Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

L’Allemagne se prépare à une difficile formation de coalition

Les principaux partis politiques allemands ont perdu des voix tandis que l’AfD, le parti d’extrême droite, a gagné du terrain dans l’un des derniers sondages publiés avant les élections de dimanche 23 février, ce qui laisse entrevoir une formation de coalition probablement délicate qui pourrait s’éterniser pendant des mois.

Le vote intervient à un moment délicat, laissant un vide de leadership au cœur de l’Europe au moment même où elle cherche à s’attaquer à un Donald Trump conflictuel dont le désir apparent de se désengager de la région et de renouer les liens avec la Russie soulève des questions sur la solidité de l’alliance occidentale.

Friedrich Merz, favori des élections et chef du bloc conservateur CDU/CSU, a prévenu, vendredi 21 février, que même si l’avenir de l’Allemagne résidait à l’Ouest, il n’était pas certain que l’Occident inclue encore les États-Unis.

« Mais même sans les Américains, notre place reste au centre de l’Europe, pas aux côtés de Poutine et pas isolé sur la voie des populistes de droite », a-t-il écrit dans une lettre adressée à ses partisans.

« Pour que l’Europe continue à réussir à l’avenir, l’Allemagne doit être prête à assumer la responsabilité de son leadership ».

La CDU/CSU, qui mène systématiquement les sondages depuis des mois, a perdu un point de pourcentage, à 29% dans l’enquête de Forsa, tandis que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a gagné un point, à 21%.

Les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz ont perdu un point, à 15%, tandis que les Verts et le FDP, favorables au marché, sont restés stables à respectivement 13% et 5%. Le parti d’extrême-gauche Left a progressé d’un point, à 8%.

Alors que tous les partis refusent de travailler avec l’AfD dans un pays marqué par son passé nazi, le dernier sondage suggère qu’il sera presque impossible pour deux autres partis de former une majorité.

Au lieu de cela, le favori Merz devra probablement former une coalition à trois avec soit le SPD et les Verts, soit le SPD et le FDP, selon le sondage, ce qui rend les négociations d’autant plus délicates.

Les négociations de coalition pourraient donc prendre plus de temps, laissant Scholz dans un rôle de gardien des affaires courantes mais incapable de prendre des décisions majeures sur l’avenir de la plus grande économie européenne.

L’article L’Allemagne se prépare à une difficile formation de coalition est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Premier rapprochement entre l’Algérie et l’Espagne depuis la crise de mars 2022

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a rencontré, vendredi 21 février 2025, son homologue espagnol, José Manuel Albares Bueno, une première entre les deux pays depuis la crise politique et diplomatique de mars 2022.

Les ministres des Affaires étrangères algérien et espagnol se sont rencontrés en marge de la deuxième journée de la réunion ministérielle du G20 à Johannesburg en Afrique du Sud.

Le chef de la diplomatie espagnole cité dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, a affirmé le soutien de son pays au « rôle de l’Algérie dans le renforcement de la stabilité et la promotion du développement dans la région sahélo-saharienne ».

Les deux ministres ont également discuté des moyens de renforcer les relations entre les deux pays « en renforçant la confiance mutuelle et en développant la coopération bilatérale ».

Concernant l’évolution de la question palestinienne, ils ont souligné la nécessité de « poursuivre les efforts internationaux visant à trouver un règlement juste et définitif au conflit au Moyen-Orient sur la base de la solution à deux Etats ».

A rappeler au passage que la crise dans les relations entre l’Algérie et l’Espagne a éclaté fin mars 2022, après que Madrid a annoncé un changement de position sur la question du Sahara occidental et annoncé son soutien à la proposition d’autonomie avancée par le Maroc, une position que l’Algérie a considérée comme « immorale et une évasion des responsabilités historiques de Madrid dans le conflit ».

En conséquence, l’Algérie a rappelé son ambassadeur pour consultations, les visites politiques entre les deux pays ont été interrompues, les communications sont restées au minimum, le niveau des transactions commerciales a été réduit et l’approvisionnement en biens, matières premières et produits espagnols a été obstrué d’environ 93% jusqu’en décembre 2022.

Le ministère algérien des Affaires étrangères a également accusé le gouvernement espagnol d’avoir entravé la convocation du Conseil de partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne.

La rencontre d’Attaf avec Albares Bueno renforce le retour à la normale des relations entre les deux pays, et le dépassement des effets de cette crise, sans qu’il soit clair si l’évaluation de l’Algérie sur les justifications et les causes de cette crise est terminée, après un léger changement de position du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, apparu dans son discours aux Nations unies le 22 septembre 2023, où il a appelé à trouver une solution au conflit du Sahara « dans le cadre de la Charte des Nations unies et des résolutions du Conseil de sécurité ».

Il a également prôné une « solution politique et mutuellement acceptable », évitant complètement d’évoquer le projet d’autonomie…

L’article Premier rapprochement entre l’Algérie et l’Espagne depuis la crise de mars 2022 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Pertes de 7,9 milliards d’euros pour la BCE en 2024

Les états financiers de la Banque centrale européenne (BCE) pour 2024 font état d’une perte de 7 886 millions d’euros enregistrés en 2023 avant le transfert d’un montant des provisions pour risques, comme l’a annoncé jeudi 20 février 2025 la banque. 

