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Le dernier trimestre 2024 d’Artes a été la cerise sur le gâteau

Artes a signé, de nouveau, un excellent trimestre. Le concessionnaire a réalisé des revenus de 70,756 MTND contre 32,745 MTND sur la même période en 2023. Les ventes annuelles se chiffrent à 257,331 MTND, en hausse de 80,4%.

En termes de marge brute, elle s’est établie à 24,6% contre 25,9% l’année d’avant. Il est clair qu’Artes a bien travaillé son offre durant 2024, ce qui lui a permis d’augmenter le chiffre d’affaires des nouvelles immatriculations de 73,5% à 4 821 unités. Le nombre de points de vente est resté stable à 28, employant 140 personnes.

Les produits financiers ont nettement reculé au cours du quatrième trimestre à 3,459 MTND. Sur l’exercice, le concessionnaire a empoché 16,147 MTND. Cela a été expliqué par la diminution des dividendes reçus des autres entités du groupe au titre des bénéfices de 2023. Toutefois, la trésorerie nette demeure plus que confortable, terminant l’exercice à 111,129 MTND.

Ces chiffres confirment qu’Artes réalisera un résultat net exceptionnel et qu’elle retrouvera son statut de l’un des meilleurs rémunérateurs des actionnaires de la place. L’action affiche un rendement annuel de 13,41% sur le marché et ouvert ce matin dans le vert. Néanmoins, il faut faire attention. Il faut toujours calculer le yield (dividende estimé/cours de l’action) attendu du titre, car au-delà d’une certaine valorisation, d’autres opportunités peuvent se présenter. Il faudra aussi comparer ce qu’un placement bancaire ou dans une Sicav obligataire pourrait rapporter. Investir en Bourse exige ce genre de réflexes. 

 

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Attijari Bank: le PNB franchit le cap des 700 Mtnd

Au cours du dernier trimestre de l’exercice 2024, Attijari Bank a réalisé un PNB de 182,117 MTND, une accélération de 12,7% en glissement annuel. Les intérêts et revenus assimilés ont évolué de 4,4% à 199,790 MTND. Cette cadence est plus lente que celle des intérêts encourus qui ont augmenté de 2,2% sur la même période à 107,551 MTND. Les commissions ont reculé de 4,4% à 35,940 MTND. Quant aux revenus de portefeuilles d’investissement et commercial, ils se sont établis à 58,006 MTND, en amélioration de 37,3% en glissement annuel. Le portefeuille titres de la banque a significativement évolué, dépassant le seuil de 1 958 MTND fin 2024.

Pour l’année 2024, le PNB a totalisé 708,479 MTND, en progression annuelle de 9,8%. La marge d’intérêt a évolué de 9,4% à 371,772 MTND. Les commissions nettes étaient de 50,220 MTND (+1,0%) alors que la salle de marché a généré 206,121 MTND, soit 29,1% du PNB de la période. 

Attijari Bank a vu ses charges opératoires annuelles progresser de 9,4% pour atteindre 339,673 MTND. Cette tendance provient des frais de personnel (+13,4% à 241,005 MTND), alors que les charges générales d’exploitation sont restées stables à 79,758 MTND.

Sur le plan commercial, Attijari Bank a vu ses dépôts de la clientèle atteindre 10 635 MTND, progressant de 589,447 MTND par rapport à décembre 2023, dont 409,519 MTND provenant des dépôts à vue. En parallèle, ses créances sur les clients ont évolué de 300,649 MTND sur la même période à 7 313 MTND.

Ces performances ont été réalisée grâce à des ressources humaines motivées et formées. Attijari Bank a renforcé son corps de formateurs internes et développé toutes les expertises en collaboration avec le Centre national de formation des formateurs.

Attijari Bank est également une banque responsable. Elle a scellé une collaboration avec la startup Kumulus – by EeKan, en achetant une machine permettant la transformation de l’air ambiant en eau potable, en vue de limiter les émissions directes de carbone au niveau du siège social. En outre, et avec Handisuccess International, l’établissement de crédit a réitéré son engagement envers l’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap et leur intégration, en leur offrant des postes adaptés et en les accompagnant au quotidien dans l’exercice de leurs fonctions.

La banque, sous l’égide du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, et en participation avec le RNE, l’Aneti et l’observatoire de l’inclusion financière, Attijari Bank a organisé un webinaire dont l’objectif est d’explorer le statut d’autoentrepreneur, qui représente un levier puissant pour l’inclusion financière en Tunisie.

Globalement, les performances sont bonnes et Attijari Bank se dirige vers une profitabilité confortable et un dividende généreux aux actionnaires.

 

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Banque de Tunisie: une collecte nette de dépôts de 892 Mtnd en 2024

Au terme du quatrième trimestre 2024, la Banque de Tunisie a réalisé un produit net bancaire de 134,090 MTND, en repli d’une progression de 5,2% par rapport à la même période en 2023. L’établissement de crédit est resté sur une marge d’intérêts de 79,617 MTND, en hausse annuelle de 3,0%. Les commissions nettes ont baissé de 6,0% à 20,330 MTND, affectées par des frais capés au niveau du secteur. Idem pour les revenus du portefeuille commercial et d’investissement qui ont rapporté 34,143 MTND contre 42,528 MTND sur la même période en 2023.

