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Réunion de la commission des grands projets

Le chef du gouvernement Kamel Maddouri a dirigé la deuxième réunion de la Commission des grands projets au Palais du gouvernement à La Kasbah. Cette rencontre a été consacrée à l’examen des initiatives environnementales, à la lutte contre la pollution et à la gestion des déchets ménagers.

 

La commission a validé les résultats de la première phase d’une étude technique pour établir un site de traitement des déchets dans le Grand Tunis, tout en accélérant les études pour un second site dans les gouvernorats d’Ariana, Manouba et Bizerte.

Projets d’assainissement : Lancement de l’unité de traitement des déchets à Gafsa et allocation de 19 hectares pour l’extension d’une unité à Sfax. Un calendrier a été établi pour finaliser les démarches nécessaires.

Initiatives sur Djerba : Accélération des études pour un projet de collecte et traitement des déchets sur l’île de Djerba.

Gestion des gaz : À partir de février 2025, les gaz extraits des déchets au site « Wadi Laya » dans le gouvernorat de Sousse seront intégrés au réseau national de gaz.

Amélioration des infrastructures : Des travaux d’élargissement et d’amélioration des décharges municipales dans les gouvernorats de Siliana et Béja ont été décidés, avec un programme pour nettoyer la région du lac de Bizerte avant décembre 2026.

Exploitation des stations d’assainissement : Des décisions ont été prises pour commencer l’exploitation de nouvelles stations d’assainissement dans plusieurs régions avant fin mars 2025.

Le Chef du gouvernement a souligné l’importance stratégique du secteur environnemental dans la politique de l’État, en insistant sur la nécessité d’une approche intégrée pour traiter et valoriser les déchets. Ces initiatives visent non seulement à améliorer la gestion des ressources en eau et à réduire la pollution, mais aussi à promouvoir un cadre de vie plus sain pour les Tunisiens.

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L’UGTT en crise: le torchon brûle entre Noureddine Taboubi et l’URT de sfax

L’Union régionale du travail (URT) de Sfax a publié un communiqué le 22 janvier 2025, appelant à la démission de Noureddine Taboubi, le Secrétaire général de l’UGTT. Cette demande fait suite à la diffusion d’enregistrements dans lesquels Taboubi qualifie certains membres du Bureau exécutif de l’UGTT à Sfax de « Mafia ». L’URT considère ces propos comme une grave attaque non seulement envers les responsables syndicaux locaux, mais également contre la région de Sfax.

Dans son communiqué, l’URT a dénoncé ces déclarations comme source de division interne et de mécontentement parmi les syndicalistes, contribuant ainsi à une crise au sein de l’UGTT. Elle a également estimé que de telles pratiques nuisent au principe d’unité syndicale et aggravent la situation déjà tendue au sein de l’organisation. L’URT a exigé que Taboubi clarifie ses propos et présente des excuses à la région de Sfax.

Cette situation alimente un climat de crise plus large au sein de l’UGTT, comme l’a souligné Slaheddine Salmi, secrétaire général adjoint, qui a également demandé la démission de Taboubi lors d’une conférence de presse le 21 janvier 2025. Les tensions entre les différentes factions de l’UGTT mettent en lumière les difficultés internes rencontrées par cette centrale syndicale, qui joue un rôle crucial dans le paysage politique et social.

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L’UGTT plaide pour un nouveau cycle de négociations sociales

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a lancé un appel pour entamer un nouveau cycle de négociations sociales couvrant les secteurs de la fonction publique, du secteur public et du secteur privé, en intégrant des éléments financiers et réglementaires. Dans un communiqué publié après une réunion du bureau exécutif le 22 janvier 2025, l’UGTT a mis en avant la nécessité de ces discussions en raison de la dégradation du pouvoir d’achat des salariés, de l’augmentation des prix, de la baisse des salaires et de la détérioration des services sociaux.

L’UGTT a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour maîtriser la flambée des prix, garantir l’accès aux produits de première nécessité et améliorer les services publics, notamment dans les domaines de la santé et du transport. De plus, le syndicat a plaidé pour l’élaboration d’une stratégie participative visant à redresser les entreprises publiques, en mettant l’accent sur les offices agricoles et les sociétés de transport terrestre, aérien et maritime.