En 2023, il y a eu une reprise de la totalité de la provision pour risques financiers de 6 620 millions. Les euros ont permis de réduire la perte de l’année à 1 266 millions d’euros. Alors qu’en 2024 il n’a pas été possible de couvrir les pertes à partir de cette provision, car le solde de la provision était nul, comme le précise la BCE dans un communiqué.

La perte de 2024, comme celle de l’année précédente, sera enregistrée au bilan de la BCE pour être compensée par les bénéfices futurs. En raison de cette perte, il n’y aura pas de distribution de bénéfices aux Banques centrales nationales de la zone euro pour 2024.

Ces pertes surviennent après de nombreuses années de bénéfices importants et sont dues aux mesures politiques prises par l’Eurosystème. Lesquelles étaient nécessaires pour remplir sa mission première de maintien de la stabilité des prix.

Augmentations directes des charges d’intérêts sur ces passifs

Dans le cadre de ces politiques, la BCE a dû élargir son bilan en achetant des actifs financiers, principalement à taux d’intérêt fixes et à maturité longue.

Cette expansion du bilan s’est accompagnée d’une augmentation correspondante du passif, sur lequel la BCE verse des intérêts à taux flottants. Par conséquent, les hausses des taux d’intérêt directeurs de la BCE en 2022 et 2023, qui visaient à lutter contre la forte inflation dans la zone euro, ont entraîné des augmentations directes des charges d’intérêts sur ces passifs. Tandis que les revenus d’intérêts sur les actifs de la BCE, notamment sur les titres acquis dans le cadre du programme d’achats d’actifs (APP) et du programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP), n’ont pas augmenté dans la même mesure.

La BCE devrait probablement enregistrer des pertes dans les années à venir. Dans un tel cas, les pertes éventuelles devraient être inférieures à celles de 2023 et 2024. La BCE devrait alors renouer avec la rentabilité.

Quoi qu’il en soit, la BCE est en mesure de fonctionner efficacement et de remplir sa mission première, qui est de maintenir la stabilité des prix, quelles que soient les pertes. Sa solidité financière est encore soulignée par son capital et des comptes de réévaluation importants, qui s’élevaient à 59 milliards d’euros à fin 2024, soit un montant de 13 milliards d’euros en hausse par rapport à fin 2023.

Bilan consolidé de l’Eurosystème

Fin 2024, la taille du bilan de l’Eurosystème, qui comprend les actifs et les passifs des BCN de la zone euro et de la BCE vis-à-vis des tiers, s’élevait à 6 428 milliards d’euros (2023 : 6,887 milliards d’euros).

La baisse par rapport à 2023 est due à la réduction des titres détenus à des fins de politique monétaire à 4 283 milliards d’euros (2023 : 4,694 milliards d’euros), principalement en raison des remboursements. Les titres détenus dans le cadre du programme APP ont diminué de 353 milliards d’euros à 2 673 milliards d’euros, les réinvestissements des montants provenant des rachats d’actifs à échéance ayant pris fin en juillet 2023, le portefeuille PEPP a été réduit de 57 milliards d’euros à 1 609 milliards d’euros. Tandis que les montants provenant des rachats d’actifs à échéance n’ont été que partiellement réinvestis au second semestre 2024.

En outre, les opérations de prêt de l’Eurosystème ont diminué à 34 milliards d’euros (2023 : 410 milliards d’euros), principalement en raison de l’expiration de la troisième série d’opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO III). La baisse qui en a résulté a été partiellement compensée par l’augmentation de l’équivalent en euros de la valeur de l’or détenu par l’Eurosystème, à 872 milliards d’euros (2023 : 649 milliards d’euros) en raison de la hausse du prix de marché de l’or en euros.

L’article Pertes de 7,9 milliards d’euros pour la BCE en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

États-Unis : chute de l’activité manufacturière en février

L’activité manufacturière américaine dans les pays du Moyen-Orient a chuté en février, selon les données publiées jeudi 20 février 2025 par la Réserve fédérale de Philadelphie, aux États-Unis.

En particulier, l’indice manufacturier de la Banque centrale américaine (Fed) a chuté de 26,2 points – le niveau le plus élevé depuis cinq ans – à 18,1 points en février; et ce, après avoir atteint un sommet de quatre ans à 44,3 points en janvier.

Dans le même temps, l’indice des prix des paiements s’est envolé à 40,5 points – le plus haut depuis octobre 2022 – contre 31,9 points en janvier.

A rappeler au passage que la hausse des prix s’est produite avant la mise en œuvre de la plupart des nouveaux tarifs douaniers du président américain, Donald Trump.

Tous les indicateurs de la banque concernant l’emploi, les nouvelles commandes, les attentes des entreprises et les plans d’investissement ont chuté.

L’article États-Unis : chute de l’activité manufacturière en février est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Syrie : il faudra 55 ans pour retrouver le niveau économique d’avant-guerre

Au rythme actuel de croissance, la Syrie, où 14 années de guerre civile ont anéanti des décennies de développement, ne retrouvera pas son niveau économique de 2010 avant 2080, selon une estimation de l’ONU, qui a appelé jeudi 20 février 2025 à des investissements pour accélérer la reprise.

