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Tunisie – Première vague de mauvais temps en février : une perturbation importante attendue dès le samedi 

Le mois de février 2025 débutera avec des conditions météorologiques instables sur une grande partie de la Tunisie.

Selon l’Observatoire tunisien du climat et des météorologies , des pluies modérées à fortes, accompagnées de phénomènes orageux, toucheront principalement le nord et le centre du pays, et potentiellement localement le sud.

Les prévisions indiquent que les quantités de pluie varieront entre faibles et moyennes, avec des intensifications possibles localement, particulièrement dans certaines zones.

D’après les dernières mises à jour du modèle européen à moyen terme, publiées dans la soirée du 30 janvier, le mois de février sera marqué par plusieurs perturbations. Ce mois s’annonce donc pluvieux et pourrait connaître plusieurs vagues de mauvais temps, notamment des pluies et orages.

La même source a ajouté que le mois de février s’annonce humide avec des pluies intermittentes sur plusieurs périodes.

 

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Tunisie : Maddouri insiste sur l’accélération des réformes et l’amélioration des services publics

Au nom du président de la République, Kaïs Saïed, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, cet après-midi du jeudi 30 janvier 2025, au Palais du gouvernement à La Kasbah, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen de plusieurs projets de lois et de décrets.

En ouverture de la séance, il a souligné la nécessité d’intensifier le rythme du travail gouvernemental, en veillant à ce que toutes les structures et services publics remplissent efficacement leurs missions et responsabilités. Il a insisté sur la mobilisation de toutes les ressources de l’État pour mettre en œuvre les politiques et programmes nationaux dans les domaines social et économique. Il a également appelé l’équipe gouvernementale à un engagement total pour atteindre les objectifs fixés, notamment l’amélioration du pouvoir d’achat, de la qualité de vie des citoyens et des services publics, conformément aux orientations du président de la République.

Kamel Maddouri a également insisté sur la nécessité pour les ministères d’accélérer les réformes des structures et institutions publiques sous leur tutelle, en raccourcissant les délais et en menant une révolution législative dans leurs domaines respectifs. Il a exhorté son équipe à proposer des solutions concrètes et audacieuses pour améliorer la gestion publique, renforcer les performances des institutions et restaurer leur équilibre financier.

Il a aussi mis en avant l’importance de l’intégration entre l’investissement public et privé, soulignant que l’accélération des projets publics constitue un levier essentiel du développement, aux côtés de la stimulation de l’investissement privé. Il a appelé à redoubler d’efforts pour accompagner les investisseurs et activer les structures dédiées à cet effet au sein des ministères et organismes publics. Il a notamment insisté sur l’importance du projet de loi-cadre sur l’investissement, actuellement à un stade avancé de préparation, et conçu pour dynamiser l’investissement.

Le Conseil des ministres a examiné plusieurs projets majeurs :

– Un projet de loi organique approuvant une convention entre le gouvernement tunisien et le Conseil arabe des spécialités de santé pour l’ouverture d’un bureau de coordination en Tunisie. Ce bureau renforcera le rôle du pays et des États du Maghreb dans les activités du Conseil arabe des spécialités de santé, en facilitant l’accès aux formations et examens spécialisés. Il permettra aussi de rapprocher le système académique tunisien du cadre de référence adopté par le Conseil arabe, créant ainsi une nouvelle dynamique dans la formation des professionnels de santé.

– Un projet de loi approuvant l’accord de prêt signé le 24 septembre 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de développement pour la modernisation de l’Office national de la protection civile. D’un montant de 50 millions d’euros, remboursable sur 20 ans, dont 7 ans de différé, ce prêt vise à renforcer les capacités d’intervention de l’Office et à améliorer la prévention des catastrophes naturelles. Il permettra également de mettre en place un système numérique de gestion des appels de secours, grâce à l’acquisition d’équipements et de logiciels garantissant des interventions plus rapides et efficaces.

– Un projet de décret prolongeant la durée de mission de l’Unité de gestion par objectifs pour le projet de soutien à l’enseignement primaire, financé en partenariat avec le Fonds arabe pour le développement économique et social. Ce programme vise à :

– Construire 50 nouvelles écoles primaires

– Étendre 2000 établissements existants

– Réhabiliter 800 écoles

– Fournir du matériel scolaire et numérique à 500 écoles

Actuellement, 1325 écoles primaires réparties sur l’ensemble du pays bénéficient déjà de ces améliorations, dans le but de renforcer l’infrastructure scolaire, d’améliorer les conditions d’apprentissage et de moderniser la gestion du système éducatif. Avec ces décisions, le gouvernement réaffirme son engagement à accélérer les réformes, améliorer la gouvernance publique et stimuler l’investissement, dans une dynamique visant à renforcer l’efficacité de l’État et le bien-être des citoyens.

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Tunisie – RFR : La ligne E reliera les stations Bougatfa et Gobaa à partir du 3 février

Le ministre des Transports, Rachid Ameri, a présidé, le mercredi 29 janvier 2025, une réunion de travail avec les responsables de la Société des Transports de Tunis. Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur les actions entreprises pour renforcer la flotte et améliorer sa disponibilité, tant pour les bus que pour le réseau ferroviaire. Il a également été question de la mise en place d’un programme opérationnel visant à accélérer la fourniture de services de qualité, à préserver les revenus de l’entreprise et à réactiver les lignes de bus suspendues.