Pour l’exercice 2024, le PNB s’est établi à 510,310 MTND, en amélioration de 6,8% en rythme annuel. Toutes les rubriques du PNB ont affiché une hausse: +11,4% à 306,375 MTND pour la marge d’intérêt, +1,1% à 77,462 MTND pour les commissions nettes et +0,1% à 126,473 MTND pour les revenus de portefeuilles.

Côté commercial, la Banque de Tunisie a vu son encours net de crédits augmenter de 249,670 MTND sur une année, pour s’établir à 6 077 MTND. Les dépôts supplémentaires ont totalisé 891,857 MTND sur la même période à 6 695 MTND. Ce sont particulièrement les dépôts rémunérés qui ont évolué grâce aux rendements élevés.

Les charges opératoires sont de 154,329 MTND, +6,2% en glissement annuel. Les chiffres de la banque indiquent un exercice 2024 équilibré. La Banque de Tunisie a toujours affiché une bonne profitabilité et une bonne maîtrise des risques. L’établissement de crédit jouit de la confiance des investisseurs et représente la troisième capitalisation bancaire de la Place.

 

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Le pouvoir d’achat affaibli en Europe a affecté les ventes de New Body Line

New Body Line a annoncé un chiffre d’affaires trimestriel de 1,778 MTND, en hausse de 11,9% en rythme annuel. Au cours du dernier quart de l’année, la part de lingerie intelligente a reculé dans la structure des revenus, et contribue à hauteur de 42,9% fin décembre 2024 contre 66,8% sur la même période en 2023. Cette évolution a profité à la lingerie basique, un segment dont les ventes ont bondi de 74,9% à 1,014 MTND.

Pour l’ensemble de l’année, les revenus ont glissé de 10,0%, à 5,920 MTND à cause de la même tendance: une hausse de 13,8% dans les ventes de la lingerie basique à 3,250 MTND et une baisse de 28,3% dans la lingerie intelligente à 2,669 MTND.

En termes de production, New Body Line a fabriqué et vendu 161 374 pièces sur le dernier trimestre de 2024, en hausse de 11,9% par rapport à la même période en 2023. La société a fabriqué davantage d’articles basiques. Le management doit faire face à la période difficile pour le textile en Europe, au vu d’un pouvoir d’achat limité. En 2024, la production a affiché un repli de 9,8% à 474 852 pièces.

Sur le front des investissements, la société n’a rien dépensé durant les trois derniers mois de l’année, mais l’enveloppe annuelle s’est élevée à 0,111 MTND. Son endettement continue à être nul, une caractéristique que l’on ne retrouve nulle part parmi les sociétés industrielles cotées à la Place de Tunis.

Durant le quatrième trimestre, New Body Line a travaillé avec 14 clients, dont 5 locaux. Sa politique d’expansion commerciale lui a permis de décrocher de nouveaux clients qui vont placer de nouvelles commandes en 2025. La baisse de l’inflation dans le Vieux Continent devrait améliorer le pouvoir d’achat et pousser les clients à constituer davantage de stocks, une politique qui sera en faveur de New Body Line.

 

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ATB: l’accent est mis sur la qualité de l’actif

L’ATB a signé des chiffres rassurants lors du dernier quart de l’exercice 2024. La filiale de l’Arab Bank a enregistré une hausse annuelle de 14,7% pour son PNB, à 115,798 MTND. La marge d’intérêt s’est établie à 69,350 MTND, une évolution de 15,7% en rythme annuel. Les commissions nettes ont reculé de 11,8% à 18,555 MTND. Nous pensons que les décisions prises en février 2024, réduisant les frais sur plusieurs services bancaires de base, sont à l’origine de cette tendance. Les revenus du portefeuille-titres commercial et d’investissement ont plus que couvert ce manque à gagner, atteignant 27,893 MTND.

Sur l’ensemble de l’année, le PNB s’est élevé à 391,292 MTND, une amélioration de 9,5% par rapport à fin 2023. C’est surtout la marge d’intérêt qui a boosté les revenus de la banque (219,874 MTND), contre un repli des commissions nettes (73,414 MTND) et des revenus de portefeuilles en légère baisse (98,004 MTND).

Le point le plus positif dans les indicateurs de l’ATB est la hausse des dépôts de 758,513 MTND, ce qui a permis à la banque d’avoir des dépôts de 7 107 MTND. Les dépôts à vue ont gagné 193,015 MTND, ceux d’épargne 123,734 MTND. Côté crédits, l’encours net de prêts a augmenté de 48,053 MTND pour atteindre un total de 5 414 MTND.

Les charges opératoires de la banque ont été maîtrisées, augmentant de 2,8% seulement à 237,912 MTND. Il est clair que la politique du management est de rationaliser l’activité de l’établissement de crédit et la concentration sur la qualité et la rentabilité de l’actif. Avec moins de crédits et plus de dépôts, les ratios prudentiels devraient s’améliorer. Le marché attend maintenant le coût du risque, une information capitale pour le bénéfice de l’exercice. Il y a de bons signaux en attente de confirmation.