« Au-delà de l’aide humanitaire immédiate, le redressement de la Syrie nécessite des investissements à long terme dans le développement, pour construire la stabilité économique et sociale pour ses citoyens », a déclaré Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans un communiqué de presse.

Il a surtout insisté sur l’importance de « restaurer la productivité pour l’emploi et la réduction de la pauvreté, renforcer la sécurité alimentaire et reconstruire les infrastructures pour les services essentiels, telles que la santé, l’éducation et l’énergie ».

Lire aussi : La Turquie est à l’origine du changement de régime en Syrie, selon Trump

L’avenir socio-économique de la Syrie en trois scénarios

Dans le cadre d’une série d’évaluations du pays suite à la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre, le PNUD a présenté, jeudi, trois scénarios pour l’avenir socio-économique du pays.

Au rythme de croissance actuel (environ 1,3 % par an entre 2018 et 2024), « l’économie syrienne ne retrouvera pas son PIB d’avant-guerre avant 2080 », selon ces prévisions « choquantes », qui soulignent l’urgence d’accélérer la croissance.

Neuf Syriens sur dix vivent dans la pauvreté

L’urgence est d’autant plus grande qu’aujourd’hui, après 14 ans de guerre, neuf Syriens sur dix vivent dans la pauvreté, un sur quatre est au chômage et le PIB est inférieur à 50 % de son niveau de 2011, selon le rapport.

Et l’indice de développement humain (IDH), qui mesure l’espérance de vie, l’éducation et le niveau de vie, est tombé à un niveau inférieur à celui de 1990 (première mesure dans le pays), ce qui signifie plus de 30 ans de développement effacés par la guerre.

Dans ce contexte, le Programme des Nations unies pour le développement a analysé le taux de croissance nécessaire pour retrouver le PIB d’avant-guerre ou, de manière encore plus ambitieuse, pour atteindre le niveau de PIB que le pays aurait pu espérer avoir si la guerre n’avait pas eu lieu.

Dans le scénario le plus « réaliste » d’atteinte du PIB de 2010, il faudrait une croissance annuelle de 7,6 % pendant dix ans, soit six fois le taux actuel, ou 5 % pendant 15 ans, ou encore 3,7 % pendant 20 ans, selon ces prévisions.

Près de 22 % de croissance…

Cependant, pour atteindre le PIB que la Syrie aurait pu avoir si la guerre n’avait jamais eu lieu, il faudrait que la croissance atteigne 21,6 % par an pendant dix ans, 13,9 % pendant 15 ans ou 10,3 % pendant 20 ans.

Seule une « stratégie globale » incluant une réforme de la gouvernance et une reconstruction des infrastructures permettrait à la Syrie de « reprendre le contrôle de son avenir » et de « réduire sa dépendance à l’aide extérieure », a déclaré Abdallah al-Dardari, directeur du PNUD pour les pays arabes.

L’article Syrie : il faudra 55 ans pour retrouver le niveau économique d’avant-guerre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Egypte maintient inchangés ses taux d’intérêt pour la septième fois consécutive

Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Egypte (CBE) a maintenu, jeudi 20 février 2025, les taux de dépôt et de prêt au jour le jour et le taux d’opération principal de la CBE à respectivement 27,25 %, 28,25 % et 27,75 %. Et ce, lors de sa première réunion de 2025 et pour la septième fois consécutive. Elle a également décidé de maintenir le taux de crédit et d’escompte à 27,75 %.

Le Comité de politique monétaire de l’Egypte indique, dans un communiqué publié jeudi 20 février 2025, que cette décision reflète les derniers développements et attentes aux niveaux mondial et local depuis sa dernière réunion.

Le Comité estime que le maintien des taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale inchangés est approprié à l’heure actuelle pour maintenir une politique monétaire restrictive et assurer une baisse significative et durable du taux d’inflation, consolidant ainsi les attentes.

En outre, le Comité souligne qu’il continuera d’évaluer ses décisions concernant le début du cycle d’assouplissement monétaire au fur et à mesure de chaque réunion…

« Le Comité continuera de suivre de près l’évolution de la situation économique et financière et d’évaluer son impact potentiel sur les indicateurs économiques, et n’hésitera pas à utiliser tous les outils disponibles pour rapprocher l’inflation de ses taux cibles. Et ce, en limitant les pressions inflationnistes du côté de la demande et en contenant les effets secondaires des chocs d’offre », a précisé le communiqué.

Produit intérieur brut

Par ailleurs, le communiqué de la Banque centrale égyptienne indique également que les indicateurs préliminaires pour le quatrième trimestre 2024 montrent que l’activité économique croîtra à un rythme plus rapide que le troisième trimestre 2024, qui a enregistré 3,5 %, indiquant une reprise continue de l’activité économique.

La croissance réelle du PIB au troisième trimestre 2024 était principalement tirée par la contribution croissante des secteurs de la fabrication et des transports. Bien que les estimations de l’écart de production indiquent que le PIB réel reste inférieur à sa capacité maximale. Ce qui soutient la trajectoire descendante attendue de l’inflation à court terme. L’activité économique devrait progressivement se rapprocher de sa capacité maximale d’ici la fin de l’exercice 25/26.