 

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75 % des jeunes Tunisiens désirent émigrer

Le forum régional sur les voies officielles de l’immigration de travail et les mécanismes de migration circulaire a débuté, mardi 21 janvier 2025 à Sousse. Cet événement est organisé dans le cadre d’un partenariat entre l’Office français de l’immigration et de l’intégration et le ministère tunisien de l’Emploi et de la Formation professionnelle, et se déroule sur deux jours.

Ghada Hadbaoui, responsable de la communication du projet THAMM OFII, a indiqué qu’environ 75 % des jeunes interrogés, au total 750, ont manifesté un intérêt pour l’émigration. En ce qui concerne les migrants retournés, environ 211 000 personnes âgées de 15 ans et plus ont été recensées, dont 16,5 % sont des femmes et 83,5 % des hommes. Les résultats d’une enquête nationale sur la migration internationale révèlent que seulement 4,7 % des migrants retournés sont titulaires de certificats de formation professionnelle, ce qui souligne la faible intégration de cette catégorie sur le marché du travail étranger.

Les données montrent également que le niveau d’éducation primaire est le plus représenté parmi les migrants retournés avec 36,8 %, suivi par le secondaire (25,4 %), tandis que ceux ayant un niveau inférieur au secondaire représentent 17,1 %, et ceux ayant un diplôme d’enseignement supérieur sont à 16 %.

Elle a souligné qu’il existe une pénurie significative de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture, le tourisme, l’industrie manufacturière ainsi que le transport et la logistique. Elle a mentionné des défis administratifs et techniques liés à la formation complémentaire et a indiqué que le projet THAMM OFII, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Office français de l’immigration et de l’intégration, vise à surmonter ces obstacles.

Ce projet a pour objectif de promouvoir et d’améliorer la migration circulaire entre la Tunisie et les pays européens, notamment la France. Il met également l’accent sur l’importance d’améliorer les compétences linguistiques des migrants ainsi que leur connaissance des cultures et des coutumes des pays d’accueil.

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Signature d’une déclaration conjointe pour le Corridor sud de l’hydrogène

La première réunion ministérielle des ministres de l’énergie impliqués dans le projet du Corridor sud de l’hydrogène  s’est tenue à Rome, réunissant six pays, dont la Tunisie et l’Algérie. Cet accord met en lumière l’importance du corridor sud de l’hydrogène en tant qu’infrastructure pour le transport de l’hydrogène entre l’Algérie via la Tunisie vers l’Europe, tout en précisant les besoins de financement et les mécanismes de gestion des risques.

Ce corridor, qui devrait être pleinement opérationnel d’ici 2030, fait partie intégrante du réseau de transport d’hydrogène en Europe et assure la sécurité des approvisionnements énergétiques sur le continent. Il reliera l’Afrique du Nord à l’Italie, à l’Autriche et à l’Allemagne, permettant ainsi à l’hydrogène vert produit dans la région sud de la Méditerranée d’atteindre les consommateurs européens.

Avec une capacité d’importation dépassant 4 millions de tonnes par an en provenance d’Afrique du Nord, ce corridor pourrait contribuer à environ 40 % de l’objectif fixé par la stratégie de l’Union européenne.

L’Europe vise à produire 10 millions de tonnes et à importer une quantité équivalente, faisant des pays d’Afrique du Nord, notamment l’Algérie, des marchés prometteurs pour le vieux continent.

 

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Tourisme international 2024 … au sommet

En 2024, le tourisme international a connu un rétablissement significatif, atteignant environ 1,4 milliard d’arrivées de touristes, soit 99 % des niveaux d’avant la pandémie. Ce chiffre représente une augmentation de 11 % par rapport à 2023, avec 140 millions d’arrivées supplémentaires.

Les régions du Moyen-Orient, de l’Europe et de l’Afrique ont affiché les meilleures performances, tandis que l’Asie-Pacifique continue de se redresser, bien que ses chiffres restent en dessous de ceux d’avant la crise.

