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Les Enfants Rouges” de Lotfi Achour en lice pour l’Étalon d’Or du FESPACO

Le cinéma tunisien marque une forte présence dans la sélection et la compétition officielles de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prévue du 22 février au 1er mars 2025, avec au programme 235 films issus de 48 pays d’Afrique et de sa diaspora, autour du thème “Cinémas d’Afrique et identités culturelles”.

La Tunisie est représentée par sept films, dont cinq (parmi lesquels deux Tanit aux JCC2024) retenus dans quatre sections compétitives et deux dans la section hors-compétition “Panorama”.

Lauréat du Tanit d’Or à la 35ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2024), le long métrage “Les Enfants Rouges” de Lotfi Achour concourra dans la Compétition des longs métrages de fiction et sera en lice pour l’Etalon d’Or de Yennenga, la plus haute distinction du Festival.

Dans la Compétition des courts métrages “FESPACO Shorts” , le film de fiction “Bord à Bord” de Sahar El Echi, Tanit de bronze du meilleur court aux JCC 2024, sera en course pour le Poulain d’Or de Yennenga, sachant que ce film est sélectionné en compétition officielle dans la section « Regards d’Afrique » au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand (31 janvier-8 février 2025).

Pour la section compétitive “Perspectives” , le cinéma tunisien est représenté par deux œuvres : le long documentaire documentaire “Derrière le soleil” de Dhia Jerbi et le long métrage de fiction “Who Do I Belong To”  (Mé el ain, titre en arabe) de Meryam Joobeur.

Par ailleurs, le film de fiction “Agora ” d’Ala Eddine Slim a été sélectionné dans la Compétition “Semaine de la Critique”, nouvelle section consacrée à la critique cinématographique, mettant en compétition dix longs métrages, répartis entre cinq documentaires et cinq fictions, sélectionnés pour leur démarche artistique innovante, leur narration distinctive et leur audace créative.

Dans la section non compétitive “Panorama”, figurent les deux longs métrages “ Les filles d’Olfa” de Kaouther Ben Hania, nominé aux Oscars et César 2024 dans la catégorie Meilleur Film Documentaire, ainsi que “Par-delà les montagnes ” (Behind the Mountains, titre international) de Mohamed Ben Attia.

Il est à noter que parmi les 34 films (de 16 pays dont la Tunisie) soutenus par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et sélectionnés pour le Fespaco 2025, figurent cinq films tunisiens soutenus par le Fonds Image de la Francophonie : “ Les Enfants Rouges” de Lotfi Achour, “Les filles d’Olfa” de Kaouther Ben Hania, “Par-delà les montagnes” de Mohamed Ben Attia, “Derrière le soleil” de Dhia Jerbi et “Who Do I Belong To” de Meryam Joobeur.

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Le FTDES tire la sonnette d’alarme sur la situation environnementale

Le rythme des mouvements environnementaux a légèrement régressé en 2024 pour s’établir à 427 mouvements contre 463 en 2023. Ces mouvements représentent 15% du total des mouvements sociaux (2834) recensés par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), dans le cadre de son rapport annuel sur les mouvements environnementaux pour l’année 2024, publié mardi.

Ces mouvements ont principalement concerné le droit à l’eau potable notamment durant la première moitié de l’année 2024, a souligné le FTDES, précisant que 121 mouvements revendiquant le droit d’accès à l’eau ont été enregistrés au cours de l’été 2024. Les mouvements revendiquant le droit à l’eau ont représenté 59% de l’ensemble des mouvements environnementaux en 2024 s’établissant à 252 mouvements contre 175 mouvements revendiquant le droit à un environnement sain.

D’après la même source, les protestations revendiquant le droit à l’eau ont principalement dénoncé les coupures récurrentes de l’eau potable et la vétusté du réseau de la SONEDE ayant été à l’origine de 191 manifestations (soit environ 76% du total des mouvements revendiquant le droit à l’eau). La majorité de ces mouvements ont été enregistrés à Kairouan (78 mouvements), Jendouba (28 mouvements), Gafsa (26 mouvements) et Nabeul (25 mouvements).

S’agissant des mouvements revendiquant le droit à un environnement sain, le FTDES a précisé qu’ils ont principalement concerné la pollution urbaine et maritime par les eaux usées avec 28 mouvements notamment à Beni Khiar, El Mida, Bouargoub et Menzel Temime dans le gouvernorat de Nabeul. A Kairouan, les habitants de Raqqada, Merguellil et Kairouan Sud ont par ailleurs protesté contre l’absence de raccordement au réseau d’assainissement.

La pollution par les déchets solides et l’ampleur prise par les décharges anarchiques ont aussi été derrière 35 mouvements notamment dans les gouvernorats de l’Ariana, Sfax et Gafsa. 17 mouvements ont par ailleurs fustigé la pollution industrielle notamment dans le gouvernorat de Gabès où la zone industrielle continue à être le théâtre de plusieurs violations environnementales.

Dans le domaine agricole, le FTDES a recensé 21 mouvements organisés par des agriculteurs dans les gouvernorats de Jendouba, Siliana et Nabeul revendiquant la satisfaction de leurs besoins en matière d’irrigation afin de sauver la saison agricole face à la rareté des précipitations entre les mois d’avril et aout 2024. Le mois de décembre 2024 a également enregistré des protestations d’agriculteurs à Kairouan et Sidi Bouzid contre la baisse des prix de l’huile d’olive.