Chômage et inflation au niveau local

La Banque centrale a déclaré qu’en ce qui concerne le marché du travail, le taux de chômage a baissé à 6,4 % au quatrième trimestre 2024 contre 6,7 % au troisième trimestre 2024.

Pour ce qui est de l’inflation annuelle, le rythme de son ralentissement s’est atténué au cours du deuxième semestre 2024 par rapport au premier semestre de la même année, s’établissant à 24,0 % en janvier 2025. De même, le taux annuel d’inflation de base est resté globalement stable au cours du quatrième trimestre 2024, atteignant 22,6 % en janvier 2025. Alors que le taux annuel d’inflation alimentaire a continué de ralentir, s’établissant à 20,8 % en janvier 2025, le taux annuel d’inflation non alimentaire est resté stable à 25,5 % en moyenne au cours de 2024, reflétant l’atténuation progressive des chocs précédents.

Les risques à la hausse sur l’inflation ont augmenté par rapport à la précédente réunion du MPC, en raison de l’incertitude accrue concernant les perspectives mondiales et régionales concernant l’impact des politiques commerciales protectionnistes des États-Unis et les tensions géopolitiques.

L’article L’Egypte maintient inchangés ses taux d’intérêt pour la septième fois consécutive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Grande-Bretagne : l’inflation s’établit à 3% en janvier

L’inflation en Grande-Bretagne a fortement augmenté en janvier, surprenant négativement les économistes. 

Plus précisément, l’inflation annuelle s’est établie à 3 % en janvier, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à ce qu’elle ne dépasse pas les 2,8 %.

En décembre, l’indice des prix à la consommation au Royaume-Uni est tombé en dessous des prévisions, atteignant 2,5 %.

L’inflation sous-jacente – qui exclut les prix plus volatils de l’énergie, de l’alimentation, de l’alcool et du tabac – a augmenté à 3,7% contre 3,2% le mois précédent, marquant le taux le plus élevé depuis avril 2024.

Il est à noter qu’en septembre, l’inflation avait atteint son plus bas niveau depuis trois ans, à 1,7 %.

Une croissance lente et une baisse récente de l’inflation ont incité la Banque d’Angleterre (BoE) à procéder à sa première baisse des taux d’intérêt cette année.

La BoE s’attend à ce que l’inflation revienne à son objectif de 2 % d’ici 2027.

L’article Grande-Bretagne : l’inflation s’établit à 3% en janvier est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fed : inquiétude quant à l’impact des tarifs douaniers de Trump sur l’inflation

Les responsables de la Réserve fédérale (Fed) avaient convenu, en janvier dernier, qu’ils devraient voir l’inflation baisser davantage avant de réduire davantage les taux d’intérêt. Mais aujourd’hui ils se disent inquiets quant à l’impact que les tarifs douaniers du président Donald Trump auraient sur elle, selon le compte-rendu de la réunion publié mercredi 19 février 2025.

Les décideurs politiques du Comité fédéral de l’open market ont décidé à l’unanimité lors de la réunion de maintenir leur taux d’intérêt directeur stable après trois baisses consécutives.

Au cours de la réunion, les membres ont commenté les impacts potentiels de la nouvelle administration. Le comité a noté que la politique actuelle est « nettement moins restrictive » qu’elle ne l’était avant les baisses de taux, ce qui donne aux membres le temps d’évaluer les conditions avant de prendre des mesures supplémentaires.

Les membres ont noté que la politique actuelle donne « le temps d’évaluer l’évolution des perspectives de l’activité économique, du marché du travail et de l’inflation, la grande majorité indiquant une politique qui reste accommodante ».

Les responsables ont fait part de leurs inquiétudes quant à la possibilité que les changements de politique puissent maintenir l’inflation au-dessus de l’objectif de la Fed.

L’article Fed : inquiétude quant à l’impact des tarifs douaniers de Trump sur l’inflation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Moscou appelle à des projets conjoints russo-américains dans l’Arctique

La Russie et les États-Unis devraient travailler sur tous les domaines de coopération économique, y compris les projets dans la région arctique. C’est ce qu’a récemment déclaré Kirill Dmitriev, PDG du Fonds d’investissement direct russe (RDIF – ou Russian Direct Investment Fund).

Dmitriev fait partie de la délégation russe qui s’est rendue mardi dans la capitale saoudienne, Riyad, pour des entretiens avec des diplomates américains, alors que Moscou et Washington cherchent à rétablir les relations bilatérales et à ouvrir la voie à un règlement du conflit ukrainien.

Le chef du RDIF, responsable des aspects économiques des discussions de haut niveau, a souligné la nécessité d’une coopération et d’opportunités économiques qui pourraient apporter des contributions aux deux nations.

Projets communs dans l’Arctique…

« Nous devons poursuivre des projets communs, notamment dans l’Arctique et dans d’autres régions », a déclaré le responsable à des journalistes.

