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Tensions commerciales : Trump impose des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, le Canada rĂ©agit

Les droits de douane de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium, dĂ©cidĂ©s par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump, sont entrĂ©s en vigueur mercredi.

Donald Trump a relevĂ© de 25 % les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis, supprimant ainsi les exemptions dont bĂ©nĂ©ficiaient les principaux pays fournisseurs de ces produits, notamment le Canada, le Mexique et le BrĂ©sil.

Le prĂ©sident amĂ©ricain avait annoncĂ© mardi qu’il doublerait le montant des droits de douane initialement prĂ©vus sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance du Canada.

Cependant, il est revenu sur sa dĂ©cision aprĂšs que Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario, a suspendu le surcoĂ»t annoncĂ© sur l’électricitĂ© exportĂ©e aux États-Unis. Cette dĂ©cision est intervenue aprĂšs que Ford a averti sur le rĂ©seau social X qu’il n’était pas question de faire marche arriĂšre tant que Donald Trump n’aurait pas lui-mĂȘme renoncĂ© Ă  imposer des droits de douane sur les produits canadiens.

Doug Ford a annoncĂ© qu’il se rendrait jeudi Ă  Washington, accompagnĂ© du ministre canadien des Finances, Dominic LeBlanc, pour des entretiens avec le secrĂ©taire amĂ©ricain au Commerce, Howard Lutnick, et d’autres responsables de l’administration Trump.

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Festival de la Chanson Tunisienne 2025 : Mohamed Chalghmi sacrĂ© avec “Hobbek Zed”

L’artiste Mohamed Chalghmi a remportĂ© le “Microphone d’Or” de la 23ᔉ Ă©dition du Festival de la Chanson Tunisienne pour sa chanson Hobbek Zed, Ă©crite par Habib Mahnouch et composĂ©e par Zied Gharsa.

Six Ɠuvres musicales ont Ă©tĂ© primĂ©es lors de cette Ă©dition 2025 du festival, qui a mis en compĂ©tition trois catĂ©gories : la nouvelle chanson, l’instrumental et le chant individuel.

Le jury, prĂ©sidĂ© par le poĂšte Mouldi Hassine, Ă©tait composĂ© du musicien et compositeur Nabil Abdelmoula, de la chanteuse Ayda Niati, du maestro Mohamed Lassoued et de l’arrangeur musical Khaled Kalboussi.

Le palmarĂšs de cette Ă©dition, organisĂ©e sur quatre jours, du 8 au 11 mars, a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© mardi soir lors d’une cĂ©rĂ©monie au ThĂ©Ăątre de l’OpĂ©ra de Tunis, Ă  la CitĂ© de la Culture. La soirĂ©e a Ă©tĂ© retransmise en direct sur la TĂ©lĂ©vision nationale, partenaire du festival.

Le grand prix du festival, le “Microphone d’Or”, dotĂ© de 40 mille dinars, a Ă©tĂ© remis Ă  Mohamed Chalghmi par le compositeur Taher Guizani, prĂ©sident de cette Ă©dition.

Dans la mĂȘme catĂ©gorie, le “Microphone d’Argent” (30 mille dinars) a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  Hassen SaĂąda pour Ghram, une chanson Ă©crite et composĂ©e par Kamel Taghouti, avec un arrangement de Riadh Bedoui. Le prix lui a Ă©tĂ© remis par l’artiste Noureddine Beji.

Le “Microphone de Bronze” (20 mille dinars) est revenu Ă  Naceur Landolsi pour Alzheimer, Ă©crite par BĂ©chir Farah, composĂ©e par Seifeddine Enqira et arrangĂ©e par Chokri Boudidah. Le prix a Ă©tĂ© remis par le maestro Mohamed Bouslama.

Le Prix du public (8 mille dinars) a été décerné à Boutheina Nabouli pour la chanson Rih Es-Sod, écrite par Cyrine Chkili, composée et arrangée par Mohamed Ben Salha. Le prix a été remis par le journaliste et animateur Habib Jegham.

Dans les deux autres Ă©preuves :

‱ Le prix de la Meilleure composition (10 mille dinars) est allĂ© Ă  Bahaddine Ben Fadhel pour son Ɠuvre instrumentale Achawq, arrangĂ©e par Zied Chagouani. Le prix a Ă©tĂ© remis par le compositeur Abderrahmane Ayadi.

‱ Le prix de la Meilleure interprĂ©tation individuelle (5 mille dinars) a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  DoĂąa Feriani pour Yalli Dhalemni, reprise de la chanson Ă©ponyme du grand chanteur disparu Ali Riahi. Le prix a Ă©tĂ© remis par la chanteuse Nabiha Karaouli.

