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Cepex : Rencontres professionnelles tuniso-maltaises Ă  Tunis

Des rencontres professionnelles avec les membres d’une dĂ©lĂ©gation de la Chambre maltaise des petites et moyennes entreprises (MALTA CHAMBER OF SME’s) seront organisĂ©es le mardi 25 fĂ©vrier courant, Ă  la Maison de l’Exportateur par le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX).

Ces rencontres offrent aux entreprises tunisiennes, a prĂ©cisĂ© le CEPEX, la possibilitĂ© d’échanger avec 10 invitĂ©s maltais pour explorer les diffĂ©rentes pistes de coopĂ©ration possibles et promouvoir le potentiel export de la Tunisie vers le marchĂ© maltais.

Les entreprises intĂ©ressĂ©es peuvent postuler Ă  travers le lien : MALTA Chamber of SME’s INCOMING TRADE MISSION B2B Registration FORM.

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Journée scientifique : biofertilisants et agriculture durable pour un futur résilient

PlacĂ©e sous le thĂšme « Vers une agriculture rĂ©siliente : biofertilisants et stratĂ©gies durables en rĂ©ponse au changement climatique », une journĂ©e scientifique se tiendra le 26 fĂ©vrier prochain Ă  la CitĂ© des Sciences, en collaboration avec l’Institut National Agronomique de Tunisie (INAT).

Cette rencontre vise Ă  sensibiliser au rĂŽle crucial des biofertilisants dans la promotion d’une agriculture durable face aux dĂ©fis climatiques, a dĂ©clarĂ© Samia BeltaĂŻef, encadrante scientifique de la CitĂ© des Sciences, Ă  l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP).

La journĂ©e rĂ©unira des experts afin de permettre aux Ă©tudiants de l’INAT d’approfondir leurs connaissances sur les recherches scientifiques liĂ©es aux cultures biologiques et Ă  la gestion durable des sols.

Selon elle, la stratĂ©gie environnementale pour une agriculture durable se heurte Ă  des dĂ©fis majeurs, notamment la compatibilitĂ© des biofertilisants avec diffĂ©rents types de sols et l’optimisation des techniques d’irrigation pour amĂ©liorer la productivitĂ© agricole face au changement climatique.

Au programme de cette journĂ©e figurent des confĂ©rences sur les sols et les changements climatiques, l’irrigation, ainsi qu’une prĂ©sentation de l’expĂ©rience des biofertilisants dans les grandes cultures. Des ateliers seront Ă©galement organisĂ©s sur les sciences gĂ©nĂ©tiques des biofertilisants et les applications informatiques dans ce domaine.

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MarchĂ© de la pĂȘche : Tendances 2024, du crabe bleu au thon, en passant par le loup de mer

La balance commerciale des produits de la pĂȘche a rĂ©alisĂ© un excĂ©dent de 387 millions de dinars (MD) en 2024. Cet excĂ©dent est en augmentation de 1,4% par rapport Ă  celui rĂ©alisĂ© en 2023, d’aprĂšs la Lettre de l’ONAGRI pour le quatriĂšme trimestre de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e publiĂ©e mercredi.

LĂ©gĂšre hausse des exportations

D’aprĂšs la mĂȘme source, les exportations des produits de la pĂȘche ont lĂ©gĂšrement augmentĂ© de 0,1% Ă  846 MD en 2024 par rapport Ă  2023. Les quantitĂ©s exportĂ©es ont, cependant rĂ©gressĂ© de 1,6% Ă  36,5 mille tonnes. Le prix moyen Ă  l’exportation a connu une hausse de 1,6% Ă  23,2 dinars/kg.

Les espÚces les plus exportées en 2024 sont les poissons (16,8 mille tonnes soit 46% des exportations), les conserves et les semi-conserves (9,1 mille tonnes soit 25% des exportations) et les crustacés (8,3 mille tonnes soit 23%).

Les exportations tunisiennes de produits de la pĂȘche se rĂ©partissent sur 50 destinations. L’Italie en est le premier importateur (27%), suivie par l’Espagne (17%) et la Libye (12%).

Les exportations de crabe bleu se sont Ă©tablies Ă  6,07 mille tonnes d’une valeur de 75,9 MD en 2024 baissant de 14,3% en quantitĂ© et de 10,6% en valeur. Le prix moyen a atteint 12,53 D/kg en 2024 contre 12,01 D/kg en 2023. Le crabe bleu est essentiellement exportĂ© vers l’Asie (68,9%), l’Europe (10,8%), l’AmĂ©rique (11,3%) et l’Australie (8,7%).

Les exportations des daurades ont Ă©tĂ© de l’ordre de 5,41 mille tonnes d’une valeur de 104 MD rĂ©gressant de 37% en quantitĂ© et de 25% en valeur. Les daurades ont Ă©tĂ© essentiellement exportĂ©es vers l’Asie (48,5%), l’Europe (14,2%), l’Afrique (23,5%) et l’AmĂ©rique (13,8%).

Quant aux exportations de loup de mer, elles ont connu une hausse de 46% Ă  21,8 MD en 2024. Les quantitĂ©s exportĂ©es ont Ă©galement Ă©voluĂ© de 46,9% Ă  914 tonnes. Le prix moyen Ă  l’exportation a toutefois baissĂ© de 0,6% Ă  23,8 D/kg.

Le loup de mer a Ă©tĂ© essentiellement exportĂ© vers 13 destinations avec l’AmĂ©rique en premiĂšre position (64,2%) suivie par l’Asie (29%), l’Europe (4,9%) et l’Afrique (4,5%).

Les exportations de thon ont atteint 144,8 MD en 2024, baissant de 13,4% par rapport Ă  2023. Les quantitĂ©s exportĂ©es ont toutefois, augmentĂ© de 39% Ă  5,4 mille tonnes. Le prix moyen Ă  l’exportation s’est fortement repliĂ© de 37,7% Ă  26,7 D/kg. Le thon a Ă©tĂ© principalement, exportĂ© vers l’Europe (52,4%), l’Asie ( 45,1%) et l’AmĂ©rique ( 2,4%).

Baisse des importations

La valeur des importations des produits de la pĂȘche a baissĂ© de 1,1%, Ă  459 MD en 2024, par rapport Ă  2023. Les quantitĂ©s importĂ©es ont Ă©galement diminuĂ© de 5,9% Ă  71,3 mille tonnes. Les prix Ă  l’importation ont augmentĂ© de 5,2% par rapport Ă  2023, s’établissant Ă  6 ,4 D Kg. Les poissons occupent 91% des importations des produits de la pĂȘche en 2024.

Les quantitĂ©s importĂ©es sont destinĂ©es Ă  l’industrialisation Ă  raison de 77%, Ă  l’approvisionnement du marchĂ© (20%) et Ă  l’engraissement (3%).

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Blé, maïs, soja : Quelles perspectives pour le marché mondial des céréales en 2025 ?

Les perspectives du marchĂ© mondial des cĂ©rĂ©ales en 2025, indiquent une stabilitĂ© relative des prix, lesquels seront relativement Ă©levĂ©s pour les cĂ©rĂ©ales par rapport aux olĂ©agineux, selon un rapport sur la “Situation du marchĂ© mondial des cĂ©rĂ©ales en 2024” publiĂ© mercredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), sur la base des donnĂ©es du Conseil International des CĂ©rĂ©ales (CIC).

“Les prix des cĂ©rĂ©ales, notamment le maĂŻs et le blĂ©, devraient se maintenir Ă  des niveaux relativement Ă©levĂ©s en raison de ratios stocks-utilisation mondiaux plus serrĂ©s.

En revanche, les olĂ©agineux comme le soja et le canola (VariĂ©tĂ© de colza) pourraient connaĂźtre une baisse de prix par rapport aux cĂ©rĂ©ales”, a escomptĂ© l’ONAGRI.

Toutefois, il a fait état de la volatilité persistante et les incertitudes liées aux conditions climatiques et aux politiques commerciales, lesquelles pourraient influencer ces tendances.

“Les prĂ©visions pour 2025 restent incertaines, dĂ©pendant des alĂ©as climatiques et des orientations politiques, notamment aux États-Unis”.

Par ailleurs, l’Observatoire a fait savoir que la production mondiale de cĂ©rĂ©ales en 2023/2024 a atteint un nouveau record, s’élevant Ă  2 309 millions de tonnes, surpassant les 2 269 millions de tonnes de 2022/2023. Cette augmentation est ,principalement, attribuĂ©e Ă  une rĂ©colte exceptionnelle de blĂ© tendre.

ParallĂšlement, l’utilisation mondiale de cĂ©rĂ©ales pour la campagne 2023/2024 est estimĂ©e Ă  2320 millions de tonnes, en hausse de 2% par rapport Ă  la campagne prĂ©cĂ©dente, expliquĂ©e par l’augmentation de la consommation alimentaire, notamment en Asie.

En revanche, les stocks mondiaux de cĂ©rĂ©ales ont rĂ©gressĂ© de 2%, Ă  604 millions de tonnes, en raison de la rĂ©duction des stocks de maĂŻs, notamment en Chine, aux États-Unis et dans l’Union europĂ©enne, oĂč la production a Ă©tĂ© infĂ©rieure aux attentes”, a encore notĂ© l’Observatoire.

Pour ce qui est des échanges mondiaux de céréales en 2023/2024, ils ont baissé de 1% à 459 millions de tonnes.

Cette diminution est en grande partie attribuable Ă  une rĂ©duction des importations de maĂŻs par la Chine et Ă  une baisse des exportations de blĂ© par la FĂ©dĂ©ration de Russie, l’Ukraine et l’Union europĂ©enne.

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Banque Mondiale : la région MENA vulnérable face aux chocs économiques

Les chocs modĂ©rĂ©s, tels que les conflits, les crises Ă©conomiques, les pandĂ©mies et les changements climatiques et aussi le manque d’exclusion financiĂšre, peuvent rapidement faire basculer des populations dans l’extrĂȘme pauvretĂ©. La rĂ©gion MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) est particuliĂšrement vulnĂ©rable Ă  ces chocs, selon un rapport de la Banque mondiale sur “PauvretĂ© et ProspĂ©ritĂ©, voies de sortie de la polycrise” .

Dans la rĂ©gion MENA, prĂšs de 7% de la population vit, aujourd’hui, dans l’extrĂȘme pauvretĂ© en raison de la fragilitĂ© accrue et des conflits contre un taux infĂ©rieur Ă  3 % entre 2000 et 2014. Les chocs Ă©conomiques, tels que la baisse des prix du pĂ©trole, ont, Ă©galement, eu un impact significatif sur les Ă©conomies de la rĂ©gion, aggravant les inĂ©galitĂ©s prĂ©existantes et exposant les vulnĂ©rabilitĂ©s des systĂšmes sociaux, politiques et Ă©conomiques.

“Les familles ont dĂ» puiser dans leurs Ă©conomies, et l’insĂ©curitĂ© alimentaire a augmentĂ©â€, constate Ă©galement le rapport.

Pour attĂ©nuer ces effets, il est crucial, selon la mĂȘme source, de renforcer la rĂ©silience des populations en investissant dans l’éducation, les infrastructures et les services de base, ainsi qu’en favorisant une croissance inclusive et durable. Il est, aussi, recommandĂ© de promouvoir l’inclusion financiĂšre pour permettre l’accĂšs au crĂ©dit, Ă  l’assurance et Ă  d’autres produits financiers qui peuvent aider les mĂ©nages et les entreprises Ă  gĂ©rer les risques climatiques.

“L’un des principaux objectifs de l’inclusion financiĂšre est de renforcer la capacitĂ© des mĂ©nages Ă  gĂ©rer des Ă©vĂ©nements courants mais imprĂ©visibles qui entraĂźnent des dĂ©penses financiĂšres.

L’argent mobile en est un exemple : lorsqu’une crise survient, il peut permettre aux mĂ©nages de recevoir rapidement des transferts ou des envois de fonds de la part de parents ou de membres de familles de migrants qui vivent Ă  l’étranger â€œ.

De nombreuses personnes exposĂ©es Ă  des risques climatiques graves ne sont pas financiĂšrement incluses. “Ces problĂšmes sont particuliĂšrement frĂ©quents en Afrique subsaharienne et dans les rĂ©gions du MENA, oĂč prĂšs d’un tiers de la population n’a pas accĂšs Ă  des services financiers et oĂč environ une personne sur trois exposĂ©e Ă  des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, n’a pas de compte financier, y compris d’argent mobile”, selon la mĂȘme source.