 

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Amen Bank: une surperformance régulière

Amen Bank a affiché un produit net bancaire de 146,067 MTND au terme du dernier trimestre 2024, en hausse de 5,8% en rythme annuel. Sur l’ensemble de l’exercice, le PNB s’est établi à 567,331 MTND, grâce à l’amélioration de toutes ses composantes: +7,6% dans la marge d’intérêt à 198,996 MTND, +0,7% dans les commissions nettes à 128,611 MTND et +6,8% dans les revenus de portefeuille à 239,724 MTND. Amen Bank est l’un des investisseurs institutionnels les plus importants en Tunisie avec un portefeuille dépassant 2 838 MTND fin 2024.

Par rapport à décembre 2023, Amen Bank a augmenté son encours net de crédits de 117,997 MTND, le portant à 7 284 MTND. Les dépôts ont progressé de 391,576 MTND à 8 017 MTND. La banque a amélioré ses dépôts à vue de 23,0% à 2 398 MTND, plus rapidement que ceux d’épargne (+9,2% à 2 627 MTND). Cela permet de réduire le coût des ressources dans un contexte haussier de taux.

Côté gestion, les charges opératoires annuelles se sont accrues de 5,5% à 226,560 MTND. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 39,93%, en hausse de 18 points de base par rapport à 2023.

Amen Bank s’est engagée en faveur de l’économie sociale et solidaire en Tunisie, en se positionnant comme un acteur clé dans le soutien et l’accompagnement des initiatives communautaires. Une plateforme électronique dédiée a été mise en place, qui permet de recueillir les demandes de financement et la prise en charge personnalisée.

Au niveau commercial, elle a lancé la Carte Tashil Plus, conçue pour permettre aux clients de bénéficier d’une offre «Buy now, Pay later», les faisant bénéficier d’un paiement échelonné de leurs achats et d’une gestion budgétaire sereine et adaptée à leurs besoins. Quant à sa clientèle haut de gamme, et grâce à la carte Visa Infinite Nationale et Internationale et à l’appli Visa Airport Companion, les clients d’Amen Bank peuvent profiter d’un accès exclusif à plus de 1 200 salons d’aéroport dans le monde.

Les indicateurs confirment une amélioration en vue de la profitabilité opérationnelle de la banque. Nous pensons même que le résultat net restera solide en dépit de la hausse significative de l’impôt sur les sociétés et la consécration de 8% des bénéfices à des crédits sans garanties.

 

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Trump lancera-t-il les hostilités contre les BRICS?

Alors que le second mandat de Donald Trump commence ce lundi 20 janvier 2024, le dossier des BRICS refait surface. Le président américain a promis, pendant sa campagne, d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays du bloc économique s’ils continuent à saper le dollar américain.

Sous l’administration de Joe Biden, Washington s’est montré relativement dédaigneux à l’égard de la coalition économique de marchés émergents. Le vrai changement de politique avec l’administration Trump entrante est son traitement explicite des BRICS en tant qu’entité.

Au cœur de la rivalité sino-américaine

Créés à l’origine par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine en 2009, puis rejoints par l’Afrique du Sud en 2010, les BRICS – dominés par Pékin – ont été mis en place pour rivaliser avec la domination occidentale sur la scène internationale.

Lors du 16e sommet annuel de l’alliance à Kazan en Russie, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis ont été officiellement admis au sein du groupe. La taille du bloc rend de plus en plus improbable l’application par les États-Unis de droits de douane punitifs de 100 % sur les BRICS. Cela risquerait d’orienter les nations neutres dans la rivalité entre les États-Unis et la Chine vers Pékin… La deuxième économie mondiale pourrait même intervenir pour atténuer les effets d’éventuelles mesures commerciales américaines contre les membres des BRICS.

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La Chine a déjà commencé à le faire, en proposant une politique de tarifs zéro pour les pays les moins avancés ayant des liens diplomatiques avec Pékin, qui est entrée en vigueur en décembre de l’année dernière 2024). Elle s’appuie sur des mesures similaires étendues aux pays africains les moins avancés.

Le dollar est roi

La menace tarifaire est conditionnée par le fait que les BRICS détrônent le dollar américain en tant que monnaie commerciale la plus utilisée au monde. Ce qui pourrait s’avérer être une tâche ardue pour l’alliance.

La Russie a fait pression en faveur de la dédollarisation afin de contourner le réseau SWIFT pour les transactions bancaires et de réduire l’impact des sanctions américaines à l’encontre de Moscou. L’une des options du groupe pour renverser le dollar était de créer une monnaie unifiée des BRICS, une proposition lancée par le Brésil mais qui n’a pas encore fait son chemin.

Une autre possibilité consistait à mettre en place un commerce multidevises, qui existe déjà entre plusieurs membres. Certains échanges commerciaux entre la Chine et la Russie se font par l’intermédiaire du yuan et du rouble. Les pays ont également convenu de continuer à renforcer les échanges par le biais des monnaies locales et ont exprimé leur soutien à l’idée d’une infrastructure indépendante de règlement transfrontalier des paiements.

Une coalition encore faible

L’absence de stratégie alliée concrète et d’action de la part des membres des BRICS soulève des doutes quant à leur capacité à constituer une menace pour les États-Unis. Le bloc est encore trop lâche et inorganisé pour créer un changement substantiel.