Les atteintes à l’environnement marin, la pollution maritime et la pêche anarchique ont aussi motivé plus de 35 mouvements organisés par des pêcheurs et des activistes à Monastir, Bizerte, Kélibia et Gabès.

Recommandations du FTDES face à la recrudescence des atteintes à l’environnement

Face à l’ampleur prise par les atteintes à l’environnement, le département de la justice environnementale du FTDES a formulé, dans le cadre de son rapport, une série de recommandations visant à faire respecter les droits à l’eau et à un environnement sain.

S’agissant de l’eau, le FTDES a souligné l’importance d’adopter une approche reposant sur le respect des droits de l’homme pour traiter les problématiques liées à l’eau potable, de fournir cette ressource en quantité et en qualité requises à tous les citoyens sans exception et d’abandonner l’expérience des associations hydrauliques dans le milieu rural en faveur d’une structure publique qui aura à gérer cette mission.

Le FTDES a également plaidé pour l’accélération de la promulgation du Code des eaux et du renouvellement du réseau de la SONEDE pour éviter les pertes qui représentent 40% des eaux acheminées via ce réseau.

Le forum a, en outre mis l’accent sur l’impératif de renforcer les sanctions contre le gaspillage et la surexploitation des ressources en eau tout en menant des audits de la consommation d’eau auprès des grands consommateurs et de repenser la politique de mobilisation des ressources en ravivant les méthodes traditionnelles de collecte et de stockage.

Pour faire respecter le droit des citoyens à un environnement sain, le FTDES a appelé à exhorter le ministère de l’Environnement à assumer ses responsabilités pour stopper l’hémorragie de la pollution environnementale et déclarer l’état d’urgence environnementale en se basant sur une carte de la pollution.

Il a souligné la nécessité de raccorder toutes les régions au réseau d’assainissement de généraliser le traitement tertiaire de l’eau pour réduire les dégâts liés aux eaux usées sur l’environnement et les revaloriser dans l’industrie et l’agriculture.

Le FTDES a aussi évoqué la nécessité de revoir le cadre législatif relatif aux sanctions liées à la pollution et d’activer le principe de responsabilité du pollueur-payeur, de décentraliser la gestion des déchets et le tri à la source pour réduire l’expansion des points noirs et alléger la pression sur les décharges et de réviser la loi sur la RSE en renforçant son aspect obligatoire.

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Le projet “Iqraa” : Un nouveau fleuron culturel pour la Tunisie grâce au soutien de l’ICESCO

Le projet du Centre International des arts calligraphiques “Iqraa” était au centre d’une rencontre de la ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, mardi au siège de son département, avec le directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), Salem Ben Mohammed Al-Malik.

« Ce projet vise à préserver les arts calligraphiques et à mettre en valeur la richesse de la culture arabe et son ouverture sur le monde », indique un communiqué publié sur le site du ministère des Affaires Culturelles.

« Le Dr Salem Ben Mohammed Al-Malik a réaffirmé l’appui total de l’Organisation au projet « Iqraa » du Centre international des arts de la calligraphie, qui constitue une initiative généreuse du la République Tunisienne », peut-on encore lire sur le site de l’ICESCO.

La réunion avec la ministre des Affaires Culturelles “a porté sur la possibilité d’une coopération pour fournir le financement international nécessaire audit projet « Iqraa », inscrire des sites archéologiques tunisiens sur les listes du patrimoine de l’ICESCO et développer le partenariat dans les domaines de la littérature et des arts”, indique la même source.

Le projet du Centre international des arts de la calligraphie est une initiative qui a été lancée par le président de la République Kaïs Saïed, en 2020. Il sera bâti à côté de la Cité de la culture sur une superficie de près de 2 hectares. Des résidences artistiques seront offertes aux artistes du monde entier intéressés par la calligraphie arabe.

Ce projet pilote dédié à la calligraphie dans les différentes langues sera unique en son genre dans le monde arabe. Il devra contribuer à la promotion de la recherche, la réalisation d’études, la collecte des données et la documentation dans le secteur de la calligraphie arabe ainsi que des autres arts calligraphiques.

Ce nouveau projet va accueillir des expositions et des forums importants dans ses divers espaces. Il sera composé d’une salle de conférences, d’un espace pour la formation et les ateliers, en plus d’un musée dédié à la calligraphie arabe et aux autres arts calligraphiques.

Selon le communiqué de son département, la ministre des Affaires culturelles a souligné l’importance de renforcer la coopération avec l’ICESCO dans les domaines de la culture et du patrimoine. Elle a annoncé qu’un pavillon sera dédié à l’ICESCO et ses publications à l’occasion de la 39ème édition de la Foire Internationale du Livre de Tunis, prévue du 25 avril au 4 mai 2025.

La même source indique que le Dr Salem Ben Mohammed Al-Malik a salué la qualité de la musique tunisienne évoquant le riche patrimoine culturel et musical national. Il a, cet égard, souligné la volonté de l’ICESCO à renforcer la coopération musicale avec la Tunisie à travers des projets culturels et artistiques communs.

Le développement du partenariat stratégique avec la Tunisie couvrira les domaines de l’Éducation, des Sciences et de la culture, a fait savoir le Directeur Général de l’Organisation du Monde islamique. Ce choix s’explique par la place privilégiée du pays dans les domaines de compétence de l’ISESCO ainsi que son rôle de premier plan dans la promotion de la scène culturelle arabe, a-t-il noté.