Les Ɠuvres candidates ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es parmi 25 crĂ©ations rĂ©parties sur les trois catĂ©gories : treize chansons originales, dix compositions instrumentales (MaĂązoufets) et trois voix en interprĂ©tation individuelle.

Deux soirĂ©es consĂ©cutives ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  la prĂ©sentation des Ɠuvres en lice, accompagnĂ©es par l’Orchestre national de musique sous la direction du maestro Youssef Belhani.

Lors de la soirĂ©e de clĂŽture, l’Orchestre Symphonique Tunisien (OST), dirigĂ© par Mohamed Bouslama, a interprĂ©tĂ© une Ɠuvre instrumentale intitulĂ©e Alhan et revisitĂ© les gĂ©nĂ©riques d’anciens feuilletons tunisiens. InvitĂ©e d’honneur, Nabiha Karaouli a offert au public un bouquet de ses chansons les plus emblĂ©matiques.

PlacĂ©e sous le signe La Tunisie chante, cette Ă©dition 2025 a cherchĂ© Ă  insuffler un nouvel Ă©lan Ă  la musique tunisienne en valorisant l’hĂ©ritage national tout en mettant en lumiĂšre des talents Ă©mergents et des artistes confirmĂ©s.

CrĂ©Ă© dans les annĂ©es 60, le Festival de la Chanson Tunisienne avait connu une interruption de 11 ans avant de renaĂźtre en 2021. Il reste aujourd’hui un rendez-vous incontournable pour la scĂšne musicale tunisienne, contribuant Ă  prĂ©server et enrichir son identitĂ© artistique.

Liste des lauréats du Festival de la Chanson Tunisienne 2025

Meilleure chanson :

‱ Microphone d’Or (40 mille dinars) : Mohamed Chalghmi pour Hobbek Zed (texte : Habib Mahnouch, composition : Zied Gharsa)

‱ Microphone d’Argent (30 mille dinars) : Hassen Sañda pour Ghram (texte et musique : Kamel Taghouti, arrangement : Riadh Bedoui)

‱ Microphone de Bronze (20 mille dinars) : Naceur Landolsi pour Alzheimer (texte : BĂ©chir Farah, composition : Seifeddine Enqira, arrangement : Chokri Boudidah)

‱ Prix du public (8 mille dinars) : Boutheina Nabouli pour Rih Es-Sod (texte : Cyrine Chkili, composition et arrangement : Mohamed Ben Salha)

Meilleure composition instrumentale :

‱ Bahaddine Ben Fadhel pour Achawq (arrangement : Zied Chagouani) – 10 mille dinars

Meilleure interprétation individuelle :

‱ Doña Feriani pour Yalli Dhalemni (reprise d’Ali Riahi) – 5 mille dinars

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Festival de la Chanson Tunisienne : Un premier lot de candidats dévoilé dans une soirée vibrante

Pour sa 23ᔉ Ă©dition, le Festival de la Chanson Tunisienne a levĂ© le voile, dans la soirĂ©e du dimanche 9 mars 2021, sur un premier lot de candidats en lice. Une scĂšne oĂč la passion des mĂ©lodies et la diversitĂ© des voix se sont rencontrĂ©es, laissant la magie de la musique opĂ©rer devant un public nombreux et un parterre de personnalitĂ©s du monde musical et artistique.

Les Ă©preuves des trois catĂ©gories – instrumentale, individuelle et chanson – ont pris leur envol dans une soirĂ©e vibrante d’émotion et de talent. Sous la direction du maestro Youssef Belhani, l’Orchestre national de musique a accompagnĂ© les diffĂ©rents participants ainsi que l’invitĂ©e d’honneur, Najet Attia.

Marquant le lancement du vote du public pour l’attribution du Prix du public, cette soirĂ©e a offert un panorama d’Ɠuvres mĂȘlant jeunes talents et artistes confirmĂ©s, tous animĂ©s par le dĂ©sir de renouveler l’expression musicale tunisienne.

Le spectacle s’est ouvert avec « Husseinya au mode Edhhil Â», une Ɠuvre instrumentale de Mohamed Ali Kammoun en lice pour la compĂ©tition instrumentale. Ensuite, Mohamed Aydi a interprĂ©tĂ© « Nejmet Omri Â», sur des paroles de Taieb BouallĂšgue, une composition de Kamel Taghouti et un arrangement signĂ© Riadh Bedoui.

