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Tourisme : TUI inaugure ses bureaux à Sousse et ambitionne de gérer 320 000 voyages par an

Le groupe TUI (Tour Opérateur international) vient d’ouvrir, fin janvier 2025, ses nouveaux bureaux “Tunisia Global Business Services” à Sousse, marquant “une étape importante dans le développement de ses activités en Tunisie”, a fait savoir l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur, FIPA-Tunisia.

“Ce projet stratégique positionne la ville de Sousse comme un hub régional clé pour les services de voyage de TUI, renforçant, ainsi, le rôle de la Tunisie dans le réseau international du groupe”.

Avec l’ouverture de ses nouveaux bureaux à Sousse, TUI, leadeur mondial du tourisme et du voyage, confirme “son ambition de développer des services de voyage de qualité au cœur de la région MENA.

Sousse devient, de ce fait, un centre stratégique pour la gestion de 320 000 voyages chaque année”.

Ce développement a également des implications positives pour l’économie locale. L’équipe sur place, composée de 150 collaborateurs, travaille, principalement, en anglais et en allemand. “Nos collaborateurs sont formés pour répondre aux besoins croissants des clients internationaux. Nous sommes très motivés par le niveau et l’enthousiasme de nos collaborateurs, ce qui nous laisse croire que notre projet de hub international en Tunisie, à moyen terme, dispose déjà de toutes les chances de réussite” a indiqué le directeur général de TUI, Simon Cope, à la cérémonie d’inauguration organisée, le 28 janvier, en présence d’une équipe de FIPA Tunisia, principal partenaire tunisien de ce nouveau projet.

L’ouverture de ce site en Tunisie s’inscrit dans une stratégie à long terme visant à renforcer la présence de TUI dans les marchés émergents. En plus de ses activités de service à la clientèle et de gestion des voyages, l’entreprise explore ,également, des opportunités de collaboration avec des acteurs locaux pour enrichir son offre de services.

Pour rappel, les relations entre la Tunisie et le groupe international TUI remontent à 1995, date à laquelle le groupe a entamé ces premières opérations en Tunisie dans le cadre d’un partenariat avec un acteur local.

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Festival Maghreb Jazz Days 2025 : Hommage à Yasser Jeradi et exploration des sonorités du Maghreb

La 11ème édition du Festival Maghreb Jazz Days est dédiée à la mémoire de l’artiste Yasser Jeradi, disparu le 12 août 2024. Organisé par la Fondation de la Maison de Tunisie à Paris, du 7 au 9 février 2025 au pavillon Habib Bourguiba de la Maison de Tunisie à la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP), le festival a programmé en ouverture un concert en hommage à feu Yasser Jeradi, réunissant une pléiade d’artistes amis du défunt notamment Lobna Noomane, Raoudha Abdallah, Abir Nassraoui, Mounir Troudi, Ghasen Fendri, Slim Abida, Skander Ben Abid, Ala Ben Feguira, Elyes Ghourabi…..

Le festival se poursuivra le 8 février avec une plongée dans les sonorités sahariennes de l’Algérie et le Diwane, forme musicale issue de la tradition gnawa algérienne. La soirée mettra à l’honneur Hafid Bidari et son groupe, autour du projet Bania, qui invite à un voyage musical à travers une fresque d’expérimentations inédites, où la complexité des percussions et du goumbri (basse traditionnelle des gnawas) s’associe ̀à la fougue des guitares et de la batterie pour mener l’ensemble ̀à la transe.

La soirée du 9 février sera assurée par Mounir Troudi, voix singulière du jazz soufi, accompagné de musiciens issus de la scène jazz parisienne. Mêlant rythmes urbains, musiques du monde et influences soufies, son univers oscille entre acoustique et électrique, dans des improvisations et compositions minutieusement orchestrées.

Le Festival Maghreb Jazz Days est un rendez-vous annuel mettant à l’honneur la musique maghrébine, explorant le Jazz Gnawa, le Diwane, le Stambeli et toute forme de création innovante et créative.

 

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Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, obtient Trois Awards aux Stevie® Awrds 2025 pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a remporté trois prestigieux Stevie® Awards lors des Stevie® Awards 2025 pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il a obtenu un Stevie® Award en Or dans la catégorie « Gestion Innovante dans les Industries Technologiques – Organisations de 100 employés ou plus », ainsi que deux Stevie® Awards en Argent pour le « Leader d’opinion de l’année » et le « Leader le plus innovant de l’année ».

Mansoor Al-Khater - OOredoo TunisieCette reconnaissance met en lumière le leadership et la vision de Mansoor dans la conduite de la transformation numérique, la promotion de l’innovation et l’amélioration de l’expérience client chez Ooredoo Tunisie. Sous sa direction, l’entreprise a réussi à élargir l’accessibilité numérique dans le pays.

« Je suis profondément honoré de recevoir ces prestigieux Stevie® Awards », a déclaré Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie. « Ces prix ne sont pas seulement une reconnaissance de mes réalisations personnelles, mais aussi des efforts incroyables et de la collaboration de toute l’équipe de Ooredoo Tunisie. L’innovation et les solutions centrées sur le client sont au cœur de notre mission, et cette reconnaissance renforce notre engagement à apporter des changements positifs dans le secteur des télécommunications et à faire progresser la transformation digitale en Tunisie. »

Les Stevie® Awards pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont les seuls prix d’affaires à reconnaître l’innovation en milieu de travail à travers 18 pays de la région. Les Stevie Awards sont largement considérés comme les prix d’affaires les plus prestigieux au monde, décernant des distinctions pour des réalisations dans des programmes tels que les International Business Awards® depuis 23 ans.

Les détails sur les Stevie® Awards pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et la liste des lauréats des Stevie® Awards sont disponibles sur http://MENA.Stevieawards.com

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Classement WTA : Ons Jabeur dans le top 35, une nouvelle étape après l’Open d’Australie

La Tunisienne Ons Jabeur a gagné une place au classement WTA des joueuses de tennis professionnelles, publié lundi, pour se retrouver 33e mondiale.

En break depuis la semaine passée après sa participation à l’Open d’Australie (premier des quatre tournois du Grand Chelem) où elle a atteint le troisième tour, Jabeur prendra part cette semaine au Tournoi d’Abou Dhabi aux Émirats arabes unis. Elle entamera sa participation face à la Lettone Jelena Ostapenko (26e mondiale), demain mardi.

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Spécial Saint-Valentin : Ooredoo Tunisie lance un jeu de recharge avec des smartphones 5G à gagner !