Ameri a souligné l’importance pour l’État de respecter ses engagements en faveur de l’amélioration du système de transport public collectif, notamment à travers les décisions prises lors des conseils ministériels, dont celui du 3 janvier 2025, qui a porté sur le renforcement de la flotte de transport. Il a insisté sur le fait que cet engagement doit s’accompagner d’un investissement constant de la part des employés de la société pour atteindre les objectifs fixés, tant en termes de quantité que de qualité, afin de répondre aux attentes des usagers et d’offrir des conditions de transport confortables et sûres dans les plus brefs délais.

Le ministre a également précisé qu’il est essentiel de revoir la gestion du service public de transport, de réformer les méthodes de travail et d’améliorer les comportements au sein de la société, particulièrement dans le cadre de la réception de nouveaux équipements. Il a souligné que la préservation de ces équipements passera par la mise en place de modes d’exploitation et de systèmes de maintenance optimaux, respectant les normes professionnelles.

À ce titre, Ameri a donné les instructions suivantes :

• Fixer au 10 février 2025 l’activation du système de contrôle des recettes, avec la mise en fonction de tous les guichets de billetterie pour garantir la préservation des revenus. Ce système sera ensuite développé en s’appuyant sur des technologies informatiques avancées.

• Œuvrer à la rationalisation des lignes de bus et à la reprise de celles suspendues, permettant ainsi d’exploiter 250 lignes régulières, avec une fréquence de passage toutes les 20 minutes, soit un total de 750 bus d’ici juin 2025.

• Finaliser la maintenance des rames de métro défectueuses, afin d’assurer la disponibilité de 60 rames de métro léger d’ici fin septembre 2025, et de 74 rames d’ici fin décembre 2025, sur un total de 80.

• Fixer au 3 février 2025 la connexion des lignes E et D du réseau ferroviaire rapide aux stations Bou Gatfa et Gobaa, avec la création de 4 lignes régulières et l’affectation des bus nécessaires pour assurer leur sécurité.

Lors de cette réunion, des équipes de travail ont été désignées au sein de la société pour surveiller les recettes, suivre l’exploitation des lignes et mettre en œuvre les recommandations décidées. Le ministre a insisté sur la nécessité de suivre ces équipes sur le terrain de manière régulière, afin d’assurer une gestion efficace et une mise en œuvre rigoureuse des mesures adoptées.

 

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E-commerce : Une nouvelle plateforme libyenne offre des opportunités pour les entreprises tunisiennes 

Le porte-parole de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises, Abderrazek Houas, a confirmé que la plateforme commerciale « Al-Bawaba », lancée par une entreprise libyenne privée spécialisée dans le commerce électronique en Libye, constitue une opportunité stratégique pour les entreprises tunisiennes afin de promouvoir leurs produits et services.

Lors d’une déclaration à l’agence TAP, en marge du forum sur le commerce électronique et la logistique organisé ce jeudi par l’Association nationale des petites et moyennes entreprises dans un hôtel du gouvernorat d’Ariana, Houas a expliqué que l’objectif de la participation à cette plateforme était de favoriser les relations commerciales entre les entreprises libyennes et tunisiennes, tout en établissant des partenariats professionnels.

Il a ajouté : « Cette plateforme permettra aux entreprises tunisiennes de présenter leurs produits, et représente également une chance de récupérer une part du marché libyen, qui a été largement dominé par les entreprises turques et égyptiennes. »

Il a également souligné l’essor du commerce électronique en Tunisie, notamment après l’émergence de la pandémie de COVID-19, précisant que ce secteur avait connu une croissance de 50 % sur le marché tunisien.

De son côté, Ahmed Mansour Al-Saghir, directeur exécutif du groupe libyen « Al-Mansour Group » et fondateur de la plateforme, a affirmé que cette dernière comptait plusieurs branches dans des pays comme la Tunisie, le Maroc, l’Égypte et la Turquie.

Il a précisé : « La plateforme combine deux méthodes de marketing : en ligne et direct. Nous avons déjà réalisé sept transactions commerciales entre des entreprises libyennes et tunisiennes, en commercialisant leurs produits en Libye. »

Mansour a également ajouté : « L’objectif de la plateforme est de promouvoir les produits dans plusieurs pays. Une entreprise peut ainsi commercialiser ses produits non seulement en Libye, mais aussi en Égypte et au Maroc. Nous prévoyons également une expansion en Afrique à partir de 2025. »

Par ailleurs, Yassine Gharbi, représentant des jeunes entrepreneurs au sein de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises, a appelé le gouvernement à renforcer les paiements électroniques et à développer de nouvelles solutions adaptées aux évolutions technologiques mondiales.

Il a insisté sur la nécessité de réformer les législations et d’ouvrir davantage la Tunisie aux marchés mondiaux ainsi qu’aux méthodes de paiement électroniques, tout en développant la cybersécurité. Il a également souligné l’importance de l’utilisation des technologies modernes dans le domaine commercial, citant par exemple l’utilisation de l’Internet des objets pour le suivi des camions, permettant de réduire les coûts logistiques et d’améliorer l’efficacité des services d’expédition.

