Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a déclaré lundi, devant l’Assemblée des représentants du peuple, que les inondations survenues à Korbous samedi dernier révèlent des lacunes dans la mise en œuvre des programmes de protection des villes contre ces phénomènes. Il a souligné la nécessité d’une mobilisation accrue pour renforcer les infrastructures dans toutes les régions.

Répondant aux interventions des députés lors de l’examen d’un projet de loi portant approbation d’un prêt de 90 millions d’euros (environ 303,3 millions de dinars) accordé par la Banque africaine de développement (BAD) pour financer un programme de soutien à la compétitivité des entreprises et à l’autonomisation économique des citoyens à travers la création d’emplois, Abdelhafidh a précisé que le ministère a utilisé, à fin 2024, environ 60 % des fonds alloués par le Programme des Nations unies pour le développement, d’une valeur de 100 millions de dinars, destinés à la protection de plusieurs délégations dans le cadre du plan d’intervention d’urgence pour la prévention des inondations.

Il a ajouté que ce plan a également prévu des financements exceptionnels dans le cadre du programme régional de développement en 2019, à hauteur de 30 millions de dinars, pour l’aménagement des pistes endommagées. Des subventions spécifiques sont également accordées chaque année aux municipalités touchées, en plus d’un programme spécial dédié au gouvernorat de Nabeul après les inondations de 2018, visant à assurer l’entretien du réseau routier.

Concernant la gestion des inondations et leurs répercussions, Abdelhafidh a affirmé que l’État œuvre à la modernisation de l’Office national de la protection civile. Une convention de financement de 50 millions d’euros a été signée pour renforcer les infrastructures, mettre en place un nouveau système de gestion des alertes et des opérations et moderniser le centre de formation spécialisé.

Le ministre a également annoncé que ce projet sera prochainement soumis à l’Assemblée, après son approbation par le Conseil des ministres le 30 janvier 2025.

Abdelhafidh a reconnu l’existence de problématiques liées à l’urbanisme et aux plans d’aménagement du territoire. Selon lui, la nouvelle répartition territoriale des régions et des districts conduira à une refonte du schéma directeur d’aménagement du territoire national. L’objectif est d’assurer une meilleure cohérence entre la planification économique et spatiale, tout en optimisant la répartition des projets publics pour en maximiser l’impact.

Dans ce cadre, le ministère de l’Équipement finalise actuellement la révision du Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Ce projet vise à adapter la réglementation aux défis posés par le changement climatique et aux réalités des villes tunisiennes.

En clôture de séance, le président de l’Assemblée, Ibrahim Bouderbala, a présenté le bilan des lois adoptées et publiées au Journal officiel jusqu’au 23 janvier 2025. Il a indiqué que 68 lois ont été promulguées, dont 28 liées à des emprunts : 20 destinés à l’investissement et 8 à la consommation. Les 40 autres concernent divers secteurs.

Il a réaffirmé que l’Assemblée incarne la volonté populaire et que les députés expriment librement les attentes des citoyens. Il a insisté sur l’engagement du Parlement à poursuivre son travail avec détermination, en plaçant l’intérêt national au cœur de son action législative pour promouvoir le développement et renforcer la stabilité du pays.

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La ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Sarra Zaafrani Zenzeri, a affirmé que la Tunisie met à la disposition de l’État libyen son expertise et ses compétences, tant en matière d’entreprises de construction que de bureaux d’études, qu’ils relèvent du secteur public ou privé, afin de contribuer à la réalisation de projets en Libye.

Lors d’une rencontre tenue lundi à Tunis avec le ministre des Transports du gouvernement d’union nationale libyen, Mohamed Salem Al-Shahoubi, Zenzeri a souligné la volonté des entreprises tunisiennes, publiques et privées, de s’associer en consortiums pour exécuter de grands projets en Libye avec des standards de qualité élevés, selon un communiqué du ministère.

