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Qu’est ce qu’on importe des États Unis?

Selon les donnĂ©es du dĂ©partement de l’Agriculture des États-Unis (USDA), les exportations agricoles amĂ©ricaines vers la Tunisie en 2024 montrent une tendance croissante, notamment pour les graines de soja et les aliments pour animaux. Les graines de soja dominent le classement avec une valeur totale de 127,24 millions de dollars, reprĂ©sentant 272 494 tonnes mĂ©triques. Cette performance reflĂšte une augmentation de 128 % par rapport Ă  la moyenne dĂ©cennale, soulignant l’importance croissante de ce produit pour l’industrie agricole tunisienne. Le maĂŻs, bien que moins dominant avec une valeur de 10,96 millions de dollars, reste un produit clĂ©, malgrĂ© une baisse de 50 % par rapport Ă  la moyenne des dix derniĂšres annĂ©es.

Les aliments pour animaux et les sous-produits agricoles, tels que les autres aliments, farines et fourrages, ainsi que les drĂȘches de distillerie, ont Ă©galement connu une croissance significative. Les autres aliments, farines et fourrages ont atteint une valeur de 6,24 millions de dollars, enregistrant une augmentation impressionnante de 540 % sur dix ans. Les drĂȘches de distillerie, quant Ă  elles, ont gĂ©nĂ©rĂ© 5,79 millions de dollars, montrant une stabilitĂ© par rapport Ă  la moyenne dĂ©cennale. Ces chiffres indiquent une demande accrue pour les produits destinĂ©s Ă  l’élevage et Ă  l’alimentation animale en Tunisie, reflĂ©tant peut-ĂȘtre une expansion du secteur agricole local.

Des produits comme les semences de plantation, les noix et les préparations alimentaires montrent des tendances variées. Les semences de plantation ont vu leur valeur augmenter de 208 % pour atteindre 2,14 millions de dollars, tandis que les noix ont enregistré une baisse de 72 %, avec une valeur de 1,77 million de dollars. Les préparations alimentaires, bien que représentant un volume modeste de 74 tonnes, ont connu une croissance remarquable de 536 %, atteignant 797 375 dollars. Ces données mettent en lumiÚre la diversification des exportations agricoles américaines vers la Tunisie, tout en soulignant les fluctuations liées à la demande locale et aux conditions du marché international.

Source: Site officiel du DĂ©partement de l’Agriculture des États-Unis (USDA)

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Huile d’olive: le paradoxe de la rĂ©colte et la valeur..

 

La campagne 2024-2025 a Ă©tĂ© exceptionnelle pour la Tunisie, avec une production d’huile d’olive atteignant un record historique de 340 000 tonnes, soit une hausse de 55 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, selon l’Office National de l’Huile (ONH). Cette performance a permis au pays de gĂ©nĂ©rer plus de 5 milliards de dinars (1,6 milliard de dollars) d’exportations en 2024, renforçant ainsi son Ă©conomie. MalgrĂ© cette croissance remarquable, les exportations tunisiennes d’huile d’olive ont enregistrĂ© une baisse de 24,4 % en valeur au cours des trois premiers mois de la saison, atteignant 1202,3 millions de dinars contre 1590,2 millions de dinars Ă  la mĂȘme pĂ©riode l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, selon l’Observatoire national agronomique de Tunisie.

Cette chute s’explique par une forte offre sur le marchĂ© mondial, qui a entraĂźnĂ© une pression Ă  la baisse sur les prix en vrac. En effet, le volume des exportations a augmentĂ© de 36,7 % pour atteindre 84,1 mille tonnes, mais la valeur a reculĂ© en raison d’un dĂ©sĂ©quilibre entre l’offre et la demande, tant sur le marchĂ© local que mondial.

Le secteur de l’huile d’olive tunisien reste confrontĂ© Ă  des dĂ©fis majeurs, notamment les coĂ»ts de production Ă©levĂ©s et la baisse des prix en vrac, qui ont rĂ©duit les marges des producteurs. MalgrĂ© cela, les prix au dĂ©tail restent stables, avec un litre d’huile embouteillĂ©e vendu Ă  12,5 dinars sur le marchĂ© local, reflĂ©tant la forte offre de cette saison. La Tunisie bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d’une position stratĂ©gique sur le marchĂ© mondial, notamment grĂące Ă  la reprise de la production en Espagne, le premier producteur mondial, qui a vu sa production augmenter Ă  1,29 million de tonnes en 2024/2025 aprĂšs deux annĂ©es difficiles marquĂ©es par une sĂ©cheresse sĂ©vĂšre. Cette reprise espagnole a contribuĂ© Ă  stabiliser les prix mondiaux autour de 8 500 $ (7 900 €) par tonne, offrant un environnement plus favorable aux exportations tunisiennes. Cependant, la concurrence accrue et les fluctuations des prix mondiaux exigent une adaptation continue pour maintenir la compĂ©titivitĂ© tunisienne.

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Tunisie-Chine: voici 3 événements clés

5% de hausse de croissance de l’export bilatĂ©ral

Selon les donnĂ©es du Cepex, les exportations tunisiennes vers la Chine affichent une croissance annuelle moyenne de 5%, avec un volume d’échanges estimĂ© Ă  1,8 milliard de dollars en 2024. Les produits phares incluent l’huile d’olive (68 millions de dinars), les produits de la mer (43 millions) et les dattes (2,6 millions). Lors d’une table ronde organisĂ©e par le Cepex, les entreprises tunisiennes ont explorĂ© les opportunitĂ©s et dĂ©fis d’accĂšs au marchĂ© chinois, renforçant ainsi les perspectives d’expansion et de coopĂ©ration avec les douanes chinoises.

