Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

DeepSeek – Exportations de puces d’IA: Trump consulte le PDG de Nvidia

Le président américain Donald Trump et le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a discuté de DeepSeek – la société chinoise qui fait trembler la toile technologique – et du resserrement des exportations de puces d’IA. C’était lors d’une réunion à la Maison Blanche, dans l’après-midi du vendredi 31 janvier 2025, rapporte une source citée par Reuters.

Trump n’a pas fourni de détails sur la réunion mais a qualifié Huang de « gentleman ».« Je ne peux pas dire ce qui va se passer. Nous avons eu une réunion. C’était une bonne réunion », a déclaré Trump.

La réunion a eu lieu alors que le gouvernement américain s’apprête à restreindre davantage les exportations de puces d’IA ce printemps pour garantir que la puissance de calcul avancée reste aux États-Unis et parmi ses alliés, tout en cherchant d’autres moyens de bloquer l’accès de la Chine.

 

Lire aussi: DeepSeek, le dragon chinois qui menace la Silicon Valley !

 

La rencontre a eu lieu alors que l’on craint de plus en plus que la Chine ne rattrape son retard sur les États-Unis en matière de développement de l’intelligence artificielle.

« Nous avons apprécié l’opportunité de rencontrer le président Trump et de discuter de la politique en matière de semi-conducteurs et d’IA. Jensen et le président ont discuté de l’importance de renforcer le leadership américain en matière de technologie et d’IA », a déclaré un porte-parole de Nvidia dans un communiqué.

Lire également : Aussitôt créée, DeepSeek déjà dans l’œil du cyclone américain

La source au courant de la réunion entre le président et le PDG de l’entreprise basée à Santa Clara, en Californie, qui fabrique les puces d’IA les plus avancées, a déclaré qu’elle avait été créée avant que DeepSeek ne secoue le monde de la technologie.

Le président pense que l’émergence de l’entreprise chinoise signifie que « les entreprises américaines n’ont pas besoin de dépenser des tonnes d’argent pour construire une alternative à faible coût (IA) ».

Les investisseurs mondiaux ont abandonné les actions technologiques, craignant que l’émergence d’un modèle d’IA chinois à faible coût ne menace l’ordre mondial actuel de l’IA.

En quelques jours, DeepSeek est devenue l’application la plus téléchargée de l’App Store d’Apple et a suscité des inquiétudes quant à l’avance des États-Unis en matière d’intelligence artificielle, déclenchant une déroute qui a fait disparaître près de 1 000 milliards de dollars des actions technologiques américaines. À un moment donné, les actions de Nvidia, l’un des principaux producteurs de puces d’intelligence artificielle, ont chuté de 17 %.

L’article DeepSeek – Exportations de puces d’IA: Trump consulte le PDG de Nvidia est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Allemagne : le chômage grimpe à 6,4% en janvier, un record depuis 10 ans

Une augmentation du chômage a été enregistrée en janvier, à 6,4% contre 6% en décembre dernier, établissant ainsi un record sur dix ans. Toutefois, les craintes de chiffres encore plus défavorables ne se sont pas confirmées, puisque le nombre de chômeurs est resté inférieur à 3 millions.

L’Agence fédérale pour l’emploi a annoncé, vendredi 31 janvier 2025, que 2,993 millions de personnes, soit 186 000 de plus qu’en novembre et 187 000 de plus qu’en janvier 2024, étaient au chômage en janvier 2025. Le nombre de chômeurs est le plus élevé en Allemagne depuis février 2015, lorsqu’il avait atteint 3,017 millions.

Selon l’Agence, la forte augmentation du chômage en janvier est en partie attribuée à l’expiration de nombreux contrats de travail à la fin de l’année, tandis que de nombreux emplois sont également perdus en raison des conditions météorologiques. Mais ce ne sont pas les seules causes, explique la responsable de l’Agence, Andrea Nalles. « La faiblesse économique laisse des traces de plus en plus profondes », a-t-elle noté, ajoutant que la demande de main-d’œuvre est également en baisse. En janvier, 632 000 postes vacants ont été recensés, soit 66 000 de moins qu’il y a un an.

Notons qu’une refonte fondamentale de la politique économique et sociale est nécessaire et que le prochain gouvernement devrait établir le cadre approprié.

L’article Allemagne : le chômage grimpe à 6,4% en janvier, un record depuis 10 ans est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La BCE pas optimiste sur la croissance dans la zone euro

Les analystes de la Banque centrale européenne (BCE) prévoient une inflation légèrement plus élevée pour 2025, mais ils semblent plus pessimistes quant à la trajectoire de croissance de la zone euro dans les années à venir. C’est ce qui ressort des résultats de la dernière enquête trimestrielle de la BCE publiée vendredi 31 janvier 2025. 

Concrètement, les analystes tablent sur une inflation de 2,1% en 2025 (contre 1,9% lors de l’enquête précédente au quatrième trimestre 2024) avec un ralentissement à 1,9% en 2026 (inchangé par rapport à la prévision précédente) et 2% en 2027.

