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Mobilité électrique en Tunisie : Les préalables d’une transition inévitable

En Tunisie, où le transport accapare près de 36% du total de l’énergie finale consommée et contribue de 26% aux émissions des GES (Gaz à effet de serre), les autorités ont entamé des démarches pour renforcer les parcs mobiles public et privé par des voitures électriques ou hybrides (combinant moteur à combustion et moteur électrique).

Le pays projette, ainsi, d’alimenter le marché local de 5000 voitures électriques et 60 bornes de recharge publiques, dans les différentes régions, d’ici 2026. Il ambitionne, à moyen terme, d’atteindre 50 000 véhicules électriques et 5 000 bornes de recharge en 2030.

Cette transition vers l’écomobilité, bien qu’elle soit une meilleure alternative pour la protection de l’environnement et la réduction de la dépendance des énergies fossiles, entraînera la perte de certains emplois et métiers, notamment dans le domaine de réparation et d’entretien automobile. Certains métiers devront s’adapter au changement, à travers la mise à niveau et la formation, selon des études et des experts.

En effet, comparés aux moteurs électriques, les moteurs thermiques et ceux à combustion, comportent beaucoup moins de pièces et, nécessitent, ainsi, beaucoup moins de main-d’œuvre. Les voitures électriques sont également, respectueuses de l’environnement, car moins polluantes que celles à moteur à combustion, qui émettent des GES, tels que le dioxyde de carbone et l’azote.

Interrogé par l’agence TAP, sur les conditions et les revers de cette transition, le président de la Chambre Syndicale Nationale de la Mécanique Automobile relevant de l’UTICA, Youssef Rabeh a souligné que l’Etat devrait préparer, avant tout, l’infrastructure nécessaire pour la réussir (transition écologique). « Il est encore très tôt de parler de perte d’emplois ou d’émergence de nouveaux métiers, mais il faut, quand même, préparer le terrain, à travers la formation des professionnels et du personnel et la mise en place d’un réseau de bornes de recharge », a-t-il dit.

Les Tunisiens ne semblent toujours pas enthousiastes à l’idée d’acquérir et d’utiliser des véhicules électriques en raison de leurs prix et leurs coûts de maintenance, jugés très élevés.

Dans un sondage réalisé par l’institut « Emrhod Consulting » pour observer et décrypter l’évolution du marché de l’automobile en Tunisie, 49% des personnes sondées ont indiqué que le prix d’achat est le principal critère qui influence leur choix du véhicule. 47% ont dit qu’ils opteront pour un moteur thermique contre seulement 17% pour un véhicule hybride rechargeable et 14% pour un véhicule électrique.

Revenant sur l’impact de cette mue vers l’éco-mobilité, Youssef Rebeh a encore déclaré à TAP, que certains métiers, dont celui du mécanicien, (encore classique en Tunisie), vont perdre peu à peu de la main d’œuvre, étant boudés par les jeunes. « La réparation des voitures électriques est délicate et les mécaniciens sont appelés à être performants. Il faut les former tout en préparant les métiers d’avenir dans le secteur de l’automobile, tels que les ingénieurs en sécurité opérationnelle, les ingénieurs en électronique de puissance et les ingénieurs en électronique de moteur », a-t-il encore dit.

« Nous avons déjà entamé des formations dans plusieurs régions, dont Bizerte, Zaghouan et Sfax (Jbeniana), dans le cadre du Programme de formation et intégration professionnelles en Tunisie, conduit par la Coopération suisse », a encore indiqué Rebeh. Pour lui, les concessionnaires automobiles tunisiens doivent également s’adapter à l’ère des véhicules électriques et former leurs techniciens.

L’évolution technologique impose l’adaptation :

Bien que les véhicules électriques nécessitent des réparations mécaniques, tout comme les véhicules à combustion, la réparation ou le remplacement de leurs batteries et de leurs systèmes électriques peuvent s’avérer plus complexes et plus coûteux.

Les systèmes électroniques des véhicules électriques, y compris les moteurs électriques et les commandes, nécessitent une intervention spéciale, et les systèmes de freinage requièrent également des réparations spécifiques. Selon les professionnels, les réparations et la maintenance seront les mêmes pour certaines composantes, mais l’adaptation aux nouvelles technologies et à l’ère de l’électrique est nécessaire.