Performances par région

Moyen-Orient : 95 millions d’arrivées, +32 % par rapport à 2019.

Afrique : 74 millions, +7 % par rapport à 2019.

Europe : 747 millions, +1 % par rapport à 2019.

Amériques : 213 millions, revenant à 97 % des niveaux d’avant la pandémie.

Asie-Pacifique : 316 millions, représentant 87 % des niveaux d’avant la pandémie.

Croissance des recettes touristiques

Les recettes du tourisme international ont atteint un niveau record de 1 900 milliards USD, avec une augmentation de 3 % par rapport à 2019.

Les destinations comme le Koweït, El Salvador et l’Arabie saoudite ont enregistré des croissances spectaculaires. Les dépenses moyennes par touriste se stabilisent autour de 1 100 USD, restant supérieures aux niveaux d’avant la pandémie.

Perspectives pour 2025

Pour l’année 2025, une augmentation des arrivées de 3 à 5 % est prévue, soutenue par une reprise continue en Asie-Pacifique et une croissance dans d’autres régions. Toutefois, des défis subsistent, notamment les coûts élevés du transport et de l’hébergement, ainsi que des risques géopolitiques. Les experts soulignent l’importance d’allier croissance et durabilité dans le développement futur du tourisme.

Le Secrétaire général d’ONU Tourisme a exprimé que le secteur doit se concentrer sur un développement qui place les populations et la planète au centre des préoccupations.

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Délégation Omanaise en Tunisie: nouveaux horizons commerciaux

Une délégation d’hommes d’affaires omanais de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Oman se rend en Tunisie du 19 au 26 janvier 2025.

Présent lors de cet événement, Dr Hilal Ben Abdallah Ben Ali Al-Sanani, ambassadeur du Sultanat d’Oman en Tunisie a indiqué que cette mission vise à faciliter des rencontres entre les 13 membres de la délégation, issus de divers secteurs tels que l’industrie alimentaire, les matériaux de construction, la fabrication de verre et l’investissement touristique dans les sites patrimoniaux.

Il a également salué l’engagement du ministre du Commerce et du Développement des Exportations, dans le renforcement des relations commerciales entre les deux pays.
Cette visite est perçue comme une occasion clé pour explorer des opportunités d’investissement et discuter de moyens pour développer les échanges commerciaux au bénéfice mutuel des deux nations. Il a souligné que le partenariat entre les secteurs public et privé est essentiel pour atteindre un développement durable et stimuler la croissance économique.

L’ambassadeur espère que cette visite permettra à la délégation omanaise d’établir des relations stratégiques, favorisant ainsi l’innovation, l’échange de connaissances et l’attraction d’investissements conjoints, en ligne avec la Vision Oman 2040.

Il a conclu en affirmant que les autorités des deux pays s’efforcent de renforcer la coopération via le comité mixte Tuniso-omanaise en veillant à ce que toutes les facilités et législations nécessaires soient mises en place pour soutenir les hommes d’affaires dans leur recherche d’opportunités, ce qui contribuera à la croissance économique et aux échanges commerciaux bilatéraux.

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Souveraineté alimentaire : au-delà de l’autosuffisance

Mohamed Amrani, représentant de l’AFO pour l’Afrique du Nord à Tunis, souligne l’urgence d’améliorer la durabilité des systèmes gouvernementaux face à une crise alimentaire croissante. Actuellement, environ 80 millions de personnes souffrent de la faim, exacerbée par des événements récents tels que la pandémie de Covid-19 et la crise en Ukraine.

La situation est alarmante. C’est ce qui ressort de l’atelier régional intitulé « Financement de la transformation des systèmes agroalimentaires » qui se tient du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis, organisé par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

Ainsi les pertes économiques mondiales liées aux dégâts environnementaux et aux dépenses de santé s’élèvent à 5000 milliards de dollars par an. Il est impératif d’adopter des systèmes alimentaires plus durables qui prennent en compte la nutrition et la qualité des aliments tout au long de la chaîne, depuis la production jusqu’à la consommation.