Une conférence sino-africaine en Tunisie!

La 22e ConfĂ©rence sur la Chine, tenue Ă  Tunis le 22 fĂ©vrier 2025, a rĂ©uni plus de 100 participants chinois et tunisiens pour discuter de la coopĂ©ration sino-africaine et de la modernisation des pays du Sud. OrganisĂ©e par l’Institut Chine-Afrique et l’ISLT, la confĂ©rence a explorĂ© des thĂšmes tels que la rĂ©duction de la pauvretĂ© en Chine, la coopĂ©ration sino-tunisienne et l’inspiration du modĂšle chinois pour l’Afrique. Les intervenants, dont Hichem Messaoudi de l’ISLT et Houda Hazami de l’Institut supĂ©rieur de management, ont soulignĂ© l’importance de l’initiative Ceinture et Route pour la Tunisie, ainsi que les opportunitĂ©s de croissance dans les domaines numĂ©riques et infrastructurels. Zhou Yunfan de l’Institut Chine-Afrique a rappelĂ© les engagements du dernier sommet du Focac (2024) pour approfondir la coopĂ©ration sino-africaine et soutenir la modernisation des pays du Sud.

Le ministĂšre de l’Agriculture se rĂ©unit avec des reprĂ©sentants chinois

Une rĂ©union de travail s’est tenue le 20 fĂ©vrier 2025 au ministĂšre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche maritime, rĂ©unissant une dĂ©lĂ©gation des douanes chinoises et des responsables tunisiens, ainsi que des reprĂ©sentants du Centre de promotion des exportations et du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres. Les discussions ont portĂ© sur la facilitation des exportations agricoles tunisiennes (huile d’olive, dattes, produits de la pĂȘche) vers la Chine, en levant les obstacles techniques et sanitaires. Cette rĂ©union, dans la continuitĂ© des visites officielles tunisiennes en Chine en 2024, vise Ă  renforcer la coopĂ©ration agricole entre les deux pays.

À rappeler que le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed a effectuĂ©, du 28 mai au 1er juin 2024, une visite d’État en Chine Ă  l’invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, dans le contexte du Forum de coopĂ©ration sino-arabe, qui a eu lieu le 30 mai 2024, Ă  PĂ©kin.

 

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Ooredoo Tunisie prĂ©sente l’avenir de la 5G avec une expĂ©rience unique

Ooredoo Tunisie a rĂ©affirmĂ© son leadership dans la connectivitĂ© et l’innovation numĂ©rique en organisant un Ă©vĂ©nement exceptionnel pour vivre une expĂ©rience unique de la 5G, rassemblant des dĂ©cideurs clĂ©s, des leaders dans divers secteurs Ă©conomiques, pour explorer l’impact transformateur de la technologie 5G.


L’évĂ©nement a accueilli S.E. le Ministre des Technologies de la Communication, M. Sofien Hemissi, le CEO RĂ©gional Ooredoo Nord-Afrique et l’Asie de l’Est, Ahmed Al-Naema, l’Ambassadeur du Qatar S.E. Zayed bin Saeed Al-Khayarin, le Vice-PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e des ReprĂ©sentants, plusieurs Ambassadeurs, des membres de l’AssemblĂ©e des ReprĂ©sentants, ainsi que des dirigeants de divers secteurs Ă©conomiques. Leur prĂ©sence a soulignĂ© le rĂŽle stratĂ©gique de la 5G pour stimuler la croissance Ă©conomique, permettre les industries intelligentes et accĂ©lĂ©rer la transformation numĂ©rique de la Tunisie.


Dans son discours, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO Ooredoo Tunisie, a mis en avant l’engagement de l’entreprise pendant des annĂ©es en matiĂšre d’innovation, d’investissement dans les infrastructures et de services numĂ©riques de nouvelle gĂ©nĂ©ration, qui ont conduit au lancement rĂ©ussi de la 5G. Il a dĂ©clarĂ© : « Avec la 5G dĂ©sormais disponible dans les 24 gouvernorats, nous entrons dans une nouvelle Ăšre de possibilitĂ©s numĂ©riques. Cette technologie ne concerne pas seulement la vitesse, elle rĂ©volutionne les industries, amĂ©liore la connectivitĂ© des entreprises et permet le dĂ©veloppement de solutions de pointe. Ooredoo s’engage Ă  façonner l’avenir numĂ©rique de la Tunisie, en veillant Ă  ce que nos clients bĂ©nĂ©ficient d’une connectivitĂ© et d’une innovation de classe mondiale. »


S.E. le Ministre des Technologies de la Communication a saluĂ© le rĂŽle de la collaboration public-privĂ© dans l’avancement du paysage numĂ©rique de la Tunisie, affirmant : « Le dĂ©ploiement rĂ©ussi de la 5G Ă  travers la Tunisie est une Ă©tape importante pour notre Ă©conomie numĂ©rique. Nous fĂ©licitons Ooredoo Tunisie pour son engagement Ă  Ă©tendre la connectivitĂ© et Ă  favoriser l’innovation. La 5G servira de catalyseur pour la croissance dans des secteurs clĂ©s tels que la santĂ©, l’éducation et l’industrie, positionnant ainsi la Tunisie comme un leader de la transformation numĂ©rique. »


Dans le cadre de sa vision de bĂątir un Ă©cosystĂšme numĂ©rique de pointe, Ooredoo a mis en place des partenariats stratĂ©giques avec des leaders mondiaux de la technologie. L’entreprise collabore, dĂ©sormais, avec NVIDIA pour Ă©tablir un centre rĂ©gional pour l’IA, soutenant l’innovation dans divers secteurs et permettant la prochaine vague de services numĂ©riques. De plus, Ooredoo Groupe a nouĂ© un partenariat avec Iron Mountain, un leader mondial du stockage de donnĂ©es et de la sĂ©curitĂ©, afin d’amĂ©liorer les solutions cloud et l’infrastructure de donnĂ©es, garantissant ainsi aux entreprises l’accĂšs Ă  des services numĂ©riques sĂ©curisĂ©s, Ă©volutifs et performants.