Dmitriev a révélé que la partie russe avait fait plusieurs propositions en matière d’économie et d’investissement, sur lesquelles l’équipe américaine a pris le temps de réfléchir. Il a exprimé l’espoir que des progrès soient réalisés sur cette question d’ici quelques mois.

Désinformation

Proposés à la suite de l’entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump la semaine dernière, ces pourparlers « permettent de dire la vérité », a déclaré M. Dmitriev, soulignant que l’administration Biden « a fourni beaucoup de désinformation, beaucoup de messages erronés » sur l’état de l’économie russe.

Les relations entre Moscou et Washington ont plongé à leur plus bas niveau depuis plusieurs décennies après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Les deux pays ont expulsé à plusieurs reprises leurs diplomates respectifs ces dernières années.

Malgré le refroidissement des relations diplomatiques et les sanctions imposées par Washington et ses alliés, Moscou a réussi à maintenir une coopération limitée avec les co-membres du Conseil de l’Arctique, a rapporté Reuters l’année dernière, en participant à un exercice d’entraînement simulant une importante marée noire.

L’article Moscou appelle à des projets conjoints russo-américains dans l’Arctique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Schnabel : la BCE approche d’une « pause » dans la baisse des taux d’intérêt

La Banque centrale européenne (BCE) devrait bientôt discuter de la possibilité de suspendre ou d’arrêter complètement sa baisse des taux d’intérêt, a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, au Financial Times.

« Nous arrivons au point où nous devrons peut-être faire une pause ou arrêter nos baisses de taux », a déclaré Schnabel dans une interview réalisée le 14 février et publiée mercredi 19 courant.

« Nous devons entamer cette conversation », a-t-elle noté. À cet égard, elle a déclaré que les responsables devraient discuter lors de la réunion de mars de l’opportunité de s’éloigner de la déclaration précédente selon laquelle la politique monétaire de la zone euro reste restrictive.

« Je ne dis pas que notre politique monétaire n’est plus restrictive, a déclaré Schnabel, ce que je dis, c’est que je ne suis plus sûre que ce soit encore restrictif ».

Une sixième réduction des coûts d’emprunt est attendue le mois prochain, même si les décisions risquent de devenir plus difficiles par la suite.

Lire aussi: L’économie de la zone euro prépare le terrain pour des baisses plus importantes des taux de la BCE

Les analystes interrogés par Bloomberg estiment que les coûts d’emprunt pourraient tomber à 1,75 % en 2026. Certains se basent sur le taux d’intérêt dit neutre, un niveau théorique qui ne contraint ni ne stimule la demande. La BCE estime le taux d’intérêt neutre entre 1,75 % et 2,25 %, mais a mis en garde contre une confiance excessive dans ce concept. Le taux d’intérêt est actuellement de 2,75%.

« Le taux d’intérêt neutre est un concept théorique important », a observé Schnabel. « Mais cela ne convient pas pour déterminer la position appropriée de la politique monétaire ».

L’inflation, quant à elle, s’est accélérée à 2,5 % en janvier. Même si l’on s’attend toujours à ce que l’objectif de la Banque pour 2025 soit atteint, la hausse des coûts de l’énergie et les éventuels tarifs douaniers américains pourraient au moins retarder cet objectif.

L’article Schnabel : la BCE approche d’une « pause » dans la baisse des taux d’intérêt est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump à Zelensky : « Vous n’auriez jamais dû commencer cette guerre »

« L’Ukraine a eu suffisamment de temps pour conclure un accord avec la Russie », a déclaré le président américain en réponse aux plaintes de Kiev concernant son exclusion des négociations américano-russes de Riyad.

Le président américain Donald Trump a critiqué, mercredi 19 février 2025, le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky à la suite des plaintes de Kiev concernant son exclusion des négociations de paix entre les États-Unis et la Russie en Arabie saoudite.

S’adressant aux journalistes à sa résidence de Mar-a-Largo, Trump a déclaré qu’il était « très déçu » par Zelensky pour son incapacité à résoudre un conflit qu’il « n’aurait jamais dû déclencher ».

Les propos de Donald Trump font suite à la réunion de haut niveau qui s’est tenue mardi à Riyad, et qui a suscité l’indignation de l’UE et de l’Ukraine, qui n’étaient pas invitées aux discussions. Zelensky a qualifié la réunion de « déplorable », reprochant aux États-Unis d’avoir « aidé Poutine à sortir de plusieurs années d’isolement » et de traiter la Russie comme « une victime ».

Il a également insisté sur le fait que son pays rejetterait toute condition qui pourrait résulter de négociations en Arabie saoudite.

Lire aussi: Rubio : les USA et la Russie vont rétablir leurs relations diplomatiques

Le président américain a répondu que Zelensky et les autres responsables ukrainiens n’étaient pas en position de se plaindre de ne pas avoir été invités aux négociations. Il a en outre reproché à Zelensky de ne pas avoir réussi à résoudre le conflit alors qu’il avait des années pour le faire.

« Aujourd’hui, j’ai entendu : ‘Nous n’avons pas été invités’. Eh bien, vous êtes là depuis trois ans, vous auriez dû y mettre un terme… Vous n’auriez jamais dû commencer. Vous auriez pu conclure un accord », a déclaré Trump.