« Ferid », garagiste à la zone d’El Manar 2 (Grand Tunis) n’est pas très optimiste quant à l’avenir de certains métiers. Ce sexagénère, qui a vécu 17 ans en Europe, a affirmé, à l’agence TAP, que le métier de mécanicien est menacé de disparition.

« L’Etat a beaucoup perdu, quand il a mis fin aux parcours de formation professionnelle au sein des collèges secondaires. Cette formation avait l’avantage de perfectionner les jeunes dans des métiers adaptés au marché de l’emploi », estime-t-il.

Faute de main d’œuvre, « Ferid » se charge, lui même, des tâches confiées d’habitude à des apprentis dans son atelier de réparation. « Ce genre de métiers manuels n’a plus le vent en poupe auprès des jeunes qui, même quand ils sont formés dans des centres privés, préfèrent travailler comme serveurs aux cafés ou livreurs ».

Le marché automobile tunisien gagnerait à muter vers l’électrique, selon le propriétaire de l’atelier de réparation, qui emploie 9 personnes. Mais, il y’a toujours « ce problème de bornes de recharge ». Il faut donc préparer l’infrastructure avant de chercher à s’inscrire dans cette tendance mondiale vers la mobilité électrique.

La Tunisie avait déjà pris des mesures, dans la Loi de finances de 2024, pour promouvoir la mobilité électrique et encourager les Tunisiens à acquérir des véhicules exploitant les énergies alternatives.

Ainsi, les voitures touristiques et utilitaires hybrides rechargeables ont bénéficié d’une réduction de la TVA de 19 à 7% et une exonération des droits de douane. Les droits de douane appliqués aux bus et aux camions hybrides rechargeables a été également, réduits de 43 à 10%.

Pour encourager les particuliers à s’engager sur cette voie de l’écomobilité, la TVA appliquée aux « Wallbox », chargeurs domestiques des voitures et motos, a été aussi réduite, en vertu de la Loi de finances 2024, de 19 à 7%. La voiture particulière représente 60% du parc automobile tunisien.

Avec TAP

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Agriculture : Le taux de remplissage des barrages tunisiens a atteint 32% au 30 janvier 2025

Le taux de remplissage des barrages tunisiens s’est établi à 32% au 30 janvier 2025, a fait savoir, jeudi 30 janvier, le PDG de la SONEDE, Abdelhamid Mnaja, ajoutant que les dernières précipitations ont contribué à améliorer le niveau des réserves en eau dans le pays.

S’adressant aux journalistes, lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, le responsable a précisé que les apports globaux aux barrages ont atteint 755 millions de m3 depuis le début de la saison des précipitations contre 768 millions de m3 durant la même période de l’année précédente. Ces apports sont répartis à raison de 694 millions de m3 pour les barrages du nord, 50 millions de m3 pour les barrages du centre et 11 millions de m3 pour les barrages du Cap Bon.

Il a indiqué que la SONEDE œuvre à résoudre la problématique de manque d’eau dans plusieurs régions et à accélérer l’achèvement des travaux pour la mise en exploitation de la station de dessalement de Sousse d’une capacité de 50 000 m3/jour. La société travaille également à renforcer le transfert des eaux vers les régions du Sahel à partir de barrage Nebhana (Kairouan), à construire des puits artésiens dans plusieurs régions notamment le Kef, Siliana, Médenine, Tataouine et Tozeur et à raccorder plusieurs puits profonds.

À cet égard, a-t-il déclaré, la société a mis en place une cellule active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour surveiller les forages illégaux de puits. Cette cellule a établi 1 041 procès, saisi 269 machines de forage et pris la décision de remblayer 186 puits, dont 11 ont déjà été remblayés.

La cellule a également supprimé 2 342 raccordements anarchiques à des groupements hydrauliques et révélé 1 698 infractions liées au vol d’eau dans les réseaux publics d’irrigation et 480 infractions liées à l’irrigation de propriétés agricoles, a-t-il ajouté.

Avec TAP

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Tunisie : 755 millions de m3 d’apports aux barrages depuis le début de la saison

Le taux de remplissage des barrages tunisiens s’est établi à 32% au 30 janvier 2025, a fait savoir jeudi, le PDG de la SONEDE, Abdelhamid Mnaja, ajoutant que les dernières précipitations ont contribué à améliorer le niveau des réserves en eau dans le pays.