L’évĂ©nement a prĂ©sentĂ© des dĂ©monstrations en direct des applications 5G, mettant en lumiĂšre son impact sur les industries intelligentes, l’IoT, les services cloud et les solutions de connectivitĂ© avancĂ©e. Les participants ont pu dĂ©couvrir de premiĂšre main comment

l’infrastructure robuste d’Ooredoo Tunisie et son leadership technologique ouvrent la voie Ă  un avenir plus connectĂ© et innovant.


Parmi les applications prĂ©sentĂ©es figurait Samsung, qui a montrĂ© ses objets connectĂ©s, illustrant comment la 5G amĂ©liore la performance de ses appareils pour la maison intelligente, ses wearables et ses smartphones, repoussant ainsi les limites de la connectivitĂ© personnelle. La voiture connectĂ©e BMW a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e, dĂ©montrant la puissance de l’innovation automobile activĂ©e par la 5G.


Avec la 5G ouvrant de nouvelles opportunitĂ©s dans les solutions B2B, les applications alimentĂ©es par l’IA et les services cloud de nouvelle gĂ©nĂ©ration, Ooredoo Tunisie continue de repousser les limites de l’innovation, façonnant ainsi l’avenir de la connectivitĂ© dans le pays.

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BIAT et BIAT France s’associent à IYU Europe pour faciliter les transferts de fonds de la diaspora tunisienne

Selon un communiquĂ©, la BIAT et sa filiale BIAT France ont signĂ© un partenariat stratĂ©gique avec IYU Europe, un Ă©tablissement de paiement spĂ©cialisĂ© dans les transactions internationales. Cet accord vise Ă  optimiser les transferts de fonds des Tunisiens rĂ©sidant en Europe (TRE) vers la Tunisie, en offrant des solutions fluides, rapides et sĂ©curisĂ©es Ă  des tarifs compĂ©titifs. GrĂące Ă  cette collaboration, les clients de BIAT France bĂ©nĂ©ficieront d’une plateforme digitale intuitive et performante, facilitant leurs opĂ©rations de transfert Ă  tout moment.

IYU Europe, agrĂ©Ă© par l’AutoritĂ© de ContrĂŽle Prudentiel et de RĂ©solution (ACPR) en France, se distingue par son approche hybride combinant services digitaux et prĂ©sence physique via un rĂ©seau d’agents de paiement. Cette technologie robuste permet une connexion sĂ©curisĂ©e entre l’Europe et des pays comme la Tunisie, rĂ©pondant aux attentes des clients en matiĂšre de flexibilitĂ© numĂ©rique tout en garantissant un accompagnement personnalisĂ©.

Ce partenariat renforce l’engagement de la BIAT envers sa clientĂšle TRE, dĂ©jĂ  soutenue par l’offre « Tounessna », un dispositif dĂ©diĂ© Ă  l’accompagnement des projets des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger. Avec plus de 200 agences en Tunisie et une prĂ©sence Ă  travers BIAT France, le groupe bancaire confirme sa position de leader en matiĂšre d’innovation et de service client, tout en consolidant son rĂ©seau de partenaires pour offrir des solutions financiĂšres adaptĂ©es aux besoins de la diaspora tunisienne.

 

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Wifak Bank et Toyota s’associent pour vous aider Ă  acquĂ©rir une voiture

Wifak Bank et Toyota s’associent pour vous proposer une offre de financement pouvant couvrir jusqu’à 100% du prix de votre vĂ©hicule. Cette opportunitĂ© unique, valable jusqu’au 15 mars, vous permet de rĂ©aliser votre projet automobile sans avoir Ă  avancer de fonds importants. Que vous cherchiez une voiture neuve ou un modĂšle rĂ©cent, cette offre est conçue pour rĂ©pondre Ă  vos besoins et faciliter votre acquisition.

Pour vous faire dĂ©couvrir cette offre avantageuse, des tournĂ©es d’exposition sont organisĂ©es devant les agences Wifak Bank jusqu’au 15 mars. Ces Ă©vĂ©nements sont une bonne occasion pour explorer les modĂšles Toyota disponibles et discuter avec les conseillers des modalitĂ©s de financement. Vous pouvez Ă©galement vous rendre directement dans l’agence Wifak Bank la plus proche ou visiter les showrooms Toyota pour en savoir plus et bĂ©nĂ©ficier de cette offre exclusive.

Ne ratez pas cette chance de conduire le vĂ©hicule de vos rĂȘves avec un financement adaptĂ© Ă  votre budget. Un modĂšle familial, urbain ou sportif, les Ă©quipes de Toyota sont prĂȘtes Ă  vous accompagner dans chaque Ă©tape de votre projet. Le 15 mars est le dernier dĂ©lai, notez cette date!