Pour l’inflation sous-jacente, qui exclut l’énergie et l’alimentation, les analystes ont maintenu leurs prévisions inchangées à 2,2% en 2025 et à 2% en 2026 et 2027.

Au contraire, ils ont revu à la baisse leurs prévisions concernant l’évolution de la croissance pour cette année et l’année prochaine. Plus précisément, ils s’attendent à ce que la croissance du PIB atteigne 1% (contre 1,2% auparavant) en 2025 et 1,3% (contre 1,4%) en 2026 et 2027.

Les estimations du chômage sont restées inchangées, à 6,5% en 2025, 6,4% en 2026 et 6,3% en 2027.

L’article La BCE pas optimiste sur la croissance dans la zone euro est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Autorité du canal de Suez annonce le retour de la stabilité en mer Rouge

Le président de l’Autorité du canal de Suez (SCA), Oussama Rabie, a déclaré au géant du transport maritime Maersk qu’il y avait des signes de retour à la stabilité en mer Rouge, et a exhorté la compagnie à en tenir compte lors de la planification des routes maritimes, selon un communiqué de la SCA du 31 janvier 2025.

La stabilité en mer Rouge semble de retour. Le communiqué indique que Rabie a fait ces commentaires lors d’une réunion avec le PDG du groupe danois de transport de conteneurs et d’autres cadres supérieurs, mais n’a pas précisé quand la réunion a eu lieu.

« Nous cherchons à prendre en compte les indicateurs positifs observés dans la région de la mer Rouge lors de la planification des horaires maritimes dans la période à venir », a déclaré Rabie.

À rappeler que plusieurs grandes compagnies maritimes mondiales ont suspendu leurs voyages en mer Rouge et redirigé leurs navires autour de l’Afrique australe pour éviter d’éventuelles attaques des Houthis du Yémen.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait déclaré en décembre que la perturbation avait coûté à l’Égypte environ 7 milliards de dollars de revenus provenant du canal de Suez en 2024.

Dernièrement, Maersk a déclaré qu’il continuerait à détourner les navires du golfe d’Aden et de la mer Rouge vers la pointe sud de l’Afrique, malgré l’annonce des Houthis qu’ils limiteraient leurs attaques contre les navires.

Les Houthis, pro-Iran, ont mené plus de 100 attaques contre des navires depuis novembre 2023 et ont coulé deux navires, saisi un autre et tué au moins quatre marins.

L’article L’Autorité du canal de Suez annonce le retour de la stabilité en mer Rouge est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump impose des droits de douane tous azimuts, quitte à fâcher le marché

Donald Trump a annoncé dans la soirée de vendredi 31 janvier 2025 qu’il imposerait « certainement » des droits de douane sur les produits européens, sans préciser quand.

« Nous allons faire quelque chose de très substantiel avec les tarifs douaniers sur l’Union européenne », a-t-il déclaré aux journalistes dans le bureau ovale. « Dois-je imposer des droits de douane à l’UE ? Voulez-vous la vraie réponse ou la réponse diplomatique ? Bien sûr. L’UE nous a très mal traités », a-t-il ajouté.

Trump a également déclaré que le Canada, le Mexique et la Chine ne peuvent plus rien faire pour éviter les tarifs. Il a ajouté que des tarifs seront également imposés sur les puces électroniques, le pétrole et le gaz naturel, probablement d’ici le 18 février.

La Maison Blanche avait annoncé plus tôt que Trump avait l’intention d’imposer des droits de douane de 25 % au Canada et au Mexique et de 10 % à la Chine. Ces droits entreraient en vigueur dès leur annonce, le 1er février, selon la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt.

Mais Trump a déclaré qu’il réduirait probablement les tarifs sur le pétrole canadien à 10 %.

Il a reconnu que les tarifs douaniers pourraient provoquer des turbulences sur le marché à court terme, car leur coût est parfois répercuté sur le consommateur. Mais il dit ne pas se soucier de la réaction du marché.

L’article Trump impose des droits de douane tous azimuts, quitte à fâcher le marché est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Aussitôt créée, DeepSeek déjà dans l’œil du cyclone américain

Le département américain du Commerce cherche à déterminer si DeepSeek- la société chinoise dont les performances du modèle d’IA ont ébranlé le monde de la technologie- utilise des puces américaines qui ne sont pas autorisées à être expédiées en Chine. C’est ce qu’a déclaré le 31 janvier 2025 à Reuters une personne proche du dossier.

La semaine dernière, DeepSeek, une société chinoise, a lancé un assistant gratuit qui, selon elle, consomme moins de données pour une fraction du coût des modèles américains. En quelques jours, il est devenu l’application la plus téléchargée de l’App Store d’Apple et a suscité des inquiétudes quant à l’avance des États-Unis en matière d’intelligence artificielle. Déclenchant une déroute qui a fait disparaître près de 1 000 milliards de dollars des actions technologiques américaines.

Les processeurs d’intelligence artificielle sont censés empêcher ses puces les plus sophistiquées d’atteindre la Chine.