S’adressant aux journalistes, lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, le responsable a précisé que les apports globaux aux barrages ont atteint 755 millions de m3 depuis le début de la saison des précipitations contre 768 millions de m3 durant la même période de l’année précédente. Ces apports sont répartis à raison de 694 millions de m3 pour les barrages du nord, 50 millions de m3 pour les barrages du centre et 11 millions de m3 pour les barrages du Cap Bon.

Il a indiqué que la SONEDE œuvre à résoudre la problématique de manque d’eau dans plusieurs régions et à accélérer l’achèvement des travaux pour la mise en exploitation de la station de dessalement de Sousse d’une capacité de 50 000 m3/jour. La société travaille également à renforcer le transfert des eaux vers les régions du Sahel à partir de barrage Nebhana (Kairouan), à construire des puits artésiens dans plusieurs régions notamment le Kef, Siliana, Médenine, Tataouine et Tozeur et à raccorder plusieurs puits profonds.

À cet égard, a-t-il déclaré, la société a mis en place une cellule active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour surveiller les forages illégaux de puits. Cette cellule a établi 1 041 procès, saisi 269 machines de forage et pris la décision de remblayer 186 puits, dont 11 ont déjà été remblayés.

La cellule a également supprimé 2 342 raccordements anarchiques à des groupements hydrauliques et révélé 1 698 infractions liées au vol d’eau dans les réseaux publics d’irrigation et 480 infractions liées à l’irrigation de propriétés agricoles, a-t-il ajouté.

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Tunisie : C’est parti pour la vente de viande de boeuf importée à prix réduits !

À partir d’aujourd’hui, jeudi 30 janvier 2025, la société Ellouhoum commence la commercialisation de la viande de boeuf réfrigérée et importée, arrivée hier en Tunisie, à des prix compétitifs.

Les prix de vente au public ont été établis comme suit : l’épaule à 35,500 dinars, la cuisse à 32 dinars et la poitrine à 26 dinars.

Ahmed Amiri, président de la Chambre nationale des bouchers, a annoncé que la semaine prochaine, un deuxième conteneur, contenant 20 tonnes de viande d’agneau, sera importé.

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Réserves en eau en Tunisie : les barrages ne sont remplis qu’à 32%

Réserves en eau en Tunisie : les barrages ne sont remplis qu’à 32%

Selon les données récentes de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), publiées ce mercredi 29 janvier 2025, le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’élève actuellement à 32%. À ce jour, les réserves en eau stockées dans les barrages ont atteint 756,793 millions de mètres cubes, contre 846,714 millions à la même période l’an dernier, […]

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LDC de l’UEFA (J8) : Girona contre Arsenal

Le club espagnol de Girona, révélation de la Liga la saison dernière, accueille, ce 29 janvier 2025, le club londonien d’Arsenal, dans le cadre de la 8e et dernière journée de la Ligue des champions 2024-2025.

Un océan sépare les deux clubs au classement, car le premier pointe à la 31e position, alors le second occupe la troisième place, derrière Liverpool et Barcelone.

Le match est à suivre sur BeIN Sports et sur le lien streaming Live Koora, à partir de 20h00 (temps universel).

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Eau en Tunisie : Le gouvernement mise sur le dessalement et les barrages souterrains

Le niveau de remplissage des barrages demeure actuellement critiques, en dépit des importantes précipitations enregistrées au cours de la dernière période, dépassant la moyenne de cette période, soit 111%. Cette situation est expliquée par l’évaporation de 55% des eaux pluviales, et son ruissellement dans la mer et dans les terres humides, a souligné le sous directeur de la programmation et des études stratégiques à la Société d’exploitation du canal et des adductions des eaux du nord (SECADENORD), Chaker Ben Zid.

Il a précisé, lors d’une journée d’information parlementaire, tenue mercredi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), que la totalité des apports des barrages n’a pas dépassé, jusqu’à 27 janvier 2025, près de 494 millions de mètres cubes (m3), en baisse de près de 318 millions de m3 par rapport à la moyenne des apports de cette période ( 812 millions de m3).

Jusqu’au 27 janvier 2025, les réserves en eau dans les barrages enregistrent un déficit d’environ 13 millions de m3, pour atteindre actuellement 755 millions de m3, par rapport à environ 768 millions de m3 au cours de la même période de l’année 2024.