Dans la compĂ©tition individuelle, la jeune Rania Ouerghi a revisitĂ© la cĂ©lĂšbre chanson « Idha Teghib Alaya Ya Oulefiti Â», suivie par Arij Braiek, qui a prĂ©sentĂ© une nouvelle chanson, « El Bahr Aynek Â», Ă©crite par Mohamed Barhoumi, composĂ©e par Naceur Sammoud et arrangĂ©e par Mounir Ghaddhab.

Le programme s’est poursuivi avec l’Ɠuvre instrumentale « Dhikra min Borj Erras Â», composĂ©e par Karim Trabelsi et arrangĂ©e par Nader Cherif, avant que Mounir Zorkani n’interprĂšte « Ki Ennar Â», une chanson dont il est l’auteur, sur une composition de Yassine Ben Said, arrangĂ©e par Mounir Ghaddhab.

Le guitariste Dhourar Kefi a ensuite jouĂ© « El Jarya Â», en lice dans la catĂ©gorie instrumentale. Puis, Boutheina Nabouli a interprĂ©tĂ© « Rih Es-Sod Â», Ă©crite par Cyrine Chkili, composĂ©e et arrangĂ©e par Mohamed Ben Salha.

Dans la suite de la compĂ©tition instrumentale, Tarak Mbarek a prĂ©sentĂ© « Ouassy Â», suivi de Mohamed Ali Chebil, qui a jouĂ© « Malla Raha Â», une autre chanson signĂ©e Cyrine Chkili, mise en musique et arrangĂ©e par Mohamed Ben Salha.

Le programme a continuĂ© avec Outaiel Maoui, qui a offert un voyage aux racines du patrimoine avec son Ɠuvre instrumentale « Mdak et Halfa Â», arrangĂ©e par HĂ©di Fahem. Ensuite, Naceur Landolsi a interprĂ©tĂ© « Alzheimer Â», une chanson Ă©crite par BĂ©chir Farah, composĂ©e par Seifeddine Enqira et arrangĂ©e par Chokri Boudidah.

Dans la compĂ©tition des chansons, sept Ɠuvres ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es sur un total de treize en lice. Chokri Bouzayane a dĂ©voilĂ© « Aybi Elouahid Â», une Ɠuvre qu’il a lui-mĂȘme composĂ©e, sur des paroles de Hatem Guizani, avec un arrangement signĂ© Ahmed Antar. HabituĂ© du festival, il avait dĂ©jĂ  participĂ© Ă  plusieurs Ă©ditions et remportĂ© sept prix, faisant de lui l’un des artistes les plus primĂ©s de l’histoire du festival depuis sa crĂ©ation en 1987.

En clĂŽture de la soirĂ©e, l’invitĂ©e d’honneur, Najet Attia, a enflammĂ© le public avec ses succĂšs intemporels, repris en chƓur par toutes les gĂ©nĂ©rations : « Ouinou, Ouinou Â», « Chams Ennahar Â», « We Ketibtili Ala Jbini Â», ainsi qu’un morceau du patrimoine djerbien, « Ya Lali Ya La, Achqa Zaouali Â». Elle a conclu sa prestation avec une nouvelle chanson Ă  caractĂšre religieux, « Wahcheni El-MĂ©dina Â», sous les ovations du public.

Une premiĂšre soirĂ©e rĂ©ussie, qui annonce une 23ᔉ Ă©dition prometteuse du Festival de la Chanson Tunisienne, entre passion, diversitĂ© et renouveau musical.

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“Biben El Medina” : un voyage entre histoire et innovation du 19 au 23 mars

“Biben El Medina” revient pour une troisiĂšme Ă©dition, alliant patrimoine et technologie dans un voyage culturel interactif. Cet Ă©vĂ©nement se tiendra du 19 au 23 mars 2025, de 21h00 Ă  minuit, avec un dĂ©part depuis la place de la Kasbah.

Fort de deux Ă©ditions rĂ©ussies, le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numĂ©rique (TICDCE) renouvelle l’expĂ©rience en transformant la mĂ©dina historique de Tunis en un espace immersif. GrĂące aux technologies de rĂ©alitĂ© virtuelle (VR), rĂ©alitĂ© augmentĂ©e (AR) et rĂ©alitĂ© mixte (MR), les visiteurs dĂ©couvriront un nouveau regard numĂ©rique sur les monuments emblĂ©matiques de la mĂ©dina. Des spectacles interactifs et des projections lumineuses animeront les portes historiques de la ville.

Au programme : des expériences numériques innovantes conçues par de jeunes entrepreneurs, un marché numérique valorisant le patrimoine culturel, ainsi que des ateliers interactifs et des spectacles dédiés aux enfants.

