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Mohamed Nekhili : La révision du taux d’intérêt causerait des pertes de 15 MDT pour chaque banque

 La Banque centrale de Tunisie a émis récemment une note qui porte sur la possibilité de bénéficier d’une révision du taux d’intérêt vers la baisse pour chaque prêt accordé à taux fixe et dont la durée est de plus sept ans, dont trois ans ont déjà été remboursés. A cet effet, le professeur universitaire et expert en droit bancaire, Mohamed Nekhili, a donné ses explications de ladite note sur les ondes de radio Express FM, ce vendredi 24 janvier 2025.

Dans ce propos, Mohamed Nekhili a souligné que toute personne ayant obtenu un prêt dont la durée dépasse les sept ans, à taux fixe et dont les trois dernières années ont déjà été remboursées, a le droit de bénéficier d’une révision du taux d’intérêt de 0,5% et ce, sur le solde restant du prêt. Ce droit est accessible à la condition que ce qui a été remboursé au terme des trois dernières années représente plus de 8% du capital restant à rembourser.

L’enseignant universitaire a précisé que tout prêt dépassant les 7 ans est obligatoirement accordé à un taux fixe, selon la loi.

Et Mohamed Nekhili de poursuivre que le calcul des intérêts déjà payés se fait sur les périodes des trois dernières années en ce qui concerne les prêts déjà accordés, mais la nouvelle loi stipule également l’application de ladite révision sur les nouveaux prêts.

S’agissant des banques islamiques, l’enseignement universitaire a indiqué qu’elles ne sont pas concernées par cette note étant donné qu’elles ne pratiquent pas les taux d’intérêts et n’accordent pas de crédit dans tous les cas de figure.

De plus, il a fait savoir que suite à l’application de cette nouvelle mesure de révision, une estimation des pertes qui seront accusées par les banques a été effectuée de l’ordre de 15 millions de dinars pour chaque banque.

Dans le cas où les banques refusent d’appliquer la nouvelle mesure, la loi n’a pas prévu de sanction particulière. La question sera réglée entre la banque en défaut et la Banque centrale de Tunisie.

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La banque turque Ziraat Bankasi ouvre une succursale en Algérie

La plus grande banque publique de Turquie, en l’occurrence Ziraat Bankasi, annonce l’ouverture d’une première succursale en Algérie. L’objectif derrière cette opération est de développer les investissements de la banque sur le continent africain.

A noter que Ziraat Bankasi s’est déjà implantée en Egypte et aux Emirats arabes unis en 2024.

Dans une déclaration au média Türkiye Today, le directeur général de la banque Ziraat, Alpaslan Cakar, a indiqué que, par le biais de cette démarche, sa banque s’emploie à élargir son réseau de services bancaires et financiers dans des régions à fort potentiel et où les entrepreneurs turcs sont présents et activement engagés.

Et le DG de la banque de poursuivre : le choix de l’Algérie s’est basé sur l’importance du pays en tant que partenaire clé pour la Turquie. D’ailleurs, plus de 6 milliards de dollars ont été investis par les Turcs en Algérie.

 

La Turquie est le premier investisseur étranger en Algérie

En Algérie, il existe plus de 1 700 entreprises turques, permettant la réalisation d’un volume d’échanges commerciaux entre les deux pays de l’ordre de 6,3 milliards de dollars. L’ambition est d’accroître ce volume pour atteindre les 10 milliards de dollars dans la période à venir, c’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur d’Algérie en Turquie, Amar Belani, au mois de novembre 2024.

 

Lire aussi: Plus de 6 milliards de dollars d’échanges commerciaux turco-algériens

 

La Turquie est le premier pays investisseur étranger en Algérie, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures. Cette prouesse a été réalisée grâce à une évolution considérable qui caractérise la relation bilatérale entre les deux pays depuis 2020.

A cet effet, le DG de la banque a déclaré l’ouverture officielle de la nouvelle succursale en Algérie, précisant que les produits et les services qui seront proposés devront renforcer de manière considérable la coopération économique et financière entre les deux pays.