Pour rappel, la Banque mondiale a tablĂ©, dans ses prĂ©visions pour les Ă©conomies du MENA, sur une croissance modeste dans un contexte d’incertitude croissante. La croissance des pays importateurs de pĂ©trole devrait passer de 3,2 % en 2023 Ă  2,1 % en 2024, tandis que celle des pays exportateurs de pĂ©trole hors CCG devrait reculer de 3,2 % Ă  2,7 %.

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Burkina Faso : les exportations dominées par les produits miniers

La structure des exportations du Burkina Faso Ă©tait caractĂ©risĂ©e par une prĂ©dominance des produits miniers, lesquels ont reprĂ©sentĂ© 84% de la valeur totale des exportations en date de la fin dĂ©cembre 2024, selon un rapport de la Direction gĂ©nĂ©rale de l’économie et de la planification (DGEP) consultĂ© mardi par Xinhua.

Selon ce rapport, il s’agit là d’une progression de 3,6 points de pourcentage par rapport à 2023.

La DGEP a soulignĂ© qu’au Burkina Faso, les produits primaires constituent le deuxiĂšme poste d’exportation avec 11,4%, en recul pour la premiĂšre fois de 1,2 point de pourcentage sur un an, tandis que les produits transformĂ©s ne reprĂ©sentent que 4,6% de la valeur des exportations.
Les exportations totales de biens sont ressorties Ă  3.356,5 milliards de francs CFA (environ 5 milliards de dollars) Ă  fin dĂ©cembre 2024, en hausse de 26,4% par rapport Ă  fin dĂ©cembre 2023, d’aprĂšs le rapport qui prĂ©cise que cette hausse rĂ©sulte principalement de la progression des ventes d’or brut (+32,1%), de coton (+28,6%) et de noix de cajou.

Fin octobre 2024, les recettes mobilisĂ©es s’élevaient Ă  2.463,2 milliards de FCFA (environ 4 milliards de dollars), en hausse de 8,2% par rapport Ă  fin octobre 2023. Cet accroissement rĂ©sulte de la hausse des recettes fiscales de 12,8% et des autres recettes de 1,6% attĂ©nuĂ©e par une baisse des dons de 28,5%, lit-on dans le rapport.

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Vient de paraĂźtre -“Transculturalisme et Francophonie” de HĂ©di Bouraoui : une exploration de la diversitĂ© linguistique et culturelle

“Transculturalisme et Francophonie” du poĂšte, romancier, essayiste et universitaire HĂ©di Bouraoui, est un nouvel ouvrage qui vient d’ĂȘtre publiĂ© aux Editions Leaders.

“Ce livre n’est pas constituĂ© d’une thĂšse dĂ©veloppĂ©e de A Ă  Z avec son introduction et sa conclusion mais plutĂŽt structurĂ© selon trois livrets indĂ©pendants mais qui se font Ă©chos et qui tournent autour de ma vie d’écrivain, d’enseignant et de mes recherches/prĂ©occupations de Francophonies plurielles, vĂ©cues et Ă©tudiĂ©es dans plusieurs pays du “village global”.

Tricontinental (Africain, EuropĂ©en et Nord-AmĂ©ricain), trilingue (l’arabe, le français et l’anglais) et transculturel, HĂ©di Bouraoui ne cesse d’interpeller en donnant Ă  la francophonie une expression plurielle et mis en exergue ses auteurs, jadis trĂšs peu connus.

Cet ouvrage inĂ©dit, selon les Editions Leaders, est une traversĂ©e croisĂ©e, rĂ©digĂ©e par HĂ©di Bouraoui lui-mĂȘme en rĂ©cit de vie, Ă©vocation d’Ɠuvres et retour sur des moments forts, explorant les dynamiques culturelles et linguistiques qui façonnent la francophonie contemporaine, en s’appuyant sur son expĂ©rience personnelle et son parcours acadĂ©mique. L’ouvrage s’adresse Ă  ceux qui s’intĂ©ressent aux questions de culture, de langue et d’identitĂ© dans le monde francophone.

NĂ© Ă  Sfax (1932), HĂ©di Bouraoui a a suivi un cursus universitaire dans plus d’un pays. AprĂšs une maĂźtrise en littĂ©rature anglaise et amĂ©ricaine Ă  Indiana University, et un doctorat en littĂ©rature française, anglaise, amĂ©ricaine et italienne Ă  Cornell University, New-York, il a assumĂ© le poste de Professeur Ă  l’UniversitĂ© York, Ontario, Canada, oĂč il occupa aprĂšs plusieurs fonctions administratives et finit par ĂȘtre nommĂ© “Ecrivain en RĂ©sidence Ă  Vie”.

Ecrivain prolifique, il a publiĂ© 28 recueils de poĂ©sie, 3 livres de “NarratoĂšmes” (Nouveau Genre qu’il a crĂ©Ă©e), 16 romans dont 9 ont Ă©tĂ© traduits en italien, anglais, allemand, 12 livres d’Essais. Sa poĂ©sie a Ă©tĂ© traduite en plusieurs langues dont l’Arabe, le Bulgare, le MacĂ©donien, le Chinois


Son Ɠuvre remporta plusieurs prix dont le Comar d’Or pour “La Pharaone”, le Grand Prix de la Ville de Sfax pour “Retour Ă  Thyna”, le Meilleur ouvrage d’Erudition de l’annĂ©e dĂ©cernĂ© par l’APFUCC (Association des Professeurs de Français des UniversitĂ©s et des CollĂšges du Canada) pour “TranspoĂ©tique: Eloge du Nomadisme”.

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“Focus RĂ©gions” : l’Agence TAP en reportage Ă  Jendouba pour une information de proximitĂ©

Une dĂ©lĂ©gation de journalistes de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) a entamĂ©, depuis lundi, une sĂ©rie de productions journalistiques dans le gouvernorat de Jendouba.

Cette mission, qui s’étend jusqu’au samedi 22 fĂ©vrier, fait partie du programme “Focus RĂ©gions”, mis en Ɠuvre par l’Agence TAP avec le soutien du Programme d’Appui aux MĂ©dias en Tunisie (PAMT2).

Les journalistes de la TAP rĂ©aliseront des productions variĂ©es, comprenant des couvertures, des reportages de terrain, des interviews, des portraits, des reportages audiovisuels, des enquĂȘtes, etc. Cette initiative s’inscrit dans une dĂ©marche visant Ă  renforcer l’information rĂ©gionale et Ă  promouvoir la proximitĂ© avec les citoyens.

AccompagnĂ©e de Nabila Zayati, responsable des projets de dĂ©veloppement pour la rĂ©gion MĂ©diterranĂ©e et Moyen-Orient Ă  l’Agence de presse italienne “ANSA”, l’équipe a rencontrĂ©, mardi, le gouverneur de Jendouba, Hichem Hssoumi, en prĂ©sence du premier dĂ©lĂ©guĂ© du gouvernorat.

Le responsable rĂ©gional a exprimĂ© la disponibilitĂ© des autoritĂ©s locales et des parties prenantes Ă  faciliter le travail des journalistes pour leur permettre de mener Ă  bien leur mission dans les meilleures conditions possibles, l’objectif Ă©tant de couvrir les diffĂ©rentes thĂ©matiques de la rĂ©gion, connue par sa diversitĂ© et sa richesse, ainsi que de renforcer l’information rĂ©gionale et de proximitĂ© au sein de l’agence.

Cette visite s’efforce Ă©galement Ă  relayer les prĂ©occupations de la rĂ©gion et Ă  saisir les aspirations des citoyens dans divers secteurs.

Le secteur agricole, le tourisme, l’infrastructure, les ressources hydrauliques et les services publics font partie des thĂ©matiques qui bĂ©nĂ©ficieront d’une couverture.

A rappeler que “Focus rĂ©gions” (auparavant Zoom sur les RĂ©gions) est une initiative lancĂ©e par l’Agence Tunis Afrique Presse depuis 2018, et qui a couvert 20 gouvernorats.

 

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DigiHealth Tour Tunisia : une étape clé vers la numérisation intégrale des établissements de santé

Le ministre de la SantĂ©, Mustapha Farjani, a soulignĂ© l’importance capitale de la numĂ©risation intĂ©grale pour renforcer la gouvernance, promouvoir la gestion hospitaliĂšre et garantir l’efficacitĂ© des performances au sein des Ă©tablissements de santĂ©.

Cette dĂ©claration a Ă©tĂ© formulĂ©e lors de sa participation Ă  la confĂ©rence de clĂŽture du projet “DigiHealth Tour Tunisia”, tenue mardi Ă  Tunis, en prĂ©sence d’Alexandre Arrobbio, reprĂ©sentant de la Banque mondiale en Tunisie.

Il a insistĂ© sur le fait que la transformation numĂ©rique n’est pas simplement une option, mais un processus dynamique et durable, nĂ©cessitant un suivi et un dĂ©veloppement continu.

Il a prĂ©cisĂ© que la transformation numĂ©rique n’est pas simplement une option, mais un processus dynamique et durable qui nĂ©cessite un suivi et un dĂ©veloppement continu.

Abordant le rĂŽle essentiel de l’intelligence artificielle dans l’amĂ©lioration du diagnostic mĂ©dical et la prĂ©cision des dĂ©cisions thĂ©rapeutiques, M. Farjani a Ă©galement mis en lumiĂšre l’importance de la cybersĂ©curitĂ© pour la protection des donnĂ©es de santĂ© et la garantie de la confidentialitĂ© des informations personnelles des patients.

Dans cette optique, le ministre a recommandĂ© la gĂ©nĂ©ralisation des solutions numĂ©riques, leur simplification dans les hĂŽpitaux, ainsi que le renforcement de la formation continue des professionnels de santĂ© afin de favoriser leur intĂ©gration dans le systĂšme numĂ©rique, prĂ©conisant d’explorer les potentialitĂ©s offertes par l’intelligence artificielle dans l’analyse des donnĂ©es et la prise de dĂ©cisions thĂ©rapeutiques.

Il convient de souligner que ce projet bĂ©nĂ©ficie du soutien et du financement de plusieurs partenaires internationaux, Ă  savoir la Banque mondiale, l’Agence française de dĂ©veloppement, l’Union europĂ©enne, la coopĂ©ration allemande, l’UNICEF, l’OMS et le projet “SantĂ©â€, en partenariat avec l’Ambassade des États-Unis d’AmĂ©rique, dans le cadre du renforcement de la numĂ©risation et de la gouvernance des Ă©tablissements de santĂ©.

La confĂ©rence, organisĂ©e par le Centre Informatique du MinistĂšre de la SantĂ©, a rĂ©uni plus de 500 professionnels de santĂ© provenant des Ă©tablissements des directions rĂ©gionales de Tunis, Bizerte et Nabeul, incluant des directeurs rĂ©gionaux, des responsables d’établissements de santĂ©, ainsi que des cadres mĂ©dicaux et administratifs.

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Aéroport de Tabarka-Aïn Draham : une capacité de 250 000 passagers et un potentiel touristique à exploiter

La capacitĂ© d’accueil de l’AĂ©roport international de Tabarka-AĂŻn Draham (gouvernorat de Jendouba) peut atteindre 250 mille passagers par an, a soulignĂ© Ă  l’Agence TAP, le commandant de l’aĂ©roport, Anis Azizi.

SituĂ© dans le nord-ouest, sur une superficie de 240 hectares, Ă  15 kilomĂštres de la ville touristique de Tabarka, 80 kilomĂštres de Jendouba et 40 kilomĂštres d’Ain-Draham, l’aĂ©roport, exploitĂ© depuis 1992, constitue un vecteur important pour promouvoir le secteur du tourisme dans la rĂ©gion.

L’activitĂ© de l’aĂ©roport se limite, actuellement, au transfert des pĂšlerins des gouvernorats du nord-ouest vers les lieux saints, en plus de quelques dessertes pour le transfert des Ă©quipes sportives, dans le cadre des stages de prĂ©paration, ainsi que d’autres vols privĂ©s non rĂ©guliers liĂ©s au tourisme golfique, a prĂ©cisĂ© Anis Azizi, mettant l’accent sur la capacitĂ© de l’aĂ©roport Ă  accueillir d’autres vols.

Selon les statistiques publiĂ©es par l’office de l’aviation civile et des aĂ©roports (OACA), concernant le trafic aĂ©rien en 2024, l’aĂ©roport de Tabarka-Ain Draham a connu une hausse de 1,6% (2679 passagers) par rapport Ă  2023, de mĂȘme pour les mouvements des avions (arrivĂ©es et dĂ©parts) qui ont aussi Ă©voluĂ© de 6,4% (183 mouvements) pendant la mĂȘme pĂ©riode. Ces chiffres restent loin de ceux enregistrĂ©s en 2010 oĂč le flux des passagers au niveau de cet aĂ©roport a avoisinĂ© 65 mille 500 personnes.