S’agissant du stock en eau dans le barrage de Sidi Salem, le plus grand barrage dans le pays, il n’a pas dépassé les 114 millions de m3 jusqu’à 27 janvier 2025, par rapport à 198 millions de m3 en 2024.

Le responsable a souligné que la Tunisie se situe sosu le seuil du stress hydrique et elle occupe le 30ème rang dans le monde. Ce seuil suivra une tendance baissière au cours de prochaines années, pour passer de 420 m3 par an et par habitant en 2022, à 350 m3 par et par habitant, à l’horizon de 2050.

De son coté, le directeur du Bureau de la planification et des équilibres hydriques au ministère de l’Agriculture, Rafik Aini a indiqué, à cette occasion, que le ministère œuvre à exécuter un plan de gestion de l’eau pour la période 2026-2030, axé sur la valorisation des eaux pluviales et traitées en agriculture, l’adoption des énergies renouvelables, ainsi que l’amélioration de l’efficacité des réseaux d’eau potable et d’irrigation afin d’identifier des solutions rapides à la rareté des ressources hydriques.

Et de poursuivre que le département de l’agriculture prévoit de renforcer les ressources en eau souterraine par la construction de 30 barrages souterrains afin de remédier au problème de l’évaporation des eaux pluviales outre la rénovation de 5 000 kilomètres de réseaux de distribution d’eau potable.

Aini a également souligné que parmi les priorités du plan de gestion de l’eau figure le financement de projets d’extension des stations de dessalement de l’eau de mer en raison de leur rentabilité économique. Il a fait savoir que le coût du mètre cube (1 m3) est de 3 000 dinars/m3 lors de l’extension de ces stations, contre 4 200 dinars/m3 pour la construction de nouvelles stations de dessalement proposées.

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La Tunisie présente des manuscrits coraniques exceptionnels à la Biennale des arts islamiques

La Tunisie représentée par l’Institut National du Patrimoine (INP) participe à la deuxième édition Biennale des arts islamiques, en Arabie Saoudite, qui se déroule du 25 janvier au 25 mai 2025, à Djeddah, à l’initiative de la Fondation de la Biennale de Diriyah.

L’INP a annoncé une sélection de “11 artefacts de haute valeur historique exposés dans le cadre de la Biennale dont huit manuscrits et des modèles de papier du Coran de la Grande Mosquée de Kairouan, réalisés à l’aube de l’Islam en Tunisie”.

Une délégation composée par le directeur général et la directrice des recherches archéologiques et historiques de l’INP ont assisté à la cérémonie d’ouverture de la Biennale à Djeddah qui fait office de porte d’entrée pour des millions de pèlerins dans leur voyage vers La Mecque et Médine.

La Biennale des arts islamiques 2025 ayant pour slogan « Explorer la foi à travers le sentiment, la pensée et la création », offre une plateforme holistique pour un nouveau discours sur les arts islamiques, offrant un espace inégalé pour l’apprentissage, la recherche et la compréhension.

En juxtaposant des œuvres d’art contemporaines et nouvellement commandées avec des objets historiques des cultures islamiques, la Biennale explore comment la foi est vécue, exprimée et célébrée à travers le sentiment, la pensée et la fabrication. Elle offre aux artistes une plateforme unique pour explorer les thèmes de la spiritualité, de l’identité et de l’intersection du passé et du présent, tout en favorisant les liens interculturels et en élargissant la compréhension mondiale de l’art et de la culture islamiques.

S’étendant sur cinq salles d’exposition et espaces extérieurs, la Biennale présente plus de 500 objets historiques et œuvres d’art contemporains. La Biennale constitue une plaque tournante mondiale pour les arts islamiques, unissant les trésors d’institutions renommées du monde entier.

De Tunis à Tachkent et de Tombouctou à Yogyakarta, l’exposition met en lumière le riche patrimoine et le présent dynamique des arts islamiques. Des institutions emblématiques telles que le musée du Louvre (Paris), le Victoria and Albert Museum (Londres) et le musée d’art islamique (Doha) ont apporté des pièces inestimables.

Parmi les autres participants notables, citons l’Institut Ahmed Baba (Tombouctou), la bibliothèque Süleymaniye (Istanbul) et les principaux centres culturels d’Arabie saoudite comme Ithra (Dhahran) et la Bibliothèque nationale du roi Fahad (Riyad). Les visiteurs de la Biennale ont l’occasion de voir des objets sacrés des lieux saints de La Mecque et de Médine, approfondissant ainsi la résonance spirituelle de la Biennale et favorisant le dialogue et la collaboration entre les cultures.