A noter que la branche de Ziraat Bankasi, ouverte en Algérie, constitue la deuxième unité après celle ouverte en Egypte en juillet dernier. À présent, le réseau de cette entité financière turque couvre 20 pays, incluant l’Europe, le Moyen-Orient, les Balkans, le Caucase, l’Afrique et l’Asie.

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Investissement automobile : le Maroc dans le Top 5 arabe des pays les plus attrayants

Le Maroc s’est positionné, en 2024, dans le top 5 des pays les plus attractifs du monde arabe en matière d’investissement dans le secteur de l’industrie automobile. C’est ce que rapporte l’organisme de garantie/assurance des investissements Dhaman – ou Dhaman Investment Insurance – au Koweït.

 

L’Organisation arabe pour la garantie et l’assurance des investissements et le crédit à l’exportation a compté le Royaume chérifien parmi les cinq destinations les plus attrayantes du monde arabe pour l’industrie automobile au titre de l’année 2024.

Comprenant le Maroc, les Emirats arabes unis, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, l’Algérie et le Maroc, le groupe a attiré au total quelque 145 projets étrangers, soit un taux de 79 % du nombre global de projets.

Quant à l’investissement cumulé relatif à ces projets, il a été évalué à hauteur de plus de 22 milliards de dollars, soit 89% de l’investissement total, rapporte l’agence de presse du Koweït (Kuna).

 

Les Chinois ont permis la création de 20 mille emplois

Sur le plan des emplois, ces projets ont permis la création de plus de 91 000 emplois, représentant 89% du total des emplois créés par ce secteur dans l’ensemble du monde arabe en 2024.

A titre d’exemple, les investissements chinois ont compté, à eux seuls, 20 000 emplois créés pour un total de 27 projets d’une enveloppe globale de 8 milliards de dollars…

 

Dans le top 5 pour les ventes de voiture

Selon la même source, le Maroc se situe également dans le top 5 des pays qui ont vendu le plus d’automobiles dans le monde arabe pour la même période.

Le groupe a réalisé environ 75 % du total des 1,8 million de ventes d’automobiles (il s’agit d’une estimation pour 2024), soit une hausse de 4,5% par rapport à 2023.

L’Arabie saoudite se place en première position dans ce segment avec une part de marché considérable de l’ordre de 45%.

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Lancement de la plateforme Tunichèque : plus de sécurité et d’efficacité

La nouvelle plateforme électronique, Tunichèque, a été lancée, mercredi 22 janvier 2025. Elle permet la vérification de la disponibilité de la somme qu’un émetteur mentionne sur le chèque dans son compte bancaire. Cette initiative survient dans le cadre de la récente réforme de la législation sur les chèques.

 

Désormais, les nouveaux chèques devront comporter un QR code qui permet la vérification de la disponibilité de la provision mentionnée dans un compte bancaire ou encore la possibilité de l’octroi d’une facilité de paiement par une banque.

A cet effet, une circulaire a été adressée à l’ensemble des banques de la place afin de leur notifier l’obligation d’adhérer à cette plateforme et ce, via un système d’interconnexion. D’ailleurs, afin de pouvoir répondre favorablement à cette circulaire, les banques doivent adapter leurs propres systèmes d’information au dispositif approuvé.

Dans le but de garantir une intégration des opérations et la fiabilité des transactions, l’interconnexion doit se faire dans les meilleures conditions.

Dans le même sillage, dès que la plateforme Tunichèque sera mise en service, une panoplie de services numériques sera proposée et accessible de manière permanente, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Cela donnera la possibilité aux clients de consulter la plateforme avec facilité et fluidité et d’avoir accès aux informations liées à leurs comptes bancaires.

Il faut noter que l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme ne seront disponibles qu’à partir du 2 février 2025. Cependant, les utilisateurs peuvent d’ores et déjà créer leurs comptes sur Tunichèque.

Le lancement de cette plateforme s’inscrit dans le cadre d’une stratégie mise en place par le gouvernement qui permet d’installer la digitalisation des services financiers en Tunisie. Il traduit la volonté de moderniser les transactions et de rendre les procédures plus simples pour les individus et les sociétés.

Tunichèque propose plusieurs avantages : une sécurité renforcée grâce à la vérification de la validité des chèques en temps réel, un outil numérique accessible à tout le monde permettant la réduction des litiges, ainsi qu’une efficacité des transactions via la simplification des procédures de paiement et de contrôle.