Lire aussi : L’IA chinoise, DeepSeek, fait chuter les valeurs technologiques

La contrebande organisée de puces d’intelligence artificielle vers la Chine a été détectée à partir de pays tels que la Malaisie, Singapour et les Émirats arabes unis, a indiqué la source.

Le ministère du Commerce et DeepSeek n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Un porte-parole de Nvidia a déclaré que bon nombre de ses clients ont des entités commerciales à Singapour et utilisent ces entités pour des produits destinés aux États-Unis et à l’Occident.

« Nous insistons pour que nos partenaires se conforment à toutes les lois applicables. Et, si nous recevons des informations contraires, qu’ils agissent en conséquence », a déclaré Nvidia.

Lire également : Nous avons lu pour vous – DeepSeek contre ChatGPT : le match! 

DeepSeek a déclaré avoir utilisé les puces H800 de Nvidia, qu’elle aurait pu acheter légalement en 2023… Elle possède apparemment aussi les H20s moins puissants de Nvidia, qui peuvent toujours être expédiés légalement en Chine. Les États-Unis ont envisagé de les contrôler sous l’administration Biden. Et les nouveaux responsables de Trump en discutent également.

L’article Aussitôt créée, DeepSeek déjà dans l’œil du cyclone américain est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Transport aérien : près de 5 milliards de passagers en 2024 dans le monde

Le trafic aérien mondial de passagers a battu des records en 2024, augmentant de 10,4% sur un an. C’est ce qu’indiquent les données publiées jeudi 30 janvier 2025 par l’Association du transport aérien international (IATA). Elle a souligné que la capacité des sièges de la compagnie aérienne n’a pas suivi le rythme de la demande.

Le syndicat a indiqué dans un communiqué que le trafic de transit, exprimé en passagers par kilomètre, a dépassé de 3,8 % le niveau de 2019. Et ce, avant que la pandémie de Covid-19 ne porte un coup sévère aux voyages.

L’association, qui regroupe environ 340 compagnies représentant plus de 80 % du trafic aérien mondial, avait déjà indiqué début décembre qu’elle s’attendait à enregistrer un nombre record de passagers en 2024, s’élevant à 4,89 milliards de passagers, contre 4,44 milliards de passagers en 2023 et 4,54 milliards de passagers en 2019.

En 2020, année du début de la crise sanitaire, ces chiffres se sont effondrés à 1,78 milliard de passagers.

L’Association internationale du transport aérien a expliqué que malgré l’augmentation enregistrée l’année dernière (8,7 %), la capacité des sièges des compagnies aériennes n’a pas suivi le rythme de la demande. Ce qui a conduit à un taux d’occupation des avions sans précédent de 83,5 %, contre 82,2 % en 2023.

Selon le directeur général du syndicat, Willie Walsh, cela est en partie dû aux difficultés de la chaîne d’approvisionnement qui ont restreint la livraison de nouveaux avions et limité la disponibilité des avions.

Lire aussi : Forte augmentation du marché mondial du fret aérien 

En décembre dernier, M. Walsh a vivement critiqué les fabricants d’avions et de moteurs, affirmant que « les problèmes d’approvisionnement étaient une source de stress pour toutes les entreprises et affectaient leurs revenus et leurs coûts ».

Les compagnies aériennes du Pacifique ont été les plus dynamiques avec une augmentation de 19,6 % du trafic de transit sur l’année. Tout en conservant la première place dans cette région géographique, avec 33,5 % du trafic aérien mondial total.

Les compagnies aériennes européennes arrivent en deuxième position avec 26,7 % du trafic de transit, en hausse de 8,7 % sur un an. Tandis que les compagnies aériennes nord-américaines représentent 22,9 % du trafic de transit mondial, en hausse de 4,6 %.

L’article Transport aérien : près de 5 milliards de passagers en 2024 dans le monde est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Russie a exporté plus de 33 millions de tonnes de GNL en 2024

L’UE a acheté plus de la moitié des volumes de GNL; malgré ses promesses d’éliminer sa dépendance à l’égard de l’énergie du pays sanctionné.

La Russie a exporté l’année dernière un volume record de 33,6 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL), dont plus de la moitié vers le marché de l’UE. C’est ce qu’a rapporté jeudi 30 janvier 2025 le quotidien économique RBK, citant des données du cabinet d’analyse Kpler.

Ce chiffre représente une augmentation de 4 % par rapport au précédent record de 32,9 millions de tonnes établi en 2022, indique le rapport. En outre, la Russie a franchi une nouvelle étape en décembre, en ayant exporté 3,25 millions de tonnes de GNL. Soit une augmentation de près de 14 % par rapport au mois précédent.

Selon le rapport, l’UE a représenté environ 17,4 millions de tonnes. A savoir 52 %, des exportations totales de GNL de la Russie en 2024, soit une augmentation de 4 % par rapport à 2023. Cette augmentation des importations s’est produite, malgré les efforts de l’UE pour réduire sa dépendance à l’égard de l’énergie russe.