OrganisĂ© en partenariat avec l’Institut national du patrimoine (INP) et la Direction gĂ©nĂ©rale des Arts scĂ©niques et audiovisuels, cet Ă©vĂ©nement offre une occasion unique d’explorer la mĂ©dina autrement, Ă  travers une immersion alliant tradition et innovation.

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La Tunisie met en place un systÚme national de récupération et de recyclage des fluides frigorigÚnes

Un systĂšme national de rĂ©cupĂ©ration, recyclage et rĂ©gĂ©nĂ©ration des fluides frigorigĂšnes fluorĂ©s, rĂ©gulĂ©s par le Protocole de MontrĂ©al, est en cours de mise en Ɠuvre par l’UnitĂ© Nationale d’Ozone (UNO) au sein de l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE), en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour le
DĂ©veloppement Industriel (ONUDI).

Selon l’UNO, « ce systĂšme permettra Ă  la Tunisie de rĂ©cupĂ©rer ces rĂ©frigĂ©rants et de les rĂ©utiliser dans les systĂšmes de rĂ©frigĂ©ration et de climatisation. Il aura un impact positif tant sur le plan environnemental qu’économique, tout en favorisant la transition vers une Ă©conomie circulaire. Â»
Les fluides frigorigÚnes sont des substances utilisées dans les systÚmes de refroidissement (réfrigération et climatisation) en raison de leurs propriétés thermodynamiques. Ces fluides se déclinent en plusieurs catégories, selon leur composition chimique.

Les chlorofluorocarbures (CFC), les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et les hydrofluorocarbures (HFC) font l’objet d’une rĂ©glementation stricte au niveau mondial, notamment sous l’égide du Protocole de MontrĂ©al. Ces fluides frigorigĂšnes fluorĂ©s ont des effets nocifs sur l’environnement. Lorsqu’ils sont Ă©mis dans l’atmosphĂšre, les gaz chlorĂ©s (CFC et HCFC) contribuent Ă  l’appauvrissement de la couche d’ozone. De plus, les CFC, HCFC et HFC sont des gaz Ă  effet de serre (GES) puissants, dont le potentiel de rĂ©chauffement global (PRG) peut ĂȘtre jusqu’à 10 000 fois supĂ©rieur Ă  celui du dioxyde de carbone (CO2), participant ainsi au rĂ©chauffement climatique.

La rĂ©cupĂ©ration des fluides frigorigĂšnes consiste Ă  collecter et stocker ces gaz fluorĂ©s Ă  effet de serre provenant, par exemple, de machines, d’équipements et de conteneurs lors de la maintenance, de l’entretien ou avant l’élimination de ces produits ou Ă©quipements.

La mise en place de ce systĂšme a dĂ©butĂ© en 2021, suite Ă  la ratification par la Tunisie de l’Amendement de Kigali au Protocole de MontrĂ©al, relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone (aoĂ»t 2021). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratĂ©gie nationale d’élimination des substances « HCFCs Â», mise en Ɠuvre par l’ONUDI et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), sous la coordination de l’UnitĂ© Nationale d’Ozone. Ce programme s’étend de 2024 Ă  2029.

En septembre dernier, l’ONUDI avait saluĂ© les progrĂšs rĂ©alisĂ©s par la Tunisie dans la rĂ©duction des chlorofluorocarbures dits « HCFCs Â», une sous-classe de gaz fluorĂ©s qui appauvrissent la couche d’ozone et agissent comme de puissants gaz Ă  effet de serre.

Selon l’ONUDI, qualifiant de « grand pas Â» l’action climatique menĂ©e dans ce domaine, la Tunisie a enregistrĂ© en 2023 une consommation de 325 tonnes mĂ©triques de « HCFCs Â», soit une rĂ©duction de 55 % par rapport au niveau de rĂ©fĂ©rence, ce qui correspond Ă  une rĂ©duction de 723 703 tonnes de CO2.

L’organisation onusienne indique Ă©galement que la Tunisie a mis en place un systĂšme national de certification pour les techniciens et les entreprises opĂ©rant dans le secteur de la rĂ©frigĂ©ration. De plus, quatre entreprises ont Ă©tĂ© converties, Ă©liminant ainsi 80,46 tonnes de « HCFC-141b Â», Ă©quivalant Ă  58 332 tonnes de CO2. Par ailleurs, 386 techniciens ont Ă©tĂ© formĂ©s aux bonnes pratiques de manipulation des fluides frigorigĂšnes, et 83 agents douaniers ont Ă©tĂ© formĂ©s pour contrĂŽler les importations de substances rĂ©glementĂ©es par le Protocole de MontrĂ©al.