 

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Tunisie – Barrages : 2,3 millions de m³ en 24 heures

Selon l’Observatoire tunisien du climat et des météorologies, les dernières données sur les réserves des barrages pour les 24 dernières heures font état de 2,3 millions de m³, avec un taux de remplissage global de 32 % et un stock total de 757 millions de m³.

Le taux de remplissage des barrages du nord atteint 37,5 %.

Quant aux précipitations enregistrées, les quantités les plus significatives au cours des dernières 24 heures sont les suivantes :

• Barrage de Oued El Kébir : 36 mm

• Sidi Bouzid : 34 mm

• Korba : 26 mm

• Zaghouan : 24 mm

• Menzel Témim : 23 mm

• El Haouaria, barrage de Zarqa et barrage de El Abid : 22 mm.

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Arrivée de viande rouge en Tunisie : des prix ajustés pour réguler le marché

Le président de la Chambre nationale des bouchers, Ahmed Amiri, a annoncé l’arrivée d’un conteneur de viande rouge en Tunisie, ce mercredi 29 janvier 2025.

Lors de son passage sur les ondes d’une radio privée, Amiri a précisé que les prix seront différenciés pour mieux réguler le marché. Ainsi, la viande de veau sera proposée à 35,500 dinars, celle du mouton à 32 dinars, et celle de la chèvre à 26 dinars. Il a également indiqué que la viande d’agneau arrivera en Tunisie le 4 février 2025, au prix de 38,200 dinars.

Amri a ajouté qu’une délégation de vétérinaires se rendra en Roumanie ce jour même pour superviser l’inspection des conditions d’abattage des moutons destinés à l’exportation.

Il a enfin précisé qu’un appel a été lancé aux bouchers de tout le pays afin qu’ils soumettent leurs demandes d’achat pour assurer la disponibilité de ces viandes dans leurs régions respectives.

Dans ce cadre, il a exhorté les gouverneurs à faciliter la coordination entre les bouchers de trois gouvernorats afin de mutualiser l’achat et le transport des viandes via la location de camions. Cette initiative vise à réduire les coûts de transport pour l’ensemble des bouchers répartis sur les 24 gouvernorats du pays.

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Tunisie – Omra : Quand les faux intermédiaires laissent les pèlerins sans hébergement

Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Ahmed Betaieb, a dénoncé la présence de “nombreux intermédiaires et courtiers illégaux” opérant dans le secteur.

« Ces derniers entrent en contact avec les pèlerins de la Omra et récupèrent leurs passeports sans présenter de documents officiels, ce qui constitue un sérieux problème », a-t-il déclaré.

Il a également signalé que certains pèlerins se sont récemment plaints de l’absence de réservation dans les hôtels à leur arrivée en Arabie saoudite pour accomplir les rites de la Omra.

Lors de son passage ce mercredi sur les ondes d’une radio privée, Ahmed Betaieb a expliqué que ces pèlerins ont eu affaire à un intermédiaire illégal et n’ont pas trouvé de réservation à leur arrivée, les obligeant à attendre deux heures avant que la FTAV n’intervienne pour résoudre le problème. Il a assuré que les pèlerins ont finalement été logés à l’hôtel et pris en charge.

Le président de la FTAV a également souligné que les prix de la Omra sont devenus excessifs, variant entre 6 000 et 20 000 dinars.

« Les tarifs augmentent surtout à l’approche du mois de Ramadan en raison de la hausse des coûts des services en Arabie saoudite, a-t-il encore précisé.

Il a enfin rappelé que seuls 10 % des pèlerins rencontrent des problèmes, généralement parce qu’ils traitent avec des intermédiaires illégaux au lieu de passer par des agences de voyages agréées.

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Pourquoi le plus grand barrage de Tunisie ne se remplit-il pas malgré les pluies ?

BarrageAu commencement ce constat : en dépit des importantes précipitations qui se sont abattues, ces derniers jours,  sur le pays, le plus grand barrage de Tunisie, Sidi Salem (643 millions de mètres cubes) a enregistré un faible taux de remplissage de 19%, et ce selon, les statistiques publiées le 22 janvier 2025, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

L’enjeu est énorme lorsqu’on sait que le barrage Sidi Salem, érigé sur le cours d’oued Medjerda depuis 1981,  alimente 7 gouvernorats en eaux d’irrigation (Béja, Bizerte, Grand Tunis et Nabeul) et fournit l’eau potable aux gouvernorats du Grand Tunis, Nabeul, Sousse et Sfax.