De ce fait, Mohamed Amrani met en avant le rôle crucial du financement des projets agroalimentaires pour favoriser l’inclusion des jeunes et des femmes dans la région MENA. Les investissements doivent être inclusifs et responsables, garantissant que les bénéfices profitent aux communautés locales. Cela implique une approche intégrée qui couvre toute la chaîne de valeur alimentaire.

Il existe plusieurs contraintes à surmonter pour assurer ces financements dans certaines régions. La première étape consiste à rationaliser les ressources existantes tout en explorant de nouvelles possibilités de financement. Actuellement, les investissements agricoles dans le Maghreb représentent moins de 3 % du PIB, alors qu’un objectif de 10 % est nécessaire pour soutenir un développement durable.

La souveraineté alimentaire ne se résume pas à l’autosuffisance 

La souveraineté alimentaire ne se résume pas à l’autosuffisance ; elle doit également prendre en compte les importations nécessaires pour maintenir un système alimentaire viable. Il est essentiel que les petits producteurs soient soutenus afin qu’ils puissent survivre face aux défis mondiaux.

En ce qui concerne l’agenda 2030 et les objectifs de développement durable (ODD), Amrani avertit que si nous continuons sur cette trajectoire, nous ne parviendrons pas à atteindre nos objectifs. Il reste cinq ans pour agir efficacement, ce qui nécessite des choix politiques audacieux et une accélération des investissements.

« L’IA peut aider à réduire les gaspillages au niveau des marchés et des foyers »

Enfin, Mohamed Amrani évoque le potentiel des approches innovantes, notamment l’intelligence artificielle (IA), qui pourrait jouer un rôle majeur dans la transformation agroalimentaire. L’IA peut aider à réduire les gaspillages au niveau des marchés et des foyers, contribuant ainsi à une meilleure efficacité du système alimentaire.

En somme, pour atteindre un développement durable en Tunisie et dans toute la région MENA, il est crucial d’intégrer des stratégies responsables et inclusives tout en mobilisant les ressources nécessaires pour faire face aux défis actuels.

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Financement des systèmes agroalimentaires : stratégies face aux défis climatiques

L’atelier régional est organisé par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord et aborde la situation alimentaire critique dans la région, où plus de 75 millions de personnes pourraient souffrir de la faim d’ici 2030. Cela souligne la nécessité d’investissements accrus pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 et lutter contre la malnutrition.

Mehdi Khlass directeur général du financement des investissements et des organisations professionnelles, représente une direction au sein du ministère de l’Agriculture. Cette direction est chargée de la gestion du financement de l’État, y compris le budget de l’État, les investissements publics et privés, ainsi que les subventions destinées aux petits et moyens agriculteurs. Actuellement, il participe à un atelier sur le financement des systèmes de transformation agroalimentaire dans les régions arabes.

Cet atelier, qui se déroule du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis, vise à renforcer les capacités des participants dans le domaine du financement des systèmes agroalimentaires. Le financement public joue un rôle crucial en soutenant les infrastructures et en développant les systèmes de production, tout en incitant les investissements privés par le biais de subventions et d’appuis financiers. Ce contexte est d’autant plus pertinent face aux défis posés par les changements climatiques qui affectent le secteur agricole.

Au cours des deux dernières années, la direction a mis à jour ses stratégies d’intervention dans divers secteurs agricoles, notamment l’horticulture, l’élevage, la culture des dates et l’aquaculture. La stratégie actuelle se concentre sur la mobilisation des ressources en eau, essentielle pour faire face à la pénurie d’eau potable et aux besoins en irrigation pour l’agriculture. Cela inclut la création de barrages, l’interconnexion de ces infrastructures et le développement de techniques de dessalement.

La transition vers un système où les ressources sont limitées nécessite des mécanismes d’assistance pour aider les agriculteurs à s’adapter. Des programmes spécifiques visent à encourager les jeunes et les femmes dans le monde rural à développer leurs propres projets grâce à des subventions et à des lignes de financement. Par exemple, une convention récente avec la BTS a permis d’allouer 20 millions de dinars pour soutenir la cueillette et le stockage des olives, afin d’atténuer la baisse des prix de l’huile.