Dans ce cadre, le commissaire rĂ©gional au tourisme de Tabarka-AĂŻn Draham, Aissa Marouani a indiquĂ© que l’aĂ©roport de Tabarka-Ain Draham se doit de regagner son rĂŽle majeur pour booster le dĂ©veloppement Ă©conomique et social dans la rĂ©gion.

A cet effet, le responsable rĂ©gional a appelĂ© Ă  Ă©laborer une stratĂ©gie bien dĂ©finie pour relancer l’activitĂ© de l’aĂ©roport de maniĂšre Ă  redynamiser la destination touristique Tabarka-Ain Draham connue pour ses divers produits dont le tourisme estival, le tourisme golfique, le pescatoursime, le tourisme culturel, l’écotourisme et la plongĂ©e sous-marine.

Pour rappel, la rĂ©gion dispose de 24 unitĂ©s hĂŽteliĂšres, avec une capacitĂ© d’environ 4 mille 500 lits, rĂ©parties sur l’ensemble du gouvernorat.

Par ailleurs, la mĂȘme source a prĂ©cisĂ© que des discussions ont Ă©tĂ© entamĂ©es entre les professionnels du secteur et les reprĂ©sentants d’un tour opĂ©rateur, pour lancer un vol irrĂ©gulier hebdomadaire reliant l’aĂ©roport de Tabarka Ă  la Bologne Ă  partir du mois de juin prochain jusqu’à la fin du mois d’octobre 2025.

Dans le mĂȘme cadre, la compagnie aĂ©rienne Transavia a entamĂ© des discussions pour Ă©tudier la possibilitĂ© d’ouvrir une ligne aĂ©rienne pouvant lier Tabarka Ă  Paris, selon la mĂȘme source.

Le responsable rĂ©gional a rappelĂ© qu’avant 2010, l’aĂ©roport Ă©tait connectĂ© Ă  plusieurs capitales europĂ©ennes, et rĂ©ussi Ă  accueillir des milliers de touristes notamment de la RĂ©publique TchĂšque, la Slovaquie, l’Italie, l’Allemagne, la Russie, l’Espagne et la France.

Pour sa part, le reprĂ©sentant de l’Office des Tunisiens Ă  l’étranger Ă  Jendouba, Ali Zoghlami a soulignĂ© que de nombreux habitants originaires du Nord-Ouest et rĂ©sidant Ă  l’étranger avaient exprimĂ© Ă  plusieurs reprises leur volontĂ© de voyager via cet aĂ©roport, en raison de sa proximitĂ© de leurs villes natales relevant des gouvernorats du Kef, Jendouba, BĂ©ja et Siliana.

Le gouvernorat de Jendouba a accueilli plus de 250 mille visiteurs en 2024 ayant sĂ©journĂ© pour plus de 550 mille nuitĂ©e. Pour dĂ©but 2025, les indicateurs sont au vert oĂč 32 mille visiteurs se sont rendus dans la rĂ©gion, du 1er janvier jusqu’au 10 fĂ©vrier, contre 30 mille durant la mĂȘme pĂ©riode de 2024, soit une augmentation de 9,6%. Pour les nuitĂ©es passĂ©es, elles ont atteint au cours de cette pĂ©riode 55 mille contre 50 mille nuitĂ©es, soit une hausse de 9% (taux d’occupation de 31%).

En 2024, plus d’un million d’algĂ©riens ont visitĂ© la ville de Tabarka, vu que la rĂ©gion de Jendouba dispose de trois passages frontaliers (Ghardimaou, Meloula et Babouche).

Sur un autre plan, une source du ministĂšre du transport a confiĂ© qu’un projet est en cours de rĂ©alisation pour consolider l’activitĂ© des aĂ©roports intĂ©rieurs, rappelant que l’aĂ©roport de Tabarka Ain Draham fait partie des quatre aĂ©roports tunisiens qui ont Ă©tĂ© exonĂ©rĂ©s des redevances et des services de navigation aĂ©rienne, en vertu du dĂ©cret n° 2024-5 du 5 janvier 2024.

A noter que le ministre du transport, Rachid Amri avait effectuĂ© une visite, au mois de dĂ©cembre dernier, dans le gouvernorat de Jendouba et s’est rendu Ă  l’aĂ©roport de Tabarka oĂč Il a annoncĂ© que des efforts sont dĂ©ployĂ©s pour moderniser les Ă©quipements de l’aĂ©roport avec l’installation des camĂ©ras de surveillance et la rĂ©novation du toit du hall principal d’ici fin 2025.

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Asma Jabri participe Ă  la 44e session du Conseil de la Femme arabe

La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, Asma Jabri, a participĂ© les 17 et 18 fĂ©vrier 2025 en visioconfĂ©rence Ă  la 44e session du Conseil de la Femme arabe au niveau ministĂ©riel, prĂ©sidĂ©e par l’État de Palestine, ainsi qu’à une rĂ©union interrĂ©gionale prĂ©paratoire de la 69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies.

Cette nouvelle session a Ă©tĂ© organisĂ©e Ă  l’invitation de la Ligue des États arabes, DĂ©partement des affaires sociales – Direction de la femme, en collaboration avec le bureau rĂ©gional de l’ONU Femmes.

À l’ordre du jour figuraient la discussion et l’adoption de la « DĂ©claration arabe » concernant les sujets prioritaires pour la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, notamment l’examen et l’évaluation de la mise en Ɠuvre de la DĂ©claration et du Programme d’action de PĂ©kin +30.

Selon un communiquĂ© rendu public mardi aprĂšs-midi, par le ministĂšre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, les participants ont discutĂ© de thĂšmes aussi importants que l’autonomisation des femmes et l’amĂ©lioration de leur situation dans la rĂ©gion arabe, y compris le suivi de la mise en Ɠuvre de l’Agenda de dĂ©veloppement des femmes dans la rĂ©gion arabe 2023-2028 et de l’Agenda des femmes, de la paix et de la sĂ©curitĂ©.

L’Agence de presse kuwaitienne « KUNA » a rapportĂ© que la session ministĂ©rielle a Ă©galement abordĂ© l’autonomisation Ă©conomique et sociale des femmes, l’observatoire arabe du dĂ©veloppement Ă©conomique des femmes, ainsi que la coopĂ©ration avec les organisations internationales et rĂ©gionales.

Selon la mĂȘme source, une rĂ©union prĂ©paratoire a Ă©tĂ© organisĂ©e lundi dernier par la Ligue des États arabes pour examiner le projet de dĂ©claration arabe qui sera prononcĂ© au nom du groupe arabe Ă  New York par l’État de Palestine lors de la sĂ©ance d’ouverture de la 69e session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme, prĂ©vue du 10 au 21 mars 2025 et placĂ©e sous le signe « Vers la DĂ©claration et le Programme d’action de PĂ©kin +35 ».

La session a rĂ©uni des ministres et des responsables des mĂ©canismes nationaux chargĂ©s des affaires des femmes dans les pays arabes, ainsi que des reprĂ©sentants d’organisations rĂ©gionales et internationales pertinentes.

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Business IT Solutions Expo 2025 : Le Salon Incontournable des Solutions de Digitalisation des Entreprises

Express FM annonce la premiÚre édition du Business IT Solutions Expo (BITSE), un événement dédié aux solutions technologiques qui transforment les entreprises.

Les 25 et 26 février 2025 à La Cité de la Culture, Tunis, ce salon réunira les principaux éditeurs et intégrateurs de solutions IT, offrant une vitrine unique pour la digitalisation des organisations.

ERP, SIRH, GED, Big Data, cybersĂ©curitĂ©, cloud computing
 le BITSE mettra en avant les outils et innovations permettant aux entreprises d’optimiser leurs processus, d’amĂ©liorer leur performance et d’accĂ©lĂ©rer leur transformation digitale. Avec plus de 50 exposants et 80 intervenants, les participants dĂ©couvriront les derniĂšres avancĂ©es et tendances du secteur.

Le programme inclut 26 workshops interactifs, 4 panels de discussion et une keynote exclusive, abordant les dĂ©fis et opportunitĂ©s de la digitalisation. Ce sera l’occasion pour les professionnels de rencontrer des experts, d’échanger sur les meilleures pratiques et d’identifier les solutions adaptĂ©es Ă  leurs besoins.

Le Business IT Solutions Expo 2025 est le rendez-vous incontournable pour les décideurs, DSI, DRH, DAF et tous les acteurs impliqués dans la modernisation des entreprises.

25-26 février 2025
La Cité de la Culture, Tunis
Infos et réservations : www.bitse.tn

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IDE : Enfin des investisseurs libyens se tournent vers la Tunisie

Ce que la diplomatie Ă©conomique tunisienne n’a pas su le faire avec la Libye, un simple forum Ă©conomique euro africain, tenu Ă  Djerba, est parvenu Ă  le rĂ©ussir avec en prime de belles perspectives pour le futur. Et pour cause.

A la surprise de beaucoup d’observateurs, ce forum a Ă©tĂ© sanctionnĂ© par la crĂ©ation de deux entreprises libyennes en Tunisie.

La premiĂšre, basĂ©e Ă  Djerba, sera spĂ©cialisĂ©e dans les grands travaux pour la reconstruction de la ville de Derna, fortement dĂ©truite, en 2023 par l’effondrement des barrages causĂ© par la tempĂȘte Daniel.

Jusqu’ici, les travaux de reconstruction de cette ville de l’est libyen ont Ă©tĂ© confiĂ©s, presque exclusivement, Ă  des entreprises Ă©gyptiennes et turques.

C’est pourquoi le lancement de ce projet structurant en Tunisie pourrait augurer un rapprochement avec l’Est de la Libye du marĂ©chal Khelifa Haftar qui a toujours Ă©tĂ© dĂ©fiant vis-Ă -vis de la Tunisie.

La deuxiÚme, basée à Sousse, sera spécialisée dans le fourrage.

A signaler au passage, qu’en marge de ce forum, des reprĂ©sentants d’entreprises libyennes ont montrĂ© lors de visites d’informations dans des sites de production Ă  Sousse (ateliers mĂ©caniques du Sahel), Ă  MĂ©denine (industries plastiques) et Ă  Tataouine (gisement de plĂątre), un vif intĂ©rĂȘt pour le lancement de futurs projets de partenariat dans les secteurs prĂ©citĂ©s.

ABS

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Colloque Scientifique à Tunis : Renforcer la Coopération Arabe pour la Gestion des Catastrophes Naturelles

Les participants au colloque scientifique “Gestion des urgences et des risques et rĂ©ponse aux crises et catastrophes naturelles”, tenu ce mardi Ă  Tunis, ont soulignĂ© l’impĂ©ratif d’une coopĂ©ration arabe renforcĂ©e face aux catastrophes naturelles, dont la frĂ©quence s’est accentuĂ©e dans les pays arabes en raison des changements climatiques et de leurs rĂ©percussions sur ces pays.

OrganisĂ©e du 18 au 20 fĂ©vrier Ă  Gammarth, ce colloque est organisĂ© par l’Office national de la protection civile, en partenariat avec l’UniversitĂ© arabe NaĂŻf des sciences de la sĂ©curitĂ© et l’Organisation internationale de la protection civile. Il rĂ©unit des experts pour discuter des stratĂ©gies de contrĂŽle, des mĂ©canismes efficaces de gestion des interventions sur le terrain en cas d’urgence, de crise ou de catastrophe naturelle.

L’évĂ©nement met Ă©galement en lumiĂšre les mĂ©thodes de prĂ©vention et d’attĂ©nuation des impacts des catastrophes Ă  travers des plans et des techniques intĂ©grĂ©es de prĂ©vision et de riposte rapide. Il vise aussi Ă  sensibiliser les participants aux consĂ©quences du changement climatique et aux nouvelles formes de criminalitĂ© environnementale qui influencent les stratĂ©gies de dĂ©fense civile.

Le ministre de l’IntĂ©rieur, Khaled Nouri, a, Ă  cette occasion, soulignĂ© qu’aucun pays, quelles que soient ses capacitĂ©s, ne peut faire face seul aux crises et catastrophes naturelles sans l’appui de ses partenaires internationaux. Il a prĂ©cisĂ© que, dans cette optique, la coopĂ©ration entre la Tunisie et les organisations internationales constitue un axe central de sa stratĂ©gie nationale de protection civile et de gestion des crises.