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Maroc : baisse sensible des prix en décembre 2024, l’inflation s’établit à 0,9%

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré un fléchissement de 0,2% en décembre 2024 en comparaison du mois précédent, rapporte le Haut Commissariat au Plan du Maroc. S’agissant de l’inflation moyenne annuelle, elle a atteint 0,9% alors que l’inflation sous-jacente s’est élevée à 2,4%.

 

La baisse de l’IPC de 0,2% en décembre 2024 est justifiée par la baisse de 0,2% de l’indice des produits alimentaires ainsi que par la stagnation de l’indice des produits non alimentaires. Sur la période entre le mois de novembre et celui de décembre, les produits alimentaires ont connu une baisse qui porte essentiellement sur les légumes avec 3,9%, les fruits avec 2,3%, les eaux minérales, les boissons rafraîchissantes, ainsi que les jus de fruits et de légumes avec 0,2%.

A contrario, les viandes ont connu une hausse de leur prix de l’ordre de 1,0%. Idem pour les huiles et graisses avec 0,8%, le lait, le fromage et les œufs avec 0,6% d’augmentation, ainsi que le café, le thé et le cacao avec une hausse de 0,3%.

S’agissant des produits alimentaires, l’augmentation réalisée a touché essentiellement les prix des carburants avec une hausse de 0,3%.

Selon cette configuration, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui n’inclut pas les produits dont les prix sont volatils ainsi que les produits dont les tarifs sont publics, serait en situation de stagnation pendant le mois de décembre 2024 par rapport au mois de novembre de la même année.

Augmentation de l’IPC annuel de 0,9%

À la fin de l’année 2024, l’IPC annuel moyen a enregistré une hausse de l’ordre de 0,9% par comparaison avec l’année 2023. Cette augmentation est justifiée par la hausse de l’indice des produits alimentaires de 0,8% ainsi que de l’indice des produits non alimentaires de 1,2%.

Quant aux variations concernant les produits non alimentaires, il est question d’une baisse de 1,3% pour la santé, et d’une hausse de 3,4% pour les restaurants et hôtels. Selon cette configuration, l’indicateur d’inflation sous-jacente devrait augmenter de l’ordre de 2,4% pendant l’année 2024 en comparaison de l’année 2023.

Quelles régions ont connu les plus fortes hausses ?

Toutes les régions du Maroc n’ont pas connu les mêmes variations de l’IPC annuel. En effet, les plus fortes hausses de l’indice ont été enregistrées dans les régions suivantes : Laâyoune avec 3,0%, Guelmim (2,2%), Dakhla et Safi (1,7%), Agadir (1,6%), Fès, Rabat et Tétouan (1,5%), Marrakech (1,3%)… Les hausses les moins importantes ont été enregistrées à Casablanca et Al-Hoceima avec 0,8%, à Kénitra avec 0,7% et à Tanger et Settat avec 0,6%.

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La campagne algérienne de boycott des produits français gagne la toile

Les réseaux sociaux en Algérie connaissent un véritable remue-ménage ces derniers jours. Et pour cause! Une campagne de boycott des produits français a été lancée, alimentée par les tensions politiques et diplomatiques qui enflent entre Alger et Paris.

Cette initiative de boycott a réussi à mobiliser plusieurs milliers d’utilisateurs des réseaux sociaux, prenant ainsi de plus en plus d’ampleur.

 Une “guerre diplomatique” entre la France et l’Algérie

Ladite campagne a été lancée au moment où des incidents diplomatiques ont eu lieu entre les deux pays récemment. En effet, des déclarations caractérisées d’ »hostiles » ont été faites par quelques responsables et politiques français. De plus, les médias de la place française ont relaté dernièrement des accusations portées par le côté français et visant l’Algérie, mettant en lumière des conflits relatifs à la question de l’immigration, des droits humains ainsi qu’à l’histoire commune entre les deux pays.

Suite à cela, une belle frange de la société algérienne a farouchement rejeté les propos critiques, considérant ces événements comme des affronts, rapporte le quotidien ObservAlgérie. Une déferlante de critiques a été à son tour déclenchée sur les réseaux sociaux algériens.