Cette réunion, axée sur les programmes de coopération bilatérale entre la Tunisie et la Libye, notamment dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, a permis d’examiner les mécanismes de leur renforcement. La ministre a réaffirmé son engagement à soutenir cette collaboration et à apporter son appui aux acteurs des deux pays, qu’il s’agisse d’entreprises de construction ou de bureaux d’études.

De son côté, Al-Shahoubi a souligné que la prochaine phase nécessitera des efforts considérables pour consolider davantage le partenariat tuniso-libyen, dans l’intérêt des deux peuples. Il a salué la solidité des relations entre les deux pays et leur engagement constant à les renforcer.

Les deux ministres ont insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue d’un rapprochement économique accru, de favoriser l’investissement et de dynamiser les échanges commerciaux entre la Tunisie et la Libye.

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Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a convenu ce lundi avec une délégation libyenne de haut niveau de nouveaux mécanismes pour le traitement des patients, l’investissement commun dans le secteur de la santé et le règlement des dossiers en suspens liés aux dettes des établissements de santé publics et privés. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement de la coopération sanitaire entre la Tunisie et la Libye, selon un communiqué publié dans l’après-midi par le ministère.

La délégation libyenne comprenait le président de l’Organisme de soutien et de développement des services de soins, Dr Ahmed Militan, l’ambassadeur de Libye en Tunisie, Mustapha Qadara, ainsi que le premier conseiller de l’ambassade libyenne, Haitham Souayeh. Lors de cette réunion, tenue en présence du directeur général de la santé et de plusieurs cadres du ministère, plusieurs décisions concrètes ont été adoptées pour améliorer la prise en charge des patients libyens en Tunisie et structurer la coopération bilatérale.

Parmi les mesures annoncées figurent le lancement d’une plateforme numérique unifiée permettant de suivre chaque patient depuis son arrivée en Tunisie jusqu’à la fin de son traitement, ainsi que la création d’un bureau d’enregistrement unique pour les patients libyens dans les cliniques privées et les hôpitaux, garantissant ainsi transparence et contrôle permanent.

Le partenariat entre les deux pays s’étendra également à l’industrie pharmaceutique, avec la création d’usines de fabrication de médicaments afin d’assurer la sécurité sanitaire et pharmaceutique. L’accord prévoit aussi un échange d’expertises médicales, impliquant le recrutement de médecins spécialistes et le développement de services médicaux avancés. En parallèle, l’amélioration du transport sanitaire aérien sera mise en œuvre pour assurer une prise en charge rapide des cas urgents.

Mustapha Ferjani a souligné l’importance de ces mesures dans la construction d’un partenariat stratégique durable entre la Tunisie et la Libye dans le domaine de la santé, insistant sur la nécessité de mettre en place une coopération efficace et pérenne, en phase avec la vision de l’État en matière d’équité sanitaire.

De son côté, la partie libyenne a réaffirmé son engagement à régler les dossiers en suspens, en particulier ceux liés aux dettes des établissements de santé tunisiens, publics et privés. Elle a également exprimé la volonté du gouvernement libyen de trouver des solutions concrètes pour renforcer la coopération sanitaire entre les deux pays.

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Dans le cadre du déploiement de la plateforme électrique unique des chèques “Tunichèque”, la liste des banques tunisiennes adhérentes à ce nouveau dispositif a été publiée aujourd’hui dans le journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Ce projet, initié sous l’égide de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), vise à renforcer la sécurisation des transactions et à moderniser le système de paiement par chèque.

Il est à rappeler qu’afin d’assurer une transition fluide, les établissements bancaires participants ont mis en place des équipes d’assistance et de suivi, ainsi qu’un centre d’appel dédié aux clients. De plus, des solutions alternatives, telles que les cartes de paiement électronique et les paiements mobiles, sont proposées pour les usagers ne disposant pas de carnet de chèques (lire notre article).

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de digitalisation et d’inclusion financière, avec pour objectif de réduire les risques d’impayés et de garantir une meilleure transparence des transactions.