Enfin, il convient de noter que les entreprises tunisiennes attendent avec impatience l’approbation du nouveau code de change, qui devrait permettre de moderniser les systèmes de change et de transferts financiers entre la Tunisie et l’étranger.

 

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58% des entreprises tuniso-françaises prévoient une amélioration de leur chiffre d’affaires en 2025

En 2024, 42 % des entreprises tuniso-françaises ont enregistré une amélioration de leur chiffre d’affaires, bien qu’une légère baisse de cinq points par rapport à 2023 ait été constatée, selon le baromètre économique 2024/2025 de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française (CCITF), présenté le jeudi 29 janvier à Tunis par son secrétaire général, Mohamed Louzir.

Malgré cette décélération et un environnement économique jugé « complexe », l’enquête met en évidence la résilience des entreprises tunisiennes et françaises, a souligné Louzir. Réalisée auprès de 243 chefs d’entreprise membres de la chambre, cette étude examine l’impact de la conjoncture économique sur leur performance. Elle révèle que 41 % des entreprises sondées, soit la majorité, ont qualifié l’évolution de leurs investissements en Tunisie de « stable » en 2024, contre 33 % en 2023. Par ailleurs, 29 % ont constaté une amélioration de leurs investissements, contre 37 % en 2023, soit une baisse de 8 points.

Concernant l’environnement économique en 2024, 38 % des entreprises estiment qu’il a été « stable », un chiffre en hausse par rapport à 24 % en 2023. Pour l’environnement social, 56 % des entreprises le jugent « stable », contre 45 % l’année précédente. En ce qui concerne l’environnement politique, 47 % des entreprises le considèrent également stable, contre 32 % en 2023.

 

Optimisme relatif pour 2025

 

Pour 2025, les prévisions sont légèrement plus optimistes. En effet, 58 % des entreprises sondées anticipent une amélioration de leur chiffre d’affaires, contre 56 % en 2024, tandis que 11 % s’attendent à une baisse. Les projections d’investissement, cependant, restent « prudentes ». 39 % des entreprises prévoient une hausse de leurs investissements en 2025, contre 44 % en 2024. En revanche, 40 % s’attendent à des investissements « stables » (contre 29 % en 2024), et 21 % à une baisse (contre 27 % en 2024).

Dans les secteurs spécifiques, le baromètre indique que 67 % des entreprises opérant dans le textile anticipent une « amélioration » de leurs investissements en Tunisie. Seules 22 % prévoient une baisse, tandis que 11 % s’attendent à une stabilité. Dans les secteurs de la mécanique, de l’électrique et de l’électronique, 52 % des entreprises anticipent une stabilité des investissements, 34 % une amélioration et 14 % une baisse. Dans le secteur tertiaire, 82 % des entreprises dans les secteurs du tourisme et de la santé prévoient des investissements « stables », tandis que 18 % s’attendent à une amélioration. Quant au secteur du commerce, 41 % des entreprises prévoient une stabilité, et 36 % anticipent une amélioration des investissements en 2025.

Stabilité dans les relations commerciales avec la France

Concernant les échanges commerciaux avec la France, 41 % des entreprises s’attendent à une amélioration en 2025, chiffre stable par rapport à 2024. Cependant, 11 % des répondants anticipent une baisse de ces échanges, contre 15 % l’année précédente. De plus, 33 % prévoient une stabilité, contre 31 % en 2024. Louzir a noté que ces résultats suggèrent une certaine stabilité dans les relations commerciales, avec une légère tendance à l’optimisme, malgré les incertitudes économiques mondiales.

En ce qui concerne les échanges commerciaux avec l’Afrique, des opportunités « inexploitées » demeurent, selon l’enquête. 33 % des entreprises envisagent une amélioration de leurs échanges avec le continent africain, un recul par rapport à 37 % en 2024. Par ailleurs, 41 % des entreprises n’ont pas d’échanges commerciaux avec l’Afrique en 2025, contre 44 % en 2024.

Les défis à relever

La pression fiscale (94 %), la situation économique (90 %) et les formalités administratives (85 %) sont identifiées comme les principaux facteurs impactant négativement les activités des entreprises. Pour y faire face, les chefs d’entreprises sollicitent en priorité de nouvelles incitations financières et un allégement des procédures administratives.

En outre, selon le baromètre, 66 % des entreprises devront réaliser des investissements en 2025 pour s’adapter aux normes européennes, dans le cadre de la stratégie de neutralité carbone mise en place par l’Union européenne.

Engagement en faveur du développement durable

Sur le plan du développement durable, le baromètre souligne que 71 % des chefs d’entreprise priorisent l’investissement dans le développement technologique et l’innovation. Par ailleurs, 63 % visent la promotion du travail décent et de la croissance économique, et 62 % accordent une importance à la santé et au bien-être au travail.

Créée en 1974, la CCITF regroupe plus de 2 000 membres, qu’ils soient personnes physiques ou morales, issus des secteurs tunisien et français.