A cet effet, de nombreux appels au boycott ont été lancés sur la plateforme X dans le but de dénoncer ce qui a été perçu comme « une guerre diplomatique » que la France mène à l’encontre de l’Algérie. Dans ce cadre, des utilisateurs des réseaux sociaux ont publié des listes de marques françaises qui sont implantées en Algérie depuis très longtemps, et qui opèrent dans des secteurs tels que les produits alimentaires, le textile ou encore les biens électroniques.

Une mobilisation numérique de grande envergure

Si la campagne de boycott réussit, ce sera bien grâce à la capacité importante des réseaux sociaux dans la mobilisation massive et rapide. Ainsi, de nombreux hashtags ont été lancés et ont investi des comptes, véhiculant des messages virulents accompagnés de « visuels engageants ». Certains des suiveurs ont même appelé au boycott de toute chose ayant un lien avec la France. Et ce, en vue de répondre de manière efficace aux actions malveillantes en provenance de Paris.

Toutefois, les réactions face à cette campagne sont à géométrie variable. En effet, une grande partie des participants ont exprimé leur franc soutien aux appels de boycott. Tandis que certaines contraintes d’ordre économique et pratique de cette opération ont été mises en évidence. Il est essentiellement question des produits pharmaceutiques et médicaux, pour ne citer qu’eux, qui sont d’ailleurs cités de façon rare dans les campagnes de boycott. Leur caractère stratégique étant trop important pour les inclure dans ce type d’action.

A noter qu’il y a des précédents en la matière, lorsqu’en 2021, des tensions ont éclaté suite à des propos tenus par le président français, Emmanuel Macron, dans lesquels il a accusé l’Algérie de « bâtir sa légitimité sur un récit mémoriel ».

Y aurait-il des répercussions économiques?

Bien que l’ampleur d’une campagne de boycott soit difficile à mesurer, il n’en demeure pas moins qu’il est possible de constater quelques signes et indicateurs traduisant un ralentissement des échanges commerciaux entre la France et l’Algérie. En effet, le journal français, Le Figaro rapporte que les importations algériennes de blé français ont baissé de manière significative, passant ainsi de 1,6 million de tonnes à seulement 31 000 tonnes, durant la dernière période.

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Saïf al-Islam Kadhafi persiste et signe : Sarkozy a reçu 5 millions de dollars de la Libye

Saïf al-Islam Kadhafi a accepté de livrer sa version de “l’affaire du financement libyen” en se confiant pour la première fois depuis 2011, à RFI (Radio France Internationale) en exclusivité. Un échange qui a eu lieu par le biais d’un intermédiaire de confiance et au cours duquel le fils cadet du colonel Kadhafi a répondu à des questions concernant l’affaire du financement présumé de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy.

Des confidences livrées par écrit alors que le procès de l’ancien président ainsi que de 11 autres prévenus a commencé il y a une quinzaine de jours à Paris.

 

Des pressions pour changer son témoignage !

Lors dudit échange, Saïf al-Islam Kadhafi a rappelé avoir transmis son témoignage au juge Serge Tournaire chargé de l’instruction dans ce dossier, en 2018.

Saïf al-Islam Kadhafi affirme, sans preuves, avoir subi des pressions de la part Nicolas Sarkozy par le biais d’intermédiaires, à l’instar de Souha al-Bedri en 2021, afin qu’il change son témoignage devant la juge. Cette dernière a démenti en 2022 son intermédiation dans cette affaire.

Il devait, en effet, « nier tout ce qui se dit d’un soutien libyen de Sarkozy pour les élections ». Bien entendu, une contrepartie avait été proposée au fils cadet du colonel Kadhafi, à savoir : une aide permettant de clore son dossier devant la Cour pénale internationale. Il est d’ailleurs toujours recherché par la CPI. Celui qui a joué le rôle d’intermédiaire est un homme de nationalité ivoirienne répondant au nom de « Noël Dubus », cité également dans l’affaire Karachi, et dont l’action a bel et bien été confirmée par le frère de Saïf al-Islam Kadhafi.

