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Tunisie : l’ARP examine un accord de prêt de la BAD pour soutenir la compétitivité des entreprises

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) se réunira demain, lundi 3 février 2025, en plénière pour examiner le projet de loi n° 84-2024, en date du 10 septembre 2024, portant adoption d’un accord de prêt conclu entre la Tunisie et la Banque africaine de développement (BAD).

Cet accord vise à financer un programme de soutien à la compétitivité des entreprises et à l’autonomisation économique des citoyens, notamment à travers la création d’emplois.

Lors de sa réunion du jeudi 30 janvier 2025, le Bureau de l’ARP a examiné le rapport des commissions des Finances et du Budget, ainsi que de la Planification stratégique, du Développement durable, des Transports, des Infrastructures et de l’Aménagement urbain. Le Bureau a décidé de soumettre le projet de loi à la séance plénière pour délibération.

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Vient de paraître : « Potières de Sejnane sans tour ni four »


Reconnue internationalement comme un patrimoine culturel immatériel ayant une valeur universelle, depuis son inscription en 2018, sur la liste du patrimoine humain de l’Unesco, la poterie modelée de Sejnane, une des plus vielles activités artisanales de la planète, vient d’être gratifiée d’un très bel ouvrage illustré de photos intitulé « Potières de Sejnane, sans tour ni four».

Publié par les Editions du Patrimoine Maghreb Méditerranée (EPMM/Alif) en  partenariat avec l’Agence de Mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) , cet ouvrage est un hymne aux potières de Sejnane qui ont persévéré, de génération en génération, pour préserver cette poterie artisanale amazigh (berbère) qui remonte à plus de 30 000 ans d’histoire.

Concocté avec beaucoup de professionnalisme par Viaviane Bettaieb pour la rédaction et Mohamed Salah Bettaieb pour la photo, l’ouvrage est une invitation à découvrir toutes les facettes historique, sociale, économique, faunistique et artistique de ce savoir faire artisanal qui remonte à l’âge de bronze.

“La poterie de Sejnane : un art millénaire, un savoir-faire unique, un héritage précieux, un cri du cœur.”

 

Il décrit avec minutie le processus de confection des objets-articles de poterie de Sejnane dont les motifs symétriques et convergents, souvent figuratifs, tracés en rouge et en noir. Elle est façonnée à la main, exclusivement par des potières, sans utiliser ni four, ni tour, puis sont cuites sur un feu composé de branches et bouses de vaches. L’utilisation de ces poteries artisanales est majoritairement destinée à des usages domestiques : la conservation et la cuisson des aliments.

Les potières ne jurent que par leurs mains

Poterie SejnaneCet ouvrage qui raconte « une histoire où un passé lointain devient présent et avenir » est réparti en cinq parties.

Dans la première partie, « un pays, des femmes potières », l’ouvrage revient sur le contexte historique et géographique dans lequel ont évolué les générations de potières de Sejnane. L’accent est mis sur l’amélioration au fil des années de la visibilité de cet art artisanal.

Dans la deuxième partie, « Sans argile et la main des femmes rien ne sera »,  l’ouvrage s’attarde sur la disponibilité dans la zone de Sejnane d’un terroir généreux en argile, relève la passion des potières de Sejnane pour la maitrise sans cesse renouvelée de leur métier et décrit avec une précision inouïe les différentes étapes par lesquelles passe la confection de cette poterie : collecte de l’argile auprès des oueds, sa préparation avant son utilisation, la confection des articles, leur cuisson et leur décoration, le tout sans tour ni four.

Les potières de Sejnane : des femmes de courage, des artistes de talent, des gardiennes de la tradition, des oubliées de l’économie.

 

La troisième partie, « De la poésie gestuelle dans l’atelier de Sabiha » est un superbe  portrait d’une potière au travail, Sabiha. L’ouvrage peint à grands traits le merveilleux usage dont cette artisane souriante fait de ses mains pour façonner avec passion les articles de poterie, particulièrement, l’article fétiche de la poterie de Sejnane « laaroussa » (la jeune mariée ou la poupée).