Ce texte corrige et améliore la version d’origine, tout en apportant des clarifications et une structuration plus fluide pour une lecture optimale.

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Tunisie – Affrontements à Makthar : La Garde Nationale dément les rumeurs

L’administration générale de la Garde Nationale a démenti, dans un communiqué daté du jeudi 30 janvier 2025, les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant des affrontements à Makthar.

Selon ces rumeurs, un conflit armé entre deux groupes se serait produit dans la localité de Makthar, en raison d’un litige portant sur un terrain. Ce soi-disant affrontement aurait fait un mort et plusieurs blessés graves, nécessitant l’intervention des unités de la Garde Nationale pour mettre fin à la confrontation.

L’administration de la Garde Nationale a formellement démenti ces allégations, affirmant qu’elles sont totalement infondées et qu’aucune telle situation n’a eu lieu. Elle a ajouté qu’elle prendra les mesures légales appropriées contre toute personne impliquée dans la propagation de ces fausses informations sur les réseaux sociaux.

Enfin, l’administration a appelé les citoyens à faire preuve de discernement et à vérifier la véracité des informations avant de les diffuser. Elle a également souligné l’importance de se référer aux sources officielles afin d’éviter la diffusion de fausses nouvelles susceptibles de troubler l’ordre public et de semer la discorde

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Tunisie – Suspension des contrôles des eaux traitées : la station d’El Fahs en crise

Les services régionaux de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) à Zaghouan ont suspendu leurs activités de contrôle des eaux traitées à la station d’épuration de El Fahs, et ce, depuis environ quatre mois.

Cette décision fait suite à un dysfonctionnement détecté dans le système de traitement des eaux usées de la station, comme l’a expliqué le directeur régional de l’ONSSA à Zaghouan, Jamal Neifer, lors de son intervention sur Jawhara FM, ce jeudi.

Neifer a indiqué que la dernière opération de contrôle effectuée par l’agence remonte au 30 septembre 2024, et que les résultats étaient conformes. Toutefois, les activités de surveillance ont été suspendues par la suite, après que des anomalies dans le système de traitement aient été identifiées, nécessitant des réparations urgentes.

La suspension des contrôles a également entraîné l’arrêt de l’octroi de permis d’irrigation pour les agriculteurs utilisant les eaux traitées de la station d’épuration de El Fahs pour leurs cultures. Neifer a souligné que la reprise de l’octroi des permis dépend de la réparation des dysfonctionnements par les services responsables de la station et de leur demande officielle pour que l’ONSSA effectue les analyses nécessaires. À ce jour, cette demande n’a pas encore été formulée, selon ses déclarations.

Concernant les méthodes de surveillance des eaux usées traitées, Neifer a précisé que celles-ci sont effectuées grâce à un appareil placé dans les eaux traitées pendant 24 heures. Son fonctionnement implique nécessairement que le système de traitement soit en état de marche. Lors de la dernière opération, l’appareil n’a pas enregistré de résultats valides, ce qui indique un dysfonctionnement dans le système, ainsi qu’une défaillance d’un des équipements utilisés.

Suite à cette situation, les autorités responsables de la station ont été informées et invitées à réparer les anomalies détectées. Elles devront, ensuite, faire appel à l’ONSSA pour réaliser les analyses de contrôle nécessaires, une étape encore en attente.

Il est important de noter que la surveillance des eaux usées traitées destinées à l’irrigation relève de la compétence de l’ONSSA. L’octroi des permis d’irrigation est assuré par un comité composé de représentants de la délégation régionale du développement agricole, de l’ONSSA et du ministère de l’Environnement. Selon la législation en vigueur, tout agriculteur souhaitant utiliser ces eaux pour l’irrigation doit se conformer à des procédures strictes, incluant l’utilisation de matériels spécifiques et la réalisation d’analyses régulières.

De son côté, le directeur régional de l’assainissement, Mahmoud El Hadhili, a indiqué que les dernières analyses effectuées par les services régionaux du Bureau national de l’assainissement, dans le cadre d’un contrôle interne, remontent au 21 décembre 2024. Réalisées par un laboratoire agréé, ces analyses ont montré des résultats satisfaisants, à l’exception d’un dépassement mineur qui ne présente aucun danger. En conséquence, les opérations d’irrigation continuent pour les agriculteurs concernés.

El Hadhili a ajouté que la station traite actuellement environ 1500 mètres cubes d’eaux usées par jour, avec une prévision de portée de 3350 mètres cubes dans les prochains mois. Actuellement, l’eau traitée à la station d’épuration de El Fahs est utilisée pour irriguer la zone de Khezirat, couvrant environ 45 hectares, principalement dédiés à la culture d’arbres fruitiers.

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Tournoi international de Dubaï : la Tunisie en demi-finale

L’équipe nationale tunisienne de basketball a décroché son billet pour les demi-finales du Tournoi international de Dubaï en s’imposant ce jeudi en quart de finale face au club jordanien Ittihad Oman sur le score de 93-83.
Les Aigles de Carthage ont réalisé un excellent parcours en phase de groupes, enregistrant trois victoires contre Al-Hikma du Liban (87-76), Sharjah des Émirats arabes unis (99-85) et Zamboanga des Philippines (95-59). Seule ombre au tableau, une défaite face à Al-Ahly Tripoli de Libye (70-83).
Grâce à cette performance, la Tunisie poursuit sa quête du titre et se rapproche un peu plus de la finale du prestigieux tournoi.