Dans le détail, la France, l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas ont été les plus gros acheteurs de GNL russe au sein de l’UE l’année dernière.

Dans le même temps, environ 45 % des exportations totales, soit 15,2 millions de tonnes, ont été destinées aux marchés asiatiques. La Chine a été le premier acheteur de la région, avec 7 millions de tonnes d’importations, suivie du Japon avec 5,7 millions de tonnes.

Les autres destinations comprenaient la Turquie et le Koweït. Ce dernier a considérablement augmenté ses importations à 220 000 tonnes. Soit une multiplication par trois par rapport aux volumes d’achat de 2023.

Enfin, 336 000 tonnes de GNL russe ont été expédiées vers des destinations non spécifiées, selon les données de Kpler.

L’article La Russie a exporté plus de 33 millions de tonnes de GNL en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BCE : nouvelle baisse des taux d’intérêt de 25 points de base

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé, jeudi 30 janvier 2025, ses taux d’intérêt pour la cinquième fois consécutive, de 25 points de base supplémentaires (0,25 %). Alors que les pressions inflationnistes dans la zone euro restent systématiquement plus contenues (IPC à 2,4 % en décembre).

Ainsi, le taux de la facilité de dépôt de la BCE est désormais fixé à 2,75 %, avec des réductions correspondantes des taux d’intérêt des opérations principales de refinancement et de la facilité de prêt marginal, qui seront ramenés respectivement à 2,90 % et 3,15 %,

Il est à noter que la Banque centrale américaine, dans sa propre décision de mercredi, a maintenu le coût d’emprunt inchangé dans la fourchette de 4,25 % à 4,50 %, son président Jerome Powell déclarant qu’il n’était pas nécessaire de se précipiter dans des baisses de taux d’intérêt.

Lire aussi : USA – Fed : nouvelle baisse des taux de 0,25 %

Dans le scénario de base des marchés, la BCE devrait procéder à trois autres baisses de taux en 2025, ramenant le taux de dépôt à 2 %. Certains analystes estimant qu’elle pourrait adopter une position plus agressive si Donald Trump met sa menace à exécution d’imposer des tarifs punitifs à l’Europe.

Le Conseil des gouverneurs a décidé jeudi de réduire les trois principaux taux d’intérêt de la BCE de 25 points de base. En particulier, la décision du Conseil des gouverneurs de réduire le taux de la facilité de dépôt– le taux auquel le Conseil des gouverneurs fixe l’orientation de la politique monétaire– est fondée sur son évaluation actualisée des perspectives d’inflation, de la dynamique de l’inflation sous-jacente et de l’intensité de la transmission de la politique monétaire.

L’article BCE : nouvelle baisse des taux d’intérêt de 25 points de base est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump menace d’imposer de 100 % de droits de douane les produits des BRICS si…  

Le président américain a mis en garde le groupe des BRICS contre le fait de se détourner du « puissant » dollar.

Les BRICS seront confrontés à des droits de douane de 100 % sur leurs marchandises s’ils osent défier la domination du « puissant dollar américain ». Ainsi a averti jeudi 30 janvier 2025 le président Donald Trump, dans sa dernière menace d’utiliser la puissance économique américaine pour atteindre des objectifs géopolitiques.

Les membres du bloc économique BRICS ont accéléré leurs efforts pour réduire leur dépendance aux devises tierces dans le commerce bilatéral ces dernières années. En particulier après que les sanctions occidentales ont conduit au gel des réserves russes détenues en dollars et en euros, suite à l’invasion de l’Ukraine en 2022.

« L’idée selon laquelle les pays BRICS tentent de s’éloigner du dollar pendant que nous restons les bras croisés est TERMINÉE », a écrit Trump sur sa plateforme Truth Social jeudi. Tout en faisant écho aux menaces passées. « Ils peuvent aller chercher un autre pays pour les tromper. Nous allons exiger de ces pays, apparemment hostiles, qu’ils s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie BRICS, ni à soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant dollar américain ».

« Il n’y a aucune chance que les BRICS remplacent le dollar américain dans le commerce international ou ailleurs. Et tout pays qui essaie de le faire devrait dire bonjour aux tarifs douaniers et au revoir à l’Amérique ! », avertit Trump.

Lire aussi : DOSSIER SPECIAL – Les BRICS abandonnent le projet de monnaie unique : analyse des implications économiques et géopolitiques

Après une menace similaire en novembre dernier, le Kremlin avait souligné que la pression américaine ne ferait qu’accélérer la tendance mondiale croissante à l’utilisation des monnaies nationales dans les échanges commerciaux, diminuant ainsi le rôle du billet vert comme monnaie de réserve. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors du sommet des BRICS à Kazan en octobre que s’il était trop tôt pour discuter d’une monnaie commune des BRICS et « rejeter » le dollar, Moscou a dû trouver des systèmes financiers alternatifs pour contourner l’infrastructure financière occidentale.