Pis, les quantités enregistrées au niveau du barrage (19%) ont été obtenues à la faveur des lâchers d’eau, voire des excédents des barrages de Bouhertma et de Mellegue.

A l’origine de cette situation, deux facteurs : les barrages construits sur le cours d’oued Medjerda en Algérie et les lacs et barrages collinaires construits en Tunisie. Ces derniers ont privé le barrage d’importantes quantités d’eau de pluie qui lui étaient normalement destinées.

Dans l’avenir, il faudrait réfléchir sérieusement sur l’alimentation du barrage Sidi Salem à partir d’autres sources. Parmi les solutions proposées, figure le transfert des excédents d’eau du barrage Barrak (délégation d’ouichteta) lesquels sont déversés bizarrement dans la mer.

Il y a aussi la possibilité d’exploiter les excédents des futurs barrages pour approvisionner le barrage Sidi Salem, s’agissant particulièrement du barrage Mellegue supérieur (gouvernorat du kef) et du barrage Khalled (région de Béjà) qui seront mis en eau en 2025.

A ces deux barrages il faut ajouter les barrages Raghai et Ghezala (gouvernorat de Jendouba). Ces deux barrages seront construits d’ici 2030.

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La Tunisie soumet le dossier de candidature de Sidi Bou Saïd au patrimoine mondial de l’UNESCO

La ministre des Affaires Cullturelles, Amina Srarfi, a signé, ce mardi 28 janvier 2025, au nom de l’Etat Tunisien, le dossier de candidature en vue d’inscrire Sidi Bou Saïd sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en prévision de son dépôt auprès du Comité du patrimoine mondial.

Une fois déposé auprès de l’Unesco, le dossier “Village de Sidi Bou Saïd Hub d’inspiration Culturelle et spirituelle en Méditerranée” fera l’objet d’ “une évaluation couvrant tous les aspects se rapportant au patrimoine architectural et technique du bien à inscrire, peut-on lire dans un communiqué du ministère des Affaires Culturelles.

L’examen du dossier par l’instance onusienne s’étalera “sur une période de 18 mois alors que les résultats seront annoncés au cours du deuxième semestre de l’année 2026”, indique la même source.

Les dossiers du patrimoine, matériel et immatériel, sont habituellement déposés auprès du Comité du patrimoine mondial qui établit chaque année la liste des nouveaux sites inscrits au patrimoine mondial. Ils sont déposés par une délégation officielle composée de représentants du ministère des Affaires Culturelles et des institutions en charge du patrimoine, à savoir l’Institut national du patrimoine (INP) et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, en plus d’un représentant de la société civile. La délégation est conduite par le Représentant Permanent de la Tunisie auprès de l’UNESCO, à Paris.

La future inscription de Sidi Bou Saïd au patrimoine de mondial de l’UNESCO constituera une étape importante pour ce village touristique et son rayonnement, sur le double plan national et international, en tant que destination culturelle et touristique.

Aujourd’hui, la Tunisie compte neuf sites classés au patrimoine mondial dont 8 sites culturels et un site naturel, à savoir le Parc National d’Ichkeul (1980), le dernier grand lac d’eau douce d’une chaîne qui s’étendait autrefois le long de l’Afrique du Nord. La Médina de Tunis, le Site de Carthage et l’Amphithéâtre d’EL Jem (1979), le Site de Kerkouane (1986), la Médina de Sousse et la Médina de Kairouan (1988), le Site de Dougga (1997) et l’Ile de Djerba (2023) sont les sites culturels classés.

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Les Enfants Rouges” de Lotfi Achour en lice pour l’Étalon d’Or du FESPACO

Le cinéma tunisien marque une forte présence dans la sélection et la compétition officielles de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prévue du 22 février au 1er mars 2025, avec au programme 235 films issus de 48 pays d’Afrique et de sa diaspora, autour du thème “Cinémas d’Afrique et identités culturelles”.

La Tunisie est représentée par sept films, dont cinq (parmi lesquels deux Tanit aux JCC2024) retenus dans quatre sections compétitives et deux dans la section hors-compétition “Panorama”.