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Tunisie : Trois nouveaux joueurs signent à l’Union sportive Monastirienne

L’Union sportive Monastirienne a annoncé, ce jeudi, le recrutement de trois nouveaux joueurs : l’attaquant Youssef Abdali, le milieu défensif nigérian Kingsley Dogu Michael et le milieu offensif Yassine Dridi.
Sur sa page officielle, le club a précisé que Youssef Abdali a signé un contrat de trois saisons, tandis que Kingsley Dogu et Yassine Dridi ont paraphé des contrats de deux saisons.
Actuellement, l’Union sportive Monastirienne occupe la deuxième place du championnat de Ligue 1 professionnelle de football, à égalité avec le Club Africain et l’Etoile Sportive du Sahel, avec 33 points pour chaque équipe, à une longueur derrière le Stade Tunisien, leader du classement.

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AFWID 3 : la femme tunisienne, un exemple de progrès et d’émancipation

Le Dialogue international des Femmes africaines (AFWID 3) se déroule actuellement à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 27 au 31 janvier, sous le thème « Les femmes africaines, une force, et leurs voix source de changement ».
Cet événement est organisé sous la supervision de Zanele Dlamini Mbeki, fondatrice de la Banque de développement pour les femmes.
Lors de la séance d’ouverture, Zanele Dlamini Mbeki a mis en avant « l’importance de dépasser les obstacles freinant l’avancement des femmes africaines et la nécessité d’unir les efforts pour lutter contre l’exclusion et la violence ». Elle a également insisté sur « l’engagement à poursuivre le travail pour atteindre l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie ».
Riah Phiyega, directrice exécutive du Fonds d’Affaires pour le Développement de la Femme, a souligné « l’urgence d’intégrer pleinement les femmes africaines dans les processus décisionnels afin qu’elles jouent un rôle clé dans la société et contribuent au progrès de leur pays ». Elle a aussi insisté sur « la nécessité d’offrir aux femmes africaines des opportunités de participation active dans la société et de renforcer leur présence pour bâtir leur nation sans discrimination ni exclusion ».
L’Association Tunisienne de la Gouvernance et de l’Égalité des Chances entre les Femmes et les Hommes dans les postes de décision (ATGEC) prend part à cet événement aux côtés de près de 1200 participantes représentant 55 pays africains.
La présidente de l’ATGEC, Amel Sammoud Khamari, a mis en avant dans son intervention les avancées et les droits acquis par la femme tunisienne dans divers domaines, appelant à renforcer et à développer ces acquis aussi bien pour les Tunisiennes que pour les Africaines en général.
Amel Sammoud Khammari qui a participé au Sommet de Pékin en 1995, a pris part, hier 29 janvier 2025, à un panel intitulé « Revue Pékin +30 : Repenser les progrès et la responsabilité dans l’agenda du genre en Afrique ».
L’ATGEC organise en marge de l’événement une exposition de produits alimentaires, de bijoux et de vêtements traditionnels tunisiens, qui rencontre un vif succès auprès des participantes venues de divers pays africains.

D’après communiqué

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Philip Morris Tunisie reconnu comme Top Employer pour la 7ème année consécutive

Philip Morris Tunisie a été nommé Top Employer en Tunisie pour la 7ème année consécutive. Cette certification reconnaît l’excellence de PMI en matière de pratiques de gestion des ressources humaines, établissant fermement l’entreprise comme un employeur de choix, axé sur la satisfaction des besoins évolutifs d’un capital humain mondial diversifié.

« Être nommé Global Top Employer pour la neuvième année consécutive est une réalisation exceptionnelle, dont tous mes collègues sont immensément fiers », a déclaré Fred Patitucci, Président People & Culture chez PMI. « Cette reconnaissance témoigne de notre engagement à intégrer la culture non seulement comme une fonction ou une politique, mais comme une stratégie d’entreprise où tous les employés sont collectivement responsables d’incarner nos valeurs, de donner vie à notre ADN PMI. »

De son côté Borhann Rachdi, Directeur Général de Philip Morris International en Tunisie a expliqué que « Je suis profondément honoré de voir notre entreprise recevoir la certification de « Top Employer » en Tunisie. Cette distinction prestigieuse témoigne de notre engagement inébranlable envers le bien-être et le développement de notre équipe. Une telle réussite met en lumière notre dévouement à promouvoir un avenir plus durable pour tous, soutenant ainsi la réalisation de notre vision d’un avenir sans fumée en Tunisie».