Pour l’auteure de l’ouvrage le spectacle est « un moment de grande émotion, de poésie, des moments de fascination, un moment de sérénité ».

Dimension artistique de la poterie de Sejnane

La quatrième partie, « Artisanes ou artistes ? Les potières franchissent la frontière », jette la lumière sur la dimension artistique de la poterie de Sejnane.

Ce volet artistique est perceptible à travers la créativité que favorise « l’indépendance dont jouissent les potières lors de la décoration et dans la création de nouvelles formes ».

Elle est également perceptible, selon l’auteure de l’ouvrage, à travers « l’attrait des collectionneurs pour l’acquisition d’un objet qui les a émus et avec lequel ils développeront une étroite relation »

« La potière dessine à l’œil, sans règle ni compas. De sa dextérité, de son expérience, de son intelligence triste des couleurs et des mots, naissent des œuvres », lit-on dans l’ouvrage.

Il est temps de reconnaître la valeur du travail des potières de Sejnane, de protéger leur savoir-faire, de soutenir leur art, de leur offrir un avenir digne.

 

La 5ème partie « pour que demeure la beauté du geste » a le mérite d’attitrer l’attention sur l’iniquité commerciale dont sont victimes les 600 potières de Sejnane.

Car, en dépit de la forte visibilité que leur a conférée l’inscription de la poterie modelée de Sejnane sur la liste du patrimoine humain de l’Unesco, en dépit de l’assistance que leur apportent des ong et en dépit la multiplication des invitations pour participer à des expositions mondiales, les potières de Sejnane sont toujours pauvres.

Le métier de potière n’enrichit pas

A ce propos on relève ce passage merveilleux dans l’ouvrage : « En Tunisie, sur le bord de la route, les potières, souvent habillées d’une malya colorée et coiffée d’un foulard fleuri, vendent la plupart du temps à des prix dérisoires. Elles restent confrontée à des acheteurs inconscients ignorant la valeur travail de l’objet (pénibilité, savoir faire, expression artistique) ».

Poussées à produire plus pour alimenter des ventes de misère, la qualité des poteries et de leur décor risque d’en pâtir. Il y a aussi le risque que la jeune génération tourne le dos à ce métier si peu rémunérateur. Pourtant les potières ont de l’or dans leurs mains. La poterie de Sejnane est un récit vivant de traditions et d’innovations. « Dans les mains des potières, les histoires des ancêtres prennent forme, leurs voix résonnent dans l’argile inspirant les générations à venir », note l’auteure.

Des photos qui donnent à voir

Pour y remédier l’Etat est appelé à intervenir et à protéger les droits des potières au titre de la propriété intellectuelle.  Et pour ne rien oublier, au rayon des photos, le talentueux photographe Mohamed Salah Bettaieb a été tout simplement au top de son art.

La photo de la jeune fille souriante qui vend des objets de poterie au bord de la route est tout simplement mythique. Son sourire est désarmant.

Il y a aussi les deux photos de la doyenne des portières Ommi jomâa, star de Sejnane. La première photo a été prise en 1974 tandis que la seconde en 2024. Au regard de l’évolution du look de la potière, ces deux photos donnent à voir comme on dit. Elles illustrent de manière éloquente que le métier de potière est peu rentable et peu rémunérateur. Il n’enrichit pas les potières qui l’exercent.

Abou SARRA

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STEG : Enquête pour corruption et détournement de fonds

Le procureur de la République près le tribunal de première instance à Manouba a ordonné, jeudi, l’ouverture d’une enquête judiciaire contre un groupe d’employés du district de la société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) à Manouba, pour soupçons de corruption administrative et détournement de fonds publics.