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L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, ce lundi 3 février 2025, un projet de loi approuvant l’accord de prêt signé le 10 septembre 2024 entre la République tunisienne et la Banque africaine de développement (BAD). Le texte a été adopté avec 67 votes favorables, 17 abstentions et 20 voix contre.

Ce prêt vise à financer un programme de soutien à la compétitivité des entreprises et à l’autonomisation économique des citoyens, notamment à travers la création d’emplois.

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Cette nuit, le ciel sera parfois très nuageux sur le nord et le centre, avec quelques pluies éparses, temporairement orageuses à l’extrême nord-ouest. Le sud connaîtra quant à lui des passages nuageux.

Les vents, de secteur ouest, seront relativement forts près des côtes orientales et sur les hauteurs, tandis qu’ils resteront faibles à modérés dans le reste du pays.

La mer sera agitée au nord et fortement troublée sur les côtes orientales.

Les températures nocturnes oscilleront entre 03 et 08°C dans les régions ouest du nord et du centre, et entre 08 et 13°C dans le reste du pays.

La Presse

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Dans le cadre de la promotion du tourisme culturel dans le gouvernorat de Mahdia, un projet d’éclairage intelligent des sites et monuments historiques est actuellement en cours de réalisation.

Le projet d’éclairage intelligent des monuments archéologiques inclut déjà la Skifa Elkahla et la forteresse militaire ottomane, El Borj Elkbir, comme l’a annoncé Mohamed Haouas, conservateur du musée régional de Mahdia. Dans une déclaration à l’agence TAP, Haouas a précisé que ce projet devrait être étendu à d’autres sites et monuments de la ville.

Le conservateur a également présenté un projet d’éclairage multicolore, d’un coût total de 550 000 dinars, soutenu par l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC).

Ce projet s’inscrit dans la stratégie de valorisation du tourisme culturel, visant à mettre en valeur ces sites et à en faire des moteurs économiques et culturels.

Il a également annoncé qu’un dossier a été soumis par le biais du gouvernorat de Mahdia au ministère du Tourisme, afin d’obtenir des financements pour l’éclairage d’autres sites et monuments archéologiques, ainsi que pour les digues maritimes de toute la région.

L’objectif global de cette initiative est de promouvoir le patrimoine historique et archéologique de Mahdia, tout en positionnant la ville comme une destination touristique majeure.

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Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a confirmé que la vidéo récemment diffusée sur les réseaux sociaux, montrant une femme victime de violences verbales et physiques de la part d’un homme, date de 2018. Le ministère a précisé que les autorités judiciaires et sécuritaires compétentes ont déjà pris en charge l’affaire.

Dans un communiqué publié ce lundi 3 février 2025, le ministère a assuré que les procédures légales se poursuivent conformément aux dispositions de la loi organique n°58 de 2017 relative à la lutte contre la violence faite aux femmes.

Pour rappel, récemment, une vidéo choquante a été largement partagée sur les réseaux sociaux. Elle montre un homme agressant physiquement et verbalement une femme en la forçant à répéter des insultes sous la contrainte, tout en la tirant par les cheveux et la frappant à plusieurs reprises.

Cette scène de violence a provoqué de vives réactions de la part des internautes, qui ont exprimé leur indignation et appelé le ministère de la Famille à intervenir rapidement pour poursuivre l’agresseur.

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À l’occasion de la quatrième édition du Forum tuniso-algérien, organisée lundi au Kef sous le thème “Vers de nouveaux horizons pour le partenariat et la coopération tuniso-algérienne”, plusieurs hommes d’affaires algériens ont exprimé leur volonté de renforcer les échanges commerciaux, de développer des projets d’investissement communs et de consolider les liens économiques entre les deux pays.

Ils ont souligné l’importance de mettre en place des initiatives ambitieuses à la hauteur des aspirations des peuples tunisien et algérien, en hommage aux martyrs des deux nations, qui ont partagé les mêmes sacrifices pour la liberté et la souveraineté.