À l’occasion de la Saint-Valentin, Ooredoo Tunisie gâte une fois de plus ses abonnés pour rendre cette fête encore plus mémorable en lançant son jeu exceptionnel « Valentine’s Day Game ». Tous les clients Ooredoo ont ainsi la possibilité de tenter leur chance pour remporter l’un des cinq smartphones 5G mis en jeu.

Du 1er au 13 février 2025, chaque recharge Ooredoo d’un montant de 3 TND ou plus permet automatiquement de participer au tirage au sort prévu le 14 février 2025. Plus les abonnés effectuent de recharges, plus leurs chances de gagner augmentent. De plus, toute recharge effectuée via l’application MyOoredoo App multipliera par 100 leurs chances de gagner.

Ooredoo Tunisie met un point d’honneur à récompenser la fidélité de ses clients avec cinq smartphones 5G d’une valeur totale de 20 000 TND, garantissant ainsi une expérience connectée encore plus performante.

Ooredoo réaffirme ainsi son engagement à enrichir le quotidien de ses abonnés à travers des initiatives innovantes et attractives.

Restez connectés avec Ooredoo et tentez votre chance pour célébrer la Saint-Valentin en grand !

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Vers un Tourisme Responsable et Inclusif : “Tounes Wijhetouna”, l’exemple

Épilogue d’un projet stratégique pour le tourisme tunisien : “Tounes Wijhetouna” (2019-2025) annoncé lors d’une journée récapitulative mercredi 29 janvier à Tunis en présence de Sofiene Tekaya, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Helmi Hassine, DG de l’ONTT, Giuseppe Perrone, et Elisabeth Wolbers, respectivement Ambassadeur de l’Union européenne et ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Tunisie. “Tounes Wijhetouna” entre dans le cadre du projet « Promotion du tourisme durable » conçu et mis en œuvre par le ministère du Tourisme.

Promouvoir un tourisme durable est essentiel pour assurer la pérennisation de l’industrie touristique, les produits écotouristiques encourageant des pratiques touristiques responsables et respectueuses de l’écosystème.

L’approche est axée sur la découverte et l’appréciation des environnements naturels et des cultures locales, les produits touristiques durables respectent l’environnement, s’adaptent aux cadres socioculturels et sont socialement responsables.

C’est ce qui explique l’engouement de l’État tunisien pour “Tounes Wijhetouna” et ce qu’a exprimé le ministre du Tourisme dans son discours d’ouverture mercredi 29 janvier.  Après avoir cité les réalisations du projet, Sofiene Tekaya a parlé de la stratégie adoptée par l’État tunisien pour le développement du tourisme et dont les maitres mots sont l’amélioration de la qualité des produits et la diversification de l’offre touristique.

Le ministre a insisté sur l’engagement de l’État tunisien dans le renforcement des programmes de formation qui répondent davantage aux demandes des professionnels, le développement de stratégies de communication et de promotion adéquates, l’appui à la transition numérique pour répondre aux besoins des touristes où qu’ils soient dans le monde et l’encouragement des start-ups dans ce domaine ainsi que le développement du transport aérien, principalement dans les marchés à fort potentiel.

“Nos efforts doivent être unis pour parvenir à une croissance durable du secteur touristique en mettant l’accent sur l’exploitation des richesses humaines, naturelles, culturelles et historiques de notre pays.” (Sofiene Tekaya, ministre du Tourisme et de l’Artisanat)

 

Pour relever ces défis qui nécessitent du temps et des ressources financières importantes, le ministre a appelé à développer les synergies entre les acteurs privés et publics pour encourager la création de produits touristiques innovants et durables : “Nos efforts doivent être unis pour parvenir à une croissance durable du secteur touristique en mettant l’accent sur l’exploitation des richesses humaines, naturelles, culturelles et historiques de notre pays”.

Renforcement des capacités et soutien aux acteurs Locaux

Pour ce, assure M. Tekaya, il est important de promouvoir le tourisme durable et alternatif, en intégrant de nouveaux produits et circuits tels que la route de l’UNESCO, les sentiers de randonnée, la route du cinéma et la route culinaire, qui répondent aux attentes des touristes en quête d’authenticité et d’aventure.

Il faut aussi œuvrer pour le renforcement des capacités des acteurs locaux : par la formation, la qualification et le soutien logistique, permettant à de nombreux entrepreneurs locaux d’améliorer leurs conditions professionnelles et de créer de nouveaux emplois.

L’État tunisien s’implique de plus en plus dans l’intégration des secteurs et des régions en impliquant différents ministères, régions, associations locales et prestataires de services touristiques soit un modèle de coopération dédié pour construire un écosystème touristique solide et durable.

“Le tourisme durable peut transformer nos régions et nos vies.” (Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Tunisie)

 

Tout comme pour la promotion de l’investissement dans le tourisme durable et le développement des activités des unités de gestion des destinations touristiques, des politiques ont été mises en place pour favoriser la gestion optimale et durable des ressources naturelles et culturelles.

Le ministre a affirmé être prédisposé à coordonner avec les différents ministères et à appuyer les opérateurs de mise en œuvre, impliqués dans le programme du tourisme durable.

Il a affirmé être prêt à œuvrer aux réformes des cadres administratif et réglementaire pour des modèles économiques respectueux des communautés locales et de l’environnement. Le but ultime des stratégies entreprises est la mise en place d’un moteur de développement équilibré et permanent.

“Le tourisme en tant que levier important pour un développement inclusif et durable” une idée reprise dans les discours aussi bien de l’ambassadeur de la CEE que de celle de l’Allemagne fédérale qui a déclaré : “Le tourisme durable peut transformer nos régions et nos vies”.

“Le tourisme en tant que levier important pour un développement inclusif et durable.” (Ambassadeur de la CEE)

 

L’initiative prise par le ministère du tourisme et soutenue par le BMZ et l’UE pour un budget de 17,5 millions € avec une contribution de la BMZ de 5,5 millions € et de l’UE de 12 millions € vise un tourisme plus inclusif, durable et générateur d’emplois pour les jeunes et les femmes.

Le décollage réussi, il s’agit aujourd’hui de maintenir le rythme et de le renforcer afin de transformer l’expérience touristique traditionnelle, axée sur le plaisir, en une expérience éducative axée sur la durabilité.

A terme, on s’attend à la création d’entreprises touristiques imprégnées des pratiques durables et intégrées dans le tissu économique local en collaborant avec divers acteurs de la région.