La rencontre a eu lieu en présence d’une délégation de l’Icesco composé de l’ex ministre des Affaires Culturelles, Mohamed Zine El Abidine, Chef du Secteur de la Culture à l’ICESCO, ainsi que le Chef du Secteur des Médias et de la Communication, Osama Heikal, le Directeur du Secrétariat général des Commissions nationales et des Conférences, Salim Al-Habsi, le Directeur du Centre de Prospective et d’Intelligence artificielle, Kais Hammami, et le Chef du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales, Mohamed Hedi Shili.

Arrivé le dimanche 26 janvier 2025 à Tunis, le directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture effectue une visite de travail en Tunisie accompagné d’une délégation de haut niveau.

 

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Nomination de Leila Meslati à la tête de l’Office National de l’Artisanat

Leila Meslati a été chargée des fonctions de directrice générale de l’Office National de l’Artisanat, en vertu d’un décret du ministère du Tourisme publié, mardi, dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Elle succède ainsi à Faouzi Ben Halima.

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Nizar Ayari, nouveau PDG de l’Office National des Fourrages

Nizar Ayari, ingénieur général, vient d’être nommé au poste de président-directeur général de l’Office National des Fourrages (ONF), en vertu d’un décret du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, publié mardi dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Créé début 2024, l’ONF est un établissement public financièrement autonome, dont les principales missions consistent à produire, importer, distribuer et commercialiser les aliments fourragers. Il est aussi chargé de constituer des stocks de réserve et réaliser toutes les interventions nécessaires à la régulation du marché des fourrages.

 

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Tahar Mbarki chargé des fonctions de PDG de l’Office des Terres Domaniales

Tahar Mbarki, ingénieur général, a été chargé des fonctions de président-directeur général de l’Office des Terres Domaniales (OTD), en vertu d’un decret du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, publié, mardi, dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Tahar Mbarki succède ainsi à Tarek Chaouch, démis de ses fonctions, en vertu d’un décret publié dans le JORT du 15 novembre 2024.

L’Office des Terres Domaniales est une entreprise publique créée depuis 1961. Il gère une superficie de 156 mille hectares répartis sur 30 Agro-Combinats et unités agro-industrielles.

Les principales missions assignées à l’OTD s’articulent autour de la gestion des terres domaniales mises à sa disposition, la diversification de la production agricole et l’introduction de nouvelles techniques agricoles, la participation à l’effort national de promotion de l’exportation agricole notamment l’huile d’olive, les produits maraîchers, les vins et les agrumes.

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Tunisie : Un hiver doux avec des températures supérieures aux normales

S’agissant de la température moyenne à l’échelle du pays, elle a atteint 12,6°C. Elle a été par conséquent supérieure à la moyenne de référence (12,4°C).

Le mois de décembre a été marqué par un temps souvent instable. Des perturbations se sont succédé, sur les régions du Nord et le littoral Est. Ces perturbations ont généré de fortes pluies temporairement orageuses et localement intenses et qui ont été accompagnées par des fortes rafales de vent.

Les passages perturbés ont été très rares et les pluies quasi absentes sur le sud (Tozeur, kébili, Gabes, Gafsa, Djerba) et le centre Est (Kasserine et Sidi bouzid).

Le mois de décembre 2024 a démarré sa première semaine avec des températures supérieures aux normales sur la plupart des régions. Cette situation n’a pas duré longtemps suite aux passages de fronts pluvio-orageux.

Par conséquent, ce mois a été caractérisé par un temps hivernal en général. Les températures maximales ont oscillé entre 10°c et 16°c dans la plupart des régions sans dépasser cependant les 8°c sur les hauteurs.

Les températures minimales, quant à elles, ont varié entre 4°c et 8°c sur la plupart du pays.

A cet effet, il est à noter que le 10 Décembre, les thermomètres au Kef, Kasserine et Zaghouan et Borj El Amri du Gouvernorat de Manouba ont relevé des températures négatives (-0,8°c à -0,1 °c). Des chutes de neige ont été ainsi observées sur plusieurs hauteurs du nord et du centre ouest.

Pour ce qui est des températures maximales moyennes, elles ont varié entre 10,4°C à Thala et 19,3°C à Gabes.

Quant à la température maximale moyenne nationale (24 stations principales), elle a atteint 17°C, conforme à la moyenne de référence pour les mêmes stations.

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Tabarka, Kélibia et Bizerte : Les régions les plus arrosées en décembre 2024

Le bilan pluviométrique total a été légèrement excédentaire, durant le mois de décembre 2024. Cet excédent a été de 9,2% par rapport à la normale du mois, indique l’Institut National de la Météorologie (INM).

Dans son bulletin Climatologique mensuel consacré au mois de décembre 2024, publié mardi, l’INM a fait savoir que le cumul pluviométrique total du mois (total pour 24 stations principales) a été de 1186,2 mm, alors que la normale pour les mêmes stations est de 1085,9 mm.

Tabarka, Kélibia, Bizerte et Béja ont été les régions les plus arrosées.

La station de Tabarka a reçu, à elle seule, le cumul pluviométrique mensuel le plus important de 211,6mm, dont 39,8 mm pendant la journée du 21 du mois.

Sur Kélibia, il est tombé un total de 121,6mm dont 45,2mm le 3 du mois. La région de Bizerte a cumulé durant tout le mois 114,8 mm, dont 21,6 mm pendant la seule journée du 8.

Une quantité très importante a été aussi recueillie par le pluviomètre de la station de Béja (108,4 mm).