La certification Top Employer résulte d’une évaluation indépendante par le Top Employers Institute, qui a reconnu Philip Morris International (PMI), comme Global Top Employer pour la neuvième année consécutive. Les filiales de PMI ont également été reconnues comme employeurs de premier plan dans 32 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie/Pacifique. Cette évaluation couvre six domaines comprenant 20 sujets, dont l’Environnement de Travail, l’Apprentissage, la Diversité et l’Inclusion, la Raison d’Être et les Valeurs, le Bien-être, et plus encore.
Philip Morris International (PMI) est l’une des 17 organisations internationales à avoir reçu cette année la certification Global Top Employer au niveau mondial. Cette certification reflète l’engagement de PMI à développer une culture de croissance et d’inclusion, comme le décrit l’ADN de PMI – un cadre culturel interne basé sur des valeurs et des comportements partagés pour garantir que les 82 700 employés de PMI dans le monde se sentent en sécurité, écoutés et engagés avec un objectif clair et un fort sentiment d’appartenance.

Philip Morris International : Vers un avenir sans fumée
PMI est une entreprise internationale de tabac de premier plan, œuvrant activement pour un avenir sans fumée et faisant évoluer son portefeuille à long terme pour inclure des produits en dehors du secteur du tabac et de la nicotine. Le portefeuille actuel de l’entreprise se compose principalement de cigarettes et de produits sans fumée. Depuis 2008, PMI a investi plus de 12,5 milliards de dollars pour développer, valider scientifiquement et commercialiser des produits innovants sans fumée pour les adultes qui continueraient autrement à fumer, avec pour objectif de mettre fin complètement à la vente de cigarettes. Cela inclut la construction de capacités d’évaluation scientifique de classe mondiale, notamment dans les domaines de la toxicologie des systèmes précliniques, de la recherche clinique et comportementale, ainsi que des études post-commercialisation.
Avec une base solide et une expertise significative dans les sciences de la vie, PMI a annoncé en février 2021 son ambition de s’étendre dans les domaines du bien-être et des soins de santé et vise à améliorer la vie grâce à la fourniture d’expériences de santé intégrées.
En 2022, PMI a acquis Swedish Match—un leader de la distribution de nicotine orale—créant un champion mondial sans fumée dirigé par les marques IQOS et ZYN des entreprises. La Food and Drug Administration des États-Unis a autorisé la commercialisation des versions des dispositifs et consommables IQOS de PMI et du General snus de Swedish Match en tant que produits du tabac à risque modifié. Les demandes de renouvellement des produits IQOS sont actuellement en attente devant la FDA. Au 30 juin 2024, les produits sans fumée de PMI étaient disponibles à la vente dans 90 marchés, et PMI estime que 36,5 millions d’adultes dans le monde utilisent les produits sans fumée de PMI. L’activité sans fumée représentait environ 38 % des revenus nets totaux de PMI pour les neuf premiers mois de 2024.

D’après communiqué

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Tunisie – Un exploit médical à Sfax : première chirurgie cardiaque endoscopique réussie au Maghreb

Une équipe médicale du service de chirurgie cardiaque et vasculaire de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba à Sfax a réalisé, mercredi 29 janvier, une intervention chirurgicale inédite en Tunisie et au Maghreb. L’opération a consisté en l’ablation d’une tumeur bénigne située dans l’oreillette gauche du cœur à l’aide d’une technique endoscopique innovante, pratiquée par une petite incision latérale au niveau du thorax.

Selon un communiqué du ministère de la Santé publié ce jeudi, l’intervention a été effectuée sur un patient âgé de 76 ans sous la supervision du professeur Imed Frikha, chef du service de chirurgie cardiaque et vasculaire, et du professeur Abdessalem Hentati, spécialiste en chirurgie thoracique. Les chirurgiens ont utilisé la voie trans-axillaire, une approche qui permet d’introduire l’endoscope sous l’aisselle.

Ce progrès marque une avancée majeure dans la chirurgie cardiaque, offrant de nombreux avantages : réduction de la douleur et des complications par rapport à la chirurgie à cœur ouvert traditionnelle, accélération du processus de récupération, permettant une sortie rapide de l’hôpital, ainsi qu’un bénéfice esthétique grâce à la minimisation des cicatrices.

Le ministère a précisé que le patient a quitté l’hôpital dans un état stable et satisfaisant, soulignant que cette intervention confirme l’efficacité et la fiabilité de cette technique pour obtenir des résultats médicaux remarquables.

Ce succès illustre l’évolution constante de la chirurgie cardiaque endoscopique en Tunisie et met en lumière l’expertise des équipes médicales opérant dans les établissements publics. Engagées dans l’amélioration continue des soins et l’innovation chirurgicale, elles contribuent à positionner la Tunisie comme un acteur de référence dans le domaine. Cet exploit témoigne également de l’engagement du pays à développer des techniques de pointe conformes aux standards internationaux.

Cette avancée médicale constitue ainsi une réalisation majeure qui renforce la place des compétences tunisiennes sur la scène régionale et internationale et confirme leur rôle clé dans le développement de la chirurgie cardiaque et vasculaire.

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Tunisie : un scandale financier secoue la STEG, trois employés incarcérés

Le juge d’instruction du cinquième bureau du tribunal de première instance de Manouba a ordonné, ce jeudi soir, l’incarcération de trois employés du district de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) à Manouba. Deux autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire, selon un communiqué rendu public.