Le président américain a souligné que les négociations avec la Russie se déroulaient « très bien », exprimant sa confiance dans le fait qu’il avait « le pouvoir de mettre fin à cette guerre » afin de « sauver des vies ».

Moscou et Washington ont tous deux salué les discussions comme étant très productives; le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, déclarant que les délégations ont travaillé « avec beaucoup de succès » à l’amélioration des relations.

Les deux parties « ont non seulement écouté, mais se sont également entendues », a déclaré M. Lavrov. Tout en ajoutant que les États-Unis commençaient à mieux comprendre la position de la Russie.

L’article Trump à Zelensky : « Vous n’auriez jamais dû commencer cette guerre » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Boeing et Airbus vont livrer 500 avions aux compagnies aériennes du Moyen-Orient

Les grandes compagnies aériennes du Moyen-Orient prévoient d’acheter des centaines d’avions afin de renouveler leur flotte après avoir manqué une vague de commandes en 2024. Ce qui renforce la position de la région comme moteur de croissance clé pour Boeing et Airbus, rapporte l’agence Bloomberg.

Parmi les transporteurs qui prévoient d’augmenter leur flotte figure flydubai, qui cherche à acheter au moins 200 avions à fuselage étroit, avec une option pour 100 autres, toujours selon la même source. Etihad Airways est également en pourparlers pour acheter jusqu’à 40 avions gros-porteurs.

De son côté, Qatar Airways est sur le point de finaliser un accord pour acheter environ 230 avions bi-couloirs dans les mois à venir. Tandis que la compagnie aérienne nationale de Bahreïn, Gulf Air, est en pourparlers pour acheter une douzaine d’avions gros-porteurs.

Riyadh Aviation cherche, quant a elle, à acheter 50 avions long-courriers. Ce qui permettra à Airbus et Boeing d’obtenir au moins 500 commandes dans la région cette année estimées à plusieurs milliards de dollars.

L’article Boeing et Airbus vont livrer 500 avions aux compagnies aériennes du Moyen-Orient est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’inflation au Canada augmente à 1,9 % en janvier

L’inflation au Canada a augmenté à 1,9 % sur un an en janvier 2025, contre 1,8 % en décembre 2024. C’est ce que révèle un rapport de ‘Statistique Canada’ publié le 18 février 2025.

L’inflation au Canada est due à la hausse des prix de l’énergie. Tandis qu’une réduction temporaire de la taxe de vente a contribué à alléger la pression sur les prix des denrées alimentaires et des restaurants.

Les prix de l’énergie ont augmenté de 5,3 %. Alors que les prix de l’essence ont bondi de 8,6 % et ceux du gaz naturel ont augmenté de 4,8 %.

Dans ce contexte, le mercredi 29 janvier, la Banque centrale du Canada a abaissé son taux d’intérêt de référence à 3 %. Et ce, tout en maintenant le taux bancaire à 3,25 % et le taux de dépôt à 2,95 %.

La banque a également annoncé son intention d’achever l’assouplissement de son bilan et de mettre fin au resserrement quantitatif. La banque reprendra ses achats d’actifs début mars, en commençant progressivement jusqu’à ce que son bilan se stabilise, puis en augmentant modestement en fonction de la croissance de l’économie.

L’article L’inflation au Canada augmente à 1,9 % en janvier est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Un contre-plan arabe de 20 milliards de dollars pour Gaza

Les États arabes devraient discuter d’un plan d’après-guerre pour Gaza qui pourrait inclure jusqu’à 20 milliards de dollars pour la reconstruction de la région. Et ce, en vue de contrer le plan du président américain Donald Trump de réaménager la bande sous contrôle américain et de déplacer les Palestiniens; perspective qui a suscité la colère des dirigeants régionaux.

L’Arabie saoudite, l’Egypte, la Jordanie, les Emirats arabes unis et le Qatar devraient examiner et discuter du plan arabe à Riyad pour la reconstruction de Gaza; avant qu’il ne soit présenté lors d’un sommet arabe prévu au Caire le 4 mars, ont indiqué quatre sources au courant du dossier.

Ainsi, une réunion des dirigeants des États arabes, dont la Jordanie, l’Égypte, les Émirats arabes unis et le Qatar, est attendue le 21 février 2025 en Arabie saoudite, qui est le fer de lance des efforts arabes sur le plan de Trump. Bien que certaines sources aient déclaré que la date n’avait pas encore été confirmée.

En effet, les pays arabes ont été consternés par le projet de Trump de « chasser » les Palestiniens de Gaza et de les réinstaller en Jordanie et en Egypte, pour créer une « Riviera au Moyen-Orient ». L’idée a été immédiatement rejetée par Le Caire et Amman et perçue dans la plupart des pays de la région comme profondément déstabilisatrice.

Lire aussi : Trump est déterminé à mettre en œuvre son plan à Gaza

La proposition arabe, basée en grande partie sur un plan égyptien, implique la formation d’un comité national palestinien pour gouverner Gaza sans l’implication du Hamas et une participation internationale à la reconstruction sans déplacer les Palestiniens à l’étranger.