De son côté, Pékin a répondu à la menace de Trump en promettant de continuer à élargir la coopération entre les membres du bloc économique. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lin Jian, a qualifié les BRICS de plateforme importante pour la coopération entre les marchés émergents. Soulignant son objectif de parvenir à un développement et une prospérité globaux, et non de s’engager dans une « confrontation entre blocs » ou de « cibler une tierce partie ».

Pour sa part, l’Inde a déclaré que si le groupe discute régulièrement des transactions financières bilatérales, elle n’a « aucun intérêt » à affaiblir le dollar. « L’Inde n’a jamais été en faveur de la dédollarisation», a déclaré en décembre 2024 le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar.

Cependant, en 2023, le président brésilien Lula s’est déclaré favorable à la création d’une « monnaie d’échange » au sein du bloc, « tout comme les Européens ont créé l’euro ».

A cet égard, notons que les BRICS regroupent les membres fondateurs du groupe, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud; ainsi que l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis. L’Indonésie a été acceptée comme membre à part entière au début de mois.

Au final, Trump a par erreur inclus l’Espagne dans la liste des membres des BRICS lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche peu après son investiture. « L’Espagne est une nation des BRICS. Vous savez ce qu’est une nation des BRICS? Vous le découvrirez », avait-il déclaré. Tout en ajoutant qu’il imposerait « au moins 100 % de droits de douane sur les affaires qu’ils font avec les États-Unis ».

L’article Trump menace d’imposer de 100 % de droits de douane les produits des BRICS si…   est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Face à Trump et la Chine, l’UE dévoile sa feuille de route pour être compétitive

L’Union européenne a présenté, le 29 janvier 2025, un plan stratégique visant à moderniser son modèle économique et à renforcer sa compétitivité face aux défis posés par les États-Unis de Donald Trump et la montée en puissance de la Chine. Intitulé « Feuille de route pour restaurer la compétitivité », ce plan marque le début du deuxième mandat de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Il vise à créer un environnement plus favorable aux entreprises tout en maintenant les objectifs climatiques ambitieux de l’UE.

Lors d’une conférence de presse mercredi, Mme von der Leyen a déclaré : « Nous devons relancer le moteur créatif de l’Europe. L’Union européenne reste fermement engagée à atteindre les objectifs du Green Deal, mais nous devons également réduire les réglementations inutiles qui entravent nos entreprises ».

Le plan répond aux menaces de droits de douane de Donald Trump et à la domination croissante de la Chine dans des secteurs clés comme l’industrie et le numérique. Pour y faire face, l’UE propose une série de mesures inspirées des recommandations des anciens dirigeants italiens, Enrico Letta et Mario Draghi.

Lire aussi : L’UE a besoin d’une refonte économique urgente affirme Mario Draghi

Simplification réglementaire et soutien aux entreprises

La Commission européenne promet un « choc de simplification » pour alléger la charge administrative pesant sur les entreprises. Parmi les mesures phares :

  • Révision de dizaines de lois, notamment sur le devoir de vigilance des entreprises, le reporting social et environnemental et le règlement REACH sur les produits chimiques.
  • Création d’une nouvelle catégorie d’entreprises de taille moyenne, bénéficiant d’un allègement réglementaire pour environ 30 000 entreprises.
  • Mise en place d’un système juridique européen unifié pour harmoniser les règles en matière de faillite, de droit du travail et de fiscalité.

Réduire les coûts énergétiques et promouvoir l’industrie verte

L’UE reconnaît que ses coûts énergétiques élevés, exacerbés par la guerre en Ukraine et la fin des approvisionnements en gaz russe bon marché, constituent un désavantage concurrentiel. Pour y remédier, le plan prévoit :

  • Une diversification des sources d’énergie, y compris le développement de l’énergie nucléaire et des énergies renouvelables.
  • Des incitations pour la décarbonation de l’industrie, en ciblant les 100 sites les plus polluants, responsables de plus de la moitié des émissions industrielles européennes.
  • La création de labels pour stimuler la demande de produits à faible émission de carbone, comme l’acier vert.

Favoriser les fusions et réduire la dépendance à la Chine

Pour renforcer la compétitivité des entreprises européennes, l’UE propose de revoir les lignes directrices sur les fusions, en tenant compte des besoins d’investissement dans les secteurs technologiques et stratégiques. Actuellement, l’accent mis sur l’impact des fusions sur les prix freine la création de géants industriels européens.

Par ailleurs, le plan vise à réduire la dépendance de l’UE vis-à-vis de la Chine pour les terres rares et les matières premières critiques. Le commissaire européen Stéphane Sigourney a annoncé la facilitation des permis pour 170 projets miniers et la création d’une plateforme d’approvisionnement conjoint pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement en technologies vertes.

Lire également : Les terres rares au cœur de la guerre des Titans!

Une préférence européenne dans les marchés publics

Le plan évoque également l’introduction d’une « préférence européenne » dans les marchés publics, notamment pour les secteurs des biotechnologies. Et ce, afin de soutenir les entreprises locales face à la concurrence internationale.