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Financer l’agriculture pour une sécurité alimentaire en Tunisie

L’atelier régional intitulé « Financement de la transformation des systèmes agroalimentaires » se tient du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis, organisé par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

Cet événement vise à former les participants sur la réorientation des soutiens publics et les nouvelles ressources financières nécessaires pour transformer les systèmes agroalimentaires.
La situation alimentaire dans la région est critique, avec plus de 75 millions de personnes qui seront touchées par la faim d’ici 2030, nécessitant des investissements accrus pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 et lutter contre la malnutrition.
Nous y reviendrons.

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Lancement d’une nouvelle plateforme pour la vérification des chèques le 2 février

Le professeur de droit bancaire Mohamed Nkhili a annoncé que la nouvelle plateforme dédiée aux chèques est opérationnelle et que les banques sont en train de finaliser les dernières étapes pour son activation, prévue pour le 2 février prochain.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, il a précisé que cette plateforme permettra de vérifier si un chèque peut être honoré en consultant les soldes disponibles.

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Pourquoi le déficit commercial a-t-il explosé en 2024 après avoir été maîtrisé ?

Ridha Chkoundali, professeur d’économie, est revenu sur les principales raisons du  déficit commercial qui a explosé en 2024 après avoir été maîtrisé via sa page officielle Fb. 

Il estime que jusqu’à septembre 2024, l’État avait réduit le déficit commercial à 13,5 milliards de dinars, contre 14 milliards de dinars durant la même période en 2023, grâce à une politique d’austérité sur les importations mise en œuvre depuis début 2023.

Cependant, cette politique a principalement ciblé les matières premières et semi-finis essentiels à la production, impactant négativement la croissance économique et ralentissant le rythme des exportations.

Il ajoute: « Depuis septembre 2024, les exportations ont chuté, passant d’une croissance de 7,5 % sur les neuf premiers mois de 2023 à seulement 2,1 % sur la même période en 2024. Ce ralentissement s’est poursuivi pour atteindre 0 % sur l’ensemble de l’année 2024, contre 7,9 % en 2023. L’insistance du gouvernement sur cette politique d’austérité a également entraîné une baisse des ressources fiscales de plus de 2 milliards de dinars par rapport aux prévisions budgétaires de 2023. »

Et de conclure: « En 2024, les importations n’ont augmenté que de 2,3 %, tandis que les exportations sont restées stables. Le gouvernement a révisé ses prévisions de croissance économique pour 2024 à 1,6 %, contre une estimation initiale de 2,1 %, mais il semble difficile d’atteindre même ce chiffre réduit. Les calculs suggèrent que la croissance pourrait plafonner à 1,3 % dans le meilleur des cas. »

 

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Ouverture des candidatures pour la commission d’attribution du label « Startup

Le ministère des Technologies de la Communication a annoncé l’ouverture des candidatures pour sélectionner les membres de la Commission d’attribution du label « Startup », avec une date limite fixée à minuit le vendredi 31 janvier 2025. Cette initiative s’inscrit dans un processus de renouvellement de la composition de la commission, qui est responsable de l’examen des demandes visant à obtenir le label « Startup ».

Tout citoyen tunisien répondant aux critères requis peut soumettre sa candidature pour devenir membre de cette commission. Les conditions de candidature sont accessibles sur le site internet du ministère. Il convient de noter que  la Tunisie continue de soutenir son programme dédié aux startups, ayant délivré 1100 labels « Startup » au cours des six dernières années.

La commission est composée de représentants des ministères de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, des technologies de la communication et de l’économie numérique, ainsi que d’experts du secteur privé. Elle examine les demandes d’attribution du label tant pour les entreprises que pour les individus, ne rendant un avis favorable qu’après avoir entendu une présentation du demandeur. Si la demande est approuvée, le ministre chargé de l’économie numérique émet un arrêté attribuant le label aux entreprises et un accord préliminaire pour les individus.