Le Forum tuniso-algérien des hommes d’affaires a été organisé à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie du Nord-Ouest, dans le cadre de la commémoration du 67ᵉ anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youssef, survenus le 8 février 1958.

Cet événement historique, qui a marqué l’unité et la fraternité entre la Tunisie et l’Algérie, est aujourd’hui un symbole fort de la solidarité entre les deux pays. À travers ce forum, il s’agit de transformer cette solidarité en une coopération économique durable, bénéfique pour les deux nations.

Lors de l’ouverture des travaux du forum, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a insisté sur la ferme volonté politique des dirigeants tunisiens et algériens de dynamiser le commerce bilatéral et de développer des projets d’investissement structurants, notamment dans les régions frontalières.

Il a affirmé que les deux gouvernements travaillent activement à la création de nouvelles opportunités de partenariat économique et de croissance commune, en encourageant les investisseurs et entrepreneurs des deux pays à s’impliquer davantage.

Le ministre a également souligné que tous les projets portés par des hommes d’affaires tunisiens et algériens bénéficient d’un soutien institutionnel fort. Il a mis en avant la nécessité de faciliter les échanges, d’améliorer le climat des affaires et de renforcer la mise en réseau des entreprises, afin de créer un cadre propice aux investissements et à la croissance économique.

Ce forum a permis de dresser un état des lieux des relations économiques tuniso-algériennes et d’explorer les moyens de les renforcer dans divers secteurs stratégiques.

L’objectif est de bâtir une économie solidaire et un partenariat dynamique, capables de stimuler les échanges commerciaux et de créer de nouvelles opportunités d’investissement entre les deux pays.

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Le président du Conseil bancaire et financier de la Banque centrale, Neji Ghandri, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 3 février 2025, que toutes les banques ont pris les mesures nécessaires pour assurer le bon lancement de la plateforme tunisienne unifiée des chèques, Tunichèque.

Neji Ghandri a aussi précisé que des équipes de soutien et de surveillance quotidienne ont été mises en place, accompagnées d’un centre d’appel dédié aux clients afin de répondre à leurs interrogations sur la plateforme. Ces mesures visent à garantir une transition fluide dès son entrée officielle en exploitation.

Ghandri a souligné que Tunichèque a été développée dans un délai record par des compétences 100 % tunisiennes. Il a également assuré que la Banque centrale, les banques et les entreprises sont pleinement mobilisées pour intervenir rapidement et résoudre d’éventuelles difficultés lors de la première phase d’enregistrement des utilisateurs.

Par ailleurs, pour les personnes ne disposant pas de carnet de chèques, les banques proposent des solutions alternatives telles que les cartes de paiement électronique (cartes de crédit, paiement différé) ou les paiements via téléphone mobile. De nouvelles options de paiement sont en cours d’élaboration et seront annoncées prochainement. Elles offriront des solutions modernes et sécurisées adaptées aux besoins des usagers.

Sur un autre plan, il a indiqué que les banques ont pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir le bon fonctionnement et la sécurisation de la plateforme. À cet effet, les employés des agences ont été formés aux nouvelles normes d’octroi des carnets de chèques afin de renforcer le contrôle et limiter les abus.

Pour sa part, Mohamed Sadraoui, chef du pôle des paiements, de la circulation monétaire et des agences à la Banque centrale, a rappelé que le taux d’inclusion financière en Tunisie ne dépasse actuellement pas 40 %.

Il a précisé aussi que deux circulaires ont précédé le lancement de la plateforme. La première définit les obligations des banques dans un cadre réglementaire émis par la Banque centrale. La seconde, publiée récemment, détaille le fonctionnement de la plateforme et fixe les normes techniques pour assurer son bon déploiement et sa sécurisation contre les risques.

Sadraoui a également insisté sur le fait que Tunichèque représente une avancée majeure pour le système de paiement en Tunisie. En introduisant de nouvelles normes de sécurité et de transparence, cette plateforme facilitera les transactions financières, renforcera la confiance des usagers et accélérera l’inclusion numérique et financière du pays.