Les prévenus sont soupçonnés d’abus de fonction, de préjudice à l’administration, de faux et usage de faux et de manipulation de données informatiques, dans le but de nuire à la situation financière d’autrui et d’obtenir des avantages matériels, selon le porte-parole dudit tribunal.

Cela fait suite à la décision du procureur de la République, mardi dernier, de maintenir en garde à vue, trois agents, de faire comparaitre deux autres agents devant le juge, et d’émettre des mandats d’amener contre trois autres employés, aux suites de l’enquête menée, fin 2024, par la première brigade des recherches et investigations de la Garde nationale à l’Aouina, ayant révélé des soupçons de détournement récurrent de sommes importantes au sein de la filiale.

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Le CMF crée une nouvelle structure dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

Le Collège du Conseil du Marché Financier (CMF) réuni le lundi 27 janvier 2025, a décidé de modifier l’organigramme du CMF pour créer une nouvelle structure dédiée à la prévention du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes.

D’après un communiqué du CMF, publié mardi, cette décision s’inscrit dans le cadre du renforcement des efforts nationaux en matière de prévention du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes, et vise à promouvoir l’intégrité du secteur financier tunisien.

Cette structure qui sera administrativement rattachée au Président du CMF, a pour objectif de renforcer la capacité de l’institution à gérer les risques associés aux thématiques en question et d’assurer la conformité aux normes internationales et aux meilleures pratiques en la matière.

Elle sera principalement chargée d’orienter les travaux d’inspection et de contrôle des intervenants soumis à la supervision du CMF sur la base d’une approche basée sur les risques liés au blanchiment d’argent, au financement du terrorisme et à la prolifération des armes et d’ assurer une coordination efficace avec les structures nationales et internationales concernées.

Cette structure aura également, pour missions de renforcer les compétences techniques, de superviser les programmes de formation dans le domaine de la prévention du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes, ainsi que d’assurer une réponse rapide aux évolutions légales et financières dans ce domaine.

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Le FTDES tire la sonnette d’alarme sur la situation environnementale

Le rythme des mouvements environnementaux a légèrement régressé en 2024 pour s’établir à 427 mouvements contre 463 en 2023. Ces mouvements représentent 15% du total des mouvements sociaux (2834) recensés par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), dans le cadre de son rapport annuel sur les mouvements environnementaux pour l’année 2024, publié mardi.

Ces mouvements ont principalement concerné le droit à l’eau potable notamment durant la première moitié de l’année 2024, a souligné le FTDES, précisant que 121 mouvements revendiquant le droit d’accès à l’eau ont été enregistrés au cours de l’été 2024. Les mouvements revendiquant le droit à l’eau ont représenté 59% de l’ensemble des mouvements environnementaux en 2024 s’établissant à 252 mouvements contre 175 mouvements revendiquant le droit à un environnement sain.

D’après la même source, les protestations revendiquant le droit à l’eau ont principalement dénoncé les coupures récurrentes de l’eau potable et la vétusté du réseau de la SONEDE ayant été à l’origine de 191 manifestations (soit environ 76% du total des mouvements revendiquant le droit à l’eau). La majorité de ces mouvements ont été enregistrés à Kairouan (78 mouvements), Jendouba (28 mouvements), Gafsa (26 mouvements) et Nabeul (25 mouvements).

S’agissant des mouvements revendiquant le droit à un environnement sain, le FTDES a précisé qu’ils ont principalement concerné la pollution urbaine et maritime par les eaux usées avec 28 mouvements notamment à Beni Khiar, El Mida, Bouargoub et Menzel Temime dans le gouvernorat de Nabeul. A Kairouan, les habitants de Raqqada, Merguellil et Kairouan Sud ont par ailleurs protesté contre l’absence de raccordement au réseau d’assainissement.