L’expérience de “Tounes Wijhetounaa montré que les partenariats entre les différentes parties prenantes locales peuvent réussir et a permis de mettre en valeur des richesses naturelles patrimoniales et culturelles inconnues de nombre de sites en Tunisie et de renforcer leur attrait en tant que destinations durables pour les touristes sensibles aux questions environnementales. Elle a prouvé que des produits tels que l’’écotourisme, le tourisme culturel et les produits de terroir peuvent intéresser des touristes curieux de découvrir l’autre sans artifice et sans fioriture.

Le décor a été planté, les fondations édifiées, entrepreneurs, artisans et acteurs locaux, privés et publics vont devoir maintenant construire, améliorer, optimiser et séduire les esprits par un tourisme vrai, authentique, un tourisme qui parle aux émotions et touche les cœurs.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

“Tounes Wijhetouna” – Un Tourisme Durable en Tunisie 🌿

Projet : “Tounes Wijhetouna” (2019-2025) – Initiative du ministère du Tourisme pour un tourisme durable et inclusif, soutenue par l’UE et le BMZ.
Budget : 17,5 M€ (UE : 12 M€, BMZ : 5,5 M€).

Objectifs :
✔ Diversification de l’offre (écotourisme, routes UNESCO, tourisme culturel).
✔ Amélioration de la qualité des produits et formation des acteurs locaux.
✔ Transition numérique et appui aux start-ups.
✔ Développement du transport aérien vers les marchés à fort potentiel.

Citation clé : “Le tourisme durable peut transformer nos régions et nos vies.”
Résultat attendu : Un secteur touristique résilient, responsable et ancré dans l’économie locale.

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Vient de paraître : « Potières de Sejnane sans tour ni four »


Reconnue internationalement comme un patrimoine culturel immatériel ayant une valeur universelle, depuis son inscription en 2018, sur la liste du patrimoine humain de l’Unesco, la poterie modelée de Sejnane, une des plus vielles activités artisanales de la planète, vient d’être gratifiée d’un très bel ouvrage illustré de photos intitulé « Potières de Sejnane, sans tour ni four».

Publié par les Editions du Patrimoine Maghreb Méditerranée (EPMM/Alif) en  partenariat avec l’Agence de Mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) , cet ouvrage est un hymne aux potières de Sejnane qui ont persévéré, de génération en génération, pour préserver cette poterie artisanale amazigh (berbère) qui remonte à plus de 30 000 ans d’histoire.

Concocté avec beaucoup de professionnalisme par Viaviane Bettaieb pour la rédaction et Mohamed Salah Bettaieb pour la photo, l’ouvrage est une invitation à découvrir toutes les facettes historique, sociale, économique, faunistique et artistique de ce savoir faire artisanal qui remonte à l’âge de bronze.

“La poterie de Sejnane : un art millénaire, un savoir-faire unique, un héritage précieux, un cri du cœur.”

 

Il décrit avec minutie le processus de confection des objets-articles de poterie de Sejnane dont les motifs symétriques et convergents, souvent figuratifs, tracés en rouge et en noir. Elle est façonnée à la main, exclusivement par des potières, sans utiliser ni four, ni tour, puis sont cuites sur un feu composé de branches et bouses de vaches. L’utilisation de ces poteries artisanales est majoritairement destinée à des usages domestiques : la conservation et la cuisson des aliments.

Les potières ne jurent que par leurs mains

Poterie SejnaneCet ouvrage qui raconte « une histoire où un passé lointain devient présent et avenir » est réparti en cinq parties.

Dans la première partie, « un pays, des femmes potières », l’ouvrage revient sur le contexte historique et géographique dans lequel ont évolué les générations de potières de Sejnane. L’accent est mis sur l’amélioration au fil des années de la visibilité de cet art artisanal.

Dans la deuxième partie, « Sans argile et la main des femmes rien ne sera »,  l’ouvrage s’attarde sur la disponibilité dans la zone de Sejnane d’un terroir généreux en argile, relève la passion des potières de Sejnane pour la maitrise sans cesse renouvelée de leur métier et décrit avec une précision inouïe les différentes étapes par lesquelles passe la confection de cette poterie : collecte de l’argile auprès des oueds, sa préparation avant son utilisation, la confection des articles, leur cuisson et leur décoration, le tout sans tour ni four.

Les potières de Sejnane : des femmes de courage, des artistes de talent, des gardiennes de la tradition, des oubliées de l’économie.

 

La troisième partie, « De la poésie gestuelle dans l’atelier de Sabiha » est un superbe  portrait d’une potière au travail, Sabiha. L’ouvrage peint à grands traits le merveilleux usage dont cette artisane souriante fait de ses mains pour façonner avec passion les articles de poterie, particulièrement, l’article fétiche de la poterie de Sejnane « laaroussa » (la jeune mariée ou la poupée).

Pour l’auteure de l’ouvrage le spectacle est « un moment de grande émotion, de poésie, des moments de fascination, un moment de sérénité ».

Dimension artistique de la poterie de Sejnane

La quatrième partie, « Artisanes ou artistes ? Les potières franchissent la frontière », jette la lumière sur la dimension artistique de la poterie de Sejnane.

Ce volet artistique est perceptible à travers la créativité que favorise « l’indépendance dont jouissent les potières lors de la décoration et dans la création de nouvelles formes ».

Elle est également perceptible, selon l’auteure de l’ouvrage, à travers « l’attrait des collectionneurs pour l’acquisition d’un objet qui les a émus et avec lequel ils développeront une étroite relation »

« La potière dessine à l’œil, sans règle ni compas. De sa dextérité, de son expérience, de son intelligence triste des couleurs et des mots, naissent des œuvres », lit-on dans l’ouvrage.

Il est temps de reconnaître la valeur du travail des potières de Sejnane, de protéger leur savoir-faire, de soutenir leur art, de leur offrir un avenir digne.

 

La 5ème partie « pour que demeure la beauté du geste » a le mérite d’attitrer l’attention sur l’iniquité commerciale dont sont victimes les 600 potières de Sejnane.

Car, en dépit de la forte visibilité que leur a conférée l’inscription de la poterie modelée de Sejnane sur la liste du patrimoine humain de l’Unesco, en dépit de l’assistance que leur apportent des ong et en dépit la multiplication des invitations pour participer à des expositions mondiales, les potières de Sejnane sont toujours pauvres.

