que le fonds de fonds ANAVA a la particularité d’être géré sur une vingtaine d’années, ce qui est à même de garantir la continuité du financement des startups surtout qu’il renferme différents fonds intervenant dans chacune des étapes de lancement d’une entreprise.

ANAVA peut gérer un fonds de 100 millions d’euros

De plus, il a indiqué que selon l’agrément obtenu auprès du CMF, ANAVA peut gérer un fonds de 100 millions d’euros. Les souscripteurs peuvent cependant prendre la décision d’augmenter le montant du fonds ou encore de rallonger la période de sa gestion. « Pour l’instant, nous sommes à 60 millions d’euros, et nous devrions pouvoir donc atteindre les 100 millions surtout que nous avons de nouveaux investisseurs », poursuit le directeur du fonds.

Dans le même sillage, Zied Ben Othman a précisé que les 10 fonds ont déjà tous obtenu leur autorisation auprès du CMF et sont donc opérationnels. Il a d’ailleurs souligné qu’en l’espace d’un mois, quatre fonds ont pu obtenir leur agrément grâce à un modèle figé qui a été mis en place au sein du CMF. « L’objectif est de pouvoir garder les compétences tunisiennes en Tunisie en créant et renforçant un écosystème fiable et solide. La flexibilité dont nous jouissons en Tunisie, ce que nous appelons APTE (activité principale basée en Tunisie), a également permis l’accueil des fonds étrangers », conclut le directeur du fonds ANAVA.

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Bloquer les visas et les transferts d’argent des Algériens : Le Pen attise les tensions !

S’inspirant de la stratégie de Donald Trump, Marine Le Pen cible une fois de plus l’Algérie avec des suggestions de représailles qui semblent impraticables et avant tout nuisibles. Alors que l’administration française favorise une stratégie diplomatique et pacifique, la dirigeante du Rassemblement national (RN) plaide pour une intensification du conflit et de l’affrontement, risquant ainsi d’aggraver les tensions entre Paris et Alger.

 

Sa suggestion d’interdire les visas et les envois d’argent en réponse au refus de l’Algérie de ré-accueillir ses citoyens sans papiers s’aligne sur une stratégie de conflit constant avec cette nation. Cependant, derrière cette position politique se dissimulent des actions qui sont complexes à mettre en œuvre, tant d’un point de vue juridique qu’économique.

Irréalisme et inefficacité des sanctions

Marine Le Pen suggère d’éliminer les visas pour les dirigeants algériens, jugeant que cela exercerait une pression sur Alger. Toutefois, il serait aisé de contourner cette mesure. Il est possible que les responsables algériens reçoivent des visas pour d’autres nations de l’espace Schengen.

En outre, une telle mesure pourrait entraîner des ripostes, rendant les rapports diplomatiques et économiques entre les deux pays plus complexes.

Au lieu d’adopter une véritable approche pragmatique, Marine Le Pen adopte ici une position purement idéologique et électorale, en désignant l’Algérie comme un bouc émissaire constant de son discours anti-immigration. Néanmoins, les rapports entre la France et l’Algérie sont bien plus compliqués qu’une simple dynamique de pouvoir.

Lire aussi : La campagne algérienne de boycott des produits français gagne la toile

De son côté, le gouvernement français adopte une approche conciliatoire afin de dénouer la situation bloquée avec Alger. Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’efforcent de parvenir à un consensus afin d’améliorer la collaboration sur les questions migratoires, sans avoir recours à des actions radicales susceptibles de porter préjudice aux intérêts français.

La position de Marine Le Pen peut davantage attiser les tensions entre les deux pays plutôt que de les apaiser. Une politique qui ne favorise pas une diplomatie coopérative et bénéfique.

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L’ONU Tourisme installe au Maroc son premier bureau en Afrique

La ministre marocaine du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, et le secrétaire général de l’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, ont signé l’accord de siège pour l’ouverture du premier bureau thématique de l’organisme onusien en Afrique à Rabat. Ce bureau est dédié au soutien de l’innovation et à l’investissement dans le secteur du tourisme.

Cet accord historique représente une étape clé dans la collaboration stratégique entre le Maroc et l’ONU Tourisme. En effet, il permet d’ouvrir une voie à un partenariat renforcé entre les pays africains et l’organisation internationale, sur fond de développement remarquable du tourisme marocain.

Dans ce cadre, la ministre a indiqué que “le choix du Maroc en tant que premier bureau thématique pour l’Afrique vient consacrer le leadership continental du Royaume en matière de développement touristique. Ce bureau œuvrera à soutenir l’agenda 2030 de l’ONU Tourisme pour l’Afrique, pour faire de ce secteur productif un vecteur de développement dans le continent et ce conformément à la Vision Royale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour une action africaine commune”, rapporte Le Matin.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU Tourisme a fait part de ses remerciements au Maroc pour l’ensemble des efforts en vue d’établir le bureau, soulignant que son rôle sera d’assurer une communication et une coordination solide et efficace avec divers partenaires, notamment les membres de l’ONU Tourisme, ainsi qu’une participation active aux initiatives de l’Organisation pour le développement socioéconomique des destinations touristiques africaines.