Le ministre a Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’adopter des solutions collectives, une coordination efficace et un partage d’expertise et de connaissances. Il a ajoutĂ© que cette confĂ©rence vise Ă  renforcer davantage la culture de la recherche scientifique dans le domaine de la gestion des crises et des catastrophes naturelles, ainsi qu’à promouvoir une formation continue en matiĂšre de gestion des risques et des urgences.

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Prix des logements en Tunisie : Pourquoi la demande reste Ă©levĂ©e malgrĂ© l’inflation ?

Le directeur du site immobilier « Mubawab.tn Â» a soulignĂ© qu’il y a une demande accrue sur les biens immobiliers en Tunisie, malgrĂ© la hausse de 5% des prix d’achat enregistrĂ©e entre 2023 et 2024 et l’évolution des prix de la location.

Dans une interview rĂ©alisĂ©e au studio TV de l’agence TAP, sur la hausse des prix de logement et du rĂŽle du secteur privĂ© en prĂ©sence du vice-prĂ©sident de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers, Jalel Mezzou, le responsable du site a rappelĂ© que les donnĂ©es officielles sur l’activitĂ© de construction restent insuffisantes. Et d’ajouter qu’entre 2023 et 2024 les prix de location ont accusĂ© eux aussi une hausse de 7,27% Ă  titre annuel.

Le portail immobilier s’emploie Ă  contrĂŽler le mouvement de l’offre Ă  travers la communication avec les promoteurs immobiliers et les agents immobiliers dont le nombre s’élĂšve Ă  environ 400 partenaires.

Manque de données et manque de culture immobiliÚre

Gharbi a estimĂ© qu’il y a un manque de donnĂ©es officielles sur l’immobilier, surtout en ce qui concerne le mouvement de la construction, des unitĂ©s prĂ©fabriquĂ©es et d’autres donnĂ©es Ă  travers lesquelles le marchĂ© peut ĂȘtre prospectĂ©.

En plus, Il n’existe pas de donnĂ©es permettant d’analyser les causes sous-jacentes de la stagnation du marchĂ© immobilier tunisien Ă  l’heure actuelle.

En rĂ©ponse Ă  la question liĂ©e Ă  la vision du client sur les prix offerts par le portail, l’orateur a notĂ© que les prix nĂ©gociĂ©s sont ceux du marchĂ© immobilier, instituĂ©s par des agents et des promoteurs immobiliers, et que le client  les considĂšre Ă©levĂ©s en raison de la baisse de son pouvoir d’achat, surtout que tous les matĂ©riaux enregistrent une hausse et qu’il n’y a pas d’équilibre entre sa capacitĂ© financiĂšre et les besoins de logement qu’il recherche.

Il a fait observer que le citoyen tunisien cherche des sites de logement qui rĂ©pondent Ă  toutes les exigences, Ă  l’instar des conditions de vie adĂ©quates, l’aide sociale, l’éducation, la santĂ© et les transports, ce qui a un impact sur les prix plus Ă©levĂ©s.

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Bourse de Tunis : Optimisme du marchĂ©, LILAS s’envole de 5 %

Le marchĂ© a terminĂ© la sĂ©ance sur une note d’optimisme. L’indice de rĂ©fĂ©rence a pris 0,48 % Ă  10 389,39 points, dans un volume relativement soutenu de 6,2 MD, selon l’analyse de l’intermĂ©diaire en bourse “Tunisie Valeurs”.

Le titre LILAS s’est offert la palme des hausses et a Ă©tĂ© la valeur la plus dynamique de la sĂ©ance. L’action de la sociĂ©tĂ© d’articles hygiĂ©niques s’est apprĂ©ciĂ©e de 5 % Ă  10,740 D.

Le titre STA a figurĂ© parmi les plus grands gagnants de la sĂ©ance. L’action du concessionnaire automobile de la marque Chery a signĂ© une avancĂ©e de 4,5 % Ă  22,550 D. La valeur a animĂ© le marchĂ© avec des Ă©changes de 221 mille dinars sur la sĂ©ance.

Le titre AMI a affichĂ© la baisse la plus soutenue de la sĂ©ance. L’action de l’assureur s’est dĂ©lestĂ©e de 2,6 % Ă  2,280 D, dans un volume de 32 mille dinars.

Le titre SMART TUNISIE a, Ă©galement, Ă©tĂ© mal orientĂ© sur la sĂ©ance. Affrontant une vague de ventes, l’action s’est effritĂ©e de 2,6 % Ă  13,300 D.

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Festival de la Chanson Tunisienne 2025 : Concerts, compĂ©titions et hommages – dĂ©couvrez le programme complet

Le vendredi 28 fĂ©vrier 2025, Ă  partir de 15H00, les vingt quatre gouvernorats du pays vibreront au rythme d’un large choix de concerts de musique, marquant ainsi la prĂ©ouverture de la 23Ăšme Ă©dition du Festival de la Chanson Tunisienne (FCT), qui se dĂ©roulera officiellement du 8 au 11 mars 2025 Ă  la CitĂ© de la Culture Chedly Klibi, c’est ce qui a Ă©tĂ© annoncĂ© lors de la confĂ©rence de presse tenue mardi matin au ThĂ©Ăątre des jeunes crĂ©ateurs pour dĂ©voiler les dĂ©tails de la programmation de cette nouvelle Ă©dition placĂ©e sous le slogan “La Tunisie chante” .

Les concerts Open-Mic auront lieu sur l’avenue Habib Bourguiba Ă  Tunis ainsi que dans les grandes places de diverses rĂ©gions, et seront animĂ©s par les conservatoires de musique sous les auspices de la direction de la musique et de la danse, en partenariat avec les dĂ©lĂ©gations rĂ©gionales aux affaires culturelles.

Une rencontre le 6 mars prochain Ă  Ennejma Ezzahra, sera consacrĂ©e, avant le dĂ©marrage du FCT, Ă  l’examen de l’avenir de la chanson tunisienne avec la participation de nombreux artistes, compositeurs et arrangeurs.

Le programme du festival qui sera ouvert par le psychodrame musical “Imagine” de l’artiste Karim Thlibi, comprend trois compĂ©titions : “Les chansons” avec 13 Ɠuvres en lice, “MaĂązoufets” (compositions instrumentales) avec 10 Ɠuvres, et “InterprĂ©tation individuelle libre” avec trois voix en course, sachant que les participants ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s parmi 149 candidatures.

La participation aux compĂ©titions ne se limite pas aux jeunes talents, mais elle est ouverte Ă©galement Ă  des artistes bien connus de la scĂšne tunisienne et arabe, dont notamment le chanteur Chokri Bouzayen qui participe Ă  la compĂ©tition “Chansons” avec une chanson Ă©crite par Hatem Guizani et interprĂ©tĂ©e et composĂ©e par lui-mĂȘme.

En dĂ©voilant les invitĂ©s d’honneur de cette Ă©dition, qui ont marquĂ© de leur empreinte les dĂ©buts du festival fondĂ© en 1986, il a annoncĂ© que les artistes Najet Attia et Nawel Ghachem participeront aux soirĂ©es de prĂ©sentation des compĂ©titions les 9 et 10 mars, tandis que l’artiste Nabiha Karaouli clĂŽturera l’évĂ©nement en compagnie de l’orchestre symphonique dirigĂ© par Mohamed Bouslama ; L’orchestre qui accompagnera les diffĂ©rents candidats aux trois compĂ©titions, sera sous la direction de Youssef Belhani.

Quant aux prix, ils seront de 40 mille dinars pour le “Microphone d’Or”, 30 mille dinars pour le “Microphone d’Argent” , et de 20 mille dinars pour le “Microphone de Bronze”. Pour le prix des “MaĂązoufets”, il sera de 10 mille dinars, alors que 5 mille dinars seront remis Ă  la meilleure interprĂ©tation. Le prix du public est de 8 mille dinars.

Dans le but de promouvoir la culture d’évaluation et de critique, selon l’expression de Tahar Guizani, une rencontre de bilan “le Festival et aprĂšs ?” aura lieu le 13 mars et sera ouverte Ă  des recommandations visant Ă  baliser la voie pour les prochaines Ă©ditions.

Le visuel de l’affiche officielle rĂ©alisĂ©e par l’artiste et designer Bader Klidi Ă  travers une technique mixte alliant photomontage et peinture numĂ©rique, montre une jeune fille, en tenue traditionnelle et jouant du luth (oud) sur l’avenue Habib Bourguiba, lieu historique et mythique de Tunis, a mentionnĂ© Tahar Guizani, en raison de sa forte symbolique socio-culturelle.

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ARP : Le ministre du Tourisme présente les axes stratégiques pour valoriser le tourisme intérieur

L’AssemblĂ©e des ReprĂ©sentants du Peuple(ARP) a tenu, mardi, 18 fĂ©vrier 2025, une sĂ©ance plĂ©niĂšre pour adresser cinq questions orales au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya, au sujet des zones touristiques sinistrĂ©es lesquelles sont dĂ©sormais dans une situation catastrophique.

Lors de cette sĂ©ance, le ministre du Tourisme a prĂ©sentĂ© quelques indicateurs relatifs Ă  l’activitĂ© touristique pour la saison 2024/2025, ainsi que les principaux axes stratĂ©giques de son dĂ©partement dans le domaine de valorisation du tourisme intĂ©rieur, en particulier, le tourisme Ă©cologique, culturel et alternatif, ainsi que le dĂ©veloppement du systĂšme de formation touristique.

En rĂ©ponse aux questions des dĂ©putĂ©s qui lui ont Ă©tĂ© adressĂ©es lors de la sĂ©ance, Tekaya a Ă©voquĂ© les mesures prises pour consolider le tourisme dans le gouvernorat de Gafsa, prĂ©cisant l’engagement de son ministĂšre Ă  examiner tous les dossiers techniques des projets visant Ă  amĂ©liorer le cadre touristique dans la rĂ©gion. Et de poursuivre qu’un accord a Ă©tĂ© conclu entre les autoritĂ©s, les investisseurs dans la rĂ©gion et la sociĂ©tĂ© civile pour fixer les journĂ©es dĂ©diĂ©es Ă  l’investissement, et ce, du 7 au 9 mai 2025 .

Il a, Ă©galement, soulignĂ© que plusieurs banques et investisseurs Ă  l’échelle nationale, rĂ©gionale et locale ont exprimĂ© leur volontĂ© d’investir dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat dans la rĂ©gion de Gafsa.

En ce qui concerne les zones touristiques sinistrĂ©es, le ministre a soulignĂ© que certaines rĂ©gions font face Ă  des problĂšmes fonciers, tandis que d’autres projets ont Ă©tĂ© suspendus en raison de difficultĂ©s Ă©conomiques. Il a indiquĂ© que la zone touristique ZouarĂąa (gouvernorat de BĂ©ja) sera bientĂŽt opĂ©rationnelle aprĂšs la rĂ©solution des problĂšmes fonciers.

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Secousses telluriques en Tunisie : Quelles causes et quels impacts pour les habitants ?

La Tunisie qui n’est pas Ă  l’abri de l’activitĂ© sismique tectonique, enregistre un rythme important de secousses qui restent toutefois d’intensitĂ© faible Ă  modĂ©rĂ©e par rapport Ă  d’autres pays tels que l’Italie, le Maroc, la Turquie et rĂ©cemment la GrĂšce, a indiquĂ© Hassen Hamdi, chef du service de recherche et de dĂ©veloppement en gĂ©ophysique Ă  l’Institut National de MĂ©tĂ©orologie (INM).

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP, Hamdi a rappelĂ© que les rĂ©gions de Meknasi, Mezouna, Menzel Bouziane dans le gouvernorat de Sidi Bouzouzid et Snad au gouvernorat de Gafsa ont enregistrĂ© des secousses, entre le 3 et le 17 fĂ©vrier 2025.

Il a expliquĂ© ces secousses par la rĂ©activation de l’activitĂ© du rĂ©seau de fissures et de failles dans la pĂ©riode gĂ©ologique MiocĂšne qui s’étend de 23 Ă  5 millions d’annĂ©es.

Et d’ajouter que la premiĂšre fissure d’une longueur de 32 kilomĂštres (Km) s’étend de l’extrĂ©mitĂ© de l’axe nord-sud et sĂ©pare les villes de MĂ©zouna et Meknessy. A son extrĂ©mitĂ©, deux failles s’étendent sur 14 et 24 kilomĂštres en direction de l’Est-ouest traversant la montagne de Bouhedma. A l’extrĂ©mitĂ© de ces failles, la fissure dĂ©vie en direction du Nord-ouest vers la ville de Snad.