Une deuxième tentative d’approche a été faite en 2022 en s’adressant cette fois-ci au jeune frère de Saïf al-Islam Kadhafi, du nom de Hannibal qui se trouve dans les prisons du Liban depuis plusieurs années. A ce niveau, la contrepartie promise est sa libération si le témoignage contre Nicolas Sarkozy changeait en sa faveur.

Puis, une troisième tentative a eu lieu plus tard via l’intermédiaire d’un Français d’origine arabe. Son identité est tue par Saïf al-Islam Kadhafi qui rejette qu’il puisse s’agir d’Alexandre Djouhri, ou de Ziad Takieddine, deux prévenus dans la même affaire.

Trois tentatives qui se sont, donc, soldées toutes par des refus catégoriques. Cependant, RFI déclare dans son article qu’elle n’a pas été en mesure de vérifier les affirmations du fils du Guide libyen. Le média précise :”L’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel mentionne plusieurs cas de pression exercés sur des témoins dans le cadre de cette affaire”.

Pour sa part, l’avocat de Nicolas Sarkozy, Me Christophe Ingrain, interrogé sur ces affirmations, les a qualifiées de “fantaisistes et très opportunistes”.

Une aide financière de 5 millions de dollars ?

Voici le récit de Saïf al-Islam Kadhafi en ce qui concerne son témoignage dans l’affaire du financement libyen qu’il affirme y avoir joué un rôle. D’abord, il a été question d’octroyer 2,5 millions de dollars à Sarkozy afin qu’il puisse financer sa campagne électorale. En retour, l’ancien président français devait “conclure des accords et réaliser des projets en faveur de la Libye”.

Ensuite, il a été question d’un second montant de 2,5 millions de dollars également qui a été remis cette fois au clan Sarkozy. En contrepartie, la Libye réclamait de l’ancien président français de clore l’affaire de l’attentat contre le DC 10 d’UTA ayant fait 170 morts dont 54 Français en 1989. Mais encore, il a été question de retirer les noms de six Libyens impliqués dans ledit attentat de la notice d’Interpol. Abdallah Senoussi, le chef des services secrets libyens et beau-frère de Kadhafi faisait partie de cette liste.

Et Saïf al-Islam Kadhafi de poursuivre qu’il a lui-même pris soin de formuler cette proposition auprès de Sarkozy et a supervisé par la suite le transfert d’argent en liquide dans des valises à Claude Guéant, directeur de cabinet de l’ancien chef d’Etat français alors. La transmission des fonds a été effectuée par “Béchir Saleh, ex-argentier de Mouammar Kadhafi et son homme de confiance, également prévenu dans l’affaire”. Un autre nom a été également évoqué, celui d’Alexandre Djouhri, homme d’affaires d’origine algérienne. Cette opération a été conclue par un placement de l’argent dans un compte bancaire à Genève.

L’avocat de Nicolas Sarkozy soutient que Saïf al-Islam Kadhafi cherche à assouvir une “vengeance objective”. Car il a tout perdu suite à l’intervention de l’Otan en Libye dans le cadre du “Printemps arabe”.

Quant à l’ancien président français, il a affirmé à la barre : ”pas un seul centime libyen n’a financé sa campagne présidentielle de 2007”. Il a soutenu qu’il “n’en a jamais eu besoin“.

Crédit photo : Reuters

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Maroc : la BERD injecte 25 millions de dollars et devient actionnaire dans Dislog Group

Acteur industriel marocain diversifié et actif dans des secteurs clés de la santé, l’hygiène et l’alimentation, Dislog Group annonce avoir conclu un accord pour l’ouverture de son capital à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Il est question de l’injection d’un montant de 25 millions de dollars, sous la forme de participation minoritaire co-contrôlante, en partenariat avec le fonds AIF que SPE Capital gère.

Dans son édition quotidienne, Le Matin rapporte que la BERD rejoint SPE Capital, une société de gestion de placements indépendante axée sur l’investissement responsable et offrant systématiquement des rendements supérieurs et qui a déjà engagé des investissements dans Dislog Group en novembre dernier (2024). Cet investissement a été effectué à travers le fonds AIF dans le but de constituer un actionnariat institutionnel renforcé et solide.