La pollution par les déchets solides et l’ampleur prise par les décharges anarchiques ont aussi été derrière 35 mouvements notamment dans les gouvernorats de l’Ariana, Sfax et Gafsa. 17 mouvements ont par ailleurs fustigé la pollution industrielle notamment dans le gouvernorat de Gabès où la zone industrielle continue à être le théâtre de plusieurs violations environnementales.

Dans le domaine agricole, le FTDES a recensé 21 mouvements organisés par des agriculteurs dans les gouvernorats de Jendouba, Siliana et Nabeul revendiquant la satisfaction de leurs besoins en matière d’irrigation afin de sauver la saison agricole face à la rareté des précipitations entre les mois d’avril et aout 2024. Le mois de décembre 2024 a également enregistré des protestations d’agriculteurs à Kairouan et Sidi Bouzid contre la baisse des prix de l’huile d’olive.

Les atteintes à l’environnement marin, la pollution maritime et la pêche anarchique ont aussi motivé plus de 35 mouvements organisés par des pêcheurs et des activistes à Monastir, Bizerte, Kélibia et Gabès.

Recommandations du FTDES face à la recrudescence des atteintes à l’environnement

Face à l’ampleur prise par les atteintes à l’environnement, le département de la justice environnementale du FTDES a formulé, dans le cadre de son rapport, une série de recommandations visant à faire respecter les droits à l’eau et à un environnement sain.

S’agissant de l’eau, le FTDES a souligné l’importance d’adopter une approche reposant sur le respect des droits de l’homme pour traiter les problématiques liées à l’eau potable, de fournir cette ressource en quantité et en qualité requises à tous les citoyens sans exception et d’abandonner l’expérience des associations hydrauliques dans le milieu rural en faveur d’une structure publique qui aura à gérer cette mission.

Le FTDES a également plaidé pour l’accélération de la promulgation du Code des eaux et du renouvellement du réseau de la SONEDE pour éviter les pertes qui représentent 40% des eaux acheminées via ce réseau.

Le forum a, en outre mis l’accent sur l’impératif de renforcer les sanctions contre le gaspillage et la surexploitation des ressources en eau tout en menant des audits de la consommation d’eau auprès des grands consommateurs et de repenser la politique de mobilisation des ressources en ravivant les méthodes traditionnelles de collecte et de stockage.

Pour faire respecter le droit des citoyens à un environnement sain, le FTDES a appelé à exhorter le ministère de l’Environnement à assumer ses responsabilités pour stopper l’hémorragie de la pollution environnementale et déclarer l’état d’urgence environnementale en se basant sur une carte de la pollution.

Il a souligné la nécessité de raccorder toutes les régions au réseau d’assainissement de généraliser le traitement tertiaire de l’eau pour réduire les dégâts liés aux eaux usées sur l’environnement et les revaloriser dans l’industrie et l’agriculture.

Le FTDES a aussi évoqué la nécessité de revoir le cadre législatif relatif aux sanctions liées à la pollution et d’activer le principe de responsabilité du pollueur-payeur, de décentraliser la gestion des déchets et le tri à la source pour réduire l’expansion des points noirs et alléger la pression sur les décharges et de réviser la loi sur la RSE en renforçant son aspect obligatoire.

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La Cité des Sciences célèbre les femmes scientifiques

A l’occasion de la célébration de la 7ème édition de la Journée internationale des femmes et des filles de science, le 11 février de chaque année, la Cité des Sciences à Tunis (CST) lancera au cours de cette semaine un appel à candidatures pour deux prix : le Prix de la Fille en Science et Innovation et le Prix de la Femme en Science et Innovation, a fait savoir mardi Safa Mansouri, professeure en encadrement scientifique à la CST.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Safa Mansouri, a expliqué que les conditions de candidature seront définies ultérieurement et incluront le parcours scientifique de la candidate dans les domaines des sciences, de la créativité et de l’innovation.

Elle a ajouté que la Cité des Sciences célébrera cette manifestation internationale le 15 février prochain dans son siège à Tunis, sous le thème : « Leadership des femmes dans les sciences, la technologie et les mathématiques ».