 

Les candidats recevront une réponse à leur demande par voie électronique dans un délai maximum de 30 jours après le dépôt de leur candidature. Le secteur des startups a connu une évolution législative notable ces deux dernières années, avec l’établissement de mécanismes visant à soutenir ces entreprises et à faciliter leur financement.

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Noureddine Taboubi: « L’UGTT ciblée par des menaces étrangères »

Lors de la célébration du 79e anniversaire de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) le 18 janvier 2025, le secrétaire général Noureddine Taboubi a exprimé son soutien à la position du président Kaïs Saïed concernant le rejet des formes de travail précaire.
Il a salué les efforts de l’UGTT dans la lutte contre la sous-traitance et l’exploitation des travailleurs, tout en confirmant des contacts pour rétablir les négociations sociales et appliquer les accords existants.

Taboubi a annoncé un grand rassemblement pour relancer les négociations dans le secteur privé et a souligné que l’UGTT continue d’assurer son rôle national et social. Il a également appelé à un assainissement du climat politique, en supprimant le décret 54 et en rétablissant un paysage politique pluriel.

Concernant les difficultés internes de l’UGTT, Taboubi a déclaré qu’elles sont normales et gérées par le dialogue, annonçant une prochaine réconciliation syndicale pour renforcer l’unité de l’organisation. Il a aussi mentionné que l’UGTT est la cible de parties étrangères qui la perçoivent comme une menace dans la région.

Par ailleurs, Noureddine Taboubi, a exprimé son soutien aux travailleurs tunisiens et à la résistance palestinienne à Gaza. Il a qualifié les résultats des récentes négociations de « grande victoire » pour la résistance, affirmant que celle-ci a triomphé face aux tyrans et aux soutiens étrangers. Taboubi a également réaffirmé l’engagement de l’UGTT à envoyer de l’aide et a insisté sur la nécessité d’adopter une loi contre la normalisation avec Israël.

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Nafâa Laribi: « Les accusations contre Abir Moussi sont irrecevables « 

Nafâa Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a affirmé, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com lors de la marche du PDL le 18 janvier 2025 que les accusations portées contre « la présidente du parti sont infondées et motivées politiquement. »

Abir Moussi, confrontée à des accusations graves, dont un complot contre la sûreté de l’État, risque des peines sévères, y compris la peine de mort. Il précise à cet effet: »Les accusations contre Abir Moussi sont irrecevables ». 

Nafâa Laribi a souligné l’absence de preuves tangibles soutenant ces allégations, les qualifiant d’irréalistes. En plus d’une condamnation antérieure à 16 mois de prison, Abir Moussi fait face à plusieurs autres poursuites judiciaires qui pourraient lui valoir jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.

Une nouvelle affaire sera examinée le 20 janvier 2025, mais elle comparaîtra en liberté. Nafâa Laribi a insisté sur le fait que « ces accusations visent à écarter Abir Moussi du paysage politique, révélant ainsi une atteinte préoccupante aux droits fondamentaux. »

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Marche de protestation du PDL: appel à la libération d’Abir Moussi et des prisonniers d’opinion

Le Parti Destourien Libre (PDL) a organisé, le samedi 18 janvier 2025, une marche de protestation à Tunis, débutant à la place du Passage et se dirigeant vers le ministère de la Femme. Cette mobilisation avait pour objectif principal de défendre les droits des citoyens au développement, à la liberté et à des conditions de vie dignes, tout en dénonçant la situation économique et sociale actuelle.

Les manifestants ont exigé la libération de leur présidente, emprisonnée depuis octobre 2023. Ils considèrent « sa détention comme arbitraire et politiquement motivée. »
Tout comme ils ont dénoncé les restrictions croissantes sur les libertés d’expression et de rassemblement, en particulier l’utilisation controversée du décret 54 contre les journalistes, politiciens et citoyens. Les participants ont également mis en avant la nécessité de réformes pour garantir un niveau de vie décent.