Les membres des BRICS et les pays partenaires pourraient ainsi être à l’abri d’une guerre commerciale avec les États-Unis, dont la Chine est l’une des principales cibles. Bien que Pékin occupe une position importante au sein du groupe, les autres pays membres restent très prudents quant à la domination du géant asiatique et aux déséquilibres commerciaux potentiels. Même si la Chine cherche à tirer parti de sa position, la prudence interne des membres restera probablement un facteur limitant aux grandes ambitions en matière de monnaie.

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Un rapprochement en vue entre Bureau Veritas et SGS

Deux des plus grandes sociétés de tests, d’inspection et de certification au monde sont en pourparlers en vue d’une fusion. Il s’agit du français Bureau Veritas et du suisse SGS. Des pourparlers sont en cours en vue d’une fusion de leurs activités. Si les négociations aboutissent, la fusion donnera naissance à un géant européen pesant 32 milliards d’euros. La combinaison des deux entreprises apporterait une consolidation inédite au secteur très fragmenté et qui n’a historiquement connu qu’une faible consolidation.

Chacune des entreprises s’est efforcée d’affiner sa stratégie commerciale en fonction des prévisions de ralentissement de la croissance après une poussée liée à la pandémie. Le développement durable est l’un des nouveaux domaines qui stimulent l’industrie. L’opération a du sens, du moment que leurs activités se révèlent complémentaires, les deux groupes ne servant pas les mêmes industries. Les autorités de la concurrence ne devraient d’ailleurs pas s’opposer à la fusion, même si des cessions pourraient être exigées à la marge dans tel ou tel pays.

En 2023, SGS a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros. Les ventes du groupe français ont atteint 5,9 milliards d’euros. Les deux sociétés ont une rentabilité opérationnelle à deux chiffres. Basée à Genève, SGS compterait près de 100 000 employés dans le monde. BV est présent dans 140 pays et emploie plus de 83 000 personnes dans le monde.

Nous rappelons que la Tunisienne Hinda Gharbi occupe le poste de directrice générale de Bureau Veritas. Elle est la première femme d’origine africaine à diriger une entreprise cotée au CAC 40.

 

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Wifak Bank lance des obligations subordonnées islamiques

Wifak International Bank a émis un emprunt obligataire subordonné islamique, sans recours à l’Appel public à l’épargne. Le montant ciblé s’élève à 30 MTND. Deux catégories de titres sont soumises à la disposition des investisseurs :

– Catégorie A: durée 5 ans, amortissement constant, rendement minimum estimé à 9,95% avec un complément variable de 0,25%. Le rendement moyen net estimé est basé sur un portefeuille ljara qui assure une rentabilité de 12,5% et sera servi selon une clé de répartition de 79,6% pour les porteurs de titres et de 20,4% pour les actionnaires.

– Catégorie B: durée 7 ans, dont deux de franchise, amortissement constant à partir de la troisième année, rendement minimum estimé à 10,15% avec un complément variable de 0,25%. Le rendement moyen net estimé est basé sur un portefeuille ljara qui assure une rentabilité de 12,5% et sera servi selon une clé de répartition de 81,2% pour les porteurs de titres et de 18,8% pour les actionnaires.

Les souscriptions seront ouvertes demain, mardi 21/01/2025, et clôturées au plus tard le 03/02/2025. Elles peuvent être clôturées, sans préavis, dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. Les souscriptions peuvent être réalisées auprès des guichets de toutes les agences de la banque ainsi que de son siège social.

Le principal objectif de l’émission est d’améliorer l’adéquation entre les maturités des ressources et des emplois et de renforcer les quasi-fonds propres de la banque et ses ratios de solvabilité et de concentration des risques.

La banque est présente sur le marché obligataire et procédera aujourd’hui au remboursement de la deuxième échéance de son emprunt obligataire «WIB Islamique 2022-2». L’établissement de crédit a retrouvé l’équilibre depuis quelques années et a déclenché une dynamique de profit. Cette année, les taux devraient commencer à baisser et nous pensons que l’offre de Wifak Bank est très intéressante. Si vous voulez un rendement élevé et conforme aux règles de la finance islamique, c’est une vraie opportunité.

 

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TikTok officiellement interdit aux États-Unis, mais ce n’est pas fini

La Cour suprême américaine a confirmé hier soir la loi obligeant la société chinoise ByteDance à céder sa participation dans TikTok d’ici à demain, dimanche, sous peine d’interdiction effective de l’application aux États-Unis. ByteDance a jusqu’à présent refusé de vendre TikTok, ce qui signifie que de nombreux utilisateurs américains pourraient perdre l’accès à l’application ce week-end. Celle-ci peut encore fonctionner pour ceux qui ont déjà TikTok sur leur téléphone.

La plus haute juridiction a déclaré dans son avis que si la collecte et l’analyse de données sont une pratique courante à l’ère numérique, la taille de TikTok et sa susceptibilité au contrôle par des adversaires étrangers, ainsi que les vastes étendues de données sensibles que la plateforme recueille posent un problème de sécurité nationale.