Une contribution de 20 milliards de dollars des États arabes et du Golfe au fonds, citée par deux sources comme étant un chiffre probable, pourrait être une bonne incitation pour Trump à accepter le plan, a déclaré l’universitaire émirati Abdelkhaleq Abdallah.

« Trump est un homme transactionnel, donc 20 milliards de dollars lui conviendraient bien », a déclaré M. Abdallah.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi devrait se rendre ce jeudi à Riyad, ont indiqué le 18 février 2025 deux sources de sécurité égyptiennes, où il doit discuter d’un plan arabe pour Gaza.

« Cela profiterait à de nombreuses entreprises américaines et israéliennes », a-t-il ajouté.

Le cabinet de l’Autorité palestinienne a déclaré mardi dans un communiqué que la première phase du plan en discussion coûterait environ 20 milliards de dollars sur trois ans.

L’article Un contre-plan arabe de 20 milliards de dollars pour Gaza est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Rubio : les USA et la Russie vont rétablir leurs relations diplomatiques

Washington et Moscou ont convenu mardi 18 février 2025 de rétablir le fonctionnement de leurs missions diplomatiques. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, à l’issue de discussions en Arabie saoudite.

Cette décision semble signaler un assouplissement significatif des restrictions imposées aux missions diplomatiques russes aux États-Unis, en raison de la guerre en Ukraine.

M. Rubio a déclaré que les deux parties avaient convenu, dans un premier temps, de nommer des équipes de fonctionnaires pour « garantir que nos missions diplomatiques puissent fonctionner ». Au cours de la dernière décennie, les deux pays ont expulsé des diplomates et restreint la nomination de nouveaux personnels dans le cadre d’une série de mesures « punitives », laissant leurs ambassades respectives en sous-effectif.

En outre, M. Rubio a déclaré que ces mesures « ont réellement réduit notre capacité à opérer à Moscou » et que la Russie dirait la même chose de sa mission diplomatique à Washington.

« Nous avons besoin de missions diplomatiques actives qui peuvent fonctionner normalement afin de pouvoir poursuivre ces [discussions] », a déclaré Marco Rubio cité par Associated Press.

Et déjà Sergueï Lavrov a évoqué la question du fonctionnement des missions diplomatiques russes aux Etats-Unis lors d’une conversation téléphonique qu’il a eue avec Rubio samedi, avant les pourparlers à Riyad, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

Même avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, les responsables américains se plaignaient de ne pouvoir maintenir qu’une « présence militaire » en Russie après que la Russie a imposé un plafond de personnel aux missions américaines, forçant Washington à fermer ses consulats à Vladivostok et à Ekaterinbourg.

L’article Rubio : les USA et la Russie vont rétablir leurs relations diplomatiques est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Américains et Russes négocient la paix de l’Ukraine sans les Ukrainiens

La Russie durcit ses exigences dans les négociations avec les États-Unis alors que l’Ukraine est mise à l’écart.

L’administration du président américain Donald Trump a annoncé, mardi 18 février 2025, avoir accepté de tenir de nouvelles discussions avec la Russie sur la fin de la guerre en Ukraine, après une première réunion qui excluait Kiev. Une rupture avec l’approche précédente de Washington qui avait rallié les alliés des Etats-Unis pour isoler le président russe Vladimir Poutine.

Alors que la réunion de quatre heures et demie se déroulait dans la capitale saoudienne, Riyad, la Russie a durci ses exigences, insistant notamment sur le fait qu’elle ne tolérerait pas que l’alliance de l’OTAN accorde son adhésion à l’Ukraine, rapporte Reuters.

Plus tard mardi, Trump a déclaré qu’il était plus confiant après les discussions et qu’il rencontrerait probablement Poutine avant la fin du mois. « La Russie veut faire quelque chose », a déclaré Trump à des journalistes à Palm Beach, en Floride. Balayant les inquiétudes de l’Ukraine quant à son exclusion de la réunion et, il a déclaré que Kiev aurait dû entamer les négociations bien plus tôt. « Je pense que j’ai le pouvoir de mettre fin à cette guerre », a déclaré Trump.

Une première depuis 2022

Les pourparlers de Riyad ont été la première rencontre entre responsables américains et russes pour discuter des moyens de mettre un terme au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. L’Ukraine a déclaré qu’elle n’accepterait aucun accord imposé sans son consentement, et le chancelier allemand Olaf Scholz a réitéré qu' »aucune décision ne doit être prise sans l’accord de l’Ukraine ».

Avant même que les négociations n’aient lieu, certains responsables politiques européens ont accusé l’administration Trump d’avoir accordé des concessions gratuites à Moscou la semaine dernière en excluant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et en affirmant que c’était une illusion pour Kiev de croire qu’elle pourrait reconquérir les 20 % de son territoire actuellement sous contrôle russe.

Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Mike Waltz, a déclaré aux journalistes à Riyad que la guerre devait prendre fin définitivement. Ce qui impliquerait des négociations sur le territoire.

« La simple réalité pratique est qu’il y aura des discussions sur le territoire et des discussions sur les garanties de sécurité », a-t-il déclaré.

Des équipes de haut niveau entameront des pourparlers pour mettre fin au conflit et travailleront séparément pour rétablir les missions diplomatiques respectives des deux pays à Washington et à Moscou afin de faciliter les négociations à l’avenir, a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio.