Il est à signaler que les pluies ont été très abondantes sur les régions du Nord et le littoral Est du pays. A titre d’exemple à Monastir, on a enregistré une quantité importante pendant la seule journée du 27 du mois : 48,4mm avec un total mensuel de 80,6mm.

 

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Tunisie : Les investissements en hausse de 7,1% en 2024

En 2024, les investissements déclarés à l’échelle nationale ont atteint 5614,5 MD, augmentant de 7,1% par rapport à la même période de 2023. Cette augmentation s’explique principalement par les améliorations enregistrées au niveau des énergies renouvelables (+150 %), du secteur des services (+43 %) et de l’industrie (+3 %), d’après la note statistique sur les déclarations d’investissement pour 2024, publiée, mardi, par la l’Instance Tunisienne de l’Investissement (TIA).

Le nombre de postes d’emploi déclarés dans l’ensemble des secteurs a également progressé de 6,7%, passant de 92337 durant l’année 2023 à 98557 en 2024.
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La TIA a aussi rapporté une prédominance des opérations de création précisant que les investissements liés aux projets de création se sont établis à 3 804 MD en 2024, soit 68% du total des investissements déclarés. Ces projets permettront la création de 71381 emplois, représentant 72% des postes d’emploi déclarés.

L’industrie maintient sa position dominante en termes de déclarations d’investissement

Le secteur industriel a maintenu sa position dominante dans les déclarations d’investissement, représentant 52% du total des investissements déclarés, marquant une hausse de 3% par rapport à 2023. Il reste également, un pilier majeur de la création d’emplois, avec plus de 45 000 postes prévus, soit 46% du total des emplois à générer.

Le secteur agricole occupe la deuxième place en termes d’investissements déclarés, totalisant 1207,1MD , ce qui correspond à 22 % du total des investissements. Cependant, cela représente une diminution de 13,2% par rapport à 2023. Par ailleurs, le secteur contribuera à la création de 16521 emplois, soit 17% du total des postes à créer.

Le secteur des services se classe en troisième position avec des investissements déclarés de 1122,5 MD, représentant 20% du total. Ces investissements ont connu une hausse de 43% en 2024 par rapport à 2023. Ils vont permettre la création de 36 005 emplois, soit 37% du total des postes déclarés.

Le secteur des énergies renouvelables a enregistré un volume d’investissement de 301,4 MD en 2024, représentant 5% du total des investissements déclarés.

Au cours de l’année 2024, les dix premiers gouvernorats en Tunisie affichant des volumes d’investissement déclaré les plus élevés (tous secteurs confondus) sont Tunis ( 672,5 MD), Sidi Bouzid (547,5 MD), Zaghouan (469,4 MD), Kairouan (437,5 MD), Sfax (390,7 MD), Nabeul (346,2 MD), Bizerte (319,8 MD), Sousse (267,1 MD), Monastir (251,1 MD) et Ben Arous (249 MD).

Deux projets déclarés auprès de la TIA, seront installés dans le gouvernorat de Sidi Bouzid pour un montant total de 310,2 (MD), dans les secteurs de l’industrie et des énergies renouvelables.

Le 2éme district accapare 37% des déclarations d’investissement

Par district, 628,3 MD d’investissements déclarés soit 11% des déclarations sont destinés au premier district qui inclut les gouvernorats de Bizerte, Béja, Jendouba et Le Kef.Le 2éme district regroupant les gouvernorats de l’Ariana, Ben Arous, la Manouba, Nabeul, Tunis et Zaghouan a accaparé 37% des déclarations d’investissement, soit 2074 MD. La part du 3éme district qui inclut les gouvernorats de Kairouan, Kasserine, Mahdia, Monastir, Sousse et Siliana s’est établie à 1284,9 MD soit 23% des déclarations, contre 1238,4 MD pour le 4éme district englobant Gafsa, Sfax, Sidi Bouzid et Tozeur (22%) et 388,9 MD pour le 5éme district incluant les gouvernorats de Kébili, Médenine, Gabès et Tataouine (7%).

Les investissements déclarés dans les zones de développement régional ont été de 2523 MD, ce qui représente une part importante de 45% du total des investissements déclarés .

En 2024, 10 Projets d’Intérêt National (PIN) ont été déclarés, pour un montant total de 979,5 MD, soit 17,4 % du volume global des investissements déclarés. Ces projets vont permettre la création de 8 922 emplois. Une analyse détaillée des (PIN) déclarés dans le secteur industriel montre que les Industries Mécaniques et Électriques (IME) représentent 38 % des investissements, avec une part importante (55 %) concentrés dans l’activité des composants automobiles. Elles sont suivies par les Industries de la céramique et du verre (IMCCV), qui totalisent 33% des investissements. En matière de création d’emplois, le secteur des Textiles Habillement et Cuir (THC) se démarque en contribuant à 60% des postes à créer dans l’industrie.

Par ailleurs, 28% des investissements déclarés comportent une participation étrangère avec un volume d’investissement de 1546,9 MD et permettront la création de 32760 postes d’emplois soit 33% du total des emplois déclarés.

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L’ICESCO et la Tunisie signent un accord de coopération pour promouvoir la culture et la science

L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts “Beit al Hikma” a organisé, lundi, une rencontre-débat en prélude à la signature, prévue dans les jours à venir, d’un accord de coopération avec l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO).

Ayant pour thème “La culture de demain : la nouvelle vision de l’ICESCO “, la rencontre a été marquée par la présence du directeur général de l’ICESCO, Salem Ben Mohammed Al-Malik, actuellement en visite de travail en Tunisie à la tête d’une délégation. La rencontre a été une occasion d’échanger sur les perspectives et les opportunités de collaboration entre l’ICESCO et les institutions tunisiennes dans les domaines culturel, éducatif et de la recherche.