Le sort de l’application chinoise est désormais entre les mains du président élu Donald Trump, qui était à l’origine favorable à une interdiction de TikTok lors de son premier mandat, mais qui a depuis fait volte-face sur la question. Il est plutôt favorable à une solution politique aux questions soulevées dans cette affaire. D’ailleurs, le PDG de TikTok, Shou Chew, sera l’un des nombreux dirigeants du secteur technologique à être présents lors de l’investiture de Trump ce lundi.

La décision fait le bonheur d’Instagram, qui se prépare à une vague d’utilisateurs. Par ailleurs, l’application chinoise de médias sociaux et sosie de TikTok, RedNote, s’est hissée en tête de la boutique d’applications d’Apple, ce qui indique que les millions d’utilisateurs de TikTok cherchent des alternatives.

Par ailleurs, si ByteDance décide de vendre TikTok à une entreprise américaine ou à un groupe d’investisseurs, les acheteurs potentiels pourraient devoir payer entre 40 et 50 milliards de dollars.

 

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Une excellente fin d’exercice pour la Sotrapil

Au quatrième trimestre 2024, les revenus de transport de la Sotrapil ont augmenté de 44,3%, à 4,698 MTND. Idem pour les quantités transportées, qui ont enregistré une hausse de 44,7%, à 503 833 m3. Le pipeline Bizerte-Radès a affiché un volume de 464 001 m3, générant des revenus de 4,188 MTND, contre 39 832 m3 qui ont transité par le pipeline Jet A1 Radès-Tunis Carthage pour des revenus de 0,346 MTND.

Sur l’ensemble de l’année, la société reste sur une amélioration des revenus de 9,8%, à 16,533 MTND. Les quantités transportées ont gagné 9,4% à 1 766 669 m3. Les produits d’exploitation annuels ont profité d’un solde positif de la position de litrage de 2,235 MTND contre 3,277 MTND en 2023. En totalité, ils ont atteint 18,768 MTND.

Les charges d’exploitation ont totalisé 9,190 MTND, en repli annuel de 4,2%. Les produits financiers se sont établis à 5,221 MTND. Tous ces facteurs indiquent un rattrapage au niveau du résultat net après la baisse observée au premier semestre. Nous tablons sur un bénéfice dans la fourchette 8,400 – 8,800 MTND. Les actionnaires devraient être tranquilles quant à la récurrence du dividende à distribuer. Nous l’estimons à 1,400 TND par action. La Sotrapil est connue pour sa générosité, ce qui fait d’elle une action de fonds de portefeuille pour tous ceux qui construisent une stratégie yield.

Sur le marché, le titre a déjà réalisé une hausse de 6,03% depuis le début de l’année et nous pensons qu’une hausse notable sera observée la semaine prochaine.

 

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La BH Bank termine 2024 avec des performances honorables

La BH Bank a soldé le dernier trimestre 2024 par un PNB de 215,514 MTND, en hausse de 7,6% en glissement annuel. La marge d’intérêt de la banque s’est établie à 107,887 MTND, une baisse de 5,2% par rapport à la même période en 2023. Les ressources coûtent plus cher pour l’établissement de crédit, car la croissance des dépôts provient des dépôts d’épargne (+335,867 MTND sur une année) et non pas des dépôts à vue (-10,020 MTND sur la même période). L’établissement de crédit a pu se rattraper grâce aux commissions nettes en produits qui ont totalisé 38,493 MTND, en amélioration de 18,8%. Les revenus du portefeuille d’investissement ont atteint 69,134 MTND, soit 27,9% de plus par rapport aux revenus du quatrième quart 2023.

Pour l’ensemble de l’exercice 2024, la marge d’intérêt de la banque a enregistré une progression annuelle de 15,6%, à 377,697 MTND. Sa contribution au PIB s’est élevée à 49,3%. La banque a réalisé des commissions de 145,198 MTND et des revenus de portefeuille de 243,037 MTND. Le PNB annuel s’est établi à 765,932 MTND, en hausse de 15,2%.

La BH Bank a vu son encours de crédits évoluer de 519,696 MTND sur l’année. Au vu de ces chiffres, et en tenant compte du bénéfice du premier semestre 2025 (+31,3% à 77,591 MTND), le résultat net annuel s’est inscrit en hausse, sauf une flambée du coût du risque. Le titre est à l’équilibre sur le marché et les indicateurs publiés donneraient un coup de pouce au cours dès la reprise de lundi.

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Sanctions américaines sur le pétrole russe : un coût mondial!

Les coûts de transport liés au pétrole ont augmenté après l’annonce, la semaine dernière, du renforcement des sanctions américaines visant à assécher les sources de financement de la guerre de la Russie en Ukraine. Ce qui représente une menace importante pour les chaînes de distribution maritime de Moscou. 

Le département du Trésor américain a annoncé de nouvelles sanctions visant à réduire les revenus énergétiques de la Russie, notamment des sanctions contre les principaux producteurs russes, Gazprom Neft et Surgutneftegas, ainsi que contre 183 navires faisant partie de la « flotte fantôme » utilisée dans le transport du brut. Ces pétroliers transportent, à la fois, du pétrole russe et du pétrole iranien.