Ces décisions font suite à l’arrestation des trois premiers suspects mardi dernier, ainsi qu’à l’émission de mandats de recherche contre trois autres personnes. Les charges retenues concernent des soupçons d’abus de fonction en vue d’obtenir des avantages indus, de préjudice porté à l’administration, de falsification et usage de faux, ainsi que de manipulation et effacement de données informatiques dans le but de nuire aux finances d’autrui et d’en tirer un bénéfice personnel.

L’enquête, menée par la première brigade centrale d’investigations de la Garde nationale à El Aouina, a révélé un système de détournement de fonds impliquant des manipulations répétées de factures de consommation, des vols d’électricité et des modifications frauduleuses des données de facturation via le système informatique de la STEG. Les suspects sont également accusés d’avoir réduit illégalement les montants de consommation de certains clients et d’être intervenus sans autorisation sur des compteurs électriques.

Selon la même source, ces malversations, portant sur des sommes considérables, ont été découvertes à la suite d’un audit interne réalisé par les services de contrôle de la STEG. L’entreprise, représentée par son conseiller juridique, a déposé une plainte officielle, déclenchant ainsi l’enquête judiciaire.

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La Tunisie prolonge l’état d’urgence jusqu’à fin 2025

Le décret n° 74 du 29 janvier 2025, portant prolongation de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national, a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (numéro 12 de l’année 2025). Cette nouvelle extension prendra effet à partir du 31 janvier en cours et se poursuivra jusqu’au 31 décembre prochain.

La dernière prolongation remontait au 30 décembre dernier et portait sur une durée d’un mois, du 1er au 30 janvier 2025.

Il convient de rappeler que l’état d’urgence est en vigueur sans interruption depuis le 24 novembre 2015, à la suite de l’attentat terroriste ayant visé un bus de la sécurité présidentielle en plein cœur de la capitale. Cette attaque avait causé la mort de 12 agents de sécurité et blessé 16 autres personnes, parmi lesquelles des membres des forces de l’ordre et des civils.

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Aide sociale en Tunisie : 260 dinars par mois pour chaque bénéficiaire dès janvier 2025

Le 30 janvier 2025, un arrêté conjoint du ministre des Affaires sociales et de la ministre des Finances a été publié au Journal officiel de la République tunisienne.

Cet arrêté définit la méthode de calcul et le montant des transferts financiers directs destinés aux catégories les plus vulnérables bénéficiaires du programme de sécurité sociale.

Le montant de base des transferts a été fixé à 260 dinars par mois, que ce soit pour un individu ou un foyer, conformément à cet arrêté, qui est entré en vigueur à partir du 1er janvier 2025, selon le Journal officiel.

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Tunisie – STEG International Services : 14 projets en Afrique pour un investissement de 160 millions de dollars

Le mercredi 29 janvier, Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a rencontré son homologue tanzanien, Doto Biketo, ministre de l’Énergie et des Mines, en présence de Hédi Chaâbane, directeur général des Hydrocarbures. Cette rencontre a eu lieu en marge de la 4ᵉ édition du sommet de l’énergie “Mission 300”, organisée à Dar es Salaam, en Tanzanie.

Cet échange a permis aux deux ministres de discuter des domaines de coopération entre la Tunisie et la Tanzanie, notamment dans le secteur de l’énergie. Ils ont également abordé les opportunités d’améliorer cette coopération grâce aux mécanismes établis lors du sommet, notamment les engagements financiers du Groupe de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de l’Agence française de développement pour la période 2025-2030.

Il est important de souligner que la société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG INTERNATIONAL SERVICES) a signé des contrats portant sur 14 projets d’une valeur de 160 millions de dollars, réalisés en 2024 et devant se poursuivre jusqu’à la fin de l’année en cours à travers le continent africain. De plus, en 2023, la société a remporté le prix de la meilleure entreprise de travaux contractants pour la réalisation du projet d’électrification rurale en Afrique, REA3/Round2.

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Tunisie – Falsification de certificat à Tunisair : Un employé et un formateur placés en garde à vue

Le parquet du tribunal de première instance de Tunis a autorisé les agents de l’administration des recherches financières et économiques de la police judiciaire de Laouina à placer en garde à vue un employé et un syndicaliste de la compagnie Tunisair, dans le cadre d’une enquête portant sur la falsification et la contrefaçon d’un certificat de formation technique et professionnelle.

Selon Mosaïque Fm, les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’un employé de Tunisair, également syndicaliste, aurait obtenu un certificat de formation technique et professionnelle auprès d’un centre de formation et l’aurait utilisé pour obtenir des promotions à travers des concours internes à l’entreprise.

Le certificat en question présente des indices de falsification, puisqu’il n’a pas été validé par les services régionaux du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi et aucune trace de celui-ci n’existe dans les archives du ministère.
Sur la base de ces éléments, et après consultation du parquet, un mandat de garde à vue a été délivré à l’encontre du syndicaliste de Tunisair et du responsable du centre de formation ayant délivré le certificat, qui sont désormais à la disposition de l’enquête.

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La Tunisie, leader africain de la pression fiscale : Comprendre les causes et les solutions

La Tunisie se classe au premier rang en Afrique en termes de pression fiscale, principalement en raison de l’augmentation constante des dépenses budgétaires depuis 2011.