L’article Américains et Russes négocient la paix de l’Ukraine sans les Ukrainiens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Allemagne

Une enquête de l’Institut de recherche économique « Ifo » révèle que la faiblesse de l’économie allemande a entraîné une baisse de la demande de main-d’œuvre qualifiée.

L’institut a annoncé, le 17 février 2025, que 28,3 % des entreprises manquaient de main-d’œuvre qualifiée. En octobre 2024, le pourcentage de ces entreprises était de 31,9 %.

« La pénurie de main-d’œuvre qualifiée est devenue un peu moins aiguë », reconnaît Klaus Wohlrabe, économiste à l’Institut Ifo. Cependant, le changement démographique reste un défi majeur, ajoute-t-il. Et à long terme, cette pénurie en main-d’œuvre qualifiée devrait à nouveau augmenter, selon l’agence de presse allemande DPA.

L’enquête a révélé que la pénurie de travailleurs qualifiés est évidente dans certains domaines, 35,1 % des prestataires de services ayant du mal à recruter des travailleurs qualifiés.

Dans le domaine du conseil juridique, fiscal et d’audit, environ 75 % des entreprises n’ont pas réussi à trouver un nombre suffisant d’employés qualifiés. Tandis que dans le secteur de l’hébergement, le pourcentage a atteint environ 42 %.

L’article Pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Allemagne est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Goldman Sachs relève ses prévisions pour les actions chinoises

Goldman Sachs a relevé, lundi 17 février 2025, ses prévisions de cours à 12 mois pour les actions chinoises. Et ce, citant le potentiel de l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) pour stimuler de manière significative les bénéfices des entreprises et attirer jusqu’à 200 milliards de dollars d’entrées de capitaux.

La banque américaine Goldman Sachs a relevé son objectif de cours à 12 mois pour le CSI 300 de 4 600 à 4 700 et sa prévision pour le MSCI Chine de 75 à 85.

Cette annonce intervient alors que les valeurs technologiques chinoises se redressent, enregistrant leur plus forte progression depuis plus de deux ans.

Ainsi, le sentiment des investisseurs a été renforcé par la percée de DeepSeek dans le domaine de l’IA, qui ravive l’optimisme quant à la compétitivité technologique de la Chine et à sa capacité à tirer parti de la course mondiale à l’IA, rapporte Reuters.

Le trend haussier de la banque d’investissement reflète les attentes croissantes selon lesquelles l’IA entraînera des gains de productivité dans de nombreux secteurs. Ce qui stimulera les bénéfices des entreprises et attirera les capitaux mondiaux.

A cet égard, notons que la Chine a réalisé d’importants investissements dans l’IA et le développement des semi-conducteurs. Au final, elle se positionne comme un acteur majeur dans la course technologique mondiale.

L’article Goldman Sachs relève ses prévisions pour les actions chinoises est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

12,4 milliards de dollars de fraudes de cryptomonnaies attendues en 2025

La fraude aux cryptomonnaies a atteint des niveaux sans précédent en 2024, posant de plus grands défis aux gouvernements et aux entreprises pour réglementer le secteur et protéger les utilisateurs contre des opérations criminelles de plus en plus sophistiquées et organisées.

Un nouveau rapport du cabinet de recherche Chainalysis, publié le 17 février 2025, indique que les portefeuilles de cryptomonnaies liés à la fraude ont reçu 9,9 milliards de dollars en cryptomonnaie l’année dernière.

Le rapport s’attend à ce que ce chiffre atteigne 12,4 milliards de dollars en 2025, alors que Chainalysis continue de traquer davantage de portefeuilles frauduleux.

Le rapport note que ses estimations annuelles d’activité frauduleuse ont augmenté de 24 % depuis 2020, reflétant une augmentation significative de l’activité criminelle dans ce secteur.

Selon le rapport, la principale raison derrière cette progression significative des revenus issus de la fraude est l’augmentation de la prévalence de ce que l’on appelle les « escroqueries amoureuses », où les fraudeurs nouent des relations avec leurs victimes via les réseaux sociaux ou des applications de rencontres, prétendant rechercher une relation sérieuse, alors qu’en réalité ils cherchent à exploiter financièrement leurs victimes en leur demandant une aide financière ou des cadeaux, ou par le biais de fausses opportunités d’investissement.

Le document explique également que ces groupes frauduleux sont devenus plus organisés, car ils créent des marchés et des réseaux cryptographiques illégaux. Mais cela ne s’arrête pas là : l’IA a été utilisée dans des fraudes, les fraudeurs créant de fausses identités et voix pour se faire passer pour de vraies personnes, leur permettant ainsi de contourner les contrôles de vérification d’identité ou de créer du contenu réaliste pour inciter les victimes à investir dans de faux projets.

En 2024, des plateformes comme Huione Guarantee, qui facilite une gamme de services illicites, ont vu leurs revenus augmenter de 1 900 % par rapport à 2023, certains des fournisseurs les plus performants de la plateforme étant des fournisseurs de services d’IA.

L’article 12,4 milliards de dollars de fraudes de cryptomonnaies attendues en 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