Cette mesure devrait porter un coup dur à la Russie, qui a été contrainte de réorienter ses approvisionnements en pétrole brut et en produits pétroliers vers la région d’Asie-Pacifique, après que ces volumes ont été interdits par les sanctions de l’Europe et du G7. Au cours des six derniers mois, près de 900 pétroliers ont chargé du brut et des produits pétroliers russes. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’environ 160 des 183 pétroliers concernés par les nouvelles sanctions avaient transporté plus de 1,6 million de barils par jour de pétrole russe en 2024. Cela représente 22 % des exportations maritimes russes au cours de cette période.

Sanction collective

Les dernières mesures américaines devraient également réduire le nombre de navires disponibles à l’échelle mondiale. Ce qui entraînera une hausse des coûts de transport pour les autres pétroliers. L’effet des interdictions s’est répercuté sur les produits dérivés du fret. Cela est mesuré par le volume des contrats FFA (Forward Freight Agreement) négociés, qui permettent aux opérateurs de se protéger contre la volatilité des taux de fret.

Le jour de l’annonce, 11 412 FFA ont été échangés, alors que la moyenne quotidienne du mois de décembre était de 1 683 contrats seulement. Les tarifs des superpétroliers qui font la traversée entre le Golfe du Moyen-Orient et l’Asie-Pacifique ont augmenté de plus de 40 % en seulement cinq jours.

L’Agence internationale de l’énergie a averti que les mesures américaines pourraient perturber de manière significative les chaînes d’approvisionnement et de distribution du pétrole russe. Les exportations de Moscou, de 4,6 millions de barils par jour en décembre 2024, seront affectées par la réduction de la flotte de pétroliers, l’élimination de l’assurance maritime et la désignation des principales sociétés de manutention sur les marchés de consommation.

La facture sera donc salée pour les importateurs de pétrole, comme la Tunisie. Car un autre élément exogène, sur lequel nous n’avons pas la main, va augmenter les montants que nous payons pour s’approvisionner en carburants.

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La SMADEA réalise un bénéfice 2024 de 5,975 Mtnd

La Société Marja de développement de l’élevage et de l’agriculture (SMADEA) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. L’année comptable pour la société commence le 1erseptembre et s’achève le 31 août. La SMADEA a pour vocation la création et l’exploitation des projets agricoles et industriels intégrés. Le domaine où s’exerce son activité se situe à Bousalem et s’étend sur une superficie de l’ordre de 4 070 hectares.

Les revenus 2024 se sont établis à 27,260 MTND, en hausse de 11,8% en glissement annuel. Les revenus de l’élevage ont totalisé 24,250 MTND, provenant essentiellement de la vente du lait (22,455 MTND). Les revenus de l’agronomie se sont élevés à 3,005 MTND. Les produits d’exploitation totaux sont de 31,611 MTND. En parallèle, les charges d’exploitation ont reculé à 24,697 MTND, contre 25,757 MTND l’exercice précédent.

Le résultat d’exploitation est de 6,913 MTND, un bond de 158,1%. La société est peu endettée, avec une dette financière brute de 0,787 MTND et nette de 4,956 MTND. Les charges financières nettes sont de 0,190 MTND. L’année a soldé son activité par un bénéfice net de 5,975 MTND contre 1,945 MTND en 2023.

Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le 20 janvier 2025. Le montant du dividende à distribuer n’a pas été fixé et sera décidé par l’AGO. Les sommes distribuables sont de 11,578 MTND.

En 2023, une Assemblée générale extraordinaire avait décidé d’augmenter le capital par incorporation des résultats reportés pour un montant de 8,371 MTND. La santé financière de la SMADEA est très bonne et prouve que l’investissement dans le secteur agricole demeure une activité très rentable si les moyens nécessaires y sont mis.

 

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L’ATL booste son PNL 2024 de 10% à 55,120 Mtnd

L’ATL a réalisé des approbations de 97,840 Mtnd au cours du quatrième trimestre 2024, en repli de 16,0% en rythme annuel. Tous les segments d’activité ont connu un recul, notamment le Tourisme (-25,3% à 20,531 Mtnd) et les Services & Commerce (-6,1% à 48,803 Mtnd). Idem pour l’Agriculture (-24,1% à 9,713 Mtnd) et le BTP (-25,2% à 6,156 Mtnd). Nous n’avons pas idée si cette baisse de régime traduit une morosité de la demande ou un choix délibéré de l’ATL dans le cadre de sa politique de gestion des risques.

Sur toute l’année, les approbations ont totalisé 425,870 Mtnd, +11,1% par rapport à 2023. Pour les mises en force, elles ont progressé de 18,2% à 92,123 Mtnd sur le dernier quart de l’exercice, et de 14,9% à 381,896 Mtnd pour l’ensemble de l’exercice. Tous les secteurs d’activité ont participé à cette performance, à l’exception de l’Agriculture qui a enregistré une légère baisse de 1,0% à 41,775 Mtnd.

Grâce à ce rythme, les engagements ont augmenté de 10,8% pour totaliser 618,690 Mtnd. Les créances classées n’ont évolué que de 0,4% à 53,370 Mtnd, soit un taux de 7,9%. 