Lauréat du Tanit d’Or à la 35ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2024), le long métrage “Les Enfants Rouges” de Lotfi Achour concourra dans la Compétition des longs métrages de fiction et sera en lice pour l’Etalon d’Or de Yennenga, la plus haute distinction du Festival.

Dans la Compétition des courts métrages “FESPACO Shorts” , le film de fiction “Bord à Bord” de Sahar El Echi, Tanit de bronze du meilleur court aux JCC 2024, sera en course pour le Poulain d’Or de Yennenga, sachant que ce film est sélectionné en compétition officielle dans la section « Regards d’Afrique » au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand (31 janvier-8 février 2025).

Pour la section compétitive “Perspectives” , le cinéma tunisien est représenté par deux œuvres : le long documentaire documentaire “Derrière le soleil” de Dhia Jerbi et le long métrage de fiction “Who Do I Belong To”  (Mé el ain, titre en arabe) de Meryam Joobeur.

Par ailleurs, le film de fiction “Agora ” d’Ala Eddine Slim a été sélectionné dans la Compétition “Semaine de la Critique”, nouvelle section consacrée à la critique cinématographique, mettant en compétition dix longs métrages, répartis entre cinq documentaires et cinq fictions, sélectionnés pour leur démarche artistique innovante, leur narration distinctive et leur audace créative.

Dans la section non compétitive “Panorama”, figurent les deux longs métrages “ Les filles d’Olfa” de Kaouther Ben Hania, nominé aux Oscars et César 2024 dans la catégorie Meilleur Film Documentaire, ainsi que “Par-delà les montagnes ” (Behind the Mountains, titre international) de Mohamed Ben Attia.

Il est à noter que parmi les 34 films (de 16 pays dont la Tunisie) soutenus par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et sélectionnés pour le Fespaco 2025, figurent cinq films tunisiens soutenus par le Fonds Image de la Francophonie : “ Les Enfants Rouges” de Lotfi Achour, “Les filles d’Olfa” de Kaouther Ben Hania, “Par-delà les montagnes” de Mohamed Ben Attia, “Derrière le soleil” de Dhia Jerbi et “Who Do I Belong To” de Meryam Joobeur.

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Nizar Ayari, nouveau PDG de l’Office National des Fourrages

Nizar Ayari, ingénieur général, vient d’être nommé au poste de président-directeur général de l’Office National des Fourrages (ONF), en vertu d’un décret du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, publié mardi dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Créé début 2024, l’ONF est un établissement public financièrement autonome, dont les principales missions consistent à produire, importer, distribuer et commercialiser les aliments fourragers. Il est aussi chargé de constituer des stocks de réserve et réaliser toutes les interventions nécessaires à la régulation du marché des fourrages.

 

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Le taux de remplissage des barrages le mardi 28 janvier est de 31,9 %

Selon l’ONAGRI, le taux de remplissage des barrages, au 28 janvier, est de 31,9 %, soit 755,752 millions de m3 d’eau.

La répartition est la suivante :

  • Pour le Nord, le taux est de 37,4 %, avec 294,213 millions de m3.
  • Pour le Centre, il est de 11,1 %, soit 50,222 millions de m3.
  • Pour le Cap Bon, il atteint 18 %, avec 11,173 millions de m3.

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Météo Tunisie : mardi sous les nuages, averses et orages en approche

Météo nuageLe ciel de Tunis et de plusieurs régions du pays se voilera de nuages ce mardi, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Si la matinée devrait rester relativement calme, les nuages s’épaissiront en fin de journée, annonçant les premières averses sur le Nord-Ouest.

La nuit venue, les précipitations gagneront progressivement le reste des régions du Nord et du Centre, avant d’atteindre le Sud-Est en fin de nuit. Des orages pourraient également éclater dans la région du Sahel.

Le vent, de secteur Ouest, soufflera avec intensité sur les côtes et les hauteurs, rendant la mer agitée à houleuse dans le Nord. Ailleurs, il sera modéré à relativement fort.

Côté températures, le mercure affichera entre 15 et 19 degrés dans l’Ouest et entre 20 et 25 degrés dans le reste du pays.