Thameur Saad:  » sans les libertés, le pays ne peut espérer un avenir meilleur »

Thameur Saad, dirigeant du PDL, a déclaré que sans les libertés, le pays ne peut espérer un avenir meilleur. Ainsi il a exprimé que la situation des prisonniers politiques ne peut perdurer dans un pays qui manque de libertés fondamentales et d’application des principes démocratiques élémentaires. Il insiste sur la nécessité d’établir un État démocratique, qui, par définition, doit garantir des droits tels que la liberté d’expression, de rassemblement et d’opinion, tout en respectant un cadre juridique bien défini. Il souligne qu’il est essentiel que les citoyens tunisiens se sentent libres de se déplacer et de s’exprimer tant physiquement qu’intellectuellement.
Thameur Saad rappelle que cette aspiration à la démocratie était partagée par beaucoup en 2011, mais il constate avec regret qu’après quinze ans, la situation n’a pas connu d’amélioration significative par rapport à celle d’avant 2011.

De son côté, Karim Krifa, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi estime que l’affaire d’Abir Moussi est passée d’un simple dossier judiciaire à une affaire politique. Elle est accusée, entre autres, d’incitation à l’émeute et d’atteinte à l’ordre public, ce qui pourrait entraîner des peines sévères. Le PDL considère ces accusations comme infondées.

Lors de la marche, les manifestants ont scandé des slogans tels que : « Un État démocratique, une liberté fondamentale et individuelle ». « Liberté pour Abir ! ».
Ils ont également dénoncé le décret 54 qui est qualifié par le PDL de « fardeau pour la société », car il est utilisé pour réprimer les voix dissidente, et a appelé au respect des droits civiques.

Abdessalem Chakir, analyste politique, a souligné l’importance de ces manifestations pour exprimer le mécontentement populaire face aux injustices actuelles. Il a appelé à une union sans compromis pour défendre les droits fondamentaux et créer une dynamique de changement.
En conclusion, cette mobilisation visait à rappeler l’urgence de respecter les droits civiques et politiques tout en attirant l’attention sur les conditions économiques du pays.

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Manifestation du PDL… pour la libération d’Abir Moussi et les libertés en général

Les partisans du PDL ont organisé, le samedi 18 janvier 2025, une marche de protestation qui a débuté au Passage puis s’est dirigée vers le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées. Ils réclament la libération de la présidente du parti, Abir Moussi, ainsi que la liberté d’expression et les droits des politiciens à participer à la vie publique.

 

Les slogans de la marche sont : Libérer Abir, mobilisation pour un État de droit et libertés individuelles, englobant la liberté d’opinion, d’expression et de manifestation.

Dans ce cadre, le PDL réaffirme son rejet du décret 54 et de l’incarcération des journalistes en raison de leurs opinions.

 

 

Karim Krifa a précisé que cette marche visait à obtenir la libération d’Abir Moussi, emprisonnée depuis plus d’un an dans le cadre de l’affaire dite du « Bureau d’ordre ».

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Cérémonie d’investiture de Donald Trump : qui sera présent ?

Le 20 janvier 2025, Giorgia Meloni, la première ministre italienne ainsi que d’autres dirigeants étrangers comme Viktor Orban (Hongrie) et Javier Milei (Argentine) assisteront à la cérémonie d’investiture de Donald Trump, qui redeviendra président des États-Unis. Cet événement marquera un moment historique, étant la première réélection non consécutive d’un président américain depuis Grover Cleveland en 1893.

Cette invitation à des chefs d’État étrangers est inhabituelle pour une cérémonie d’investiture américaine, qui a traditionnellement limité la participation internationale.

Washington sera frappée par un froid glacial ce jour-là, avec des températures prévues autour de -12 degrés Celsius et un maximum de -5 degrés, sans compter les effets du vent. En raison de ces conditions rigoureuses, la prestation de serment se déroulera à l’intérieur du Capitole pour la première fois depuis 1985, au lieu des marches extérieures habituelles.

Cérémonie et festivités

La cérémonie débutera vers midi (heure locale) et comprendra des performances musicales de célébrités telles que Carrie Underwood et le groupe Village People. La sécurité sera renforcée avec des mesures strictes pour protéger les participants et les spectateurs. Les festivités s’étendront sur quatre jours, avec divers événements prévus avant et après la cérémonie officielle.