Avec cette feuille de route, l’UE cherche à concilier ambitions climatiques et compétitivité économique. Tout en répondant aux défis géopolitiques posés par les États-Unis et la Chine. Cependant, la réussite de ce plan dépendra de sa mise en œuvre et de la capacité des États membres à surmonter leurs divergences pour construire une Europe plus forte et plus résiliente.

L’article Face à Trump et la Chine, l’UE dévoile sa feuille de route pour être compétitive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Espagne, championne de la croissance de la zone euro en 2024

L’économie espagnole a connu une croissance de 3,2 % en 2024. dépassant les prévisions officielles. Et enregistrant ainsi de loin la meilleure performance de la zone euro. C’est ce qu’indiquent les données préliminaires publiées mercredi 29 janvier 2025 par l’Institut national de la statistique.

Le ministre espagnol de l’Economie, Carlos Cuerpo, a récemment déclaré que le gouvernement relèverait ses prévisions pour cette année de 2,4%. La croissance économique restera modérée en 2025 et 2026 grâce à la consommation des ménages, stimulée par la baisse du chômage et des investissements. Ainsi déclare la société de courtage Jefferies dans une note aux investisseurs. Le taux de chômage en Espagne est tombé au quatrième trimestre à son plus bas niveau depuis 16 ans (10,61%), selon les données publiées avant mardi 28 janvier.

« L’Espagne continue d’être en tête de la croissance de la zone euro. Et ce, avec une croissance du PIB quatre fois supérieure à celle de l’ensemble de la zone euro », a déclaré M. Cuerpo dans un communiqué.

Mais l’austérité et la crise du logement, qui ont fait grimper les prix dans les grandes villes, érodent le niveau de vie; malgré des taux de croissance élevés. C’est ce que déclare pour sa part à Reuters Natalia Aguirre, stratège en chef de la société de courtage Renta 4.

L’économie espagnole a connu une croissance de 0,8 % au cours des trois derniers mois de l’année par rapport aux trois mois précédents. Tout enenregistrant le même rythme que le trimestre précédent. Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à une croissance trimestrielle du PIB de 0,6 %.

Par ailleurs, la France et l’Allemagne ont récemment abaissé leurs prévisions de croissance pour cette année, à respectivement 0,9 % et 0,3 %. Tandis que l’Italie table sur une hausse de 1,2 %.

En outre, la situation budgétaire de l’Espagne est meilleure que celle des autres pays de la zone euro, a déclaré Jefferies. Et elle est moins susceptible de souffrir des projets du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane sur les échanges commerciaux.

Au final, le déficit budgétaire devrait se réduire cette année et l’année prochaine grâce à des impôts plus élevés et à des réductions de subventions, notamment pour l’électricité. L’Espagne devrait réduire son déficit budgétaire à 2,5 % cette année.

L’article Espagne, championne de la croissance de la zone euro en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Allemagne : le Bundestag adopte une motion limitant l’immigration

La mesure a été introduite par l’opposition conservatrice et soutenue par le parti Alternative pour l’Allemagne. Brisant ainsi un tabou de longue date sur la coopération avec le parti anti-immigration.

Le Parlement allemand (Bundestag) a approuvé, mercredi 29 janvier 2025, une motion appelant à des restrictions sévères contre l’immigration, très controversée car soutenue par l’extrême droite AfD – par 348 voix pour, 345 contre et 10 abstentions – jusqu’ici tabou dans la politique allemande.

La motion, qui vise à fermer de facto les frontières aux réfugiés, a été présentée par l’opposition conservatrice CDU-CSU et soutenue, entre autres, par le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD). Brisant ainsi un tabou de longue date sur la coopération avec l’opposition.

La résolution n’a pas force de loi, mais appelle le gouvernement à mettre en place des contrôles permanents aux frontières. De même qu’à « rejeter toutes les tentatives d’entrée illégale dans le pays, sans exception ».

Elle maintient également que les personnes appelées à quitter l’Allemagne « doivent être arrêtées immédiatement ». Et que davantage de centres de détention devraient être construits, y compris dans des casernes militaires vides…

L’AfD a voté en faveur de la résolution, aux côtés du FDP. Contribuant ainsi à son adoption malgré la forte opposition des sociaux-démocrates et des Verts du chancelier Olaf Scholz.

Avant le vote, le chef des conservateurs allemands, Friedrich Merz, a justifié sa proposition. Et ce, en affirmant que d’autres pays ont également durci leur politique d’immigration, comme les pays nordiques, l’Italie et les Pays-Bas.

L’article Allemagne : le Bundestag adopte une motion limitant l’immigration est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

USA : la Fed maintient inchangés ses taux d’intérêt

La Fed a maintenu, mercredi 29 janvier 2025, ses taux d’intérêt inchangés. Et ce, après la réunion de deux jours de son comité de politique monétaire. 

Plus précisément, la Banque centrale américaine a donc maintenu ses taux d’intérêt inchangés entre 4,25 % et 4,50 %. Cette décision de la Fed intervient après trois réductions consécutives, à partir de septembre 2024, d’un point de pourcentage.