Parmi les nombreux avantages offerts par Tunichèque, il a mentionné la possibilité de vérifier en temps réel si le solde du tireur est suffisant avant de bloquer les fonds nécessaires. Cette fonctionnalité vise à rationaliser l’usage des chèques et à limiter les incidents liés aux chèques sans provision.

De son côté, Mohamed Lassâd Louati, directeur général de la société commune de compensation électronique, a qualifié la modification de la loi sur les chèques de réforme la plus importante depuis l’adoption du Code de commerce en 1959.

Selon lui, cette mise à jour redonnera au chèque sa fonction première d’instrument de paiement immédiat, en renforçant son rôle légal et en réduisant les abus.

Il a également annoncé que la nouvelle plateforme permettra aux utilisateurs de vérifier la validité des chèques et des soldes de manière simplifiée grâce à un système de numérisation par QR Code. Un pas supplémentaire vers la digitalisation complète des paiements en Tunisie, avec l’objectif à terme d’introduire le chèque électronique.

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Hassan Marmouri Kahia, directeur du département des personnes âgées au ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, a déclaré que la Tunisie se trouve dans les dernières étapes de la transition démographique qui a commencé dans les années 1980. Elle a misé sur la politique de planification familiale, qui a été couronnée de succès. « Dans 10-15 ans, nous assisterons à une nouvelle physionomie de de la structure démographique de la société tunisienne », a relevé l’expert.

Marmouri a expliqué, lors de son passage sur une radio privée, que l’évolution du profil démographique se caractérise par deux principales tendances. La première concerne les enfants âgés de 0 à 15 ans dont le nombre est en train de baisser tandis que le poids démographique des personnes âgées de 60 ans et plus est en train d’augmenter. Selon les prévisions qui ont été établies, en 2030 il y aura autant de jeunes que de seniors tandis qu’à partir de 2041, les personnes âgées deviendront le groupe le plus important et dépasseront le nombre d’enfants.

Il a précisé que ces données seront actualisées en fonction du recensement de la population de 2024 qui comporte des information sur les spécificités liées aux personnes âgées, notamment les besoins particuliers, leurs aspirations et leurs attentes.

Il a souligné que le gouvernement s’est préparé à cette transition démographique déclarant : « La Tunisie est passée d’une approche sectorielle dans l’élaboration des stratégies relatives aux personnes âgées à une approche multisectorielle ».

Stéréotypes et idées reçues sur les personnes âgées

« La vieillesse n’est pas synonyme de handicap social, mais plutôt une étape de la vie qui a ses propres caractéristiques et spécificités », a-t-il déclaré.

« Il y a des problèmes liés aux stéréotypes et à la mentalité dominante à cet égard », a-t-il. Pourtant, les personnes âgées sont très bien placées pour apporter leur savoir-faire, leurs compétences et leur expérience dans plusieurs domaines notamment celui de la vie associative.

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L’ Organisation de Défense des Consommateurs a mis en garde contre un bonbon pour enfants en forme d’oeil » ainsi que des tablettes du fameux chocolat de Dubai contrefaites dans certains magasins, car ils présentent des risques pour la santé des enfants.

La vice-présidente de l’organisation, Thouraya Tebassi, a déclaré sur une radio privée que les autorités algériennes ont publié un communiqué mettant en garde contre la consommation de ces produits.

Elle a ajouté que ces bonbons sont issus de la contrebande et d’origine inconnue et qu’ils peuvent contenir des substances cancérigènes, appelant les parents à éduquer leurs enfants et à les empêcher d’en acheter.

Il existe des bonbons « Dubaï Shakola » de contrefaçon vendus dans des points de vente illégaux, en particulier dans les zones frontalières, qui représentent un grave risque pour la santé, a-t-elle ajouté.

D’autres produits nocifs, notamment des jus et d’autres types de sucreries, sont introduits illégalement, a ajouté Mme al-Tibasi, appelant les citoyens à les signaler et à lutter contre leur vente.