 
 
 
 

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Tunisie-France: convention de partenariat pour développer la filiÚre colza

Un projet ambitieux visant Ă  structurer et Ă  dĂ©velopper la filiĂšre colza en Tunisie a Ă©tĂ© lancĂ© grĂące Ă  une collaboration entre l’Association tunisienne pour l’agriculture durable (APAD), l’Association de coopĂ©ration de la filiĂšre française des huiles et protĂ©ines vĂ©gĂ©tales (Agropol) et l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD). Ce projet, financĂ© par une subvention de 600 000 euros de la France via le FEXTE (Fonds d’expertise technique et d’échange d’expĂ©riences) et une contribution de 228 000 euros d’Agropol, sera mis en Ɠuvre sur deux ans. Il s’articule autour de quatre axes principaux: la crĂ©ation d’un systĂšme d’information sur la filiĂšre, la promotion d’un dialogue constructif entre les acteurs, l’élaboration d’un plan de dĂ©veloppement et la dĂ©finition d’actions prioritaires pour son expansion, selon Anadolu Agency.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat franco-tunisien signĂ© en juin 2021, qui vise Ă  renforcer la coopĂ©ration dans les domaines de l’agriculture, du dĂ©veloppement rural et de l’agroalimentaire. Le projet a pour objectif de soutenir la souverainetĂ© alimentaire de la Tunisie et de promouvoir une agriculture plus rĂ©siliente face aux dĂ©fis climatiques et Ă©conomiques. Le colza, qui reprĂ©sente dĂ©sormais une production annuelle d’environ 20 000 tonnes en Tunisie, joue un rĂŽle clĂ© dans la diversification des cultures et l’adaptation des exploitations agricoles aux changements climatiques.

La convention a Ă©tĂ© signĂ©e en prĂ©sence de plusieurs personnalitĂ©s, dont l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne GuĂ©guen, le directeur gĂ©nĂ©ral de la Production agricole tunisien, Ezzedine Chalghaf, et la directrice rĂ©gionale Afrique du Nord de l’AFD, CĂ©cile Couprie. Ce partenariat illustre l’engagement de la France et de la Tunisie Ă  collaborer pour moderniser le secteur agricole tunisien et Ă  rĂ©pondre aux enjeux de durabilitĂ© et de sĂ©curitĂ© alimentaire.

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Tunisie: est-ce que les prix vont encore augmenter en 2025?

Le rapport “Tunisia Food & Drink Report Q2 2025” publiĂ© par BMI, une sociĂ©tĂ© de FitchSolutions, a publiĂ© une analyse dĂ©taillĂ©e des tendances du marchĂ© alimentaire tunisien de 2022 Ă  2029. Selon les donnĂ©es, les ventes totales de produits alimentaires en Tunisie devraient passer de 30,6 milliards de dinars tunisiens (Tnd) en 2022 Ă  56,8 milliards de Tnd en 2029, avec une croissance annuelle moyenne de 8,2% Ă  9,4%. Cette croissance est portĂ©e par plusieurs catĂ©gories de produits, notamment les produits laitiers, qui affichent une augmentation significative de 10,4% en 2022 Ă  12,9% en 2029. Les viandes et volailles, ainsi que les produits de la mer, suivent Ă©galement une trajectoire ascendante, reflĂ©tant une demande accrue pour des aliments riches en protĂ©ines.

L’évolution des prix des matiĂšres premiĂšres joue un rĂŽle crucial dans la dynamique du marchĂ© alimentaire tunisien. Les catĂ©gories telles que les huiles et graisses, ainsi que les cĂ©rĂ©ales et le pain, montrent une croissance stable, avec des augmentations annuelles variant entre 7,1% et 9,8%. Cependant, les produits comme les pĂątes et les produits de boulangerie, bien qu’en croissance, affichent des taux plus modĂ©rĂ©s, reflĂ©tant peut-ĂȘtre une sensibilitĂ© accrue aux fluctuations des coĂ»ts des matiĂšres premiĂšres. Les prĂ©visions pour 2025 indiquent une stabilisation des prix, mais avec des variations sectorielles, notamment dans les produits laitiers et les viandes, oĂč la demande continue de stimuler les prix.

En 2025, le marchĂ© alimentaire tunisien devrait atteindre 40 milliards de Tnd, avec une croissance prĂ©vue de 7,9% par rapport Ă  2024. Les produits frais, tels que les lĂ©gumes et les fruits, continueront de jouer un rĂŽle important, avec des augmentations annuelles de 7,8% Ă  9,1%. Les prĂ©visions suggĂšrent que la demande pour des aliments de qualitĂ© et nutritifs continuera de croĂźtre, influencĂ©e par des changements dans les habitudes de consommation et une prise de conscience accrue des enjeux de santĂ©. Le rapport de BMI souligne l’importance de surveiller les tendances des matiĂšres premiĂšres et les politiques gouvernementales pour anticiper les Ă©volutions futures du marchĂ©. Selon les experts, cette augmentation des prix des produits alimentaires a impactĂ© le comportement du consommateur tunisien, il faut alors rationaliser la consommation des mĂ©nages.