Il a fait savoir que cette activitĂ© s’inscrit dans le cadre du mouvement des masses rocheuses formĂ©es sur place et traversĂ©es par les fissures Ă  cause de l’énergie dĂ©gagĂ©e par la pression Ă  laquelle elle est soumise dans le cadre de la dynamique des plaques tectoniques africaine et eurasiatique qui ne cessent de se rapprocher Ă  une moyenne de 15 Ă  245 millimĂštres/an.

Concernant la secousse enregistrĂ©e Ă  Ghardimaou au gouvernorat de Jendouba, elle est expliquĂ©e par les fissures actives depuis la pĂ©riode du PlĂ©istocĂšne qui s’étend de 2,6 millions Ă  11, 7 millions d’annĂ©es avant le prĂ©sent, a-t-il ajoutĂ©.

Il a soulignĂ© que la Tunisie Ă©tant situĂ©e au bassin mĂ©diterranĂ©en et Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord-est de la masse continentale africaine est impactĂ©e par le contexte gĂ©ologique et tectonique.

Pour Hamdi, l’éventualitĂ© d’autres secousses reste possible Ă  des degrĂ©s diffĂ©rents que se soit dans les rĂ©gions ayant dĂ©jĂ  enregistrĂ© des secousses ou dans d’autres rĂ©gions. Et d’ajouter que ces secousses n’auront pas un grand impact sur les personnes et les biens, Ă  l’exception des anciens bĂątiments.

Une secousse tellurique d’une magnitude de 4,9 degrĂ©s sur l’échelle de Richter (qui en compte 9), a Ă©tĂ© enregistrĂ©e, lundi, Ă  10h45 min (heure locale), Ă  Meknassy dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, a annoncĂ© l’INM le 3 fĂ©vrier.

Par ailleurs, cinq répliques sismiques ont été enregistrées, du 3 au 6 février 2025, à Meknassy et Mezouna.

L’INM a annoncĂ© Ă©galement, le 17 fĂ©vrier, qu’une secousse tellurique d’une magnitude de 4,1 sur l’échelle de Richter a Ă©tĂ© enregistrĂ©e, Ă  21h45 du soir du lundi au nord-ouest de Meknassy dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

Une secousse d’une magnitude de 2,5 degrĂ©s sur l’échelle de Richter a Ă©tĂ© enregistrĂ©e, le 18 fĂ©vrier, au Nord-est de Ghardimaou.

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Arab Code Week 2025 : 11 pays arabes honorés à la cérémonie de clÎture à Tunis

L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), en partenariat avec l’AcadĂ©mie internationale du Roi Salmane pour la langue arabe, organise demain, mercredi, la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture de la quatriĂšme Ă©dition de la Semaine arabe de la programmation <Arab Code Week 2025>. Cet Ă©vĂ©nement, placĂ© sous le thĂšme “L’intelligence artificielle au service de la langue arabe”, se tiendra au siĂšge de l’ALECSO Ă  Tunis.

Dans une dĂ©claration, ce mardi, Ă  l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), Zied MaĂązaoui, expert en information et communication Ă  l’ALECSO (bureau de Tunis), a prĂ©cisĂ© que 11 pays arabes sur les 19 participants seront honorĂ©s lors de cette Ă©dition. L’évĂ©nement a rencontrĂ© un succĂšs retentissant, attirant prĂšs de 3 millions de participants, dont des enseignants et des Ă©lĂšves.

La Semaine arabe de la programmation vise Ă  promouvoir la culture numĂ©rique dans le monde arabe et Ă  renforcer les compĂ©tences des enseignants et des Ă©lĂšves dans les domaines des technologies modernes et de la programmation Ă©lectronique. Elle offre un environnement Ă©ducatif ludique, favorisant la crĂ©ativitĂ© et l’excellence dans des disciplines telles que la technologie, les sciences, les mathĂ©matiques, l’ingĂ©nierie et les arts.

Les compĂ©titions se rĂ©partissent en trois catĂ©gories : le concours de l’École d’or, l’initiative de l’Éducateur d’or et le concours de l’Équipe d’or. Ces catĂ©gories rĂ©compensent respectivement l’organisation du plus grand nombre d’activitĂ©s au sein des Ă©coles, la meilleure initiative de promotion de la culture de la programmation et de la langue arabe, et le meilleur projet prĂ©sentĂ© par les Ă©lĂšves des trois cycles Ă©ducatifs.

Des Ă©lĂšves porteuses de handicap participent Ă©galement Ă  cet Ă©vĂ©nement, qui vient rĂ©affirmer l’engagement en faveur de l’égalitĂ© des chances pour tous.

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Le CNRD organise un dialogue avec le ministre du Commerce le 4 mars 2025

Le bureau du Conseil national des régions et des districts (CNRD) a décidé, mardi, lors de sa réunion périodique, en présence du président du conseil, Imed Derbali, de tenir une séance de dialogue, le 4 mars prochain, avec le ministre du Commerce et du Développement des exportations.

Il a soumis des questions écrites aux ministÚres concernés et discuté du programme de visites des délégations parlementaires dans les régions pendant la période à venir et du programme de formation des députés, indique un communiqué du conseil.

La CRND a, par ailleurs, approuvĂ© un programme de visite d’une dĂ©lĂ©gation parlementaire dans la rĂ©gion de GabĂšs entre le 24 et le 26 fĂ©vrier courant ainsi qu’un programme de visite, les 26 et 27 du mĂȘme mois, d’une dĂ©lĂ©gation parlementaire Ă  Bizerte.

Plusieurs points relatifs au développement du travail parlementaire des députés du CNRD et à une meilleure organisation des structures administratives du conseil ont été aussi évoqués pendant la réunion.

 

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Salon International des Ressources Humaines 2025 : Un rendez-vous clé pour les jeunes diplÎmés et les entreprises

La 18ᔉ Ă©dition du Salon International des Ressources Humaines a dĂ©marrĂ© aujourd’hui, mardi, Ă  Tunis. L’évĂ©nement, organisĂ© Ă  la CitĂ© de la Culture les 18 et 19 fĂ©vrier, est une initiative du Salon International des Ressources Humaines.

Environ 60 exposants, reprĂ©sentant un ensemble d’entreprises publiques et privĂ©es dans divers domaines tels que les services, l’assurance, les microcrĂ©dits, ainsi que des entreprises Ă©trangĂšres d’AlgĂ©rie, de France, des Comores, de Grande-Bretagne, d’Espagne et d’Allemagne, participent Ă  cette Ă©dition de deux jours.

Selon FaĂŻza ChaĂąnbi, organisatrice de l’évĂ©nement, “cette Ă©dition sera l’occasion de crĂ©er des liens entre les diffĂ©rents exposants et de permettre aux jeunes diplĂŽmĂ©s d’obtenir un contrat de travail”.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) en marge de l’inauguration du salon, organisĂ© sous la supervision du ministĂšre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, elle a expliquĂ© que cette Ă©dition vise principalement Ă  valoriser le rĂŽle des ressources humaines au sein des entreprises, Ă  dĂ©couvrir les outils de travail modernes et les mĂ©thodes innovantes pour amĂ©liorer les compĂ©tences, et Ă  renforcer la compĂ©titivitĂ© sur les marchĂ©s national et international.

Elle a ajoutĂ© qu’un espace spĂ©cial a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© pour les jeunes demandeurs d’emploi, leur permettant d’apprendre Ă  rĂ©diger un CV de maniĂšre professionnelle, de se prĂ©parer Ă  un entretien d’embauche et d’explorer les opportunitĂ©s de recrutement. Elle a soulignĂ© que cet Ă©vĂ©nement reprĂ©sente une opportunitĂ© pour tous – chefs d’entreprise, chercheurs d’emploi, ainsi que les Ă©tudiants – de se rencontrer, d’établir des partenariats et de dĂ©couvrir les nouvelles approches du travail, de l’entrepreneuriat, de la formation et du recrutement

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Lancement de “Campus Afrique au Maghreb” : Une initiative stratĂ©gique pour transformer l’enseignement supĂ©rieur en Afrique

La Rencontre annuelle des Chaires UNESCO du Maghreb se tient Ă  Tunis les 18 et 19 fĂ©vrier 2025, Ă  l’initiative du Bureau rĂ©gional de l’UNESCO pour le Maghreb en partenariat avec la Chaire « Esprit Apprentissages par les projets ».

Cette rencontre, qui se tient Ă  l’École SupĂ©rieure PrivĂ©e d’IngĂ©nierie et de Technologies (ESPRIT), marque une Ă©tape importante dans le renforcement de la coopĂ©ration rĂ©gionale en matiĂšre d’enseignement supĂ©rieur et de recherche.

En parallĂšle, l’évĂ©nement marque le lancement officiel de l’initiative “Campus Afrique au Maghreb”, qui s’inscrit dans la stratĂ©gie de PrioritĂ© Afrique 2022-2029 de l’UNESCO. Cette initiative vise Ă  transformer l’enseignement supĂ©rieur en favorisant un accĂšs inclusif et Ă©quitable Ă  l’éducation, en renforçant les systĂšmes de recherche et d’innovation, et en dĂ©veloppant des partenariats acadĂ©miques et industriels. Elle cible trois domaines stratĂ©giques : l’agriculture, les Ă©nergies renouvelables et la technologie, notamment l’intelligence artificielle.

Cette rencontre rassemble des reprĂ©sentants des Chaires UNESCO du Maghreb et d’Afrique, ainsi que des acteurs institutionnels, acadĂ©miques et Ă©conomiques. Au programme, des confĂ©rences et panels sur l’avenir de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche en Afrique, un atelier interactif sur le dĂ©veloppement de partenariats stratĂ©giques, une table ronde sur les synergies entre Campus Afrique et les rĂ©formes Ă©ducatives rĂ©gionales, ainsi qu’un dĂ©fi “Ma Chaire en 180 secondes”, permettant aux participants de prĂ©senter leurs projets de maniĂšre concise et impactante.

L’évĂ©nement s’inscrit dans une dynamique rĂ©gionale visant Ă  moderniser les systĂšmes Ă©ducatifs, renforcer la coopĂ©ration et promouvoir un enseignement supĂ©rieur de qualitĂ©, adaptĂ© aux enjeux contemporains. Il reprĂ©sente une avancĂ©e significative pour la mise en rĂ©seau des acteurs universitaires et scientifiques du Maghreb et d’Afrique, dans un esprit de partage et de collaboration.

Les Chaires UNESCO jouent depuis plus de 30 ans un rĂŽle clĂ© dans la promotion de la coopĂ©ration universitaire et de la recherche, en contribuant activement Ă  la mise en Ɠuvre des Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD).

La rĂ©gion du Maghreb compte actuellement 18 Chaires actives, constituant une plateforme unique pour renforcer les Ă©changes, partager les bonnes pratiques et dĂ©velopper des initiatives communes. Cette rencontre permet aux participants de faire le point sur les avancĂ©es rĂ©alisĂ©es, d’identifier des prioritĂ©s stratĂ©giques et de suivre des formations ciblĂ©es dĂ©finies de maniĂšre participative par les membres du rĂ©seau. Un plan d’action commun pour 2025 est Ă©galement Ă©tabli afin de renforcer la visibilitĂ© et l’impact des Chaires UNESCO dans la rĂ©gion.

 

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Fatma Thabet Chiboub dĂ©voile les grandes lignes de la stratĂ©gie tunisienne pour l’industrie et l’innovation

Les grandes orientations de la stratĂ©gie tunisienne de l’industrie et l’innovation reposent sur l’appui de la recherche et du dĂ©veloppement technologique, le renforcement de la coopĂ©ration entre les universitĂ©s et les entreprises industrielles et le dĂ©veloppement de l’infrastructure industrielle et technologique, selon la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub dont les propos sont rapportĂ©s mardi, sur Facebook.

Elles visent Ă  drainer les investissements directs Ă©trangers, Ă  allĂšger les procĂ©dures administratives, Ă  soutenir les PME et Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© et la productivitĂ©, a prĂ©cisĂ© la ministre au Caire (Egypte) lors de la confĂ©rence et du 8Ăšme salon sur l’énergie « Egypt Energy Show : EGYPES », tenue sur le le thĂšme « Construire un avenir Ă©nergĂ©tique sĂ»r et durable ».

D’aprĂšs la mĂȘme source, Chiboub a Ă©galement, soulignĂ© que “le choix stratĂ©gique de l’Etat tunisien a contribuĂ© Ă  la relance du secteur industriel, considĂ©rĂ© aujourd’hui comme un moteur essentiel de la croissance Ă©conomique”.