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Le Ministère du Tourisme met en place des canaux pour recevoir les plaintes des citoyens sur les services touristiques

Le Ministère du Tourisme met en place des canaux pour recevoir les plaintes des citoyens sur les services touristiques

Le Ministère du Tourisme tunisien a annoncé, dans un communiqué publié ce lundi, la mise en place de moyens de contact pour recueillir les plaintes et observations des citoyens concernant les services des établissements d’hébergement touristique et des agences de voyages, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Cette initiative vise particulièrement les services liés […]

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Dinar tunisien : une dépréciation de 77 % en treize ans

Entre 2011 et 2023, la dépréciation du dinar tunisien a atteint 77 % par rapport à l’euro, soit un glissement annuel moyen de 4,5 % sur treize ans. Ces chiffres alarmants, extraits du Policy Brief n°15 de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), mettent en lumière l’impact direct de cette perte de valeur sur l’aggravation de la dette publique tunisienne.

En 2016, sous la pression du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme de prêt du mécanisme élargi de crédit (EFF), la Tunisie a adopté une politique de dévaluation du dinar. Cette décision a entraîné une chute historique de la valeur de la monnaie nationale et a directement contribué à l’augmentation de l’encours de la dette publique extérieure.

Entre 2016 et 2018, cette dette a grimpé de 18 746 millions de dinars, faisant passer son ratio de 55 % à 78 % du PIB.

L’instauration d’un régime de change flexible, où le dinar fluctue selon les forces du marché, a aggravé cette tendance. En conséquence, la Tunisie s’est retrouvée plus exposée aux fluctuations des devises étrangères, principalement l’euro. Ce qui a alourdi considérablement le poids de sa dette.

Le rôle central de l’euro dans l’endettement tunisien et la baisse du dinar

L’évolution du taux de change du dinar face à l’euro est un facteur clé. En effet, l’euro représente la première monnaie des transactions extérieures de la Tunisie. En effet, en 2017, 59,7 % des exportations tunisiennes et 48,7 % des importations étaient réalisées dans cette devise.

Parallèlement, 50,4 % de l’encours de la dette publique extérieure était libellé en euros, contre 32,1 % en dollars.

Ce lien étroit entre l’euro et les finances tunisiennes expose la Tunisie à une double vulnérabilité. D’une part, la dépréciation du dinar par rapport à l’euro renchérit les remboursements de la dette extérieure en monnaie locale. D’autre part, cette situation exacerbe les déséquilibres budgétaires et la dépendance croissante de l’État au financement extérieur pour combler ses déficits.

Un impact budgétaire et macroéconomique alarmant

La perte de 50 % de la valeur du dinar entre 2016 et 2018 s’inscrit dans une trajectoire de dépréciation prolongée, avec un recul total de 77 % par rapport à l’euro entre 2011 et 2023. Cette chute équivaut à un glissement annuel moyen de 4,5 % sur treize ans. Pour un pays comme la Tunisie, où une part significative de la dette est libellée en devises étrangères, cette dépréciation a des conséquences majeures. A savoir :

– Un alourdissement du service de la dette : la charge des remboursements augmente en proportion de la chute du dinar, pesant lourdement sur les finances publiques.

– Un déficit budgétaire accru : pour couvrir la hausse des coûts de la dette et financer ses dépenses, l’État tunisien est contraint d’emprunter davantage, alimentant ainsi une spirale d’endettement.

– Une vulnérabilité économique : avec des échanges commerciaux fortement dépendants de l’euro, la dévaluation du dinar affecte directement la balance des paiements et aggrave les pressions inflationnistes, notamment sur les importations.

Un cercle vicieux d’endettement

La dépréciation chronique de la monnaie nationale s’inscrit dans un cercle vicieux : une économie dépendante des importations, des déficits budgétaires persistants, et une politique monétaire dictée par des impératifs extérieurs, notamment les conditions du FMI. Le recours accru à l’endettement pour financer ces déficits alourdit encore plus le fardeau économique. Réduisant ainsi les marges de manœuvre pour investir dans des politiques de relance ou des réformes structurelles.

Un avenir incertain

Face à la perte de valeur continue du dinar, l’OTE appelle à une révision urgente des politiques de gestion de la dette et des stratégies d’échange. La forte exposition à l’euro, bien que nécessaire pour les échanges commerciaux, représente une fragilité majeure pour l’économie tunisienne. La souveraineté économique du pays dépendra de sa capacité à stabiliser sa monnaie, diversifier ses partenaires commerciaux et réduire sa dépendance aux financements extérieurs.

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