En effet, le budget de l’État, qui s’élevait à 19 milliards de dinars en 2010, atteint environ 79 milliards de dinars pour l’année 2025, selon les propos de Hatem Fathallah, expert-comptable, lors d’une rencontre médiatique organisée ce matin à Gafsa.

Cette rencontre portait sur la loi de finances 2025, ses défis et ses nouveautés, et était organisée par l’Agence de promotion des industries et de l’innovation de Gafsa, ainsi que l’Institution de formation et d’accompagnement de Gafsa (FBL).

Fathallah a expliqué que cette situation découle principalement de l’augmentation des prix et des recrutements, qui ont considérablement alourdi les budgets au cours des 15 dernières années. Cela a conduit à un déficit budgétaire croissant et à un recours accru à l’endettement, avec une dépendance marquée à l’égard des emprunts extérieurs.

L’expert a également souligné que la dette nationale dépasse actuellement 85 % du produit intérieur brut (PIB), dont 60 % correspond à des dettes extérieures. Dans ce contexte, il est impératif que l’État mobilise ses ressources internes pour alléger cette pression.

Fathallah a par ailleurs évoqué l’impact de l’économie informelle et de certaines professions qui échappent au système fiscal officiel. Ces secteurs contribuent directement à la pression fiscale exercée sur l’État. Il a insisté sur la nécessité d’intégrer l’ensemble des citoyens dans le système fiscal, en développant des programmes comme l’initiative autonome, qui vise à inclure les artisans et les professionnels non couverts par le système fiscal et social. Cette approche faciliterait leur intégration dans la sphère économique formelle, tout en contribuant à renforcer la citoyenneté fiscale et à élargir la base des contribuables, afin de réduire la charge fiscale tout en augmentant le nombre de personnes inscrites dans le système fiscal.

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Tunisie – Forage et raccordement de puits : La réponse de la SONEDE aux besoins croissants en eau

Le directeur général de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), Abdelhamid Manja, a annoncé la mise en place d’un plan stratégique pour assurer l’approvisionnement en eau potable dans diverses régions du pays. Ce plan englobe plusieurs systèmes hydrauliques, notamment ceux du Cap Bon, du Sahel et de Sfax, et prévoit l’accélération des travaux pour la mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer à Sousse, dont la capacité sera de 50 000 m³/jour. De plus, il est prévu un approvisionnement à partir du barrage de Nebhana avec 26 000 m³/jour pendant 60 jours, ainsi que l’achèvement des travaux visant à augmenter la capacité de transfert d’eau vers les zones du sud du Sahel.

Concernant la région sud de Sfax (Agareb, El-Mahrès, Sakhira), un puits à Sidi Abdelillah, avec un débit de 40 litres par seconde, a été raccordé, et les travaux devraient être achevés d’ici fin juin 2025.

Lors de la conférence de presse du ministère de l’Agriculture, Manja a également révélé que dans le gouvernorat du Kef, des travaux sont en cours pour le forage et le raccordement de trois puits profonds (Berwak 4, Faj Ali Ben Salem 4 et 5) pour un coût global de 1,1 million de dinars. Ce projet permettra de fournir 40 litres par seconde d’ici fin juin 2025. Par ailleurs, les ressources en eau de la nappe phréatique de Nakla, avec un débit de 80 litres/seconde, seront renforcées grâce à un investissement de 23 millions de dinars, permettant de garantir un approvisionnement suffisant d’ici fin juin 2025.

Dans le gouvernorat de Zaghouan, quatre puits profonds seront forés, raccordés et équipés avant fin juin 2025, pour un coût total de 2,8 millions de dinars. De même, deux puits profonds ont été raccordés et électrifiés dans le gouvernorat de Siliana, avec la création et l’équipement du puits Siliana 1 et du puits Henchir El Nour, pour un montant de 1,1 million de dinars, les travaux devant se terminer fin janvier 2025.

Un renforcement supplémentaire des ressources en eau à Rouhia a été réalisé grâce au forage et au raccordement du puits compensatoire Hammima 2, pour un coût de 0,35 million de dinars, avec des travaux devant être terminés d’ici fin mai 2025.

Le puits profond de Bargou (25 l/s) a également été équipé et raccordé, et un autre puits, Ferna 1 répété, a été foré et raccordé pour un coût total de 1,4 million de dinars, les travaux devant se terminer fin juin 2025.

Dans le sud-est du pays, les travaux de forage et de raccordement de six puits dans le gouvernorat de Médenine permettront de fournir 100 litres par seconde d’ici fin juin 2025, avec un investissement de 2,35 millions de dinars. À Tataouine, trois autres puits seront forés et raccordés pour fournir 40 litres par seconde avant fin mai 2025. De plus, les puits de Kardhab, Drina 5 et K’hil 3 seront équipés et raccordés pour un montant global de 1,35 million de dinars.

Manja a souligné que ces efforts s’inscrivent dans un plan d’urgence visant à éviter les problèmes d’approvisionnement en eau, notamment dans les régions dépendantes des puits profonds.

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