Le métier de potière n’enrichit pas

A ce propos on relève ce passage merveilleux dans l’ouvrage : « En Tunisie, sur le bord de la route, les potières, souvent habillées d’une malya colorée et coiffée d’un foulard fleuri, vendent la plupart du temps à des prix dérisoires. Elles restent confrontée à des acheteurs inconscients ignorant la valeur travail de l’objet (pénibilité, savoir faire, expression artistique) ».

Poussées à produire plus pour alimenter des ventes de misère, la qualité des poteries et de leur décor risque d’en pâtir. Il y a aussi le risque que la jeune génération tourne le dos à ce métier si peu rémunérateur. Pourtant les potières ont de l’or dans leurs mains. La poterie de Sejnane est un récit vivant de traditions et d’innovations. « Dans les mains des potières, les histoires des ancêtres prennent forme, leurs voix résonnent dans l’argile inspirant les générations à venir », note l’auteure.

Des photos qui donnent à voir

Pour y remédier l’Etat est appelé à intervenir et à protéger les droits des potières au titre de la propriété intellectuelle.  Et pour ne rien oublier, au rayon des photos, le talentueux photographe Mohamed Salah Bettaieb a été tout simplement au top de son art.

La photo de la jeune fille souriante qui vend des objets de poterie au bord de la route est tout simplement mythique. Son sourire est désarmant.

Il y a aussi les deux photos de la doyenne des portières Ommi jomâa, star de Sejnane. La première photo a été prise en 1974 tandis que la seconde en 2024. Au regard de l’évolution du look de la potière, ces deux photos donnent à voir comme on dit. Elles illustrent de manière éloquente que le métier de potière est peu rentable et peu rémunérateur. Il n’enrichit pas les potières qui l’exercent.

Abou SARRA

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Le ténor tunisien Hassen Doss brille à Venise et se prépare pour Salzbourg

Pour le chanteur d’opéra tunisien Hassen Doss, l’année 2025 s’annonce riche en collaborations entre Tunis, Venise et Vienne. Il y a quelques jours, il a lancé, sur sa chaine YouTube, le clip d’une célèbre chanson italienne filmée à Venise et s’apprête à participer en février 2025 au concours international de chant d’opéra ‘Grandi Voci’ à Salzbourg, en Autriche.

“Mon nouveau clip intitulé “Catari” a été filmé dans la ville italienne de Venise”, a déclaré Hassen Doss à l’agence TAP, annonçant avoir rejoint une filiale du célèbre label américain Universal.

« Catari est ma première chanson napolitaine et ne sera pas la dernière, indique le ténor tunisien habitué à interpréter les grandes œuvres du répertoire et du chant lyrique dont des titres du répertoire poétique italien “Nessum Dorma” de Luciano Pavarotti, “Con te partiro” ou encore “Brucia la terra” d’Andrea Bocelli.

Il a expliqué son choix d’interpréter « une chanson assez connue qui a été reprise par de célèbres artistes » parmi lesquels il cite le célèbre ténor italien Luciano Pavarotti. Connue également sous le nom de « Cor ‘ngrato » (cœur ingrat), « Catari » est une chanson populaire napolitaine datant de 1911 qui a été écrite par le poète Ricardo Cordiferro et composée par l’auteur-compositeur Salvatore Cardillo.

Cette chanson d’amour a été chantée pour la première fois par Enrico Caruso pour être ensuite reprise par de nombreux chanteurs d’opéra dont des ténors et barytons. L’artiste compte lancer un autre clip dans le même registre du romantisme qui « sortira bientôt à l’occasion de la Saint Valentin, célébrée le 14 février », a-t-il dit.

Le ténor tunisien s’apprête également à participer, mi février, au célèbre concours international de chant lyrique ‘Grandi Voci’ à Salzbourg, en Autriche, rassemblement annuel de chanteurs et d’artistes issus du monde entier.

« Prévu du 11 au 16 février, ce concours ouvre de large perspective pour les lauréats, a indiqué Hassen Doss, estimant « une occasion unique? surtout que le gagnant intégrera le prestigieux opéra de Salzbourg pour y jouer des rôles dans ses productions d’opéra sachant que 7 productions sont programmées pour 2025».

Le Concours ‘Grandi Voci’ est organisé dans le cadre du Festival Oper im Berg créé en 2008. Les meilleurs chanteurs sont sélectionnés par un jury de haut et présenteront un concert, un grand gala d’opéra, au terme duquel sera organisée la cérémonie de remise des prix aux lauréats.

L’artiste est impatient de participer au concours et de se retrouver à Salzbourg, ville natale du célèbre compositeur Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) et où se trouve sa maison familiale transformée, depuis 1880, en un musée.

Pour ses projets en Tunisie, il a annoncé « un méga concert avec le grand chef d’orchestre Mohamed Garfi, qui sera donné, le 21 février prochain, à la Cité de la Culture».

Début décembre 2024, le ténor tunisien Hassen Doss avait annoncé à l’agence TAP qu’il va se lancer dans «une carrière internationale en tant que chanteur d’opéra». Il est possible de consulter l’article publié sur le site de l’agence en cliquant sur le lien suivant : tap.info.tn/fr/Portail-à-la-Une-FR-top/18190716-le-chanteur-d-opéra

Après avoir joué le rôle principal de Rodolfo (le poète) au célèbre opéra italien “La Bohème”, présenté au mois de novembre dernier « au Shaw Theatre» de Londres, des collaborations avec de prestigieuses académies européennes sont au menu de l’artiste qui est l’une des voix les plus prometteuses de sa génération.

Hassen Doss fait partie des chanteurs d’Opéra tunisiens qui se sont distingués depuis plus d’une décennie, tant sur la scène nationale qu’étrangère, notamment européenne. Ce nouveau chapitre dans sa carrière intervient après plusieurs expériences en tant qu’interprète et compositeur de chanson au style lyrique et ancrées dans le cadre local.

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Le TABC plaide pour une meilleure connectivité entre la Tunisie et l’Afrique

Le président du Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC), Anis Jaziri a appelé, samedi, à élargir le réseau des ambassades et des représentations commerciale tunisiennes en Afrique, tout en mettant l’accent sur l’importance d’intensifier les visites des responsables et des opérateurs économiques tunisiens aux différents pays du continent, afin de faire de la Tunisie, un hub économique pour la région.

Lors d’une conférence consacrée par le TABC à la présentation de ses nouveaux projets et nouvelles initiatives, Jaziri a souligné que cette rencontre constitue une opportunité pour soutenir les entreprises tunisiennes dans leur expansion en Afrique mettant l’accent sur l’importance de développer une infrastructure logistique maritime avancée ( ligne directe entre Tunis, Dakar, Abidjan) et d’améliorer la rentabilité des ports tunisiens notamment celui de Radès.