Analyse et prĂ©dictions de l’évolution des prix des produits alimentaires en Tunisie de 2022 jusqu’à 2029. Source: BMI, une sociĂ©tĂ© de FitchSolutions, “Tunisia Food & Drink Report Q2 2025”

 

 

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Conect: Un forum pour la santé des PME en Tunisie

La 7e Ă©dition du Forum annuel “Miqyes”, organisĂ©e par la ConfĂ©dĂ©ration des entreprises citoyennes tunisiennes (Conect), a prĂ©sentĂ© un baromĂštre sur la santĂ© des PME en Tunisie, basĂ© sur trois axes clĂ©s : l’accĂšs au financement, les ressources humaines et l’accĂšs au marchĂ©. Selon l’enquĂȘte, 69 % des PME tunisiennes opĂšrent exclusivement sur le marchĂ© local, ce qui montre la dĂ©pendance de ces entreprises Ă  l’économie nationale. Cependant, seulement 12 % des PME sont exportatrices, dont 57 % vers l’Europe et 20 % vers l’Afrique du Nord. Ces chiffres mettent en lumiĂšre l’importance de faciliter l’accĂšs au financement pour ces entreprises, afin de leur permettre d’élargir leur portĂ©e et d’atteindre des marchĂ©s internationaux.

L’enquĂȘte rĂ©vĂšle Ă©galement que 51,1 % des PME de l’industrie opĂšrent dans le secteur B2B, dont 41,2 % rĂ©alisent leurs activitĂ©s exclusivement en B2B. Ce modĂšle commercial reprĂ©sente une part importante de l’économie locale, mais ces entreprises font face Ă  des obstacles de financement pour moderniser leurs infrastructures et se dĂ©velopper. La Conect souligne l’importance d’encourager l’émergence de nouveaux acteurs fintech et startups, afin de dĂ©mocratiser l’accĂšs aux solutions de paiement et stimuler la croissance Ă©conomique, notamment pour ces PME qui sont en grande majoritĂ© locales.

En ce qui concerne la performance gĂ©nĂ©rale des PME, l’enquĂȘte montre que 64,1 % des entreprises ont rĂ©alisĂ© un bĂ©nĂ©fice en 2023, et que les entreprises dirigĂ©es par des femmes ont un taux encore plus Ă©levĂ© de rĂ©ussite. En effet, 71,2 % des PME dirigĂ©es par des femmes ont connu des bĂ©nĂ©fices au cours de la mĂȘme annĂ©e. Cela illustre la contestabilitĂ© croissante des femmes dans le secteur des PME tunisiennes, dĂ©montrant leur capacitĂ© Ă  mener leurs entreprises avec succĂšs, malgrĂ© les dĂ©fis. Ces rĂ©sultats tĂ©moignent du potentiel de croissance des PME tunisiennes, Ă  condition que des solutions de financement adĂ©quates soient mises en place pour soutenir cette dynamique.

 

 

 

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BYD: ouverture d’une quatriùme agence à Sousse

BYD, leader incontestĂ© du marchĂ© des vĂ©hicules Ă©lectriques en Tunisie en 2024, continue de marquer son empreinte avec l’ouverture officielle de sa quatriĂšme agence 3S Ă  Sousse. AprĂšs celles de Ben Arous, Lac 1 et Sfax, cette nouvelle implantation stratĂ©gique dans la capitale de la rĂ©gion cĂŽtiĂšre vise Ă  offrir une solution complĂšte aux automobilistes tunisiens, en combinant la vente de vĂ©hicules Ă©lectriques, un service aprĂšs-vente de haute qualitĂ©, et un stock de piĂšces de rechange d’origine, assurant ainsi une prise en charge rapide et efficace des besoins des clients.

Lors de l’inauguration, Hajer Chekir, Directrice commerciale de BYD Tunisie, a soulignĂ© l’importance de cette nouvelle ouverture en ces termes : “L’inauguration de notre agence Ă  Sousse est un pas de plus dans notre objectif de rendre la mobilitĂ© Ă©lectrique accessible au plus grand nombre. Elle reflĂšte notre volontĂ© de rapprocher nos services de nos clients, tout en garantissant un service de qualitĂ© Ă  la hauteur des standards internationaux de BYD. Notre engagement est de faciliter l’accĂšs Ă  une mobilitĂ© propre et durable tout en soutenant nos clients Ă  chaque Ă©tape, de l’achat Ă  l’entretien de leurs vĂ©hicules.”

De son cĂŽtĂ©, Slim Ben Mustapha, Responsable commercial et rĂ©seau, a prĂ©cisĂ© : “Cette nouvelle agence constitue un maillon essentiel dans le renforcement de notre rĂ©seau en Tunisie. Elle nous permet de mieux rĂ©pondre aux attentes croissantes des conducteurs de vĂ©hicules Ă©lectriques, avec un service aprĂšs-vente efficace et un suivi de qualitĂ©. Ce site stratĂ©gique est conçu pour rĂ©pondre aux besoins de notre clientĂšle tout en garantissant la continuitĂ© de la relation client Ă  long terme.”

Ce dĂ©veloppement fait partie intĂ©grante de la stratĂ©gie d’expansion de BYD en Tunisie, visant Ă  Ă©tendre sa couverture Ă  l’échelle nationale et Ă  soutenir la transition vers une mobilitĂ© plus durable dans le pays. En s’impliquant davantage dans des rĂ©gions stratĂ©giques comme Sousse, BYD renforce son positionnement en tant qu’acteur clĂ© dans le domaine de l’automobile Ă©lectrique et contribue Ă  la promotion des solutions Ă©cologiques pour l’avenir.

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Proposition de loi pour une amnistie générale sur les chÚques sans provision

Un groupe de 45 dĂ©putĂ©s de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple a proposĂ© un projet de loi visant Ă  accorder une amnistie gĂ©nĂ©rale dans les affaires de chĂšques sans provision, Ă  condition que les montants ne dĂ©passent pas 5 000 dinars. Les initiateurs de cette initiative expliquent leur dĂ©marche par la nĂ©cessitĂ© de soulager un systĂšme judiciaire dĂ©jĂ  surchargĂ© de milliers de cas similaires. Ils estiment Ă©galement que les peines de prison, qui peuvent avoir un impact nĂ©gatif sur les familles tunisiennes et sur la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, doivent ĂȘtre Ă©vitĂ©es.