Un certain nombre de spécialistes et de médecins algériens ont tiré la sonnette d’alarme après la commercialisation d’un « bonbon » pour enfants en forme de « globe oculaire ». Ils ont exprimé leur inquiétude au sujet de ce bonbon, très prisé des enfants, qui est fabriqué à partir de gélatine extraite des os et des peaux d’animaux.

Ils ont ajouté qu’ils sont vendus dans des sachets non étiquetés et ne contiennent aucune information sur leur composition ou leur origine.

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L’économiste Moez Soussi a souligné que le 2 février marque une date charnière dans l’histoire financière de la Tunisie, étant la première journée sans chèques bancaires.

Lors de son passage ce lundi 3 février 2025 sur les ondes de la Radio nationale, il a expliqué que l’arrêt des chèques et l’indisponibilité du nouveau système, en raison du retard dans la mise en place de la plateforme, ont entraîné une perte économique estimée à 362 millions de dinars en une seule journée. Cette somme, qui aurait dû circuler dans l’économie, s’est retrouvée bloquée en dehors du circuit financier.

Concernant le retard du lancement de la plateforme dédiée au nouveau système de chèques, Moez Soussi a révélé que seulement 23 000 comptes ont été ouverts à ce jour, alors que l’objectif était d’enregistrer deux millions de comptes depuis un mois.

Il a ainsi appelé à l’activation rapide des cartes bancaires prévues pour remplacer les chèques et à la mise en place de mesures facilitant les transactions économiques.

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Le député à l’Assemblée des représentants du peuple, Youssef Tarchouni, a affirmé que la nouvelle loi sur les chèques vise à rationaliser la consommation et à améliorer les comportements économiques et financiers des citoyens. Il a toutefois estimé que cette réforme arrive bien trop tard.

Intervenant ce lundi 3 février 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Youssef Tarchouni a rappelé que la législation actuelle sur les chèques remonte à 1977. Selon lui, une révision aurait dû être engagée depuis plusieurs années, d’autant plus que la France a supprimé ce dispositif un an seulement après son adoption.

Il a également souligné que les banques sont les principales bénéficiaires de l’ancienne loi et de la problématique des chèques sans provision. Il a précisé qu’elles engrangent chaque année environ 80 millions de dinars de revenus grâce aux pénalités liées aux chèques sans provision.

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Les récentes pluies dans différentes régions du pays ont contribué à augmenter les stocks d’eau dans les barrages tunisiens, qui ont atteint 789 millions de mètres cubes, soit 33,3 pour cent de la capacité maximale.

Le spécialiste en agriculture Anis Ben Rayana a déclaré sur une radio privée, lundi 3 février 2025, que les stocks d’eau dans les barrages se sont nettement améliorés par rapport au niveau du mois de décembre, lorsque les barrages étaient remplis à seulement 19,6 pour cent de leur capacité.

Cependant, l’amélioration desréserves en eau ne cache pas le fait que les apports actuellement disponibles dans les barrages sont inférieurs à la moyenne triennale de 852 millions de mètres cubes, ce qui représente une diminution de 64 millions de mètres cubes par rapport à la moyenne des trois dernières années, selon M. Ben Rayana.

En septembre 2019, les stocks d’eau dans les barrages tunisiens représentaient le double du stock actuel, avec un taux estimé à 65,5 %.

Les barrages n’ont pas atteint 40 % de leur capacité de remplissage alors qu’en septembre 2020, ce taux était estimé à 43 %. A cause des épisodes successifs de sécheresse, le niveau du stock d’eau des barrages n’a cessé de baisser, atteignant des niveaux alarmants avant de remonter récemment grâce aux dernières précipitations qui ont contribué à améliorer les réserves des barrages de 40 millions de mètres cubes en 48 heures.