Côté endettement, les ressources sont restées quasiment stables à 440,175 Mtnd. Cela a contribué à la maîtrise des charges financières nettes et à réaliser une croissance rapide du PNL, qui s’est établi à 55,120 Mtnd (+10,0% en glissement annuel).

Tous les indicateurs montrent que l’ATL réalisera un bon résultat net au titre de l’exercice 2024. Le premier semestre s’est déjà soldé par un résultat net de 10,188 Mtnd, ce qui promet une bonne rémunération en dividendes au moins équivalente à l’année dernières, qui était de 0,300 Tnd par action.

 

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Le CMF rappelle les règles des conventions de pension livrée

Dans un communiqué publié hier, le Conseil du marché financier a rappelé aux gestionnaires et aux dépositaires des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) qu’en vertu de la réglementation en vigueur, ces véhicules d’investissement ne peuvent conclure des conventions de pension livrée de titres d’emprunt de l’État que dans la limite de 10% de leur actif. Les gestionnaires et les dépositaires sont tenus de respecter cette limite quotidiennement et dès le premier jour d’entrée en activité de l’OPCVM, sous peine des sanctions prévues par les dispositions légales régissant le marché financier.

Cela indique que certains OPCVM ont occasionnellement franchi ces limites. La plupart du temps, c’est le résultat des opérations de rachat qui interviennent après que le gestionnaire a fixé son plan d’investissement. Les corrections interviennent généralement dès la journée suivante.

Les conventions de pension livrée sont très rentables et donnent un coup de pouce significatif au rendement global. Ce contrat permet à l’OPCVM de céder à une autre personne morale ou OPCVM des valeurs mobilières et/ou des effets de commerce. La particularité de ce contrat est l’engagement irrévocable de la part du cédant à reprendre les actifs sous-jacents et du cessionnaire à les lui rétrocéder à un prix et à une date convenus à la date de cession. Il s’agit donc d’une opération de prêt pour le cessionnaire et d’emprunt pour le cédant, mais avec un taux d’intérêt librement fixé entre les deux parties. Bien évidemment, plus la liquidité manque, plus les taux augmentent. Et c’est effectivement le cas en Tunisie.

En 2024, l’ensemble du marché a réalisé 13 735 transactions de ce type, contre 9 589 en 2023. La hausse a également concerné le volume qui a atteint un record de 70 110,475 Mtnd. L’essentiel des transactions a concerné la maturité 8 – 90 jours, représentant 76,2% du volume global.

 

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FCPR Smart Turn Around, un nouveau véhicule d’investissement qui voit le jour

Les souscriptions publiques des parts du Fonds commun de placement à risque bénéficiant d’une procédure allégée, FCPR Smart Turn Around, débuteront demain 17 janvier 2025. Le fonds est créé pour une durée de 10 ans à compter de sa date de constitution, prorogeable deux fois par périodes successives d’une année. Le montant ciblé est de 20 MTND, et la valeur nominale d’une part est de 1 000 TND.

La période d’investissement commence dès le premier jour de souscription et s’étend jusqu’à la clôture du cinquième exercice du fonds depuis sa création. La société de gestion procèdera à des investissements dans des sociétés pour une durée de 3-5 ans en moyenne. Elle pourra céder des participations pendant cette période. Après cela, il est possible de réaliser des investissements sans dépasser Ia clôture du 7e exercice, si ces investissements correspondent à la mise en œuvre d’engagements fermes contractés pendant la période d’investissement.

Le fonds peut également réinvestir les produits de cessions pendant cette période, sans dépasser la clôture du 7e exercice, afin de réaliser des investissements dans des sociétés cibles, et après la période d’investissement, afin de réaliser des investissements complémentaires dans les sociétés en portefeuille.

FCPR Smart Turn Around est tenu, dans un délai ne dépassant pas la fin des deux années qui suivent celle au cours de laquelle a eu lieu la libération des parts, d’employer 80% au moins de ses actifs dans des sociétés établies en Tunisie et non cotées en Bourse, à l’exception de celles exerçant dans le secteur immobilier relatif à l’habitat. Les actions nouvellement émises sur le marché alternatif de la BVMT sont également prises en compte pour le calcul du taux d’emploi de 80%, et ce, dans la limite de 30% dudit taux.

Le fonds investira au moins 65% de son actif dans la prise de participation dans des sociétés objet de restructuration et les entreprises transmises d’une manière volontaire à la suite du décès ou de l’incapacité de gestion ou à la retraite. Il peut investir également de manière résiduelle (inférieure ou égale à 10%) dans les entreprises ouvrant droit aux avantages fiscaux prévus par la réglementation en vigueur au titre du réinvestissement et dans les startups labellisées.

Les secteurs ciblés comportent notamment:

– Les industries manufacturières, agroalimentaires et chimiques,

– La santé et l’industrie pharmaceutique,

– Les technologies de l’information et de la communication,

– L’éducation et la formation,

– Les énergies renouvelables.

Le fonds pourra se positionner sur d’autres secteurs stratégiques viables et profitables tels que le secteur de l’agriculture.

Le reliquat de l’actif non investi, dans le champ règlementaire de 80%, est placé dans des valeurs mobilières et produits du marché monétaire ou tout autre actif financier adapté à l’objectif du fonds en termes de maturité, de rendement et de risque.