Il faut souligner que cette opération d’ouverture de capital représente une étape majeure dans le processus de développement de Dislog Group. Ce dernier envisage l’utilisation des fonds injectés en vue d’apporter son soutien à son programme de croissance pour l’année 2025.

Dans le même temps, H&S Invest Holding, principal actionnaire de Dislog Group, voit sa position consolidée grâce à la détention de plus de 73 % du total des actions, suite au rachat des parts cédées par Mediterrania Capital Partners que représentent Saad Bendidi et Hatim Ben Ahmed.

Commentant l’opération d’injection des fonds par la BERD, le président directeur général de Dislog Group, Moncef Belkhayat, a fait part de sa satisfaction et sa réjouissance de cette évolution, déclarant que “l’année 2025 commence sous de bons auspices”.

Et d’ajouter que son groupe aura la possibilité de renforcer ses fonds propres grâce à cette injection de capital. “Nous sommes très fiers d’avoir réussi à institutionnaliser notre table autour de partenaires financiers de niveau mondial”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il faut noter que la transaction en question a été soumise à l’approbation des autorités administratives, à l’instar du Conseil de la concurrence. La transaction a également touché différents acteurs financiers et juridiques…

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Yassine Mami : seuls 80 des 380 dossiers traités par la conciliation pénale

Le devenir de la Commission nationale de conciliation pénale ainsi que les dossiers qu’elle a traités ou ceux en cours, se trouvent au cœur de l’interrogation posée par le député, Yassine Mami, membre de la Commission de législation générale au sein de l’Assemblée des représentants du peuple.

Invité sur le plateau de radio Mosaïque FM, lundi 20 janvier 2025, l’élu considère qu’il existe de très nombreux dossiers dormants. Il souligne la nécessité de fixer les priorités et mettre en place une organisation pertinente.

En effet, il est question de déterminer un calendrier clair permettant d’examiner les projets de loi, selon les besoins des citoyens.

A ce propos, Yassine Mami a expliqué que parmi les dossiers en suspens, existe celui de la conciliation pénale. Il a rappelé qu’un amendement de la loi permettait d’accélérer les procédures, un an plus tôt, et ce suite à la constatation de différentes lacunes. Ledit amendement a été adopté par les députés.

Dans le même ordre d’idées, l’invité de « Midi Show » a rétabli en mémoire le fait que de nombreux hommes d’affaires avaient exprimé leur volonté de vouloir adhérer à la conciliation nationale. D’ailleurs, d’après les informations disponibles, pas moins de 380 dossiers ont été déposés à cet effet auprès de la commission.

Notons que le mandat de ladite commission avait été mis en place pour une période de six mois à compter de mars 2024; délai fixé par un décret présidentiel.

Cependant, tandis que les travaux de la Commission devaient prendre fin au mois de septembre 2024, le député a précisé qu’aucun retour n’a été constaté jusqu’à présent.

La commission aurait tenu plus de cent séances à même de pouvoir statuer sur un ensemble de 80 dossiers. Toutefois, Yassine Mami indique que le sort de la commission n’est toujours pas connu, au même moment où aucune prolongation de sa mission n’a été révélée.

S’ajoute à cela le fait que le devenir des dossiers déposés n’est pas connu non plus, ni en ce qui concerne ceux sur lesquels elle a déjà statué sans qu’ils n’aient pu être déférés devant le chargé général du contentieux de l’Etat afin qu’ils soient signés.

Le parlementaire a déclaré que pendant ce temps, les hommes d’affaires concernés par cette opération, sont en attente du jugement. Tandis que, simultanément, leurs placements financiers sont immobilisés. Alors, il estime que l’initiateur du projet doit transmettre des messages clairs et encourageants sur la médiation pénale, en s’occupant particulièrement de la résolution de ces affaires.

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Seulement 18% de femmes présentes dans les CA des sociétés cotées en Bourse

D’après le récent rapport intitulé “Gouvernance des établissements cotés à la Bourse de Tunis”, publié par la Bourse des valeurs mobilières, le taux des femmes présentes au sein des conseils d’administration a atteint 18 % en 2024. Emna Kallel, spécialiste en gouvernance d’entreprise, a mis l’accent sur l’importance du conseil d’administration, le qualifiant de cœur battant de la gouvernance des sociétés cotées en Bourse, lors de son intervention sur les ondes de radio Express FM.