L’expert agricole Anis Ben Rayana a déclaré que le taux de mobilisation des apports en eau doit atteindre 50 % de de la capacité des barrages pour pouvoir passer une saison estivale ainsi que le reste de l’année sans craindre de perturbation de l’alimention en eau potable à l’échelle nationale, ce qui nécessite la mobilisation de ressources supplémentaires d’environ 400 millions de mètres cubes.

On espère que les ressources des barrages s’amélioreront davantage avec les pluies attendues au milieu de cette semaine, en particulier dans le nord, en plus d’autres pluies attendues à la fin du mois de février, a déclaré l’expert en agriculture.

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Le lundi 3 février 2025, un homme âgé d’une quarantaine d’années, originaire de Sfax, s’est immolé par le feu devant le tribunal de première instance et a été transporté d’urgence à l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax pour y recevoir des soins médicaux. Les raisons de son geste sont encore inconnues.

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Le ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a déclaré dans un communiqué qu’une délégation de haut niveau du gouvernement libyen est en visite en Tunisie depuis lundi matin.

La délégation est composée du ministre des affaires étrangères et du ministre des transports, Mohamed Al-Shahwbi, du directeur du département de la coopération, Ashraf Al-Taib, du directeur du département des affaires consulaires, Najat Al-Shaif, du chef de l’agence des investigations criminelles, du chef de l’agence de développement des services médicaux.

Le ministère a indiqué dans son communiqué que la visite vise à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines du transport, de la coopération technique et du développement des services consulaires, ainsi qu’à discuter des moyens d’activer le partenariat économique et de surmonter les obstacles auxquels il pourrait être confronté.

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La hausse des prix n’épargne aucun produit de consommation, qu’il s’agisse de produits manufacturés ou des légumes, sans oublier les viandes rouges et blanches.

Avec le début de la saison des artichauts, un légume roi aux nombreux bienfaits et qui entre dans la préparation de nombreux plats délicieux, les consommateurs ont été surpris par les prix anormalement élevés de ce produit, malgré son abondance sur les étals des marchés locaux.
Le prix des artichauts blancs qui se vendent par lot de trois pièces a atteint cinq dinars alors que celui des artichauts violets est plus cher, selon de nombreux citoyens.

Mahjoub Bejaoui, membre du bureau régional de l’UTAP de Jedaida (Manouba), attribue la hausse des prix au coût élevé de la production, qui a triplé au cours des sept dernières années, a déclaré le responsable sur une radio privée.

Le coût de production d’un hectare de culture d’artichauts est passé de 4.000 dinars à 12.000 dinars, selon Mahjoub Bejaoui, qui a précisé que ce coût élevé est principalement dû aux prix élevés des engrais tels que l’ammonitrate et le potassium, critiquant l’absence de contrôle sur ces substances, a-t-il dit.
Les surfaces cultivées ont diminué d’environ 1 000 hectares, selon M. Bejaoui, en raison du manque d’eau dans un certain nombre de zones de production situées dans la vallée de la Mejrada, en particulier entre Tebourba et Kalaa Kebira.

La superficie totale plantée a diminué d’environ 3 000 hectares par rapport à la saison dernière.

Le gouvernorat de la Manouba est l’un des principaux producteurs d’artichauts, suivi du gouvernorat de Bizerte, en particulier dans la région d’Utique, et du gouvernorat de l’Ariana, où l’artichaut est cultivé dans les régions de Kalaat al-Andalous et Sidi Thabet.

La Tunisie produit deux variétés d’artichaut : l’artichaut blanc et l’artichaut violet, cette dernière étant principalement exportée vers l’Italie.

Un festival annuel se tient dans la région de Jedaida, dans le gouvernorat de la Manouba, organisé par l’association « Al Ibdaa » sous la tutelle du gouvernorat de la Manouba.

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Plus de peur que de mal pour le train qui assure la liaison entre Tunis et Ghardimaou et qui a déraillé ce matin au niveau de la station Artal de Béja. Aucun décès ni blessé n’est à déplorer. Par contre, le voyage du train assurant la liaison entre Tunis et Annaba a été retardé.

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