Pour cela, les dĂ©putĂ©s ont demandĂ© un examen urgent de ce projet de loi, qui a Ă©tĂ© transmis aux commissions lĂ©gislatives gĂ©nĂ©rale et du rĂšglement intĂ©rieur. L’objectif est que l’amnistie puisse ĂȘtre prononcĂ©e avant la publication de la loi n° 41 de 2024, qui modifie certaines dispositions du code de commerce.

Selon les parlementaires, la situation Ă©conomique actuelle a exacerbĂ© le nombre de cas de chĂšques sans provision, notamment parmi les petites et moyennes entreprises, qui traversent encore des crises depuis la pandĂ©mie de COVID-19. Cette situation est Ă©galement aggravĂ©e par le manque de coopĂ©ration des banques pour fournir les financements nĂ©cessaires, comme le souligne une note explicative prĂ©sentĂ©e au bureau de l’ARP.

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Baisse de l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique en Tunisie


En 2024, la Tunisie a connu une diminution notable de son indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique, avec un taux de couverture des ressources disponibles pour rĂ©pondre Ă  la demande globale estimĂ© Ă  41 %, contre 48 % en 2023. Cette baisse s’accompagne d’un dĂ©ficit Ă©nergĂ©tique de 5,4 millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole, soit une hausse de 14 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Les ressources nationales en Ă©nergie primaire, comprenant la production locale et les redevances liĂ©es au gaz algĂ©rien, ont chutĂ© de 16 % par rapport Ă  2023, s’élevant Ă  3,7 millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole en 2024. Cette baisse est en grande partie attribuĂ©e Ă  une diminution de la production de pĂ©trole et de gaz naturel.

L’Observatoire a Ă©galement observĂ© que les redevances provenant du transit du gaz algĂ©rien ont baissĂ© de 9 % en 2024 par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. En termes de rĂ©partition des ressources Ă©nergĂ©tiques, le pĂ©trole et le gaz ont reprĂ©sentĂ© 70 % des ressources primaires, tandis que l’électricitĂ© renouvelable n’a constituĂ© que 2 % du total.

Quant Ă  la demande d’énergie primaire, elle est restĂ©e stable par rapport Ă  2023, atteignant 9,1 millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole en 2024. Toutefois, la demande en produits pĂ©troliers a augmentĂ© de 3 %, tandis que celle en gaz naturel a diminuĂ© de 3 %. Ce dĂ©clin est principalement dĂ» Ă  la disponibilitĂ© limitĂ©e du gaz naturel, ce qui a conduit la Tunisie Ă  importer de l’électricitĂ© pour pallier le dĂ©ficit en gaz nĂ©cessaire Ă  la production d’énergie.

 

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Tunisie: une autonomie africaine en santé?

En marge de la 38e AssemblĂ©e ordinaire de l’Union africaine en Éthiopie, le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, a participĂ© Ă  des rĂ©unions avec des responsables africains et des reprĂ©sentants d’organisations internationales. Ce rendez-vous vise Ă  renforcer la coopĂ©ration sanitaire sur le continent et soutenir le dĂ©veloppement de la production de vaccins en Tunisie, consolidant ainsi son rĂŽle de centre mĂ©dical de premier plan en Afrique.

Un moment marquant de ces Ă©changes a Ă©tĂ© l’entretien avec le PDG de la Coalition pour les innovations en matiĂšre de prĂ©paration aux Ă©pidĂ©mies (CEPI). Celui-ci a confirmĂ© l’appui de l’organisation Ă  la Tunisie dans le domaine de la production de vaccins, notamment par le biais du transfert de technologies et de la formation du personnel mĂ©dical. Cette collaboration renforce les capacitĂ©s tunisiennes et soutient les efforts de la Tunisie pour devenir un acteur clĂ© dans la sĂ©curitĂ© sanitaire en Afrique.

La Tunisie a Ă©galement explorĂ© des pistes de coopĂ©ration avec des pays africains tels que Djibouti et la Mauritanie, en mettant l’accent sur des domaines cruciaux comme les plateformes numĂ©riques, la tĂ©lĂ©mĂ©decine, l’industrie pharmaceutique et l’intelligence artificielle, ainsi que la transplantation d’organes. Ces initiatives illustrent l’engagement de la Tunisie en faveur de l’indĂ©pendance sanitaire du continent et soulignent son rĂŽle stratĂ©gique dans le dĂ©veloppement de la santĂ© en Afrique.

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Mohamed Ali Nafti reprĂ©sente la Tunisie au Sommet de l’Union africaine

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, a participĂ© aux discussions du Conseil exĂ©cutif de l’Union africaine, soulignant l’engagement de la Tunisie dans la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf). Il a insistĂ© sur l’importance de renforcer cette institution moderne pour soutenir l’intĂ©gration Ă©conomique, le commerce intra-africain et le dĂ©veloppement durable. Il a Ă©galement soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’intensifier les consultations entre les États membres et de mettre en place des mĂ©canismes de soutien tels que le Fonds d’adaptation et des outils pour assurer un environnement d’investissement stable, selon un communiquĂ© de la MAE.