Il a souligné la nécessité d’accorder plus d’importance au transport aérien en établissant des lignes aériennes avec les pays africains, et au transport terrestre, en reliant la Tunisie à la Route transsaharienne algérienne et en développant la route transsaharienne entre la Tunisie, la Libye et le Niger.

Par ailleurs, il a estimé qu’il est nécessaire d’apporter des amendements à la loi de changes dans le but d’encourager les exportateurs et les investisseurs tunisiens à s’implanter sur les marchés africains.

Jaziri a mis l’accent, en outre, sur l’impératif de saisir les opportunités offertes dans le cadre des initiatives de l’intégration régionale, dont les accords de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), ainsi que d’élaborer une stratégie de communication adéquate, qui permettra de promouvoir le site de la Tunisie, en tant que plateforme d’investissement ciblant l’Afrique. Il a en outre, appelé les participants à être à la page en ce qui concerne les innovations technologiques notamment les nouvelles techniques de commercialisation.

La conférence a permis de présenter des projets aux investisseurs souhaitant conquérir le marché africain, à l’instar du projet Qawafel (Projet d’appui à l’internationalisation des startups et PME tunisiennes à l’échelle du continent africain), financé par l’Agence Française de Développement.

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La Tunisie confirme son leadership mondial dans la production d’huile d’olive biologique

La production d’huile d’olive devrait atteindre près de 360 mille tonnes au titre de la saison 2024/2025, ce qui représente un chiffre record, a estimé la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, lors d’une réception tenue, vendredi soir, en l’honneur du Corps Diplomatique accrédité en Tunisie, sur le thème “L’Huile d’Olive Tunisienne, un trésor national à partager avec le monde”.

Pour la saison 2023/2024, les exportations, ont atteint près de 195 mille tonnes pour une valeur 5 milliards de dinars. Elles ont été destinées à plus de 60 pays, ajoute la ministre, précisant que les efforts sont actuellement déployés afin de diversifier les destinations d’exportations et de s’ouvrir sur de nouveaux marchés.

Et de souligner que la Tunisie se positionne aujourd’hui comme le premier exportateur mondial d’huile d’olive biologique, consolidant, a-t-elle dit, sa compétitivité sur des marchés stratégiques tels que l’Europe et l’Amérique du Nord.

A cet égard, la Tunisie a vendu près de 40 mille tonnes d’huile d’olive biologique sur le marché international durant la saison 2023/2024, a-t-elle ajouté notant que le pays n’a plus d’autre choix que de renforcer son positionnement en matière d’exportation de l’huile d’olive conditionné sur les marchés traditionnels.

De son côté, le président directeur général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine a fait savoir que les exportations de l’huile d’olive conditionné ont réalisé des chiffres records, ce qui a permis à la Tunisie d’être classé au 4e rang mondial en termes d’exportation d’huile d’olive conditionné.

Et d’ajouter que le centre a développé des programmes promotionnels, en partenariat avec le Centre Technique de l’Emballage et du Conditionnement (Packtec) visant à renforcer la position de l’huile d’olive conditionnée tunisienne sur les marchés extérieurs traditionnels, à faire connaître l’origine tunisienne et à accroître les exportations d’huile d’olive conditionnée.

Organisée par le Packtec, en collaboration avec l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) et le Centre de Promotion des Exportations (Cepex), la réception vise l’amélioration de la notoriété et la visibilité de l’huile d’olive tunisienne à l’échelle internationale auprès d’une audience qualifiée et d’influence à savoir le corps diplomatique accrédité en Tunisie.

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Tunisie-Royaume-Uni : renforcement des relations bilatérales sur la migration, la sécurité et l’investissement

La visite de travail du secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement, David Lammy, en Tunisie vendredi, a mis en exergue la profondeur des relations tuniso-britanniques, avec des discussions axées sur la coopération dans divers domaines, notamment la migration, la sécurité, le commerce, l’investissement, l’énergie, le changement climatique et l’éducation, a déclaré l’ambassadeur du Royaume-Uni Tunis Roderick Drummond.

L’ambassadeur a fourni vendredi soir un compte rendu détaillé des principaux sujets abordés à l’issue des entretiens que le chef de la diplomatie britannique a eu avec le président de la République Kaïs Saïed, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, et le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri.

Relations bilatérales et coopération

Les discussions avec le président de la République Kais Saied ont porté sur la coopération, notamment dans le domaine de la migration, la sécurité, le commerce, l’investissement, l’énergie, le changement climatique et l’éducation.

L’entrevue a, également, porté sur l’échange de visites entre responsables tunisiens et britanniques et la participation de la Tunisie au Processus de Rome, une initiative internationale axée sur la migration.

Le diplomate britannique a ajouté que la rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a permis d’approfondir ces discussions et de se projeter sur la tenue, en mai prochain à Tunis, du Conseil d’association tuniso-britannique.

Sur le plan économique, le Royaume-Uni et la Tunisie continuent d’explorer les moyens d’améliorer leurs relations commerciales, a-t-il soutenu. Il a affirmé l’engagement de son pays à soutenir le développement économique en Tunisie. L’enjeu à long terme est d’encourager l’investissement qui constitue un pilier majeur de progrès pour la Tunisie, a-t-il souligné.

Sécurité et migration

La coopération en matière de migration et de sécurité a occupé une place centrale dans les discussions avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Le Royaume-Uni a réaffirmé son soutien à la Garde maritime nationale tunisienne dans ses efforts pour gérer les flux migratoires et répondre aux urgences en mer.

“La réunion a inclus une présentation des techniques utilisées pour repérer les embarcations dans l’obscurité, ainsi que des défis liés à l’interception des navires refusant de se conformer aux ordres et aux sauvetages de bateaux en détresse”, a expliqué l’ambassadeur en passant en revue la nature de l’assistance britannique aux unités d’interventions tunisiennes.

Sur un autre plan, l’ambassadeur a mis en évidence, l’importance des efforts conjoints dans la lutte contre les réseaux de la traite des humains. “Nous sommes convenus de travailler dur et ensemble pour mettre fin à l’exploitation des migrants par les réseaux de passeurs.”

Et d’ajouter qu’au-delà des mesures de sécurité, le Royaume-Uni investit dans des stratégies préventives pour réduire la migration irrégulière.