Après la période d’investissement, celle de pré-liquidation commence. La société de gestion arrête d’investir dans de nouvelles sociétés et prépare la cession des titres détenus dans le portefeuille. Il est possible de procéder à la distribution de revenus et produits de cession aux porteurs de parts au fur et à mesure de la cession des participations.

La dissolution interviendra au plus tard à la 9e année, et la liquidation ne peut pas dépasser la 12e année. Les porteurs des parts auront droit à un rendement prioritaire équivalant à un TRI de 10%. Les plus-values sont partagées à hauteur de 20% pour la société de gestion et 80% pour les porteurs de parts. Une opportunité intéressante pour les amateurs d’investissements à long terme et de risques calculés.

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Les achats d’immobilier en Espagne par les non-résidents de l’UE taxés à 100%

Vous vous rappelez bien l’affaire de la quarantaine de Tunisiens accusés d’avoir illégalement acquis des biens immobiliers et des appartements dans la ville espagnole d’Alicante en 2020. Avoir un bien à l’étranger n’est pas un crime en lui-même, mais le grand problème concerne la façon dont l’argent a quitté le pays. Avec les nouvelles idées du gouvernement à Madrid, une telle opération n’aurait pas été possible.

En fait, la forte demande a créé une crise de logement dans la péninsule Ibérique et le gouvernement a fini par adopter une solution radicale: imposer une taxe de 100% sur les logements achetés par des non-résidents de l’Union européenne.

Les Espagnols souffrent d’une pénurie de logements, de loyers élevés et de la hausse des prix de l’immobilier. Les acheteurs étrangers et le tourisme de masse sont accusés d’être les principaux facteurs contribuant à la pression sur le secteur. Les prix des logements avaient augmenté de 48% au cours de la dernière décennie, soit presque deux fois plus que les revenus des ménages. Les non-résidents de l’Union européenne ont acheté 27 000 appartements en Espagne en 2023 dans l’objectif de spéculer. Le problème est grave car il a des implications sociales et économiques.

Le gouvernement avait déjà fait part de son intention d’essayer de limiter l’accession à la propriété des étrangers, en annonçant l’année dernière qu’il abolirait le programme «Golden Visa», introduit en 2013, qui accordait des droits de résidence aux étrangers qui investissaient dans des biens immobiliers espagnols d’une valeur d’au moins 500 000 euros.

Revenons en Tunisie, où nous avons autorisé l’acquisition de biens à nos voisins libyens et algériens sans passer par l’autorisation du gouverneur. L’autorisation n’est pas requise pour toutes les nationalités dans les zones touristiques. Un impact inflationniste a été observé entre 2011 et 2014, lorsque les Libyens ont acheté massivement des maisons, surtout dans la banlieue nord de Tunis et les zones limitrophes. Les prix du loyer se sont également envolés dans certains quartiers et cela continue jusqu’à aujourd’hui. Pour le moment, nous faisons des efforts pour sauver les promoteurs immobiliers, mais il faut surtout préserver l’espoir du Tunisien d’avoir une maison dans son pays.

 

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Les pertes cumulées de Tunisair atteignent 1 547 Mtnd fin 2020

Tunisair a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire pour le mardi 4 février 2025 afin de statuer sur les comptes de 2020. Le projet de résolutions fait état d’une perte de 231,916 Mtnd, portant les résultats reportés à -1 547,390 Mtnd.

Selon le dernier rapport sur les entreprises publiques, le résultat de la compagnie aérienne était estimé à -234 Mtnd. Ce qui vient d’être publié n’est donc pas une surprise. Selon le même rapport, les résultats nets de 2021 et 2023 seraient respectivement de -413,500 et -218,500 Mtnd. Autrement dit, Tunisair a besoin d’une recapitalisation de 2 179 Mtnd, une mission impossible pour son actionnaire de référence.

Autre résolution importante, celle relative à la composition du conseil d’administration pour la période restante du mandat, qui se termine avec la tenue de l’Assemblée générale ordinaire relative aux états financiers 2022:

– Sihem Ben Dali, administrateur représentant la présidence du gouvernement, à la place de Habib Dridi,

– Mourad Abdessalem, administrateur représentant la Banque centrale de Tunisie, à la place de Sonia Sehli,

– Majid Elouni, administrateur représentant la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale, à la place de Tawfik Katrou,

– Habib Mekki, administrateur représentant le ministère du Transport, à la place de Sonia Jlassi,

– Helmi Hassine, administrateur représentant l’Office national tunisien du tourisme, à la place de Nizar Slimene,

– Mohamed Mellassi, administrateur représentant les petits porteurs, à la place de Mansour Nasri.

Et comme l’exige la réglementation, les actionnaires doivent voter la continuité de l’exploitation, ce qui fera l’objet d’une assemblée générale extraordinaire le même jour. Il faut une solution durable pour que la compagnie puisse retrouver ses niveaux de profitabilité. Un effort est fourni pour la préserver et pour qu’elle joue son rôle. Mais jusqu’à quand l’État va la soutenir? Il est temps d’arrêter l’hémorragie.

 

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