“La Tunisie a rĂ©ussi Ă  jeter les bases de l’industrie des composants automobiles, dont les exportations sont destinĂ©es Ă  l’Europe, de celle de composants aĂ©ronautiques, ainsi que de l’industrie agro-alimentaire et des industries pharmaceutiques
”, a-t-elle ajoutĂ©.

Pour la ministre, le pays a su renforcer la rĂ©silience du secteur industriel face aux fluctuations mondiales, grĂące Ă  la stratĂ©gie adoptĂ©e, laquelle repose sur les partenariats avec les pays de l’Union europĂ©enne, tout en renforçant le coopĂ©ration tripartite avec l’AlgĂ©rie et l’Italie. Elle a notamment , citĂ© le projet d’interconnexion Ă©lectrique entre les deux pays, dont la mise en service est prĂ©vue d’ici fin 2028 notant que ces initiatives visent Ă  garantir un approvisionnement Ă©nergĂ©tique plus sĂ»r et durable, tout en favorisant les Ă©changes d’électricitĂ© produite Ă  partir de sources renouvelables.

Il convient de noter que le salon “EGYPES”, rĂ©unit, selon la mĂȘme source, plus de 500 exposants reprĂ©sentants des sociĂ©tĂ©s actives dans le domaine du pĂ©trole et du gaz, des Ă©nergies renouvelables et de la technologie, et accueille environ 47 mille visiteurs venant de divers pays du monde.

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L’ATB inaugure un laboratoire mĂ©diatique Ă  Ras Jebel : renforcer l’accĂšs Ă  l’éducation numĂ©rique

Le samedi 15 fĂ©vrier 2025, l’Arab Tunisian Bank (ATB) a inaugurĂ© un nouveau laboratoire mĂ©diatique au lycĂ©e Mohamed Ali Annabi Ă  Ras Jebel, marquant une Ă©tape importante dans un partenariat fructueux avec le ministĂšre de l’Éducation. Ce projet, initiĂ© en 2017, fait partie d’un programme visant Ă  moderniser les infrastructures Ă©ducatives Ă  travers la mise en place de laboratoires informatiques dans plusieurs Ă©tablissements scolaires du pays.

La cĂ©rĂ©monie d’inauguration s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de Riadh Hajjaj, directeur gĂ©nĂ©ral de l’ATB, d’Iskandar Ghania, directeur gĂ©nĂ©ral du Centre national des technologies de l’Éducation (CNTE), de Houda Shakir, dĂ©lĂ©guĂ©e rĂ©gionale de l’Éducation Ă  Bizerte, ainsi que de responsables Ă©ducatifs et bancaires locaux.

Un partenariat durable pour l’éducation numĂ©rique

Riadh Hajjaj a soulignĂ© l’importance de cette initiative dans le cadre d’une convention avec le ministĂšre de l’Éducation, soulignant que la banque a dĂ©jĂ  Ă©quipĂ© des laboratoires mĂ©diatiques dans des collĂšges et lycĂ©es Ă  travers 11 gouvernorats. Pour lui, ce projet s’inscrit pleinement dans la responsabilitĂ© sociale des institutions financiĂšres, dont le rĂŽle est d’adapter les Ă©tablissements scolaires aux Ă©volutions technologiques.

“Il est essentiel de soutenir les Ă©coles publiques et de rĂ©pondre aux besoins croissants des Ă©lĂšves dans le contexte de la rĂ©volution technologique”, a dĂ©clarĂ© Hajjaj, rĂ©affirmant l’engagement de l’ATB Ă  contribuer Ă  l’amĂ©lioration continue du systĂšme Ă©ducatif tunisien.

Le rĂŽle du CNTE et des technologies dans l’éducation

Iskandar Ghania a saluĂ© les efforts conjoints de l’ATB et de la sociĂ©tĂ© civile pour offrir une Ă©ducation modernisĂ©e. Selon lui, ce laboratoire reprĂ©sente le 14e projet du genre, visant Ă  intĂ©grer les technologies dans les processus Ă©ducatifs. Il a Ă©galement soulignĂ© les dĂ©fis relatifs au dĂ©veloppement des infrastructures nĂ©cessaires, notamment l’extension de la couverture de la fibre optique dans environ 4 000 Ă©tablissements scolaires.

Le directeur du CNTE a Ă©voquĂ© la mise en place de prĂšs de 2 000 laboratoires mobiles dans les rĂ©gions du pays, avec l’objectif de renforcer l’intĂ©gration numĂ©rique dans les Ă©coles primaires. “Nous comptons sur l’aide des fournisseurs de services pour connecter ces Ă©coles Ă  Internet, notamment avec l’extension de la 5G”, a ajoutĂ© Ghania.

Cet Ă©quipement de pointe, qui inclut des formations et un entretien rĂ©gulier des Ă©quipements, permettra aux Ă©lĂšves de bĂ©nĂ©ficier d’un enseignement plus interactif et adaptĂ© aux exigences du monde numĂ©rique. L’ATB continue ainsi de jouer un rĂŽle clĂ© dans la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s Ă©ducatives, en particulier dans les rĂ©gions les plus reculĂ©es.

Par ce projet, l’ATB rĂ©affirme son engagement envers l’éducation et la transformation numĂ©rique, en soutenant la formation des compĂ©tences des gĂ©nĂ©rations futures et en assurant leur prĂ©paration aux dĂ©fis technologiques de demain.

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Gulfood Dubai 2025 : La Tunisie met en avant son huile d’olive et ses produits agroalimentaires

La Tunisie participe avec deux Pavillons nationaux, du 17 au 21 fĂ©vrier, Ă  la 30Ăšme Ă©dition du Salon International des Produits Agroalimentaires ‘’GULFOOD DUBAI 2025’’ au World Trade Centre de DubaĂŻ (Emirats Arabes Unis).

Le Centre Technique de l’Emballage et du Conditionnement (PACKTEC) a indiquĂ© avoir organisĂ© la participation d’un groupe de douze conditionneurs tunisiens d’huile d’olive, dans la section «Huile et Graisses» , dans un pavillon exclusivement dĂ©diĂ© Ă  la promotion de l’huile d’olive nationale conditionnĂ©e. Cette participation s’inscrit dans le cadre de la Campagne de Promotion de l’Huile d’Olive ConditionnĂ©e menĂ©e par le MinistĂšre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, et dont la rĂ©alisation a Ă©tĂ© confiĂ©e au PACKTEC.

De son cÎté, le CEPEX conduit la participation tunisienne de 31 entreprises dans la section « World Food », consacrée aux produits agro-alimentaires et ce sur une superficie de 255 m2.

De mĂȘme, plusieurs Ă©vĂ©nements sont prĂ©vus en marge de l’exposition, Ă  savoir des sĂ©ances de dĂ©gustation et un cooking show animĂ© par un chef cuisinier tunisien, afin de valoriser les spĂ©cificitĂ©s et la qualitĂ© de l’huile d’olive tunisienne et faire dĂ©couvrir l’identitĂ© culinaire nationale aux visiteurs.

Il s’agit de faire de cette 30Ăšme Ă©dition “une opportunitĂ© pour les exposants tunisiens d’huile d’olive pour prĂ©senter leurs diffĂ©rents produits (conventionnels, biologiques, aromatisĂ©s, ou haut de gamme
) et rĂ©pondre Ă  tous types de demandes des acheteurs potentiels, d’établir des contacts avec des acheteurs potentiels, reprĂ©sentant des marques de renommĂ©e internationale et de renforcer ainsi leurs prĂ©sence aux Emirats Arabes Unis”, a prĂ©cisĂ© le PACKTEC.

L’objectif Ă©tant de renforcer les exportations de l’huile d’olive conditionnĂ©e tunisienne vers les Émirats Arabes Unis qui reprĂ©sente, aujourd’hui, la plateforme incontournable du Moyen-Orient avec une population de 9.5 millions d’habitants dont 85% d’origine Ă©trangĂšre. StratĂ©giquement situĂ© au cƓur des trois continents, l’Europe, l’Asie et l’Afrique, les Emirats Arabes Unis ont une position dominante dans la rĂ©gion du Golfe qui comprend aujourd’hui plus de 59,5 millions de consommateurs avec un fort pouvoir d’achat.”

Notons que pour la saison 2023/2024, la production nationale d’huile d’olive a atteint environ 220 000 tonnes. Les exportations, s’élevant Ă  195 368 tonnes pour une valeur record de 5 162 millions de dinars, ont Ă©tĂ© destinĂ©es Ă  plus de 60 pays. Les recettes des exportations ont enregistrĂ© une augmentation notable de 51 % par rapport Ă  la saison prĂ©cĂ©dente, avec une hausse de 46 % des volumes exportĂ©s sous forme conditionnĂ©e. Par ailleurs, 41 245 tonnes d’huile biologique, d’une valeur de 1 220 millions de dinars, ont Ă©tĂ© exportĂ©es, tĂ©moignant de l’intĂ©rĂȘt croissant pour les produits naturels et respectueux de l’environnement.

La Tunisie se positionne, ainsi, comme le premier exportateur mondial d’huile d’olive biologique, consolidant sa compĂ©titivitĂ© sur des marchĂ©s stratĂ©giques, tels que l’Europe et l’AmĂ©rique du Nord. Ce succĂšs est principalement dĂ» Ă  la reconnaissance internationale de la qualitĂ© de l’huile tunisienne. Les exportations ont augmentĂ© de 15 % vers des marchĂ©s stratĂ©giques tels que les États-Unis, la France et le Canada, avec 80 % de la production nationale destinĂ©e Ă  l’exportation.

Pour la saison 2024/2025, la production d’huile d’olive est estimĂ©e Ă  environ 340 000 tonnes, ce qui reprĂ©sente un dĂ©fi supplĂ©mentaire face Ă  l’évolution des marchĂ©s mondiaux, a prĂ©cisĂ© Centre Technique de l’Emballage et du Conditionnement.

Les deux Pavillon nationaux ont été inaugurés par Samir ABID, Ministre du Commerce et du Développement des Exportations.

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MIQYES : 71,2% des PME dirigées par des femmes ont réalisé des bénéfices en 2023

PrĂšs de 64,1% des PME ont rĂ©alisĂ© un bĂ©nĂ©fice en 2023, se rapprochant du niveau d’avant la crise du COVID (71% en 2017), selon la 7Ăšme Ă©dition du baromĂštre de la santĂ© de la PME «MIQYES» dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s, mardi, Ă  Tunis, lors d’un forum organisĂ© par la ConfĂ©dĂ©ration des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT).

Il s’agit d’une preuve de rĂ©silience dans un contexte international et national difficile, d’aprĂšs l’économiste Abdelkader Boudriga, qui a prĂ©sentĂ© ce baromĂštre. Il ressort de ce baromĂštre effectuĂ© sur un Ă©chantillon de 502 PME de diffĂ©rents secteurs d’activitĂ©, que 31,1% d’entre elles ont vu leur chiffre d’affaires rĂ©gresser contre 43,9% en 2022, et ce malgrĂ© une dĂ©cĂ©lĂ©ration de la croissance en 2023.

Les PME ont investi plus pour le maintien des activitĂ©s (36,7%). Ainsi, au cours de l’annĂ©e 2023, moins d’une PME sur cinq a investi dans de nouvelles activitĂ©s. Dans le futur, seulement une PME sur deux, envisage de s’engager dans de nouvelles activitĂ©s..

Il en ressort, en outre, que 71,2% des PME dirigĂ©es par des femmes (12,2% des PME), ont rĂ©alisĂ© un bĂ©nĂ©fice en 2023. Toujours d’aprĂšs cette enquĂȘte, les PME tunisiennes sont majoritairement locales (69%) et 12% seulement, sont exportatrices. L’UE constitue la destination principale des PME exportatrices (57%), suivie de l’Afrique du Nord (20%). Les PME qui exportent le plus sont, essentiellement, situĂ©es dans les rĂ©gions cĂŽtiĂšres.

L’obtention de nouveaux marchĂ©s a diminuĂ© en 2023 et se situe Ă  son plus bas niveau depuis 2016. La dynamique de la croissance des activitĂ©s des PME est, principalement, tirĂ©e par le secteur privĂ© face Ă  une faible dynamique des marchĂ©s publics, en lien avec les difficultĂ©s macroĂ©conomiques financiĂšres du pays et la politique de maĂźtrise des coĂ»ts et des frais de fonctionnement de l’acheteur public. C’est dans ce contexte que 23,9% des PME ont obtenu des nouveaux marchĂ©s avec le gouvernement et 59,1% ont dĂ©crochĂ© de nouveaux marchĂ©s privĂ©s.