D’ailleurs, le Royaume-Uni continue de collaborer étroitement avec des partenaires internationaux tels que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour faire face aux défis migratoires de manière efficace.

“En matière de migration, nous devons nous intéresser à la création d’emplois. Nous avons mis en place des programmes à court terme pour aider les personnes, migrants potentiels ou ayant déja tenté la migration, en leur redonnant espoir à travers des formations qualifiantes leur permettant de s’intégrer dans la vie économique.”

Tourisme et développement

Le partenariat entre le Royaume-Uni et la Tunisie s’étend également au tourisme et au développement durable. L’ambassadeur a souligné, dans ce sens, la reprise du tourisme britannique en Tunisie qui connait une nouvelle dynamique; plus de 300 000 Britanniques visitent la Tunisie chaque année. Avec l’augmentation des vols prévus l’an prochain, ce chiffre pourrait atteindre 400 000, a-t-il soutenu..

Il a mis en avant la nécessité, pour la Tunisie, de s’orienter vers un tourisme à plus forte valeur ajoutée, en investissant davantage dans l’éco-tourisme et les circuits historiques, des créneaux capables de générer de nouvelles sources de revenu et de créer des emplois plus stables et valorisants.”

Moyen-Orient

L’ambassadeur a indiqué que les discussions ont également porté sur les préoccupations géopolitiques partagées, notamment la situation en Palestine. Il a insisté sur la position du Royaume-Uni concernant l’aide humanitaire à Gaza, soulignant la nécessité “d’intensifier les efforts pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza et de mettre un terme définitif à la violence, y compris en Cisjordanie.”

Il a également mis en avant la nécessité d'”établir un processus de paix menant à une solution à deux États.”

Le diplomate a tenu à rappeler, dans la foulée, que le gouvernement britannique a cessé de fournir des armes aux autorités d’occupation il y a six mois, après l’arrivée du nouveau gouvernement.

“Nous avons clairement affirmé notre respect total des décisions de la Cour pénale internationale (CPI) et de la Cour internationale de justice (CIJ), et nous avons imposé des sanctions contre certaines figures responsables d’exactions en Cisjordanie”, a-t-il conclu.

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Sousse : Pollution par les pneus usagés, des mesures urgentes prises

Une séance de travail a été organisée, au siège du gouvernorat de Sousse, et consacrée à la préservation des zones agricoles à Sidi El Héni et Kondar qui sont exploitées en tant que sites de collecte de déchets pneumatiques recyclables.

A cette occasion, le gouverneur de Sousse, Sofiène Tanfouri a appelé les industriels installés dans la région à se conformer aux conditions de collecte des pneus usagés et aux règles de sécurité contre les risques d’incendie pour assurer la protection de l’environnement..

Dans ce cadre, il a été décidé d’effectuer des prélèvements pour analyser la qualité des sols au niveau des sites de collecte des déchets pneumatiques. Cette opération sera menée, le 3 février, par les services du commissariat régional au développement agricole.

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Sidi Bou Saïd en lice pour rejoindre le patrimoine mondial de l’UNESCO

La Délégation Permanente de la République tunisienne auprès de l’UNESCO a annoncé sur sa page, avoir déposé la proposition du paysage culturel “Le village de Sidi Bou Saïd : Hub d’inspiration Culturelle et Spirituelle en Méditerranée”, auprès du Centre du Patrimoine mondial de l’UNESCO, en vue de son inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.

Le processus d’évaluation technique du dossier par le Centre du Patrimoine mondial et les Organisations consultatives désignées par la Convention adoptée par l’Unesco le 16 novembre 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, débutera prochainement, ajoute la même source.

Signé le 28 janvier 2025 par la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, le dossier d’inscription sera soumis, en 2026, pour examen par le Comité du Patrimoine mondial, organe internationalement habilité à inscrire les sites, monuments et paysages culturels et naturels sur la Liste du Patrimoine mondial.

Le ministère des affaires culturelles, en coordination avec les instances tunisiennes concernées et avec le soutien du Fonds pour le Patrimoine mondial africain (AWHF), facilité par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, a travaillé à l’élaboration du dossier de candidature du village de Sidi Bou Saïd, conformément aux procédures et aux orientations établies, précise la Délégation Permanente de la Tunisie auprès de l’UNESCO.

L’évaluation de cette candidature par l’UNESCO prendra en compte plusieurs éléments tels que le patrimoine architectural et artistique, ainsi que les interactions sociales et culturelles spécifiques à Sidi Bou Saïd.

Sidi Bou Said, un cadre architectural singulier et un héritage spirituel unique en Méditerranée.

Portant le nom du saint soufi Abou Saïd Khalaf Ibn Yahya El Tamimi El Beji, Sidi Bou Saïd, village côtier de la rive sud de la Méditerranée, développé à partir du 18ème siècle, est perché sur un promontoire surplombant Carthage et le golfe de Tunis, avec des vues panoramiques sur le Cap Bon (Promontoire de Mercure) et les îles Zembra et Zembretta (les Aegimures) au nord-est, ainsi que sur le Cap de Sidi Ali Mekki (Promontoire d’Apollon) au nord.

Réputé pour son aspect architectural où se mêlent le blanc et bleu, ainsi que pour son riche patrimoine culturel et spirituel, le village, est construit sur la colline “Djebel El Manar” (Mont du Phare), autour de la zaouïa du saint soufi, Sidi Bou Saïd, qui choisit ce promontoire au 13ème siècle, comme lieu de méditation, de prière et d’enseignement. Après sa mort, ce lieu de méditation et de recueillement, érigé en mausolée portant son nom, est devenu une destination prisée par les visiteurs de tous horizons.

Au fil des siècles, ce village pittoresque qui s’est construit autour d’un ensemble architectural d’une grande diversité de styles et d’influences, s’est progressivement étendu, avec des résidences secondaires d’été de notables tunisois et des habitations de familles d’agriculteurs et de pêcheurs des environs. Des monuments religieux, des palais, des espaces publics emblématiques, un réseau de fontaines et des cimetières ont également été construits dont le complexe cultuel de la zaouïa de Sidi Bou Saïd, le palais du Baron d’Erlanger, le palais Lasram et plusieurs sebil (fontaines publiques).