Lors de ses rencontres bilatĂ©rales, le ministre a Ă©changĂ© avec ses homologues libyen, angolais et tanzanien, abordant des sujets de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement. Avec son homologue libyen, Taher Al-Baour, ils ont discutĂ© de la coopĂ©ration Ă©conomique, financiĂšre et technique, ainsi que de la rĂ©conciliation nationale et de la sĂ©curitĂ© rĂ©gionale. De l’autre cĂŽtĂ©, TĂ©te Antonio, son homologue de l’Angola, a saluĂ© leurs relations historiques et convenu de renforcer leur partenariat dans des secteurs clĂ©s comme les technologies et l’industrie alimentaire, avec une commission mixte prĂ©vue Ă  Luanda.

Il a Ă©galement soulignĂ© l’engagement de la Tunisie Ă  soutenir le dĂ©veloppement durable de l’Afrique et Ă  contribuer activement Ă  la construction d’un systĂšme financier indĂ©pendant pour le continent. Il a soulignĂ© l’importance d’un mĂ©canisme financier continental pour rĂ©duire la dĂ©pendance vis-Ă -vis des institutions internationales et faire face aux dĂ©fis Ă©conomiques mondiaux. L’objectif est de garantir une prospĂ©ritĂ© durable pour le continent et de promouvoir les projets continentaux clĂ©s, dans le cadre de l’Agenda 2063.

 

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L’Union Africaine lancera son agence de notation financiùre en 2025

L’Union Africaine (UA) prĂ©voit de lancer une agence de notation financiĂšre africaine d’ici la fin 2025 pour rĂ©pondre aux critiques concernant les Ă©valuations des grandes agences internationales comme S&P, Moody’s et Fitch. De nombreux dirigeants africains estiment que ces agences appliquent un biais nĂ©gatif dans leurs Ă©valuations, ce qui limite l’accĂšs des pays du continent aux ressources financiĂšres nĂ©cessaires Ă  leur dĂ©veloppement. Cette nouvelle agence sera indĂ©pendante, dirigĂ©e par le secteur privĂ©, et se distinguera par sa comprĂ©hension du contexte local, en s’appuyant sur des experts africains et un meilleur accĂšs aux donnĂ©es Ă©conomiques et sociales spĂ©cifiques Ă  chaque pays.

L’objectif principal de cette agence est de fournir des Ă©valuations de crĂ©dit plus justes et adaptĂ©es aux particularitĂ©s des pays africains. Contrairement aux grandes agences, elle prendra en compte les spĂ©cificitĂ©s Ă©conomiques, sociales et politiques du continent, offrant ainsi une Ă©valuation plus prĂ©cise et nuancĂ©e des profils de crĂ©dit des pays africains. Cette approche vise Ă  rĂ©Ă©quilibrer la position du continent dans l’architecture financiĂšre mondiale en tenant compte des rĂ©alitĂ©s locales.

Les mĂ©thodes des grandes agences de notation ont dĂ©jĂ  eu des consĂ©quences nĂ©gatives sur l’Afrique. Selon un rapport du PNUD, les Ă©valuations dĂ©favorables ont entraĂźnĂ© une perte d’opportunitĂ©s de financement de 74 milliards de dollars pour le continent. Les critiques portent sur l’utilisation d’algorithmes et de modĂšles macroĂ©conomiques souvent inadaptĂ©s Ă  la rĂ©alitĂ© africaine, ainsi que sur un manque de nuance dans les Ă©valuations, qui privilĂ©gient une vision globale au dĂ©triment des spĂ©cificitĂ©s locales des pays africains.

 

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DĂ©pendance de 50% des pays africains aux matiĂšres premiĂšres


Le Rapport sur le dĂ©veloppement Ă©conomique en Afrique 2024, Ă©laborĂ© par la ConfĂ©rence des Nations unies sur le commerce et le dĂ©veloppement (Cnuced), met en lumiĂšre les dĂ©fis et les opportunitĂ©s Ă©conomiques du continent. D’aprĂšs le rapport, en 2023, environ 50% des pays africains dĂ©pendaient du pĂ©trole, du gaz ou des minĂ©raux pour plus de 60% de leurs recettes d’exportation. Cette dĂ©pendance aux matiĂšres premiĂšres expose les Ă©conomies africaines Ă  des chocs externes, notamment les perturbations des routes commerciales mondiales, qui ont entraĂźnĂ© une hausse des coĂ»ts de transport de 115% par rapport aux niveaux prĂ©-pandĂ©miques.

Selon la mĂȘme source, l’intĂ©gration rĂ©gionale reste faible, avec seulement 16 des 54 pays africains s’approvisionnant Ă  plus de 0,5% en intrants intermĂ©diaires auprĂšs d’autres pays du continent. Cette faible intĂ©gration limite la rĂ©silience des chaĂźnes de valeur rĂ©gionales. Par ailleurs, les coĂ»t du transport intra-africain sont parmi les plus Ă©levĂ©s au monde, atteignant jusqu’à 50% de plus pour les pays enclavĂ©s par rapport aux pays cĂŽtiers, ce qui freine le dĂ©veloppement des Ă©changes panafricains.

Le rapport met en avant l’importance de l’énergie renouvelable pour rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ© aux chocs Ă©nergĂ©tiques mondiaux. Bien que les investissements dans les Ă©nergies renouvelables en Afrique aient atteint 15 milliards de dollars en 2023, cela ne reprĂ©sente que 2,3% des investissements mondiaux dans ce secteur. Le rapport appelle Ă  des investissements stratĂ©giques dans les infrastructures et les technologies pour renforcer la rĂ©silience Ă©conomique et commerciale du continent.