Un éventail d’activités novatrices sera mis en place par le Bureau thématique de Rabat dans le but de dynamiser l’industrie touristique en Afrique. Le programme comprend : des séances de développement des compétences et des ateliers spécialisés pour les intervenants publics et privés des États membres, l’organisation de forums et conférences sur l’innovation en tourisme, ainsi que des compétitions de jeunes pousses à l’échelle du continent.

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Le Maroc se dote d’un guide dédié à l’investissement touristique

A l’occasion de la Conférence internationale sur l’innovation technologique et l’investissement touristique, le 28 janvier 2025 à Marrakech, un guide dédié à l’investissement touristique au Maroc a été dévoilé.

Publié sous le titre : « Tourism Doing Business – Investing in Morocco », ce guide a vu le jour grâce à une collaboration entre l’ONU Tourisme et la SMIT. C’est ce que rapporte le ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire dans un communiqué.

Le document fournit aux investisseurs et aux acteurs du tourisme un guide détaillé et cohérent pour la réalisation de projets touristiques au Maroc.

Ce guide souligne également le patrimoine culturel exceptionnel du Royaume, sa forte expansion économique et son cadre d’affaires optimal, selon la même source.

De plus, il offre aux concernés la possibilité de disposer d’une connaissance approfondie du secteur du tourisme marocain; ainsi que de prendre des décisions avisées quant à leurs investissements.

Les directives, les plus récentes d’une série grandissante de publications d’experts, exposent les possibilités que présente l’industrie du tourisme aux investisseurs internationaux de toutes envergures.

Les directives précisent aussi les orientations d’investissement et les secteurs majeurs de développement. Avec un accent particulier sur l’écosystème d’innovation florissant du Royaume.

Par ailleurs, ladite conférence a été l’occasion de rassembler des investisseurs et des leaders du monde qui ont, à travers leurs interventions, mis sous les projecteurs le rôle crucial que jouent les technologies numériques ainsi que l’innovation en matière de création de nouvelles opportunités d’investissement.

Cet événement a de même été l’occasion de mettre à l’honneur de jeunes entrepreneurs à travers la distinction de cinq startups lauréates du concours national de l’innovation.

Les startups lauréates sont :

  • « Attar » : située à Casablanca, cette entreprise transforme l’expérience touristique olfactive en offrant des fragrances tirées des régions marocaines, générant ainsi un nouveau type de souvenir sensoriel.
  • « Eco Dôme » : provenant de Tata, il encourage un tourisme durable dans le sud du Maroc grâce à ses logements écologiques distinctifs, combinant tradition et modernité.
  • « Mouja » : la startup d’Agadir se démarque dans le domaine du tourisme sportif en proposant des expériences de surf durables et en formant des moniteurs locaux.
  • « Pikala Bikes » : basée à Marrakech, cette entreprise conjugue découverte culturelle et déplacement écoresponsable grâce à ses excursions à vélo guidées, tout en offrant une formation à de jeunes guides locaux.
  • « Wanaut » : une plateforme novatrice qui révolutionne la manière dont les individus interagissent avec la culture et le sport, tout en aidant les concepteurs d’expériences informelles à se professionnaliser.

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L’ambassadeur de France à Alger convoqué aux Affaires étrangères

Sofiane Chaib, le secrétaire d’État à la Communauté nationale à l’étranger, a convoqué Stéphane Romatet, l’ambassadeur de France en Algérie, comme le mentionne un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié mardi 28 janvier.

L’histoire des relations entre l’Algérie et la France n’a jamais connu un événement où un ambassadeur a été appelé à deux reprises en un peu plus d’un mois. C’est également un signe supplémentaire que les deux pays subissent la crise la plus sévère entre eux.

Selon la diplomatie algérienne, cette fois-ci, le diplomate français a été appelé pour exprimer la « vive protestation » du gouvernement algérien en réaction aux traitements « provocateurs » infligés à des citoyens algériens dans les aéroports de Paris.

En effet, la même source rapporte que le ministère algérien des Affaires étrangères a affirmé le rejet absolu de l’Algérie de toute atteinte à la dignité de ses citoyens ou de toute tentative de les exploiter de quelque manière que ce soit comme moyen de pression, de provocation ou de menace contre leur pays.

Le ministère des Affaires étrangères de l’Algérie a sollicité l’ambassadeur français pour transmettre à son gouvernement l’urgence de mettre un terme immédiat à ces actions et comportements.

Affaire à suivre.

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