Devenu une source d’inspiration pour les artistes, penseurs, écrivains…attirés par l’aura mystique du lieu, sa luminosité, son charme architectural et son panorama exceptionnel, Sidi Bou Said, l’un des premiers sites patrimoniaux de la région, à bénéficier dès 1915, d’un texte juridique reconnaissant son importance historique et culturelle, se distingue des autres villages côtiers méditerranéens tels que la Kasbah des Oudayas au Maroc, Positano en Italie ou Oia à Santorin en Grèce, par un héritage profondément ancré dans des traditions vivantes et des croyances soufies toujours pratiquées, lui conférant ainsi un caractère unique.

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Tunisie-Royaume-Uni : renforcement de la coopération sécuritaire et lutte contre la migration irrégulière

Réunis, vendredi, au siège du département, à Tunis, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri et le ministre britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, David Lammy, ont réaffirmé les bonnes relations liant les deux pays amis, passant en revue à cette occasion les moyens appropriés permettant de les booster dans les domaines de compétence du ministère de l’Intérieur.

Selon un communiqué du département de l’intérieur, les deux parties ont évoqué les projets et programmes en cours et qui visent à renforcer les capacités des unités sécuritaires dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la migration irrégulière.

Parmi ces programmes, cite la même source, figure le volet échange des expertises et expériences et les bonnes pratiques à adopter à cet égard, notamment à la lumière des prévisions qui tablent sur une évolution du nombre de touristes britanniques venant en Tunisie au cours de cette année.

Les deux parties ont par ailleurs débattu du dossier de la migration irrégulière, évoquant les approches adoptées par les deux pays en la matière ainsi que les efforts déployés en vue de le contrer.

Lors de cette réunion, le ministre de l’intérieur a tenu à souligner que la lutte contre la migration irrégulière est une œuvre collective qui nécessite l’adoption d’une approche globale et concertée entre les pays d’origine, de transit et de destination permettant d’encourager les programmes de retour volontaire des migrants irréguliers dans leur pays dans la perspective de leur permettre de lancer des projets de développement.

Les deux parties ont convenu de poursuivre les projets de coopération conjoints afin de servir les intérêts des deux peuples amis, selon le communiqué.

Y ont pris part également, la délégation accompagnant David Lammy ainsi que l’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Roderick Drummond.

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Tunisie : Le gouvernement lance un plan de restructuration pour Tunisair

L’examen de la situation actuelle de la compagnie aérienne « Tunisair » ainsi que son programme de restructuration ont été au centre d’un conseil ministériel restreint tenu, vendredi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, l’examen de la situation de cette compagnie et les perspectives de sa restructuration s’inscrivent dans le droit-fil de la concrétisation de la nouvelle vision de la Tunisie en matière de gestion publique.

Une vision, ajoute la même source, qui tend en premier et dernier ressort à garantir les attributs d’une gestion efficiente des établissements et entreprises publics, à développer leur gouvernance, à soutenir leurs équilibres financiers, à préserver leur pérennité et à promouvoir leur rendement et leur compétitivité selon un programme axé sur des objectifs ambitieux et des indicateurs mesurables.

Après délibération et discussion, le Conseil a adopté une série de « mesures à court terme » afin de permettre à la compagnie « Tunisair » d’honorer ses engagements financiers, de promouvoir la qualité de ses prestations de services et garantir par conséquent sa compétitivité.

Dans ce contexte, le conseil a pressé le ministère des transports à mettre sur pied un plan de redressement visant la compagnie aérienne « Tunisair » et à le soumettre à à l’examen du conseil ministériel dans un délai n’excédant pas mois de mars 2025.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a tenu à mettre l’accent sur l’importance que revêt le secteur des transports en tant que « secteur vital et stratégique », appelant, à ce titre, à prêter toute l’attention requise à ce secteur, dès lors qu’il est une locomotive au service du développement économique et de bien-être social, conformément aux orientations tracées par le chef de l’Etat.

Maddouri a tenu à préciser que la compagnie Tunisair constitue « un symbole de souveraineté nationale », rappelant à ce propos son rôle vital consistant à répondre aux priorités nationales, dont notamment le bon déroulement des saisons du Hajj et d’el Omra, la sécurisation du retour de la communauté tunisienne à l’étranger en Tunisie et sa précieuse contribution aux opérations d’évacuation, en cas de besoin, des ressortissants tunisiens.

Le chef du gouvernement a, par ailleurs, souligné que le programme de réforme et de restructuration de Tunisair constitue « un des dossiers les plus urgents » sur lequel l’Etat s’emploie à prendre la main et et à parachever à travers une approche de réforme globale des entreprises publiques centrée autour d’un nouveau modèle de gouvernance répondant à ses besoins pressants en matière de réforme et de modernisation.

Pour ce faire, insiste Maddouri, il est plus que jamais impérieux de conjuguer les efforts des différentes parties concernées par ce dossier afin de décrypter des solutions efficaces à même de permettre de redorer l’image de cette compagnie, compte tenu de son rôle vital dans l’édification de l’économie de l’Etat moderne et sa contribution à l’impulsion de la dynamique économique.

Maddouri a réaffirmé, à ce propos, la ferme détermination à transcender les obstacles auxquels fait face la compagnie nationale de manière à garantir la réalisation des impératifs d’efficacité et d’efficience au niveau de sa gestion administrative et financière.

Cet effort, a-t-il expliqué, devra baliser la voie au démarrage immédiat de la mise en œuvre d’un « plan concret » visant à à conforter sa gouvernance à travers la mise en place d’un système de gestion efficace de ses ressources et de ses capacités, condition sine qua none pour rétablir ses équilibres financiers à court terme et renforcer ainsi son potentiel de compétitivité.

En bref, il s’agit de permettre à la compagnie de sécuriser la desserte de ses vols actuels et de projeter l’inauguration de nouvelles destinations prometteuses.

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Kais Saied invité à Oxford pour une conférence sur la pensée politique mondiale

Le président de la République, Kais Saied, a reçu, vendredi, au palais de Carthage, le ministre britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, David Lammy, qui effectue une visite de travail en Tunisie.

Cité dans un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour rappeler les relations séculaires liant la Tunisie et le Royaume-Uni qui datent depuis le 17ème siècle, avant même la fondation de l’Etat husseinite.

Il a dans ce contexte passé en revue les étapes-phares de ces relations, dont notamment la signature du traité du 5 octobre 1662 entre le second bey de la dynastie tunisienne des Mouradites, Hammouda Pacha al-Mouradi et le roi Charles II et la visite d’État historique de la reine Élisabeth II en Tunisie en 1980.