 
 
 
 

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Kaïs Saïed reçoit le gouverneur de la BCT

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, s’est entretenu avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fathi Zouhair Nouri, pour discuter du rĂŽle essentiel de la BCT dans l’économie du pays, soulignant qu’elle reste une institution publique dynamo. Il a mis en avant les rĂ©centes rĂ©ussites Ă©conomiques, notamment le remboursement de 40% des services de la dette publique pour 2025, effectuĂ© en janvier, grĂące Ă  une gestion prudente des ressources nationales.

Le prĂ©sident a Ă©galement soulignĂ© la stabilitĂ© de l’inflation, qui s’est maintenue Ă  6% en 2024, contre 7,8% l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, tout en rĂ©ussissant Ă  contrĂŽler la valeur du dinar tunisien par rapport aux principales devises internationales. Il a insistĂ© sur le fait que les orientations Ă©conomiques du pays doivent toujours reflĂ©ter la volontĂ© du peuple tunisien, un principe qui, selon lui, a prouvĂ© son efficacitĂ© et sa pertinence au fil du temps.

Lors de la rĂ©union, il a aussi Ă©tĂ© question du lancement de la plateforme Ă©lectronique unifiĂ©e des transactions par chĂšques, TuniChĂšque, un projet auquel ont adhĂ©rĂ© 22 banques ainsi que La Poste tunisienne, avec prĂšs de 97 000 utilisateurs inscrits. Le prĂ©sident a Ă©galement rappelĂ© l’importance du rĂŽle de la Commission tunisienne des analyses financiĂšres (CTAF), qui doit assurer une protection accrue contre les flux financiers suspects.

Avec TAP

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Cnam: comment recevoir la carte “Labes”?

La carte “Labes” est une nouvelle carte Ă©lectronique lancĂ©e par la Cnam en 2021, visant Ă  remplacer dĂ©finitivement la carte papier utilisĂ©e par les affiliĂ©s. Elle permettra un accĂšs simplifiĂ© aux services de santĂ© via un lecteur automatique et offrira aux assurĂ©s la possibilitĂ© de vĂ©rifier leur plafond de remboursement directement sur une plateforme numĂ©rique. La sĂ©curitĂ© des donnĂ©es personnelles des utilisateurs sera garantie, et la carte contribuera Ă  mieux maĂźtriser les dĂ©penses de santĂ© des citoyens. Cette carte sera dĂ©livrĂ©e directement aux foyers des contribuables. Si vous n’étiez pas chez vous en ce moment-lĂ , le postier laissera la carte dans le bureau de poste de proximitĂ©. Pour identifier ce bureau de poste, il faut composer *1017* N° de la carte d’identitĂ© nationale #. Lorsque elle sera valide, l’affiliĂ© en sera informĂ©.

Actuellement, environ 1,5 Ă  1,7 million d’affiliĂ©s n’ont pas encore reçu leur carte, mais des efforts sont dĂ©ployĂ©s pour accĂ©lĂ©rer sa distribution. Des formations seront organisĂ©es dans les hĂŽpitaux publics pour aider les professionnels de santĂ© Ă  adopter cette nouvelle technologie, et une campagne d’information sera lancĂ©e pour encourager les affiliĂ©s Ă  retirer leur carte. Toutes les structures hospitaliĂšres publiques seront dĂ©sormais Ă©quipĂ©es de la plateforme numĂ©rique permettant l’utilisation de la carte “Labes”.

La carte “Labes” sera valable pendant 15 ans, avec un renouvellement automatique, Ă©vitant aux citoyens de devoir procĂ©der Ă  des mises Ă  jour frĂ©quentes comme c’était le cas avec la carte papier. Bien que la fabrication de cette carte soit plus coĂ»teuse, la Cnam considĂšre que la transition vers la digitalisation est nĂ©cessaire, et que les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es sur le long terme compenseront cet investissement initial. Un partenariat a Ă©tĂ© signĂ© avec La Poste tunisienne pour assurer la distribution des cartes, et environ 2 millions de cartes ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©es.

 

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Appel à candidatures pour le poste de directeur général de la Société de gestion de la Technopole de Sfax

Selon un communiquĂ© publiĂ© par la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, la SociĂ©tĂ© de gestion de la Technopole de Sfax a lancĂ© un appel Ă  candidatures pour le choix d’un(e) directeur·ice gĂ©nĂ©ral·e. Cet appel est ouvert Ă  toute personne de nationalitĂ© tunisienne remplissant les conditions dĂ©finies dans les TDR appel Ă  candidature DG SGTS.pdf, lesquels prĂ©cisent en dĂ©tail les critĂšres d’éligibilitĂ©.

Les candidats remplissant les conditions Ă©numĂ©rĂ©es dans les termes de rĂ©fĂ©rences et qui sont intĂ©ressĂ©s par le poste doivent adresser leurs offres directement au bureau d’ordre, et ce, au siĂšge de la SociĂ©tĂ© de gestion de la Technopole de Sfax sous pli fermĂ© en Ă©crivant «Appel Ă  candidatures pour le poste de directeur·ice gĂ©nĂ©ral·e de la SociĂ©tĂ© de gestion de la Technopole de Sfax» ou par voie postale sous pli fermĂ© recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception ou par Rapid-poste Ă  l’adresse suivante: “SociĂ©tĂ© de gestion de la Technopole de Sfax, citĂ© El Ons, Sakiet Ezzit, Sfax 3021”.

La date limite de réception des candidatures est fixée au mercredi 5 mars 2025 à 14h.Tout dossier parvenu aprÚs le délai sera rejeté.

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