Un accĂšs au financement toujours difficile

De plus, la majoritĂ© des PME tunisiennes continuent Ă  considĂ©rer que l’accĂšs aux financements est assez difficile, Ă  l’exception du leasing qui demeure la source de financement la plus accessible pour 55,4% des PME. Les PME des rĂ©gions intĂ©rieures sont les plus contraintes financiĂšrement, notamment, celles de la rĂ©gion du Nord/Centre Ouest.

48,6% des PME tunisiennes se sont auto-exclues financiùrement (aucune demande de financement), en raison d’un historique de refus des financements bancaires, mais, aussi, des limitations en lien avec les exigences des financements bancaires comparativement au leasing, en particulier.

En ce qui concerne les recrutements, 54,4% des PME ont embauché en 2023, avec environ 27 000 emplois nets créés. La dynamique de recrutement a, cependant, décéléré comparativement à 2022 et la période avant COVID.

Sur un autre plan, 36,1% des entreprises ont, au moins, une initiative environnementale/RSE. Toutefois, cet engagement est freiné par le manque de ressources financiÚres et le manque de soutien gouvernemental.

D’aprĂšs le BaromĂštre MIQYES, malgrĂ© un contexte national et international difficile, 60% des PME se disent optimistes Ă  l’égard Ă  de la situation Ă©conomique du pays. Il est Ă  noter que l’entrepreneuriat en Tunisie demeure fondamentalement une affaire de famille avec 73,4% de PME familiales.

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Djerba: Suivi rigoureux des recommandations de l’UNESCO pour la protection du patrimoine mondial

Le suivi de la mise en Ɠuvre des recommandations du ComitĂ© du patrimoine mondial relatives au bien culturel “Djerba: tĂ©moignage d’un mode d’occupation d’un territoire insulaire”, classĂ© sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO le 18 septembre 2023 a fait objet d’une sĂ©ance de travail tenue hier lundi au siĂšge du ministĂšre des affaires culturelles.

PrĂ©sidĂ©e par la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, la sĂ©ance s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de reprĂ©sentants de la prĂ©sidence du gouvernement, des ministĂšres de l’IntĂ©rieur, de l’Agriculture, de l’Education, de l’Environnement, du Tourisme, de l’Equipement, des Domaines de l’Etat et des affaires fonciĂšres, ainsi que des membres de la sociĂ©tĂ© civile et de cadres du ministĂšre.

Dans ce contexte, la ministre a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de conjuguer les efforts de toutes les parties concernĂ©es en vue de garantir une protection lĂ©gale de tous les Ă©lĂ©ments du bien et d’amĂ©liorer son systĂšme de gouvernance, tout en veillant Ă  Ă©laborer un calendrier de travail global pour les cinq prochaines annĂ©es.

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La start-up Arcube annonce une levée de fonds de 1,5 million de dollars, co-dirigée par 216 CAPITAL

La start-up “Arcube” a annoncĂ© une levĂ©e de fonds de 1,5 million de dollars (4,7 millions de dinars) co-dirigĂ©e par le fonds d’investissement basĂ© Ă  Tunis, 216 CAPITAL, avec Fuel Ventures, Oxford Capital Partners et la participation du PDG de Pegasus Airlines. Ces fonds sont destinĂ©s Ă  assister la jeune pousse Ă  accĂ©lĂ©rer son dĂ©veloppement.

PremiĂšre solution post-vol au monde, “Arcube” utilise l’intelligence artificielle pour permettre aux compagnies aĂ©riennes d’optimiser la vente de services ancillaires, personnalisĂ©s pour chaque client. Cette approche transforme les expĂ©riences client nĂ©gatives en opportunitĂ©s de fidĂ©lisation, renforçant l’engagement et augmentant les chances de rĂ©currence.

Les services ancillaires englobent aussi bien l’ensemble des services annexes proposĂ©s pendant le vol (bagages ou le choix du siĂšge,
), ainsi que les services hors vol (location d’une voiture
)

Il convient de noter que face Ă  la concurrence des comparateurs de prix, qui ont rĂ©duit de 54 % le coĂ»t des billets depuis 2013, les compagnies aĂ©riennes consacrent jusqu’à 56 % de leurs revenus complĂ©mentaires Ă  la fidĂ©lisation client.

En fait, Arcube est une plateforme B2B travel-tech nĂ©e de l’ambition de redĂ©finir la fidĂ©lisation dans le secteur aĂ©rien.

Dhekra Khelifi, Partner Ă  “216 Capital Ventures”, a soulignĂ©, dans ce cadre, que “Chez 216 CAPITAL, nous croyons fermement en la proposition de valeur d’Arcube et en leur capacitĂ© Ă  exĂ©cuter leur vision ambitieuse et Ă  se dĂ©velopper au-delĂ  de l’industrie du transport aĂ©rien”.

“Nous sommes convaincus qu’ils sauront tirer parti du vivier de talents tunisiens comme un atout majeur pour surmonter les dĂ©fis, amĂ©liorer leur produit et mettre en Ɠuvre une technologie de pointe. De plus, l’Afrique reprĂ©sente un marchĂ© touristique en pleine expansion, oĂč les compagnies aĂ©riennes, les acteurs de l’hĂŽtellerie et d’autres opĂ©rateurs cherchent Ă  enrichir leur offre et Ă  rester compĂ©titifs.

La Tunisie continue de renforcer son positionnement en tant que point d’entrĂ©e stratĂ©gique sur ce marchĂ© en pleine croissance”, a-t-elle ajoutĂ©.

FondĂ©e Ă  Tunis en 2021 par une Ă©quipe d’entrepreneurs et d’investisseurs, “216 CAPITAL” est une sociĂ©tĂ© de capital-risque en seed et pre-seed spĂ©cialisĂ©e dans les entreprises technologiques.

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Le CollÚge Sadiki : Berceau des élites tunisiennes et acteur majeur de la modernité

A l’occasion du 150Ăšme anniversaire du CollĂšge Sadiki (1875-2025), une confĂ©rence-dĂ©bat intitulĂ©e “Le CollĂšge Sadiki et les figures de la modernitĂ© tunisienne durant le XXĂšme siĂšcle” se tiendra le jeudi 20 fĂ©vrier 2025 Ă  Dar Ben-Gacem Kahia. OrganisĂ©e par l’association acadĂ©mique et scientifique “Nadwa Seminar-Tunisia, Mediterranean and Beyond”, en partenariat notamment avec le laboratoire de recherche RĂ©gions et Ressources patrimoniales de l’UniversitĂ© de la Manouba, cette rencontre sera animĂ©e par le professeur Abdelhamid LarguĂšche, ancien Ă©lĂšve de la Sadikia et professeur Ă©mĂ©rite d’histoire Ă  l’UniversitĂ© de La Manouba.

De son cĂŽtĂ©, l’Association des Anciens ElĂšves du CollĂšge Sadiki organise une confĂ©rence le samedi 22 fĂ©vrier dans son local Ă  la mĂ©dina de Tunis sur le parcours et la personnalitĂ© du mĂ©decin et homme politique feu Slimane Ben Slimane (1905-1986) intitulĂ©e “Le Dr Slimane Ben Slimane: le Sadikien, le militant et l’homme”, qui sera donnĂ©e par l’universitaire Moncef Ben Slimane. Un programme culturel est prĂ©vu pour cette occasion et comprenant notamment une soirĂ©e artistique ramadanesque le 13 mars 2025 intitulĂ©e “Rencontre entre gĂ©nĂ©rations”, ainsi que la prĂ©sentation le 24 avril prochain du livre de Foued Lakhoua sur les Premiers ministres issus de la Sadikia. Par ailleurs, des projets d’élaboration d’un livre sur les figures du CollĂšge Sadiki et sur son histoire ainsi que l’émission d’un timbre postal commĂ©moratif sont au programme.

Zoom historique sur un fleuron de plus d’un siùcle

FondĂ© en 1875 par Kheireddine Pacha, le CollĂšge Sadiki est une institution phare de l’éducation en Tunisie. Sa crĂ©ation marque un tournant dĂ©cisif dans l’histoire Ă©ducative du pays, symbolisant l’entrĂ©e de la Tunisie dans une Ăšre de modernitĂ© et de rĂ©forme.

Le premier Ă©tablissement d’enseignement moderne en Tunisie, l’Ecole Polytechnique du Bardo, remonte Ă  1840. Deux ans plus tard, le 1er dĂ©cembre 1842, Ă  Bab Echifa, est affichĂ©e la premiĂšre rĂ©forme des programmes de la Zitouna. En juin 1874, Mohamed Sadok Bey annonce la crĂ©ation d’un nouvel Ă©tablissement, le CollĂšge Sadiki, “destinĂ© Ă  former une nouvelle Ă©lite musulmane capable d’assumer les charges administratives du pays”.

Selon un document publiĂ© en 2024 par le Laboratoire de Recherches Echanges Maghreb-Afrique-Europe de la FacultĂ© des Lettres, des Arts et des HumanitĂ©s de La Manouba, l’instigateur principal de ces rĂ©formes Ă©ducatives fut en rĂ©alitĂ© le Premier ministre Kheireddine, nommĂ© en 1873. Convaincu par ses voyages en Europe de la supĂ©rioritĂ© du modĂšle Ă©ducatif europĂ©en, il suivait de prĂšs les rĂ©formes de l’enseignement en Egypte et Ă  Istanbul et considĂ©rait que le retard des musulmans face aux EuropĂ©ens rĂ©sultait de leur mĂ©connaissance des sciences. Pour lui, le dĂ©veloppement Ă©conomique de la Tunisie passait nĂ©cessairement par une amĂ©lioration du systĂšme Ă©ducatif et une meilleure diffusion du savoir.

Sous son impulsion, une commission fut crĂ©Ă©e pour rĂ©former l’enseignement de la Grande MosquĂ©e et Ă©tablir un programme scolaire pour le futur CollĂšge Sadiki. Le 27 fĂ©vrier 1875, l’établissement ouvrit ses portes aux Ă©lĂšves venant de tout le pays. En 1878, sa direction et l’administration de ses biens furent confiĂ©es Ă  Mohamed Larbi Zarrouk.

Cependant, lit-on encore, l’expĂ©rience Ă©ducative initiale du CollĂšge Sadiki fut rapidement entravĂ©e avec le dĂ©but de la colonisation française. Le 9 dĂ©cembre 1882, un dĂ©cret Ă©tablit un conseil d’administration et nomma un directeur français Ă  la tĂȘte de l’établissement.

A partir de 1920, le collĂšge dĂ©pendit des subventions de l’Etat aprĂšs la perte de plusieurs de ses domaines habous, situĂ©s dans les rĂ©gions les plus fertiles du pays. Cette mise sous contrĂŽle visait Ă  affaiblir son autonomie et son authenticitĂ©. Toutefois, le pouvoir colonial n’est pas parvenu Ă  Ă©tablir sa mainmise totale sur le collĂšge Sadiki: ses Ă©lĂšves et ses enseignants ont jouĂ© un rĂŽle pionnier au sein du mouvement national, dont attestent les Ă©vĂ©nements d’avril 1938.

L’établissement oĂč ont Ă©tĂ© formĂ©es les premiĂšres Ă©lites tunisiennes notamment des avocats, mĂ©decins, pharmaciens et hauts fonctionnaires est devenu selon l’expression de l’historien et ancien Ă©lĂšve de Sadikiya Mohamed Talbi, plus qu’une institution, un creuset oĂč s’est forgĂ©e une Ă©lite tunisienne ouverte sur le monde.

InstallĂ© Ă  l’origine dans l’ancienne caserne de Sidi Morjani, (l’actuelle rue de la mosquĂ©e Zitouna), le CollĂšge Sadiki, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© par la suite sur la place de la Kasbah Ă  Tunis. ClassĂ© patrimoine historique en 1992, le bĂątiment, Ɠuvre de l’architecte français PĂ©trus Maillet, est conçu dans un style nĂ©o-mauresque. Son minaret, Ă©lĂ©ment architectural emblĂ©matique, est perçu comme le symbole du CollĂšge, qui a connu au fil des dĂ©cennies le passage de plusieurs personnalitĂ©s de diverses gĂ©nĂ©rations ayant marquĂ© l’histoire contemporaine de la Tunisie.