Dans son intervention, Fethi Triki, titulaire de la chaire ICESCO pour penser le vivre-ensemble, a présenté un aperçu de la coopération entre la Tunisie et l’ICESCO. Il a salué les initiatives des chaires académiques créées par l’organisation citant notamment la chaire Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine faisant partie du Réseau de l’Organisation des Chaires Internationales de la Pensée, des Lettres et des Arts.

De son côté, le directeur général de l’ICESCO, Salem Ben Mohammed Al-Malik, a mis en lumière le riche héritage culturel et historique de la Tunisie, et a rendu hommage aux compétences tunisiennes, qu’il s’agisse d’universitaires ou d’anciens ministres, qui collaborent activement avec l’Organisation.

Evoquant la nouvelle vision de l’ICESCO adoptée en 2020, il a notamment abordé les efforts déployés pour préserver le patrimoine arabo-islamique, l’introduction de l’intelligence artificielle dans les travaux de recherche, et le respect des normes éthiques dans ce domaine.

Parmi les réalisations majeures de l’ICESCO, il a mentionné l’inscription de 724 sites historiques et éléments culturels sur les listes du patrimoine dans le monde islamique, la création de 30 chaires scientifiques dans les domaines des arts, des sciences et des lettres, ainsi que la publication de 60 ouvrages au cours des trois dernières années.

Il est à noter que la rencontre s’est déroulée en présence d’un grand nombre de personnalités scientifiques et culturelles, ainsi que du directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), Mohamed Ould Amar.

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Deux nouvelles victoires pour Ennakl Automobiles !

Ennakl Automobiles brillamment distinguée lors des Victoires de l’Automobile 2025.

Le vendredi 24 février 2025, lors de la toute première édition des Victoires de l’Automobile, Ennakl Automobiles a été honorée par deux trophées majeurs, récompensant l’engagement continu en faveur de l’excellence et de l’innovation dans le secteur automobile tunisien :

  • Meilleur Showroom : Une distinction attribuée à Porsche, mettant en avant un espace qui combine modernité, raffinement et une expérience client exceptionnelle.
  • Meilleur Site Internet : Un prix décerné à Škoda, en reconnaissance de la qualité de sa plateforme digitale intuitive et performante, offrant aux clients une large panoplie de services en ligne. Rendez-vous sur www.skoda.tn pour une visite virtuelle de notre showroom ou une prise de rendez-vous en ligne dans nos ateliers.

 Une reconnaissance qui incarne une vision ambitieuse

Ces récompenses, obtenues dans le cadre d’un événement d’envergure rassemblant les acteurs majeurs du secteur automobile, illustrent la capacité d’Ennakl Automobiles à innover et à se démarquer dans un marché en constante évolution.

Une reconnaissance pour le travail collectif

Ces succès sont le fruit d’un travail collectif mené par des équipes passionnées et déterminées à offrir des solutions personnalisées et une expérience client inégalable.

Ennakl Automobiles renouvelle ainsi son engagement à repousser les limites de l’excellence et à proposer des services toujours plus performants et adaptés aux attentes de ses clients.

#EnnaklAutomobiles #Porsche #Škoda #VictoiresDeLAutomobile #Excellence #Innovation

 

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Kef : Appel à accélérer l’approvisionnement en ammonitrate

L’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (Urap) au Kef a appelé, lundi, à accélérer l’approvisionnement de la région en ammonitrate.

Selon le représentant de l’Urap au Kef, Abdelkarim Hidri, cette opération a un impact positif sur l’amélioration du rendement de la production agricole.

Hidri a souligné, à l’Agence TAP, que la période actuelle est importante pour la production agricole, notamment en raison des conditions climatiques favorables, ce qui nécessite de mener les opération d’épandage d’engrais chimiques.

Il a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise à disposition des quantités suffisantes au profit des agriculteurs, précisant que toutes les quantités reçues par la région ont été distribuées.

Selon le responsable régional, les superficies cultivées en grandes cultures, cette année, au gouvernorat du Kef sont inférieures à celles des saisons précédentes, soit seulement 160 mille hectares cultivées contre 200 mille hectares, et ce en raison des craintes des agriculteurs de la sécheresse.

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La Tunisie appelle les entreprises à postuler aux projets de financement du programme Interreg NEXT MED

Le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh a appelé, mardi, les entreprises publiques et privées et les centres de recherche à participer à l’appel à proposition du programme de coopération transfrontalière Interreg NEX MED financé par l’Union européenne (UE).

Intervenant au cours d’une journée d’information sur les opportunités de financement dans le cadre du programme Interreg NEX MED, Abdelhafidh a rappelé que le programme auquel participe la Tunisie avec 14 pays méditerranéens a lancé un appel à proposition en vue de financer des projets de transition verte dans le cadre de partenariats entre des institutions et des structures issues des pays méditerranéens doté d’un budget de 83,7 millions d’euros.

Et d’ajouter que le programme doté d’un budget total de 253 millions d’euros vise à financer des projets de soutien aux énergies renouvelables, de gestion de l’eau, d’adaptation aux changements climatiques, des soins de santé, de gouvernance locale et de soutien aux jeunes et aux femmes.

Il vise, également, à encourager les initiatives conjointes entre les deux rives de la Méditerranée dans des projets d’amélioration de la compétitivité des Petites et moyennes entreprises (PME) et des startups, dans la recherche et l’innovation.