Dans ce contexte, « le taux de chômage s’est stabilisé à un niveau bas ces derniers mois et les conditions du marché du travail restent stables », a noté la Fed dans son communiqué. « L’inflation reste quelque peu élevée », ajoute-t-elle.

A cet égard, un marché du travail plus fort et une inflation persistante inciteraient moins la Fed à assouplir sa politique, indique le communiqué. D’ailleurs, le communiqué relève une nouvelle fois que l’économie « continue de croître à un rythme soutenu ».

Par ailleurs, notons que le comité de politique monétaire a une composition différente cette année. En effet, le président Jerome Powell et les sept autres membres du conseil d’administration sont rejoints cette année par les présidents régionaux. A savoir : Austan Goolsbee de Chicago; Alberto Musalem de St. Louis; Susan Collins de Boston; et Jeffrey Schmid de Kansas City.

L’article USA : la Fed maintient inchangés ses taux d’intérêt est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Crash d’un avion d’American Airlines avec 64 personnes à bord

Un avion régional d’American Airlines et un hélicoptère Black Hawk de l’armée américaine se sont écrasés ce 30 janvier 2025 (04:57 heure de Tunis) dans le fleuve Potomac après une collision en vol près de l’aéroport Reagan de Washington.

Le Washington Post rapporte que plusieurs corps avaient été retirés de l’eau. Le sénateur du Texas, Ted Cruz, a déclaré sur les réseaux sociaux que « nous savons qu’il y a des morts », sans toutefois préciser combien.

Une source d’American Airlines citée par Reuters indique que 60 passagers, ainsi que deux pilotes et deux membres d’équipage, devaient voyager à bord de l’avion. Trois militaires occupaient l’hélicoptère, a précisé un responsable américain.

Une caméra Web filmant depuis le Kennedy Center à Washington a montré une explosion en plein vol au-dessus du Potomac avec un avion en flammes s’écrasant rapidement.

Des dizaines de policiers, d’ambulanciers et d’unités de secours, dont certaines transportaient des bateaux, se sont déployées le long du fleuve et se sont précipités vers des positions le long du tarmac de l’aéroport Reagan.

L’aéroport a déclaré ce matin que tous les décollages et atterrissages avaient été interrompus alors que le personnel d’urgence répondait à un incident d’avion.

Au cours des deux dernières années, une série d’incidents évités de justesse ont suscité des inquiétudes quant à la sécurité de l’aviation américaine et à la pression exercée sur les opérations de contrôle du trafic aérien en sous-effectif.

A noter que l’administrateur de la FAA, Mike Whitaker, a démissionné le 20 janvier et l’administration Trump n’a pas nommé de remplaçant, ni même révélé qui dirige l’agence par intérim.

Le dernier accident majeur mortel impliquant un avion commercial aux États-Unis remonte à 2009, lorsqu’avec 49 personnes à bord d’un vol de Colgan Air, il s’était écrasé dans l’État de New York. Une personne était également décédée au sol.

L’article Crash d’un avion d’American Airlines avec 64 personnes à bord est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Détérioration de la confiance des consommateurs américains

La confiance des consommateurs américains s’est affaiblie pour le deuxième mois consécutif en janvier, en raison de nouvelles inquiétudes concernant le marché du travail et l’inflation.

Le Conference Board, un groupe de réflexion mondial à but non lucratif et une organisation d’adhésion commerciale, a annoncé mardi 28 janvier 2025 que son indice de confiance des consommateurs américains était tombé à 104,1 ce mois-ci, contre 109,5 en décembre, après une révision à la hausse.

Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de l’indice à 105,6, contre 104,7 précédemment annoncé.

« Les opinions sur les conditions actuelles du marché du travail ont chuté pour la première fois depuis septembre, tandis que les évaluations des conditions économiques ont fléchi pour le deuxième mois consécutif », a déclaré Dana Peterson, économiste en chef du Conference Board.

 

L’article Détérioration de la confiance des consommateurs américains est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La livre turque volatile à son plus bas niveau en 10 mois

La volatilité attendue du prix de la livre turque à court terme est tombée ce 29 janvier 2025 à son plus bas niveau en 10 mois, à la suite de l’adoption par les décideurs de la politique monétaire de la stratégie dite de valeur réelle pour la livre turque.

L’agence de presse Bloomberg rapporte que l’indice mesurant la volatilité du prix de la livre turque sur 3 mois est tombé lundi à son plus bas niveau depuis le 19 mars 2024, mais il est resté aux mêmes niveaux aujourd’hui, mercredi.

La livre s’échangeait ce matin à 35,7554 lires pour un dollar, soit une baisse de 0,1 % par rapport au prix de mardi.

Cela survient alors que les dirigeants économiques turcs adoptent une politique de valeur réelle de la monnaie, dans laquelle la valeur de la livre diminue en dessous du taux d’inflation, pour soutenir leurs efforts visant à réduire le taux d’inflation. Les dirigeants économiques visent à réduire les pressions exercées par la faiblesse de la monnaie sur les prix à la consommation en Turquie.