Eminentes et prometteuses scientifiques de domaines variés mettront en lumière l’importance de la diversité et de l’inclusion pour façonner l’avenir, notamment en partageant des parcours inspirants dans les carrières scientifiques, technologiques, techniques et mathématiques. Ces parcours offrent des perspectives variées qui enrichissent l’innovation scientifique et des opportunités qui créent le changement.

Au programme des conférences, un panel de discussion et des ateliers présentés et animés par des scientifiques émérites, a indiqué la même source.

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Dette publique tunisienne : L’OTE appelle à une révision de la politique d’endettement

Rechercher des alternatives au Fonds Monétaire international (FMI), diversifier les sources de financement à travers l’exploration des systèmes financiers régionaux (RFA) et des accords bilatéraux d’échange de devises, telles sont les principales recommandations de l’observatoire Tunisien de l’économie (OTE).

Dans son dernier rapport, les auteurs estiment que s’orienter vers des solutions alternatives de financement du budget qui rompent avec l’endettement, est indispensable afin de réduire la pression sur les dépenses sociales et d’investissement.

L’observatoire souligne l’importance de réviser la loi n°35 de l’année 2016 relative à l’indépendance de la Banque centrale de Tunisie (BCT), afin de ne pas limiter son rôle à lutter contre l’inflation et à garantir la souveraineté monétaire.

La BCT doit contribuer à la réalisation d’un modèle économique orienté vers le développement, en s’opposant au principe de l’indépendance totale de la BCT par rapport au pouvoir exécutif, vu la non efficacité de cette mesure dans la garantie de la stabilité des prix.

L’OTE a également appelé à repenser et renégocier le calendrier de remboursement de la dette qui absorbe aujourd’hui plus de 30% du budget de l’Etat. Selon le même document, il s’agit également de rompre avec la politique de remboursement du service de la dette à tout prix et au détriment des dépenses sociales, et d’accorder une attention particulière aux taux (variables ou fixe) et aux échéances proposées dans les accords de prêts.

Il y a lieu de souligner que la hausse de l’encours de la dette publique est passée de 38,8% en 2010 à 79,8% en 2023.

Les résultats d’exécution du budget de 2022 soulignent que l’encours de la dette publique a atteint 114864,8 MD. Selon les statistiques publiées sur le site du ministère de Finances. En 2023, l’encours des crédits de la dette publique a atteint 126501 MD, soit 79,8% du produit intérieur brut (PIB).

Le taux de l’encours de crédit par rapport au PIB a presque doublé au cours des 13 ans, passant de 38,8% en 2010 à 79,8% en 2023. Ce taux a enregistré un mouvement ascendant depuis 2010.

Il convient de rappeler que l’Observatoire tunisien de l’économie est une initiative créée en 2012 par un groupe de chercheurs et d’analystes. Il analyse et décrypte les politiques publiques et les enjeux économiques et met en évidence des aspects négatifs et positifs à travers des articles et des études.

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“Sociétés communautaires en Tunisie : Un guide actualisé pour booster la création d’entreprises

“La version actualisée du guide des sociétés communautaires sera bientôt publiée”, a annoncé lundi, Hasna Jiballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, chargée des sociétés communautaires.

“Ce guide simplifiera les procédures et boostera la création des sociétés communautaires”, a-t-elle ajouté lors d’une réunion tenue au siège du ministère avec des représentants de plusieurs sociétés communautaires actives dans les gouvernorats de Gabès, Kasserine, Sfax, Nabeul, Bizerte et Siliana.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère, la réunion a été une occasion pour discuter des principales problématiques et des attentes des promoteurs des sociétés communautaires.

A cette occasion, la secrétaire d’Etat a souligné que les efforts se concentrent actuellement sur la garantie d’un climat d’investissement favorable grâce à diverses mesures destinées à encourager davantage les jeunes à créer des sociétés communautaires. Elle a également affirmé que le gouvernement soutient toutes les initiatives collectives dans tous les domaines et secteurs.