Plus de 200 sociétés tunisiennes, des secteurs public et privé, ont participé aujourd’hui à cette journée d’information, organisée par le ministère en partenariat avec l’instance de gestion du programme en Sardaigne (Italie). L’objectif est de prendre connaissance des conditions et des procédures de présentation des propositions et garantir la participation nationale effective, en plus de bénéficier des mécanismes de financement offerts.

La Tunisie a participé au côté de 14 pays au programme de coopération transnationale, Interreg Next Med, financé par l’Union Européenne dans le cadre de la politique européenne de voisinage.

Le directeur général au ministère de l’économie et de la planification, Fathi Ben Mimoun, a, pour sa part, indiqué que le programme Interreg Next Med, accordera aux meilleurs projets sélectionnés par les experts, des financements estimés à 700 mille euro pour les projets déposés par les jeunes et 3,5 millions euro pour les projets dans d’autres domaines.

La durée de réalisation de ces projets est de 24 à 36 mois, et ce dans le cadre d’un partenariat, avec les structures et les établissements des deux rives de la méditerranée.

Dans une déclaration à TAP, Martin Heibel, responsable de la communication du programme Interreg NEXT MED a indiqué que le programme a consacré 20% du budget (83,7 millions d’euros) pour appuyer les projets des jeunes promoteurs, renforcer leur intégration, et en les aidant à identifier des emplois verts, à la lumière des changements climatiques.

Il a précisé que le programme vise à relever des défis communs, dont fait face les pays de la Méditerranée, tels que les vagues de chaleur, la gouvernance des ressources hydrauliques, l’efficacité énergétique, le renforcement des moyens pour la décarbonation des entreprises, et le renforcement des capacités locales.

Il a souligné que ce programme œuvre à renforcer cette dynamique pour que généraliser l’identification des solutions et les traitée de manière participative au niveau de la méditerranée, d’autant plus que le dossier des changements climatiques devient compliqué, avec l’arrivée de la nouvelle administration du président Donald Trump.

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La Cité des Sciences célèbre les femmes scientifiques

A l’occasion de la célébration de la 7ème édition de la Journée internationale des femmes et des filles de science, le 11 février de chaque année, la Cité des Sciences à Tunis (CST) lancera au cours de cette semaine un appel à candidatures pour deux prix : le Prix de la Fille en Science et Innovation et le Prix de la Femme en Science et Innovation, a fait savoir mardi Safa Mansouri, professeure en encadrement scientifique à la CST.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Safa Mansouri, a expliqué que les conditions de candidature seront définies ultérieurement et incluront le parcours scientifique de la candidate dans les domaines des sciences, de la créativité et de l’innovation.

Elle a ajouté que la Cité des Sciences célébrera cette manifestation internationale le 15 février prochain dans son siège à Tunis, sous le thème : « Leadership des femmes dans les sciences, la technologie et les mathématiques ».

Eminentes et prometteuses scientifiques de domaines variés mettront en lumière l’importance de la diversité et de l’inclusion pour façonner l’avenir, notamment en partageant des parcours inspirants dans les carrières scientifiques, technologiques, techniques et mathématiques. Ces parcours offrent des perspectives variées qui enrichissent l’innovation scientifique et des opportunités qui créent le changement.

Au programme des conférences, un panel de discussion et des ateliers présentés et animés par des scientifiques émérites, a indiqué la même source.

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Dette publique tunisienne : L’OTE appelle à une révision de la politique d’endettement

Rechercher des alternatives au Fonds Monétaire international (FMI), diversifier les sources de financement à travers l’exploration des systèmes financiers régionaux (RFA) et des accords bilatéraux d’échange de devises, telles sont les principales recommandations de l’observatoire Tunisien de l’économie (OTE).

Dans son dernier rapport, les auteurs estiment que s’orienter vers des solutions alternatives de financement du budget qui rompent avec l’endettement, est indispensable afin de réduire la pression sur les dépenses sociales et d’investissement.

L’observatoire souligne l’importance de réviser la loi n°35 de l’année 2016 relative à l’indépendance de la Banque centrale de Tunisie (BCT), afin de ne pas limiter son rôle à lutter contre l’inflation et à garantir la souveraineté monétaire.

La BCT doit contribuer à la réalisation d’un modèle économique orienté vers le développement, en s’opposant au principe de l’indépendance totale de la BCT par rapport au pouvoir exécutif, vu la non efficacité de cette mesure dans la garantie de la stabilité des prix.

L’OTE a également appelé à repenser et renégocier le calendrier de remboursement de la dette qui absorbe aujourd’hui plus de 30% du budget de l’Etat. Selon le même document, il s’agit également de rompre avec la politique de remboursement du service de la dette à tout prix et au détriment des dépenses sociales, et d’accorder une attention particulière aux taux (variables ou fixe) et aux échéances proposées dans les accords de prêts.

Il y a lieu de souligner que la hausse de l’encours de la dette publique est passée de 38,8% en 2010 à 79,8% en 2023.

Les résultats d’exécution du budget de 2022 soulignent que l’encours de la dette publique a atteint 114864,8 MD. Selon les statistiques publiées sur le site du ministère de Finances. En 2023, l’encours des crédits de la dette publique a atteint 126501 MD, soit 79,8% du produit intérieur brut (PIB).

Le taux de l’encours de crédit par rapport au PIB a presque doublé au cours des 13 ans, passant de 38,8% en 2010 à 79,8% en 2023. Ce taux a enregistré un mouvement ascendant depuis 2010.