Elle a ajouté que la quasi-totalité de ces sociétés, qui sont au nombre de 74, disposent d’un conseil d’administration. Les conseils d’administration étant considérés comme la structure de gouvernance dominante dans ces entreprises. 

Une présence timide des femmes

Dans le même ordre d’idées, Emna Kallel estime que le taux des femmes, qui est passé de 13% en 2020 à 18% en 2024 au sein des conseils d’administration, est plutôt faible; leur nombre est de l’ordre de 123 un nombre total de 695 membres.

Elle poursuit en soulignant que bien qu’il y ait eu donc amélioration en termes de nombre, il demeure faible. D’ailleurs, la spécialiste prend pour exemple plusieurs pays dans le monde qui encouragent cette présence féminine dans des postes de pouvoir et de décision… Un encouragement qui survient dans l’attente d’établissement de textes juridiques ou législatifs en vue de soutenir la présence féminine.

Dans le même ordre d’idées, Emna Kallel a expliqué que les entreprises qui affichent la meilleure rentabilité sont celles qui comptent le plus de femmes au sein de leur conseil d’administration. Cette affirmation se base sur une étude qu’a menée le Fonds monétaire international (FMI) auprès de 2 millions d’entreprises dans le monde.

D’ailleurs, la spécialiste a expliqué que les femmes ont tendance à toujours vouloir réunir des opinions différentes et à conclure des décisions consensuelles s’inscrivant ainsi dans l’optique de l’intérêt général de l’entreprise.

En revanche, elle a pointé du doigt l’absence de femmes dans les conseils d’administration de 18 sociétés cotées, insistant sur le fait de devoir travailler sur cet élément afin de l’améliorer.

De plus, Emna Kallel a mis l’accent sur l’importance et la nécessité de promulguer une loi imposant un taux spécifique pour la présence des femmes au sein des conseils d’administration.

Des sociétés “hors-la-loi” sans membre indépendant

La spécialiste en gouvernance a expliqué, en outre, que pas moins de 15 sociétés cotées en Bourse ne nommaient pas de membres indépendants au sein de leurs conseils d’administration, alors que la loi stipule depuis 2019 la présence nécessaire de deux membres indépendants.

Emna Kallel a indiqué que 8 entreprises confirment que les demandes de candidature sont en cours pour la nomination des membres indépendants. La raison derrière la non-nomination de ces membres dans les entreprises restantes, au nombre de 7, reste inconnue, a-t-elle ajouté.

La spécialiste en gouvernance a insisté sur l’importance pour ces sociétés cotées de se conformer à la législation et d’inclure des administrateurs indépendants dans leurs conseils.

Elle a également signalé que la présence de membres étrangers constitue 15 % des conseils d’administration, avec une estimation de 43 membres sur un total de 288.

Est qualifié de fonctionnaire étranger toute personne de nationalité autre que tunisienne travaillant dans un établissement soumis au droit tunisien. Emna Kallel a mis l’accent sur l’importance du représentant des petits actionnaires dans les conseils d’administration. Tout en mentionnant que 22 sociétés cotées n’ont pas encore désigné de représentant pour ces petits actionnaires.

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Baromètre des risques 2025 d’Allianz : les incidents cybernétiques en première place!

L’assureur des entreprises “Allianz“ vient de publier son baromètre des risques pour l’année 2025. Il s’agit d’un classement annuel qui en est à sa quatrième édition. Il est basé sur une enquête qui analyse les opinions de 3 778 experts en gestion des risques, situés dans plus d’une centaine de pays et territoires.

Selon le baromètre, les risques les plus préoccupants auprès des grandes entreprises mais aussi des PME sont ceux liés aux cyberattaques, avec 38 % des réponses.

L’interruption d’activité arrive en second lieu des préoccupations pour 31% des entreprises interrogées, derrière les catastrophes naturelles. Et avec la plus importante hausse par rapport à l’année 2024 : le changement climatique.