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Tensions à la STIR : report de la grève après l’intervention du ministre des Affaires sociales

Le ministère des Affaires sociales a annoncé, lundi, le report de la grève, qui devait être observée à partir du 30 janvier courant, par les agents et cadres de la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR).

La commission centrale de conciliation a tenu, lundi, au siège du ministère, une réunion présidée par le ministre des Affaires sociales, Issam El Ahmar, pour examiner l’avis de grève émis par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) concernant les agents et cadres de la STIR, indique un communiqué du ministère.

À l’issue de la réunion, il a été convenu de reporter cette grève, au 20 février 2025.

 

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“La Tunisie et le FMI : Une Résistance aux Mesures d’Austérité selon le CAJF”

“La Tunisie a réussi, même partiellement, à échapper aux lourds impacts des directives du FMI qui exigent notamment la suppression des subventions, le gel des recrutements dans le secteur public et la réduction de la masse salariale, en renonçant à ses diktats” constate une étude réalisée par le Centre Ali Ben Ghedhahem pour la Justice Fiscale (CAJF), présentée lors d’une conférence de presse, tenue, lundi à Tunis.

“En prenant de la distance par rapport aux réformes préconisées par le FMI, la Tunisie a partiellement contourné la politique d’austérité prônée par ce dernier et dont les principaux axes concernent la maîtrise des équilibres financiers, la réduction des dépenses publiques, le gel des salaires et des recrutements dans la fonction publique et le secteur public, la levée de la subvention et la maîtrise de la masse salariale” a déclaré Amine Bouzaiene, chercheur et fondateur du CAJF.

Et d’enchaîner “l’étude, lancée en 2023 et finalisée en janvier 2025, a démontré que la Tunisie a préservé son soutien au système de compensation à des niveaux élevés, passant d’une moyenne de 4 milliards de dinars en 2019 à 12 milliards de dinars en 2022. Elle est également parvenue à réduire la masse salariale qui devrait passer de 16,1% du PIB en 2019 à 13% prévus en 2025. Les recrutements dans la fonction publique ont par ailleurs repris, avec 8000 recrutements en 2019, 13500 en 2024 et 21000 prévus en 2025, outre l’augmentation du salaire minimum garanti dans les secteurs public et agricole et des pensions de retraite”.

“La Tunisie a aussi réussi à contrôler le déficit budgétaire pour le ramener à de 7,4 % en 2023 à 6,3 % l’année dernière et ce déficit devrait atteindre 5,5 % du PIB pour l’année en cours, alors que le FMI prévoyait d’atteindre ces niveaux en 2026”, a encore fait remarquer Bouzaiene. D’après lui, pour la première fois en Tunisie, il a été possible d’arrêter la tendance expansionniste de la dette par rapport au PIB grâce à la décision de la Tunisie de prendre ses distances avec le FMI et de ne pas se conformer à ses diktats.

Le conférencier estime que “le compter sur soi est important, mais que des efforts supplémentaires devraient être consentis pour établir une justice fiscale et mobiliser les ressources nécessaires à la reprise de l’économie”

Il a par ailleurs indiqué que l’étude a mis l’accent sur l’absence d’un plan de relance de l’économie nationale en se basant sur l’investissement public, ajoutant que des marges sont encore disponibles pour renforcer le recours aux ressources propres notamment fiscales en élargissant l’assiette imposable sans léser davantage les classes moyenne et vulnérable.

La Tunisie et le FMI étaient parvenus, le 15 octobre 2022, à un accord au niveau des services avec la Tunisie au titre du mécanisme élargi de crédit. Mais, les négociations ont été par la suite suspendues sur décision du président de la République ayant jugé que les conditions imposées par le fonds menacent la paix sociale.

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