Il convient de rappeler que l’Observatoire tunisien de l’économie est une initiative créée en 2012 par un groupe de chercheurs et d’analystes. Il analyse et décrypte les politiques publiques et les enjeux économiques et met en évidence des aspects négatifs et positifs à travers des articles et des études.

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Trump face à Davos : le multilatéralisme peut-il résister à “America First” ?

DavosPrés de 3 000 dirigeants venant de plus de 130 pays ont rejoint Davos le 20 janvier pour une 55ème édition du Forum économique mondial titrée : « Collaboration à l’ère de l’intelligence »..

Plus de 300 dirigeants gouvernementaux dont 60 chefs d’État participent au Forum. Les grands présidents des groupements économiques ont été, quant à eux, partagés entre Davos et Washington où se déroulait l’investiture du nouveau président US Donald Trump.

Les axes les plus importants du Forum : repenser la croissance, briser le cycle des taux élevés de l’endettement, renforcer la capacité des économies à être résilientes face aux changements climatiques et discuter des moyens à mettre en œuvre pour tirer profit des avancées technologiques et de l’intelligence artificielle pour améliorer les conditions de vie et assurer la prospérité commune.

Les panelistes ont eu à examiner les résultats de l’enquête menée par le World Economic Forum et publiée mercredi 15 janvier sur les risques globaux.

America First sonne le glas de la mondialisation et du multilatéralisme.

 

Le rapport des Risques globaux fait état de la perception des opérateurs économiques que les menaces les plus sévères pour chaque pays. 11000 chefs d’entreprises représentant 113 économies ainsi que 909 experts issus du milieu universitaire, du secteur privé, du gouvernement, de la communauté internationale et de la société civile ont répondu aux questions posées par les analystes du Forum. Il a identifié 33 risques globaux, : sociétal, économique, technologique et environnemental.

La peur des conflits armés entre États arrive en premier suscitant l’appréhension de 23% des sondés, à l’international, suivie par les événements climatiques extrêmes, la confrontation géoéconomique, la désinformation et fausses informations ainsi que la polarisation sociétale et le ralentissement économique.

En Tunisie, alors que les participants au rapport risques datant de 2023 craignaient la crise de la dette, leurs craintes respectives pour 2024 et 2025 ont été : le ralentissement économique et la pénurie de l’approvisionnement en eaux.  La peur de l’effondrement de l’État en 2023 a fait place en 2024 à celle du surendettement public et du ralentissement économique en 2025 : la récession et la stagnation ainsi que la pénurie de l’approvisionnement alimentaire représentent des préoccupations sérieuses pour les acteurs économiques tunisiens en 2025 venant bien avant la dette publique et l’inflation.

La solidarité internationale affrontée à l’égocentrisme de Trump ?

En réponses aux inquiétudes des acteurs économiques internationaux, le Forum de Davos recommande de promouvoir le multilatéralisme, le développement des relations stratégiques, l’amélioration des cadres de gouvernance, l’amélioration des systèmes de suivi et la qualité des rapports et des évaluations, la mise place d’un ensemble de normes mondiales et l’encouragement des politiques de travail flexible. Les relations économiques internationales pourraient-elles changer après l’investiture de Trump ? La solidarité internationale doit-elle affronter l’égocentrisme de Trump ?

Autre question, les recommandations de Davos parcourues : quelles sont les chances de traduire les recommandations de Davos sur terrain lorsque la première économie mondiale est conduite aujourd’hui par un Trump décidé à revoir de bout en bout ses politiques économiques internationales. “America First” sonne le glas de la mondialisation et freine considérablement l’avenir du commerce international et du multilatéralisme.

Trump ne croit pas aux partenariats gagnant-gagnant, mais aux gagnants et aux perdants.

 

La première administration Trump avait remis en cause les principes traditionnels du commerce international, favorisant le protectionnisme, le nationalisme économique et les négociations unilatérales. La deuxième administration Trump pourrait accélérer davantage le protectionnisme mondial et affaiblir les institutions multilatérales.

Parmi les premiers décrets signés par le président US, le retrait des States de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la Santé. Mettre les États-Unis et ses intérêts au dessus de toute autre considération dans la politique étrangère est presque une doctrine religieuses pour un Donald Trump prêt à remettre à l’ordre du jour la guerre commerciale entamée lors de son premier mandat ?

Si l’Europe s’agite sans arrêter des positions concrètes et sans unir sa posture face au grand retour de Trump, un Trump que ses dirigeants ont dénigré et pour lequel, ils ont exprimé le plus profond des ressentiments lorsque Biden, a remporté la victoire en 2021, à quoi des régions telle le MENA ou de petits pays tel la Tunisie doivent s’attendre ? Est -ce que la méthode “Compter sur soi” pourrait sauver l’économie nationale si son principal marché, l’Europe est malmené économiquement par le président US qui menace d’augmenter les droits de douane ?

 L’Europe divisée face à Trump : une opportunité ou une menace pour les économies émergentes ?

 

Kamel Madouri, Chef du Gouvernement pense-a-il à préparer des scénarios de sauvetage dans le cas où les principaux partenaires de la Tunisie en Europe aient à souffrir de crises économiques importantes ? Donald Trump prévoit d’imposer des droits de douane globaux de 10 à 20 % sur toutes les importations étrangères, et d’autres encore plus élevés sur nombre de produits tels les voitures.