Cette stratégie a contribué à renforcer la stabilité de la lire face à de fortes fluctuations, en particulier lorsque les monnaies émergentes subissaient de fortes pressions dues aux menaces du président américain d’imposer des droits de douane sur toutes les importations de son pays.

L’article La livre turque volatile à son plus bas niveau en 10 mois est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump interrompt la livraison de médicaments contre le VIH et le paludisme aux pays pauvres

L’administration Trump a décidé de stopper mardi 28 janvier 2025 la fourniture de médicaments vitaux contre le VIH, le paludisme et la tuberculose, ainsi que de fournitures médicales pour les nouveau-nés, dans les pays soutenus par l’USAID à travers le monde.

Les entrepreneurs et partenaires qui travaillent avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont commencé mardi à recevoir des notes leur demandant de cesser immédiatement les travaux, ont indiqué des sources. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un gel plus large de l’aide et du financement américains mis en place depuis l’arrivée de Trump au pouvoir le 20 janvier, le temps que les programmes soient réexaminés.

Un de ces mémos a été adressé à Chemonics, une grande société de conseil américaine qui travaille avec l’USAID sur la fourniture de médicaments pour toute une série de maladies dans le monde entier.

La note couvre le travail de l’entreprise sur le VIH, le paludisme et la tuberculose ainsi que sur la contraception et les fournitures de santé maternelle et infantile, ont déclaré à Reuters une source de l’USAID et un ancien responsable de celle-ci.

« C’est une catastrophe », a déclaré Atul Gawande, ancien responsable de la santé mondiale à l’USAID, qui a quitté l’agence ce mois-ci. « Les dons de médicaments permettent de maintenir en vie 20 millions de personnes vivant avec le VIH. Cela prend fin aujourd’hui ».

Les interruptions de traitement peuvent entraîner des risques de contamination et, dans le cas du VIH en particulier, de transmission du virus à d’autres. Cela peut également entraîner l’apparition de souches résistantes aux médicaments, a souligné M. Gawande.

Il a déclaré que d’autres partenaires avaient également reçu des notifications signifiant qu’ils ne pourraient pas livrer de médicaments aux cliniques même s’ils en avaient en stock, ou ouvrir les cliniques si elles sont financées par les États-Unis.

Cela inclut les organisations travaillant avec 6,5 millions d’orphelins et d’enfants vulnérables atteints du VIH dans 23 pays, a-t-il déclaré.

Le 20 janvier, jour de sa prestation de serment, Trump a ordonné une pause de 90 jours dans l’aide au développement étranger, dans l’attente d’évaluations de l’efficacité et de la cohérence avec la politique étrangère américaine.

Son administration a également mis en congé une soixantaine de hauts fonctionnaires de l’USAID, ont déclaré lundi à Reuters des sources proches du dossier.

L’article Trump interrompt la livraison de médicaments contre le VIH et le paludisme aux pays pauvres est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le FMI finalise la quatrième revue du programme de financement égyptien

Le directeur exécutif et membre du Conseil des administrateurs du Fonds monétaire international (FMI), Dr. Mohamed Maait, a déclaré, le 29 janvier 2025, que le quatrième examen des négociations de l’Egypte avec le Fonds était terminé et qu’un accord avait été obtenu au niveau des experts.

« Il ne reste plus qu’à déterminer la date de la réunion, et celle-ci aura lieu prochainement, concluant ainsi une fois pour toutes la quatrième revue », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Le programme a une période qui se termine à la fin de l’année prochaine. A chaque période il y a une révision. Et avec la révision, il y a un paiement du montant requis ». Ces perspectives positives s’expliquent par les défis auxquels est confrontée l’économie égyptienne, notamment à la lumière de la situation géopolitique et de son impact négatif important en Egypte. M. Maait a déclaré : « Je crois que les institutions internationales de classification et de financement ont actuellement une vision de l’économie égyptienne ».

« Ces institutions regardent toujours les défis et les influences qui affectent le programme ou le plan établi. Par exemple, tout le monde est pleinement conscient que le canal de Suez, qui a perdu plus de 60 % de ses revenus en devises fortes, a des effets négatifs et donc la capacité de l’économie à relever ces défis, depuis le début de la pandémie de Corona jusqu’à la guerre à Gaza et dans la région », a souligné Maait.

Le porte-parole officiel du Conseil des ministres égyptien, Mohamed Al-Homsani, a déclaré pour sa part que le gouvernement étudiait le paquet social dont le Premier ministre Dr. Mustafa Madbouli a parlé, avec ses détails et son calendrier à déterminer.

Il a expliqué qu’une fois que le paquet social sera approuvé dans les semaines à venir, il sera annoncé. Et la date de sa mise en œuvre sera déterminée et les détails qui s’y rapportent seront annoncés.

L’article Le FMI finalise la quatrième revue du programme de financement égyptien est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