Le chef de l’Etat a tenu également à souligner que les relations bilatérales Tuniso-britanniques sont « bien ancrées et solides » et que le niveau de coopération entre les deux pays, aussi important que soit-il, mérite d’être davantage développé et renforcé pour embrasser tous les domaines, notamment, les secteurs prioritaires tels que l’économie, l’investissement, le commerce, la sécurité, l’énergie, l’éducation et l’enseignement.

A ce titre, le président de la République a mis l’accent sur l’intérêt particulier porté par la Tunisie au secteur de l’éducation et de l’enseignement, faisant remarquer que la création d’un conseil supérieur à cet effet vient traduire de manière éloquente la ferme conviction de la Tunisie que la science tout comme la pensée libre constituent la première ligne de front face aux différentes formes d’extrémisme et de terrorisme.

Le Président de la République a ajouté que la coopération entre les amis aux double plan bilatéral et multilatéral ne manquera pas de permettre de relever les défis auxquels font face les sociétés et les pays aux niveaux régional et international.

Il a à ce propos plaidé en faveur d’une “approche novatrice” et de “nouveaux concepts” centrés essentiellement sur l’individu, d’autant plus que le monde d’aujourd’hui vit une étape totalement différente des époques précédentes.

Le président Saïed a tenu à souligner que le monde entier assiste aujourd’hui à la “gestation longue et laborieuse” d’une ” société humaine” qui n’a de cesse d’épouser des perceptions et visions plus avant-gardistes que la société internationale traditionnelle.

Une société humaine, a-t-il ajouté, qui éprouve une ferme et profonde conviction en les valeurs de liberté, de justice et de dignité, et qui croit profondément que l’entité humaine, où et quand elle se trouve, est « une et indivisible » et qu’elle est digne d’être respectée, préservée et protégée.

Le président Saïed a dans ce contexte rappelé la réaction exprimée par la société humaine lors de la guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien frère et sa privation injuste et criarde de ses droits légitimes, soulignant que cette position était beaucoup plus audacieuse, plus rapide et plus solidaire que celle de la communauté internationale traditionnelle.

Et le président de la République de signaler que la région fait face à d’autres défis de taille qui menacent de porter atteinte à sa stabilité et son développement, appelant à ce propos à la nécessité d’œuvrer plus que jamais à instaurer une coopération incluse privilégiant une approche différente au service de la dignité humaine, tels que le terrorisme et les migrations inhumaines gérées par des réseaux criminels transnationaux.

Evoquant le dossier de la migration irrégulière, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de conjuguer les efforts en vue de démanteler ces réseaux et œuvrer à offrir les attributs d’une vie digne notamment dans les pays d’origine afin que ces victimes puissent regagner leurs pays d’origine pour jouir de la dignité, de la sécurité et de la stabilité.

Pour sa part, le ministre britannique a formulé le souhait de voir le chef d’État se rendre au Royaume-Uni afin de donner une conférence à l’Université d’Oxford à Londres sur la montée en puissance de la nouvelle pensée politique humaine tant à l’intérieur des pays qu’à l’échelle mondiale.

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Tunisie-Royaume-Uni : un fonds de 20 milliards pour l’innovation verte

Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré, vendredi, le ministre britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, David Lammy, qui effectue une visite de travail en Tunisie.

Selon un communiqué du ministère, les deux parties ont souligné l’importance de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines culturel, éducatif et scientifique, de manière à encourager l’échange d’expertises et à approfondir le partenariat entre les compétences tunisiennes et britanniques et à soutenir les efforts déployés par les deux pays dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation.

Dans ce contexte, les deux ministres se sont félicités de la tenue prochaine de la huitième session du Comité mixte pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, prévue à Londres en avril 2025.

Nafti et Lamy ont également évoqué l’importance de la coopération énergétique et des énergies renouvelables dans la réalisation du développement durable.

Le ministre britannique a, à cet effet, fait savoir que la Tunisie bénéficiera du Fonds d’innovation verte, d’une valeur totale de 20 milliards de dollars, lancé par le Royaume-Uni pour soutenir les technologies vertes dans les pays en développement.

La réunion a été l’occasion d’échanger les vues sur la situation dans la région du Sahel et sa stabilité et son impact sur la question de la migration. Les deux ministres ont souligné la nécessité de traiter cette question à travers une approche globale qui prend en compte ses causes profondes, en luttant contre le phénomène des réseaux de passeurs et en encourageant la migration régulière.

Les deux ministres ont également discuté des questions internationales et régionales d’intérêt commun et des efforts visant à renforcer les piliers de la sécurité, de la stabilité et du développement durable dans la région.

Le ministre des Affaires étrangères a salué les relations historiques entre la Tunisie et le Royaume-Uni qui remontent à 1662, soulignant la nécessité de renforcer les relations bilatérales dans les différents domaines d’intérêt commun, l’afflux des touristes britanniques en Tunisie, l’augmentation des échanges commerciaux bilatéraux et la nécessité d’accroître le volume des investissements britanniques en Tunisie.

A cet égard, ils ont convenu d’organiser la troisième session du Conseil de partenariat Tuniso-Bitannique en mai 2025 en Tunisie, ce qui permettra de mener des discussions approfondies sur les moyens de renforcer la coopération économique et de faciliter les exportations tunisiennes vers le marché britannique, notamment l’huile d’olive.

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La Tunisie et l’Allemagne s’engagent à renforcer leur coopération dans divers domaines

Une séance de travail élargie s’est tenue, ce vendredi à Tunis, co-présidée par le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, et son homologue allemand, Thomas Bagger.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre la Tunisie et l’Allemagne, notamment dans les domaines de la numérisation, du développement durable, des énergies renouvelables et de l’enseignement supérieur.

Au cours de ses échanges, Ben Ayed a mis l’accent sur la volonté de développer la coopération tuniso-allemande, en particulier dans les domaines économique et social. Il a ainsi sollicité le soutien allemand pour la restitution des fonds détournés.

D’autre part, le Secrétaire d’État tunisien a plaidé en faveur d’une approche globale pour traiter la question de la migration irrégulière, mettant en évidence le rôle clé de la coopération internationale dans ce domaine.

Il a également souligné l’engagement de la Tunisie en faveur d’un système international plus équitable, réaffirmant son soutien inébranlable aux droits du peuple palestinien, notamment son droit à l’autodétermination.

De son côté, Thomas Bagger a réitéré la volonté de l’Allemagne de soutenir les réformes tunisiennes et de renforcer le partenariat bilatéral, notamment dans les domaines des technologies de l’information et des énergies renouvelables.

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