L’interruption d’activité, une préoccupation majeure

Les entreprises dans le monde rapportent dans le baromètre des risques d’Allianz leurs préoccupations grandissantes quant aux risques relatifs aux incidents cyber. A l’instar des perturbations informatiques, des violations de données ou encore des attaques par ransomware.

L’interruption d’activité demeure, quant à elle, la préoccupation majeure encore une fois pour l’ensemble des entreprises et quelle que soit leur taille. Ce risque occupe la deuxième place. D’un autre côté, il y a les catastrophes naturelles qui, d’ailleurs, ne cessent de se multiplier ces dernières années et qui se positionnent en troisième place.

Au quatrième rang, se trouve l’évolution de la législation et de la réglementation. Une position qui se justifie par l’impact des nombreuses élections dans différents pays du monde, du risque liés aux guerres commerciales ou encore à la hausse des tensions géopolitiques.

Cependant, le Baromètre des risques d’Allianz fait ressortir que la plus grande hausse annuelle est réalisée par le risque lié au changement climatique, accordé par 3 700 professionnels de la gestion des risques situés dans plus de 100 pays. Il passe de la 7e à la 5e place, marquant le plus haut niveau de hausse tout au long des 14 ans d’existence du baromètre.

Le changement climatique, nouvelle préoccupation des PME

Bien que l’ensemble des entreprises, toutes tailles confondues, estiment que les incidents cyber représentent le risque numéro 1; il n’en demeure pas moins qu’il existe des différences significatives en ce qui concerne le reste du classement.

En effet, les petites entreprises ont une préoccupation plus importante quant aux risques localisés et immédiats. Il est question des évolutions macroéconomiques, des pénuries de main-d’œuvre ou encore de la conformité réglementaire. Néanmoins, un certain nombre de risques, qui occupaient déjà une place importante auprès des grandes entreprises, commencent tout juste à inquiéter les petites et moyennes entreprises. Cela concerne essentiellement le changement climatique ainsi que les risques politiques et la violence.

D’ailleurs, Vanessa Maxwell, Chief Underwriting Officer d’Allianz Commercial, a indiqué que : « 2024 a été une année sans précédent en termes de gestion des risques. Les résultats annuels du Baromètre des risques d’Allianz reflètent l’incertitude à laquelle de nombreuses entreprises dans le monde sont aujourd’hui confrontées. Il (le baromètre) montre, en particulier, l’interdépendance des principaux risques. Le changement climatique, les technologies émergentes, la réglementation et les risques géopolitiques sont de plus en plus liés. Ce qui crée un enchaînement complexe de causes à effets. Les entreprises doivent adopter une approche globale de la gestion des risques et s’efforcer constamment d’améliorer leur résilience afin de faire face à ces risques qui évoluent rapidement ».

Les risques les plus préoccupants pour les petites entreprises (<100 millions de dollars de revenus annuels) selon le rapport Allianz Risk Barometer 2025 sont :

  1. Incidents cybernétiques (35 %);
  2. Changements de législation et de réglementation (28 %);
  3. Interruption d’activité (26 %);
  4. Catastrophes naturelles (25 %);
  5. Développements macroéconomiques (18%);
  6. Changement climatique (18%);
  7. Développements du marché (17%);
  8. Incendie, explosion (15%);
  9. Pénurie de main-d’œuvre qualifiée (13%);
  10. Risques politiques et violence (11%).

Ces risques reflètent les préoccupations spécifiques des petites entreprises en matière de continuité d’activité, de conformité réglementaire et de résilience face aux perturbations économiques et environnementales.

 

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A propos d’Allianz Commercial

Allianz Commercial est le centre d’expertise et la ligne mondiale du groupe Allianz pour l’assurance des moyennes et grandes entreprises et des risques spécialisés.

Il compte parmi ses clients les plus grandes marques mondiales de produits de consommation, des institutions financières et des acteurs de l’industrie, l’industrie mondiale de l’aviation et du transport maritime, ainsi que des entreprises familiales et des entreprises de taille moyenne qui constituent la colonne vertébrale de l’économie.

Il couvre également des risques spécifiques tels que les parcs éoliens offshore, les projets d’infrastructure ou les productions cinématographiques hollywoodiennes.

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