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BM : L’égalitĂ© des genres sur les marchĂ©s du travail pourrait augmenter le PIB mondial de plus de 20 %

Le PIB mondial pourrait augmenter de plus de 20 % si les femmes occupaient la mĂȘme place que les hommes sur les marchĂ©s du travail, selon une analyse rĂ©cemment publiĂ©e par la Banque mondiale.

D’aprĂšs cette Ă©tude, l’accĂšs universel aux transports, Ă  Internet et Ă  l’énergie est essentiel, car ces services fondamentaux permettent aux individus de vivre, de travailler, de s’épanouir et de rĂ©ussir. Cependant, dans de nombreuses rĂ©gions du monde, les infrastructures existantes ont souvent pour effet de marginaliser les femmes, car elles ne rĂ©pondent pas Ă  leurs besoins spĂ©cifiques.

La Banque mondiale souligne que des infrastructures inclusives stimulent la productivitĂ©, amĂ©liorent l’accĂšs Ă  l’éducation et favorisent l’émancipation Ă©conomique. Elles permettent aux femmes de peser sur leurs choix de vie et contribuent Ă  la croissance macroĂ©conomique. Les pays qui se consacrent Ă  dĂ©velopper des infrastructures prenant en compte les enjeux de genre en retirent des avantages significatifs pour tous leurs citoyens, hommes et femmes.

L’autonomisation des femmes dans des secteurs tels que la construction, les transports et l’énergie recĂšle un potentiel considĂ©rable pour l’émancipation Ă©conomique. En Ă©largissant les possibilitĂ©s offertes aux femmes dans ces secteurs, les pays peuvent non seulement combler de graves pĂ©nuries de main-d’Ɠuvre, mais aussi encourager l’innovation et garantir que les projets d’infrastructure reflĂštent une diversitĂ© de perspectives.

La Banque mondiale recommande, Ă  cet Ă©gard, de remĂ©dier aux disparitĂ©s de genre en matiĂšre d’infrastructures, en commençant par concevoir des systĂšmes de transport qui rĂ©pondent aux attentes des femmes, favorisent leur mobilitĂ©, amĂ©liorent leur sĂ©curitĂ© et stimulent leur participation Ă  l’économie.
Tout comme les infrastructures de transport, la connectivitĂ© numĂ©rique joue un rĂŽle clĂ© dans la participation Ă©conomique, l’éducation et l’innovation, notamment dans les pays en dĂ©veloppement. Cependant, malgrĂ© les progrĂšs rĂ©alisĂ©s pour combler le fossĂ© numĂ©rique entre les sexes, il existe encore 244 millions de femmes de moins que d’hommes qui utilisent et bĂ©nĂ©ficient des avantages de l’’Internet mobile. Les disparitĂ©s sont particuliĂšrement marquĂ©es en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, oĂč environ 60 % des femmes n’ont toujours pas accĂšs Ă  l’Internet mobile dans les pays Ă  revenu faible ou intermĂ©diaire.

Les estimations montrent que 32 pays à revenu faible ou intermédiaire risquent de perdre plus de 500 milliards de dollars de PIB au cours des cinq prochaines années en raison de la fracture numérique entre les sexes.

L’accĂšs et l’utilisation des technologies numĂ©riques ouvrent des portes qui, autrement, resteraient fermĂ©es aux femmes, en particulier Ă  celles vivant dans des rĂ©gions rurales avec peu de ressources.

La Banque mondiale s’est Ă©galement penchĂ©e sur les inĂ©galitĂ©s Ă©nergĂ©tiques, soulignant que l’accĂšs Ă  l’énergie peut transformer la vie des femmes. Lorsque celles-ci ont accĂšs Ă  une Ă©nergie fiable, leur capacitĂ© Ă  Ă©duquer leurs enfants, Ă  gĂ©rer des entreprises et Ă  amĂ©liorer leur santĂ© et leur sĂ©curitĂ© est considĂ©rablement renforcĂ©e. Cependant, de nombreuses rĂ©gions rurales souffrent encore d’un manque d’accĂšs Ă  l’électricitĂ© et aux technologies de cuisson propres, ce qui affecte particuliĂšrement les femmes. Environ 675 millions de personnes dans le monde sont privĂ©es d’électricitĂ©, et 2,4 milliards de personnes n’ont pas accĂšs Ă  des solutions de cuisson propres.
Les projets Ă©nergĂ©tiques doivent donc rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques des femmes, en permettant aux familles de passer de sources d’énergie peu fiables Ă  des solutions modernes et durables.

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