Pour l’Allemagne, cela se traduit par la récession d’un secteur important : celui automobile. Devons nous rappeler ce que cela veut dire pour une Tunisie dont l’un des principaux secteurs exportateurs est l’industrie automobile ?

La Tunisie n’est pas au mieux de sa forme sur le plan économique. Osons espérer que le gouvernement puisse anticiper des revers potentiels conséquences d’une récession économique possible de l’Europe.

L’ancienne chancelière allemande Angela Merkel a un jour déclaré que Trump ne croit pas aux partenariats gagnant-gagnant mais voit le monde à travers le prisme des gagnants et des perdants.

Quelle approche compte adopter notre gouvernement pour que la Tunisie vulnérable ne soit pas classée dans le camp des perdants ?

Amel Belhadj Ali

EN BREF

Forum de Davos 2025 : enjeux et défis face au retour de Trump

  • Participants : 3 000 dirigeants de 130 pays, dont 60 chefs d’État.
  • Thèmes clés : résilience économique, intelligence artificielle, climat, endettement.
  • Rapport sur les risques : 11 000 chefs d’entreprise identifient les conflits armés (23%) et les crises économiques comme principales menaces.
  • Défis pour la Tunisie : surendettement, pénurie d’eau et alimentaire d’ici 2025.
  • Citation clé : « America First sonne le glas de la mondialisation. »
  • Impact de Trump : hausse des droits de douane, tensions commerciales, recul du multilatéralisme.

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“Sociétés communautaires en Tunisie : Un guide actualisé pour booster la création d’entreprises

“La version actualisée du guide des sociétés communautaires sera bientôt publiée”, a annoncé lundi, Hasna Jiballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, chargée des sociétés communautaires.

“Ce guide simplifiera les procédures et boostera la création des sociétés communautaires”, a-t-elle ajouté lors d’une réunion tenue au siège du ministère avec des représentants de plusieurs sociétés communautaires actives dans les gouvernorats de Gabès, Kasserine, Sfax, Nabeul, Bizerte et Siliana.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère, la réunion a été une occasion pour discuter des principales problématiques et des attentes des promoteurs des sociétés communautaires.

A cette occasion, la secrétaire d’Etat a souligné que les efforts se concentrent actuellement sur la garantie d’un climat d’investissement favorable grâce à diverses mesures destinées à encourager davantage les jeunes à créer des sociétés communautaires. Elle a également affirmé que le gouvernement soutient toutes les initiatives collectives dans tous les domaines et secteurs.

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Gabès : Les opérations de cueillette des olives ont atteint un taux d’avancement de 92%

Les opérations de cueillette des olives ont atteint jusqu’à présent un taux d’avancement de 92% dans le gouvernorat de Gabès où la récolte est estimée à 70 mille tonnes dont 65 mille tonnes en irrigué provenant de 925 mille oliviers.

Une source au Commissariat régional au développement agricole a indiqué à l’Agence TAP que 64250 tonnes d’olives ont été récoltées, ajoutant qu’une quantité de 350 tonnes d’huile d’olive a été stockée chez les oléiculteurs privés de la région.

D’après la même source, le prix du litre d’huile d’olive varie actuellement entre 14 et 16 dinars, rappelant que le gouvernorat de Gabès compte 54 huileries d’une capacité de transformation de 600 tonnes par jour.

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Yallab 2024-2025 : Quatre projets EdTech sélectionnés pour révolutionner l’éducation

Quatre projets ont été sélectionnés suite à l’appel à participation pour la 3ème édition 2024-2025 du programme d’accompagnement EdTech “Yallab”, lancé en novembre 2024.

Les projets sélectionnés “Noran et le Temple des mystères”, “Héros de Tunisie”, “EduSphère” et “Au conte! Au jeu!” ont été retenus pour leur vision pédagogique, la qualité de leurs expériences proposées, et l’originalité de leur contenu numérique. Ces projets qui consistent notamment en des jeux de société à impact se distinguent également par la pertinence de leurs contenus culturels, civiques et interculturels, en adéquation avec le système éducatif public tunisien, tout en proposant un contenu en français et/ou en arabe avec une perspective plurilingue.

Destiné aux entrepreneurs, start-ups, Tech-entrepreneurs, Edu-preneurs, sociétés de production et de postproduction, ce laboratoire d’éducation numérique vise à promouvoir des solutions éducatives innovantes.

Les projets retenus bénéficieront d’un accompagnement financier et technique personnalisé, d’un encadrement par des experts éducatifs, ainsi que de l’opportunité de tester leurs prototypes en conditions réelles. Des rencontres avec l’écosystème EdTech international sont également prévues.

L’édition Yallab 2024/2025 s’inscrit dans le cadre du projet “Amélioration et Renforcement Linguistique des élèves en Tunisie”, lancé le 1er janvier 2024 pour une durée de quatre ans.

Après les éditions de 2019 et 2022, le programme Yallab, initié par l’Institut Français de Tunisie (IFT) et cofinancé par l’Union européenne en Tunisie et l’Agence Française de Développement (AFD), vise à dynamiser le secteur EdTech en Tunisie.

Il s’adresse aux entrepreneurs tunisiens développant des projets d’apprentissage de l’arabe et/ou du français à travers des technologies innovantes. Le programme promeut des applications éducatives reposant sur la gamification, la réalité virtuelle et augmentée, tout en favorisant un apprentissage immersif. Ce laboratoire d’expérimentation et de production rassemble start-ups, chercheurs, organisations culturelles et apprenants pour améliorer les compétences linguistiques.

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