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Les découvertes de gaz en 2024 : le Qatar, l’Arabie saoudite et la Jordanie en tête

Les efforts pour découvrir de nouvelles réserves de gaz se multiplient dans le monde, répondant à la demande croissante d’énergie. Selon les données de la plateforme spécialisée en énergie ATTAQA, les découvertes de gaz dans les pays arabes ont dominé celles à l’échelle mondiale en 2024, avec des réserves totales atteignant 5,35 milliards de barils équivalents. Le Qatar a réalisé la plus grande découverte, ajoutant 240 trillions de pieds cubes dans le champ de North Field, augmentant ainsi ses réserves à 2000 trillions de pieds cubes.

Il convient de noter que Doha a annoncé son intention d’augmenter la capacité de production de GNL à 142 millions de tonnes par an d’ici à la fin de l’année 2030.

Le programme de forage de Qatar Energy visant à déterminer l’étendue de l’extension vers l’ouest du North Field a également permis de découvrir des réserves de condensat estimées à 70-80 milliards de barils, ainsi que d’importantes quantités de GPL, d’éthane et d’hélium.

Pa ailleurs, l’Arabie saoudite n’est pas en reste. Cette année, Aramco a découvert de nouvelles réserves dans le champ saoudien de Jafoora, estimées à 15 000 milliards de pieds cubes standard de gaz.

Le géant pétrolier saoudien a ajouté environ deux milliards de barils de condensat aux réserves du champ de gaz non conventionnel, qui est actuellement en cours de développement et devrait commencer à produire en 2025.

Les nouvelles découvertes de gaz ont porté les réserves du champ de Jafoora à environ 229 billions de pieds cubes standard de gaz et 75 milliards de barils de condensat.

Le champ de Jafoora contient la plus grande couche de gaz de schiste riche en liquides du Moyen-Orient, couvrant une superficie de 17 000 kilomètres carrés.

L’Arabie saoudite prévoit que le champ de Jafoora produise environ 200 millions de pieds cubes standard par jour (l’équivalent de 5,7 millions de mètres cubes par jour) de gaz naturel d’ici à 2025, le taux de production passant à 2 milliards de pieds cubes standard par jour (57 millions de mètres cubes par jour) d’ici à 2030, en plus de produire de grandes quantités d’éthane.

En juin dernier, l’Arabie saoudite a signé 16 contrats d’une valeur totale de 12,4 milliards de dollars pour développer la deuxième phase du projet de champ gazier de Jafoora, pour construire des installations de compression de gaz et les gazoducs associés, et pour étendre l’usine de gaz de Jafoora, y compris la construction d’unités de traitement de gaz, de services publics, de soufre et d’installations d’exportation.

La phase 2 du projet comprend la construction des nouvelles installations de fractionnement des LGN de Riyas à Jubail, notamment des unités de fractionnement des LGN, des installations de stockage et d’exportation, afin de traiter les LGN produits à Jafoora.

Pour sa part, la découverte de gaz à Risha est l’une des trois principales découvertes de gaz en 2024, après que les opérations de forage et d’exploration de la Jordanie ont abouti à de nouvelles réserves estimées à 14,6 trillions de pieds cubes (tcf) de gaz naturel.

Dans le scénario le plus élevé élaboré par Schlumberger, on estime que 6,65 billions de pieds cubes de nouvelles réserves pourraient être récupérés, mais cela nécessiterait un programme de forage intensif.

En outre, il en va de même de la Jordanie qui  cherche également à augmenter la production du champ de gaz naturel de Risha, dont l’estimation moyenne pour sa découverte s’élève à 11,99 trillions de pieds cubes, dont 4,67 trillions de pieds cubes pourraient être extraits à ce moment-là. Risha est le seul champ producteur de gaz naturel en Jordanie. Enfin, le gouvernement jordanien  prévoit d’augmenter la production du champ gazier, qui couvre une superficie d’environ 7 500 kilomètres carrés, en forant de nouveaux puits pendant l’année en cours et les deux années suivantes, 2024 et 2025.

 

 

 

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