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Aéroport de Tabarka : Un redécollage prévu avec des vols vers Bologne en juin 2025

L’aĂ©roport international de Tabarka-AĂŻn Drahem, situĂ© Ă  environ 13 km de la ville cĂŽtiĂšre de Tabarka, est prĂȘt Ă  accueillir des avions, mais son activitĂ© est au point mort depuis 2011, avec un chiffre d’affaires aĂ©rien nul en janvier 2025, selon Anis Azizi, responsable de l’aĂ©roport. MalgrĂ© une capacitĂ© d’accueil de 250 mille passagers par an et des Ă©quipements modernes, l’infrastructure, qui s’étend sur 240 hectares, peine Ă  retrouver son rĂŽle stratĂ©gique dans le dĂ©veloppement touristique et Ă©conomique de la rĂ©gion.

Dans une dĂ©claration Ă  l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), Anis Azizi a rappelĂ© que l’aĂ©roport, opĂ©rationnel depuis 1992, a connu une baisse progressive de son activitĂ© aprĂšs 2011, alors qu’il accueillait auparavant des passagers en provenance de France, d’Allemagne et d’Italie. “L’aĂ©roport est prĂȘt Ă  accueillir tous les vols et les passagers dans les meilleures conditions”, a-t-il assurĂ©, soulignant que l’État y alloue un budget important chaque annĂ©e pour maintenir ses Ă©quipements et son personnel qualifiĂ©.

Le commissaire rĂ©gional du tourisme Ă  Tabarka-AĂŻn Drahem, Issa Marouani, a soulignĂ© que le gouvernorat de Jendouba, avec ses atouts culturels, historiques et naturels, reste une destination attractive. Cependant, la relance de l’aĂ©roport est essentielle pour attirer des touristes en provenance de nouveaux marchĂ©s. De nombreux Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger, notamment dans le nord-ouest, souhaitent utiliser cet aĂ©roport en raison de sa proximitĂ© avec leurs rĂ©gions d’origine, a dĂ©clarĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional de l’Office des Tunisiens Ă  l’étranger, Ali Zoghlami, Ă  l’agence TAP par tĂ©lĂ©phone.

Pour relancer l’activitĂ©, a-t-il annoncĂ©, des vols non rĂ©guliers entre Tabarka et Bologne seront opĂ©rationnels Ă  partir de juin 2025, avec deux vols par semaine jusqu’en octobre. Cette initiative, fruit de nĂ©gociations avec les opĂ©rateurs, vise Ă  dynamiser le secteur touristique local, notamment grĂące aux 25 km de cĂŽtes, aux hĂŽtels proches et aux activitĂ©s comme le golf et la chasse, a-t-il soulignĂ©.

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a confirmĂ© que le gouvernement travaille Ă  relancer les aĂ©roports intĂ©rieurs, dont celui de Tabarka-AĂŻn Drahem, et Ă  attirer des touristes de nouveaux marchĂ©s europĂ©ens. La relance de cet aĂ©roport apparaĂźt comme une prioritĂ© pour stimuler l’économie rĂ©gionale et rĂ©pondre aux attentes des populations locales et de la diaspora.

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Kais SaĂŻed ordonne le rĂ©Ă©chelonnement des dettes d’eau et d’électricitĂ© en Tunisie

Le prĂ©sident de la RĂ©publique, Kais SaĂŻed, a rencontrĂ©, lundi aprĂšs-midi au Palais de Carthage, le prĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© tunisienne d’électricitĂ© et de gaz (STEG), FaĂŻcel Trifa, et le directeur central de la production Ă  la SociĂ©tĂ© nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), NoĂąman Meraihi.

Lors de cet entretien, les mesures ordonnĂ©es par le chef de l’État pour permettre un rĂ©Ă©chelonnement des dettes ont Ă©tĂ© discutĂ©es. Ces dettes concernent aussi bien des particuliers que des petites entreprises qui ont cessĂ© leurs activitĂ©s Ă  cause de l’accumulation des impayĂ©s, selon un communiquĂ© de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique.

Le prĂ©sident SaĂŻed a Ă©galement donnĂ© des instructions pour que les groupements d’eau bĂ©nĂ©ficient d’un Ă©chĂ©ancier de remboursement de leurs dettes, recommandant d’accĂ©lĂ©rer la mise en place d’un plan de rĂ©habilitation du rĂ©seau d’eau potable.

Le chef de l’État a encore insistĂ© sur l’impĂ©ratif d’aviser les citoyens avant toute coupure d’eau en cas de travaux de maintenance ou de rĂ©paration, afin que prĂ©cautions puissent ĂȘtre prises, rappelant, qu’en vertu de la Constitution, l’Etat a l’obligation de garantir l’accĂšs Ă  l’eau potable pour tous, sur un pied d’égalitĂ©.

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“Jardins de Tunis” : la plus grande citĂ© Ă©cologique de l’AFH bientĂŽt achevĂ©e

L’Agence fonciĂšre d’habitation (AFH) a consacrĂ©, dans le cadre de son projet ” Jardins de Tunis” , une superficie de 74 hectares pour la construction d’une citĂ© Ă©cologique, dont les travaux s’achĂšveront prochainement, a indiquĂ© le PrĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral de l’AFH Rejeb Araoud.

Dans une interview rĂ©alisĂ©e au studio TV de l’Agence TAP, Araoud a prĂ©cisĂ© que dans cette citĂ© Ă©cologique, prĂšs de 35 hectares seront consacrĂ©s Ă  la rĂ©alisation d’un parc urbain, qui constitue la plus grande composante.

Et d’ajouter que cette composante du projet qui s’inscrit dans le cadre de l’orientation de l’agence vers le respect et la prĂ©servation de l’environnement, sera gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur tous les autres projets programmĂ©s par l’AFH dans les diffĂ©rents gouvernorats du pays.

“Jardins de Tunis”, le plus grand projet de l’AFH, situĂ© entre les gouvernorats de Tunis et de la Manouba, est rĂ©alisĂ© sur une superficie de 303 hectares, moyennant un coĂ»t de global de 400 millions de dinars (MD).
Il s’agit d’une enveloppe importante pour l’AFH , s’inscrivant dans le cadre de la stratĂ©gie mise par le ministĂšre de l’Equipement et de l’habitat, en coordination avec les structures de l’Etat.

Ce nouveau pĂŽle urbain, qui contient tous les types de lotissements (individuels, collectifs, multifonctionnels, des constructions verticales de 16 Ă©tages
), abritera 60 mille habitants pour prĂšs 12 mille unitĂ©s d’habitation individuelle.

Les superficies des lotissements dans ce projet commencent à partir de 300 mÚtres carrés m2, et le prix de vente du mÚtre carré pour un logement individuel a été fixé à 250 dinars hors taxe sur la valeur ajoutée (HTVA).

ComposĂ© de 5 tranches, le projet qui vise Ă  organiser une zone rĂ©sidentielle moderne, intĂ©grĂ©e et respectueuse de l’environnent, a enregistrĂ© un taux d’avancement de 70%. Les deux premiĂšres tranches sont dĂ©jĂ  exploitĂ©es et les travaux pour les tranches restantes sont en cours de rĂ©alisation, a conclu le responsable.

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Masters 1000 de Dubaï: Ons Jabeur éliminée au premier tour

La Tunisienne Ons Jabeur (32e mondiale) a quittĂ© prĂ©maturĂ©ment l’Open de DubaĂŻ (WTA 1000) qui se tient du 16 au 22 fĂ©vrier, aprĂšs sa dĂ©faite ce lundi, pour le compte du premier tour, devant l’AmĂ©ricaine Peyton Stearns (46e), en deux sets (6-7, 4-6).

La Tunisienne, rappelle-t-on, avait été éliminée jeudi en quart de finale du Masters 1000 de Doha par la Lettone Jelena Ostapenko (37e) en deux sets (2-6, 2-6).

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Batterie Assad Algérie : Une levée de fonds de 1 milliard DZD prévue avant juin 2025

Le Conseil d’Administration de la SociĂ©tĂ© l’Accumulateur Tunisien Assad informe ses actionnaires et le public qu’elle a validĂ© une mission de recherche de partenaire institutionnel en vue d’une augmentation de capital dĂ©diĂ©e, de la filiale Batterie Assad AlgĂ©rie. Cette augmentation de capital serait assortie d’une option de sortie sur la bourse AlgĂ©rienne, aprĂšs une pĂ©riode de dĂ©tention convenue.

L’augmentation de capital projetĂ©e, porte sur un montant minimum de 1 milliard de DZD (environ 23 millions de dinars tunisiens), et s’inscrit dans le cadre du nouveau programme de dĂ©veloppement de la filiale Batterie Assad AlgĂ©rie. Cette levĂ©e de fonds devrait aboutir avant fin juin 2025.

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Bourse de Tunis: Le TUNINDEX progresse, STIP et CELLCOM sous pression

Le TUNINDEX a terminĂ© la sĂ©ance sur une note positive (+0,15%) Ă  10 339,31 points, dans un modeste volume de 5,7 MD, selon l’analyse de l’intermĂ©diaire en bouse “Tunisie Valeurs”.

Dans un volume dĂ©risoire, le titre UBCI s’est distinguĂ© par la meilleure performance sur la sĂ©ance, affichant une progression de 4,5 % Ă  21,000 D.

Le titre STA s’est bien comportĂ© sur la sĂ©ance rĂ©alisant un rendement de 3,8 % et clĂŽturant Ă  21,590 D. L’action du concessionnaire de la marque chinoise « Chery» a amassĂ© des capitaux de l’ordre de 162 mille dinars.

Le titre STIP s’est placĂ© en lanterne rouge de Tunindex, signant un repli de -4,5 % Ă  2,550 D. La valeur n’a gĂ©nĂ©rĂ© qu’un flux dĂ©risoire de 2 mille dinars sur la sĂ©ance.

Le titre CELLCOM s’est Ă©galement retrouvĂ© dans le rouge. L’action a affichĂ© une baisse de -2,4 % Ă  2,020 D dans un modeste volume de 33 mille dinars.

Le titre SAH LILAS a chapeautĂ© le palmarĂšs des Ă©changes. La valeur s’est hissĂ©e de 2,8% Ă  10,230 D en accaparant 20 % du volume transigĂ© sur la sĂ©ance et amassant un volume avoisinant 1,2 MD.

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Festival GabĂšs CinĂ©ma Fen 2025 : L’Art VidĂ©o et le Fast Happening au CƓur du K-OFF

La septiÚme édition du festival GabÚs Cinéma Fen se déroulera du 26 avril au 1er mai 2025.

Pour cette nouvelle Ă©dition, le festival, en partenariat avec le centre d’art contemporain La BoĂźte a lancĂ© un appel Ă  projets pour la section K-OFF, dĂ©diĂ©e aux artistes Ă©mergents tunisiens pratiquant l’art vidĂ©o.

Sous le commissariat de l’artiste designer tunisienne Yosra Turki, cette section de l’édition 2025 interroge l’image Ă  l’ùre du fast happening, explorant l’impact des espaces numĂ©riques sur la crĂ©ativitĂ© et la perception artistique.

Ce phĂ©nomĂšne, bien qu’inspirant, s’intensifie dans les espaces numĂ©riques, oĂč la curiositĂ© intellectuelle dĂ©passe les frontiĂšres traditionnelles. L’artiste numĂ©rique se trouve ainsi propulsĂ© dans un engagement crĂ©atif immĂ©diat, suscitant des rĂ©actions instantanĂ©es mais souvent dĂ©nuĂ©es de profondeur tangible. Prendre soin de l’Ɠuvre dÊŒart dans l’ùre du fast happening : est-ce possible ? L’art digital, dans sa fluiditĂ©, est-il touchĂ© par cette notion de soin ? Ces questionnements sont au cƓur de l’édition 2025 du K-Off, informe le festival.

La section K-OFF vise Ă  rĂ©vĂ©ler de nouveaux talents dans l’art vidĂ©o et Ă  encourager le dĂ©veloppement de propositions artistiques explorant ce mĂ©dium. Elle offre Ă©galement une carte blanche Ă  de jeunes commissaires d’exposition tunisiens, leur permettant d’affirmer leurs choix artistiques et de concevoir une exposition Ă  part entiĂšre.

DĂ©diĂ© au cinĂ©ma, Ă  l’art vidĂ©o et Ă  la rĂ©alitĂ© virtuelle, le festival annuel GabĂšs CinĂ©ma Fen propose une programmation alternative et diversifiĂ©e.

Se dĂ©roulant dans la ville de GabĂšs, (Sud-est tunisien) confrontĂ©e Ă  des problĂ©matiques Ă©cologiques liĂ©es Ă  l’industrie de transformation du phosphate, GabĂšs CinĂ©ma Fen s’emploie, en collaboration avec les associations culturelles et environnementales de la rĂ©gion, Ă  crĂ©er de nouvelles synergies qui fassent repenser la ville et ses enjeux par le biais de l’art.

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